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    Samedi 1 décembre 2007

    prefere.JPG Bonjour,

    A l'instant, je reçois dans ma boîte mails cette dépêche indiquant, semble-t-il, que la CIA prépare un coup d'état pour, le 2 décembre, renverser le Président Chavez, démocratiquement élu par les citoyens du Vénézuela. J'allais me coucher, je regarde une dernière fois mon courrier, et je trouve le document joint à cet article.

    Je vous signale d'ailleurs que j'ai rédigé aujourd'hui un "Bons baisers de Russie", avant ce papier, donc.

    Compte tenu du fait que le référendum constitutionnel a lieu le 2 décembre 2007, donc demain, j'estime de mon devoir de vous communiquer immédiatement cette dépêche, sans avoir pu vérifier l'information ; Je vous la livre telle qu'elle m'arrive. Je ne connais pas l'auteur de l'envoi. Tous les jours, je reçois de nombreuses informations, communiqués, dépêches, etc, de provenance diverse. Pas facile de faire le tri ! En tous cas, j'improvise cet article en un instant. C'est un cri de colère !

    SI cette information est vraie, ce qui est très probable étant donné la nature CRIMINELLE et finalement ANTI-DEMOCRATIQUE du gouvernement américain, et cela ne date pas d'aujourd'hui - parmi les articles que je projette d'écrire, il y en aura un sur les activités criminelles des Etats-Unis -, un nouveau coup d'Etat se tramerait en coulisses pour remplacer le gouvernement Chavez au service du peuple Vénézuelien, par un gouvernement fantoche de valets du Medef local, à la solde des Etats-Unis. L'ombre du Chili se profile dangereusement !

    J'accuse les Etats-Unis d'être le plus grand fauteur de troubles de la planète, l'Etat le plus criminel de toute l'histoire de l'humanité, conçu dans le sang, en massacrant les populations autochtones amérindiennes d'une grande sagesse, pour voler leurs terres et y établir un état scélérat de bagnards, de malfaiteurs, de brigands, de cow-boys, sans culture, sans Histoire, sans éducation, soi-disant bons chrétiens et avant tout suppôts du diable, tant leurs méfaits sont innombrables. Ils ont tous les droits, et les autres ont tous les devoirs. Ils ne répondent jamais de leurs actes, ils bénéficient d'une impunité totale parfaitement scandaleuse, alors même qu'ils sont impitoyables envers les autres. Les Américains vouent un culte à Mâmon, au Veau d'Or, et ils osent donner des leçons de morale aux peuples de la terre entière, et de démocratie s'il vous plaît, alors qu'ils sont les premiers à tramer toutes sortes de complots contre les Etats qui ne leur conviennent pas, et leurs sinistres exploits se soldent par des centaines de milliers de cadavres, militaires ou civils, aux quatre coins de la planète, de l'Amérique Latine au Proche-Orient, du Nicaragua, Panama, Chili etc, à l'Irak, l'Afghanistan, etc... 

    Cyniques, sans scrupules, cupides, ils emploient même des mercenaires  pour ne jamais être inquiétés, pour contourner les lois internationales, et quand ils torturent, ce n'est pas sur leur sol, mais à Guantanamo, ou même en Europe, dans des Etats complices de leurs forfaits !  Leur amour de l'argent les conduit à mettre le dollar à côté de Dieu, le révolver à côté de la Bible. Et à piller, à voler les ressources qui ne leur appartiennent pas ! Prêts à mettre à feu et à sang des territoires entiers pour s'approprier les richesses des autres, contrôler des pays souverains, dominer les populations, imposer leur loi, saccager des régions entières afin de faire travailler les industriels de la mort (pétrole, armement, reconstruction...) qui sont les amis ou les proches du gouvernement. Honte à ce pays sans foi ni loi !

    Les gangs  prolifèrent à chaque coin de rue, la violence est un mode de vie, les riches s'enrichissent toujours plus sur le dos des pauvres à qui on retire peu à peu tous leurs droits sociaux, les traités en faveur de la protection des enfants ou de l'environnement ne sont pas ratifiés, au contraire, les Américains sont les plus grands pollueurs de la planète - après moi le déluge ! Et on pourrait écrire des centaines de livres sur tous les crimes commis par le Etats-Unis au nom de la liberté, de la démocratie, de Dieu. Bandes d' hypocrites !

    Toute la politique américaine, depuis l'extermination des Indiens, est jalonnée de mensonges, de vols, de crimes, de violences ; Ce n'est pas une vraie démocratie, car ils portent atteinte à la liberté des autres, c'est un Etat terroriste, à mettre au ban de la planète ! Quand les peuples, qui haissent les Américains, et pour cause, poursuivront-ils les dirigeants infâmes qui programment des guerres pour s'enrichir, comme d'autres promulguent au Parlement des lois ? Quand traduiront-ils ces criminels maîtres du monde devant un tribunal international ? Pourquoi les plus grands terroristes de la planète se permettraient-ils les pires exactions sans être jamais inquiétés ?

    IL est temps que l'opinion mondiale traduise en Justice ces assassins déguisés en pieux démocrates ! La colère des peuples doit enfin éclater, comme la mienne ! Ca suffit, la terreur américaine ! Ca suffit, les leçons de morale et de démocratie ! Ca suffit les exactions, les mensonges, les vols, les complots, les assassinats  ! Ce sont des criminels en série ! Qu'ils ne s'étonnent pas si ensuite, ils enfantent des gamins qui s'amusent à abattre des élèves, sans remords, comme eux-mêmes tirent sur tout ce qui les gêne, en vulgaires cow-boys !

    Il est temps que l'abcès soit crevé, que les peuples fassent justice, que les fauteurs de troubles soient empêchés de nuire dans le monde entier, et par exemple au Vénézuela contre un Président démocratiquement élu parce qu'il les dénonce,  ou contre l'Iran, pour s'emparer des richesses pérolières !

    Mettons hors-la-loi cet Etat terroriste, responsable de la plupart des drames et souffrances de la planète !

    Chaque fois qu'une espérance se lève pour les peuples, les Etats-Unis l'assassinent ! Au nom de Dieu, de la Liberté, de la Démocratie ! Leurs dirigeants sont des monstres froids, sanguinaires, sans pitié ! Et ils veulent qu'on s'aligne sur leur tyrannie ? Pour leur confort égoïste ?

    Et c'est cet état abject que Sarkozy veut donner pour modèle à la France, sur le plan intérieur comme extérieur ? C'est à cette bête immonde que nous devons nous soumettre ? Mais jamais, ô grand jamais, la France ne doit s'agenouiller devant les plus grands terroristes de la planète ! Il faut que nous réagissions, complot ou pas contre le Venezuela - et personnellement, connaissant les forfaits accomplis antérieurement par cet  Etat, je ne doute pas que la CIA soit en train de formenter un sale coup !  Et nous devons réagir vite ! D'autant plus que la guerre contre l' Iran - pour commencer - est déjà décidée par les fripouilles Bush, Sarkozy, Kouchner, en dépit de leurs paroles si lénifiantes, de leurs dénégations hypocrites  !

    Il est temps, surtout si Chavez est renversé, assassiné, comme Allende, 
    que nous nous dressions tous, unanimement et dans le monde entier, contre l'intolérable, contre ce peuple qui ravage la terre entière par ses guerres, ses complots, ses vols, ses meurtres en série, ses actions contraires à la loi et au Droit international, ses décrets iniques, ou au contraire ses refus de signer des décrets nécessaires !

    Pardonnez-moi cet article bâclé, ce cri du coeur, cette colère, il est des colères qui sont nécessaires, toniques, salubres ! Ne subissons pas le joug de ce pays diabolique ! Faisons entendre la voix des peuples contre l'intolérable, contre tous les intolérables passés, présents, et programmés !

    Votre Eva, révoltée contre ce pays source de tant de malheurs dans le monde.

    TAGS : Guerre, Etats-Unis, Bush, Sarkozy, Kouchner, pétrole, Chavez, Vénézuela, Afghanistan, Irak, Iran, Nicaragua, Chili, Allende, Droit, CIA, terrorisme, mercenaires, gangs, démocratie, Dieu, dollar, Proche-Orient, Amérique Latine, ...


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    Cristina Castello Poète et Journaliste http://www.cristinacastello.com  

    Opération Tenaille

     

    Venezuela, Jour J – le référendum constitutionnel du 2 décembre : socialisme démocratique ou contre-révolution impériale



    AUTEUR:  James PETRAS

    Traduit par  Fausto Giudice

     

    Le 26 Novembre le gouvernement vénézuélien a rendu publique une note confidentielle de l'ambassade des USA à la CIA , qui révèle de manière dévastatrice les opérations clandestines des USA et qui aura une influence sur le référendum de ce dimanche 2 décembre 2007.

    La note envoyée par un fonctionnaire d'ambassade, Michael Middleton Steere, a été adressée au chef de la CIA , Michael Hayden. La note était intitulée « Avancer vers la dernière phase de l’Opération Tenaille » et fait le point sur l'activité d’une unité de la CIA portant l’acronyme HUMINT (Renseignement humain) qui est engagée dans l'action clandestine pour déstabiliser le prochain référendum et coordonner le renversement civilo-militaire du gouvernement élu de Chávez . Les sondages de l’ambassade et de la CIA  concèdent que 57% des électeurs approuvent les amendements constitutionnels proposés par Chávez mais prévoient également une abstention de 60%.

    Les agents US soulignent leur capacité à recruter d'anciens supporters de Chávez  parmi les sociaux-démocrates (PODEMOS) et l'ancien ministre de la défense Baduel, prétendant avoir réduit la part de OUI de 6%. Néanmoins les agents de l'ambassade reconnaissent qu'ils ont fait leur maximum et qu’ils ne pourront obtenir le rejet des amendements par la voie électorale.

    La note recommande donc que l'Opération Tenaille (OP = Operation Pincer/ Operación Tenaza] entre dans sa phase opérationnelle. OP implique une stratégie en deux volets : empêcher le référendum et rejeter ses résultats tout en appelant à voter NON. La campagne inclut de faux sondages, des attaques contre des fonctionnaires électoraux et une propagande dans les médias privés accusant le gouvernement de fraude et appelant à voter NON. Les contradictions, souligne cyniquement le rapport, ne sont pas un problème.

    L’ambassade et la CIA rapportent les divisions internes et les récriminations parmi les opposants aux amendements, y compris plusieurs défections du groupe qui les chapeaute. Les menaces principales et les plus dangereuses pour la démocratie évoquées par la note de l’ambassade sont le succès dans la mobilisation des étudiants des universités privées (soutenus par leur hiérarchie) pour attaquer des bâtiments clé comme le palais présidentiel, la Cour suprême et le Conseil électoral national. L'ambassade ne tarit pas d’éloges pour le groupe ex-maoïste « Drapeau rouge » et ses combats de rue violents. Ironiquement, des petits sectes trotskystes et leurs syndicalistes rejoignent les ex-maoïstes dans l’opposition aux amendements constitutionnels. L'ambassade, tout en rejetant leur « rhétorique marxiste », considère que leur opposition s’inscrit dans sa stratégie d’ensemble.

    L'objectif final de l'Opération Tenaille est de s’emparer d’une base territoriale ou institutionnelle avec l'appui massif de la minorité électorale défaite dans les trois ou quatre jours (avant ou après les élections, ce n'est pas clair, JP), soutenus par un soulèvement d’ officiers militaires d'opposition, principalement de la Garde nationale. L’agent de l'ambassade concède que les comploteurs militaires ont eu des problèmes sérieux : des agents opérationnels de renseignement ont été démasqués, des stocks d’armes ont été neutralisés et plusieurs comploteurs sont sous surveillance étroite.

    Outre l’engagement poussé des USA, l'organisation du patronat vénézuélien (FEDECAMARAS), ainsi que les principaux médias privés (télévision, radio et presse écrite) ont été engagés dans une campagne vicieuse de peur et d'intimidation. Les producteurs et distributeurs en gros et au détail de nourriture ont créé des pénuries artificielles d'articles d’alimentation de base et ont provoqué une fuite de capitaux à grande échelle pour semer le chaos dans l’espoir de faire gagner le NON.

    Le Président Chávez  contre-attaque


    Dans un discours devant des hommes d’affaires nationalistes qui soutiennent les amendements (Entrepreneurs pour le Venezuela. EMPREVEN), Chávez a averti le président de FEDECAMARAS que s'il continuait à menacer le gouvernement de coup d’État, il nationaliserait toutes les entreprises qui lui sont affiliées. À l’exception des trotskystes et d'autres sectes, la grande majorité des travailleurs organisés, des paysans, des petits fermiers, des conseils de quartiers pauvres, des travailleurs du secteur informel et des étudiants des écoles publiques se sont mobilisés et ont manifesté en faveur des amendements constitutionnels.

    La raison de la majorité populaire se trouve dans quelques amendements clé : Un article stipule l'expropriation de terres, facilitant leur redistribution aux petits producteurs sans terre. Chávez  a déjà installé plus de 150.000 travailleurs sans terre sur 1 millions d’hectares. Un autre amendement institue une couverture universelle de sécurité sociale pour l’ensemble du secteur informel (marchands ambulants, domestiques, auto-employés) qui représente 40% de la main-d'oeuvre. La semaine de travail des travailleurs organisés et non organisés sera réduite de 40 à 36 heures (du lundi au vendredi midi) sans réduction de salaire. L’accès libre et gratuit à l’éducation supérieure sera garanti aux étudiants des classes subalternes. Des amendements permettront au gouvernement de contourner les blocages bureaucratiques à la socialisation d’industries stratégiques, qui permettra de créer plus d’emplois et d'abaisser les coûts des services. Et le plus important, un amendement augmentera le pouvoir et le budget des conseils de quartier, qui pourront légiférer et investir dans leurs communautés.

    L'électorat soutenant les amendements constitutionnels votera en faveur de ses intérêts socio-économiques et de classe ; la question du renouvellement du mandat électif du président n'est pas dans ses priorités : et c'est la question sur laquelle la droite s’est focalisée, en qualifiant Chávez  de « dictateur » et le référendum de « coup d’État ».

    L'Opposition


    Avec une forte aide financière de l'ambassade US (8 millions de $ pour la seule propagande selon la note de l'ambassade) et du patronat et du « temps libre » accordé par les médias de droite, la droite a organisé une majorité des étudiants de la grande bourgeoisie des universités privées, soutenue par la hiérarchie de l'église catholique, de grands pans des quartiers riches de la bourgeoisie, des secteurs entiers des classes moyennes engagées dans dans le commerce, l’immobilier et la finance et apparemment des secteurs militaires, particulièrement des officiers de la Garde nationale. Tandis que la droite contrôle les principaux médias privés, la télévision et la radio publiques soutiennent les réformes constitutionnelles. Tandis que la droite a ses supporters parmi quelques généraux et la Garde nationale, Chávez  a le soutien des parachutistes et des officiers de rang intermédiaire et de la plupart des généraux.

    Les résultats du référendum du 2 Décembre seront un événement historique décisif en premier lieu pour le Venezuela mais également pour le reste des Amériques. Un vote positif (Vota « SI ») fournira le cadre juridique pour la démocratisation du système politique, la socialisation des secteurs économiques stratégiques, donnera du pouvoir aux  pauvres et fournira la base pour un système d’autogestion des entreprises. Un vote négatif (ou un soulèvement civilo-militaire réussi avec l’appui US) renversera l'expérience vivante la plus prometteuse d’autogouvernement populaire, de welfare social avançé et de socialisme à base démocratique. Un revers, et en particulier un renversement militaire, mènerait à un bain de sang massif, tel que nous n’en avons pas vu depuis le coup d’État des généraux indonésiens en 1966, qui tua plus d’un million de travailleurs et de paysans ou le coup d’État en Argentine en 1976, suite auquel plus de 30.000 Argentins furent assassinés par les généraux soutenus par les USA.

    Un vote décisif en faveur du « SI » ne mettra pas un terme aux campagnes militaires et politiques de déstabilisation US mais il saperait et démoraliserait certainement leurs collaborateurs.
    Le 2 Décembre 2007 les Vénézuéliens ont rendez-vous avec l'histoire.

     

    Source : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=4229&lg=en

    Article original publié le 27 Novembre 2007

    Sur l’auteur


    Fausto Giudice est membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, le traducteur, le réviseur et la source.

    URL de cet article sur Tlaxcala :
    http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=4231&lg=fr




    "Il existe un risque de coup d'Etat en Bolivie"
    Entretien avc le Président de la Bolivie, Evo Morales
    - par Roberto Zanini - 2007-11-08 

     


    La politique étrangère des USA : une politique criminelle
    - par Michel Chossudovsky - 2007-02-07
    Les USA se sont embarqués dans une aventure militaire, «une guerre de longue durée», qui menace l’avenir de l'humanité.



    http://mondialisation.ca

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    Eva : Je reçois  aussi ceci, de mon correspondant Igor, à l'autre bout de la planète.  Je n'y connais rien, à vous de voir si cet article peut  vous apporter quelque chose... Il change en tous cas de mes publications ! Et il y a quelques lignes à la fin qui montrent une fois de plus le rôle "bienfaisant" des Etats-Unis dans le monde.

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    Les propos de l'histoire du Tibet et du boudhisme auTibet sont soit
    détournés, soit inexistantes. Ce que le Dalaï Lama ne dit pas sur le
    Tibet et sur sa doctrine

    par Elisabeth Martens


    Les raisons qui m’ont poussé à écrire ce livre qui va à
    l’encontre des idées toutes faites à propos du Tibet, de son histoire
    et de sa religion : de plus en plus d’amis proches écoutaient
    religieusement les discours du Dalaï Lama, se disaient sympathisants du
    Bouddhisme tibétain, et du même coup, adhéraient aux thèses du
    mouvement pour l’indépendance du Tibet. Au point où moi-même - plus
    sensibilisée à la question tibétaine parce que j’ai habité en
    Chine trois ans et parce que je donne des cours sur la pensée chinoise
    -,
    j’ai été amenée à me positionner. Dès lors, je me suis
    documentée et j’ai constaté que les informations disponibles, ici en
    Occident, à propos de l’histoire du Tibet et du Bouddhisme au Tibet
    sont soit détournées, soit inexistantes. De là, ma recherche.

    « Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants »,
    édition L’Harmattan, collection « Recherches asiatiques », 2007
    ISBN : 978-2-296-04033-5, prix : 25,50 €

    Texte de présentation du livre

    Mon livre, résultat de cette recherche, raconte l’histoire du
    Bouddhisme tibétain (lire : BT dans la suite du texte), depuis sa
    formation jusqu’à son actualité brûlante ; il est divisé en trois
    parties distinctes : entrée, plat consistant et dessert… comme un bon
    repas de famille après lequel on n’a plus qu’à aller faire la
    sieste ! Pas de panique : il est écrit dans un style allègre et avec un
    brin d’ironie, ce qui allège la digestion. Toutefois il peut se lire
    comme trois petits livres, chacun relatant une époque du BT. L’entrée
    de notre petit repas familial concerne la période de gestation du BT,
    depuis l’enseignement du Bouddha (6ème AC), jusqu’à la formation de
    l’école bouddhiste qui, au 9ème PC, s’implante sur le Haut Plateau
    Tibétain : le Vajrayana ou Véhicule tantrique ou Tantrisme. Après
    avoir esquissé le Dharma (ou « enseignement du Bouddha »), je
    rappelle la scission que connut le Bouddhisme au 1er PC et les
    cheminements
    différents du Hinayana et du Mahayana (Petit et Grand Véhicules). Je
    survole ensuite l’évolution du Mahayana en Inde avec ses senteurs
    hindouistes et la naissance du Vajrayana au 6ème PC.

    Je raconte un peu plus longuement l’entrée du Mahayana en Chine, son
    utilisation politique lors de l’éclatement de l’Empire chinois, et
    les questions que le Bouddhisme a posé à la pensée chinoise.
    Celle-ci, ne pensant pas en-dehors du monde physique et temporel,
    limité
    et duel, qui est le nôtre, n’était pas prête à entendre le
    message de délivrance du Dharma : pour la Chine, la souffrance (la «
    dukkha » du Bouddhisme) est l’autre facette du bien-être, et qui ne
    connaît pas l’un ne peut jouir de l’autre. Il n’empêche que la
    venue du Bouddhisme en Chine a placé celle-ci au pied de son mur
    philosophique : « transcendance ou immanence ? », la question était
    clairement posée. La Chine, après un millénaire d’influence
    bouddhiste, a résolument opté pour la dialectique et le Relativisme.
    Comme vous pouvez le constater, j’ai profité de cette première partie
    pour me poser des questions philosophiques et existentielles :
    qu’est-ce
    qu’une religion ? comment la distinguer d’une philosophie ?
    l’enseignement du Bouddha n’est-il pas aussi une religion, malgré ce
    qu’en disent actuellement ses adeptes ? quel est le rôle des religions
    dans la vie psychique des êtres humains ? quel est leur rôle dans
    l’évolution d’une société ? les religions sont-elles encore
    nécessaires ? ne peut-on se passer de la religion tout en développant
    notre côté spirituel ? etc. Autant de questions auxquelles je
    m’attarde, sans doute pour mettre mes propres idées au clair, tout en
    sachant que ces questions touchent la plupart d’entre nous. Donc, cette
    première partie de mon livre est écrite comme un essai.

    La seconde partie du livre est le « plat consistant », le gros oeuvre
    après le hors-d’œuvre. Il s’agit de l’histoire du Bouddhisme au
    Tibet, depuis son arrivée au Tibet (vers le 6ème PC) jusqu’à sa
    pratique actuelle, au Tibet. Pour engager cette partie de l’histoire,
    j’ai voulu planter le décor : qu’appelle-t-on le « Tibet » avant
    l’arrivée du Bouddhisme ? La géographie du Haut Plateau explique
    comment des êtres humains ont atterri si haut et si loin de tout, dans
    des régions qui sont devenues inhospitalières, alors qu’elles ne
    l’étaient pas lorsque les premiers venus s’y sont installés. Qui
    sont ces gens, d’où venaient-ils ?

    On s’aperçoit que ce que nous appelons le « peuple tibétain »,
    sont des populations composites : les unes venant de l’Ouest (Asie
    centrale), les autres du Sud-Ouest (vallée de l’Indus), ou du Sud-Est
    (fonds des forêts birmanes), de l’Est (vallée du Yangzi), et du Nord
    (vallée du Fleuve Jaune). Cette diversité ethnique est encore visible
    aujourd’hui : d’une vallée à l’autre, l’architecture des
    maisons, les vêtements et même la langue, sont parfois différents. De
    ce fait, avant l’arrivée du Bouddhisme qui, au Tibet, a servi de ciment
    culturel et politique, le Haut Plateau tibétain était sillonné de
    populations de croyances et de cultures nettement plus variées. Leurs
    cultes étaient animistes et elles étaient influencées par une
    religion venue, semble-t-il, de l’Ouest (Asie centrale) : le Bön.
    Depuis le 4ème AC, il existait bien un petit royaume tibétain dans la
    vallée centrale du Yarlong (ou Brahmapoutre) avec la dynastie des Tubo,
    mais ce n’est qu’au 7ème PC que le roi SongTsen Gampo voulut agrandir
    son territoire. A la manière du célèbre Gengis Khan, le roi réunit
    les diverses populations du Haut Plateau en vue d’attaquer son puissant
    voisin, la Chine des Tang. Et c’est là que tout commença : la Chine
    repoussa les Tibétains, puis l’empereur des Tang offrit au roi
    tibétain sa fille en mariage.

    Cette première alliance entre la Chine et le Tibet permit au Bouddhisme
    (école chinoise du JingTu) d’entrer à la cour royale du Tibet, où
    il resta coincé pendant quelques siècles. Au 9ème, la dynastie Tubo
    s’effrite et plonge les Tibétains dans l’instabilité politique, et
    ce jusqu’à l’arrivée des Mongols (13ème). Pendant ce temps-là,
    au 11ème, le Nord de l’Inde est assailli par des marées musulmanes.
    Or c’était justement dans le Nord de l’Inde que se trouvaient les
    plus importantes écoles du Tantrisme (ou Vajrayana formé en Inde vers
    le 6ème PC). Sous l’assaut des Musulmans, les maîtres tantriques
    fuient l’Inde et se réfugient de l’autre côté des montagnes de
    l’Himalaya : dans un Tibet sans foi ni loi. Le Bouddhisme, version
    tantrique, connaît alors une véritable explosion au Tibet : les
    maîtres importent les textes sacrés et les font traduire en tibétain
    (dont l’écriture est proche du sanskrit), les communautés tantriques
    se multiplient à vive allure, les écoles se subdivisent en de
    nombreuses sous-entités, dont les derniers nés (au 14ème) sont les
    plus connus : les Bonnets Jaunes. Les populations tibétaines, soumises
    jusque-là au bon vouloir des seigneurs et aux rivalités entre grandes
    familles de la noblesse tibétaine, se convertissent en masse au
    Bouddhisme et se mettent au service des communautés tantriques: la
    structure ecclésiastique du Tantrisme leur apporte sécurité et
    stabilité.

    De cette manière, le Bouddhisme a permis d’instaurer au Tibet une
    société féodale. Le pouvoir est partagé entre la noblesse
    tibétaine et les communautés bouddhistes, plus de 90 % de la population
    est placée en servitude. C’est un système bien huilé qui va
    perdurer jusqu’à la moitié du 20ème siècle, pour le bonheur et le
    plaisir de quelques uns (noblesse et autorités tantriques) et au
    détriment de l’écrasante majorité (serfs et esclaves).
    L’arrivée des Mongols au 13ème ne va que conforter la structure
    féodale du Tibet ; les Mongols feront du Tibet une annexe de leur
    Empire
    chinois. Les Mandchous qui contrôlent l’Empire chinois du 17ème au
    19ème divisent la Chine en 18 provinces ; depuis, le Tibet est une des
    18
    provinces chinoises.

    Or, à la fin du 19ème, la Chine se vend par concessions successives et
    de plus en plus ridicules aux puissances occidentales. Le Tibet qui,
    grâce à la puissance de son pouvoir ecclésiastique, a amassé de
    grandes richesses, est convoité par les Anglais : le lieu de
    villégiature privilégié des lords britanniques pendant la saison des
    moussons - Darjeeling, Kalimpong, le Sikkim, etc.- sont autant de
    régions
    où aboutissent les caravanes de laine et de sel en provenance du Tibet.
    Constatant l’intérêt gourmand des Tsars russes pour le Haut Plateau,
    les Anglais ne font ni une ni deux : ils envahissent le Tibet,
    s’installent et ouvrent des comptoirs de commerce. Se retroussant les
    moustaches, ils jouent au bridge et au tennis devant le palais d’été
    du 13ème Dalaï Lama, principale autorité tibétaine à cette
    époque, sans omettre de l’inviter à une partie de badminton. Le grand
    Lama se trouble : Mandchous, Russes, Anglais, et même Japonais se
    pressent sur le pas de sa porte et louvoient dans les couloirs du
    Potala.
    « L’accord de Simla », qui devait être signé en 1913, signe en
    réalité le désaccord entre la Chine, le Tibet et l’Angleterre : la
    Chine ne cèdera pas le Tibet à l’Angleterre, le Tibet restera chinois
    ; plus tard, les Nations Unies approuveront.

    Suite à la Seconde Guerre Mondiale, les Anglais sont remplacés par les
    Américains sur le Toit du Monde, et les parties de bridge par des
    boîtes de biscuits à l’huile d’arachide offertes par le président
    Roosevelt. Cette fois, le jeune 14ème Dalaï Lama est tiraillé entre,
    d’une part, la Chine communiste qui lui fait miroiter le développement
    économique du Tibet et une relative autonomie dans les prises de
    décisions concernant la politique intérieure du Tibet, et d’autre
    part, les Etats-Unis qui lui promettent une sécurité financière et
    logistique et une complète indépendance dans un futur à déterminer.
    Somme toute, il préfère les biscuits, même à l’huile de
    cacahuète. En 1959, il prend ses cliques et ses claques et s’en va avec
    ses tambours et ses trompettes, plus quelques carpettes, on ne sait
    jamais
    si elles commençaient à léviter. Ce que le Bouddhisme est devenu au
    Tibet suite au départ du Dalaï Lama, quelle a été son évolution,
    ses périodes difficiles, sa reconstruction, le regain d’intérêt de
    la Chine pour le BT, tout cela est relaté dans la fin de la seconde
    partie du livre. Vous l’aurez compris, ce second chapitre est une étude
    historique, fruit d’un long travail de documentation (voir biblio).
    J’ai voulu écrire cette partie, plus ardue pour le lecteur, dans un
    style naturel et laissant apparaître une progression dans le récit.

    Le dessert, comme tous les grands desserts, plonge d’abord
    l’assemblée dans un profond silence, un recueillement presque
    méditatif, mêlé d’une certaine gêne, pour exploser ensuite en un
    fou rire général et se terminer en une bonne humeur communicative.
    Bref, je me suis beaucoup amusé dans le dernier chapitre et pour cause
    :
    dérision et autodérision étaient les fils conducteurs de ce pamphlet.
    Il retrace l’étrange parcours que le BT connut en Occident. Au 19ème,
    il fut recueilli avec ferveur par Helena Blavatsky, fille d’un colonel
    tsariste, et mise en contact avec des maîtres tantriques dès son jeune
    âge. Grâce à ses soins attentifs, les rites du BT vont servir, parmi
    d’autres pratiques ésotériques, à calmer les frayeurs de la
    bourgeoisie face à la montée du Socialisme.

    Les successeurs de l’école de Théosophie fondée par Blavatsky ne
    sont autres que les nombreuses nébuleuses du New Age qui, dès le
    début du 20ème, défendront les thèses les plus « réactionnaires
    » : nostalgie des époques révolues, retour vers la terre-mère,
    culte de la race pure et des racines aryennes cachées dans les replis
    de
    l’Himalaya… un langage que l’idéologie nazie n’aura pas beaucoup
    de mal à récupérer avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    Pour le Dalaï Lama qui débarque en Europe fin des années 70, il
    valait mieux mettre ce passé récent au portemanteau des oubliettes.
    Avec l’aide de son généreux sponsor étasunien, il s’y est pris
    avec intelligence et patience : depuis 50 ans (un demi siècle !), la
    même histoire du pauvre roi-dieu déchu de son trône par l’horrible
    diable rouge à queue fourchue nous est servie au Mac Donald des mythes
    modernes, réveillant en nous le même archétype du bon père de
    famille qui acquit sa liberté et celle de son clan grâce à l’exil
    et à la souffrance, les mêmes clichés quant à la tolérance, la
    compassion, le détachement qui seraient les qualités innées du BT, le
    même déni systématique de l’histoire du Tibet, bref, le même
    manque de discernement dès qu’il s’agit de la question tibétaine.

    Pourtant, dès qu’on se demande les raisons qui ont poussé les
    Etats-Unis à faire un tel cas de leur « citoyen modèle » (le
    Dalaï Lama vient de recevoir, des mains de G.W.Bush, la médaille d’or
    du meilleur citoyen américain, juste pendant que se tenait le congrès
    quinquennal du PCC !), la réponse est limpide : au lendemain de la «
    Grande guerre" , il était une effigie idéale pour soutenir la lutte
    contre le communisme chinois. Puis, dans la foulée de la guerre du
    Vietnam et du mouvement hippie, le Dalaï Lama a mis ses efforts dans un
    « retour aux sources du Bouddhisme », en nettoyant le BT de son aspect
    ésotérique et en le « philosophisant » (c’est depuis qu’on dit,
    chez nous, que le Bouddhisme n’est pas une religion mais une
    philosophie). Cela permit aux semi bourgeois intellectuels et post-68,
    que
    nous sommes, de ne plus « bêtement » croire en Dieu, mais
    d’adhérer au nouvel « athéisme qui embrasse l’absolu ». Qui
    plus est, le Bouddhisme, dans sa version dalaïste, ne demandait pas
    d’engagement, ce qui convenait parfaitement à notre egotisme.

    Ce fut une étape délicate dans l’opération de séduction
    qu’entreprit le BT sur l’Occident intellectuel, mais ce fut une
    réussite, couronnée par un prix Nobel discerné au grand Dalaï en
    ’89, peu après les événements de la Place TianAnMen et la chute du
    Mur de Berlin ! Réussite totale pour le Dalaï Lama, à tel point
    qu’actuellement, une large majorité de la gauche intellectuelle, même
    celle qui se dit « progressiste » ou, encore plus, celle qui se dit «
    écologiste », et même en accord avec la droite (dont on ne peut pas
    vraiment dire qu’elle soit intellectuelle) adhère sans réserve à
    ses discours. Mais si le Dalaï Lama met « l’Occident pensant » dans
    sa manche en utilisant sa propre religion, n’est-ce pas pour mieux
    servir
    les desseins des Etats-Unis : fragiliser la Chine, la déstabiliser de
    l’intérieur par nos assauts incessants du « politiquement correct
    », pendant que les troupes américaines installent leurs bases
    militaires tout autour des frontières chinoises.


    La table des matières
    http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2007-11-23
    09:44:24&log=lautrehistoire


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    Allez, on termine par une note plus réjouissnte, un article  sur http://aymard.over-blog.com

    Vendredi 30 Novembre 2007

    - Si j'étais patron d'une entreprise de transports routiers, je demanderais à notre Président bien aimé comment je vais pouvoir payer mes chauffeurs double journée le dimanche alors qu'ils n'ont pas le droit de rouler.

    - Si j'étais patron d'une entreprise de construction,   je demanderais à notre Président bien aimé comment je vais pouvoir couler des fondations avec la partie de personnel qui acceptera de travailler le dimanche et surtout avec quel béton si l'usine qui me le fournit ne travaille pas ce jour-là.

    -Si j'étais cheminot débutant, en clair si je faisais partie des nantis, ceux qui prennent les autres en otages pour défendre leurs acquis sociaux exorbitants, je demanderais à notre Président bien aimé qu'au nom de l'égalité, on paye double mes dimanches soit environ deux fois 5,5 euros au lieu de 5,5 euros plus 4,22 de prime (imposable).

    - Si j'étais personnel hospitalier, je demanderais à notre président bien aimé de ne plus prendre mes RTT mais de me les faire payer, avec rappel des 150 que j'ai en retard, de manière à faire enfler mon maigre porte monnaie même si je dois pour cela faire couler l'hôpital qui m'emploie.

    - Si j'étais propriétaire d'un logement à louer, je demanderais à notre Président bien aimé de faire baisser les loyers de 50% pour que je puisse enfin réduire mon niveau de vie pour permettre à mes locataires d'augmenter le leur, et de supprimer les loyers d'avance pour que je puisse, en cas de non paiement, faire travailler les avocats dans les tribunaux (qui restent).

    - Si j'étais chef d'entreprise, je demanderais à notre Président bien aimé de m'autoriser à ne tenir aucun compte du nombre d'heures supplémentaires de mon personnel pour pouvoir payer mieux la moitié de ce personnel, et mettre l'autre moitié au chômage.

    - Si j'étais patron dans la grande distribution, je demanderais à notre Président bien aimé de me permettre de diminuer les prix à la consommation sur les écrans plasma, les ordinateurs et leurs périphériques, les téléphones portables, les GPS … pour pouvoir augmenter le pain, les légumes, les poissons et la viande tout en prouvant que le coût de la vie baisse.

    - Si j'étais pêcheur, je demanderais à notre Président bien aimé de mettre une taxe de 10% sur le poisson à la vente pour permettre enfin de payer le gazole que je n'utiliserais plus car les consommateurs n'achèteraient plus mon poisson.

    - Si j'étais agent de l'ANPE et des ASSEDIC,  je demanderais à notre Président bien aimé de fusionner très vite nos deux entités pour mieux les privatiser et qu'enfin on ne s'entende plus traités de nantis.

    - Si j'étais simple ouvrier, je demanderais à notre Président bien aimé d'arrêter de me prendre pour un abruti en me faisant briller des miroirs en verre dépoli.

    -Mais, je suis MOI, rien de tout ça, simple retraité obligé de travailler pour arrondir mes fins de mois et faire face aux augmentations de tout poil pendant que VOUS, mon Président bien aimé, vous vous augmentez de 206%, vous ne faites rien pour harmoniser le régime de retraite des députés, vous aidez copieusement les plus aisés, vous refusez de taxer les compagnies pétrolières sous un prétexte plus que discutable puisque leurs raffineries sont sur notre sol et que vous avez tout moyen coercitif approprié, le tout en vrac, et j'en passe.

    Alors, qu'attendez-vous pour vous pencher sur le pouvoir d'achat des retraités auxquels vous aviez promis ce que vous ne tenez pas, et qui, à mon sens, est nettement plus urgent que le "paquet fiscal", l'harmonisation de régimes de retraite ou la refonte de la carte judiciaire.

     Mon Président bien aimé, arrêtez de me prendre pour un con !!!

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    Si j'étais président, j'arrêterais en quelques jours les attaques terroristes
    contre les Etats-Unis. Définitivement.

    D'abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins,
    aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions
    d'autres victimes de l'impérialisme américain.

    Ensuite, j'annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions
    américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j'informerais
    Israël qu'il n'est plus le 51e État des États-Unis mais dorénavant - chose
    curieuse à dire - un pays étranger.

    Et puis, je réduirais le budget militaire d'au moins 90 %, utilisant le surplus
    à payer des réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le
    budget militaire d'une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus
    de 18.000 dollars de l'heure depuis la naissance de Jésus-Christ.

    Voilà ce que je ferais les trois premiers jours.

    Le quatrième jour, je serais assassiné.”

    William Blum, ancien fonctionnaire du Département d'Etat américain
    ________________________________________________________________________________________

    INFO  EVA :


    Cet article, je viens de le rencontrer après avoir visité le site de celui qui m'a écrit (voir la réponse que je lui fais en-dessous) pour me demander s'il pouvait publier mon article; il s'agit d'un jeune communiste passé... au FN ! Je vous l'ai dit, je suis indépendante : le texte "Si j'étais président" m'a tellement plu, que je vous l'ai proposé bien qu'il ait été publié par un site du FN.  Je ne vois pas pourquoi je vous priverai d'un bon texte, parce qu'il a été publié par un militant du FN.  Eva  http://Fn-populaire-et-social.over-blog.com

     
    Bonjour,

    j'ai reçu votre mot

    pourquoi appréciez-vous mon article "bons baisers de Russie" sur http://r-sistons.over-blog.com ? Il regrette la Russie où tous les besoins de la population étaient satisfaits

    je ne suis pas d'accord avec vos idées, le fascisme n'a jamais pris soin du peuple mais l'a endoctriné et instrumentalisé. Vous n'aurez pas de social par eux. 

    Néanmoins, j'ai déjà dit que tous pouvaient reproduire mes articles, en spécifiant que tous les sites sans distinction pouvaient le faire; merci de m'avoir demandé l'autorisation, cela vous honore.

    Il est bien évident que cela ne signifie en aucune façon adhésion au fascisme que vous représentez, après avoir hélas abandonné le PC qui, lui, réellement, défend les classes populaires, pas le fascisme qui les endoctrine et les instrumentalise.

    En espérant que vous retrouverez un jour vos premières amours, votre idéal de justice sociale

    Eva

    votre commentaire
  •  
     
    Mercredi 31 octobre 2007

     

     

    prefere1.JPG Bonjour,

    Hier, j'ai analysé le sort que le Consortium des maîtres de l'univers, cette verrue à la face du monde, réserve aux peuples : asservissement ou anéantissement. Aujourd'hui, j'aimerais laisser la parole à ceux qui s'intéressent plus particulièrement à la situation au Proche-Orient, comme Pascal Boniface. Ce sera l'occasion de voir de plus près la question de la menace nucléaire israélienne, qui risque de conduire l'humanité à l'embrasement général, ainsi que les positions plus que partisanes du soi-disant universaliste B.H. Lévy.  Avec, en prime, un petit tour d'horizon de la situation en Palestine et des pourparlers. Des pourparlers qui, d'ailleurs, sont davantage destinés à retarder le plus possible un règlement juste pour les deux parties, qu'à régler la situation. C'est la politique du "pourrissement" chère aux Israéliens, meurtrière pour les Palestiniens, scandale pour le Droit International et insulte aux résolutions de l' ONU.  

    Le monde assiste impuissant à l'agonie du peuple Palestinien. J'ai déjà dit ce que j'en pensais : c'est de la non-assistance à personne en danger, passible de poursuites judiciaires. Israël viole sans cesse le Droit International, nargue la communauté internationalle, et se croit tout permis, sûre de son impunité. C'est tout simplement intolérable. Honte aux complices du génocide Palestinien !  Eva

    Tags :  Israel, Palestine, B.H.Lévy, Pascal Boniface, Droit International, génocide, Proche-Orient.
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    BHL ou l’empereur de la morale aux habits neufs
    Pascal Boniface -29.10.2007: LE COMMUNAUTARISME  DE BHL
     
    Personne n’oserait imaginer Floyd Landis ou Lance Armstrong prendre la tête d’un grand débat sur la lutte contre le dopage. Pourtant, nul ne semble s’offusquer que Bernard-Henri Lévy soit devenu la référence de celui sur la place de la morale en politique nationale ou internationale et de la refondation de la gauche.
    Comment comprendre que quelqu’un qui n’a jamais exprimé de préoccupations sociales puisse jouer ce rôle ? Comment expliquer surtout que celui dont plusieurs livres d’auteurs différents ont mis à jour les multiples mensonges (de ses rencontres avec Massoud, à sa ceinture noire de judo) puisse encore être crédible ? Sans doute suis-je d’une naïveté infantile, mais je pensais qu’on ne pouvait être à la fois un menteur multirécidiviste et se prendre pour une figure morale. Comment quelqu’un ayant une pensée binaire (bien-mal, ami-ennemi, eux-nous), puisse passer pour un intellectuel incontestable ? Comment expliquer que dans un pays qui n’est pas totalitaire, nul ne se sente la force de refuser de l’inviter pour évoquer son livre ? De deux choses l’une, soit les journalistes vedettes qui le font n’ont entendu parler d’aucun des ouvrages qui méthodiquement ont démonté le système BHL, et on peut se poser des questions sur leur compétence. Soit ils invitent néanmoins BHL en connaissance de cause et c’est leur conscience professionnelle qui est en cause. Certes, c’est probablement la simple prudence qui les pousse à agir ainsi. Pourquoi risquer de se fâcher avec un homme qui a à la fois la rancune tenace et de solides appuis dans le monde des affaires, de la presse et de l’édition, qui récompense les services rendus et punit sévèrement ce qu’il considère comme des outrages ? Mais où est alors le respect dû au public ? Est-il éthiquement acceptable de le tromper par peur des représailles de BHL ou dans l’espoir de ses renvois d’ascenseur ?
    A chaque fois que BHL a été interviewé, il l’a été avec admiration et déférence. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas été poussé dans ses retranchements face à ses nombreuses contradictions, à ses manquements et erreurs pourtant dûment répertoriés. Et les quelques fois où il n’était pas le seul invité, les précautions semblent avoir été prises pour qu’aucun autre participant ne puisse présenter le risque de l’attaquer frontalement.
    Comment expliquer que quelqu’un qui, ouvertement ou insidieusement, fait la chasse à ceux qui avaient pour défaut de ne pas l’admirer assez, ou qui ont commis le crime de critiquer ses deux passions les plus sincères (lui-même et Israël) puisse passer pour un héros de la liberté ?
    Pour BHL, l’anti-américanisme est « la métaphore de l’antisémitisme ». Cela n’est pas faux, mais pas dans le sens qu’il invoque. De plus en plus en effet, ceux qui critiquent la politique extérieure américaine sont traités d’anti-américains de la même façon que ceux qui critiquent le gouvernement israélien sont accusés d’antisémitisme. C’est-à-dire qu’on pratique un amalgame entre la critique de l’action d’un gouvernement et l’hostilité ou la haine face à un peuple. Le tout, bien-sûr en proclamant le principe de la liberté de critiques dont il veut se conserver le monopole pour en fait l’exercer assez peu. Pourquoi célébrer autant les Etats-Unis et essayer d’interdire au maximum toute critique de sa politique extérieure ? Pourquoi cette accusation infamante (et censée être disqualifiante) d’antiaméricanisme par mimétisme avec l’accusation d’antisémitisme ? Certes en 1985 BHL avait déjà signé une pétition en faveur des « contras » nicaraguayens dont le texte émanait d’une officine de la CIA [1]. Mais au-delà de cette ancienne connexion, il est un autre motif qui pousse BHL à diaboliser ceux qui critiquent les Etats-Unis. Tout simplement parce que malgré tous ses défauts, le gouvernement Bush a l’immense avantage de n’avoir jamais exercé de pressions sur le gouvernement israélien. Que les Etats-Unis, par exemple, mettent en pratique le rapport Baker, qu’ils cessent d’être des soutiens inconditionnels du gouvernement israélien, et BHL sera moins pro-américain.
    BHL déploie une énergie considérable à nier que le conflit israélo-palestinien est un problème stratégique majeur. Il a même été jusqu’à écrire que c’était au Darfour que se jouait le choc des civilisations. Pourtant, c’est bien la grille de lecture du conflit israélo-palestinien qui détermine tous les jugements qu’il peut émettre sur la scène nationale. Il est pour la paix, mais fait toute confiance au gouvernement israélien pour la mettre en œuvre sans pressions extérieures. Ceux qui sont d’accord avec lui sur ce point sont des figures morales. Ceux qui ne le sont pas sont des antisémites. Car si BHL se dit pour la paix et en faveur de la création d’un Etat palestinien, il entend non seulement n’exercer aucune critique à l’égard du gouvernement israélien et de surcroît s’avère implacable pour ceux qui osent le faire.
    BHL est en fait partagé entre son désir d’apparaître comme un intellectuel universaliste et sa dérive communautariste qu’il ne parvient pas à maîtriser. En effet, il n’applique pas les mêmes critères aux différents conflits et crises en cours et à celui du Proche-Orient, ce qui devrait donc l’empêcher de se revendiquer comme intellectuel universaliste. Il prouve au contraire son communautarisme. Il s’insurge à juste titre, que l’on ne montre plus des images de la répression birmane, mais s’insurge à l’inverse qu’on puisse montrer des images de la répression des Palestiniens. Il condamne à juste titre les bombardements de populations civiles tchétchènes par l’aviation russe mais condamne ceux qui critiquent les bombardements de l’aviation israélienne sur la population palestinienne ou libanaise. Au cours de la guerre du Liban, il s’est même ému que l’on puisse juger disproportionnée la réaction israélienne à l’enlèvement par le Hezbollah de deux soldats israéliens, ce qui était pourtant la critique minimale à apporter, les différentes organisations humanitaires, parlant elles de crimes de guerres (tant pour le Hezbollah que pour l’armée israélienne par ailleurs). Il soutient le principe de liberté totale d’expression pour Redeker, mais celui d’interdiction totale pour Ramadan de pouvoir s’exprimer en France. Ecartelé entre sa prétention universaliste et sa réalité communautariste niée , BHL s’en sort en tirant à boulets rouges sur ceux qui dans leurs réflexions, leurs écrits mettent en avant cette contradiction
    .Tant qu’il n’y aura pas une paix juste au Proche-Orient, BHL ne pourra pas concilier son universalisme affiché et son communautarisme, c’est pourquoi il est aujourd’hui extrêmement agressif. La meilleure défense, c’est l’attaque. Le communautarisme de BHL est déjà en soit problématique. Loin d’en être gêné, il fait porter la critique sur ceux qui, réellement universalistes, ont la même grille de lecture pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, qu’il s’agisse du Proche-Orient, du Caucase ou de l’Asie. C’est proprement inacceptable. Ce que BHL appelle l’antisémitisme de gauche, c’est tout simplement ceux qui estiment que le conflit du Proche-Orient ne fait pas exception aux règles de droit international et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, même en tenant compte d’une histoire particulièrement douloureuse du peuple juif. BHL se transforme alors en maccarthyste, je suis personnellement bien placé pour en témoigner. Parce qu’il ne souhaite pas que la France ait une politique active au Proche-Orient ou marque son indépendance face aux Etats-Unis, il traite de maurrassien toute personne coupable de vouloir l’inverse. De Régis Debray à Rony Brauman, en passant par Jean-Pierre Chevènement et Henri Guaino [2], il veut disqualifier ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, utilisant les arguments moraux non pas pour débattre, mais pour censurer. BHL a le droit de ne pas aimer une France affirmant son autonomie stratégique, mais pas de taxer de racistes ceux qui ne partagent pas ses vues. Une fois encore, la morale est évoquée pour brouiller les cartes et pour des desseins peu dignes.
    BHL est un symbole actif de cette coupure entre le peuple et les élites. BHL est nu moralement. Courtisane et craintive, la majorité de la presse fait semblant de le voir richement vêtu et s’ébahit devant le faste de ses habits neufs. Le public, lui, est partagé entre l’écœurement et la rigolade.
    [1] Cf. « une imposture française » Nicolas Beau, Olivier Toscer, les Arènes, page 141 et suivantes.[
    2] Qu’il attaque curieusement pour avoir contribué à rédiger le discours de Dakar, mais prend bien garde de s’en prendre à Nicolas Sarkozy qui l’a prononcé
    Pascal Boniface, directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Il vient de publier « 50 idées reçues sur l’Etat du monde aux éditions Armand Colin
    Lettre d'info n° 163 de l'AFPS du 29 octobre au 04 novembre 2007 Tramway à Jérusalem, mensonge à Paris. Alain Gresh ; Benjamin Barthe Le contrat pour le tramway a été signé, le 17 juillet 2005, en présence de l’ambassadeur de France, M. Gérard Araud (devenu depuis secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères), et dans les bureaux du Premier ministre Ariel Sharon.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7149.html 

    Appel à soutien avec des militants du Comité de Solidarité avec la Palestine de Bâle. AFPS 68 Ht Rhin

    Le 3 septembre 2005, des militants du Comité de Solidarité avec la Palestine de Bâle sont intervenues lors du match de foot Suisse-Israël à Bâle (Stade St Jakob) avec de grands panneaux : "Libérez la Palestine - Boycottez l’apartheid".
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7170.html  

    Programmation films palestiniens. Jeu de Paume

    Programmation films palestiniens au Jeu de Paume (place de la concorde) du mardi 30 octobre au dimanche 04 novembre
    Images du Moyen-Orient : Égypte, Irak, Iran, Israël, Liban, Palestine
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7184.html

    Actualité Politique en no man’s land. Aluf Benn
    Le voyage du Premier ministre Ehoud Olmert, cette semaine, en Europe a, une fois de plus, illustré qu’un « processus de paix » constitue la situation diplomatique la plus confortable pour Israël.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7181.html
    Le soutien sans faille de Paris à Olmert, protestation de l’UJFP. Pierre Barbancey ; UJFP
    Le premier ministre israélien a été reçu à bras ouverts hier à l’Élysée par le président français, qui n’a pas eu un mot contre l’occupation israélienne.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7158.html
    Pas une rencontre de paix, mais une conférence de guerre. Michel Warschawski
    Pour se faire une opinion sur une conférence, on estime habituellement qu’il importe d’abord de savoir quels en seront les participants. Je pense, quant à moi, que la véritable question devrait toujours être : « Qui n’a pas été invité ? ».
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7163.html
    Tout autour, la tempête fera rage. Gideon Spiro
    Du point de vue de Rabin - qui était un militaire et avait été un Ministre de la Défense briseur d’indépendance lors de la première Intifada - la signature des accords d’Oslo constituait un tournant vers un regard différent sur le conflit, mais c’est encore loin d’en faire « un homme de paix marchant d’un pas décidé vers la conclusion du conflit »
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7162.html
    La paix des faibles. Christian Merville
    Au moment d’Oslo, Rabin ’avait tiré la conclusion logique de son long combat contre les Palestiniens, déclarant : « On ne peut contrôler indéfiniment un autre peuple. »’
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7164.html
    A propos d’un échec annoncé. Sergio Yahni
    Le processus de paix israélo-palestinien se trouvait déjà dans l’impasse en 1995, quelques mois avant que le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, ne soit assassiné.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7175.html
    Le double langage d’Israël. Fares Chahine
    Ne reculant devant rien pour miner la réunion internationale pour la paix prévue avant la fin de cette année à Annapolis, près de Washington, mais sans trop offenser son principal allié américain, dont c’est l’idée, l’Etat hébreu, qui mène une politique provocatrice à l’égard des Palestiniens, continue à travers les médias, à tenir un discours qui laisse à peine entrouverte la porte à une solution du conflit.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7182.html
    Elliott Abrams, le dernier « néo-cons » veut détruire la Palestine. Michelangelo Cocco
    Le déclin du courant néo-conservateur de la droite étasunienne n’a même pas effleuré Elliott Abrams. L’architecte de la politique de la Maison Blanche à l’égard d’Israël et des Palestiniens reste rivé à son fauteuil de vice conseiller pour la sécurité nationale.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7159.html
    Vanunu de nouveau en prison.Ch. Gillmann Pour la Palestine,N° 55
    Mordechai Vanunu, le célèbre militant antinucléaire israélien, aura pu goûter seulement pendant deux ans et demi à la liberté, après 18 ans d’incarcération très sévère à la prison d’Ashkelon.Il est menacé d’y retourner
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7019.html
    Israël réduit les livraisons de carburant à Gaza. Karim Lebhour, RFI
    Israël a commencé ce dimanche à imposer des sanctions économiques contre la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement Hamas, en réduisant l’approvisionnement en carburant. Le fuel est destiné à l’alimentation de la seule centrale électrique en activité dans le territoire palestinien.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7183.html
    Infos Gaza n°366 et 367. Palestinian Centre for Human Rights
    Semaine du 11 au 17 octobre : 5 Palestiniens dont une personne âgée ont été tués par les Forces Israéliennes d’Occupation (FOI) et 31 dont 8 mineurs, 2 femmes et un journaliste blessés.
    Au cours de la semaine du 18 au 24 octobre 7 civils dont 2 mineurs ont été tués par les FOI.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7171.html
    Le Mur de fer. Benoit Rose
    La politique israélienne du fait accompli. Imposer un état de fait permanent. Le terrain est occupé, la présence palestinienne est morcelée, les oliviers sont déracinés. « Tout ce que nous prenons maintenant, nous le garderons », a dit Ariel Sharon.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7177.html
    L’ANP demande à Israël de démanteler des barrages de routes. Imemc
    L’Autorité nationale palestienne a demandé à Israël d’enlever 16 check-points en Cisjordanie, comme le prévoit la feuille de route soutenue par les Etats-Unis, qui n’est toujours pas appliquée.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7172.html
    Quel genre d’assassinat ? Amira Hass
    Un rang serré de policiers de la garde présidentielle palestinienne se déploie dans les rues de Ramallah chaque fois que l’entourage de Mahmoud Abbas y passe ou qu’un hôte de haut rang vient en visite.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7180.html
    "Complètement coupé de la réalité" Analyse de Ghassan Khatib - Pour la Palestine n°55
    Pour le politologue Ghassan Khatib, les réunions bi-hebdomadaires entre le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Ehud Olmert semblent évoluer vers une forme de processus politique. Mais, citant les critiques selon lesquelles ces rencontres pâtissent d’une déconnection de la réalité, il note aussi que le secret qui entoure les aspects politiques de ces discussions, ajouté à l’absence d’une tierce partie, risque d’isoler encore la partie palestinienne.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7020.html
    Déclaration finale - Chypre, 16-18 octobre 2007. Conférence de la société civile palestinienne
    « Vers la fondation d’une stratégie de défragmentation de la société civile palestinienne »
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7193.html
    Formation des paramilitaires colombiens par des agents israéliens. Sergio Rotbart et Marie Laura Marie Laura Carpineta
    Avant de disparaître mystérieusement, Carlos Castaño, peut-être le paramilitaire le plus puissant qu’ ait connu la Colombie, écrivait dans ses mémoires : "Mon idée des forces paramilitaires, je l’ai copiée des Israéliens".
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7165.html
      Un Palestinien privé de carte d’identité a tenté de s’immoler par le feu au cours d’une manifestation. Mayan Al-Helou
    Des centaines de Palestiniens privés de carte d’identité ont manifesté dans la ville de Gaza. L’un d’entre eux, un jeune homme de vingt ans, s’est répandu de l’essence sur le corps et a raconté n’avoir pas vu sa famille depuis dix ans.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7161.html
    Gaza cadenassée. Michel Bôle-Richard
    Dans le paysage dévasté de la bande de Gaza, un nouvel élément a fait son apparition. D’énormes buttes de sable coupent partiellement les rues, obligeant les voitures à zigzaguer. Ces obstacles sont censés empêcher l’avancée des blindés israéliens en cas d’incursion profonde.
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7176.html
    Cueillette des olives en Palestine occupée. AFPS
    Vous trouverez ci-dessous le premier message des volontaires
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7195.html
    Cette rubrique informe d’initiatives de groupes locaux mais qui peuvent intéresser plus largement (conduite de projets en Palestine, programmes d’action en France... ) Bulletin N° 22 - Octobre 2007. Afps Ardèche-Drôme
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7167.html
    Des enfants de Bil’in à Fosses ! Association Fosses-Bil’in-Palestine / AFPS Val d’Oise
    Fosses, petite "ville à campagne" du val d’Oise, accueille en ce moment trois groupes d’enfants et adolescents venus de Kampti (Burkina-Faso), Kinshasa (RDC) et Bil’in (Palestine).
    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article7166.html 
    L'Agenda complet de l'Afps : http://www.france-palestine.org/agenda
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    Lettre d'information de l'Association France Palestine Solidarité. Envoyée à 2 117 adhérents ayant une adresse de messagerie, à 1 715 inscrits à partir du site http://www.france-palestine.org à la liste d'information, à 117 parrains d'enfants palestiniens et à 120 associations .
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    Association France Palestine Solidarité (AFPS) - 21 ter Rue Voltaire
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    - Tél. : 01 43 72 15 79 - Fax. : 01 43 72 07 25
    L'Afps, association loi 1901, a pour vocation le soutien au peuple
    palestinien notamment dans sa lutte pour la réalisation de ses droits
    nationaux.  L'Afps agit pour une paix réelle et durable fondée sur
    l'application du droit international en lien avec le peuple palestinien et ses
    représentants légitimes. L'Afps exige:
    - la fin de l'occupation de tous les territoires envahis en 1967 et le
    démantèlement de toutes les colonies.
    - la création d'un Etat palestinien indépendant souverain et viable
    avec Jérusalem-Est pour capitale.
    - la reconnaissance du droit au retour des réfugiés conformément à la
    résolution 194 votée par l'Assemblée générale de l'ONU.
    - la protection internationale du peuple palestinien, et des sanctions
    contre Israël (suspension de l'accord d'association Union
    Européenne-Israël)...
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    Israël : une menace nucléaire globale
    publié le mardi 27 janvier 2004   Bernard Ravenel  
    Israël est entré incognito dans le club fermé des pays possédant l’arme nucléaire par la porte de service du nucléaire civil. En refusant de signer le traité de non prolifération des armes nucléaires (TNP) en 1968, il a affirmé son intention de poursuivre son programme nucléaire militaire sans aucun contrôle international.
    Se plaçant dès lors en situation de monopole du nucléaire au Moyen-Orient avec le soutien américain, il a mis en joue tous ses voisins les uns après les autres, mais ne pourra maintenir sa position de gendarme nucléaire incontrôlé et belliciste sans risque grave pour la région : il s’agit bien d’une perspective de guerre nucléaire. Israël, considéré par l’opinion européenne comme une menace prioritaire pour la paix, doit être soumis à une inspection internationale de ses installations nucléaires.
    Le pouvoir probablement le plus dangereux est le pouvoir nucléaire. Mais c’est un pouvoir caché, invisible, en orbite ou sous la mer. Et depuis qu’on l’a vu à l’œuvre à Hiroshima et Nagasaki, l’humanité en a gardé la trace indélébile et se sent menacée dans son existence.
    Après 1989 et la fin de l’équilibre de la terreur (nucléaire) on nous a fait croire que « la paix avait éclaté » pour tout le genre humain. Ainsi s’est diffusée l’illusion que désormais la menace de guerre nucléaire avait disparu et que par conséquent il n’était plus nécessaire de se mobiliser pour la conjurer. En réalité, après « l’équilibre de la terreur » qui éloignait la possibilité d’une déflagration réelle, les Etats-Unis, restés seuls en lice, n’ont pas éliminé leur arsenal nucléaire. Bien au contraire, ils l’ont réajusté, remodelé, repensé pour créer un « déséquilibre de la terreur » encore plus dangereux.
    Désormais les Etats-Unis ont décidé de mettre au point une nouvelle génération d’armes nucléaires de faible puissance. Ces armes, dont la conception est issue de la doctrine de la guerre préventive incluant la nouvelle doctrine nucléaire américaine, visent à percer les bunkers où se cacheraient les missiles ou les commandements ennemis. En utilisant le terrorisme ou l’Iran, comme feuille de vigne... Plutôt que d’éliminer les armes nucléaires, on tend ainsi à annuler la distinction fondamentale entre guerre conventionnelle et guerre nucléaire pour mieux faire admettre leur utilisation. Le seuil tabou sera donc plus aisément franchissable [1].
    En d’autres termes, préparer des armes de ce type accroît la possibilité que la guerre devienne vite nucléaire, provoquant une réaction en chaîne qui pourrait être irréversible. Dans un rapport du Pentagone publié en mars 2002 dans Los Angeles Times, l’administration Bush demande de préparer des plans pour l’emploi d’armes nucléaires contre au moins sept pays : la Chine, la Russie, l’Irak, la Corée du Nord, l’Iran, la Libye et la Syrie. Certains passages de ce rapport précisent où et pourquoi les forces armées américaines « devraient être préparées à employer des armes nucléaires : dans un conflit arabo-israélien, dans une guerre entre la Chine et Taiwan ou dans une attaque de la Corée du Nord contre la Corée du Sud. Elles devraient être prêtes aussi dans le cas d’une attaque de l’Irak contre Israël ou contre un autre pays voisin. »Tel est le contexte stratégique global où la guerre nucléaire est de nouveau d’actualité, devenant l’arme des puissants de la planète pour résoudre une fois pour toutes l’existence du conflit sur la terre.
    Si les Etats-Unis prévoient explicitement dans leur logique de guerre préventive l’usage du nucléaire au Moyen-Orient, pourquoi Israël devrait-il l’exclure ? Le 7 octobre 2003, Ariel Sharon, encouragé par le soutien américain à son bombardement en Syrie, déclare à la télévision israélienne qu’Israël frappera ses ennemis « à n’importe quel endroit et avec n’importe quel moyen » [2] . 
    Ainsi Ariel Sharon, qui vient de bombarder la Syrie, se déclare immédiatement prêt à utiliser l’arme nucléaire. La bombe secrète, dont tout le monde connaît l’existence, est destinée à jouer un rôle de plus en plus important et dangereux dans les crises du Moyen-Orient.

    L’arsenal nucléaire de Sharon

    Sur la base d’estimations diverses, les forces armées israéliennes possèdent entre deux cents et quatre cents têtes nucléaires. Selon la revue anglaise spécialisée Jane’s Intelligence Review, leur arsenal en comprend environ quatre cents pour une puissance d’ensemble de 50 mégatonnes équivalant à 3 850 bombes d’Hiroshima. Il s’agit d’abord d’armes tactiques de faible puissance, parmi lesquelles des bombes à neutrons faites pour frapper des objectifs rapprochés sans provoquer une excessive retombée radioactive sur-le-champ de bataille. Mais on trouve aussi des armes thermonucléaires de forte puissance prêtes à être utilisées. Comme vecteurs nucléaires les forces israéliennes disposent d’environ 300 chasseurs F16 fournis par les Etats-Unis et 25 F15 d’origine américaine également. Ces derniers ont été « renforcés » avec l’augmentation du rayon d’action à 4450 km et en les dotant de systèmes de guidage plus sophistiqués. Ces avions sont armés de missiles air-sol Popeye à tête nucléaire capables de pénétrer à une certaine profondeur sur le terrain pour détruire les bunkers des centres de commandement. Ce système d’armes - acquis de l’aéronautique américaine et utilisé en 1999 avec des têtes conventionnelles dans la guerre contre la Yougoslavie - a été produit, testé et amélioré à travers un programme conjoint israélo-américain. Une autre version de ce même missile nucléaire, le Popeye Turbo, a été installée sur trois sous-marins Dolphin, fournis par l’Allemagne en 1999-2000. La marine israélienne peut ainsi maintenir en navigation vingt-quatre heures sur vingt-quatre, soit dans la Méditerranée soit en mer Rouge ou dans le Golfe persique, au moins deux sous-marins armés de missiles nucléaires.
    Il faut ajouter à ces vecteurs nucléaires environ 50 missiles balistiques Jéricho II sur des rampes mobiles de lancement avec une portée d’environ 1500 km emportant une charge nucléaire d’une tonne. Une version renforcée du missile, le Jéricho II B est capable probablement d’atteindre les 2800 km. En outre, Israël possède le Shavit, un engin qui a permis de mettre en orbite les satellites Ofek. Dérivé du missile Jéricho II, il peut à son tour être employé comme missile balistique qui, avec une portée comprise entre 5000 et 7000 km, est capable de frapper n’importe quel objectif au Moyen-Orient et même au-delà. 

    L'histoire d'une bombe secrète

     Alors que les Etats-Unis,la Grande-Bretagne
     et l’Union soviétique cherchent à empêcher, avec le traité de non-prolifération (TNP) [3] , que d’autres pays entrent dans le club nucléaire - dont font partie en 1968 les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, URSS, Grande-Bretagne, France et Chine), un sixième pays s’infiltre dans le « club », réussissant non seulement à y entrer par la porte de service du nucléaire civil mais une fois dedans à se rendre officiellement invisible : Israël.
    Au moment même où, en 1968, le TNP est ouvert à la signature, Israël est déjà en train d’installer ses propres armes nucléaires. L’histoire du nucléaire israélien est désormais à peu près élucidée grâce, en particulier, à la publication de la Fédération des savants atomistes américains : Bulletin of Atomic Scientists. Le programme nucléaire israélien a démarré dès la naissance de l’Etat d’Israël en 1948. Dès cette année est constitué au sein de l’armée un « corps scientifique » (Hemed Gimmel). En 1949, sur ordre du ministère de la défense, une équipe de ce corps scientifique a effectué des prospections dans le désert du Néguev à la recherche de réserves d’uranium. Ayant trouvé du minéral à basse teneur d’uranium, le corps scientifique perfectionne un procédé pour l’extraire et développe même une nouvelle méthode pour produire de l’eau lourde (qui sert de modérateur dans les réacteurs nucléaires).

    Le rôle décisif de la France et la comédie du nucléaire pacifique

    À cette étape, Israël a besoin d’un réacteur. Pour l’avoir, il s’adresse secrètement à la France avec laquelle existe déjà une collaboration nucléaire : les savants israéliens ont participé, aux débuts des années cinquante, à la construction d’un réacteur à eau lourde et d’une installation de retraitement à Marcoule. La réponse positive de Paris arrive à l’automne 1956 : la France accepte de fournir à Israël un réacteur nucléaire de 18 mégawatts. Quelques semaines plus tard, les forces israéliennes envahissent le Sinaï égyptien pour aider la France et la Grande-Bretagne à occuper la zone du canal de Suez, après la nationalisation par Nasser de la Compagnie qui exploitait le canal. Une fois finie la crise de Suez, pour récompenser Israël, le gouvernement français envoie sespropres techniciens pour construire dans le plus grand secret, dans un bunker souterrain à Dimona, dans le désert du Néguev, un réacteur nucléaire de 24 mégawatts de puissance. Pour faire parvenir les composants du réacteur en Israël le gouvernement français va faire de la contrebande, déclarant aux douanes françaises qu’ils font partie d’une installation de dessalement destinée à un pays de l’Amérique latine.
    De leur côté, les autorités israéliennes font de leur mieux pour cacher la nature réelle des travaux de construction qui sont alors photographiés en 1958 par un avion-espion américain : sans crainte de se contredire, elles déclarent d’abord qu’il s’agit d’une usine textile, puis d’une station agricole et enfin d’un centre de recherche métallurgique... En même temps, en 1959, elles acquièrent secrètement de la Norvège 20 tonnes d’eau lourde sur la base d’un contrat, connu... trente ans après, qui contraint l’acquéreur à l’utiliser uniquement pour des usages pacifiques. Juste après, en 1960, le général De Gaulle, craignant qu’un éventuel scandale affaiblisse la position internationale de la France en pleine guerre d’Algérie, demande au Premier ministre israélien Ben Gourion de rendre public le projet de Dimona. Celui-ci refuse. Le contentieux se résout par un compromis formel : la France complètera la fourniture des composants du réacteur et du matériel fissile, et en échange Israël révèlera l’existence du réacteur et s’engagera à l’utiliser seulement pour la recherche nucléaire civile. En décembre 1960 Ben Gourion annonce au monde l’existence du réacteur, garantissant que celui-ci sera utilisé à des fins exclusivement pacifiques.

    Le double jeu des Etats Unis

    Dans les années soixante, les Etats-Unis entrent officiellement [4] en scène et demandent à Israël de soumettre le réacteur de Dimona à des inspections internationales. Le gouvernement israélien accepte en posant une seule condition : les inspections doivent être effectuées par le gouvernement américain, qui ensuite en communiquera les résultats. Alors, entre 1962 et 1969, vont arriver à Dimona des inspecteurs envoyés par Washington. Ignorants ou malhonnêtes, ces experts ne s’aperçoivent pas que les locaux qu’ils visitent sont une mise en scène avec de faux instruments qui miment des processus inexistants du nucléaire civil et que sous le pavé sur lequel ils marchent, il y a un énorme bunker de huit étages où l’on construit les armes nucléaires...

     

    Site de Dimona
    Site de Dimona
    Installation nucléaire dans le Néguec

     

    Le président Lyndon Johnson peut alors assurer officiellement que l’installation est utilisée seulement pour des objectifs pacifiques. La comédie du nucléaire pacifique continue. Entre temps, en 1965, une société américaine, la Nuclear Materials and Equipment Corporation à Apollo (Pennsylvanie) constate la disparition de 90 kg d’uranium enrichi qui, selon toute probabilité, sont arrivés en Israël...

    A partir de 1967, le nucléaire israélien est braqué sur les capitales arabes

    L’installation de Dimona devient alors opérationnelle et, dès 1966 elle aurait commencé à produire des armes nucléaires. En 1967, Israël dispose probablement de deux bombes qu’elle déploie secrètement pendant la guerre des Six jours [5]. Les vecteurs qui peuvent la transporter, - des avions de chasse-, ont été fournis par les Américains.
    Les forces israéliennes se préparent de nouveau à utiliser les armes nucléaires quand, dans la phase initiale de la guerre du Kippour, le 6 octobre 1973, elles se trouvent en difficulté face à l’attaque égypto-syrienne. La décision est prise secrètement le 8 octobre par le Premier ministre Golda Meir et par le ministre de la défense Moshe Dayan : 13 têtes nucléaires de 20 kilotonnes sont déployées pour être lancées sur l’Egypte et la Syrie par des missiles Jericho I (construits par Israël sur projet français) et par des chasseurs-bombardiers fournis par les Etats-Unis. Par la suite, ce « secret » sera volontairement divulgué par les services secrets israéliens pour avertir les pays arabes qu’Israël dispose d’armes nucléaires et est prêt à les utiliser. C’est ce qu’on appelle une stratégie de dissuasion.
    Après la guerre du Kippour, le programme nucléaire israélien est accéléré par l’utilisation d’un processus plus rapide pour l’enrichissement de l’uranium par la miniaturisation des têtes nucléaires afin que celles-ci puissent être utilisées avec des canons fournis par les Etats-Unis.
    Dans les années soixante-dix, le gouvernement israélien établit une relation secrète avec un partenaire particulier : l’Afrique du Sud de l’apartheid. Ce pays lui fournit au moins 550 tonnes d’uranium et, en échange, reçoit d’Israël le savoir technologique qui lui permet de construire des bombes nucléaires.
    Ainsi le gouvernement israélien ne se contente pas de développer ses propres armes nucléaires, il aide en même temps un autre pays, l’Afrique du Sud, à les construire [6] : il participe donc à la prolifération des armes nucléaires.
    En fait, en refusant d’emblée, dès 1968, de signer l’accord du TNP au motif qu’on ne peut se fier au système de contrôle international mis en place par l’AIEA, Israël manifestait son refus de se voir contrôler par celle-ci et, ipso facto, démontrait son intention de mener à bien sans entrave un projet nucléaire militaire qui ouvrait la voie à la prolifération nucléaire régionale, à l’échelle de tout le Moyen-Orient jusqu’au Pakistan.

    Israël, gendarme militaire du Moyen-Orient

    En même temps qu’ils se consacraient au développement quantitatif et qualitatif de leur propre arsenal nucléaire, les gouvernements israéliens ont cherché par tous les moyens de conserver au Moyen-Orient le monopole de ces armes, en empêchant les pays arabes de développer des programmes leur permettant un jour de les construire. C’est sur la base de cet élément stratégique majeur, sûrement en accord avec Washington, que le 7 juin 1981 Israël lance une attaque-surprise contre le réacteur nucléaire Tamouz-1 qui était sur le point d’entrer en fonction à Osirak en Irak. Pour la première fois dans l’histoire, un Etat accomplit un acte de guerre selon la doctrine de la première frappe préventive qui peut détruire par surprise l’essentiel de l’arsenal stratégique nucléaire de l’ennemi dans le cadre de la logique de la guerre nucléaire. Vingt ans avant que les Etats-Unis en fassent officiellement leur doctrine stratégique...
    Un plan analogue est, selon toute probabilité, déjà prêt vis-à-vis de l’Iran que le ministre des affaires étrangères israélien accuse le 4 juillet 2003 de « vouloir développer une arme nucléaire », ce qui constitue, souligne-t-il sans faiblir, « une menace non seulement pour Israël mais pour la stabilité du monde entier ». Ainsi le gouvernement qui donne l’alarme n’adhère pas au TNP - à la différence du gouvernement iranien - et échappant à tout contrôle de la part de l’AIEA, est le seul au Moyen-Orient à posséder des armes nucléaires et à les pointer en permanence sur les autres pays de la région...

    Une stratégie nucléaire globale : l’axe Etats-Unis-Israël-Inde

    En septembre 2003, la visite d’Ariel Sharon en Inde est la première d’un chef de gouvernement israélien depuis l’indépendance du pays en 1947. Elle permet de mettre à jour les relations militaires et même stratégiques qui s’étaient constituées depuis environ un quart de siècle entre les deux puissances nucléaires [7] .
    En fait, c’est en 1998, au moment des essais nucléaires effectués par l’Inde et le Pakistan, entérinant ainsi la nucléarisation de l’Asie du Sud, que sont révélés les contacts clandestins entre l’Inde et Israël en matière de technologie nucléaire et de missiles. Ces révélations mettent en lumière l’étroite relation existant entre les problèmes du Moyen-Orient et ceux de l’Asie du Sud, problèmes qui ont désormais une dimension nucléaire.
    Cinq éléments déterminants apparaissent alors :
    -  Israël est la seule puissance nucléaire qui ne reconnaît pas l’être.
    -  Israël, échappant aux inspections de l’AIEA, a aussi aidé l’Inde pour son programme d’armes nucléaires.
    -  Le Pakistan, dont le statut nucléaire a été perçu dans le monde musulman comme un contrepoids positif à l’arsenal israélien, a craint une attaque préventive d’Israël sur ses installations nucléaires, en liaison avec l’Inde.
    -  Tandis que l’Inde a publiquement qualifié le Pakistan et la Chine d’adversaires, la caractérisation de la bombe du Pakistan comme « islamique » implique qu’elle a une double dimension, orientale (l’Inde) et occidentale (le Moyen-Orient).
    -  Les Etats-Unis, à travers la CIA, ont servi de médiateur pour développer la coopération militaire entre l’Inde et Israël d’abord dans le domaine des armes conventionnelles, au milieu des années soixante, et ensuite dans les programmes nucléaires.
    La connexion entre les tensions en Asie du Sud centrées autour du Cachemire avec celles du Moyen-Orient qui ont comme foyer central l’occupation des terres arabes par Israël depuis 1967 annonce alors l’ouverture d’un nouveau chapitre extrêmement préoccupant dans les relations internationales.
    A partir de 1998, la situation change en effet quand la droite hindoue non seulement fait exploser des armes nucléaires mais entreprend de renforcer ses liens avec les Etats-Unis et Israël, essayant de créer une nouvelle entente Washington-Tel-Aviv-New-Delhi contre l’Islam. La coopération militaire entre l’Inde et Israël s’accélère alors et se renforce. Dès mars 1998, quelques jours avant que l’Inde entame ses essais nucléaires, une délégation des industries aéronautiques israéliennes vient en Inde pour vendre des avions-missiles sans pilote pour neutraliser l’option nucléaire du Pakistan.
    Les attentats du 11 septembre 2001 donneront une nouvelle impulsion à cette coopération. S’exprimant devant le Comité juif américain (AJC) à Washington, le conseiller à la sécurité du premier ministre indien, Brajesh Mishra plaidera pour « un axe central Etats-Unis-Israël-Inde pour combattre en commun le terrorisme » [8] . En fait, l’Inde veut imiter Israël comme puissance nucléaire régionale disposant d’un prestige international en particulier auprès des Etats-Unis. Israël considère l’Inde comme un vaste marché pour son armement et comme un allié contre « le monde islamique ». Les Etats-Unis semblent souhaiter une nouvelle configuration stratégique incluant l’Inde et Israël pour encercler aussi bien le communisme (chinois) que l’islam. Israël entre ainsi dans une stratégie nucléaire globale voulue par les Etats-Unis.

    Vers une guerre nucléaire au Moyen Orient ?

    Cela dit, Israël reste toujours dans une sorte de limbe nucléaire et il faut bien mesurer son intérêt de maintenir ce flou. Quel en est l’avantage ? Les ennemis ne savent pas exactement ce qu’il possède et il en résulte un certain effet de dissuasion. D’autre part, les Etats-Unis peuvent continuer officiellement à appuyer Israël sans être accusés d’abandonner leur politique officielle de non-prolifération.
    D’où cela vient-il ? D’un compromis - révélé très récemment - datant de 1969 entre les Etats-Unis et Israël, signé entre Golda Meir et le gouvernement de Washington. En résumé, les Américains s’abstiennent de faire pression sur Israël pour qu’il signe le TNP ; en échange, Israël s’engage à maintenir l’ambiguïté pour éviter d’avoir à répondre précisément devant la communauté internationale de cet armement nucléaire.
    Pour l’avenir, quelle peut être la stratégie nucléaire israélienne ? Pour l’appréhender, on peut distinguer deux temps :
    -  Le temps des années quatre-vingt-dix avec la perspective d’un compromis de paix (Oslo).
    -  Le temps de l’abandon du processus d’Oslo par le gouvernement Sharon, articulé sur l’accélération de l’évolution américaine après le 11 septembre 2001.
    La première phase a été conditionnée par la première guerre du Golfe avec les quarante-deux missiles Scud lancés par l’Irak sur Israël. À partir de ce moment, la menace a été pensée par les stratèges israéliens comme pouvant venir de loin, émanant d’Etats non limitrophes d’Israël (alors qu’on espérait un processus de paix qui aurait inclus la Syrie voisine). Désormais la menace était constituée par des missiles balistiques pouvant atteindre le territoire israélien avec - ou non - des têtes nucléaires. La réponse officielle d’Israël est « simple » : fabriquer des missiles antimissiles, les fameux Arrow, et, plus récemment, les Patriot, avec les Américains. C’est la réaction stratégique officielle. Mais en réalité Israël préparerait une riposte en deuxième frappe à partir de sa flotte de sous-marins d’origine allemande avec des missiles de croisière dotés de têtes nucléaires. Une stratégie de dissuasion à la française justifiée par le fait que les Etats-Unis n’ont pas pu empêcher le Pakistan d’avoir sa bombe et qu’il faut en tirer les conséquences.
    Le Moyen-Orient constitue, avec le pôle Inde-Pakistan, la zone la plus critique concernant l’avenir de la prolifération nucléaire. Israël se trouvera à l’avenir face à un certain nombre de défis liés au développement régional d’armes non conventionnelles (chimiques et/ou nucléaires) [9] . La situation pourrait se révéler bientôt intenable pour Israël. L’opération Osirak pourrait devenir une sorte d’impératif stratégique de la politique israélienne soucieuse de rester le gendarme nucléaire dans la région. On imagine les risques de cette situation. (FIN  ARTICLE -dont ISRAEL ET IRAN - clic sur http://www.france-palestine.org/article187.html )
    La garantie définitive contre la prolifération nucléaire au Moyen-Orient est à rechercher sur le plan politique dans la solution des problèmes de la zone, à commencer par la question palestinienne. Dans l

     


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    Mardi 30 octobre 2007

    3-copie-2.JPG Bonjour,

    Désormais, la lutte des classes prônée par Karl Marx s'est inversée. Ce sont les riches qui déclarent la guerre aux pauvres. Une guerre d'extermination, par les armes, même atomiques, et par le système économique libéral qui les asservit.

    Pour commencer, que voit-on dans l'actualité ? Une femme a pris le pouvoir en Argentine.  En revendiquant toute sa féminité, comme S. Royal a osé le faire. L'émission C. dans l'Air, que j'ai écoutée distraitement ce soir, parlait du pouvoir des femmes. Moi, ça fait des années que j'ai compris qu'elles étaient réellement l'avenir de l'homme. Très exactement, depuis que je me suis intéressée à la foi Bahia's, il y a une vingtaine d'années, religion de paix rêvant d'un monde gouverné par l'élément féminin, plus sensible aux valeurs de vie, à la paix, au respect de la nature, à la sagesse, au compromis. L'un de mes récents articles s'appelait "femmes en guerre contre la guerre". A méditer au moment où la mafia (encore une expression que j'utilise depuis des années...) des maîtres du monde programme une guerre d'extermination d'une partie de l'humanité... nous allons y revenir.

    Autre sujet, ce soir. En échange d'un bol de riz, des gamins de dix ans, en Inde, sont maltraités, menacés, battus, forcés de travailler quinze heures par jour. Afin d'augmenter les profits, et pour nous permettre de consommer plus, et moins cher. A notre insu, nous sommes donc des sangsues, des vampires. Nous nous repaissons du sang de jeunes innocentes victimes. 

    Pendant ce temps, le Président qui pendant sa campagne avait promis de diminuer le train de vie de l'Etat, l'augmente - pratiquement le double, avec à la clef un bonus pour lui de 140 %. Qu'en pensent les smicards, les fonctionnaires ou les petits retraités à qui on refuse une amélioration de leur niveau de vie ? Les Français, eux, ne trouveront rien à redire, car par exemple FR2 leur a laborieusement expliqué que c'était pour "la transparence" et pour faire comme l'Allemagne.  J'imagine le temps passé par des médias comme FR2 pour traiter l'information, de telle sorte que les télespectateurs finissent par approuver leur Président dans tout ce qu'il fait. En tous cas, l' Etat a décidé de consacrer une part plus importante de son budget à l'Elysée. Des hordes de communiquants vont pouvoir en bénéficier, et les contribuables n'en sauront rien. Mais ils auront quand même compris que l'alignement des salaires par le haut est pour Sarkozy, et l'alignement par le bas pour le peuple Français.

    Autre sujet, les mercenaires américains. Le peuple de Dieu, du moins autoproclamé tel, God and Dollar (pour autant que cela soit compatible,
    puisque dans la Bible il est dit " Dieu ou Mâmon", Dieu ou l'argent, il faut choisir. Ou bien les Américains sont de piètres chrétiens, ou bien ils ne comprennent rien) aime les mercenaires, et les utilise de plus en plus. Oui, cette nation irréprochable dorlote ses tueurs. Les entreprises privées qui assurent en Irak, ou ailleurs, la sécurité (des compagnies pétrolères ou de leurs valets) font de la sécurité préventive comme d'autres la guerre préventive, c'est-à-dire qu'ils tirent sur tout ce qui bouge de peur d'être menacés. Le Dieu américain les absous d'avance de leurs péchés. Massacrez, tirez, tuez, assassinez, torturez, messieurs, vous avez l'immunité, puisque vous ne pouvez ête jugés ni au pénal - car vos crimes sont commis à l'étranger - ni devant un Tribunal militaire ! Y a bon le secteur privé, et très rentable ! Il peut tout se permettre, même tuer les populations civiles sans être inquiété, et sans indemnité à verser aux victimes s'il vous plaît. Quant aux mercenaires morts au combat (ou sans combat quand ils tirent préventivement), ils ne sont pas comptabilisés comme les soldats. L'apparence est sauve !

    Donc, voici quelques sujets de l'actualité d'aujourd'hui, un joli monde, en effet (sauf s'il se féminise), comme dans le titre d'un de mes articles "un si joli monde". L'argent et l'immoralité règnent en maîtres. Ainsi en ont décidé les maîtres de la planète. 

    Dès mon prochain article, je continuerai à vous donner les titres des grands chapitres du site "les maitres du monde" (http://www.syti.net) pour vous inciter à le visiter - et à méditer, et à vous engager. Ce soir, je n'aurai pas la place. 

    La lecture que je commence à faire de ce site confirme tout ce que je pressentais. Oui, par le libéralisme l'asservissement des peuples est programmé - travaillez toujours plus et plus longtemps en gagnant toujours moins et en étant toujours moins protégé socialement ou sur le plan du Droit du Travail; oui, la société se deshumanise complètement (voyez mon article "deshumanisons, deshumanisons"), elle devient anonyme (ce que j'appelais dans cet article "la société anonyme sans responsabilité" ,et j'ajoute sans responsables, ce qui laisse la porte ouverte à tous les abus) et robotisée (dans le site http://www.syti.net, les auteurs parlent de "remplacement progressive des salariés par des machines" et de "contrôle des sources d'énergie par les élites" - alors que les biens devraient appartenir à tous, on voit ici qu' ils sont accaparés impunément par une minorité -). Des robots, n'est-ce pas, c'est plus docile, ça ne revendique pas, ça ne fait pas grève, ça ne se syndique pas. Le rêve, faire du profit sans frais autres que l'achat des machines, sans risques, sans contestation !

    Oui, la société ne se libéralise et ne se deshumanise pas seulement au détriment de l'ensemble des êtres humains qui ne sont pas des sur-hommes et des sur-femmes (l'expression existe, au fait ?), et bien d'autres choses encore plus terrifiantes (je vous renvoie au site pré-cité) comme l'abrutissement total par les médias aux ordres ou le contrôle absolu des citoyens; elle prépare également une guerre d'abord sociale contre les peuples (le site y insiste largement) mais aussi, à mon avis, une guerre d'extermination au sens plein du terme.

    D'après ce site exceptionnel, qui analyse la société telle qu'elle est en train de devenir, une guerre d'élimination contre la population mondiale a commencé, socialement bien sûr, mais aussi " par la suppression progressive de l'accès à l'espace vital, à la nourriture (l'arme de la faim ?), à l'éducation, à l'information, à l'énergie (comme en Palestine, justement) - voir les hausses des produits alimentaires, la suppression ou la réduction des allocations-chômage, la baisse des retraites, le démantèlement des systèmes d'éducation et de santé publiqe, la privatisation du marché de l'électricité" . 

    " LES PAUVRES, LES PRECAIRES ET LES EXCLUS SONT CONDAMNES A UNE MORT LENTE ET DISCRETE, PAR LA MISERE, LA MALNUTRITION, LA MALADIE, OU LE SUICIDE ".  

    Tiens donc, le suicide ? On n'en a jamais parlé autant, avec le stress programmé dans les entreprises... Comme vous le voyez, TOUT se tient.  Il y a un vaste plan d'ensemble ... une " solution finale ", lente et progressive, de la population en excès, trop nombreuse et inutile. Le karcher à grande échelle pour la racaille !

    Et en ce sens, pour moi SARKOZY est bien plus que l'agent du Mossad comme certains l'insinuent à tort ou à raison (voyez ma publication Sarkozy, agent du Mossad ?), il est pour la France l' AGENT SPECIAL des maîtres du monde dont l'objectif est d' asservir l'univers entier. De la même façon, Terminator Arnold Schwarzenegger est mis sur orbite pour devenir la prochaine marionnette en chef des Etats-Unis, apte par sa belle gueule à remporter l'élection, et excellent communicateur puisqu'il est acteur, comédien. Pour bien servir les intérêts des maîtres du monde, il faut des acteurs, ou des avocats comme Sarkozy, on ne leur demande que d'être d'excellents public-relations, de parfaits la "voix de son maître". C'est tragique, mais c'est ainsi. Doit-on s'y résigner ? Certainement pas. J'analyserai dans un prochain article comment décréter la guerre mondiale des citoyens aux maîtres du monde.

    Donc, je persiste et je signe. Pour moi, les pourritures qui dirigent le monde sont en train de programmer derrière le dos des peuples et contre eux, une véritable guerre d'extermination. 

    Le climat change plus radicalement et plus vite que prévu. Les ressources énergétiques se raréfient. La population ne cesse d'augmenter, générant un nombre toujours plus grand d'exclus de la mondialisation malheureuse. Et qui, comme je l'ai si souvent dit dans mon blog et comme l'annonce le site syti.net, finiront par menacer la paix dorée des puissants, en organisant des insurrections de la faim, de la misère, de l'humiliation. Comme le proclame
    prophétiquement la Bible, "tremblez, riches, votre or est pourri !". Les fortunes démentielles accumulées sur le dos et dans le sacrifice des peuples, cela suffit, n'est-ce pas. La révolte devant tant d'avidié, de luxure, d'égoïsme, de mépris, d'arrogance, est inévitable, à terme.

    Alors, les maîtres du monde financier, industriel, politique, médiatique, se concertent. Trop de pauvres, trop de désespérés risquant de se transformer en terroristes, trop d'Arabes (la civilisation doit rester judéo-chrétienne, n'est-ce pas, adieu la diversité, le pluralisme culturel !), trop de Musulmans, trop de chômeurs, trop d'assistés, trop de délinquants, trop de jeunes, trop de vieux, trop d'handicapés, trop de précaires, trop de gauchistes, trop de familles monoparentales, trop d'étrangers, trop de drogués, trop de suicides ratés, trop de fonctionnaires, trop de grévistes, trop de sdf, trop de syndicalistes, trop de Roms, trop d'inutiles.... Pour nettoyer ça, on organise des guerres et on commence par le  Proche-orient riche en ressources qu'il faut absolument s'approprier ! Ainsi, on fait d'une pierre deux coups. On élimine massivement, et ensuite on vole, on pille, on contrôle. Après l'irak, l'Afghanistan, l'Iran, le Liban, la Palestine, la Syrie, ... on ira guerroyer préventivement contre les Algériens qui vont bientôt avoir l'arme atomique (dépêche jointe), et contre tous les autres finalement, sous le prétexte non de purifier le monde et de s'approprier les richesses des peuples, cela ne doit pas se savoir, mais pour apporter aux affamés la démocratie occidentale, la paix, la stabilté. Belle hypocrisie !

    Alors oui, d'un côté l'asservissement par le libéralisme exacerbé, de l'autre l'élimination pure et simple. Deux versions d'un même projet ! Que faire ? Ce sera donc le sujet d'un de mes prochains articles, " guerre mondiale des citoyens contre les maîtres du monde ". Un beau thème, n'est-ce pas ? Vous verrez, Hollywood va s'y intéresser ! Si d'ici là tout n'a pas brûlé par la faute de promoteurs immobiliers appâtés encore et toujours par le gain. Qui s'en plaindra vraiment ? Hollywood a souvent fait de la résistance au désordre établi ! Alors,....

    Pour les maîtres du monde, voyez le site syti.net, ou tous les articles d'Adriana Evangelizt, ou encore l'Aviseur International. Parmi d'autres ! Je vous en donnerai bientôt une liste, et en attendant plongez-vous dans la lecture de ces sites. Et lisez Le Monde Diplomatique, chaque mois. Au passage, je remercie le Diplo de m'avoir jugée digne d'être référencée sur son blog  (je l'ai su par le moteur de recherche des médias, http://search.live.com, que je remercie également puisqu'à lui seul il me consacre autant de pages que google). 

    Je vous invite également à visiter le forum pour la paix,  http://paix.xooit.fr . Abonnez-vous à ma prose (newsletters à droite de l'écran, gratuit), et recommandez ce blog (rubrique recommander, à droite aussi). merci de votre fidélité et de votre amitié.

    JAMAIS L'HUMANITE N'A CONNU UNE TELLE AVIDITE DE LA PART D'UN PETIT NOMBRE DE PRIVILEGIES ! ET UN TEL CYNISME ! Résistons...

    TAGS : Guerre, paix, Le Monde diplomatique, l'Aviseur International, Adriana Evangelizt, Schwarzenegger,Hollywood, résistance, Bible, Arabes, Musulmans, Irak, Iran, Syrie, Liban, Palestine, Afghanistan, Sarkozy, Proche-orient, Roms, Mossad, l'Elysée, libéralisme, Inde, Dieu, terrorisme, Mercenaires privés, Bahia's, femmes, torture,  dollar, FR2, Argentine, God., Forum de la paix, Search Live..

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    Les enjeux de la guerre Premier extrait proposé du site http://www.syti.net :Les maîtres du monde

    Les enjeux de la seconde guerre du Golfe dépassaient largement l'Irak. La question posée était celle de l'avenir pour les prochaines décennies. Le monde futur doit-il être gouverné par le multilatéralisme, le dialogue et la concertation entre les pays? Ou bien le monde doit-il être gouverné de façon unilatérale et totalitaire par un empire américain auquel ne s'appliquerait pas le droit international, mais qui s'arrogerait celui de mener des "guerres préventives" contre n'importe quel pays?

    Contrôlés par la faction la plus "dure" des Maîtres du Monde, les Etats-Unis ont fait leur choix. Ils ont décidé de profiter de leur totale suprématie militaire et technologique, ainsi que du champ libre laissé par l'absence d'une super-puissance concurrente depuis l'effondrement de l'URSS. L'ambition des Etats-Unis est d'utiliser leur puissance pour remodeler le monde à leur avantage. En 2001, dans l'un de ses discours, George W. Bush annonçait que les USA visaient désormais une "domination totale et définitive" sur le monde.
     

    La division des Maîtres du Monde

    La nouvelle doctrine militaire américaine a provoqué la division des Maîtres du Monde, dont les organisations rassemblent des personnalités issues de 3 pôles d'intérêts stratégiques.

    Les membres du premier groupe sont issus de la sphère économique. Ils souhaitent la stabilité et la paix (conditions favorables à la croissance économique), et une mondialisation basée sur le multilatéralisme. Les options guerrières de Bush sont donc contraires aux intérêts de ce groupe. (voir l'article de Courrier International, "Empire contre Mondialisation")

    Le deuxième groupe se définit comme "humaniste". Il est constitué de différents ordres philosophiques et mystiques qui se rattachent aux Templiers (mouvements Francs-lLmaçons, Rose-Croix...). Leur but déclaré est d'aider les hommes dans leur passage de la barbarie à la civilisation. Ce groupe soutenait la mondialisation marchande parce que c'était un moyen de réaliser leur objectif prioritaire: rendre les guerres impossibles, en unifiant le monde par l'économie et les échanges culturels. Pour ce groupe, les orientations ultra-nationalistes et unilatéralistes de Bush sont inacceptables.

    Le troisième groupe a pris le pouvoir aux Etats-Unis par un coup d'état, avec l'élection truquée de Bush. Ses membres appartiennent à la sphère militaire (CIA, NSA, Pentagone) et militaro-industrielle. Ils souhaitent l'instabilité et la guerre (conditions favorables aux entreprises d'armement), et une mondialisation basée sur la domination absolue de l'Empire américain.


    http://www.syti.net 

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    C'est le troisième groupe qui l'a emporté. Et pour continuer cette politique néo-conservatrice , ultra-libérale et belliqueuse, il tente de mettre sur orbite le héros de Terminator. Voici d'abord sur le nouveau motif de préoccupations des EU, l'article concernant les ambitions nucléaires de l'Algérie. (Eva)

    mardi 30 octobre 2007 par Sami Abada
    <http://www.bakchich.info/article1822.html>
    Etats-Unis, Israël, Royaume-Unis…Le camp des anglo-saxons et ses
    sympathisants s’inquiètent de nouveau des ambitions nucléaires de
    l’Algérie.
    L
    le nucléaire algérien est une affaire sensible. Depuis 1991 et
    l’expulsion de l’attaché militaire britannique surpris en train de
    photographier le site de Aïn Oussera, dans le Sud algérien, le dossier
    revient régulièrement sur le devant de la scène. Cela fait quelques
    semaines que la presse israélienne tente de mobiliser la communauté
    internationale au sujet des dangers d’une bombe nucléaire algérienne
    qui ferait de ce pays une contrée aussi dangereuse que l’Iran.

    C’est notamment le cas du grand quotidien de gauche Haaretz et du
    Jérusalem Post, proche des milieux conservateurs américains. Même
    topo au Royaume-Uni où l’hebdomadaire The Economist est revenu dans le
    détail sur le programme nucléaire algérien en soulignant les risques
    de prolifération au sein du monde arabe. Cerise sur le gâteau, à la
    mi-septembre, des fuites dans le Washginton Times, aux États-Unis,
    faisaient enfin état d’informations des services secrets israéliens
    indiquant que l’Algérie aurait acheté un réacteur à la Chine.

    Des généraux atomiques

    Face à cette campagne de presse, Alger a préféré prendre les
    devants. Fin septembre, une réunion a été organisée autour du
    Premier ministre. Étaient conviés : le ministre de l’Intérieur,
    celui de l’Énergie et des Mines, le ministre de la Défense et le
    directeur du commissariat à l’énergie atomique, Mohamed Derdour. Le
    général-major Mohamed Médiène, plus connu sous le surnom de «
    Tewfik » et véritable patron de l’Algérie, a rejoint les
    participants un peu plus tard pour livrer l’analyse de ses services
    quant
    aux articles de presse précédemment cités ainsi que de leurs
    éventuelles suites. L’Algérie n’a jamais fait mystère de son
    intention de s’équiper, avec l’aide de plusieurs pays (Chine, Afrique
    du sud, Argentine et Russie) de centrales nucléaires à des fins
    civiles, comme énergie de substitution. Depuis que le pouvoir algérien
    est redevenu fréquentable et le pays solvable, de nombreux États se
    précipitent pour proposer leurs services dans ce domaine. Dont la
    France
    par l’intermédiaire de Nicolas Sarkozy qui, cet été lors d’une
    visite rapide, a proposé de vendre la technologie nucléaire
    française.
    Une Vieille obsession américaine

    En septembre dernier, les archives de la sécurité américaine ont
    déclassifié et rendu publique une série de documents montrant
    comment, en 1991, les États-Unis ont réclamé un coup de main de la
    Chine sur le dossier du nucléaire algérien. Objectif : faire pression
    sur Alger afin qu’elle adhère au traité de non-prolifération
    nucléaire. Les Américains y sont tout de même allés mollo car ils
    n’avaient pas tous acquis (notamment le Département d’État) la
    conviction que l’Algérie avait lancé un programme d’acquisition de
    la bombe atomique. C’est un article paru dans le Washington Times en
    avril 1991 qui a mis le feu aux poudres. Intitulé « La Chine aide
    l’Algérie à développer des armes nucléaires », il mentionnait
    que Pékin aidait le gouvernement algérien à construire un réacteur
    susceptible de servir à fabriquer des armes près du village d’Aïn
    Oussera. On y apprenait en outre que les Algériens avaient installé une
    batterie de missiles anti-aériens dans les environs. Toujours est-il
    que
    sur pression du Congrès, l’administration de Bush père a dû
    s’atteler plus tôt que prévu à ce problème. Des envoyés secrets
    ont alors été dépêchés à Alger et Pékin. Il a finalement
    été convenu avec les États-Unis que le réacteur algérien serait
    soumis à des inspections de l’Agence internationale de l’énergie
    atomique.

    Récemment, les services de renseignement hexagonaux ont également fait
    passer un mémorandum dans lequel ils assurent que l’Algérie ne peut,
    seule, parvenir à élaborer une bombe sans le concours de pays qui
    maîtrisent cette technologie. Mais, à Washington, on voit des bombes
    partout et les faucons américains réclament des visites surprises
    d’inspection. Ce qui, au passage, est déjà le cas et elles sont
    nombreuses puisque l’Algérie a signé le Traité de
    non-prolifération nucléaire en 1995.

    Selon différentes sources, à Alger, on s’estime être dans le
    collimateur des États-Unis pour des raisons tant diplomatiques que
    politiques. La Maison-Blanche veut que le gouvernement algérien aille
    plus vite et plus loin dans les réformes économiques, notamment dans le
    domaine des hydrocarbures.

    Par ailleurs la campagne d’attentats de ces derniers mois (200 morts en
    septembre), inquiète des Américains toujours prompts à parler de «
    bombe islamique ». Enfin, pour ne rien arranger aux yeux de Washington,
    la puissance financière de l’Algérie lui permet dorénavant
    d’envisager des transferts de technologie sans renoncer à son autonomie
    politique. En d’autres termes, le cas algérien est nouveau et atypique.
    Il n’a rien à voir avec l’Egypte qui ambitionne de se doter d’une
    bombe nucléaire mais vit sous assistance financière des États-Unis
    sans menacer les intérêts américains dans la région.
    Voir en ligne : in Bakchich n°52

    Une Vieille obsession américaine

    En septembre dernier, les archives de la sécurité américaine ont
    déclassifié et rendu publique une série de documents montrant
    comment, en 1991, les États-Unis ont réclamé un coup de main de la
    Chine sur le dossier du nucléaire algérien. Objectif : faire pression
    sur Alger afin qu’elle adhère au traité de non-prolifération
    nucléaire. Les Américains y sont tout de même allés mollo car ils
    n’avaient pas tous acquis (notamment le Département d’État) la
    conviction que l’Algérie avait lancé un programme d’acquisition de
    la bombe atomique. C’est un article paru dans le Washington Times en
    avril 1991 qui a mis le feu aux poudres. Intitulé « La Chine aide
    l’Algérie à développer des armes nucléaires », il mentionnait
    que Pékin aidait le gouvernement algérien à construire un réacteur
    susceptible de servir à fabriquer des armes près du village d’Aïn
    Oussera. On y apprenait en outre que les Algériens avaient installé une
    batterie de missiles anti-aériens dans les environs. Toujours est-il
    que
    sur pression du Congrès, l’administration de Bush père a dû
    s’atteler plus tôt que prévu à ce problème. Des envoyés secrets
    ont alors été dépêchés à Alger et Pékin. Il a finalement
    été convenu avec les États-Unis que le réacteur algérien serait
    soumis à des inspections de l’Agence internationale de l’énergie
    atomique.

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    http://www.syti.net   2e extrait de ce site : EN 2008, TERMINATOR SUCCEDERA-T-IL A BUSH ? Pour donner le coup de grâce à la civilisation....

     Terminator-Schwarzenneger, futur président des Etats-Unis ?

     
    George W. Bush ne pourra plus être président en 2008, la Constitution américaine fixant à 2 mandats successifs le temps maximum d'un président à la Maison Blanche.

    Les lobbies qui ont installé Bush au pouvoir songent déjà à lui trouver un successeur dans le rôle du pantin. Et ce successeur pour pourrait bien être l'acteur Arnold Schwarzenegger, devenu gouverneur de Californie avec le soutien des réseaux pro-Bush, et superstar de la Convention républicaine à New York en septembre 2004.

    Seul problème: la Constitution américaine ne permet pas à "Schwarzie" de devenir président, car il est né à l'étranger de parents qui ne sont pas Américains. Schwarzenegger est en effet un Autrichien naturalisé Américain.

    Mais très opportunément, un élu républicain de la Chambre des Représentants a déposé un amendement pour modifier la Constitution spécialement pour "Schwarzie". Il s'agirait de permettre aux personnes naturalisées américaines depuis 20 ans de se présenter à l'élection présidentielle. Le Représentant républicain Dana Rohrabacher à l'origine de l'amendement ne cherche même pas à cacher le but final de l'opération. Il a déclaré dans une interview que Schwarzenegger "faisait du bon boulot" en tant que gouverneur mais que son véritable objectif était la Maison Blanche. "Nous avons des personnes très qualifiées qui pourraient faire avancer notre pays et il n'y a aucune raison qu'ils soient exclus de l'élection présidentielle".

    Dès lors que le pouvoir réel n'est plus exercé par le président mais par des réseaux occultes et des lobbies, le rôle du président n'est plus d'être un dirigeant compétent, intelligent, éclairé ou visionnaire, et encore moins de concevoir la politique du pays. Ce que l'on attend désormais du président, c'est d'être un communicateur, et idéalement, un acteur, capable de proférer les pires mensonges en ayant l'air sincère.

    Comme Ronald Reagan, Schwarzenegger a donc toutes les qualités requises pour être président. De plus, avec la brutalité bestiale qu'il se plaît à incarner dans ses films, Arnold Schwarzenegger représenterait parfaitement l'Amérique de ce début de 21è siècle.

    Pour achever le travail de Bush et finir de mettre la planète à feu et à sang, Schwarzenegger est prédestiné pour jouer le rôle du "Terminator" qui donnera le coup de grâce à la civilisation...

     

    Une débauche de drapeaux géants, des discours agressifs qui excitent la peur et la haine envers un ennemi désigné, le tout devant une foule fanatisée, cela n'est pas sans rappeller d'autres rassemblements à grand spectacle organisés par un Autrichien naturalisé Allemand et démocratiquement élu chancelier d'Allemagne...


     

    Schwarzenegger et les "Maitres du Monde"

    L'ascension politique de l'acteur et son élection au poste de gouverneur de Californie n'auraient pu se produire sans le soutien des "Maitres du Monde". Arnold Schwarzenegger sait entretenir des relations "utiles", comme on le voir sur cette photo en compagnie de Jacob Rothschild (présumé Illuminati). Schwarzenegger est également membre du Bohemians Club, une société secrète qui rassemble l'élite politique et économique américaine proche du parti Républicain, et dont un autre acteur-président fut également membre.

     

     

     

    THEMES ASSOCIES
     

     

    L'émergence du libéral-fascisme

    Avec Nicolas Sarkozy et les lois Perben, on assiste en France comme aux Etats-Unis à l'émergence d'une nouvelle tendance politique: le "libéral-fascisme"...

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    FORUM SUR LA PAIX (cliquer sur forum paix, à LIENS) : Voici ma contribution à l'excellent commentaire  sur les citoyens terroristes (joint plus bas) tous potentiellement dangereux pour Bush ! Alerte, paranoïa générale ! 



    Messagedéfense de la paix dans le monde Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message

    Question Question Okay  ça ce sont les citoyens américains terroristes, prêts à allumer la mèche ! Vite, allons chercher Bush  Bannir   Vous l'avez reconnu ? Evil or Very Mad  Ca, c'est le diable américain ! Cool  Les espions partout ! Shocked   Et même de super espions ! Mr. Green  Vous l'avez reconnu, ce petit homme vert ? C'est Sarko l'écologiste (en paroles) pour faire oublier les manifs ! Razz  Et ça, c'est sa nouvelle conquête bosniaque ! Faites l'amour, tous les 2, svp, pas la guerre ! (vous voyez, je reste dans le sujet), de grâce pas la guerre contre l'Iran et tous les autres ! Sad  sinon, ça sera la guerre mondiale, et on  ne sera pas contents Crying or Very sad ! Furieux, mêmes ! On ne veut pas de vos guerres, hé Kouchner, Bush, Sarkozy, on veut vivre ! Smile Rendez-nous heureux, au lieu de faire notre malheur avec de nouvelles guerres, HEUREUX ! Very Happy  A bientôt pour de prochains messages Question  Eva Laughing
    _________________
    Eva la journaliste-écrivain résistante à l'intolérable qu'on prépare sur le dos et derrière le dos des peuples.
    Posté le: Hier à 23:06    Sujet du message: défense de la paix dans le monde Répondre en citant

    Voici la contribution annoncée : "Tous terroristes !"  in "Forum sur la paix"
    Face a cela qui arrivera certainement eu Europe , je ne sais pas ce que l’on peut faire

    LES U.S.A. FONT PASSER UNE LOI SUR LE « CRIME DE PENSEE », LE « TERRORISME DOMESTIQUE » ET LA « VIOLENCE LIEE AUX IDEOLOGIES » !!!


    LA CHAMBRE FAIT PASSER UN PROJET DE LOI SUR LA PREVENTION DES PENSEES CRIMINELLES


    25.10.2007
    www.roguegovernment.com
    Lee Rogers

    USA - La Chambre des représentants a récemment voté le projet de loi HR 1955 intitulé « The Violent Radicalization and Homegrown Terrorism Prevention Act of 2007 » (voir ce projet de loi sur http://www.govtrack.us/congress/billtext.xpd?bill=h110-1955 ). Ce projet de loi est l'une des attaques les plus flagrantes menées à ce jour contre la Constitution et encore réellement définit en fait les crimes de pensée comme du terrorisme domestique. S'il est adopté dans la loi, il permettra également d'établir une commission et un centre d'excellence afin d’étudier et de vaincre qu'on appelle les soi-disant criminels de la pensée.

    Contrairement aux précédentes législations antiterroristes, ce projet de loi cible plus particulièrement les populations civiles des États-Unis et utilise des termes vagues afin de définir le « terrorisme domestique ».

    Étonnamment, 404 de nos représentants élus - à la fois des partis démocrate et républicain - ont voté en faveur de ce projet de loi (cf. http://www.govtrack.us/congress/vote.xpd?vote=h2007-993). Il ne fait guère de doute que ce projet de loi vise spécifiquement la communauté de patriotes sans cesse croissante et qui exige le rétablissement de la Constitution.

    Tout d’abord, penchons-nous sur les définitions de la radicalisation violente et du homegrown terrorism (terrorisme domestique) telles qu’ils sont définis à l'article 899A du projet de loi.

    La définition de la « radicalisation violente » utilise des mots flous pour définir ce qui désigne tout système de croyance qui fait la promotion de ce que le gouvernement considère être un ordre du jour extrémiste.

    Puisque le projet de loi ne définit pas spécifiquement ce qu'est un système de croyance extrémiste, il tout est laissé à l'interprétation du gouvernement. Vu la façon dont le gouvernement a tout fait pour détruire la Constitution, ils pourraient même définir les partisans de Ron Paul comme des gens faisant la promotion d'un système de croyance extrémiste. Littéralement, le gouvernement, en fonction de cette définition, peut définir ce qu'il veut comme étant un système de croyances extrémiste. En essence, ils ont défini la radicalisation violente comme un crime de pensée. La définition telle qu'elle est déterminée dans le projet de loi est présentée ci-dessous.

    (2) RADICALISATION VIOLENTE - Le terme "radicalisation violente" désigne le processus d'adoption ou de la promotion d'un système de croyances extrémiste dans le but de faciliter la violence fondée sur le plan idéologique afin de faire avancer le changement politique, religieux social.

    La définition du « terrorisme domestique » utilise des termes tout aussi flous pour définir plus précisément la pensée criminelle. Le projet de loi inclut l'utilisation planifiée de la force ou de la violence comme du terrorisme domestique, ce qui pourrait être interprété comme le fait de penser à l'utilisation de la force ou la violence. Non seulement cela, mais la définition est si vaguement déterminée, que même les petits délits pourraient entrer dans la catégorie du terrorisme domestique. La définition telle qu'elle apparaît dans le projet de loi est présentée ci-dessous.

    (3) TERRORISME DOMESTIQUE - Le terme "terrorisme domestique" désigne l'utilisation, l'utilisation projetée, ou la menace d'utilisation de la force ou de la violence par un groupe ou un individu né ou basée et opérant principalement à l'intérieur des États-Unis ou de toute possession des États-Unis afin d'intimider ou de contraindre le gouvernement des États-Unis, la population civile des États-Unis, ou n'importe quel segment d’entre eux, en vue d'objectifs politiques ou sociaux.

    L'article 899B du projet de loi revient sur les conclusions du Congrès en ce qui a trait au terrorisme domestique. Ce qu’il y a de particulièrement alarmant, c'est que le projet de loi mentionne l'Internet comme source principale de propagande terroriste. Le projet de loi mentionne même des flux en référence évidente à bon nombre de réseaux radio Internet de patriotes et pour la constitution qui ont été formés. Il mentionne également que les terroristes domestiques couvrent tous les âges et toutes les races, ce qui indique que le Congrès déclare que tout le monde est un terroriste potentiel. Pire encore est le fait que le Congrès affirme dans ses conclusions qu'ils devraient considérer les états-policiers draconiens comme le Canada, l'Australie et le Royaume-Uni comme des modèles afin de vaincre les terroristes domestiques. Littéralement, ces conclusions du Congrès tombent tout droit contre la communauté croissante des patriotes.

    La plus grosse farce dans tout ceci est que cette section dit également que les mesures destinées à empêcher la radicalisation violente et le terrorisme domestique ne devraient pas violer les droits constitutionnels des citoyens. Toutefois, la définition de la radicalisation violente et du terrorisme domestique tels qu'ils sont déterminés dans la section 899A est elle-même inconstitutionnelle. La Constitution n'autorise pas le gouvernement à l'arrestation de personnes pour crimes de pensée, de sorte que toutes les promesses de ne pas violer les droits constitutionnels des citoyens sont déjà brisées par leurs propres définitions.


    SECTION 899 B. CONCLUSIONS.

    « Le Congrès conclut ce qui suit:

    (1) L'élaboration et l'application de méthodes et de procédés qui peuvent être utilisés pour prévenir la radicalisation violente, le terrorisme domestique et la violence fondée sur une idéologie aux États-Unis sont essentielles à la lutte contre le terrorisme national.

    (2) La promotion de la radicalisation violente, du terrorisme domestique et de la violence fondée sur une idéologie existe aux États-Unis et constitue une menace pour la sécurité du pays.

    (3) L'Internet a aidé à faciliter la radicalisation violente, la violence fondée sur les idéologies, et le processus de terrorisme domestique aux États-Unis en offrant un accès à large et constante des flux de la propagande terroriste liée à des citoyens américains.

    (4) Bien que les États-Unis doit poursuivre leurs efforts de vigilance pour combattre le terrorisme international, il convient également de renforcer les efforts de lutte contre la menace posée par les terroristes domestiques basés et opérant à l'intérieur des États-Unis.

    (5) Comprendre les facteurs de motivation qui conduisent à la radicalisation violente, au terrorisme domestique, et la violence fondée sur les idéologies est une étape essentielle vers l'éradication de ces menaces aux États-Unis.

    (6) La montée potentielle des terroristes domestiques radicalisés et non affiliés au niveau national ne peut pas facilement être évitée via l'intelligence fédérale traditionnelle ou les efforts d’application de la loi, et exige l’incorporation de solutions liées aux états et locales.

    (7) Les personnes sujettes à la radicalisation violente, au terrorisme domestique et à la violence fondée sur les idéologies portent sur toutes les races, toutes les ethnies et toutes les croyances religieuses, et les individus ne devraient pas être ciblés simplement sur base de la race, de l'ethnie ou de la religion.

    ( Toute mesure prise pour prévenir la radicalisation violente, le terrorisme domestique et la violence fondée sur les idéologies et le terrorisme domestique aux États-Unis ne doit pas violer les droits constitutionnels, les droits civils et des libertés civiles des citoyens américains et des résidents permanents licites.

    (9) Certains gouvernements, dont le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie possèdent une expérience par rapport au terrorisme domestique et les Etats-Unis peuvent bénéficier des enseignements tirés par ces pays. »

    La section 899C appelle une commission sur la prévention de la radicalisation violente et de la violence fondée sur les idéologies. La commission sera composée de dix membres nommés par différents individus qui occupent des postes différents au sein du gouvernement.

    Essentiellement, il s'agit d'une commission qui examinera et fera rapport sur la manière dont ils vont faire face à la radicalisation violente et le terrorisme domestique. Donc, fondamentalement, la commission est formée spécifiquement sur la manière de traiter les criminels de la pensée aux Etats-Unis. Le projet de loi exige que la commission présente leur rapport final 18 mois après la première réunion de la commission, et qu’elle soumette des rapports intérimaires tous les 6 mois, menant au rapport final. Ci-dessous figure l'objectif de la commission qui est défini par le projet de loi. Etonnamment, ils définissent même l'un des buts de la commission chargée de déterminer les causes de la radicalisation violente des « loups solitaires".


    (B) But - Les buts de la Commission sont les suivants:

    (1) Examiner et faire rapport sur les faits et les causes de la radicalisation violente, du terrorisme domestique et de la violence fondée sur les idéologies aux États-Unis, y compris les connexions états-uniennes vers les personnes et réseaux non américains ; la radicalisation violente, le terrorisme domestique et la violence en prison fondée sur les idéologies ; la radicalisation violente, le terrorisme domestique et la violence basée sur les idéologies et liés à l’individu (et dits du « loup solitaire »), ainsi que d'autres visages des phénomènes de radicalisation violente, de terrorisme domestique et de violence fondée sur les idéologies que la Commission considère comme importants.

    (2) Tirer parti et rassembler les travaux d'autres entités et éviter les doubles emplois, en passant en revue les trouvailles, les conclusions et les recommandations :

    (A) du Centre d'excellence établi ou désigné en vertu de l'article 899D et d'autres travaux universitaires, le cas échéant;

    (B) des études fédérales, des états, locales ou tribales ; des passages en revue et des expériences avec la radicalisation violente, le terrorisme domestique, et la violence fondée sur les idéologies; et

    (C) des études de gouvernements étrangers, des passages en revue, et des expériences avec la radicalisation violente, le terrorisme domestique et la violence fondée sur les idéologies.

    La section 899D de ce projet de loi met en place un centre d'excellence pour l'étude de la radicalisation violente et du terrorisme domestique aux États-Unis. En gros, ce sera une institution affiliée au Department of Homeland Security qui étudiera et déterminera la façon de vaincre les criminels de la pensée.

    La section 899E du projet de loi traite de la façon dont le gouvernement va vaincre la radicalisation violente et le terrorisme domestique grâce à la coopération internationale. Comme cela est déclaré dans la section des conclusions plus haut dans cette législation, ils vont sans aucun doute demander l'avis des pays qui possèdent des états-policiers draconiens comme le Royaume-Uni afin de déterminer comment faire face à cette menace croissante du crime de la pensée.

    La section du projet de loi qui est probablement la plus ridicule est la Section 899F qui stipule la manière dont ils projettent de protéger les droits et les libertés civils, tout en empêchant la violence fondée les idéologies et le terrorisme domestique. Voici ce que dit cette section.


    SECTION 899 F. PROTEGER LES DROITS ET LES LIBERTES CIVILS, TOUT EN EMPECHANT LA VIOLENCE FONDEE SUR LES IDEOLOGIES ET LE TERRORISME DOMESTIQUE.

    (A) En général - Le Department of Homeland Security, dans ses efforts pour empêcher la violence fondée sur les idéologies et le terrorisme domestique tels qu’ils sont décrits dans le présent document ne doivent pas violer les droits constitutionnels, les droits et les libertés civils des citoyens américains et des résidents permanents licites.

    (B) Engagement de neutralité raciale - Le Secrétaire s’assurera que les activités et les opérations des entités créées par ce sous-titre sont en conformité avec l’engagement de neutralité raciale du Department of Homeland Security.

    (C) Mécanisme de contrôle – L’Officier des droits et libertés civils du Department of Homeland Security développeront et mettront en application un mécanisme de contrôle afin de s'assurer que le respect de ce sous-titre ne se traduise pas par un impact disproportionné, sans base rationnelle, que ce soit au niveau de la race, de l'ethnie ou de la religion, et inclura les résultats de son contrôle dans son rapport annuel au Congrès, rapport qui est obligatoire en vertu de l'article 705.

    (B) Erreur d'écriture de l'amendement - La table des matières dans la section 1(b) de cette loi est modifiée par l'insertion de ce qui suit, à la fin des articles relatifs au titre VIII :

    Il précise dans la première sous-section qu’en général, les efforts visant à vaincre le crime de pensée ne violeront pas les droits constitutionnels, les droits et les libertés civils des citoyens américains et des résidents permanents licites. Comment ceci protège-t-il les droits constitutionnels s’ils utilisent des termes flous tels que « en général » dans la préface de la déclaration? Cela signifie que le Department of Homeland Security n'a pas à se conformer à la Constitution dans ses tentatives pour empêcher le terrorisme dite domestique.

    Ce projet de loi est complètement fou. Il permet littéralement au gouvernement de définir tous les crimes de pensée, y compris le crime de pensée de radicalisation violente et de terrorisme domestique. De toute évidence, cette loi est anticonstitutionnelle sur un certain nombre de niveaux, et il est clair que les 404 représentants qui ont voté en faveur de ce projet de loi sont tous des traîtres et devraient être démis de leurs fonctions immédiatement. La trahison couvre les deux partis politiques (républicain et démocrate) et elle nous montre tous qu'il n'y aucune différence entre les deux.

    Ce projet de loi va passer au Sénat et devrait être adopté, signé et transformé en loi par George W. Bush. Considérant que les lois draconiennes comme le Patriot Act et la Loi sur les Commissions militaires ont déjà été adoptées, il y a beaucoup de chances que celle-ci passe également. Ceci constitue une preuve supplémentaire que notre pays a été totalement vendu par un groupe de traîtres à tous les niveaux du gouvernement.


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    Passionnant, instructif ! Je vais imprimer l'article et le passer dans mon blog http://r-sistons.over-blog.com, je vais essayer de le faire rentrer dans mon dernier article " guerres d'extermination contre les peuples pour le confort d'une minorité "; sinon, ça sera pour une autre fois.
    Les EU, ce sont des guerres à perpète, préventives maintenant : un nouveau joli concept pour réduire la population, sécuriser l'ami israélen, et s'approprier les ressources des autres. La guerre, une obsession pour ces chrétiens parfaits. Des ennemis, ils en ont toujours, et sinon ils se les créent, il faut bien faire travailler les marchands d'armes. Les Etats-Unis n'ont pas fini de se faire des ennemis. Et même à l'intérieur de leur frontières, chaque citoyen est suspect, soupçonné du pire ! Chers frères en Christ, voyons   Vous êtes ravagés ! Sarkozy est obsédé par les embryons délinquants, Bush par tout le monde, même par les cervelles. Joli monde.. Eva Rolling Eyes
    _________________
    Eva la journaliste-écrivain résistante à l'intolérable qu'on prépare sur le dos et derrière le dos des peuples.


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    Lundi 29 octobre 2007

    333.jpg Bonjour fidèles amis,

    Je viens de recevoir la lettre d'Argentine de Ségolène Royal. Il y a six ans, le pays sombrait dans la misère et le chaos, pour cause d'application des directives de la BM, du FMI et du Consensus de Washington. Avec la venue au pouvoir de Nestor Kirchner, le pays a redressé la tête, allant jusqu'à s'émanciper de Washington.

    Voilà, au retour de mon yogging je trouve cette lettre de Ségolène. J'ai la chance de vivre près de la mer, et j'en profite ! Bains, promenades les pieds dans l'eau, yogging le long de la mer, un pur bonheur ! Et un soleil de printemps ! En rentrant, je plonge dans l'Argentine, ce pays sauvé de la faillite et de la guerre civile par Nestor Kirchner. Aujourd'hui, l'économie est en plein essor, le chômage est en baisse et la misère recule. La dette est remboursée ! " On a commencé à changer la vie de tous les Argentins ", proclame fièrement la nouvelle Présidente Cristina, qui succède à son mari. Et en s'affranchissant s'il vous plaît des carcans de Washington, un exemple que ne suit pas Sarkozy l'Américain, bien au contraire, puisqu'il a accroché le wagon français à la locomotive des Etats-Unis. Bientôt, les Français verront le résultat, quand ils devront payer eux-mêmes l'école et la fac de leurs enfants, l'hôpital et tout le reste. Mais il sera trop tard !

    Avant de partager avec vous la lettre d'Argentine envoyée par Ségolène Royal, qui a rencontré l'avocate Cristina, je voudrais vous rappeler les chiffres suivants, concernant la France, cette fois.

    17 % des Français sont Smicards; ailleurs, comme en Espagne, il n'y en a que 2%.  Et notre pays compte aujourd'hui  sept millions de travailleurs pauvres ! Smicards, intérimaires, temps partiels imposés. Quand on les interroge, les grandes surfaces ne répondent pas, ou par la négative. Bravo les grandes surfaces ! On s'en souviendra.  Eva
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    A la fin de la lettre de Ségolène sur l' Argentine, je joins la suite du document présenté dans mon précédent article : http://www.syti.net  LISEZ-LE ABSOLUMENT ! Tapez sur la planète "Maîtres du monde". Parmi les plans des maîtres du monde, l'élimination d'une partie de la population trop nombreuse et trop coûteuse, tout en faisant main basse sur ses richesses naturelles. Vols et crimes ! A quand l'insurrection des peuples contre les salopards qui les asservisent pour leur seul profit ? (voir en particulier mon article "insurrection des peuples")
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    TAGS : Argentine, E.U., Consensus de Washington BM, FMI, Cristona et Nestor Kirchner, Espagne, Sarkozy, dette, SMIG, Traité Européen, Gauche Avenir ...
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    LETTRE DE  SEGOLENE ROYAL  DE SON VOYAGE EN ARGENTINE :

    Amigas, Amigos,
    Je vous écris de Buenos Aires où je suis arrivée vendredi et où j’ai rencontré Cristina Kirchner, candidate favorite de l’élection présidentielle argentine. Ne soyez pas surpris par la graphie de cette petite lettre depuis l’hémisphère sud : je l’ai tapée pour partie sur un clavier espagnol qui ne comporte pas les mêmes signes et, après transfert sur un “azerty” francophone, les corrections laissent certainement à désirer ¡
    Vendredi, donc, arrivée dans cette ville qui est vraiment l’une des plus belles du monde. Les valises sont restées à l’escale de Sao Paulo mais qu’importe  Il faut savoir voyager léger...
    J’ai rendez-vous à 17 heures avec Cristina, dans sa résidence privée. Son avance sur les autres candidats est telle que tout le monde la donne gagnante, la seule question étant de savoir si ce sera dès le premier tour ou a l’issue du second.
    La campagne s’arrêtant le vendredi, Cristina a prévu de partir jusqu’à dimanche, jour du vote, en Patagonie, la région dont elle a été longtemps l’élue et dont son mari, Nestor Kirchner, a été le gouverneur avant d’être Président de la République argentine. Là-bas, dans la ville de Calafete, a 3.500 km de Buenos Aires, elle a sa maison, ses bases.
    Elle a repoussé son départ pour me recevoir et j’en suis très touchée.
    Nous nous étions vues en février à Paris lorsque j’étais en campagne, nous avions surtout parlé de la France, je suis heureuse de lui rendre, dans son pays, cette politesse amicale. Cette fois-ci, nous avons surtout parlé de l’Argentine dont je trouve le redressement économique spectaculaire et l’expérience politique de ces dernières années très intéressante dans un monde en pleine recomposition.
    Je suis curieuse de voir de plus près comment un pays plein de potentiel mais acculé à la faillite par le dogme du “consensus de Washington” a repris ses affaires en mains en s’affranchissant de cette idéologie ultra-libérale et en redonnant à l’Etat un rôle d’impulsion et de régulation.
    C’est un débat qui traverse aujourd'hui toute l'Amérique latine, majoritairement gouvernée à gauche. Des gauches différentes, bien sûr, qui sont loin d'être d’accord sur tout. Mais des gauches qui, pour beaucoup, savant bien que si le marché est un bon serviteur, il est un mauvais maître… Des gauches qui ont tiré les leçons des tentatives de passage en force des années 70 et des coups d Etat qui, sur fond de guerre froide, les ont noyées dans le sang. Des gauches qui ont montré qu’elles sont, plus que la droite, capable d’entraîner l’électorat centriste et de nouer des alliances à vocation majoritaire.
    Ces questions, des pays comme l’Argentine, le Chili où je serai demain, le Brésil et bien d’autres se les posent dans ce vaste sous-continent qui est un des laboratoires de notre modernité. Elles nous intéressent directement car ce que nous vivons n’est pas simplement une époque de changements : c’est un changement d'époque. Le monde entier est à la recherche d’un modèle de développement qui conjugue croissance économique, responsabilité et même investissement environnemental, réduction des inégalités et, à l'échelle de la planète, partage plus équitable du pouvoir dans une perspective forcement multipolaire.
    J’ajoute que l’Amérique latine s’illustre aussi, ces derniers temps, par l’accès au pouvoir de catégories qui en furent longtemps bannies : les femmes, les Indiens, les syndicalistes, les militants de la “génération sacrifiée” victime de la répression des dictatures militaires. Et se pose, elle aussi, la question des formes que pourrait prendre son intégration régionale et la question du rééquilibrage de sa relation avec les Etats-Unis.
    Raison de plus pour aller y voir de près et retrouver Cristina à un moment privilégié où l’histoire est en train de se faire et où nous pouvons parler très librement.
    Nous nous embrassons chaleureusement et nous installons côte à côte sur un divan. Je la retrouve comme dans mon souvenir : élégante et déterminée. Je la questionne sur la situation économique de son pays. Nous évoquons la croissance très dynamique de l’Argentine alors qu il y a 5 ans à peine, elle connaissait une crise économique, financière et sociale qui s’était traduite par un effondrement de plus de 11% de son produit intérieur brut, par un endettement record (111 milliards d’euros) sans capacité de remboursement, par une paupérisation massive des couches moyennes et un basculement de 50% de la population en dessous du seuil de pauvreté. Aujourd’hui, la croissance tourne autour de 8%, 2,5 à 3 millions d’emplois ont été recréés, la dette de l’Etat a été restructurée par des mesures rigoureuses qui portent leurs fruits, le prêt jadis accordé par le FMI a été remboursé par anticipation en même temps que le gouvernement de Nestor Kirchner s’affranchissait de cette désastreuse tutelle. La devaluation du peso naa pas debouché sur l’adoption du dollar et, si douloureuse qu’elle ait initialement été, a fouetté l’essor de l’industrie nationale et des investissements en renchérissant le coût des importations.
    Bien sûr, Cristina en est très consciente, tout n’est pas réglé. L inflation est forte, les inégalités se sont creusées même si le taux de pauvreté et le chômage ont beaucoup reculé, l’insecurité énergetique reste une faiblesse de l’économie argentine. Comme me l’explique Cristina, le rationnement de l’énergie qu il a fallu imposer aux entreprises après un hiver tres froid, “nous a coûté un point de croissance”. Elle souligne l’importance de cette “équation énergétique” pour l’avenir du pays et ironise sur ceux qui diabolisent Hugo Chavez, le president d’un Venezuela gros producteur de pétrole avec lequel l’Argentine a passé des accords de fourniture : “il faut, me dit-elle en riant, être intelligents ¡” plutôt que dogmatiques, coopérer n’est pas s’aligner et, clin d’oeil aux Européens qui courtisent la Russie, “sur le plan énergetique, Chávez n’est pas pire que Poutine ¡”. Elle souhaite aussi approfondir la cooperation avec le Brésil, premier partenaire énergtique de l’Argentine, et faire valoir aux investisseurs brésiliens que le taux de change leur est favorable.
    Quand je l’interroge sur l’inflation, elle reconnait que c’est un vrai problème mais, ajoute-t-elle, “il ne faut pas confondre une inflation sans croissance et une inflation avec croissance, ce n’est pas la même chose”, point de vue certes hétérodoxe pour les adeptes des monnaies fortes a tout prix, y compris au détriment de la croissance et de l’emploi, mais choix politique assumé, même si le gouvernement argentin a gelé les tarifs publics et imposé un contrôle des prix dans la grande distribution. L'évaluation du niveau d’inflation est aujourd'hui vivement débattue en Argentine où certains accusent les statistiques officielles de la sous-estimer. Pour Cristina, le chiffre de 11% d inflation correspond à la réalité. Elle souligne que le chiffre du FMI n’est supérieur que d’un point (12%) et que, “si l’inflation atteignait 20% ou 25%, comme certains l’ont dit pendant la campagne électorale, les gens seraient déjà descendus dans la rue !”.
    Elle m’explique aussi comment elle souhaite promouvoir, par une négociation tripartite entre l’Etat, les entreprises et les représentants des salaries, ce qu’elle appelle “un nouveau modèle d’accumulation” qui englobe, au delà des salaires et des prix, toutes les dimensions d’une croissance plus équitablement partagée. J y vois des points communs avec ce que, durant ma campagne, j’ai appelé “un nouveau modèle de croissance”.
    Visiblement, Cristina n’accepte pas que les grands bailleurs de fonds internationaux ramènent l’Argentine à une situation dont elle s’est arrachée. Elle me dit qu’il n’est pas question, pour elle, d’accepter les conditions mises par le Club de Paris à la renégociation de la dette argentine : l’avis du FMI, c’est à dire le retour sous la tutelle dont l’Argentine n’a eu de cesse de s’affranchir ¡ Ce n’est, me dit-elle, pas admissible économiquement et pas admissible politiquement. L’Argentine a fait de gros efforts de désendettement pour assainir sa situation et récupérer la maitrise de son destin, pas question que le Club de Paris la tire en arrière. Cristina me dit qu elle n’a pas l’intention de se laisser faire, qu’elle est allée discuter avec les Allemand et les Japonais, principaux créanciers de son pays. Elle me dit en riant espérer que Dominique Strauss-Kahn, désormais à la tête du FMI, aura à cœur d’en changer les mœurs et les pratiques impérieuses et ravageuses, son pays en sait quelque chose, pour ceux qui se conforment à ses diktats. Je lui dis que, compte tenu de la personnalité et de l’expérience de DSK, cet espoir me parait fondé.
    Nous évoquons également ce préjugé tenace, sous toutes les latitudes, qui veut qu’en matière économique, les femmes politiques soient toujours soupçonnées de moins s y connaitre que leurs homologues masculins. Je lui raconte que c’est arrivé à Angela Merkel jusqu’à ce que les milieux économiques s’aperçoivent qu’elle était fort compétente. Cristina me dit avoir multiplié les contacts avec les chefs d entreprise parce qu’elle sentait bien qu’ils s’inquiétaient de savoir quelle était, sur ces sujets, sa vision des choses. Elle entend poursuivre la bataille pour le redressement économique de l’Argentine que Nestor Kirchner a engagée avec détermination et succès. “Nous avons, me dit-elle, parfaitement intégré les règles macro-économiques de base, cela va de soi. Mais qu’on ne vienne pas me raconter que l’économie est une science exacte, c’est une science sociale et humaine ¡”. Nous nous accordons sur cette idée qu’il n’y a pas de loi d’airain qui priverait la politique de toute marge de manœuvre.
    Nous évoquons aussi les perspectives de la croissance mondiale, les déséquilibres de l’économie américaine, les errements du système financier globalisé dont la récente crise des “subprimes” a montré les dangers. Cristina estime que le système a atteint un tel degré de sophistication qu’il échappe a tout contrôle. Les fonds d’investissement, parce qu’ils se soustraient à toute régulation, deviennent un facteur d’instabilité économique, sociale et même politique. Or que se passe-t-il quand une crise se propage ¿ C est l’Etat qui doit limiter les dégâts comme l’a fait, me dit Cristina, le gouvernement anglais en volant au secours d’une de ses grandes banques en perdition. Nous sommes l’une et l’autre bien d’accord que la crise financière de l’été est un avertissement. Il y a urgence à bâtir des mécanismes de régulation. Pour elle comme pour moi, c’est clair : la mondialisation, loin de disqualifier les Etats, appelle de nouvelles formes d’intervention de la puissance publique pour en saisir toutes les opportunités et, en même temps, se protéger des risques d’une financiarisation aveugle et livrée a elle-même.
    Au fil de la conversation, nous abordons aussi les questions agricoles, très importantes pour l’Argentine dont les exportations alimentaires (soja, riz, maïs, vin, viande) tirent la croissance, sur fond d’explosion des cours mondiaux et de besoins croissants des marchés émergents de Chine et d’Inde. Cristina a l’habitude de souligner que ces marchés sont une chance pour son pays car il est impossible de ne compter que sur l’Occident “qui exige que nous payons nos dettes mais bloque nos importations en subventionnant sa propre agriculture”.
    C’est une question que je me suis souvent posée, je la pose à Cristina : qu’as-tu appris de ton pays au fil de cette campagne ¿ “Je l’ai, me dit-elle, vraiment sillonné dans tous les sens et j’ai découvert en lui, malgré toutes les difficultés qu’il a affrontées et affronte encore, une réserve d’optimisme et une formidable capacité de changement. Un changement qui prend appui sur les résultats de ces quatre dernières années et qui nous pousse à inventer un autre modèle que celui qui a dévasté nos régions et ruiné notre compétitivité. Quand je suis allée, par exemple, dans la région viticole de Mendoza, j’ai été frappée par la rapidité de sa métamorphose : une zone jadis sinistrée par un taux de change peu favorable pour nos exportations et qui est aujourd’hui entièrement reverdie, couverte de vignes qui produisent et exportent un excellent vin”. Pour elle, c’est un exemple parmi d’autres du dynamisme des Argentins et de leur capacité à remonter la pente dès lors que l’Etat lève les obstacles à la croissance.
    Nous parlons aussi des questions relatives à la sécurité, qui deviennent, là-bas comme ici, une préoccupation plus forte. Cristina me dit que l’Argentine, comme le Chili et l’Uruguay, jouissent d’un niveau de sécurité appréciable par rapport à des pays comme le Brésil ou le Mexique. Cependant, la société argentine éprouve un sentiment d’insécurité qu’il faut prendre au sérieux et qui a à voir avec l’extrême insécurité sociale des années de crise et avec le trafic de drogue, en particulier d’un sous-produit particulièrement meurtrier de la cocaïne. Je me retrouve dans sa manière d’aborder ces sujets. Sa conviction est qu’on ne peut isoler le traitement de la sécurité du règlement des autres problèmes qui inquiètent les Argentins : “il n y aura pas de sécurité, me dit-elle avec conviction, sans résoudre les problèmes d’emploi, d’éducation, de santé, de justice, de corruption”. Comme moi, elle pense que tout se tient.
    Nous parlons de nos expériences respectives de campagne et je lui demande son pronostic. Prudente, elle me répond : “j’ai mené beaucoup de campagnes électorales et je sais qu’on n a jamais gagné une élection avant six heures du soir ¡ Il faut d'abord compter et recompter tous les bulletins de vote avec humilité…”.
    Nous plaisantons des remarques machistes que nous avons, l’une et l’autre, essuyées en campagne. Nous nous souvenons d’Angela Merkel et de Michelle Bachelet qui, elles non plus, n'avaient pas été épargnées. Cristina me dit que tout cela l’atteint peu, qu’elle a déjà une longue expérience politique, qu’elle a été élue députée et sénatrice bien avant que son mari soit Président de la République. Elle me dit qu'elle a décidé une fois pour toutes d'être elle-même : une femme politique à part entière, qui assume et sa féminité et sa combativité. Nous tombons d’accord sur le fait que, face à ces combats d’arrière-garde, mieux vaut ne pas s’abaisser à répondre aux attaques.
    Je ne peux pas tout vous raconter ici par le menu car, en une heure d’entretien, nous avons parlé de bien des choses : des droits des femmes, en particulier de l’accès à la contraception, du fait que l’Argentine n’est pas un Etat laique au sens où, en France, nous l’entendons, des droits de l’homme et de tout le travail mémoire et de justice accompli sur les années de dictature. De choses plus personnelles aussi, comme la façon dont nos enfants ont vécu nos campagnes. Cela m’a amusée car ce que son fils a demandé une fois à Cristina – “est ce qu’un jour on sera enfin seuls ¿2 -, un de mes fils ou une de mes filles aurait pu me le dire dans les mêmes termes¡
    Cristina m’a aussi interrogée sur la France et sur les perspectives de la gauche. Nous avons plaisanté sur l’étrange fascination que semble exercer M. Bush sur un certain type d’hommes politiques européens : Aznar, Berlusconi, auxquels cela n a pas porté bonheur. Un autre aussi, peut-être, plus près de nous... J’ai été frappée de ce qu’elle m’a dit sur la violence du rejet dont les Etats-Unis font aujourd’hui l’objet dans toute l’Amérique latine. Un rejet, selon elle, plus fort encore que celui des années 60 ou 70. C’est le triste résultat de l’administration américaine, alors même que Bill Clinton avait réussi à redresser l’image de son pays.
    C’était un échange franc, amical. Je l’ai remerciée d’avoir, dans la dernière ligne droite de sa campagne, pris le temps de cette conversation. Nous nous sommes embrassées et souhaité bonne chance.
    J’ai repensé, en la quittant, à cette phrase de Borgès, immense écrivain argentin, dont j’avais emporté un livre et qui exprime “la conviction que le combat peut être une fête”. Cela me va.
    J’ai eu, depuis, d’autres passionnantes rencontres que je vous raconterai, notamment avec la Centrale des Travailleurs Argentins, une organisation syndicale indépendante, pluraliste, combative, dont j’ai rencontré la direction nationale, aguerrie dans les années de lutte contre la dictature. Leur démarche d’affiliation individuelle des travailleurs précaires et de ceux de l’économie informelle, très développée en Argentine, m’a paru extrêmement intéressante mais je vous raconterai tout ça un eu plus tard car là, j’ai rendez-vous avec les Mères de la Place de Mai.
    Hasta luego !
    Ségolène ROYAL   - Buenos Aires
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    INFOS :  Voici où vous pouvez signer l'appel contre les franchises : http://www.appelcontrelafranchise.org 
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    Suite présentation site http://www.syti.net (voir précédent article) :

     L'A.M.I, ennemi de la démocratie

     


    Le traité de l'AMI est un accord économique mondial négocié dans le plus grand secret depuis 1995 sous l'égide l'OCDE, et dont les conséquences constituent une menace sans précédent pour la démocratie.

    Des traités du même type, NAFTA et FTAA, ont déjà été acceptés par les pays du continent américain.

     L'AGCS, pour détruire les services publics

     

    L'AGCS est un autre accord mondial négocié dans le cadre de l'OMC, à nouveau dans le secret et l'opacité. L'AGCS est une véritable arme de guerre pour démanteler totalement l'ensemble des services publics, y compris la santé et l'éducation.

     L'endettement des états

     

    L'endettement est une arme à retardement pour imposer le libéralisme, en obligeant les états à privatiser leurs services publics, tout en transformant les citoyens en esclaves des banques et des multinationales. Lorsque les dégâts de cette arme sont perceptibles, il est déjà trop tard.

     L'idéologie des Maitres du Monde

     


    Les principes-clé des Maitres du Monde, et le nouvel esclavage qui en découle, tel que George Orwell l'avait annoncé dans "1984"...

     La guerre sociale est déclarée

     


    Une nouvelle guerre mondiale est en cours. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination contre une population devenue trop nombreuse et inutilement coûteuse.

     Schizophrénie organisée

     

    Alors que les problèmes écologiques, démocratiques, économiques et géopolitiques s'aggravent dangereusement, le décalage se creuse entre les problèmes réels perçus par les citoyens dans leurs moments de lucidité, et les problèmes mis en avant par les responsables politiques et leurs relais médiatiques.

     Bibliographie contre la "pensée unique"

     

    Des livres sur la mondialisation, la démocratie, les nouveaux pouvoirs planétaires...

     

     

    CONSTITUTION EUROPÉENNE

     

     Europe: une Constitution piégée

     

    Les pièges d'une constitution anti-démocratique et anti-sociale, dont le but est de rendre irréversible l'orientation ultra-libérale de l'Europe.

     Sens et perspectives du Non français

     

    A 55% et avec une participation massive, les Français ont dit Non au projet de constitution européenne et désavoué leurs élites politiques et médiatiques qui ont sacrifié l'intérêt de l'Europe à celui des multinationales.

     Les élites disent Oui, les peuples disent Non

     

    Après les français, les citoyens Néerlandais ont dit Non au projet de constitution à 63%, avec comme en France une forte participation électorale. Ce résultat confirme le rejet des orientations actuelles de la construction européenne et le décallage abyssal entre les élites dirigeantes et les citoyens.

     

     

    CIVILISATION

     

     Prophétie pour les temps présents

     


    Une prophétie visionnaire décrit les temps présents avec une fascinante acuité... Elle aurait été écrite en 1099 par Jean de Jérusalem, l'un des fondateurs des Templiers.

     Le naufrage de la civilisation

     


    Depuis la naissance des grandes démocraties occidentales, le monde allait vers toujours plus de progrès, de liberté, d'éducation, de science, et de bien-être matériel. Désormais, la tendance s'est inversée...

     Vers un nouveau Moyen-Age

     


    Le sens de l'histoire s'est inversé, et nous retournons désormais vers le Moyen-Age. Un Moyen-Age moderne, avec le pouvoir destructeur de la technologie en prime...

     

     

    LA MENACE FASCISTE

     

     L'axe Bush-Sarkozy

     

    Pour resserrer les liens avec leurs alliés, les Etats-Unis ont décidé de convertir l'Europe à l'idéologie de Bush, avec l'aide de leaders politiques européens comme Nicolas Sarkozy...

     L'émergence du libéral-fascisme

     

    Avec Sarkozy et les lois Perben, on assiste en France comme aux Etats-Unis à l'émergence d'une nouvelle tendance politique: le "libéral-fascisme"...


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    Dimanche 28 octobre 2007

    grande-rose-copie-2.JPG Bonjour,

    Nouvelle venue dans la communauté "Résistance 2007", mais je "sévis" depuis environ six mois sur over-blog. Je suis journaliste de profession (presse, radio, TV), et écrivain, auteur de plusieurs ouvrages (document, histoire, pamphlet politique, roman...) publiés par des éditeurs de renom. Je me suis engagée dans la blogosphère pour combattre l'intolérable, et d'abord Sarkozy le dictateur néo-conservateur, mais aussi la désinformation, la guerre, le terrorisme américano-israélien, l'ultra-libéralisme carnassier, l'Occident prédateur, la deshumanisation galopante, l'intolérance, le choc des cultures, les fondamentalismes religieux, la barbarie, les totalitarismes rampants, la Pensée Unique, et j'en passe. Beaucoup de combats, en effet.... 
    Malheureusement !

    Triste époque ! Les maîtres d'oeuvre d'aujourd'hui (dirigeants, BM, FMI, multinationales, spéculateurs...) conduisent les peuples vers l'abîme, peut-être d'ailleurs bientôt nucléaire. Et, ainsi que le dit admirablement Ignacio Ramonet dans le Monde Diplomatique, les peuples suivent aveuglément ces  Merlin l' Enchanteur, ces magiciens de malheur uniquement préoccupés par la situation de leur portefeuille et de celui de leurs amis. Tout le monde n'est pas Carter (dénoncé comme autrefois les communistes par les Marcarthystes), Chavez le courageux pourfendeur de l'Amérique, ou, c'est d'actualité, les époux Krisner en Argentine. Ce sont des francs-tireurs. Et nous, nous devons être des résistants à l'intolérable que les crapules, les illuminés, les corrompus, les va-t-en guerre au sommet de la planète nous préparent, Bush en tête mais aussi ses disciples Blair, Sarkozy, Kouchner, Berlusconi et tant d'autres..

    Oui, des résistants, c'est notre particularité et notre honneur ! Ne nous couchons pas devant les puissants parce qu'ils sont puissants. Et d'ailleurs, ne nous couchons jamais. Les "centristes" ralliés, les Kouchner, Besson, D. Srauss-Kahn et autres assoiffés de pouvoir coûte que coûte se sont écartés de leur idéal humaniste ou de gauche. Qu'ils mangent leur soupe quatre étoiles, et qu'ils restent là où ils sont. Leur place n'est pas la nôtre. Nous ne mangeons pas de ce pain-là. Nous sommes des résistants, comme de Gaulle l'a été en son temps. La tête haute. Prêts à mourir pour une autre idée de l'individu, de la vie, comme Guy Môquet, notre jeune modèle à tous, militant communiste, qui s'est donné pour que nous ayions un avenir meilleur.

    Mais cet avenir-là, les maîtres du monde nous en privent, sciemment, impitoyablement, définitivement. Leurs ranchs luxueux, leurs yachts, leur palais, leurs courtisans, ne leur suffisent pas . IIs veulent davantage, toujours davantage, leur appétit est insatiable, ils ne sont jamais repus, non, ce sont des vampires qui veulent aussi notre sang, le sang des travailleurs, le sang des jeunes, le sang des vieux, le sang des étrangers, le sang des pauvres, le sang des soldats. Prêts à mettre le feu à la planète pour assouvir leurs passions funestes et leurs haines stupides. Prêts à exterminer la moitié de l'univers pour régner en maîtres, eux l'élite de l'argent, de la naissance, du pouvoir. Il y a trop d'habitants, n'est-ce pas, et pas assez de ressources, trop de pollution mais aussi pas assez de courtisans. Eliminons, éliminons. Les étrangers n'ont pas leur place, les Musulmans n'ont pas leur place, les Noirs n'ont pas leur place, les Arabes n'ont pas leur place, bientôt sans doute aussi les Chinois et les Russes, les pauvres n'ont pas leur place, les sdf n'ont pas leur place, sortons le répulsif ou les mines anti-personnel, en avant le nettoyage au Karcher et pourquoi pas à la bombe atomique, cela sera plus rapide et plus radical. Voyez ma dernière parution "forum pour la paix et criminels américains vers la guerre", je cite l'excellent article sur un nouveau 11 septembre de Robocup
    http://Robocup555.blogs.nouvelobs.com  
    qui nous présente une expédition nucléaire avortée de l'ogre américain. Avortée parce qu'il y avait des résistants. Comme vous, comme moi. Tout simplement. 

    Dans mes trois articles "Douce france", ou dans "un casseur nommé Sarkozy", je présente ce qui nous attend. Ici comme ailleurs, en Argentine avant les Kirchner ou aux Etats-Unis, dans la France de Sarkozy ou dans l' Angleterre de Thatcher-Blair, partout, ce sont les mêmes refrains.
     
    Libéralisons, dénationalisons, brisons les résistances sociales, les grèves, les syndicats, les services publics, les protections sociales, les retraites par répartition, le Droit du travail, les velléités d' indépendance, les modèles familaux, l'agriculture de subsistance... et vive la bourse, les requins de la finance, les jeunes loups, les ambitieux, les arrivistes, les parvenus, les rois du sports, de la télé ou de la chansonnette, les ogres de l'amement, de l'agro-alimentaire frelaté, du nucléaire, de la recontruction,  allez-y messieurs-dames, prenez place à l'arrogant banquet, laissez-nous vos miettes et les veuves... Déclarez les guerres que vous voulez, anénantissez des civilisations anciennes, comme vous l'avez fait en prenant la terre des Indiens, protégez-vous des gêneurs, des inutiles, des envieux, des incapables, oui, vous, dans vos bunkers dorés, et ensuite pavanez-vous au milieu des ruines fumantes dans vos voitures blindées ou avec vos gardes du corps, sablez le champagne, vous allez vous engraisser avec vos copains-coquins, le monde a été vidé de sa plèbe, réjouissez-vous, dansez, chantez, livrez-vous à vos orgies, régnez en maîtres absolus, dominez ce qui reste de la planète, accaparez et partagez-vous les biens de la terre. Et surtout, n'oubliez pas d'aller à la messe, au culte, à la synagogue, avec à la sortie, l' indispensable aumône au miséreux qui implore votre pitié. Votre conscience sera soulagée. 

    Seulement voilà, Sarkozy-Kouchner, Bush-Olmert, et tous les autres, nous sommes là. Nous ne vous laisserons pas programmer une nouvelle guerre mondiale. Nous ne vous laiserons pas faire main-basse sur toutes les richesses sociales, culturelles, humaines ou matérielles de la terre. Oui, nous savons ce que vous tramez, comme avec l'AMI, ce monstrueux accord multilatéral investissement que vous avez voulu imposer aux peuples pour leur malheur et votre confort, pour les asservir défintivement. Nous savons, et nous agirons. Les internautes sont là. Les journalistes vont bientôt manifester. Les cheminots mais aussi les fonctionnaires, et tant d'autres, vont descendre dans la rue. Et ce n'est pas fini. Le combat commence. Nous allons nous battre avec nos armes à nous, du nombre, de la connaissance, de la dénonciation, de la mobilisation. Nous le devons à l'idée que nous nous faisons de la justice et de la vie. Nous le devons à nos enfants et à l'Histoire.

    La lutte ne fait que commencer. Nous sommes entrés en résistance. Et nous vous le prouverons. Oui, messieurs dames, nous ne vous laisserons pas festoyer sur les ruines de nos existences.

    Eva, journaliste-écrivain, femme, mère de famille, croyante, humaniste, -éprise de justice, de vérité, de paix, de liberté, d'égalité, de fraternité. Comme tant d'autres.

    P.S.  J'ai écrit cet article pour mes nouveaux lecteurs, car je viens de rentrer dans la  COMMUNAUTE  RESISTANCE  2007.   Bonjour à vous tous, nouveaux amis.

    P.S. J'entends en ce moment, sur FR3, émission Duel de C. Ockrent, parler de l' Union Méditerranéenne, grand projet de Sarkozy. Ne nous y trompons-pas, ce n'est pas par amitié pour les peuples d'Afrique ou d'Afrique du Nord que le Chef d'Etat français la souhaite. C'est pour intégrer Israël dans une grande union, un grand marché, et à son bénéfice. Pas de philanthropie avec Sarkozy. Et la Palestine, au fait, elle continuera d'être écrasée, anéantie, ou intégrée aussi dans l' Union méditerranéenne à laquelle elle peut prétendre comme israël ? Attention, nous allons surveiller, nous mobiliser !

    ps. L'émission Duel consacrée au Grenelle de l'environnement.... Vous ne trouvez pas qu'on parle beaucoup de cela en ce moment  ?  Vous savez pourquoi Sarkozy en parle maintenant ? Mais parce qu'il faut faire oublier le mécontentement, la mobilisation.. faire diversion ! Sarkozy-médias : copains-coquins... et c'est un euphémisme !


    TAGS : Résister, Sarkozy, néoconservateurs, désinformation, Occident, guerre, terrorisme américano-israélien
     ultra-libéralisme, fondamentalismes religieux, choc cultures, totalitarismes, barbarie, pensée unique, Monde Diplomatique, Ignacio Ramonet,  B.M., FMI, multinationales, Carter, Chavez, kirchner, Argentine, Amérique, Centre, D. Strauss-Kahn, Kouchner, Besson, G. Môquet, Musulmans, Noirs, Arabes, Noirs, Chinois, Russes, Arabes, indiens, sdf, karcher, criminels américains, 11 septembre, Robocup, E.U., France, bombe atomique, nucléaire, protections sociales, Olmert, FR3, Duel, C. Ockrent, Grenelle environnement.

    A lire absolument le blog http://www.syti.net , je l'ai découvert après avoir écrit cet article, par hasard,  en regardant la liste des sites Résistance 2007,j'ai vu le site d'Adriana http://usa-menace.over-blog.com qui conseillait la lecture de ce blog. NE MANQUEZ PAS DE LIRE LES DEUX BLOGS !

     

     
    Maîtres
    du Monde

     
    Stratégies
    Planétaires

    Bienvenue dans l'espace le plus "chaud" de ce site,
    avec quelques documents qui donnent matière à réfléchir...

     

    INTRO

     

     

     La fin programmée de la démocratie

     

     

    Nous vivons depuis dix ans un changement radical du type de régime politique dans les pays occidentaux, avec l'avènement d'un nouveau pouvoir, celui des réseaux économiques et financiers.
    Voici les raisons pour lesquelles nous ne sommes déjà plus tout à fait en démocratie.

     

     

    STRATÉGIES DE CONTRÔLE

     

     Télévision: de l'info sans infos

     

    Quand l'information réelle est remplacée par les sujets anecdotiques, les micro-trottoirs, et les reportages insignifiants sur la vie quotidienne...

     Une liberté sous surveillance électronique

     



    Notre liberté est en permanence sous haute surveillance électronique. Les moyens informatiques ont permis d'augmenter ce que les spécialistes appellent notre "traçabilité". Nos activités, nos conversations, nos goûts et nos centres d'intérêts laissent des traces dans les multiples systèmes informatiques qui gèrent notre vie quotidienne. Toutes ces données sont collectées, centralisées et mémorisées par des organisations publiques ou privées, qui peuvent connaître à tout moment le "profil" de chaque individu.

    Fichiers informatiques, téléphones portables, internet, association de la carte de crédit et du code barre, réseau Echelon, vidéosurveillance "intelligente", puces RFID, ou "système de veille totale" de l'administration Bush, découvrez tous les moyens par lesquels notre liberté est devenue très surveillée...

     Les projets des Maitres du Monde

     

    Les projets des Maitres du Monde pour un contrôle global des individus: manipulations génétiques, contrôle des esprits, implants, traçabilité, nouvel ordre économique...

     Implants: vers un contrôle social bionique

     

    La puce d'identification "Digital Angel", et des expériences scientifiques majeures qui ouvrent la voie aux implants neuronaux et à un contrôle direct de l'homme par la machine....

     Armes silencieuses pour guerres tranquilles



    Les clés de la compréhension du monde et de ses règles du jeu véritables se trouvent peut-être dans ce document Top Secret qui utilise certaines théories issues de la cybernétique pour définir un "manuel de programmation" de la société, ainsi que les principes d'une guerre contre les citoyens. Il expose en détail les stratégies et les objectifs des "Maîtres du Monde", qui ne sont plus les chefs de gouvernements, mais les dirigeants des grandes organisations économiques et financières, le seul pouvoir à dimension planétaire...

    Ces stratégies, masquées mais évidentes pour "celui qui sait quoi regarder", sous-tendent la transformation radicale et accélérée de la société et de l'économie mondiale.

    Une transformation qui nous emmène plus vite que nous ne le réalisons vers un monde déjà décrit par de nombreux livres et films de science-fiction: Rollerball, Soleil Vert, Blade Runner, Matrix, ou Le Meilleur des Mondes...


    au choix, la version originale en anglais ou sa traduction française

     


     

    STRATÉGIES DU CONSENTEMENT

     

     Le Meilleur des Mondes, d'Aldous Huxley

     


    Dans ce livre de science-fiction visionnaire, Aldous Huxley imagine ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, et où les individus seraient génétiquement conditionnés. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude".

     Stratégies de manipulation

     

    Les stratégies et les techniques des Maitres du Monde pour la manipulation de l'opinion publique et de la société...  

     2 Mondes, 2 Ordres, 2 Lois

     


    Le premier ordre, officiellement proclamé, s'applique au public, aux citoyens ordinaires.

    Le second ordre, qui régit réellement la société, s'applique aux détenteurs du pouvoir et aux organisations économiques.

     

     

    GOUVERNEMENT MONDIAL

     

     Les organisations des Maitres du Monde

     


    Qui sont les Maitres du Monde, et quelles organisations utilisent-ils pour contrôler le monde?...

     Le Groupe de Bilderberg

     


    Le Groupe de Bilderberg rassemble l'élite mondiale de la finance, de l'économie, de la politique et des médias. C'est le plus puissant des réseaux d'influence, au point d'être considéré comme un véritable gouvernement mondial occulte.

     Le Siècle

     


    "Le Siècle" est un club de reflexion qui rassemble les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française: responsables politiques, présidents de grandes entreprises, et journalistes des médias qui "font l'opinion"...

     Le Forum de Davos

     


    Quelques images des Maîtres du Monde au World Economic Forum de Davos qui réunit chaque année l'élite de l'économie, de la politique et des médias.

     

     

    NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE

     

     Les mensonges du libéralisme

     


    Un démontage en règle des mensonges les plus fréquemment utilisés par la propagande néo-libérale et sa "pensée unique".

     Délocalisations et mondialisation

     

    La mondialisation libérale consiste en la suppression de toute entrave à la circulation des marchandises et des capitaux, rendant possible les délocalisations, les chantages à l'emploi, et les profits sans précédent des multinationales. Au risque de causer la désindustrialisation et le déclin géopolitique des pays occidentaux.

     L'entreprise-vampire

     


    A cause de leur inefficience croissante, les grandes entreprises ne sont plus capables de créer de la valeur, mais seulement de vampiriser la richesse des autres acteurs économiques, du corps social, et des états...

     La directive sur le temps de travail

     

    Une nouvelle directive européenne fixe la durée du travail à 48 heures par semaine avec la possibilité d'aller jusqu'à 65 heures. Un pas de plus vers l'instauration d'un nouvel esclavage au service de la "compétitivité" des entreprises.

     La directive Bolkestein

     

    La nouvelle arme de guerre sociale élaborée par la Commission Européenne, pour "libérer" les entreprises de toute règlementation...

     L'A.M.I, ennemi de la démocratie

     

     

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