• Coups d'état, assassinats, prédations : Danger, Etat criminel !

     
     
    Samedi 1 décembre 2007

    prefere.JPG Bonjour,

    A l'instant, je reçois dans ma boîte mails cette dépêche indiquant, semble-t-il, que la CIA prépare un coup d'état pour, le 2 décembre, renverser le Président Chavez, démocratiquement élu par les citoyens du Vénézuela. J'allais me coucher, je regarde une dernière fois mon courrier, et je trouve le document joint à cet article.

    Je vous signale d'ailleurs que j'ai rédigé aujourd'hui un "Bons baisers de Russie", avant ce papier, donc.

    Compte tenu du fait que le référendum constitutionnel a lieu le 2 décembre 2007, donc demain, j'estime de mon devoir de vous communiquer immédiatement cette dépêche, sans avoir pu vérifier l'information ; Je vous la livre telle qu'elle m'arrive. Je ne connais pas l'auteur de l'envoi. Tous les jours, je reçois de nombreuses informations, communiqués, dépêches, etc, de provenance diverse. Pas facile de faire le tri ! En tous cas, j'improvise cet article en un instant. C'est un cri de colère !

    SI cette information est vraie, ce qui est très probable étant donné la nature CRIMINELLE et finalement ANTI-DEMOCRATIQUE du gouvernement américain, et cela ne date pas d'aujourd'hui - parmi les articles que je projette d'écrire, il y en aura un sur les activités criminelles des Etats-Unis -, un nouveau coup d'Etat se tramerait en coulisses pour remplacer le gouvernement Chavez au service du peuple Vénézuelien, par un gouvernement fantoche de valets du Medef local, à la solde des Etats-Unis. L'ombre du Chili se profile dangereusement !

    J'accuse les Etats-Unis d'être le plus grand fauteur de troubles de la planète, l'Etat le plus criminel de toute l'histoire de l'humanité, conçu dans le sang, en massacrant les populations autochtones amérindiennes d'une grande sagesse, pour voler leurs terres et y établir un état scélérat de bagnards, de malfaiteurs, de brigands, de cow-boys, sans culture, sans Histoire, sans éducation, soi-disant bons chrétiens et avant tout suppôts du diable, tant leurs méfaits sont innombrables. Ils ont tous les droits, et les autres ont tous les devoirs. Ils ne répondent jamais de leurs actes, ils bénéficient d'une impunité totale parfaitement scandaleuse, alors même qu'ils sont impitoyables envers les autres. Les Américains vouent un culte à Mâmon, au Veau d'Or, et ils osent donner des leçons de morale aux peuples de la terre entière, et de démocratie s'il vous plaît, alors qu'ils sont les premiers à tramer toutes sortes de complots contre les Etats qui ne leur conviennent pas, et leurs sinistres exploits se soldent par des centaines de milliers de cadavres, militaires ou civils, aux quatre coins de la planète, de l'Amérique Latine au Proche-Orient, du Nicaragua, Panama, Chili etc, à l'Irak, l'Afghanistan, etc... 

    Cyniques, sans scrupules, cupides, ils emploient même des mercenaires  pour ne jamais être inquiétés, pour contourner les lois internationales, et quand ils torturent, ce n'est pas sur leur sol, mais à Guantanamo, ou même en Europe, dans des Etats complices de leurs forfaits !  Leur amour de l'argent les conduit à mettre le dollar à côté de Dieu, le révolver à côté de la Bible. Et à piller, à voler les ressources qui ne leur appartiennent pas ! Prêts à mettre à feu et à sang des territoires entiers pour s'approprier les richesses des autres, contrôler des pays souverains, dominer les populations, imposer leur loi, saccager des régions entières afin de faire travailler les industriels de la mort (pétrole, armement, reconstruction...) qui sont les amis ou les proches du gouvernement. Honte à ce pays sans foi ni loi !

    Les gangs  prolifèrent à chaque coin de rue, la violence est un mode de vie, les riches s'enrichissent toujours plus sur le dos des pauvres à qui on retire peu à peu tous leurs droits sociaux, les traités en faveur de la protection des enfants ou de l'environnement ne sont pas ratifiés, au contraire, les Américains sont les plus grands pollueurs de la planète - après moi le déluge ! Et on pourrait écrire des centaines de livres sur tous les crimes commis par le Etats-Unis au nom de la liberté, de la démocratie, de Dieu. Bandes d' hypocrites !

    Toute la politique américaine, depuis l'extermination des Indiens, est jalonnée de mensonges, de vols, de crimes, de violences ; Ce n'est pas une vraie démocratie, car ils portent atteinte à la liberté des autres, c'est un Etat terroriste, à mettre au ban de la planète ! Quand les peuples, qui haissent les Américains, et pour cause, poursuivront-ils les dirigeants infâmes qui programment des guerres pour s'enrichir, comme d'autres promulguent au Parlement des lois ? Quand traduiront-ils ces criminels maîtres du monde devant un tribunal international ? Pourquoi les plus grands terroristes de la planète se permettraient-ils les pires exactions sans être jamais inquiétés ?

    IL est temps que l'opinion mondiale traduise en Justice ces assassins déguisés en pieux démocrates ! La colère des peuples doit enfin éclater, comme la mienne ! Ca suffit, la terreur américaine ! Ca suffit, les leçons de morale et de démocratie ! Ca suffit les exactions, les mensonges, les vols, les complots, les assassinats  ! Ce sont des criminels en série ! Qu'ils ne s'étonnent pas si ensuite, ils enfantent des gamins qui s'amusent à abattre des élèves, sans remords, comme eux-mêmes tirent sur tout ce qui les gêne, en vulgaires cow-boys !

    Il est temps que l'abcès soit crevé, que les peuples fassent justice, que les fauteurs de troubles soient empêchés de nuire dans le monde entier, et par exemple au Vénézuela contre un Président démocratiquement élu parce qu'il les dénonce,  ou contre l'Iran, pour s'emparer des richesses pérolières !

    Mettons hors-la-loi cet Etat terroriste, responsable de la plupart des drames et souffrances de la planète !

    Chaque fois qu'une espérance se lève pour les peuples, les Etats-Unis l'assassinent ! Au nom de Dieu, de la Liberté, de la Démocratie ! Leurs dirigeants sont des monstres froids, sanguinaires, sans pitié ! Et ils veulent qu'on s'aligne sur leur tyrannie ? Pour leur confort égoïste ?

    Et c'est cet état abject que Sarkozy veut donner pour modèle à la France, sur le plan intérieur comme extérieur ? C'est à cette bête immonde que nous devons nous soumettre ? Mais jamais, ô grand jamais, la France ne doit s'agenouiller devant les plus grands terroristes de la planète ! Il faut que nous réagissions, complot ou pas contre le Venezuela - et personnellement, connaissant les forfaits accomplis antérieurement par cet  Etat, je ne doute pas que la CIA soit en train de formenter un sale coup !  Et nous devons réagir vite ! D'autant plus que la guerre contre l' Iran - pour commencer - est déjà décidée par les fripouilles Bush, Sarkozy, Kouchner, en dépit de leurs paroles si lénifiantes, de leurs dénégations hypocrites  !

    Il est temps, surtout si Chavez est renversé, assassiné, comme Allende, 
    que nous nous dressions tous, unanimement et dans le monde entier, contre l'intolérable, contre ce peuple qui ravage la terre entière par ses guerres, ses complots, ses vols, ses meurtres en série, ses actions contraires à la loi et au Droit international, ses décrets iniques, ou au contraire ses refus de signer des décrets nécessaires !

    Pardonnez-moi cet article bâclé, ce cri du coeur, cette colère, il est des colères qui sont nécessaires, toniques, salubres ! Ne subissons pas le joug de ce pays diabolique ! Faisons entendre la voix des peuples contre l'intolérable, contre tous les intolérables passés, présents, et programmés !

    Votre Eva, révoltée contre ce pays source de tant de malheurs dans le monde.

    TAGS : Guerre, Etats-Unis, Bush, Sarkozy, Kouchner, pétrole, Chavez, Vénézuela, Afghanistan, Irak, Iran, Nicaragua, Chili, Allende, Droit, CIA, terrorisme, mercenaires, gangs, démocratie, Dieu, dollar, Proche-Orient, Amérique Latine, ...


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    Cristina Castello Poète et Journaliste http://www.cristinacastello.com  

    Opération Tenaille

     

    Venezuela, Jour J – le référendum constitutionnel du 2 décembre : socialisme démocratique ou contre-révolution impériale



    AUTEUR:  James PETRAS

    Traduit par  Fausto Giudice

     

    Le 26 Novembre le gouvernement vénézuélien a rendu publique une note confidentielle de l'ambassade des USA à la CIA , qui révèle de manière dévastatrice les opérations clandestines des USA et qui aura une influence sur le référendum de ce dimanche 2 décembre 2007.

    La note envoyée par un fonctionnaire d'ambassade, Michael Middleton Steere, a été adressée au chef de la CIA , Michael Hayden. La note était intitulée « Avancer vers la dernière phase de l’Opération Tenaille » et fait le point sur l'activité d’une unité de la CIA portant l’acronyme HUMINT (Renseignement humain) qui est engagée dans l'action clandestine pour déstabiliser le prochain référendum et coordonner le renversement civilo-militaire du gouvernement élu de Chávez . Les sondages de l’ambassade et de la CIA  concèdent que 57% des électeurs approuvent les amendements constitutionnels proposés par Chávez mais prévoient également une abstention de 60%.

    Les agents US soulignent leur capacité à recruter d'anciens supporters de Chávez  parmi les sociaux-démocrates (PODEMOS) et l'ancien ministre de la défense Baduel, prétendant avoir réduit la part de OUI de 6%. Néanmoins les agents de l'ambassade reconnaissent qu'ils ont fait leur maximum et qu’ils ne pourront obtenir le rejet des amendements par la voie électorale.

    La note recommande donc que l'Opération Tenaille (OP = Operation Pincer/ Operación Tenaza] entre dans sa phase opérationnelle. OP implique une stratégie en deux volets : empêcher le référendum et rejeter ses résultats tout en appelant à voter NON. La campagne inclut de faux sondages, des attaques contre des fonctionnaires électoraux et une propagande dans les médias privés accusant le gouvernement de fraude et appelant à voter NON. Les contradictions, souligne cyniquement le rapport, ne sont pas un problème.

    L’ambassade et la CIA rapportent les divisions internes et les récriminations parmi les opposants aux amendements, y compris plusieurs défections du groupe qui les chapeaute. Les menaces principales et les plus dangereuses pour la démocratie évoquées par la note de l’ambassade sont le succès dans la mobilisation des étudiants des universités privées (soutenus par leur hiérarchie) pour attaquer des bâtiments clé comme le palais présidentiel, la Cour suprême et le Conseil électoral national. L'ambassade ne tarit pas d’éloges pour le groupe ex-maoïste « Drapeau rouge » et ses combats de rue violents. Ironiquement, des petits sectes trotskystes et leurs syndicalistes rejoignent les ex-maoïstes dans l’opposition aux amendements constitutionnels. L'ambassade, tout en rejetant leur « rhétorique marxiste », considère que leur opposition s’inscrit dans sa stratégie d’ensemble.

    L'objectif final de l'Opération Tenaille est de s’emparer d’une base territoriale ou institutionnelle avec l'appui massif de la minorité électorale défaite dans les trois ou quatre jours (avant ou après les élections, ce n'est pas clair, JP), soutenus par un soulèvement d’ officiers militaires d'opposition, principalement de la Garde nationale. L’agent de l'ambassade concède que les comploteurs militaires ont eu des problèmes sérieux : des agents opérationnels de renseignement ont été démasqués, des stocks d’armes ont été neutralisés et plusieurs comploteurs sont sous surveillance étroite.

    Outre l’engagement poussé des USA, l'organisation du patronat vénézuélien (FEDECAMARAS), ainsi que les principaux médias privés (télévision, radio et presse écrite) ont été engagés dans une campagne vicieuse de peur et d'intimidation. Les producteurs et distributeurs en gros et au détail de nourriture ont créé des pénuries artificielles d'articles d’alimentation de base et ont provoqué une fuite de capitaux à grande échelle pour semer le chaos dans l’espoir de faire gagner le NON.

    Le Président Chávez  contre-attaque


    Dans un discours devant des hommes d’affaires nationalistes qui soutiennent les amendements (Entrepreneurs pour le Venezuela. EMPREVEN), Chávez a averti le président de FEDECAMARAS que s'il continuait à menacer le gouvernement de coup d’État, il nationaliserait toutes les entreprises qui lui sont affiliées. À l’exception des trotskystes et d'autres sectes, la grande majorité des travailleurs organisés, des paysans, des petits fermiers, des conseils de quartiers pauvres, des travailleurs du secteur informel et des étudiants des écoles publiques se sont mobilisés et ont manifesté en faveur des amendements constitutionnels.

    La raison de la majorité populaire se trouve dans quelques amendements clé : Un article stipule l'expropriation de terres, facilitant leur redistribution aux petits producteurs sans terre. Chávez  a déjà installé plus de 150.000 travailleurs sans terre sur 1 millions d’hectares. Un autre amendement institue une couverture universelle de sécurité sociale pour l’ensemble du secteur informel (marchands ambulants, domestiques, auto-employés) qui représente 40% de la main-d'oeuvre. La semaine de travail des travailleurs organisés et non organisés sera réduite de 40 à 36 heures (du lundi au vendredi midi) sans réduction de salaire. L’accès libre et gratuit à l’éducation supérieure sera garanti aux étudiants des classes subalternes. Des amendements permettront au gouvernement de contourner les blocages bureaucratiques à la socialisation d’industries stratégiques, qui permettra de créer plus d’emplois et d'abaisser les coûts des services. Et le plus important, un amendement augmentera le pouvoir et le budget des conseils de quartier, qui pourront légiférer et investir dans leurs communautés.

    L'électorat soutenant les amendements constitutionnels votera en faveur de ses intérêts socio-économiques et de classe ; la question du renouvellement du mandat électif du président n'est pas dans ses priorités : et c'est la question sur laquelle la droite s’est focalisée, en qualifiant Chávez  de « dictateur » et le référendum de « coup d’État ».

    L'Opposition


    Avec une forte aide financière de l'ambassade US (8 millions de $ pour la seule propagande selon la note de l'ambassade) et du patronat et du « temps libre » accordé par les médias de droite, la droite a organisé une majorité des étudiants de la grande bourgeoisie des universités privées, soutenue par la hiérarchie de l'église catholique, de grands pans des quartiers riches de la bourgeoisie, des secteurs entiers des classes moyennes engagées dans dans le commerce, l’immobilier et la finance et apparemment des secteurs militaires, particulièrement des officiers de la Garde nationale. Tandis que la droite contrôle les principaux médias privés, la télévision et la radio publiques soutiennent les réformes constitutionnelles. Tandis que la droite a ses supporters parmi quelques généraux et la Garde nationale, Chávez  a le soutien des parachutistes et des officiers de rang intermédiaire et de la plupart des généraux.

    Les résultats du référendum du 2 Décembre seront un événement historique décisif en premier lieu pour le Venezuela mais également pour le reste des Amériques. Un vote positif (Vota « SI ») fournira le cadre juridique pour la démocratisation du système politique, la socialisation des secteurs économiques stratégiques, donnera du pouvoir aux  pauvres et fournira la base pour un système d’autogestion des entreprises. Un vote négatif (ou un soulèvement civilo-militaire réussi avec l’appui US) renversera l'expérience vivante la plus prometteuse d’autogouvernement populaire, de welfare social avançé et de socialisme à base démocratique. Un revers, et en particulier un renversement militaire, mènerait à un bain de sang massif, tel que nous n’en avons pas vu depuis le coup d’État des généraux indonésiens en 1966, qui tua plus d’un million de travailleurs et de paysans ou le coup d’État en Argentine en 1976, suite auquel plus de 30.000 Argentins furent assassinés par les généraux soutenus par les USA.

    Un vote décisif en faveur du « SI » ne mettra pas un terme aux campagnes militaires et politiques de déstabilisation US mais il saperait et démoraliserait certainement leurs collaborateurs.
    Le 2 Décembre 2007 les Vénézuéliens ont rendez-vous avec l'histoire.

     

    Source : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=4229&lg=en

    Article original publié le 27 Novembre 2007

    Sur l’auteur


    Fausto Giudice est membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, le traducteur, le réviseur et la source.

    URL de cet article sur Tlaxcala :
    http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=4231&lg=fr




    "Il existe un risque de coup d'Etat en Bolivie"
    Entretien avc le Président de la Bolivie, Evo Morales
    - par Roberto Zanini - 2007-11-08 

     


    La politique étrangère des USA : une politique criminelle
    - par Michel Chossudovsky - 2007-02-07
    Les USA se sont embarqués dans une aventure militaire, «une guerre de longue durée», qui menace l’avenir de l'humanité.



    http://mondialisation.ca

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    Eva : Je reçois  aussi ceci, de mon correspondant Igor, à l'autre bout de la planète.  Je n'y connais rien, à vous de voir si cet article peut  vous apporter quelque chose... Il change en tous cas de mes publications ! Et il y a quelques lignes à la fin qui montrent une fois de plus le rôle "bienfaisant" des Etats-Unis dans le monde.

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    Les propos de l'histoire du Tibet et du boudhisme auTibet sont soit
    détournés, soit inexistantes. Ce que le Dalaï Lama ne dit pas sur le
    Tibet et sur sa doctrine

    par Elisabeth Martens


    Les raisons qui m’ont poussé à écrire ce livre qui va à
    l’encontre des idées toutes faites à propos du Tibet, de son histoire
    et de sa religion : de plus en plus d’amis proches écoutaient
    religieusement les discours du Dalaï Lama, se disaient sympathisants du
    Bouddhisme tibétain, et du même coup, adhéraient aux thèses du
    mouvement pour l’indépendance du Tibet. Au point où moi-même - plus
    sensibilisée à la question tibétaine parce que j’ai habité en
    Chine trois ans et parce que je donne des cours sur la pensée chinoise
    -,
    j’ai été amenée à me positionner. Dès lors, je me suis
    documentée et j’ai constaté que les informations disponibles, ici en
    Occident, à propos de l’histoire du Tibet et du Bouddhisme au Tibet
    sont soit détournées, soit inexistantes. De là, ma recherche.

    « Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants »,
    édition L’Harmattan, collection « Recherches asiatiques », 2007
    ISBN : 978-2-296-04033-5, prix : 25,50 €

    Texte de présentation du livre

    Mon livre, résultat de cette recherche, raconte l’histoire du
    Bouddhisme tibétain (lire : BT dans la suite du texte), depuis sa
    formation jusqu’à son actualité brûlante ; il est divisé en trois
    parties distinctes : entrée, plat consistant et dessert… comme un bon
    repas de famille après lequel on n’a plus qu’à aller faire la
    sieste ! Pas de panique : il est écrit dans un style allègre et avec un
    brin d’ironie, ce qui allège la digestion. Toutefois il peut se lire
    comme trois petits livres, chacun relatant une époque du BT. L’entrée
    de notre petit repas familial concerne la période de gestation du BT,
    depuis l’enseignement du Bouddha (6ème AC), jusqu’à la formation de
    l’école bouddhiste qui, au 9ème PC, s’implante sur le Haut Plateau
    Tibétain : le Vajrayana ou Véhicule tantrique ou Tantrisme. Après
    avoir esquissé le Dharma (ou « enseignement du Bouddha »), je
    rappelle la scission que connut le Bouddhisme au 1er PC et les
    cheminements
    différents du Hinayana et du Mahayana (Petit et Grand Véhicules). Je
    survole ensuite l’évolution du Mahayana en Inde avec ses senteurs
    hindouistes et la naissance du Vajrayana au 6ème PC.

    Je raconte un peu plus longuement l’entrée du Mahayana en Chine, son
    utilisation politique lors de l’éclatement de l’Empire chinois, et
    les questions que le Bouddhisme a posé à la pensée chinoise.
    Celle-ci, ne pensant pas en-dehors du monde physique et temporel,
    limité
    et duel, qui est le nôtre, n’était pas prête à entendre le
    message de délivrance du Dharma : pour la Chine, la souffrance (la «
    dukkha » du Bouddhisme) est l’autre facette du bien-être, et qui ne
    connaît pas l’un ne peut jouir de l’autre. Il n’empêche que la
    venue du Bouddhisme en Chine a placé celle-ci au pied de son mur
    philosophique : « transcendance ou immanence ? », la question était
    clairement posée. La Chine, après un millénaire d’influence
    bouddhiste, a résolument opté pour la dialectique et le Relativisme.
    Comme vous pouvez le constater, j’ai profité de cette première partie
    pour me poser des questions philosophiques et existentielles :
    qu’est-ce
    qu’une religion ? comment la distinguer d’une philosophie ?
    l’enseignement du Bouddha n’est-il pas aussi une religion, malgré ce
    qu’en disent actuellement ses adeptes ? quel est le rôle des religions
    dans la vie psychique des êtres humains ? quel est leur rôle dans
    l’évolution d’une société ? les religions sont-elles encore
    nécessaires ? ne peut-on se passer de la religion tout en développant
    notre côté spirituel ? etc. Autant de questions auxquelles je
    m’attarde, sans doute pour mettre mes propres idées au clair, tout en
    sachant que ces questions touchent la plupart d’entre nous. Donc, cette
    première partie de mon livre est écrite comme un essai.

    La seconde partie du livre est le « plat consistant », le gros oeuvre
    après le hors-d’œuvre. Il s’agit de l’histoire du Bouddhisme au
    Tibet, depuis son arrivée au Tibet (vers le 6ème PC) jusqu’à sa
    pratique actuelle, au Tibet. Pour engager cette partie de l’histoire,
    j’ai voulu planter le décor : qu’appelle-t-on le « Tibet » avant
    l’arrivée du Bouddhisme ? La géographie du Haut Plateau explique
    comment des êtres humains ont atterri si haut et si loin de tout, dans
    des régions qui sont devenues inhospitalières, alors qu’elles ne
    l’étaient pas lorsque les premiers venus s’y sont installés. Qui
    sont ces gens, d’où venaient-ils ?

    On s’aperçoit que ce que nous appelons le « peuple tibétain »,
    sont des populations composites : les unes venant de l’Ouest (Asie
    centrale), les autres du Sud-Ouest (vallée de l’Indus), ou du Sud-Est
    (fonds des forêts birmanes), de l’Est (vallée du Yangzi), et du Nord
    (vallée du Fleuve Jaune). Cette diversité ethnique est encore visible
    aujourd’hui : d’une vallée à l’autre, l’architecture des
    maisons, les vêtements et même la langue, sont parfois différents. De
    ce fait, avant l’arrivée du Bouddhisme qui, au Tibet, a servi de ciment
    culturel et politique, le Haut Plateau tibétain était sillonné de
    populations de croyances et de cultures nettement plus variées. Leurs
    cultes étaient animistes et elles étaient influencées par une
    religion venue, semble-t-il, de l’Ouest (Asie centrale) : le Bön.
    Depuis le 4ème AC, il existait bien un petit royaume tibétain dans la
    vallée centrale du Yarlong (ou Brahmapoutre) avec la dynastie des Tubo,
    mais ce n’est qu’au 7ème PC que le roi SongTsen Gampo voulut agrandir
    son territoire. A la manière du célèbre Gengis Khan, le roi réunit
    les diverses populations du Haut Plateau en vue d’attaquer son puissant
    voisin, la Chine des Tang. Et c’est là que tout commença : la Chine
    repoussa les Tibétains, puis l’empereur des Tang offrit au roi
    tibétain sa fille en mariage.

    Cette première alliance entre la Chine et le Tibet permit au Bouddhisme
    (école chinoise du JingTu) d’entrer à la cour royale du Tibet, où
    il resta coincé pendant quelques siècles. Au 9ème, la dynastie Tubo
    s’effrite et plonge les Tibétains dans l’instabilité politique, et
    ce jusqu’à l’arrivée des Mongols (13ème). Pendant ce temps-là,
    au 11ème, le Nord de l’Inde est assailli par des marées musulmanes.
    Or c’était justement dans le Nord de l’Inde que se trouvaient les
    plus importantes écoles du Tantrisme (ou Vajrayana formé en Inde vers
    le 6ème PC). Sous l’assaut des Musulmans, les maîtres tantriques
    fuient l’Inde et se réfugient de l’autre côté des montagnes de
    l’Himalaya : dans un Tibet sans foi ni loi. Le Bouddhisme, version
    tantrique, connaît alors une véritable explosion au Tibet : les
    maîtres importent les textes sacrés et les font traduire en tibétain
    (dont l’écriture est proche du sanskrit), les communautés tantriques
    se multiplient à vive allure, les écoles se subdivisent en de
    nombreuses sous-entités, dont les derniers nés (au 14ème) sont les
    plus connus : les Bonnets Jaunes. Les populations tibétaines, soumises
    jusque-là au bon vouloir des seigneurs et aux rivalités entre grandes
    familles de la noblesse tibétaine, se convertissent en masse au
    Bouddhisme et se mettent au service des communautés tantriques: la
    structure ecclésiastique du Tantrisme leur apporte sécurité et
    stabilité.

    De cette manière, le Bouddhisme a permis d’instaurer au Tibet une
    société féodale. Le pouvoir est partagé entre la noblesse
    tibétaine et les communautés bouddhistes, plus de 90 % de la population
    est placée en servitude. C’est un système bien huilé qui va
    perdurer jusqu’à la moitié du 20ème siècle, pour le bonheur et le
    plaisir de quelques uns (noblesse et autorités tantriques) et au
    détriment de l’écrasante majorité (serfs et esclaves).
    L’arrivée des Mongols au 13ème ne va que conforter la structure
    féodale du Tibet ; les Mongols feront du Tibet une annexe de leur
    Empire
    chinois. Les Mandchous qui contrôlent l’Empire chinois du 17ème au
    19ème divisent la Chine en 18 provinces ; depuis, le Tibet est une des
    18
    provinces chinoises.

    Or, à la fin du 19ème, la Chine se vend par concessions successives et
    de plus en plus ridicules aux puissances occidentales. Le Tibet qui,
    grâce à la puissance de son pouvoir ecclésiastique, a amassé de
    grandes richesses, est convoité par les Anglais : le lieu de
    villégiature privilégié des lords britanniques pendant la saison des
    moussons - Darjeeling, Kalimpong, le Sikkim, etc.- sont autant de
    régions
    où aboutissent les caravanes de laine et de sel en provenance du Tibet.
    Constatant l’intérêt gourmand des Tsars russes pour le Haut Plateau,
    les Anglais ne font ni une ni deux : ils envahissent le Tibet,
    s’installent et ouvrent des comptoirs de commerce. Se retroussant les
    moustaches, ils jouent au bridge et au tennis devant le palais d’été
    du 13ème Dalaï Lama, principale autorité tibétaine à cette
    époque, sans omettre de l’inviter à une partie de badminton. Le grand
    Lama se trouble : Mandchous, Russes, Anglais, et même Japonais se
    pressent sur le pas de sa porte et louvoient dans les couloirs du
    Potala.
    « L’accord de Simla », qui devait être signé en 1913, signe en
    réalité le désaccord entre la Chine, le Tibet et l’Angleterre : la
    Chine ne cèdera pas le Tibet à l’Angleterre, le Tibet restera chinois
    ; plus tard, les Nations Unies approuveront.

    Suite à la Seconde Guerre Mondiale, les Anglais sont remplacés par les
    Américains sur le Toit du Monde, et les parties de bridge par des
    boîtes de biscuits à l’huile d’arachide offertes par le président
    Roosevelt. Cette fois, le jeune 14ème Dalaï Lama est tiraillé entre,
    d’une part, la Chine communiste qui lui fait miroiter le développement
    économique du Tibet et une relative autonomie dans les prises de
    décisions concernant la politique intérieure du Tibet, et d’autre
    part, les Etats-Unis qui lui promettent une sécurité financière et
    logistique et une complète indépendance dans un futur à déterminer.
    Somme toute, il préfère les biscuits, même à l’huile de
    cacahuète. En 1959, il prend ses cliques et ses claques et s’en va avec
    ses tambours et ses trompettes, plus quelques carpettes, on ne sait
    jamais
    si elles commençaient à léviter. Ce que le Bouddhisme est devenu au
    Tibet suite au départ du Dalaï Lama, quelle a été son évolution,
    ses périodes difficiles, sa reconstruction, le regain d’intérêt de
    la Chine pour le BT, tout cela est relaté dans la fin de la seconde
    partie du livre. Vous l’aurez compris, ce second chapitre est une étude
    historique, fruit d’un long travail de documentation (voir biblio).
    J’ai voulu écrire cette partie, plus ardue pour le lecteur, dans un
    style naturel et laissant apparaître une progression dans le récit.

    Le dessert, comme tous les grands desserts, plonge d’abord
    l’assemblée dans un profond silence, un recueillement presque
    méditatif, mêlé d’une certaine gêne, pour exploser ensuite en un
    fou rire général et se terminer en une bonne humeur communicative.
    Bref, je me suis beaucoup amusé dans le dernier chapitre et pour cause
    :
    dérision et autodérision étaient les fils conducteurs de ce pamphlet.
    Il retrace l’étrange parcours que le BT connut en Occident. Au 19ème,
    il fut recueilli avec ferveur par Helena Blavatsky, fille d’un colonel
    tsariste, et mise en contact avec des maîtres tantriques dès son jeune
    âge. Grâce à ses soins attentifs, les rites du BT vont servir, parmi
    d’autres pratiques ésotériques, à calmer les frayeurs de la
    bourgeoisie face à la montée du Socialisme.

    Les successeurs de l’école de Théosophie fondée par Blavatsky ne
    sont autres que les nombreuses nébuleuses du New Age qui, dès le
    début du 20ème, défendront les thèses les plus « réactionnaires
    » : nostalgie des époques révolues, retour vers la terre-mère,
    culte de la race pure et des racines aryennes cachées dans les replis
    de
    l’Himalaya… un langage que l’idéologie nazie n’aura pas beaucoup
    de mal à récupérer avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    Pour le Dalaï Lama qui débarque en Europe fin des années 70, il
    valait mieux mettre ce passé récent au portemanteau des oubliettes.
    Avec l’aide de son généreux sponsor étasunien, il s’y est pris
    avec intelligence et patience : depuis 50 ans (un demi siècle !), la
    même histoire du pauvre roi-dieu déchu de son trône par l’horrible
    diable rouge à queue fourchue nous est servie au Mac Donald des mythes
    modernes, réveillant en nous le même archétype du bon père de
    famille qui acquit sa liberté et celle de son clan grâce à l’exil
    et à la souffrance, les mêmes clichés quant à la tolérance, la
    compassion, le détachement qui seraient les qualités innées du BT, le
    même déni systématique de l’histoire du Tibet, bref, le même
    manque de discernement dès qu’il s’agit de la question tibétaine.

    Pourtant, dès qu’on se demande les raisons qui ont poussé les
    Etats-Unis à faire un tel cas de leur « citoyen modèle » (le
    Dalaï Lama vient de recevoir, des mains de G.W.Bush, la médaille d’or
    du meilleur citoyen américain, juste pendant que se tenait le congrès
    quinquennal du PCC !), la réponse est limpide : au lendemain de la «
    Grande guerre" , il était une effigie idéale pour soutenir la lutte
    contre le communisme chinois. Puis, dans la foulée de la guerre du
    Vietnam et du mouvement hippie, le Dalaï Lama a mis ses efforts dans un
    « retour aux sources du Bouddhisme », en nettoyant le BT de son aspect
    ésotérique et en le « philosophisant » (c’est depuis qu’on dit,
    chez nous, que le Bouddhisme n’est pas une religion mais une
    philosophie). Cela permit aux semi bourgeois intellectuels et post-68,
    que
    nous sommes, de ne plus « bêtement » croire en Dieu, mais
    d’adhérer au nouvel « athéisme qui embrasse l’absolu ». Qui
    plus est, le Bouddhisme, dans sa version dalaïste, ne demandait pas
    d’engagement, ce qui convenait parfaitement à notre egotisme.

    Ce fut une étape délicate dans l’opération de séduction
    qu’entreprit le BT sur l’Occident intellectuel, mais ce fut une
    réussite, couronnée par un prix Nobel discerné au grand Dalaï en
    ’89, peu après les événements de la Place TianAnMen et la chute du
    Mur de Berlin ! Réussite totale pour le Dalaï Lama, à tel point
    qu’actuellement, une large majorité de la gauche intellectuelle, même
    celle qui se dit « progressiste » ou, encore plus, celle qui se dit «
    écologiste », et même en accord avec la droite (dont on ne peut pas
    vraiment dire qu’elle soit intellectuelle) adhère sans réserve à
    ses discours. Mais si le Dalaï Lama met « l’Occident pensant » dans
    sa manche en utilisant sa propre religion, n’est-ce pas pour mieux
    servir
    les desseins des Etats-Unis : fragiliser la Chine, la déstabiliser de
    l’intérieur par nos assauts incessants du « politiquement correct
    », pendant que les troupes américaines installent leurs bases
    militaires tout autour des frontières chinoises.


    La table des matières
    http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2007-11-23
    09:44:24&log=lautrehistoire


    §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


    Allez, on termine par une note plus réjouissnte, un article  sur http://aymard.over-blog.com

    Vendredi 30 Novembre 2007

    - Si j'étais patron d'une entreprise de transports routiers, je demanderais à notre Président bien aimé comment je vais pouvoir payer mes chauffeurs double journée le dimanche alors qu'ils n'ont pas le droit de rouler.

    - Si j'étais patron d'une entreprise de construction,   je demanderais à notre Président bien aimé comment je vais pouvoir couler des fondations avec la partie de personnel qui acceptera de travailler le dimanche et surtout avec quel béton si l'usine qui me le fournit ne travaille pas ce jour-là.

    -Si j'étais cheminot débutant, en clair si je faisais partie des nantis, ceux qui prennent les autres en otages pour défendre leurs acquis sociaux exorbitants, je demanderais à notre Président bien aimé qu'au nom de l'égalité, on paye double mes dimanches soit environ deux fois 5,5 euros au lieu de 5,5 euros plus 4,22 de prime (imposable).

    - Si j'étais personnel hospitalier, je demanderais à notre président bien aimé de ne plus prendre mes RTT mais de me les faire payer, avec rappel des 150 que j'ai en retard, de manière à faire enfler mon maigre porte monnaie même si je dois pour cela faire couler l'hôpital qui m'emploie.

    - Si j'étais propriétaire d'un logement à louer, je demanderais à notre Président bien aimé de faire baisser les loyers de 50% pour que je puisse enfin réduire mon niveau de vie pour permettre à mes locataires d'augmenter le leur, et de supprimer les loyers d'avance pour que je puisse, en cas de non paiement, faire travailler les avocats dans les tribunaux (qui restent).

    - Si j'étais chef d'entreprise, je demanderais à notre Président bien aimé de m'autoriser à ne tenir aucun compte du nombre d'heures supplémentaires de mon personnel pour pouvoir payer mieux la moitié de ce personnel, et mettre l'autre moitié au chômage.

    - Si j'étais patron dans la grande distribution, je demanderais à notre Président bien aimé de me permettre de diminuer les prix à la consommation sur les écrans plasma, les ordinateurs et leurs périphériques, les téléphones portables, les GPS … pour pouvoir augmenter le pain, les légumes, les poissons et la viande tout en prouvant que le coût de la vie baisse.

    - Si j'étais pêcheur, je demanderais à notre Président bien aimé de mettre une taxe de 10% sur le poisson à la vente pour permettre enfin de payer le gazole que je n'utiliserais plus car les consommateurs n'achèteraient plus mon poisson.

    - Si j'étais agent de l'ANPE et des ASSEDIC,  je demanderais à notre Président bien aimé de fusionner très vite nos deux entités pour mieux les privatiser et qu'enfin on ne s'entende plus traités de nantis.

    - Si j'étais simple ouvrier, je demanderais à notre Président bien aimé d'arrêter de me prendre pour un abruti en me faisant briller des miroirs en verre dépoli.

    -Mais, je suis MOI, rien de tout ça, simple retraité obligé de travailler pour arrondir mes fins de mois et faire face aux augmentations de tout poil pendant que VOUS, mon Président bien aimé, vous vous augmentez de 206%, vous ne faites rien pour harmoniser le régime de retraite des députés, vous aidez copieusement les plus aisés, vous refusez de taxer les compagnies pétrolières sous un prétexte plus que discutable puisque leurs raffineries sont sur notre sol et que vous avez tout moyen coercitif approprié, le tout en vrac, et j'en passe.

    Alors, qu'attendez-vous pour vous pencher sur le pouvoir d'achat des retraités auxquels vous aviez promis ce que vous ne tenez pas, et qui, à mon sens, est nettement plus urgent que le "paquet fiscal", l'harmonisation de régimes de retraite ou la refonte de la carte judiciaire.

     Mon Président bien aimé, arrêtez de me prendre pour un con !!!

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    Si j'étais président, j'arrêterais en quelques jours les attaques terroristes
    contre les Etats-Unis. Définitivement.

    D'abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins,
    aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions
    d'autres victimes de l'impérialisme américain.

    Ensuite, j'annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions
    américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j'informerais
    Israël qu'il n'est plus le 51e État des États-Unis mais dorénavant - chose
    curieuse à dire - un pays étranger.

    Et puis, je réduirais le budget militaire d'au moins 90 %, utilisant le surplus
    à payer des réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le
    budget militaire d'une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus
    de 18.000 dollars de l'heure depuis la naissance de Jésus-Christ.

    Voilà ce que je ferais les trois premiers jours.

    Le quatrième jour, je serais assassiné.”

    William Blum, ancien fonctionnaire du Département d'Etat américain
    ________________________________________________________________________________________

    INFO  EVA :


    Cet article, je viens de le rencontrer après avoir visité le site de celui qui m'a écrit (voir la réponse que je lui fais en-dessous) pour me demander s'il pouvait publier mon article; il s'agit d'un jeune communiste passé... au FN ! Je vous l'ai dit, je suis indépendante : le texte "Si j'étais président" m'a tellement plu, que je vous l'ai proposé bien qu'il ait été publié par un site du FN.  Je ne vois pas pourquoi je vous priverai d'un bon texte, parce qu'il a été publié par un militant du FN.  Eva  http://Fn-populaire-et-social.over-blog.com

     
    Bonjour,

    j'ai reçu votre mot

    pourquoi appréciez-vous mon article "bons baisers de Russie" sur http://r-sistons.over-blog.com ? Il regrette la Russie où tous les besoins de la population étaient satisfaits

    je ne suis pas d'accord avec vos idées, le fascisme n'a jamais pris soin du peuple mais l'a endoctriné et instrumentalisé. Vous n'aurez pas de social par eux. 

    Néanmoins, j'ai déjà dit que tous pouvaient reproduire mes articles, en spécifiant que tous les sites sans distinction pouvaient le faire; merci de m'avoir demandé l'autorisation, cela vous honore.

    Il est bien évident que cela ne signifie en aucune façon adhésion au fascisme que vous représentez, après avoir hélas abandonné le PC qui, lui, réellement, défend les classes populaires, pas le fascisme qui les endoctrine et les instrumentalise.

    En espérant que vous retrouverez un jour vos premières amours, votre idéal de justice sociale

    Eva

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