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    Mardi 27 novembre 2007

     

     

    BALCON-CHIEN-copie-1.jpg Bonjour,

    Je récidive sur la désinformation, en trouvant dans ma boîte à lettres un article sur Reporters sans Frontières. Et je double votre plaisir, en vous en fournissant un second, pour le même prix.

    Le P.S. s'est enfin réveillé, et a proposé des mesures fort intéressantes sur lesquelles, bien sûr, FR2 s'est empressé de faire silence, ou plus exactement ne s'est pas étendu (une phrase vite expédiée). Il ne s'agit pas de faire de la propagande pour les adversaires de Sarkozy ! On ne parle de la Gauche que quand ça ne va pas. Là, la télévision se délecte. Par contre, jamais un mot sur les bévues du Président ou sur ses crises de colère  tournées en dérision à l'étranger. Et ne vous attendez pas à ce qu'on laisse passer une critique  à l'égard de Sarkozy ! Pas touche au Pésident, comme je vous le disais dans mon dernier article. Et du coup, même une émission divertissante comme les Guignols de l'Info doit réfréner ses ardeurs satiriques contre le Dieu Sarkozy. On tape sur tout le monde, mais pas sur le maître ; ainsi en a décidé le Diktator hongro-américain. On se croirait dans une vulgaire République bananière, ou dans l' Italie de Berlusconi. 

    Et pendant ce temps, que fait le Secrétaire Général inamovible de Reporters Sans Frontières, M. Ménard ? Il ferraille contre le Venezuela, sa nouvelle bête noire après Cuba. En lisant les deux articles que j'ai joints, vous en saurez un peu plus sur Monsieur Journalisme Propre, sur ce personnage chargé de signaler toutes les atteintes à la liberté de la presse. 




    « La face cachée de Reporters sans frontières (De la CIA aux faucons du Pentagone) »

    dimanche 2 décembre 2007, par Communiqué de presse



    voir http://oulala.net



    Avec Reporters Sans Frontières, c'est deux poids, deux mesures : On attaque un pays comme le Vénézuela où le Président tolère les pires insanités contre lui, et on s'aplatit devant un pays comme la France, où l'on bafoue les règles élémentaires de déontologie. Reporters Sans rontières n'est qu'une imposture de plus - une imposture sans Frontières ! Il est temps de dénoncer la supercherie. 

    Je rédige vite fait un autre article, dans la foulée. Car la guerre approche, et il faut se mobiliser contre cette folie ! Lançons l'anathème contre Bush et les apprentis-sorciers Olmert, Sarkozy, Kouchner ! Voilà, la vraie racaille ! A vos plumes, Internautes, et à nos manifestations !

    A très bientôt, votre Eva, toujours aussi combative. 


    TAGS : M. Ménard, reporters sans rontières, Bush, Olmert, Sarkozy, Kouchner, médias, Cuba, Venezuela, Chavez, Iran, Italie, Berlusconi ....


    L'UNESCO retire son soutien à Reporters Sans frontières, accusé d'être partial et manipulé !

    http://www.verites.org/article-17729685.html


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    Samedi 24 novembre 2007
    par L' Aviseur C(VousO(vous trouverez l'AviseurMMUNIQUES - MEDIAS ajouter un commentaire
    Maxime Vivas  :  LA  FACE  CACHEE  DE  REPORTERS  SANS  FRONTIERES  
     
    La devise de Reporters sans frontières est simple. « Nous défendons le droit d’expression des journalistes». Le public comprend : «notre droit à l’information». Ici commence un quiproquo majeur.
     
    Liberté de la presse, des journalistes et devoir d’informer.
    Préambule du livre La Face cachée de Reporters sans Frontières
    En librairie le 23 novembre 2007.


    RSF ne prétend pas lutter pour le droit du public à bénéficier d’une information vraie. Le lecteur a peu à voir dans cette affaire. Le centre du combat, c’est le journaliste. Il faut qu’il ait le droit de publier ses articles. N’importe lesquels, quitte à raviver la douleur des victimes d’un génocide. Dans un débat au Québec devant un public nombreux, le 28 avril 2005,(1) il revendiqua le droit pour les journalistes d’écrire des articles « révisionnistes et négationnistes ».

    Au cours d’une intervention prononcée le 8 novembre 2002 lors d’un colloque à l'Université de la paix et au Centre mondial de la paix de Verdun, André Lewin, ancien ambassadeur de France, ancien porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, s’est étonné du contenu du livre de Robert Ménard « La censure des bien-pensants» (écrit avec son épouse, Emmanuelle Duverger) : « Pour Robert Ménard, après réflexion, l'appel au génocide[ici au Rwuanda] ne peut servir d'argument à quelque censure que ce soit, du moment qu'il émane d'un journaliste, car ce serait selon lui l'expression d'une opinion. D'ailleurs, en toute logique, Robert Ménard écrit ensuite que Faurisson, l'universitaire négationniste bien connu, a le droit de prétendre que l'holocauste n'a pas pu exister et donc n'a pas eu lieu, il a le droit de l'écrire et même de l'enseigner à ses étudiants. Cette « dénégation» d'un fait avéré n'est en réalité pas une opinion, mais un mensonge. Et pour Robert Ménard, finalement un mensonge une fois imprimé n'est plus tout à fait un mensonge, puisqu'il a acquis en quelque sorte droit de cité.»(2)
    Ce n’est donc pas la vérité qui est au cœur du combat de Robert Ménard.

    Le bourrage de crâne de la population états-unienne par des médias surabondants (les USA comptent 1.700 quotidiens, 11.000 stations de radio, 2.000 chaînes de télévision et 11.500 magazines) alertant à l’unisson sur les armes de destruction massive (ADM) de Saddam Hussein ne lui inspira pas une campagne de presse (…).
    Ce qui émeut RSF, ce n’est pas le licenciement des journalistes exempts de faute professionnelle mais cependant victimes d’une restructuration par les magnats de la presse, princes de l’industrie et de la finance, ni le fait que ces patrons disposent du droit (dont ils usent plus ou moins délicatement) de dicter une ligne éditoriale à des journaux prétendus objectifs.
    Non, ce que veut RSF c’est que partout, toujours, les journalistes qui contestent un pouvoir populaire aient les mêmes débouchés pour le même discours (et qu’importe s’il véhicule des mensonges) que ceux qui soutiennent, en groupe serré, les pouvoirs au service des oligarchies. Ainsi l’unanimisme médiatique fera-t-il un grand pas en avant, grimé en pluralité.
    Quand la presse pauvre des pays riches, la voix des citoyens les moins favorisés, sera absorbée par les banques, on ne recueillera pas dans l’oreille le moindre soupir de RSF. Quand la presse pauvre des pays pauvres, celle qui rend compte d’une politique d’indépendance et de récupération pour tous des richesses nationales, affronte en un combat inégal une presse riche, militante et phagocytaire, RSF s’inquiète des entraves législatives qui freineraient cette dernière dans sa marche gloutonne. Quand la presse des pays envahis est soumise aux diktats des militaires étrangers, RSF parle de liberté retrouvée.
    Dans chacun de ces cas, la pensée unique triomphe, masquée par une pléthore de titres véhiculant le même credo. C’est la loi du plus fort, c’est celle de l’Empire qui se proclame emblématique de la démocratie, tandis que les cris du faible sont dénoncés comme dictatoriaux.
    Qu’importe le contenu, dit en substance RSF, parlons du droit des contenants.

    Or, la dissociation du droit de dire et du devoir de ne pas mentir est une escroquerie intellectuelle et une atteinte à la démocratie. L’absence d’analyse des répercussions de la mainmise de l’argent sur la presse en est une autre. Clamer que le journaliste doit pouvoir écrire sans ajouter que le lecteur a le droit de savoir, c’est mépriser ce dernier. Rechigner à désavouer les trucages, les impostures, les mystifications, les falsifications, c’est décrédibiliser toute la corporation. Agir comme si le journalisme était une profession à part, plus qu’un autre intouchable, c’est fabriquer un clan, c’est le désigner comme mafia(3). Exalter les réflexes de solidarité corporatiste dès qu’un organe de presse est mis en cause, c’est afficher que ce pouvoir-là ne supporte pas un contrepouvoir. Poser en principe que la possession d’une carte de presse, l’accès à un micro, confèrent un droit au monologue est révélateur d’un penchant autocratique.

    Oui, la liberté d’écrire des contrevérités ou des vérités partielles, de façonner l’opinion par les choix de thèmes arbitrairement priorisés, d’en occulter d’autres, de ne pas rendre de comptes, cette liberté-là est liberticide.
    L’affirmation selon laquelle la démocratie fleurit là où paraît une presse nombreuse est aussi une duperie. Non ! La démocratie est là où la presse dit vrai. Mille journaux qui mentent valent moins qu’une pauvre feuille de chou qui rapporte les faits réels. Quand le secrétaire général de RSF explique : « J’ai 52 ans, je suis de la génération d’après mai 68, et j’ai toujours pensé que le journalisme était une manière, pas seulement de commenter le monde, mais de le changer. »(4), il nous dit tout de go que le travail d’un journaliste consiste à donner son avis et à intervenir politiquement. Il évacue son premier travail : apporter de l’information, vérifiée, sincère, objective, aussi complète que possible.

    Oublier que les lecteurs ont connu les mêmes écoles que les journalistes (et parfois plus longtemps), ont eu les mêmes maîtres et se sont construits à la lecture des mêmes penseurs, c’est accorder indûment aux seconds une supériorité intellectuelle qui résiste rarement à la confrontation entre le producteur de copies et le consommateur.
    Soutenir que l’Etat ne doit pas intervenir (légiférer) dans le domaine de la presse, c’est accorder un pouvoir sans partage aux puissances d’argent, ouvrir un boulevard à tous les bonimenteurs sans vergogne, encourager à toutes les surenchères racoleuses, à toutes les manipulations, à tous les complots, à tous les putschs, c’est dérouler les barbelés de la propagande camouflés sous le duvet de l’information.
    Pour que la presse fasse son travail, que les journalistes soient respectés, que le lecteur puisse lire, écouter, visionner en confiance, il faut des médias dont le rôle, les droits et les devoirs sont cadrés par la loi, des journalistes dont la hiérarchie est du métier et non de la finance ; il faut des conditions favorables à une minimum d’indépendance sans laquelle il n’y a pas de déontologie autre que proclamée, c’est-à-dire un supra mensonge qui couronne tous les autres en essayant de les nier.

    […] Si le grand public connaît les noms des syndicats des autres salariés, des étudiants et du patronat, si chacun sait ce que recouvrent les sigles CGT, UNEF, MEDEF, qui peut dire comment les journalistes sont organisés, qui a entendu une déclaration d’un de leurs syndicats quand un grand reporter est enlevé ou tué ou licencié, ou contraint par l’actionnaire principal de jeter son papier dans la corbeille ? Un usurpateur s’est substitué à eux, un coucou a pondu un œuf dans leur nid, un intrus y est né, y a grossi démesurément. Il s’appelle Reporters sans frontières, aberration génétique dont le bec s’ouvre sur un estomac insatiable qui engloutit argent des contribuables français et européens, dons de richissimes sponsors privés, contributions d’anonymes compatissants et, plus discrètement, les billets verts de l’Oncle Sam qui n’a jamais confondu organisation humanitaire et relais médiatique de sa politique guerrière. Parce que Reporters sans frontières ne répugne pas à propager des fausses nouvelles utiles à l’Empire, parce qu’elle s’évertue à minimiser les crimes de l’US Army contre les grands reporters, parce qu’elle revendique son mutisme sur les effets pervers de la concentration de la presse dans les mains des puissances financières, parce qu’elle dirige l’essentiel de ses tirs idéologiques sur les plus faibles, elle n’aide ni ne protège les journalistes, elle participe à la déconsidération dont ils souffrent. Elle les met en danger.
    C’est ce qui sera démontré [en 36 chapitres et 272 pages] dans les pages qui suivent.

    Ecrivain et cyberjournaliste, ex-référent littéraire d’Attac-France, Maxime Vivas (prix Roger Vailland 1997) a publié plusieurs livres (romans, polars, humour, essai), des nouvelles et des centaines d’articles traduits en plusieurs langues sur des dizaines de sites Internet. Il écrit également pour la presse quotidienne et assure chaque semaine une chronique littéraire sur Radio Mon Païs à Toulouse.
    http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2007-11-19 
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    Reporters sans frontières contre Hugo Chávez
     

    http://mondialisation.ca , Le 22 novembre 2007
     

     
     

    Profitant de la visite en France du président vénézuelien Hugo Chávez le 19 et le 20 novembre 2007, Reporters sans frontières (RSF) a rendu public une lettre adressée au président français Nicolas Sarkozy dans laquelle elle dénonce « certaines dérives graves de son régime [et] son comportement sur la scène internationale ». L’organisation parisienne, qui adopte dès le départ une position politique en se référant à un gouvernement démocratiquement élu à trois reprises en utilisant le terme péjoratif et stigmatisant de « régime », poursuit ainsi sa campagne de désinformation qu’elle mène contre le Venezuela (1).

    Le président Hugo Chavez avec le président français, Nicolas Sarkozy
    source de la photo:  © Reuters

     

    « Rarement chef d’État élu aura posé autant d’obstacles à la liberté d’expression sous son mandat », assène Robert Ménard, le secrétaire général de l’association depuis 22 ans. « Le président Chávez [a fait] taire toute voix critique ou dissidente, [et a éliminé] […] progressivement toute forme de contre-pouvoir, en particulier celui de la presse (2) ». Ainsi, selon RSF, il n’existerait plus aucune liberté d’expression au Venezuela et l’opposition n’aurait plus aucun moyen d’exprimer son désaccord avec la politique gouvernementale.

     

    Il existe un moyen relativement simple pour vérifier la véracité des propos tenus par l’entité française de « défense de la liberté de la presse ». Il suffit de jeter un œil à la presse vénézuelienne et d’évaluer la place réservée à la critique contre Chávez et sa politique. Le quotidien El Universal estime que la réforme constitutionnelle qui sera soumise à un référendum populaire le 2 décembre 2007 présente plusieurs « zones de danger pour la liberté de la presse » et n’hésite pas à qualifier le gouvernement bolivarien de « régime […] totalitaire (3) ».

     

    Ce même journal accuse Chávez de faire fuir les investisseurs étrangers, souligne « le risque d’investir au Venezuela » à cause des politiques gouvernementales (4), publie une longue interview de Julio Borges, coordinateur national du parti d’opposition Primero Justicia qui affirme que « Chávez veut mettre une muselière au pays […] incompatible avec la culture de liberté du Vénézuelien (5) », affirme que le projet bolivarien « a échoué (6) », accuse le gouvernement de répression et de violation de « l’autonomie de[s] université[s] (7) », fustige Chávez pour son « immoralité (8) », se fait l’écho d’une campagne visant à mettre en examen le président du pays pour « délits de conspiration contre le système républicain et usurpation de fonctions (9) », et divulgue la lettre ouverte de Robert Ménard à Nicolas Sarkozy (10). Tout cela uniquement pour l’édition du 20 novembre 2007.

     

    Pour sa part, El Nacional accuse les autorités de réprimer les étudiants (11), offre généreusement une tribune aux opposants de la réforme constitutionnelle (12) et évoque des soupçons de fraudes censées survenir lors du référendum de décembre 2007 (13). Dans ses éditions du 19 et 20 novembre 2007, le journal Tal Cual dénonce les atteintes à la « liberté d’expression (14) », vilipende virulemment la réforme (15) – qui romprait « le fil constitutionnel (16) » – qu’elle qualifie de « coup d’Etat (17)  », appelle à « voter non pour préserver la démocratie (18) », et accuse Chávez de « jouer au héros » dans l’affaire des otages colombiens (19). Il fustige également « l’alliance dangereuse » entre le Venezuela et l’Iran (20).

     

    De son côté, El Mundo stigmatise la violence des autorités (21), dénonce l’inflation dont serait responsable le gouvernement (22), affirme que la réforme représente un danger pour les Vénézueliens (23) et condamne le rapprochement avec l’Iran (24). Le journal El Tiempo dénonce la pénurie de certains produits alimentaires (25) ainsi que l’insalubrité régnante dans certaines zones du pays (26). La chaîne de télévision Globovisión accuse le gouvernement de répression policière (27) et certifie que la réforme est une « atteinte à la liberté d’expression », citant la Société interaméricaine de presse (28). La chaîne de télévision Venevisión a pour sa part exhorté au rejet du projet constitutionnel contraire aux « valeurs démocratiques », retranscrivant les propos tenus par le syndicat patronal Fedecámaras (29), et qui serait sûrement entaché de « fraude (30) ».

     

    Ce rapide panorama de la presse vénézuelienne, qui ne concerne que les éditions du 19 et 20 novembre 2007, démontre à quel point les propos tenus par Robert Ménard ne sont que pure désinformation et sont complètement déconnectés de la réalité médiatique vénézuelienne. L’immense majorité de la presse privée du pays, qui représente 80% des médias, est d’une virulence extrême – souvent à la limite du fanatisme – à l’encontre du président Chávez. Accuser ce dernier de constituer un obstacle à la « liberté d’expression » frise le ridicule. Tout spécialiste de la réalité vénézuelienne digne de ce nom peut attester de la liberté de ton dont font preuve les médias – liberté de ton qui serait inacceptable dans la « patrie des droits de l’homme » qu’est la France (Il est ironique de voir que Robert Ménard s’adresse à Nicolas Sarkozy, dont la mainmise sur les médias français est stupéfiante, pour protéger la liberté d’expression). Toute analyse empirique, même superficielle, débouche sur cette conclusion. Par conséquent, RSF n’est pas crédible dès lors qu’elle distille de telles contrevérités qui, de surcroît, sont aisément récusables.

     

    RSF affirme également que « RCTV, la plus populaire et la plus ancienne des chaînes de télévision du pays, a été exclue du réseau hertzien sur ordre d’Hugo Chávez, contre l’avis même d’une large partie de ses propres soutiens et au mépris de toute jurisprudence interaméricaine (31) ». Ici, le mensonge est monumental. Tout d’abord, RCTV est une chaîne qui avait ouvertement soutenu le coup d’Etat contre le président Chávez en avril 2002 – détail qui semble négligeable pour RSF qui ne daigne pas le rappeler – sans pour autant en subir les conséquences (il est inutile de se demander ce qui serait arrivé à une chaîne française qui aurait soutenu un coup d’Etat contre Nicolas Sarkozy). De plus, il s’agit de la chaîne qui a été la plus sanctionnée dans l’histoire du Venezuela pour violations de la loi (une seule fois sous Chávez) (32). Enfin, RCTV n’a aucunement été exclue du réseau hertzien sur « ordre d’Hugo Chávez ». La concession de la chaîne est arrivée à son terme le 28 mai 2007 et la Commission nationale des télécommunications du Venezuela – et non Chávez – a décidé, au vu des antécédents de RCTV, de ne point la renouveler afin de laisser l’espace hertzien à une autre chaîne, en parfait accord avec la législation du pays (33).

     

    Par ailleurs, contrairement à ce qu’avance RSF, la décision a bénéficié d’un immense soutien populaire comme l’ont montré les manifestations de plusieurs centaines de milliers de personnes du 27 mai et du 2 juin 2007 (34). De plus, le président a proposé de soumettre à un référendum populaire les décisions de renouveler ou non les concessions aux chaînes de télévision. Enfin, ce choix est en parfait accord avec l’article 156 de la Constitution vénézuelienne ainsi que l’article 108 de la Loi organique des télécommunications qui donnent au gouvernement le pouvoir de réguler l’accès à l’espace hertzien (35). Depuis sa première élection à la présidence, Chávez n’a jamais fait fermer un seul média. Depuis 1998, seuls deux médias ont cessé temporairement d’émettre. Il s’agit du Canal 8 et de Catia TV qui ont été fermés entre le 11 et le 13 avril 2002 par les putschistes dont l’action avait été saluée par RCTV.

     

    Dans le monde entier, chaque année, de nombreuses concessions ne sont pas renouvelées par les autorités compétentes, sans susciter aucune indignation de la part de RSF. L’organisation ne s’est jamais prononcée sur les cas des chaînes de télévision espagnoles TV Laciana en 2004, TV Católica en 2005 et Tele-Asturias en 2006, dont les concessions n’ont pas été renouvelées. Il en a été de même pour les chaînes britanniques One TV, Actionworld et StarDate TV 24 en 2006, et Look for Love 2 en 2007 (36).

     

    RSF dénonce également « l’ampleur du contrôle qu’exerce le chef de l’État vénézuélien sur le paysage médiatique (37) ». Il s’agit encore une fois d’un mensonge monumental. Pour la bande VHF, en 2000, il y avait 19 chaînes de télévision privées et 1 publique. En 2006, le chiffre est passé à 20 chaînes privées contre une seule chaîne publique. Depuis le 28 mai 2007, il y a 19 chaînes privées et deux chaînes publiques, Venezolana de Televisión et TVes qui remplace RCTV sur les ondes hertziennes. Pour la bande UHF, en 2000, il y avait 28 chaînes privées et deux chaînes publiques. En 2006, il y avait 44 chaînes privées et 6 publiques. Au niveau des radios, pour les ondes AM, en 2000 et 2006, il y avait 36 radios publiques contre 143 radios privées. Pour les ondes FM, il y avait 3 radios publiques contre 365 radios privées en 2000. En 2006, le chiffre est passé à 440 radios privées et 10 radios publiques (38). Ainsi, RSF trompe délibérément l’opinion publique.

     

    RSF a stigmatisé un projet de loi visant à limiter tout financement étranger d’organisations non gouvernementales. En effet, les Etats-Unis, promoteurs du coup d’Etat d’avril 2002, financent actuellement de nombreuses organisations appartenant à l’opposition. L’avocate Eva Golinguer a dévoilé les noms des personnes stipendiées par Washington. Mais pour Ménard, cette décision constitue « une véritable mise au pas de la société civile et de ses composantes (39) ». Croit-il que la France accepterait qu’une opposition déjà responsable d’un putsch soit financée par une puissance étrangère ? Le code 411-4 du code pénal français est éloquent à cet égard :

     

    « Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.

    Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France ».

     

    Robert Ménard souligne enfin que ses « ‘offres de dialogue se sont heurtées à l’accusation, aussi grotesque qu’infondée, selon laquelle notre organisation travaillerait pour le compte du renseignement américain et chercherait à organiser un nouveau coup d’État (40)’ ». Comment peut-il en être autrement lorsque l’on sait que RSF avait soutenu le coup d’Etat d’avril 2002. Est-il besoin de rappeler la déclaration publiée par RSF le 12 avril 2002 ? :

     

    « Reclus dans le palais présidentiel, Hugo Chávez a signé sa démission dans la nuit, sous la pression de l’armée. Il a ensuite été conduit au fort de Tiuna, la principale base militaire de Caracas, où il est détenu. Immédiatement après, Pedro Carmona, le président de Fedecámaras, a annoncé qu’il dirigerait un nouveau gouvernement de transition. Il a affirmé que son nom faisait l’objet d’un "consensus" de la société civile vénézuélienne et du commandement des forces armées (41) ».

     

    En réalité, Chávez n’a jamais « signé sa démission », mais RSF avait repris sans aucune réserve la version des putschistes et avait essayé de convaincre l’opinion publique internationale que Pedro Carmona était le nouveau président légitime.

     

    Comment peut-il en être autrement lorsque l’on sait que RSF est financée par la National Endowment for Democracy (NED) (42) ? Qu’est-ce que la NED ? Selon le New York Times, « La National Endowment for Democracy a été créée il y a 15 ans pour réaliser publiquement ce que la Central Intelligence Agency (CIA) a fait subrepticement durant des décennies. Elle dépense 30 millions de dollars par an pour appuyer des partis politiques, des syndicats, des mouvements dissidents et des médias d’information dans des dizaines de pays (43) ». D’après Allen Weinstein, qui avait contribué à faire adopter la législation donnant naissance à la NED, « beaucoup de ce que nous faisons aujourd’hui a été fait par la CIA il y a 25 ans de manière clandestine (44)». Ainsi, RSF reçoit des émoluments d’une officine écran de la CIA et ne peut être impartiale.

     

    Robert Ménard et son organisation ne sont pas crédibles lorsqu’ils affirment être uniquement intéressés par la « liberté de la presse ». En réalité, ils défendent un agenda politique indéniable et mènent une croisade acharnée contre le gouvernement démocratique et populaire d’Hugo Chávez. Il est temps que RSF quitte enfin son masque et dévoile au grand jour son vrai visage. 

     


     Eva : La liste est trop longue, faute de place je dois couper, je vous renvoie à l'article   -  voici néanmoins trois renvois :

     1 Reporters sans frontières, « Reporters sans frontières écrit à Nicolas Sarkozy à la veille de sa rencontre avec son homologue vénézuélien, Hugo Chávez », 19 novembre 2007. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=24425 (site consulté le 19 novembre 2007).

     

    41 Reporters sans frontières, « Un journaliste a été tué, trois autres ont été blessés et cinq chaînes de télévision brièvement suspendues », 12 avril 2002. www.rsf.org/article.php3?id_article=1109 (site consulté le 13 novembre 2006).

     

    42 Robert Ménard, « Forum de discussion avec Robert Ménard », Le Nouvel Observateur, 18 avril 2005. www.nouvelobs.com/forum/archives/forum_284.html (site consulté le 22 avril 2005).

     

     

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     Salim Lamrani est enseignant, écrivain et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a notamment publié Washington contre Cuba (Pantin : Le Temps des Cerises, 2005), Cuba face à l’Empire (Genève : Timeli, 2006) et Fidel Castro, Cuba et les Etats-Unis (Pantin : Le Temps des Cerises, 2006).

    Notes : voir l'article sur le site, voici juste quelques références :

     Articles de Salim Lamrani publiés par Mondialisation.ca

     
     


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    Une étude qui détaille les préparatifs déjà accomplis de l'attaque nord-américaine de l'Iran. Ses auteurs, Dan Plesh et Martin Butcher, sont des spécialistes britanniques réputés en diplomatie et armements, deux termes toujours plus interchangeables. L'étude -  « Analyse d'une guerre avec l'Iran » (www.rawstory.com)- conclut que le Pentagone a planifié non seulement la destruction des installations nucléaires iraniennes mais aussi le renversement du régime, l'anéantissement de ses forces armées et de son infrastructure économique. Il s'agit de transformer l'Iran en un « État faible ou en banqueroute », pour le reconstruire en démocratie.  Pareil que pour l'Irak. !

     


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    Lundi 26 novembre 2007

     

    3.JPG Bonjour,

    Le saviez-vous ? Nous ne sommes plus dans un pays libre. Pourquoi ? Parce que la liberté d'informer est une liberté fondamentale pour un pays soi-disant démocratique, "irréprochable",  comme s'en vante le Grand Mystificateur. Et que celle-ci n'existe plus en France !

    M. de Sarkozy est en Chine où, à mots couverts, et de façon savoureuse, il fait la morale aux Chinois: " La liberté de la presse est nécessaire ". Bien sûr ! Mais alors pourquoi ne montre-t-il pas l'exemple dans le pays qu'il dirige ?  Vous vous souvenez du post que j'ai joint dans mon article intitulé " Stratégie diabolique... et médias collabos ",  sur canal Plus ? Pas touche Sarkozy ! C'est comme les vaches sacrées en Inde. Et sur toutes les chaînes, c'est pareil !  On encense le maître, encore ce soir au journal de 20 heures sur FR2 propagande : " Sarkozy, en Chine, est là pour promouvoir la France. Avec succès ! "  Bravo, " Super-Sarko ", comme le dit et le répète C. dans l'Air.

    Vous imaginez la même chose pour Ségolène Royal Présidente ? On aurait traqué le moindre embryon de faux-pas. Et on l'aurait épinglé ! S'il le faut, on l'aurait créé : Sans démentis, ensuite. Ah, elle est belle, aujourd'hui, la télé, en France !  Je suis étonnée que Ségolène ait fait 47 % de voix avec tous les médias - et accessoirement les félons du P.S. - contre elle; c'est une prouesse ! Et j'admire sa résistance : Quel caractère bien trempé ! Vous voyez d'ici Sarkozy dans la même situation ? Il aurait tout envoyé ballader ! Les Américains, qui s'étaient risqués à l'interroger sur son divorce, ont eu un échantillon de son sang-froid : Il est parti précipitamment en piquant une belle colère; Le bel ambassadeur de la France que voilà ! Un Président, ce n'est pas seulement un programme: c'est aussi une personnalité. Là où Ségolène Royal a tenu le coup, avec un sang-froid parfait, Monsieur pique des crises ! Qu'on se souvienne de celle qu'il a faite à FR3, parce que la chaîne n'avait pas été suffisamment obséquieuse : Les journalistes avaient été menacés de licenciement ! Et c'est à ce bonhomme-là qu'on a confié le soin de diriger la France ? Et c'est ce sieur-là que les Médias encensent ? Nous n'avons pas honte  ? 

    Français, redressons la tête ! Exigeons des médias libres ! Sans cela, finie l'alternance ! D'ailleurs, pour moi Sarkozy a tout du fascho : Le chef, et le culte du chef s'il vous plaît, l'omni-présence et l'omni-potence, c'est lui qui décide de tout, il travaille à la mise en place d'un parti unique sous couleur d'ouverture - le Centre et le FN sont K.O., le P.S. résiste encore, pour combien de temps ? -, il a des amis fascistes,enfin les médias sont des outils de propagande. Nous sommes dans un pays totalitaire ! Un site comme http://syti.net explique très bien le phénomène. Le seul vrai espace de liberté, c'est le Web. Pour combien de temps encore, s'interrogeait un journaliste ?

    Et le président de Reporters Sans Frontières est soumis aux lobbies américains. Pas étonnant qu'il se taise quand il s'agit de la désinformation en France, et l'ouvre toute grande quand il s'agit de Cuba ! J'en parlerai plus longuement prochainement. Encore un organisme indépendant ! Et Ménard, quel comble, est chargé de défendre la liberté d'expression ! Mais dans quel monde vivons-nous ? Et nous devons nous aplatir devant tout cela ? Moi, jamais !

    Bonsoir, ou bonjour, votre Eva. Abonnez-vous à ma prose (newsletters à droite écran), recommandez-ce blog, visitez le Forum pour la Paix, et tous les sites en Liens, volontairement variés pour favoriser la liberté d'expression; je vais d'ailleurs mettre celui de l'Elysée. Ainsi, chacun pourra s'informer en toute liberté.

    TAGS : Médias, FR2, Reporters sans Frontières, Ménard, Cuba, Fascisme, Etats Totalitaires, Centre, P.S., F.N., Ségolène Royal, FR3, Chine...

       
     
    mercredi 21 novembre 2007 Les journalistes de l’audiovisuel...    
     http://bellaciao.org/

    de Bernard SARTON

    On ne peut ouvrir la télé sans voir les mêmes tronches d’enfant de choeur récitant la bible sarkozienne. Comme le dit ma compagne infirmière ils sont "lobotomisés" récitant en boucle les mêmes arguments préparés par le couple Guéant-Guaino les deux cerveaux droite et gauche qui ont façonné le sieur Sarko, l’Aldo Maccione de la politique.

    Il est si intelligent qu’après avoir lu la lettre de guy Moquet il lit les discours de Thorez arranguant les grévistes.

    Les journalistes de télé, friands de montrer leur frimousse dans la lucarne, se précipitent, se prosternent devant Sarko-Napolèon 3 comme les courtisans au lever du roi louis 14. Nous sommes vraiment en pleine restauration avec ce hongrois annobli par le fasciste Horthy.

    L’audiovisuel avec ses experts comme Jacques Marseille ou Guy Reynié,universitaires qui travaillent 6 mois de l’année et écrivent un bouquin les autres 6 mois,l’audiovisuel avec ses présentateurs des journaux télévisés qui lisent leur prompteur avec un sourire de commande,les animateurs d’émissions faire-valoir à la Calvi-Ockrent-Chabaud, tout ce beau monde ,qui émargent entre 10000 et 20000 euros par mois, casse même la gueule à un journaliste de la base comme le sieur Leymergie mis au repos 15 jours pour réparer ses muscles endoloris. Vraiment Poutine a fait des émules dans le paysage audiovisuel .Les petites chaînes marginales I-Télé, LCI, LCP, BFM font de même avec des journalistes un peu moins payés mais qui veulent leur place au soleil le plus vite possible.

    Ce que je ne comprends pas c’est que des journalistes de la presse écrite se prêtent à ce jeu courtisan .C’est vrai que leurs papiers sont de moins en moins lus par les résidus de lecteurs qui achètent leur journal racheté par de riches mécènes à la Dassault-Rotchild-Arnault et consorts .Il faut aller à la soupe anti-gréviste pour mériter son picotin de luxe .Et ils s’étonnent que les médias sont jugés inféodés au pouvoir . Pour justifier leurs commentaires lapidaires contre les grévistes,ils cherchent chez "l’usager" qui n’est plus "client" une colère ou un ras le bol télécommandé par l’interwiever sélectionné au montage.Et ils ne trouvent qu’un militant UMP heureux de montrer sa bobine à la télé comme Sarko son idole .

    Le métier de journaliste est vraiment dévalorisé par ces gens-là.La presse écrite se meurt,l’image se ternit de mensonges publicitaires,le son radio ne récite que la même ritournelle et le citoyen arrête la lecture,regarde les Guignols,écoute les aboiements de son chien .Je croyais que le journalisme contribuait au développement de la pensée citoyenne pour une démocratie vertueuse,fraternelle et humaine .

    Il faut donc changer tout ça le plus vite possible par une révolution médiatique pluraliste avec un journalisme d’investigation formateur des plus grandes plumes du futur .Pour l’instant ce n’est qu’un rêve..Dommage pour la france et les Français .


    De : Bernard SARTON
    mercredi 21 novembre 2007


     
     


    Commentaires de l'article  

    Les journalistes de l’audiovisuel ....
    21 novembre 2007 -
    En général, je ne suis devant ma télé ni pour le 13h ni pour le 20h. Je me contente généralement du Soir 3 et des chaînes d’info - j’avoue pratiquer davantage radio et presse. Grosse erreur ! Une bonne partie de la France est devant son poste, avalant avec plus ou moins de recul les infos telles qu’elles leur sont présentées. Vu les taux d’audience, il est évident que ces journaux télévisés sont de véritables fabriques d’opinion. Depuis quelques jours, j’ai donc alterné TF1 et France 2 et je dois dire que, comme nos deux journalistes de Libé, j’avais décerné la palme du cassage de mouvement social à Jean-Pierre Pernaud. Sa tête, ses mimiques, son ton, ses formules sont édifiants dès lors qu’il évoque les grèves. Que des salariés se rebiffent et sèment la pagaille des transports pour défendre leurs droits, c’en est trop pour lui. Il ne retrouve son naturel et on allant qu’en passant au sujet suivant : sur la torture parentale d’une petite fille de quatre ans ou la fête du beaujolais, le voilà beaucoup plus à l’aise. Le parti pris est simple, rien de très neuf : une poignée de privilégiés prend en otage la France qui travaille. Ajoutez que le gouvernement veut réformer mais les syndicats et autres extrémistes en tous genres empêchent de mener des réformes dans ce pays. J’enrage. Car enfin, qui est privilégié ? Les patrons du CAC 40 dont les montants des stocks options touchés cette année étaient publiés pas plus tard que cette semaine dans la presse – ça se compte en millions d’euros. Les catégories aisées qui ont bénéficié du paquet fiscal voté par la droite cet été. Le Président de la République qui s’est augmenté de plus de 140%, et même de plus de 200% nous dit-on depuis. Jean-Pierre Pernaud, qui ne prend sûrement pas le métro et paie sans doute l’ISF dont la suppression fait partie des rêves du gouvernement. La stigmatisation des agents du service public devient problématique. Elle signe une société qui est sans cesse tirée par le bas. Notre productivité est meilleure mais il faudrait travailler toujours plus – et alors même qu’il y a un taux de chômage structurel gravement élevé… A aucun moment il ne s’agit pas de faire profiter les salariés du privé des avantages du statut de ceux du public. Non, il faut toujours opposer les uns aux autres pour tirer tout le monde vers le bas. Une réforme juste des régimes spéciaux pourrait consister à redéfinir, dans le public et dans le privé, les métiers à forte pénibilité pour ajuster l’élargissement de droits. Or le gouvernement ne propose que de rogner pour les uns sans jamais rien offrir en terme de progrès social aux autres. Et on appelle ça des « réformes » ! Mais c’est en réalité à une succession de contre-réformes que l’on assiste. On ferme des 26 tribunaux au motif que la carte judicaire est obsolète. Voire… Surtout, quelles améliorations ailleurs pour le fonctionnement de la justice ? Pire, la ministre évoque une franchise pour l’aide juridictionnelle. Les victimes solidaires entre elles, on connaît la musique avec la franchise médicale… La droite sarkozyla logique de la compétition entre établissements et de la marchandisation de l’éducation qui est en routeste mine chaque jour un peu plus les bases de la solidarité. Les étudiants ont bien compris qu’avec la loi sur l’autonomie des universités, c’est . Pour l’augmentation des moyens dédiés à l’enseignement supérieur, il faudra repasser. Les effets d’annonce, déjà bien faibles, ne sont que tour de passe-passe avec les chiffres. Au fond, la logique du libéralisme économique et du démantèlement des sécurités sociales est profondément contestée par toutes ces luttes. La colère et l’exaspération montent. Ca effraie vue « d’en haut » parce que le mouvement suscité ne semble pas maîtrisé, contrôlé. On en appelle à la responsabilité, on fait valoir l’inéluctabilité des choix politiques du gouvernement. On assène que le soutien populaire n’est pas au rendez-vous. Même la gauche s’y met ! J’entendais cet après-midi Julien Dray raconter que le mouvement ne devait pas être instrumentalisé par l’extrême gauche et que, si le gouvernement s’y prenait mal, il fallait quand même bien mener la réforme des régimes spéciaux. Nous y voilà ! La méthode, toujours la méthode. Tel est le registre mis en valeur par l’opposition sur tous sujets. La contestation sur le fond passe en deuxième rang, derrière la rhétorique devenue classique : « il n’y a pas eu de concertation », « il faut ouvrir une négociation ». Evidemment, la discussion préalable est essentielle à toute réforme. Mais enfin, la politique de la droite mérite un autre niveau de critique. La gauche doit apparaître comme porteuse d’une alternative à la logique gouvernementale. Sur les retraites, la santé, la justice et l’enseignement supérieur, une gauche de gauche devrait être à l’offensive pour dire quelles mesures justes et progressistes sont possibles et surtout nécessaires. Ainsi, nous ferions caisse de résonance politique utile aux luttes. Sinon, le manque de perspective et de traduction politique globale va continuer à faire le lit d’une droite qui avance, elle, sans complexe. Certains sont bluffés - pour ne pas dire pris de court… - par les capacités de résistance qui subsistent dans le pays. Il faut travailler les convergences entre tous les feux qui s’allument un peu partout. Ces flammes prospèrent avec la désespérance sociale. Elles n’en constituent pas moins une lueur d’espoir.

     
    Les journalistes de l’audiovisuel ....
    21 novembre 2007

    Je suis journaliste. Ce titre, je peux le porter haut. Parce qu’indépendante. Seulement voilà, je suis une sémillante retraitée de 63 ans. Je peux me permettre d’être indépendante - et d’écrire un article comme le dernier "médias aux ordres, médias serviles..." ou l’avant-dernier "le bal des vampires" (http://r-sistons.over-blog.com) .
     
    Les journalistes en exercice sont obligés de s’AUTO-CENSURER. Voilà la tiste réalité d’aujourd’hui...


     
    Les journalistes de l’audiovisuel ....
    21 novembre 2007 

    Les universitaires qui travaillent 6 mois de l’année et écrivent un bouquin les autres 6 mois...

    Ecrire un livre ce n’est donc pas travailler ?

    Les journalistes de l’audiovisuel ....
    22 novembre 2007
    Je dis écrire un livre les autres six mois,c’est dans le sens qu’ils ont le temps après leur travail universitaire de chercher des droits d’auteur pour complèter leur salaire de Prof .Donc ils peuvent travailler 50 ans sans problèmes s’ils ne tombent pas malades.Ces deux universitaires sont particulièrement "puants" dans leurs argumentations anti-grève contre les prolos qui se crèvent au travail manuel alors qu’eux récitent à leurs étudiants les mêmes cours depuis plus de 20 ans .Et dire que Jacques Marseille a été membre du PCF et que jacques Reynié est membre du PS .Comment voulez-vous que les prolos respectent les intellos avec des types pareils si serviles vis à vis du capitalisme .Mais leur haine de classe plus ou moins doucereuse ne flatte que les oreilles des adhérents de l’UMP de Neuilly et des arrondissements bourgeois de la capitale .Calvi ,qui les invitent régulièrement dans C dans l’air avec d’autres copains du système,ne risque pas de perdre sa place tant leurs commérages conviennent aux hommes du pouvoir capitaliste . bernard Sarton,section d’Aubagne



    INTERNET : Le Sarko vidéo show
    20 novembre 2007 - -

      ( HUMOUR )

    Je lisais sur votre site que Sarkozy ne répond pas aux questions. Moi, je dirais Sarkozy fait les questions et les réponses. One man show !

    (...) j’en profite pour faire de la pub pour mon blog, naturellement le meilleur du net (sic) !

    Et pour le savoir, il faut immédiatement le visiter

    et ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire d’une main en cliquant ici http://r-sistons.over-blog.com

    Bon blog ? L.a peuve, mon dernier article. Le bal des vampires. On suce notre sang.. Les maîtres du monde sont des suceurs professionnels..

    D’autres preuves ? Vous voulez rire ? Blog smile(y) alors, ou blog buissonnière et blagueur

    Vous voulez pleurer ? Guerre d’extermination des peuples pour le confort d’une minorité, un casseur nommé Sarkozy, douce (tu parles !) France (de Sarko), apocalypse now et j’en passe de pires....

    vous êtes féministe ? lisez femmes en guerre contre la guerre. Coriace.

    vous aimez la boxe ? Alors pour vous c’est Dandy (BHL) contre Diktator (Sarkozy). Premier roud...

    vous excécrez les Américains ? Vous lisez tous les articles

    vous connaissez les frères siamois des néocons américains ? Non ? Lisez les chapitres sur les néo-sionistes

    vous préférez les terroristes ? Ah, j’ai oublié d’en parler. Voyez tous les médias...

    vous voulez entendre pester contre la gauche qui n’agit pas, lisez lettre ouverte à la gauche, et à son traître, lettre ouverte à B. Kouchner M. Jekyll and M. Hyde. Vous voulez entendre parler contre la gauche ? Ecoutez tous les médias. Et lisez tous mes articles sur la désinformation, et notamment FR2 propagande.

    vous êtes un adepte des films de guerre, la guerre ça vous botte ? Fermez ce blog, il n’est pas pour vous. A chaque page, je règle mes comptes avec la guerre.

    vous êtes un tondu, un barbu, vous avez des papillottes ? vous n’aimerez pas l’article sur les fondamentalitarismes religieux ni d’ailleurs tous les articles qui tapent sur les intégristes, les communautaristes. Les autres se régaleront ; je leur vole dans les plumes. Là, pas de quartier.

    et encore moins pour Sarkozy. le cow-boy hongrois de Neuilly n’a pas mes faveurs. C’est le moins que l’on puise dire. Il ne s’est pas encore plaint. Alors je continue. Pour le meilleur et pour le rire.

    Faire sa propre pub, c’est tout un art. Merci Bella, et ciao vous tous !

    Eva

    Pétition pour la défense du droit de grève = + de 2200 signataires !

    Les signataires, citoyens, travailleurs et étudiants de toute sensibilité, se prononcent à l’initiative du Pôle de Renaissance Communiste en France, contre toute remise en cause du droit de grève.

     Je signe : jacques.coignard@free.fr
    __________________________________________________________________

     L’aveu du Prince-Président : Le "Non" l'emportera lors d'un référendum sur le Traité "simplifié". 14 novembre 2007 - 13:45    (Nouvelle Solidarité) Bruno Waterfield, le correspondant à Bruxelles du quotidien britannique...

    Extrait du blog lemammouth.over-blog.com - publié par Le Mammouth le samedi 24 novembre 2007 -
     http://abonnes.lemonde.fr 

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    Le Forum des SDJ dénonce la « provocation » du président de la République. Le Forum des Sociétés de journalistes (FSDJ) (*) apprend avec stupéfaction que le président de la République Nicolas Sarkozy s’est cru autorisé à...
    Extrait du blog resistance94.over-blog.com - publié par webmasters94 le samedi 24 novembre 2007 - 0 commentaire
     

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    Mercredi 7 novembre 2007

    par L' Aviseur publié dans : Laboratoires pharmaceutiques ajouter un commentaire

    Quand Jean-François Kahn s'est interrogé à haute voix dans Marianne sur la psychologie du candidat, on a dit qu'il exagérait. Et pourtant !


     
    Sarkozy, une machine à péter les plombs
     
    Durant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy aimait bien s'en prendre à un certain journal, qui avait fait étudier son cas par des « psys » (voir la couverture du numéro en question ci-contre)…

    Il est apparu que, pour le moins, le candidat de l'UMP avait du mal à garder son sang-froid. On se souvient de l'épisode de la « racaille », abondamment commenté durant la campagne.
     
     
     
    JFK et Marianne en avaient tiré une question, jugée alarmiste : Sarkozy est-il normal ?
    Mais depuis son élection, en mai 2007, l'histoire s'accélère, les dérapages se multiplient…
    Voici peu de temps, il n'avait pas pu s'empêcher de « traiter » son collaborateur David Martinon devant des millions de télespectateurs sur CBS.
     
     
     
    Puis, il y a eu l'épisode des cheminots, où le président alterne tutoiement, fautes de français et un sensible énervement...
     
     
     
    Et avec les marins-pêcheurs, Sarko joue les « zyva » de banlieue … avec quelques gros bras en renfort, tout de même….
     
     
     
    Cela ne fait que six mois qu'il est notre Président. Faudra-t-il, avant la fin du quinquennat, le mettre en placement d'office, selon la loi créée en 1838 pour enfermer les malades mentaux potentiellement dangereux ? Selon la loi, il faudrait que ses proches en fassent la demande au préfet de la localité où vit l'impétrant. Allez, les proches collaborateurs, la famille, un peu de courage ! Il s'agit d'éviter un drame à notre pays : pouvons nous être dirigés par un homme qui propose de « descendre pour s'expliquer » à toute personne qui le conteste ?

    Plus sérieusement, on notera que le Président n'a pas répondu à la personne qui l'interpelait sur l'augmentation de salaire qu'il s'est octroyée avec la complicité de l'Assemblée nationale. Il s'est contenté de le provoquer pour lui proposer une « explication ». On sent le Président excédé, hors de lui, incapable de se maitriser. Jusqu'où ira-t-il ? Un homme dans cet état est-il à même d'assumer la fonction qui est la sienne ?

    Mardi 06 Novembre 2007 - 17:48
    Philippe Cohen
    <http://www.marianne2.fr/Sarkozy,-une-machine-a-peter-les-plombs_a80827.html?PHPSESSID=0bb1d181514b26b233fd5718dfc4658d>
    avec les vidéos y afferent
     
     

     COMMUNIQUES - MEDIAS

    La face cachée de Reporters sans Frontière
    Maxime Vivas     La devise de Reporters sans frontières est simple
    « Nous défendons le droit d’expression des journalistes». Le public comprend : «notre droit à l’information». Ici commence un quiproquo majeur.   Liberté de la presse, des journalistes et devoir d’informer. Préambule du livre La Face cachée de Reporters sans Frontières En librairie le 23 novembre 2007. RSF ne prétend pas lutter pour le droit du public à bénéficier d’une information vraie. Le lecteur a peu à voir dans cette affaire. Le centre du combat, c’est le journaliste. Il faut qu’il ait... ( voir la suite à l'AVISEUR INTERNATIONAL, en lien sur mon blog)

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    http://lesabonnes.lemonde.fr

    Amanda- : Notons que le Grenelle de l'insertion démarre
    à quelques jours du démantèlement -pour
    rester mesuré- du code du travail qui
    organise la précarité pour tous, exactement
    tous, employés actuels comme futurs
    employés- pour le plus grand profit de
    l'entreprise et ses actionnaires : le 27
    novembre et le 4 décembre à l'Assemblée
    Nationale. Cette concomitance ressemble à
    s'y méprendre à du cynisme, à la hauteur du
    silences des médias.. Nul doute que les
    rentiers et retraités applaudissent.
     
     
     
    Compte rendu Les disparités de patrimoine ont progressé entre 1997 et 2003 15.11.07 

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    Nous avons besoin de vous pour donner plus de force et de visibilité à notre action et permettre à Gauche Avenir de fanchir une nouvelle étape.

    1- Comme vous le savez, depuis plus de 5 mois, Gauche Avenir multiplie les initiatives :


    - un appel déjà signé par plus de 1300 hommes et femmes de gauche venant d’horizons différents, mais qui ont un objectif commun : contribuer en dehors des partis à redéfinir des valeurs claires et mobilisatrices, des objectifs simples, préalables à toute reconstruction.
    - de nombreuses rencontres départementales et régionales
    - des auditons de personnalités qui participent par leurs contributions intellectuelles au renouveau des idées de gauche
    - un site Internet vivant et très consulté

    2- Par ailleurs, Gauche Avenir s’est engagé résolument dans plusieurs campagnes, dont :

    - la rédaction de la Charte pour l’unité de la gauche
    - la mobilisation pour un référendum sur le traité européen par la diffusion d’une pétition, l’envoi d’une lettre au Président de la République, une campagne d’affichage dans tout le pays et surtout la constitution du Comité National pour un Référendum (CNR), structure fédératrice de l’ensemble des associations, clubs et citoyens qui se sont mobilisés pour un référendum

    3- Aujourd’hui, nous avons besoin de votre implication, toujours avec la volonté de tenir notre ligne et de faire connaître nos initiatives au plus grand nombre.
    C'est pourquoi, nous vous proposons:

    une implication militante:
        - par la prise de contact avec les signataires de votre département, afin de mettre en place des rencontres locales; contacter à cet effet Emmanuel Maurel (emmanuelmaurel@yahoo.fr).

            - par la diffusion de notre appel, que nous vous demandons de faire signer par vos contacts ; vous pouvez télécharger le fichier type (cliquez ici) qui vous permettra d’enregistrer les signatures des personnes n’ayant pas Internet.

           - en fédérant les jeunes de votre département (contact Xavier Henry : xav.henry@gmail.com

    une implication intellectuelle :

    proposer des « brèves » pour l’animation du site Internet (contact : Matthieu Vittu : matthieu.vittu@gmail.com) ou des contributions qui renforceront la vitalité de notre mouvement.

    une implication financière :


    Des chèques peuvent être envoyés au siège de Gauche Avenir (à l’ordre de Gauche Avenir, 4 rue Schœlcher 75014 Paris).

     


    http://s188942346.onlinehome.fr/gaucheavenir
    ________________________________________________________________________________________


     
    Rassemblement pour la démocratie à la télévision
    (RDT)
    (Association loi 1901, J.O. du 07/07/2007)


     

    Communiqué de presse du 26 novembre 2007


     

    De nombreuses personnalités politiques soutiennent
    la « Journée sans lui » du 30 novembre


     
    .S'il est un savoir-faire qui n'a pas échappé aux professionnels de la communication et du marketing, c'est celui de l'emballage. (...) L'omniprésence de Nicolas Sarkozy dans les médias ne serait-elle que de l'emballage ? (...)
    Juliette Benedetti, candidate Modem aux élections législatives 2007

    Sachez-le : je soutiens votre initiative.
    Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du MRC (...)

    Et si elles s’unissaient toutes, les forces diverses qui rejettent le libéralisme échevelé qu’incarne « sans complexe » le solitaire de l’Elysée ? Si elles se rassemblaient dans l’inédite posture du grand silence démocratique, rendant particulièrement grotesque, par antinomie, le tintamarre névrotique de Nicolas Ier ? (..). depuis tant de mois, l’hypnotique et sempiternelle médiatisation du monologue sarkozien.
    Daniel Ehret, écrivain, responsable local des Verts Alsace

    Que penser d'une démocratie où des citoyens aspirent à vivre 24 heures sans que leur principal dirigeant apparaisse dans les médias ? Que celle-ci ne se porte pas au mieux.
    Chaque jour, à la radio et à la télévision, le chef de l'Etat s'éveille, déjeuner, dîne avec nous. Au fil de la journée, les chaînes d'information continue nous donnent de ses nouvelles. Nous croisons son visage sur les kiosques, les bus, les affiches. Impossible d'y échapper,.
    Cette stratégie ne doit rien au hasard. Elaborée depuis 2002 et l'arrivée de l'intéressé au ministère de l'Intérieur, elle consiste à saturer l'espace et à occuper sans cesse les esprits. L'agitation permanente oblige la presse à relayer l'action plutôt qu'à l'analyser. La personnalisation mâtinée de peopolisation vise la dépolitisation : on décortique la méthode, le style, les postures, rarement le contenu des décisions prises ou leurs effets. I
    Cette surexposition conjuguée à l'appropriation de plusieurs médias par les amis, est désormais une question d'équilibre démocratique. Aujourd’hui, l’expression du président de la République dans les médias audiovisuels n’est pas décomptée. Il serait juste que son temps d’intervention audiovisuelle et celui de ses collaborateurs soient désormais comptabilisés, et que soit accordé un temps équivalent à la majorité et à l’opposition.(..)
    Laurent Fabius, député de Seine-Maritime (PS)

    Le Groupe PCF à la Région Poitou-Charentes s’associe à votre mouvement.
    Je pense en effet que la présidentialisation excessive du pouvoir autour de Sarkozy est une mauvaise chose pour la République.
    La République a besoin d’une démocratie populaire et représentative qui ne peut passer par le pouvoir absolu autour d’un homme niant le principe républicain de l’équilibre des pouvoirs.
    Pour répondre aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui, il faut partager les pouvoirs, partager les richesses, partager les savoirs. C’est dans une telle démarche que se situe l’efficacité économique sociale et politique d’une société moderne. C’est dans cette voie que les hommes et les femmes vivront ensemble, en harmonie avec les grandes valeurs assurant l’avenir de l’humanité.
    Paul Fromonteil, vice-président du Conseil régional Poitou-Charentes (PCF)

    Je m’associe à cette journée parce que je pense que c’est l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion sur le phénomène de collusion entre Nicolas Sarkozy et les grands groupes industriels, notamment ceux de l’armement et du nucléaire, qui détiennent de surcroît les grands médias. Il faut réfléchir à une loi, de type anti-trusts, qui freine la concentration des pouvoirs .
    Jean-Patrick Gilles, député d’Indre-et-Loire (PS)

    Plus on se montre, plus on est apprécié. Cette théorie, Sarkozy en a pris le parti. Soit, chacun sa stratégie. Il a juste oublié le principe de la démocratie, à savoir la possibilité d’expression des autres partis. Médias, ne soyez pas complices de ça, retrouvez l’honneur de votre profession, ce n’est qu’un début, continuons le combat !
    Elisabeth Kergoat, candidate Modem aux élections législatives 2007

    Un des mérites de la grève dans les transports, c’est d’avoir réduit au silence pendant plusieurs jours N. Sarkozy...
    Contrairement à Sarkozy, la LCR défend l’indépendance des médias, le pluralisme de l’information, ce qui nécessite une lutte contre la concentration des grands groupes audiovisuels. Pas d’information libre et indépendante sans un véritable service public de l’information et de l’audiovisuel, sans journalistes dont la qualification soit reconnue par des statuts protecteurs et une rémunération satisfaisante.
    Alain Krivine, porte-parole de la LCR (...)


    Votre idée d’une journée sans Sarkozy est excellente. Mais je parie que, excédés par ce véritable harcèlement médiatique, les Français finiront par se lasser et par « débrancher » le pantin agité de l’Elysée.
    Noël Mamère, député de la Gironde (Verts)


    J’ai moi-même alerté le Conseil supérieur de l’audiovisuel sur les dérives auxquelles nous assistons depuis l’élection de Nicolas Sarkozy.
    La double pression de l’exécutif et des actionnaires des grands groupes de presse commence à poser de sérieux problèmes pour la liberté de la presse dans notre pays.
    Didier Mathus, député de Saône-et-Loire (PS)

    Aujourd'hui, le Président de la République est devenu un acteur incontournable et imposé du paysage audiovisuel. On le constate, il ne se passe pas un jour sans que les médias ne relatent l'action, les déplacements, les activités du Président de la République, du jamais vu dans l'histoire de la Ve République. Alors que quelques grands groupes du secteur industriel possèdent la plupart des médias de l'hexagone, et que les patrons de ces groupes sont des amis personnels de Nicolas Sarkozy, ce constat ne suffit pas à expliquer l'omniprésence du Président de la République dans les médias. Nicolas Sarkozy a imposé sa façon de faire de la politique et de se rendre indispensable à des journalistes qui ressentent le besoin de le mettre en avant régulièrement.(..).
    .Michel Sapin, député de l'Indre, secrétaire national du Parti Socialiste à l'économie

    Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT)
    28, rue d’Entraigues 37000 Tours
    Tél. 02 47 39 58 30 (de 14h à 18h) / 06 71 08 96 45
    Courriel : rasdemtv@orange.fr


     

     
    Pièces jointes

    Fichiers :
     
     
    Communiqu_261107_PPolitiques.doc Communiqu_261107_PPolitiques.doc (148k)  

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    Devant l'urgence et la gravité de la situation, je renvoie par cette lettre d'information, un article déjà inséré dans mon blog.
    Pour plus d'information, je vous invite à consulter ce texte explicatif :
    www.democratie-socialisme.org/IMG/article_PDF/article_1349.pdf.

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    Le code du travail va être réécrit en quelques heures à l'Assemblée nationale, le 27 novembre et le 4 décembre. http://sego-dom.over-blog.com


    votre commentaire
  •  
     
    Dimanche 25 novembre 2007

     

    lunettes.JPG Chers lecteurs, bonjour, 

    Israéliens et Palestiniens, voilà deux mots presque antinomiques, aujourd'hui, hélas ! Et pourtant la femme de consensus que je suis a choisi de les réunir en un seul homme, Juif pleinement Juif car fils de Rabbin, et en même temps homme sincèrement soucieux de voir l'intérêt des Palestiniens pris en compte. Homme de gauche épris de paix, un Juste entre les Justes - je reprends intentionnellement ce mot si lourd de signification pour nos frères en humanité Juifs.

    Vous le savez, femme de paix et de conciliation et donc de réconcilation, j'avais il y a quelques semaines écrit un " Jérusalem, phare du monde ? ". Et je voudrais vous dire mon immense chagrin de voir la terre sainte, si riche de symboles pour les trois religions monothéistes et pour la foi Bahia's qui les englobe toutes, de voir cette terre sacrée, donc, avilie, piétinée, meurtrie, saccagée, devenue l'antre du diable en quelque sorte, alors qu'elle aurait dû être par excellence le lieu de rencontre de tous les croyants pour ensemble, réfléter l'Amour du Père céleste pour tous ses enfants, quels qu'ils soient, et bâtir en communion les plans d'un monde meilleur pour tous les habitants.

    Au lieu de cela, que voit-on ? Des croyants qui s'entre-déchirent, avec à la lisière des fanatiques prêts à mettre la planète à feu et à sang, intégristes d'Al Quaida, sionistes exacerbés, chrétiens illuminés.... et aujourd'hui, nous assistons à la résurgence d'une barbarie religieuse qu'on croyait naguère oubliée. Des fanatiques musulmans profèrent des menaces insensées ou s'apprêtent à commettre des attentats, tandis que les alliés objectifs néo-cons et néo-sionistes s'activent pour lancer la plus effrayante croisade contre ceux qu'il considèrent en bloc comme leurs ennemis, quitte à mettre la planète à feu et à sang - Bush n'envisage-t-il pas une 3e guerre mondiale ? - et à prendre en otages les civils innocents.

    Je voudrais dire plusieurs choses : La première, les Palestiniens ne sont en aucune façon responsables de la Shoa; pourquoi paieraient-ils pour des actes qu'ils n'ont pas commis ? La seconde, des propositons de paix ont été lancées par la Communauté Internationale, mais aussi par le Groupe de Genève, et également par l'ensemble des Arabes. Si les Israéliens voulaient réellement la paix, il y a longtemps qu'elle serait en vigueur. La prochaine conférence, à ANNAPOLIS ? "Ce n'est pas une réunion de paix, mais un conseil de guerre", écrit Michel Warschawski, je vous renvoie à
    http://lesogres.info/article.php3?id_article=3570

    La troisième chose que j'aimerais vous dire, c'est que je suis pour un Etat bi-national, qui permettrait aux deux Etats ennemis de cohabiter paisiblement, de collaborer, d'apprendre à s'apprécier, de s'enrichir mutuellement, et de bâtir ensemble une ébauche d'union entre des croyants différents. Alors, la terre de Palestine ou d'Israël, d'Israël ou de Palestine, deviendrait le lieu où les croyants pourraient préfigurer ce que sera le Royaume de demain, et en attendant, offrir un lieu de pélerinage pour ceux qui sont en quête de spiritualité, dans une unité retrouvée, respectant les différences de chacun.

    Chacun y trouverait son compte : Les Israéliens, qui bénéficieraient  de frontières sûres, et les Palestiniens, qui pourraient enfin vivre normalement. Les pélerins viendraient en masse, le commerce serait florissant, et le monde entier serait soulagé - et heureux. La paix est la meilleure des solutions.

    Oui, comme Michel, j'appelle de mes voeux un Etat bi-national, il a ses raisons, j'ai les miennes - lisez les siennes.  Et lisez ensuite tout ce que j'ai ajouté pour alimenter le débat, des extraits des commentaires qui ont été échangés à l'issue du chapitre "Stratégie...", ou encore de mon article "Merci, chers lecteurs". Comme je n'oublie pas les militants, j'ai joint des informations à leur intention, pensez aussi à vous rendre sur le Forum pour la Paix, en lien sur mon blog, et à regarder les vidéos, celle du boléro de Ravel dansé, ou celle d'une très grande dame, appellée Danièle Mitterrand. Où l'on voit d'ailleurs qu'on la cantonne à des banalités - une femme comme elle est trop dangereuse pour le désordre établi.

    Eclectique, j'ai mis des liens très variés, qui réflètent toutes les opinions, pour pouvoir les consulter, y réfléchir - et vous les proposer. Ainsi, des sites pour la paix cohabitent avec celui de l'Armée, pour comprendre les avis des uns et des autres. Personnellemnt, je suis pour la non-violence active. Mais je n'impose à personne mes opinions. Abonnez-vous à ce blog de la diversité, de l'ouverture, de la tolérance - et du combat militant, sans merci, contre le libéralisme et les communautarismes, et pour la paix et la Justice sociale. Merci de votre amitié, Eva

    TAGS : Guerre, paix, Juifs, Jérusalem, Chrétiens, Evangéliques, Musulmans, intégristes, Al Quaïda, néo-cons, néo-sionistes, Bush, Armée, non-violence, conférence d'Annapolis, Danièle Mitterrand, Ravel, Palestine, Israël, Shoa, Bahia's, Arabes, Groupe de Genève...

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    Objet: union syndicale solidaire
    Date: Mon, 19 Nov 2007 10:19:23 +0100

     

     

      Eva, Bravo pour le texte de Uri Avnery ! je te joins un copié collé d'un article de wikipédia sur Michel Warschawski. je te laisse découvrir cet homme estimable s'il en est. http://www.tariqramadan.com/article.php3?id_article=372 http://www.francoisxavier.net/article.php3?id_article=393 http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Warschawski et voilà de quoi te rendre cet homme sympathique !

     

    Michel Warschawski en juillet 2005.
     
    Michel Warschawski en juillet 2005.

    Fils du grand-rabbin Max Warschawski, Michel Warschawski passe ses premières années à Strasbourg. Il décide à 16 ans de partir pour Jérusalem où il entreprend des études talmudiques. En 1967, il adhère au mouvement trotskiste antisioniste Matzpen aujourd'hui disparu. Il crée en 1984 le Centre d'information alternative (AIC), qui rassemble plusieurs mouvements pacifistes israéliens et organisations palestiniennes. En 1989, il est condamné à vingt mois de prison ferme pour « prestations de services à organisations illégales », pour avoir imprimé des tracts relatifs à l'organisation palestinienne Front populaire de libération de la Palestine de Georges Habache qualifiée de terroriste par Israël. Depuis lors, il continue son activité au sein de l'AIC. Il donne, entre 2003 et 2005, une série de conférences sur le conflit israélo-palestinien dans une vingtaine de grandes villes françaises et leurs banlieues (centres associatifs, écoles) avec Dominique Vidal du Monde diplomatique et Leïla Chahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne. La présence de ces intervenants au sein d'établissements publics crée une polémique, notamment à travers des tribunes dans Le Figaro ou France-Israël et les réunions sont interdites dans les établissements scolaires.

    Sur l'État bi-national [modifier]

    L'idée d'État bi-national que Warschawski défend consiste à souhaiter que les peuples juif et arabe cohabitent et co-gouvernent un même État.
    Michel Warschawski à qui l'on demande s'il est attaché à l'Etat d'
    Israël, déclare, en 2005, qu'« il aime Israël comme on aime l'enfant d'un viol. On ne peut en vouloir à l'enfant des circonstances de sa conception. »

    . bravo pour tes progrès en informatique Je te fais de grosses bises chaleureuses.
    Bernard

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    Reportage

    Hébron, cité convoitée par les colons israéliens

    LE MONDE | 20.11.07 | 14h46  •  Mis à jour le 20.11.07 | 14h46
    HÉBRON (CISJORDANIE) ENVOYÉ SPÉCIAL
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    Pour les colons, cela ne fait aucun doute : l'endroit est stratégique. Située sur une colline dominant une petite vallée, l'énorme bâtisse permet de contrôler l'accès au coeur historique d'Hébron. Le bâtiment de quatre étages, d'une superficie totale de 3 500 m2, est surtout une acquisition capitale dans la conquête du territoire palestinien par les colons pour établir un lien entre la colonie de Kyriat Arba et le caveau des Patriarches, lieu de culte important de cette cité antique tant pour les juifs que pour les musulmans.

     

     
     
    C'est une nouvelle pièce d'un puzzle qui se met en place pour évincer la population palestinienne située entre les points d'implantation déjà établis dans la vieille ville (600 à 700 personnes) et les deux colonies de Kyriat Arba et de Givat HaAvo (8 000 habitants) à la périphérie. Le grand arc de cercle serait ainsi complété, permettant de reprendre en partie possession de ce que David Wilder, porte-parole de la communauté juive, appelle "la première ville juive ayant existé dans le monde".

    C'est pourquoi, le 19 mars, un groupe de colons a investi cet immeuble, situé à proximité d'une mosquée et d'un cimetière musulman, au milieu d'un quartier palestinien. Depuis, pour ces habitants, c'est un enfer. Cernés par les colons, ils n'ont plus le droit d'utiliser la route et se déplacent à pied ou avec des carrioles, que les nouveaux barrages ne laissent pas toujours passer. La police et l'armée sont omniprésentes. Un poste de surveillance a été installé à proximité et sur le toit du bâtiment. En face, de l'autre côté du vallon, une tour de guet. Une dizaine de familles y sont installées, sous la haute protection des forces de sécurité. L'entrée y est interdite à la presse.

    Les colons sont là pour rester et le font savoir à leurs voisins, jugés indésirables. Un rapport publié par B'Tselem indique que l'immeuble a été connecté au réseau électrique et que des travaux ont été entrepris pour l'installation de nouveaux colons. Il dénonce "les abus et les violences exercés par les colons et les forces de sécurité, et les interdictions croissantes placées à la liberté de mouvement des Palestiniens". B'Tselem énumère toutes les attaques qui se sont produites depuis sept mois : "Agressions physiques et verbales ; insultes ; malédictions ; jets de pierre, d'urine, d'oeufs, d'ordures, de bouteilles vides", sous l'oeil indifférent des forces de sécurité qui, elles aussi, sont accusées de mauvais traitements et d'humiliations.

    "Les colons ne cessent de nous attaquer. Mon fils a été traîné dehors et battu, se lamente Bassam Jaabari. Ils m'interdisent d'apporter de la marchandise. Ils nous crachent dessus, nous lancent des poubelles. Ils ne nous considèrent pas comme des humains. Ils cherchent à nous faire partir à tout prix. Mon frère est en prison depuis le 5 août avec six autres personnes accusées d'avoir jeté des pierres. C'est devenu infernal". Bassam Jaabari tient une petite boutique en contrebas du bâtiment des colons qui a été baptisée "la maison de la paix". "C'est pour montrer que les Arabes et les Juifs peuvent vivre en paix", dit, sans rire, David Wilder. Il explique que les accusations de B'Tselem sont "une fabrication. Il n'y a aucune preuve, pas une image. Les Juifs veulent vivre à Hébron et lorsqu'il y a une propriété à acheter, il est normal de le faire".

     FAUX ACTES DE PROPRIÉTÉ

    Contrairement à ce qu'affirme M. Wilder, les preuves de violences sont nombreuses. B'Tselem a fourni aux Palestiniens de petites caméras qui leur ont permis de filmer plusieurs agressions. Quant à acheter, les Palestiniens refusent de vendre, même sous la pression. Fayez Al-Rajabi, le propriétaire, raconte qu'il n'a jamais vendu ce bâtiment, dont il avait acheté le terrain, il y a treize ans, à un Jordanien. Il avait entrepris d'y édifier une construction dont les travaux ont été retardés à cause de l'Intifada. Pour ce garagiste, les documents de propriété des colons sont "des faux". "Ma maison m'a été volée", accuse-t-il. Il a même passé six mois en prison car l'Autorité palestinienne l'avait soupçonné d'avoir vendu à des colons. Ce qui est considéré comme un acte de collaboration. Dimanche 18 novembre, l'enquête gouvernementale demandée par la Haute Cour a conclu qu'effectivement, il n'avait pas vendu son bien et que, par conséquent, les occupants devaient en être délogés.

    Il semble bien que les colons aient acheté au même Jordanien, un certain Ayoub Jaber, une propriété qu'il avait déjà vendue au garagiste. Le procureur de la Haute Cour avait estimé qu'il y avait de "sérieux doutes sur l'authenticité des documents présentés par les colons". Il y a quelques mois, le ministère de la défense avait ordonné l'expulsion des colons. Un appel a été interjeté. Pour les colons, l'important est de gagner du temps. Ils s'installent et créent sur le terrain une situation de fait. "Nous sommes chez nous et nous avons l'intention d'acheter tout ce qu'il est possible d'acheter, car Hébron, martèle M. Wilder, est un haut lieu du judaïsme."

    Michel Bôle-Richard
    Article paru dans l'édition du 21.11.07 - http://lesabonnes.lemonde.fr 


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    Confirmant en tous points l’éditorial de notre dernier n°,
    Actualité juive titre dans son n° 1000
    que c’est avant tout “en ami
    d’Israël” que Nicolas Sarkozy s’est rendu aux Etats-Unis
    .

    D’ailleurs, le président de la République avait tenu à se faire
    accompagner par celui du CRIF, le Dr Richard Praskier, élu une semaine
    tout juste après lui, le 13 mai 2007. “Tout un symbole”, écrit Actu
    Juive. En effet…



    suite à http://www.rivarol.com/    (Envoyé par Igor, et l'article sur l'Etat bi-national, par Bernard P.)


    NOTE   EVA  :

    Moi, je croyais que Sarkozy avait été aux E.U. avant tout en aml des EU, Sarkozy l'Américain qui, il y a peu encore, se sentait mal à l'aise en France et mieux aux EU (qu'ils le gardent là-bas, surtout !) ! 

    Je savais que la première visite de Sarkozy aux EU, avant de voir Bush, avait été pour le Congrès Juif Américain, je savais aussi qu'il a passé, lors de son dernier voyage aux EU, plus de temps avec "ses amis d'Israël" qu'avec les Américains, ce qui en dit long sur la politique qu'il va mener (abandonner les Palestiniens à leur tragédie, occidentaliser le Liban pour mieux l'étouffer, et  massacrer les Iraniens, puis les Syriens, etc....) 

    Le pire, c'est que les Français ne savaient pas tout ça avant de voter, ni d'ailleurs que Sarkozy et sa ministre néo-con Lagarde (une idole aux EU) redistribueraient l'argent dans le sens pauvres vers riches. Les Français, via de Gaulle entre autres, sont habitués à l'indépendance de leur pays, à la méfiance envers les Américains et les Israéliens, et à une politique pro-arabe. Ils doivent déchanter, aujourd'hui, on leur a caché la vérité.

    Il faudra bien un jour que les menteurs et les hypocrites rendent des comptes aux Français... 

    J'ajoute que je commence à entrevoir une autre réalité, au nom SEULEMENT de la vérité, à savoir que Sarkozy est l'homme d'un clan,  docile et servile, choisi et soutenu pour qu'il accède à la magistrature suprême et, ainsi,  confisque la France au profit de ses amis. C'est très grave, moi qui suis une adversaire acharnée du communautarisme, je ne peux que m'élever contre ces agissements. Idem pour D. Strauss-Kahn, le malheureux candidat du P.S., -  grâce à Ségolène -, qui est sans doute l'alter-ego de Sarkozy, de gauche cette fois, pour également mettre la France au service de certains intérêts ayant peu à voir avec notre pays.

    Eva, indignée

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    Pour alimenter le débat, voici la copie du commentaire que j'ai ajouté à la fin du précédent chapitre :

    Les malentendus, hélas, peuvent dresser des murs entre les individus, de plus en plus en plus haut, moi qui suis une femme de paix, de communion, je vais essayer de les faire descendre...

    Je vais être caricaturale : Chez les Juifs, il y a à la fois la crème et le pire, le pire, les Palestiniens sont les premiers à en subir les effets; les autres ne reconnaissent plus leur pays et sa mentalité, voir le juif russe sur lequel je vais bientôt faire un article, à la suite d'un envoi de correspondant, WARSCHAWSKI. La crème, c'est donc ce dernier, mais tant d'autres, comme ces (plus ou moins grands) révolutionnaires épris de justice que la nation juive a enfantés, de Marx à Roni Brauman, en passant par Mendes-France, homme de bien, ou même Théo Klein, une voix forte, indépendante, courageuse. Je persiste et je signe, tant pis si ça déplaît aux deux camps : il y a le meilleur et le pire.

    Hanin, Massias, ou plus généralement les pseudo-intellectuels, ont ce que je dénonce surtout : UN ESPRIT COMMUNAUTARISTE, partisan, un esprit de clocher, de chapelle, c'est ce que je déteste le plus, ce ne sont plus des intellectuels, indépendants. Et moi je suis indépendante, je n'appartient à aucun groupe, clan, parti, église, je suis citoyenne du monde, croyante en Dieu - SEULEMENT DEFENSEUR DE CE QUI ME SEMBLE JUSTE, SAGE, BON. Et proche par vocation des plus souffrants, en 1940 juifs, aujourd'hui Palestiniens.  Eva
    _______________________________________________________________________________________
    Je vous rappelle ce que j'avais noté, entre autres,  dans l'article "merci, mes chers lecteurs" - Eva

    Je mets ma plume, mes connaissances, mon expérience, au service de l’idéal humaniste et républicain de liberté, d’égalité, de fraternité. Vous avez compris que j’étais quelqu’un de sincère. Vous le savez maintenant, je suis seulement une chercheuse de vérité, quel que soit le prix à payer – vous saluez mon courage, je vous en remercie, il en faut, car malheureusement je risque de déplaire à certains, ce n’est pas mon but – mais aussi une personne éprise de justice, notamment sur le plan social, de paix, de tolérance, de liberté, de communion entre les individus, de fraternité partagée, de solidarité, surtout envers les plus défavorisés, tous les exclus de la mondialisation carnassière et prédatrice. Mon souci sera toujours l’intérêt général plutôt que l’intérêt particulier. Et je voudrais que vous sachiez que je suis totalement indépendante, je n’appartiens à aucun parti, aucun groupe, aucun clan, aucune chapelle, aucun clocher. Une femme libre, soucieuse de bâtir des ponts entre les individus, les croyances, les races, les idées. D’ailleurs, je porte en moi la conciliation et la réconciliation, en effet, si je vote à gauche j’admire le Général de Gaulle, son ouverture, son prophétisme, son indépendance, son éthique, sa probité, son courage ; si je suis croyante protestante par choix, j’ai dans la famille des catholiques, des orthodoxes, des Juifs, mon amie préférée est musulmane, et je suis fascinée par la foi Bahia’s syncrétiste dont le credo est  « la terre n’est qu’un seul pays et nous en sommes tous les citoyens ".

     

     

     

    Oui, je me proclame citoyenne du monde, d’un monde sans frontières, sans haines, sans injustices, sans guerres, sans fanatismes, sans crispations identitaires. Pure utopie, j’en ai conscience. Mais pour autant les convictions doivent-elles  se taire ?

     

     

     

    R-sistons à l’intolérable que les maîtres du monde préparent sur le dos des peuples n’est pas un blog partisan. II veut conscientiser, impulser, vivifier, proposer, inciter à l’engagement, faire réfléchir, donner des clefs de compréhension et d’action. Quitte à déplaire  à certains. Parce que la vérité n’est pas facile à dire, parce qu’il est plus facile de se compromettre, de s’incliner, d’aller à la soupe. Moi, je serai toujours debout, sans attaches, insensible aux sirènes fallacieuses des compromissions, mais en revanche toujours sensible aux cris de ceux qui souffrent, - et par exemple hier victimes de la Shoah, aujourd’hui d’une occupation barbare -, de ceux qui sont opprimés, de ceux qui sont mis à l’écart, de ceux qui sont rejetés – tels mes chers Tziganes, avec qui j’ai partagé un mois de ma jeune vie, dans la joie, dans la danse, dans l’amitié chatoyante - , ou encore des sans voix, des humiliés, de ceux que l’on appelle des « étrangers » et qui sont nos frères et sœurs en humanité. Moi qui suis croyante, j’aimerais vous dire que nous sommes TOUS enfants du même père d’Amour, et moi qui suis humaniste, j’aimerais vous dire que nous sommes tous  frères et sœurs en humanité, une humanité riche de sa diversité.   (voir la suite à "merci, mes chers lecteurs")

    --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------SUR LES MEDIAS :

    un coup d'épée dans l'eau :

     

    L’omnipotence de sarkozy induit son omniprésence qui mène à l’asphyxie médiatique. Aucune réflexion préalable aux communiqués des médias. On régurgite la pensée unique sarkozienne mijotée par le service communication Elyséen. C’est aussi le complexe de Colomb, de certains journalistes, qui lamine la pensée des français. Leurs propos ou les écrits sont des résonances à ce qui relève de leur entendement et donc amplifient le niveau très moyen de la population, la maintenant ainsi dans leurs limites d’intérêt de compréhension. Posture infantile qui se généralise, abusant certains de leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs, suivant le cas. Dangereuse commodité qui forge l’opinion publique, qui force l’adhésion.   La télévision est la source d’informations...
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    © 2007 poly-tics.over-blog.com



    Collectif pour la promotion et la défense de l'école publique de proximité
    La Roche-sur-Yon, le 31 août 2007

    Pétition pour l'abrogation de l'article 89 et pour un débat sur les rapports public/privé
     
    Le décret d'application de l'article 89 de la loi de décentralisation du 13 août 2004, (au bénéfice de l'enseignement privé) est à nouveau d'actualité ; cette mesure, obligeant les communes à verser le forfait communal à l'école privée choisie par les parents dans une autre commune, fera payer un lourd tribut à la collectivité.

    Beaucoup de communes en milieu rural auront bien du mal à faire face à cet accroissement de dépenses, ce qui entraînera une augmentation des impôts locaux ; les premières victimes en seront les petites écoles rurales qui atteindront plus rapidement leur seuil de fermeture.

    Cela s'inscrit en outre dans la politique de restriction budgétaire actuelle à l'égard de l'enseignement public ; n'oublions pas non plus qu'en zone rurale surtout, le regroupement des écoles est imposé dans l'enseignement public et n'est guère appliqué dans l'enseignement privé, en particulier là où  la concurrence scolaire reste particulièrement vive.

    Nous en appelons à l'abrogation de l'article 89 d'une part, à l'organisation d'un débat sur les rapports public/privé et sur l'avenir du service public d'éducation d'autre part ; nous vous invitons à signer cette pétition et à joindre vos témoignages dans le prolongement de la démarche participative que promeut le Collectif depuis novembre 2004.

    http://ecoledeproximite.free.fr/petition/php/index.php
     


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    La destruction du code du travail programmée


    Le code du travail va être réécrit en quelques heures à l’Assemblée nationale, le 27 novembre et le 4 décembre.

    En 2005, une commission de cinq « rédacteurs » avait été mise en place et il était prévu de publier le nouveau code en mai-juin 2006 si la grande mobilisation victorieuse contre le CPE ne l’avait empêché. Au forcing, l’UMP a glissé dans la loi « sur le développement de l’actionnariat salarié », publiée le 30 décembre 2006, un « cavalier parlementaire », l’article 57, renouvelant les délais du 1er janvier au 30 septembre. Puis le ministre Gérard Larcher a annoncé qu’ils allaient le passer avant la présidentielle. Tous les syndicats ont protesté : « Ne faites pas de coup de force, pas à marche forcée ! » Mais Larcher, Villepin, Chirac et Sarkozy l’ont imposé quand même, le 7 mars, en Conseil des ministres. On a donc pu, dans ce pays, en dépit de l’opposition totale des syndicats, changer le code du travail de fond en comble.

    On est, depuis le 1er octobre, dans une zone de non-droit : quel code s’applique, l’ancien ou le nouveau ? La partie réglementaire serait prête le 1er janvier 2008, applicable le 1er mars 2008 au plus tard. La partie législative n’entrerait, semble-t-il, mais c’est contesté, en vigueur qu’à ce moment-là.

    Sur le fond, ils n’ont rien simplifié, ils ont complexifié : « Plusieurs mois, voire plusieurs années seront sans doute nécessaires pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets », a reconnu Christian Redé, l’un des cinq rédacteurs du « comité d’experts ».

    Il y avait 271 subdivisions, on en arrive à 1 890. Il y avait 1 891 articles de loi, il y en a 3 652 ! Ils ont déclassé près de 500 lois en décrets modifiables à l’avenir… sans repasser par le Parlement. Ils font s’écrouler toutes les jurisprudences, abrogent des articles clés, restructurent le fond théorique et pratique du code. Tout est modifié. Dans les questions d’hygiène, de santé, de sécurité, les obligations des employeurs sont devenues un élément avec « les obligations des travailleurs » faisant partager les risques et responsabilités avec les salariés – ce qui est un recul décisif d’un siècle !

    Certaines catégories de salariés sont externalisées vers d’autres codes : salariés agricoles, assistants maternels, salariés du transport, des mines, de l’éducation, marins, dockers. Les contrats de travail sont de plus en plus précaires avec la permissivité à l’égard du marchandage du prêt de main-d’œuvre : intérim et CDD, salariés détachés, pigistes, indépendants, etc. Les moyens de contrôle de l’inspection du travail sont démantelés, ainsi que les obligations d’information de l’employeur (registres, affichage). On a une quasi-suppression du droit pénal du travail : plus de sanctions prévues en récidive pour les employeurs. Les prud’hommes sont quasi supprimés, le nombre de délégués baisse. La question de la durée du travail est renvoyée à la partie « salaires ».

    L’apprentissage a été chassé de la partie « contrat de travail » pour être renvoyé à la formation professionnelle. Le droit de grève a été introduit dans la partie « négociation collective » alors que c’est un droit constitutionnel non négociable. L’inspection du travail, indépendante des gouvernements en place du fait de la convention 81 de l’Organisation internationale du travail, a été renvoyée dans la partie « administration du travail ».

    Tous les professionnels – syndicalistes, inspecteurs du travail, juristes, avocats, magistrats – signent des pétitions, des appels contre ce massacre. Des recours devant le Conseil d’Etat ont été déposés contre cette étrange procédure, alors le gouvernement envisage de passer par l’Assemblée plus tôt que prévu : le 27 novembre en commission. Ce n’est pas un classique débat parlementaire, il s’agit de ratifier une ordonnance. On peut encore rétablir ce qui a été supprimé (nous avons fait le travail, avec quelques inspecteurs du travail, et proposons environ quatre cents modifications pour réintroduire le droit constant).

    Le code du travail, c’est le droit le plus intime, le plus quotidien, pour seize millions de salariés du privé, mais aussi le droit le moins connu, le plus contesté, le plus fraudé. C’est la base de l’Etat de droit dans l’entreprise. C’est le seul droit qui protège – trop fragilement – et contribue à fixer le coût de la force de travail de 91 % de la population active.

    C’est un droit évolutif, élaboré en cent trente ans, avec des hauts et des bas, minutieusement, sous l’impact des luttes sociales et politiques. Chaque ligne, chaque article, chaque alinéa représente de la sueur et des larmes, des souffrances et des grèves, des victoires et des échecs, produits de toute l’histoire des mouvements sociaux de notre pays. C’est un texte de notre droit qui ne devrait pas être réécrit. Ce qui est effrayant, c’est le silence général, déterminé, étouffant sur une telle affaire. Pas de une. Pas de débat. Pas d’explication. Motus et bouche cousue de tous. Il paraît que c’est « trop compliqué » pour « intéresser les gens » alors que la vie de seize millions de salariés en dépend et qu’ils savent, souvent instinctivement, ce qui va en résulter pour eux : des conditions de travail dégradées, une souffrance accrue, une protection moindre, des salaires bloqués et des droits syndicaux diminués.

    Gérard Filoche, inspecteur du travail

    Source :
    Démocratie & Socialisme
     



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    Mesures fiscales : toujours plus d'injustice

    Redevance TV : les exonérés devront payer À partir de 2008, les personnes de plus de 60 ans aux revenus modestes qui en étaient exonérées devront payer la redevance audiovisue ...

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    Hommage à Maurice Béjart : le Boléro de Ravel

     

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    Sarkozy
    envoyé par gGGuillaum1

     

    mardi 4.9.2007, envoyé par Guillaum1 sur            http://eldiablo.over-blog.org  (Sarkozy et les ouvriers)



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    Avis aux medias qui existaient avant le 22 avril et n’existent plus

    dimanche 25 novembre 2007

     

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    de nouvelle journaliste    http://bellaciao.org.fr

    Voilà, nous sommes les nouveaux journalistes sur bellaciao sur internet, très divers, et nous ne demandons absolument pas à être payés.

    Je ne m’informerais dorénavant plus que sur internet, là où il y a les vrais témoignages, les vraies informations (et l’on sent immédiatement - c’est mon avis -, lorsqu’un article est vrai ou non). Pour moi, il y a trois possibilités au fait qu’il n’y a plus de medias ailleurs que sur internet : ils ont été menacés, censurés ou payés.

    Cela ne me gêne absolument pas, quelques rares jours, il y a trois ou quatre jours, j’ai essayé une dernière fois d’écouter ma radio, comme d’habitude - et toutes les stations y sont passées -, j’ai tenu trois minutes et j’ai éteint.
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    Vente de broderies réalisées par les mamans Palestiniennes à l’UNESCO, du 27 au 30 novembre 2007

    dimanche 25 novembre 2007 

     

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    Le sort du peuple palestinien ne s’arrange pas, au contraire hélas.

    Plus les années passent, plus les promesses de liberté et de respect du peuple palestinien sont devenus des espoirs ; d’espoirs, ces derniers temps, ce sont devenus des horizons très lointains. Presque inatteignables.A peine encore des rêves. Poryutant bien vivaces et bien ancrés dans les coeurs, parce qu’on ne peut pas abandonner comme ça ; on ne peut pas baisser les bras, plus maintenant.

    On a criminalisé Hamas, Hizbollah... On a dressé des tableaux manichéens de la situation politique là-bas, qui plaisent aux désirs de compréhension immédiate et pas trop difficile des consommateurs occidentaux.

    Devant un Occident complice et donc coupable,avec l’appui actif des Etats-Unis et de la Grande Bretagne, les gouvernements israëliens continuent de mépriser les résolutions de l’ONU et les lois internationales, et poursuivent leur politique de colonisation sinon d’extermination du peuple palestinien.
    Lire la suite - Commenter l'article           http://bellaciao.org.fr  


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    Jeudi 22 novembre 2007
    34-ans2.JPG Bonjour,

    Effrayant ! Ceux qui nous gouvernent ne sont plus que des marionnettes aux mains de la mafia qui régente le monde. C'est très grave pour les peuples, pour la qualité de vie, pour l'environnement, pour les générations futures. Car l'intérêt des maîtres du monde ne coïncide pas avec celui des peuples ! Il est même aux antipodes. 

    Les maîtres du monde tiennent les peuples à leur merci. En particulier grâce aux médias qui leur sont soumis.

    Je devais avoir 25 ans quand, un jour, j'ai entendu sur France-Inter une interview de Marc Simenon. Il faut croire qu'elle m'a beaucoup interpellée, car je me souviens très bien de ce que l'écrivain a répondu : " De toutes façons, nous ne sommes plus libres, ce sont les multinationales qui décident de tout, ce sont elles les maîtres du monde. Les gouvernants ne sont que des marionnettes aux mains des multinationales." Quelques années plus tard, alors que, jeune secrétaire de section et tête de liste du P.S., on me demanda de remplacer au pied levé la sociologue Evelyne Sullerot (qui devait donner une conférence pendant la campagne électorale), je me mis à improviser un discours sur les multinationales qui intéressa fort l'auditoire et le convainquit qu'elles étaient l'ennemi du genre humain; ces mêmes multinationales me valurent aussi de rentrer à l'ORTF, puisque le premier magazine que je dus animer à l'antenne, à l'essai, portait par hasard sur ce sujet. Le Rédacteur en Chef adjoint, Benoît Renard, me félicita, et me confia le soin de présenter le Journal dès le lendemain.

    Aujourd'hui, j'ai toujours les multinationales dans le collimateur, mais surtout leurs dirigeants, les maîtres du monde.  Le capitalisme d'entreprise s'est d'ailleurs transformé : Il est devenu financier. La bête immonde est désormais anonyme. Vous pouvez toujours chercher les responsables, vous ne les trouverez pas. Ils n'en sont que plus dangereux.

    Les maîtres du monde tirent les ficelles de nos ennuis, celles des multinationales, de la Haute Finance, de la Bourse, des grandes Banques, des grands médias.  Pour eux, seul compte leur intérêt, insatiable. Et ils savent trouver les serviteurs zélés pour accomplir les basses besognes. Je l'ai déjà dit : Aujourd'hui, la principale qualité  demandée à un Président, ou à un Premier Ministre, c'est d'être un bon communiquant, capable d'abuser les peuples, de préférence avocat - comme le sieur hongrois Sarkozy -, ou mieux, comédien, acteur - comme le sieur autrichien, eh oui, Schwarzenneger.

    L'objectif, pour les maîtres du monde, est de dominer, donc d'asservir les peuples, de les tenir à leur merci. Comment ? En utilisant des marionettes comme les deux précitées, brillantes, soumises et dévouées. Et pour régner , la meilleure stratégie est de ... diviser. Eh bien, on divisera les peuples entre eux, et même les individus. En clair, la tactique n'est pas seulement internationale, elle est d'abord nationale. 

    Nationale ? Ecoutons Sarkozy au micro de FR2-propagande : " Les Français ont été pris en otages dans un conflit qui ne les concerne pas. Je sais leur peine, leur fatigue..." Une minorité porte atteinte aux intérêts de la majorité.  Elle défend des privilèges d'un autre temps, n'est-ce pas... La grève a un coût, pour les usagers, pour la SNCF : " je pense à tous ceux qui ont été bloqués, pris en otage ". Quel altruisme !

    Moi, je pense que Sarkozy songe aux nantis, et qu'il communique très bien. Et d'abord, peut-on parler d'otages, de Français otages, au moment même où Chavez vient à Paris donner des nouvelles de l'otage Ingrid Betancout ? Est-ce qu'une telle comparaison s'impose ? Non, évidemment. En fait, il s'agit d'une stratégie parfaitement élaborée : dresser les Français les uns contre les autres, les otages contre les preneurs d'otages, les usagers contre les grévistes.  Le gouvernement frappe fort : au moment où Sud-Rail, entre autres, mène un combat pour, en définitive, défendre les retraites par répartition avant qu'elles ne partent à la casse, il réussit à faire croire que les fautifs sont ceux-là mêmes qui se battent au-delà de leurs intérêts bafoués, pour l'ensemble des futurs retraités. Derrière, d'ailleurs, se profile le désir de casser les syndicalistes les plus combatifs et, plus généralement, tous les syndicats.

    Comble parfait, comme Sarkozy cherche à diviser la gauche pour qu'il n'y ait qu'un parti à ses ordres, il cherche aussi à diviser les syndicats, à les rendre impopulaires.  La direction de la CGT n'est-elle pas désormais coupée de sa base ? Et la direction de la CFDT n'a-t-elle pas été conspuée par les manifestants ? La stratégie est simple : Diviser, encore et toujours. Discréditer les plus combatifs. Les isoler de la population. Et même, au final, isoler les individus au maximum pour tuer la combativité de masse et,en définitive, permettre la casse de tous les acquis sociaux - ces privilèges d'un autre temps, n'est-ce pas ? Au fait, saviez-vous qu'il existe plus de cent régimes spéciaux de retraite, par exemple pour les militaires, les députés, etc ? Et de ceux-là, jamais un mot dans les médias serviles. La réalité est travestie. Intentionnellement.

    Pourquoi, en définitive, le gouvernement a-t-il cherché l'affrontement ? Pour casser ceux qui sont à la pointe de tous les combats sociaux, avant de casser... tout le système social, dont les maîtres du monde ne veulent plus entendre parler. Le temps est à la rigueur pour les peuples - pas pour les plus nantis, bien sûr. Ceux-là voient leurs profits monter vertigineusement, et leurs impôts descendre à la même vitesse. Voilà la réalité qu'on s'évertue à vous cacher. La modernité, c'est la rigueur pour tous - sauf pour l'oligarchie régnante. 

    Diviser ? Mais c'est toute une statégie !  Dresser les Français les uns contre les autres, les grévistes contre les non-grévistes, les travailleurs du privé contre les travailleurs du secteur public, les non-syndiqués contre les syndiqués, ceux qui travaillent contre les chômeurs ou les fainéants, les bosseurs contre les assistés, les otages contre les preneurs d'otages, ceux qui négocient contre ceux qui ne négocient pas, les usagers contre les cheminots, les étudiants qui veulent aller en cours contre ceux qui bloquent les facs, les étudiants qui veulent réussir contre les gauchistes, ceux qui subissent les grèves contre les fauteurs de troubles, les bons Français contre les mauvais Français, la  minorité contre la majorité, les citoyens contre la gauche qui soutient les grévistes, la France profonde contre la chienlit, la gauche qui collabore contre celle qui s'isole, la France moderne contre la France du passé, la France libérale contre la France stalinienne, la France de toujours contre celle qu rêve encore de mai 68 ou de lendemains qui chantent pour les peuples....

    Au micro de C. dans l'Air le 21 novembre dernier, le journaliste Jean-François Kahn a comme à son habitude excellemment résumé la situation : " Le personnage crée la tension, il divise, il clive... Qu'il montre l'exemple en réformant tout le système des régimes spéciaux, en commençant par celui des députés ! Les négociations sont un écran de fumée, et par exemple les retraites sont alignées sur les salaires, pas sur les prix... Certes, personne n'a de sympathie pour les mouvements de grèves, elles ne sont pas populaires. Mais les réformes de Sarkozy sont par définition impopulaires; ce sont en réalité des contre-réformes !  En effet, elles sacrifient les acquis sociaux, elles engendrent l'austérité ! "

    Et pourquoi le combat de Sud-Rail comme celui des fonctionnaires, est-il désapprouvé par 60 % des Français, alors qu'avant les mouvements sociaux rencontraient une certaine sympathie ? Mais parce que les grands décideurs, les maîtres du monde, ont cadenassé les médias appartenant d'ailleurs à leurs copains-coquins, souvent liés aux industriels de l'armement. Comme la politique est cynique ! Décider des guerres, qui font le malheur des peuples, pour enrichir les industriels de la mort...
     
    J' accuse les médias d'être complices de cette gigantesque entreprise de démantèlement de tous les avantages acquis au cours des décennies passées, tant sur le plan social que sur le plan des services publics, ou de la législation en matière du Travail.

    J'accuse les médias d'être les otages des maîtres du monde ! De gré, ou de force, notamment par le biais de l'auto-censure, les journalistes sont devenus des collabos du Système qui travaille à la destruction de tout ce qui améliore la qualité de vie des peuples ! 

    Oui, j'accuse la télévision d'être devenue un vulgaire instrument de propagande - lisez à ce sujet l'intervention que je joins, du juriste Chahid, ou encore visitez le site Acrimed, l'Observatoire des Médias, également en lien sur mon blog -, au lieu d'informer honnêtement, elle contribue à attiser les tensions, à envenimer les choses, à les déformer ! Ce n'est plus un moyen d'information, mais de désinformation.

    J'exhorte tous les blogueurs, tous les militants, tous les humanistes, tous les défenseurs des droits humains les plus élémentaires, tous les citoyens, à s'insurger contre les médias, à EXIGER une information honnête, objective ! J'incite tous mes lecteurs à  diffuser le plus largement possible cet article, et à manifester pour une information libre ! C'est le plus nécessaire des combats, avec celui pour la paix et le maintien des acquis sociaux;  Il est prioritaire ! Sans médias libres, il n'y aura plus que la dictature d'un parti unique, imposant l'ultra-libéralisme, au grand dam des peuples, et l'on ne pourra plus revenir en arrière, on ne pourra plus réagir contre les effets pervers de ce pernicieux rouleau compresseur !

    Oui, pour mieux régenter nos vies,  pour régner sur elles, pour exercer leur emprise définitive, les maîtres du monde commencent par dominer sur nos esprits ! Par les asservir, au moyen d'un lavage de cerveau quotidien, discret, radical ! C'est machiavélique ! C'est intolérable ! Et jamais la menace n'a été aussi grande, aussi totale !

    Les journalistes attachés à la liberté ont besoin de sentir qu'ils ont l'opinion derrière eux ! Il faut les soutenir, car aujourd'hui ils ne peuvent plus travailler normalement, ils  sont les premières victimes du rouleau compresseur de la Pensée Unique ; Ils doivent se soumettre, ou se démettre ! Se taire, ou prendre la porte ! Mobilisons-nous, c'est le plus décisif des combats, celui dont dépend tous les autres !

    Mais la stratégie de la division n'est pas seulement française ! En réalité, elle concerne l'ensemble des peuples. D'abord, l'individualisation est encouragée : Un travailleur à domicile, isolé, est plus malléable et moins combatif ! Les marionnettes au service de la mafia mondiale s'évertuent à casser tous les groupes d'opposition, partis, syndicats, mouvements de lutte ; En avant, le parti unique et le syndicat-maison, bidon !

    J'ai envie de poser une question qui me vient à l'esprit : Les attentats-kamikazes, bêtes-noires des Occidentaux, ne sont-ils pas la conséquence de l'individualisation exacerbée de notre Système ?  Même la lutte devient individuelle, désespérée ! Et si la violence de l'attentat répondait à la violence de la société de compétition, où le plus fort écrase le plus faible ?
     
    Mais je reviens à la tactique de la division sur le plan géopolitique, comme moyen d'asservir davantage les peuples manipulés par les médias complaisants.  Pour moi, c'est parce que la stratégie machiavélique de division des individus, des croyants, des peuples, des ethnies... a parfaitement fonctionné à l'échelle internationale, que la mafia des maîtres du monde, par marionnettes et médias interposés, l'impose désormais à l'intérieur des frontières !

    Des exemples ? En voici, non des moindres. En Palestine, où l'occupation et l'enfermement ont exacerbé les tensions au point qu'une partie de la population se dresse contre l'autre, exactement comme dans une cellule de prison où les esprits sont échauffés par une étouffante promiscuité.  Plus besoin d'exterminer les Palestiniens, il se suppriment mutuellement.  C'est l'aboutissement d'une stratégie voulue, méthodiquement organisée, et tout à fait diabolique.  Il n'y a plus une nation, mais deux, opposées l'une à l'autre, dressées l'une contre l'autre, et tout le territoire est d'ailleurs morcelé, clôturé, comme dans les bantoustans sud-africains pendant l'apartheid. C'est une extermination qui ne dit pas son nom; et les assassins ne sont jamais inquiétés. Israël et les Etats-Unis peuvent tout se permettre, en toute impunité. Quant aux Européens, ils sont, par leur inaction, complices. Les peuples du monde entier ont déjà jugé les criminels fauteurs de troubles; Ils sont haïs. Et le Maître suprême, là-Haut, jugera aussi. Gageons, et espérons, que le châtiment sera exemplaire. Comme il doit l'être.

    Au Liban, désormais, le pays est en proie à l'affrontement de deux clans, le pro-Occidental et le pro-Syrien; l'Irak, surtout, est maintenant fractionné en groupes ethnico-religieux se livrant une lutte sans merci. Finie la grande nation qui inspirait la peur au voisin Israélien !

    Peu à peu, tous les Etats de la région se désagrègent les uns après les autres, par la faute des apprentis-sorciers américano-israéliens, ils sont progressivement réduits à une mosaîque de minorités au détriment de toute appartenance nationale, et pour la plus grande satisfaction des malfaisants frères siamois qui peuvent ainsi régner en maîtres, imposer leur loi en toute impunité, et au passage.... faire main basse sur les richesses qui ne leur appartiennent pas, celles des pays désagrégés et désormais sans défense. Doit-on s'étonner si, ensuite, le désespoir s'empare des victimes de cette diabolique politique, au point d'engendrer des actes terroristes individuels ?  L'Occident judéo-chrétien récolte ce qu'il a semé : la haine des peuples asservis, réduits à néant.

    En conclusion, je dirai qu'une infime partie de la population prend en otage la planète entière, provoquant souffrances, injustices, misère, larmes, sang, pleurs, grincements de dents, frustrations, amertume, désespoir, colère, désir - légitime - de vengeance.  Oui, une toute petite minorité sème partout le chaos, élaborant mille stratégies pour consolider sa domination et renforcer ses privilèges exorbitants au détriment de la masse anesthésiée, asservie - dont celle de la division entre les individus et au sein même des peuples, à tous les niveaux, local, national, international. 

    Conscientisés, motivés, impulsés par une poignée d'hommes et de femmes décidés à combattre l'intolérable, les peuples doivent retrouver la volonté de se libérer, de briser le joug que leur impose la mafia des maîtres du monde (http://syti.net). 

    J'appelle les citoyens du monde entier, via Internet, à tisser des liens entre eux et à organiser la nécessaire résistance à l'intolérable qu'une poignée d'individus cupides et sans scrupules préparent à leur encontre, sans se soucier des conséquences dramatiques de leurs forfaits. J'appelle à l'insurrection générale des peuples contre l'abject qu'on prépare sur leur dos et derrière leur dos, guerres d'extermination pour le profit d'une minorité ou ultra-libéralisme qui verra, comme dans le film Soleil Vert, le triomphe définitif des plus forts sur les plus faibles, dévorés, au sens figuré comme au sens propre, par les multinationales sans foi ni loi.

    L'asservissement, via la Pensée Unique propagée par les médias scélérats aux mains des amis des maîtres du monde, n'a que trop duré. Il est temps de refuser l'intolérable qui déferle sur toute la planète pour le malheur des peuples.  Il est temps d'envisager une nouvelle prise de la bastille des privilèges exorbitants   -  mondiale et concomitante cette fois. 

    Oui, il est vraiment temps de résister à la prise d'otage du monde par une poignée de familles à l'avidité insatiable, comme celle de Dick Cheney, cette crapule à visage humain. Oui, la modernité chère à Sarkozy débouche sur la barbarie au sens le plus criminel du terme; une barbarie, de surcroît, perpétrée par des individus qui osent donner des leçons au monde entier, en se prétendant d'irréprochables chrétiens ou démocrates - les défenseurs du Bien. Le comble du cynisme absolu... passible du Tribunal International de la Haye !

    C'était votre Eva, dont la faculté d'indignation ne s'éteindra qu'avec son dernier souffle. Comme disait Camus, "un homme révolté est un homme moral" (une femme aussi, d'ailleurs). Dont acte.

    P.S. N'oubliez pas de visiter le Forum pour la Paix, en lien sur mon blog - de même que la newsletters pour vous abonner à ce blog de résistance à l'intolérable, qui contient des analyses, des commentaires et toutes sortes d'infos pour militer plus efficacement. Vous pouvez le recommander autour de vous, et surtout diffusez cet article, reproduisez-le comme vous le désirez, ainsi que les autres, afin de "booster" la résistance à Sarkozy et aux maîtres du monde.
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    TAGS : Paix, guerre, libéralisme, syndicats, PS, Sud-Rail, grèves, Sarkozy, Bush, Israël, Etats-Unis, Syrie, Iran, Irak, Palestine, Liban, Cheney, Marc Simenon, J.F. Kahn, justice, tribunal de la haye, Chavez, médias, FR2, C. dans l'Air, France-Inter, ORTF, Benoît Renard, Schwarzeneger, pensée unique, social, multinationales, Soleil Vert, Evelyne Sullerot, Benoît Renard, SNCF, Ingrid Betancourt, otages, CGT, CFDT, Occident, Acrimed, Chahid, attentat, kamikaze, ...


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    Bonsoir Killcow

    commentaire n° : 11 posté par : Chahid le: 23/11/2007 15:42:12  http://chahids.over-blog.com

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    Mercredi 21 novembre 2007  http://eldiablo.over-blog.org
                            Jean Claude Ramos,
    Comité Valmy,
    ancien Député socialiste

    ______________________________________________Collectif solidarité usagers-grévistes

    Ras le bol de la campagne mensongère des médias  - 19.11.2007

     

    Depuis une semaine sur les médias télévisés, financés par tous « les citoyens de droite et de gauche » comme les divers journaux aiment à présenter les « antiblocages », nous sommes utilisés en tant qu’usagers comme chair à propagande par le pouvoir et ses hommes des médias, sur un thème unique : « la galère ».

    « Galères en prévision » (France 2. « 20 heures ») ; « pluie et vent, un jour de galère donc pour des millions d’usagers des transports en commun » (JP Pernaut. TF1-13heures) ; « galères en perspective » (PPDA. TF1) ; « Quelle galère ! » (A. Pulvar. France 3). Le bouquet allant au toujours très zélé (vis-à-vis du pouvoir) JP Pernaut qui  prononce les mots suivants : « Troisième jour de galère pour les usagers qui eux n’ont pas le choix et doivent travailler jusqu’à 65 ans, tous les matins ». Les journalistes étendent le terme « usagers » aux « bons » étudiants qui veulent travailler « pour préparer leurs examens proches ». « La police a dû intervenir pour défendre la liberté d’étudier à Nanterre » (France 3). Quelle démocratie originale qui voit la matraque au service de la culture !

    « De droite ou de gauche, la majorité des étudiants sont antiblocage » (Toutes les chaînes) et les autres ? « Pas Français ! », comme sous Pétain ?

    Nous, usagers sommes invités généreusement à parler au micro, on voit même des envoyés spéciaux devant les gares, toute la journée, pour recueillir les précieux témoignages. On commence par l’usager compréhensif devant les grèves (c’est cela l’objectivité !!!) mais on coupe ses arguments, ensuite «l’usager pétant les plombs », on le voit casser une poubelle sur un quai de métro (France 2), une autre déclarer, sans émoi du présentateur «  Il faut fusiller ces gens là ! », après quoi le journaliste pourra conclure doctement « l’énervement devient un peu plus fort chaque jour !». On termine par une note « sociale », par « l’usager affolé » « je vais perdre mon boulot si j’arrive en retard ». Une question sous-jacente nous taraude : y aurait-il des patrons incompréhensifs ?

    Non, le reste des informations constitue un démenti à cette pensée interdite sous le règne de Sarkozy. Les patrons sont formidables : « Grâce à leur employeur, les salariés ont été autorisés à dormir dans une yourte installée dans la cour (France 2), « largesse d’un patron hôtelier compréhensif qui a donné des chambres à ses employés » (TF 1).

    Et puis, si vous n’avez pas compris, il y a le ton martial, militant de JP Pernaut : « La mobilisation syndicale se heurte à la volonté très claire du gouvernement de créer un système plus équitable de retraites, c’était dans le programme de Nicolas Sarkozy, pour lequel les Français ont voté ! ».

    On ne peut s’étonner après de la faiblesse de la syndicalisation dans notre pays, où les médias présentent comme défenseur des inéquités… les organisations syndicales !

    Sur quelles ondes accordera-t-on, un temps de parole aux usagers de la télévision privée ou publique, devenue un outil de propagande pour le président et le gouvernement ? Peut-on croire un instant, que spontanément les journalistes, sans directives de l’Elysée, parlent d’une même voix de »galère » ?

    Actuellement, les journaux s’intéressent à la liberté d’expression au Liban, espérons que les Libanais s’intéressent aussi à notre propre liberté et droit à l’information !

     Qui sont les réels privilégiés ?

    On nous rebat les oreilles, des prétendus « privilégiés » que seraient les cheminots ou les transporteurs publics. C’est un mensonge !  

    Nous n’acceptons pas comme usagers mais aussi comme travailleurs de nous laisser diviser pour le seul profit du patronat et du pouvoir à son service.

     La pension des cheminots se monte en moyenne à 1406 euros mensuels (-13 % par rapport aux autres salariés), certes ils partent en retraite à 55 ans à certaines conditions mais ils cotisent davantage.

    L’espérance de vie, un critère ignoré du MEDEF et du pouvoir, pour un ouvrier ou un cheminot s’avère de12 ans inférieure à celle d’un membre des professions libérales ou d’un patron.

    Où sont les fiers à bras des médias opposés soi-disant aux privilèges, quand Sarkozy a accordé un cadeau fiscal de 15 milliards d’euros à tous les membres de l’oligarchie financière, s’est généreusement augmenté de 200 %, quand les membres des conseils d’administration d’EADS gagnent en spéculant contre leur entreprise 1,5 milliard d’euros. Les voilà les véritables privilégiés que nos actions doivent cibler, ceux qui se lèvent tard et vivent des fruits du travail des salariés de plus en plus mal payés !

       L’indispensable solidarité avec les grévistes.  

    Le sommet de l’Union européenne à Lisbonne (2000) a fixé l’objectif aux gouvernements de reculer l’âge du départ en retraite à 65-67 ans. La démographie sert de prétexte à réaliser de substantiels profits car le patronat sait que les salariés, usés par une vie de labeur, préfèreront partir avant 65 ans avec une retraite diminuée ou en ayant recours à des assurances et fonds de pension qui rapportent des milliards boursiers aux capitalistes et spéculateurs.

    Les réformes allongeant le temps de travail de 37, 5 annuités à 40 ans( 1993) dans le privé puis en 2003 dans le secteur public, ont été présentées en leur temps, comme moyen de solutionner les déficits des caisses de retraite. En 2007, au nom de « l’équité », Sarkozy s’attaque aux régimes spéciaux qui financent d’autres caisses (agriculteurs, commerçants). La retraite à 55 ans pour les métiers pénibles et à 60 ans pour tous, comme celle de nos aînés (c’est cela aussi l’équité), ne pourra l’être qu’en taxant les revenus du capital et de la bourse.

    La grève des cheminots, des agents RATP, des transporteurs urbains, étudiants, celle le 20 novembre des enseignants, agents hospitaliers, électriciens est la nôtre, leur lutte permettrait à chacun de bénéficier de nouveaux droits. Le pouvoir et les médias opposent le privé et le public. Dans les médias, les défenseurs de la « liberté du travail » n’évoquent jamais la violation du droit syndical, la difficulté de se syndiquer dans les PME, jamais le chantage à la perte d’emploi dans les entreprises privées, c’est pourquoi nous saluons les salariés du privé qui participeront à la grève du 20/11.

    L’intérêt des usagers, au-delà de la gêne occasionnée par l’entêtement du pouvoir, est de soutenir le mouvement gréviste, l’équité doit se faire par le haut afin que les générations nouvelles ne soient pas pénalisées, que les contrats de travail soient respectés.

    COLLECTIF SOLIDARITE USAGERS GREVISTES (CSUG)

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      evaresis@yahoo.fr
    Objet: [Fwd: Communiqué de presse de la d élégation de l’AJPF en Israël et en Palestine du 13 au 18 novembre 2007]
       

    Communiqué de presse de la délégation de l'AJPF en Israël et en Palestine du 13 au 18 novembre 2007 
     
     

    Une délégation de l'AJPF s'est rendue en Israël et en Palestine du 13 au 18 novembre 2007. Composée de parlementaires français (dont un député européen), d'élus de municipalités françaises, de syndicalistes, de responsables associatifs, de représentants de la société civile et du Journal l'Humanité (représenté par son directeur), la délégation était venue rencontrer des élus et partenaires israéliens et palestiniens, constater la situation sur place et continuer les actions de solidarité et de coopération décentralisée, notamment dans le cadre de la campagne « pour le droit à l'éducation des enfants palestiniens » co-lancée par l'AJPF, le Forum pour un autre monde et le journal l'Humanité.  

    En premier lieu, nous voulons fermement protester contre les conditions d'accueil qui nous ont été réservées aussi bien à l'arrivée qu'au départ à l'aéroport de Tel Aviv. Nous avions pourtant prévenu de notre visite le Quai d'Orsay, l'Ambassade de France en Israël et le Consulat Général de France à Jérusalem, précisé son contenu et indiqué la composition précise de notre délégation. La France ne doit plus accepter qu'un pays traite ses ressortissants, élus et citoyens de la sorte, comme des « coupables », de manière humiliante et avec des démonstrations de force injustifiées, en toute impunité. La règle de la réciprocité internationale exige que nous soyons traités de la même manière que les élus et citoyens israéliens qui se rendent en France.  

    La délégation a été reçue à la Knesset où les députés rencontrés ont insisté sur l'énorme écart entre la réalité de terrain et les discussions autour des prochaines négociations de paix. Elle a échangé avec des pacifistes israéliens dont il faut saluer l'action courageuse. Elle est allée à Jérusalem Est et a pu constater la multiplication des sites colonisés en territoire palestinien, la progression de la construction du mur et l'enfermement achevé des villes et villages palestiniens.  
     
     

    La délégation s'est ensuite rendue dans les territoires palestiniens, à Ramallah où elle a été reçue par le Premier Ministre palestinien, par des députés de l'Autorité palestinienne.. (...)

    Puis elle s'est rendue dans les camps de réfugiés d'El Amari, Kalendia, Dheisheh, Shufat, Aqaba Jabr et Silwad.  

    Tous nos interlocuteurs nous ont fait part de leur grande inquiétude, souvent de leur désarroi face à la situation actuelle.(...).  

    Les Palestiniens sont déterminés à se rendre à Annapolis avec un ordre du jour précis sur les bases de l'application des résolutions de l'ONU et du droit international. Ils craignent que cette conférence, comme les précédentes conférence de paix, n'aborde pas les questions de fond et n'aboutisse sur aucun accord, retardant encore la création de l'Etat palestinien. Pourtant leur attente de résultats est très forte notamment d'un calendrier clair et précis de négociations pour arriver à la paix. C'est pourquoi les palestiniens ont réclamé que cette conférence d'Annapolis se tienne en présence de la communauté internationale dans son ensemble et particulièrement avec l'Union Européenne, afin que le monde soit réellement témoin de ce qui est en train de se passer sur le terrain. Il faut prendre conscience qu'un échec d'Annapolis aurait des conséquences désastreuses dans tout le Proche Orient et des répercussions en Europe.  

    Les Palestiniens demandent de relayer leur message pour que l'Europe prenne sa place dans le rapport de force unilatérale qui bloque toute avancée vers la paix, divise les forces politiques palestiniennes et crée une instabilité politique dans la région. 

    Nous étions à Ramallah le 15 novembre, jour de la célébration de la déclaration de l'indépendance de la Palestine par Yasser Arafat, en 1988 à Alger. Depuis, la position palestinienne, confirmée par les accords internationaux, n'a pas changé : la création d'un état palestinien viable sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est pour Capitale aux côtés de l'Etat d'Israël et la reconnaissance du droit au retour des réfugiés palestiniens.  

    Or, l'unité et la stabilité politique palestiniennes, la sécurité de l'Etat d'Israël et la paix ne seront sauvés que si une condition indispensable est respectée : l'arrêt de la colonisation. La colonisation est au cœur du problème et la clé de la solution. Sur le terrain, nous avons pu constater, qu'au contraire, Israël renforce la colonisation et instaure un état de siège permanent.  

    Nous avons été choqués par les murs et clôtures qui empiètent sur le territoire palestinien, emprisonnent les populations civiles, enferment les villes et les villages et empêchent tout contact entre les palestiniens. 

    Comment envisager la création d'un Etat palestinien viable sur un territoire encore réduit et aujourd'hui morcelé ?  

    Nous avons été choqués de constater l'instauration d'un apartheid par l'enfermement des palestiniens, par la création de routes réservées aux israéliens et de « routes palestiniennes » grâce à un système de ponts et de tunnels. 

    Nous avons été choqués de constater l'humiliation quotidienne faite aux palestiniens, particulièrement aux check-points, la dégradation des conditions de vie, notamment sanitaires et sociales dans les camps de réfugiés. 

    Nous avons été choqués de la progression fulgurante des colonies israéliennes illégales en territoire palestinien, de la politique d'aménagement et d'élargissement du territoire pour imposer une présence israélienne en territoire palestinien.  

    En résumé, nous avons été choqués de constater l'application sur le terrain d'une stratégie de faits accomplis, minutieusement élaborée et programmée de longue date, rendant impossible la création d'un Etat palestinien viable.  

    Nous avons été impressionnés par le courage et la dignité des Palestiniens qui en réponse aux humiliations et à la violence invoquent le droit international (à l'exemple de ce comité populaire du village de Bil'In soutenu par des pacifistes israéliens, mobilisé contre le tracé du mur séparant le village en deux),qui  maintiennent le dialogue et prouvent ainsi qu'ils sont un partenaire fiable pour les négociations.  

    Le sort réservé à la Palestine et à tous les habitants de ce territoire est inadmissible et indigne. L'Europe doit peser de tout son poids pour en finir avec cette injustice. Nous, élus et citoyens français, clamerons haut et fort la vérité et continuerons à témoigner pour empêcher la mort annoncée d'un peuple et d'un Etat.  

    Le voyage et les témoignages en direct permettent de prendre la mesure du désastre humain et des enjeux mondiaux qui se jouent sur place. Chacun doit se sentir concerné, en premier lieu par solidarité avec un peuple qui réclame légitimement sa liberté, mais aussi par communauté d'intérêts car les prochaines décisions appliquées à cette région auront des répercussions jusqu'en Europe.

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    Le 20 novembre la rue a la parole  http://eldiablo.over-blog;com     Prenant prétexte que son élection au suffrage universel serait intangible Sarkozy a décidé d’imposer un recul de civilisation. Mardi prochain des millions d’agents des 3 fonctions publiques, état, territoriaux, hospitaliers seront en grève pour les salaires, contre la réduction des effectifs. Des centaines de milliers d’enseignants seront en grève pour les salaires, contre les suppressions de 11200 postes à la rentrée 2008 (...)     La journée du 20 novembre s’annonce comme un cuisant échec pour Sarkozy et le MEDEF qui s’acharnent pour diviser le monde du travail, monter l’opinion publique contre les cheminots et les agents de la RATP, y compris au moyen de provocations fomentées par l’UMP. Il faut saluer le combat courageux des grévistes car en défendant leur système de retraites chèrement acquis, ils s’opposent à la politique de « contre réforme » du pouvoir qui entend tirer tout le système de retraite vers le bas avec la perspective de 43 années de cotisations réclamée par le MEDEF.   L’argent existe pour augmenter les salaires, financer les retraites, et créer de véritables emplois. IL faut le prendre là ou il est. En 2006 les 500 premières fortunes de France s’étaient encore enrichies de 80 milliards. 100 milliards d’euros de bénéfices pour les entreprises du CAC 40. Les allègements de cotisations sociales concédées au patronat représentent un détournement de 160 milliards d’euros de recettes qui ne vont pas dans les caisses de la protection sociale. Les stocks option exonérés de cotisations sociales représentent un manque à gagner de 25 milliards d’euros pour la protection sociale. Il y a aussi les centaines de millions d’euros des caisses noires du MEDEF. Les parlementaires ont trouvé de l’argent pour augmenter de 206% le salaire et les indemnités de fonction de Sarkozy. Elles s’élèveront annuellement à 250 302 euros. Les salaires des conseillers de l’Elysée grimperont de 17% en 2008.    pour :   Les salaires, les retraites, l’emploi, l’avenir de la jeunesse   La rue doit démontrer à Sarkozy et au Medef qu’il faut compter avec le monde du travail,  de la création ,et de la jeunesse
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    lucien jallamion" <resistancesociale@caramail.com>  Ajouter au carnet d'adresses
      lucien.jallamion@libertysurf.fr
       
       24 Nov 2007
    • Tract du CDDSP 75 pour le 20 novembre 2007     ......Lire la suite
    • Lettre ouverte à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République sur le livret A      .....Lire la suite
    • Communiqué du CDDSP 75   ....Lire la suite
    • Selon le Rapport de la DARES n°47-1 Les créations d’emplois salariés marchands ralentissent au troisième trimestre    .......Lire la suite
    • Economie: mauvaises nouvelles en cascade dans les Ardennes Par Laurent BOUVIER  ... Lire la suite
    • Les Services Publics s'invitent au salon des Maires     ......Lire la suite
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    • Le Bureau confédéral de la Cgt s’élève contre les attaques dont la Cgt et son Secrétaire général sont la cible depuis quelques jours     .......Lire la suite
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    • Le COR préconise une hausse transitoire des cotisations vieillesse   ...Lire la suite

    http://fr.f267.mail.yahoo.com

     


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    Jeudi 22 novembre 2007

    En ces temps de désinformation généralisée... voici le courrier envoyé par un conducteur de la SNCF...  

           Bonjour à tous,    

    Dans quelques jours (le 14/11) s'annonce une grève à la SNCF pour la sauvegarde de notre régime spécial. Il a été dit n'importe quoi à ce sujet, et j'ai décidé, à titre purement personnel, d'informer mes amis et connaissances sur la réalité de nos "privilèges".

    Avant toute chose, il faut savoir que notre régime de retraite a été mis en place en 1938, à la création de la SNCF, en s'inspirant des régimes déjà en place dans les anciennes compagnies.

    En 1945, le gouvernement Français va créer ce qui va s'appeler le "régime général", le système de retraite par répartition actuel. La SNCF va conserver ce qui devient un "régime spécial" qui offre des avantages par rapport au régime général:     

    Pour partir en retraite avec un taux plein (au maximum), il faut cotiser 37,5 ans. Les conducteurs qui travaillent en horaires complètement décalés, ont des "bonifications" qui permettent de gagner 5 ans (cotisation de32,5 ans). Un cheminot peut toutefois partir en retraite:

    - à 55 ans pour les agents sédentaires si ils ont au moins 25 ans de cotisation

    - à 50 ans pour un conducteur (toujours si ils ont 25 ans de cotisation)

    En partant à cet âge, ils ne sont toutefois pas au maximum de ce qu'ils peuvent espérer. Pour comparer avec le régime général, le taux de remplacement moyen (le montant de la retraite par rapport au dernier salaire) est de 64 % à  la SNCF du fait qu'à 55 ans, la durée moyenne d'activité validée par les cheminots est de 32 ans. C'est ainsi qu'en 2001, les pensions moyennes attribuées aux retraités de droit direct étaient de 1 407 € à la SNCF et 1 590 € pour le régime de référence, soit un écart de 13 %. 

    Il faut savoir que la SNCF a la possibilité de mettre à la retraite d'office ses agents. Certains désirent continuer leur activité, ils ne le peuvent pas. Cette possibilité est très utile à la SNCF pour réduire ses effectifs, surtout dans les secteurs qu'elle restructure.

    De plus il faut savoir que ce soit disant "avantage" est la contrepartie des contraintes du service public du travail jours et nuits, dimanches, jours fériés et pendant les vacances. Je vous assure qu'il est difficile le 24 décembre au soir de partir en laissant la famille, les amis et le repas de réveillon.

    Cet "avantage" est aussi la contrepartie de salaires plus faibles, surtout les dimanche ou les nuits (les heures de "milieu de nuit" entre 0h30 et 4h30 donne droit à une majoration de ....0,20 euros. Oui, je dis bien 20 centimes d'euros). Ah, que nous aimerions être payés 50% de plus les dimanches et les nuits!!! 

    De plus, et je veux insister sur ce point jamais abordé par les médias, LES CHEMINOTS SE PAIENT LEURS AVANTAGES par une surcotisation de retraite. En effet, le taux de cotisation patronale à la SNCF atteint 28,44 % et est assis sur 87,3 % du salaire brut. Il est donc très supérieur à celui du régime général qui est de 14,18 % en moyenne.

    Si je me paye ma maison avec un crédit de 15 ans avec de plus grosses mensualités, est-ce que je m'occupe de savoir si mon voisin se paye la sienne avec un crédit sur 25 ans? La situation est là même pour nos retraites, nous nous payons nos "avantages".

    Alors, me direz vous, ou est le problème? Il y a plus de 100 régimes spéciaux, mais attaquer la SNCF est un symbole. Et à l'intérieur de la SNCF, ce sont surtout les conducteurs qui sont visés, eux qui ont bien emm.... les précédents gouvernements (n'est-ce pas Juppé?). Il faut d'ailleurs noter que Sarko et le gouvernement ont bien matraqué leur message en répétant que cette réforme se faisait "au nom de l'égalité". Quelle égalité? Vous voulez que la SNCF ferme le soir à 19h pour ouvrir à 6h00? Que tout s'arrête le vendredi soir et reprenne le lundi matin? Que nous fermions le 31 juillet au soir pour ouvrir le 01 septembre? Que tous les jours fériés le trafic s'arrête? Et si certains d'entre vous travaillent le dimanche, combien êtes-vous payés? Et la nuit? 

    Pourquoi ne pas attaquer certains régimes spéciaux VRAIMENT avantageux? Comme celui des députés et sénateurs, qui cotisent en moyenne deux fois plus, c'est vrai, mais pour toucher en moyenne SIX FOIS PLUS. 

    Voilà un lien pour le site WEB des régimes spéciaux. C'est le site officiel. Vous allez pouvoir comparez les différents régimes. Dans la colonne de gauche, essayez de cliquer (tout en bas) sur le régime du Sénat ou celui de l'Assemblée Nationale". Oh !!! Comme c'est étrange!! La page est vierge, "réservée"!!!!

    http://www.regimesspeciaux.org /spip.php?article91  

    Vous ne croyez pas qu'on nous prend - que l'on VOUS prend - pour des idiots? Et le régime des militaires qui, en plus, ont des emplois réservés une fois la retraite atteinte (qui peut intervenir au bout de 15 ans seulement)? 

    Ajoutons que notre présidente, Madame IDRAC, a déjà demandé au gouvernement la suppression de la "surcotisation". Au final, cette opération va coûter de l'argent au gouvernement, aux contribuables, A VOUS TOUS!!! Quel paradoxe !! 

    Le seul fait qui soit tangible, c'est le déséquilibre démographique de notre régime. Actuellement, il y a 1 actif pour 1,75 retraité. Ce déséquilibre démographique fortement négatif de la Caisse des retraites de la SNCF découle des restructurations massives, de la modernisation des techniques et des externalisations mais pas seulement. La politique volontariste de l'Etat dans les années soixante-dix pour favoriser le transport routier au détriment du rail (le fameux GRENELLE de l'environnement ne revient guère là dessus), est une des raisons de la dégradation du ratio démographique. De ce fait, les cheminots ne sauraient être tenus pour responsables de ce rapport défavorable qui est avant tout dû aux suppressions d'effectifs. 

    En 1983 la SNCF a été transformée en EPIC, Etablissement Public, Industriel et Commercial. C'est une entreprise dont le propriétaire est l'Etat, mais qui doit équilibrer ses comptes. A ce titre, nous ne sommes pas des fonctionnaires. Nous devons être "rentables". La politique de réduction d'emploi et de modernisation a donc continué. Et que penseriez vous si, aujourd'hui, la SNCF n'équilibrait pas ses comptes (et même, désormais, fait des bénéfices)? Nous en entendrions parler!!! 

    Je tiens d'ailleurs, à ce point de mon exposé, vous donner le lien qui va vous renvoyer sur le site de la SNCF qui répond aux fameuses idioties qui circulent sur la SNCF en ce moment (vous avez peut-être reçu ce fameux mail qui dénigre mon entreprise):

    http://www.entreprise-sncf.com /communiq/hoax2.htm  

    Donc, ce déficit démographique existe, mais il existera même si notre régime spécial est réformé. PIRE :  la véritable conséquence sera que le déficit du régime de la SNCF sera transféré sur les comptes du régime de droit commun et qu'il ne sera plus supporté par l'Etat. 

    Il est à noter qu'un récent rapport du "Conseil d'Orientation des Retraites" sur les régimes spéciaux estime que le notre va retrouver son équilibre vers 2015/2020, le nombre de retraités actuels diminuant. 

    Pour terminer, je peux vous affirmer qu'aucun de mes collègues et moi même n'allons faire grève de gaîté de cœur. C'est toujours un gâchis et une grosse perte d'argent. Je veux d'ailleurs en profiter pour affirmer haut et fort qu'AUCUN JOUR DE GREVE NE NOUS A JAMAIS ETE PAYE. 

    Par contre Si cette réforme consistait à supprimer un avantage évident, net, avéré et marqué en notre faveur, si une réforme globale était envisagée (les sénateurs, députés et autres), si cela correspondait à un effort de solidarité nationale, alors oui, la réforme nous l'accepterions, je l'accepterais.

    Mais pourquoi la réforme ne touche t' elle pas: 

    - nos élus ? 

    - les stocks options (qui vont être royalement taxées à 2,5% pour le salarié) ?

    - les parachutes dorés des grands dirigeants?

    Pourquoi ne dit-on pas à la population que  70% des déficits proviennent des caisses des agriculteurs qui perçoivent une retraite alors qu'ils n'ont jamais, ou très peu, cotisé? (ceci dit, la solidarité ne me dérange pas, mais qu'on vienne pas nous désigner à la vindicte populaire)

    Pourquoi Sarkozy s'augmente-t-il de 172% en s'alignant "par le haut" sur ses homologues étranger et sur le 1er ministre alors que les ouvriers doivent être alignés "par le bas"? 

    Bref, vous l'aurez compris, la réforme de notre régime ne s'impose pas, il sert de bouc émissaire au gouvernement, et lui sert à dresser des salariés contre d'autres, c'est une revanche contre ces emm... de cheminots. Nous avons une haute idée du service public, de la sécurité, de la ponctualité, ceux qui sont venu avec moi en ligne ont pu juger. Nous y consacrons notre vie, et aussi, parfois, notre santé. 

    Ne nous laissons pas dresser les uns contre les autres. Ne nous laissons pas raconter n'importe quoi. Nous sommes tous des ouvriers, des mecs qui bossons, qui n'avons pas des millions d'euros en bourse, qui produisons pourtant les richesses de ce pays. 

    Alors oui, je vais faire grève, je vous prie de m'excuser par avance de vous pourrir la vie pendant quelques jours, mais cette lutte, j'ai envie de la mener, je crois que je dois la mener

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    Cette lettre m'a été adressée par un de mes correspondants,  Bernard P.,  qui me fournit régulièrement des informations, notamment sur la Palestine. 
     
    Voici maintenant une lettre adressée par une des lectrices du blog R-sistons, que j'ai le plaisir de partager avec vous. Elle est magnifique. Comme son auteur, Danièle, militante exemplaire. Une vraie résistante comme nous devons l'être tous ! Et jusqu'au bout, s'il vous plaît !

    Eva 

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    Bonjour la famille, bonjour les ami(e)s,

    Si vous êtes pressés, sautez ce message car il n'est pas très important. J'ai simplement passé un bon moment mardi et j'ai envie de le partager avec vous.

    Mardi, il y avait la grande manifestation à Paris et mon état de santé et l'âge m'empêchait d'y aller. Alors, comme je l'avais fait pour le CPE à Vélizy, j'ai décidé de faire ma manif individuelle aux Ulis 2. Cette fois, cela a été un peu plus difficile et j'adore ça. J'ai donc collé 6 ou 7 affichettes que j'avais imprilmées sur ma veste et en route, avec ma béquille et mon allure "tortue"...

    Je suis entrée dans la galerie marchande, c'était le calme plat. Sur l'une des affichettes, j'invitais les gens à venir me parler si ils le souhaitaient. Seule une dame est venue me voir pour me faire part de sa sympathie. Espérant trouver plus de gens, je suis entrée dans Carrefour. Il n'y avait pas beaucoup de clients : ils étaient tous en train de manger. Je suis donc montée à la cafétéria et j'ai fait toutes les allées entre les tables. Là, c'était plus intéressant et plus chaleureux. Puis, marche par marche, je suis descendue. En bas, un employé de la sécurité m'attendait :
    - Madame, suivez-moi s'il vous plaït.
    - Pourquoi, Monsieur ?
    - Parce que nous avons eu des plaintes de clients qui mangeaient et que votre passage a indisposés.
    - Alors là, vous ne pouviez pas me faire plus plaisir qu'en me disant cela !
    - Suivez-moi.
    - Où m'emmenez-vous ?
    - Vous sortez du magasin, c'est un lieu privé.
    - Rien à faire, Monsieur. En France, la loi garantit la liberté d'expression et vous n'avez pas à décider de la tenue vestimentaire de vos clients.
      Et je veux acheter du jus d'orange.
    - Alors vous sortez et vous rentrez, mais pas avec votre veste telle qu'elle est.
    - Vous n'allez tout de même pas me demander de retourner ma veste ; ce n'est pas mon style.
    - Vous sortez et vous enlevez les papiers accrochés sur vous.
    - Non, je connais mes droits et vous ne pouvez pas me refuser la vente de mon jus d'orange.
    Après un coup de fil à la hiérarchie :
    - D'accord, mais je vais vous conduire au rayon et ensuite vous partirez.
    - C'est entendu.

    Bien sûr, le rayon des jus de fruits était à l'autre extrêmité du magasin, et me voici partie, clopin-clopant, le plus lentement possible, avec l'employé de la sécurité en costume noir strict à quelques mètres devant moi et qui s'arrêtait pour m'attendre. Cela me rendait encore plus visible et j'ai donc continué tranquillement ma petite manif personnelle en traversant Carrefour. Un monsieur intéressé, est venu me parler et il m'a accompagnée un bon bout de chemin. Il pensait que les réformes étaient inéluctables, indispensables et bénéfiques pour l'avenir. Nous avons discuté, je crois que j'ai bien ébranlé ses certitudes et personne n'a osé nous interrompre. Arrivée aux jus d'orange, j'ai pris mon pack et j'ai demandé à l'employé de la sécurité d'aller à la caisse la plus proche car j'étais fatiguée. Il m'a fait passer devant les autres clients qui, du coup, se sont intéressés à mes écritures et ont gentiment discuté avec moi, en me remerciant même de mon action. La caissière m'a dit : "Ne passez pas trop vite. Je veux lire." Puis, j'ai rejoint ma voiture car j'étais vraiment très, très fatiguée. Mais, une fois sur la route, je riais toute seule de la cocasserie de mon "équipée". J'étais contente d'avoir quand même pu participer à cette journée d'action sociale. Je crois que j'ai été quand même un tout petit peu utile et , en plus, je me suis vraiment bien amusée. C'est pour cela que j'avais envie de vous le raconter, à vous ma famille, à vous mes amis. 
     
    Danièle (Dugelay).
     

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    J'ai découvert ce très beau texte sur le blog d'Anna, que vous trouverez sur les blogs du Nouvel Observateur,  en cliquant sur le lien du  Nouvel Observateur  (à droite de l'écran, sous la présentation de ce blog)  Eva

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    Pourquoi les grèves ?


    Après leur retraite, combien d’années restent-ils à vivre :
    . à un cadre : 21 ans
    . à un ouvrier : 14 ans

    8 ans de différence.
    Sans commentaire.

    On entend partout que la France est en faillite.
    Les profits des grandes entreprises sont-il à la hausse
    . pas du tout
    . un peu
    . beaucoup

    Réponse : ENORMEMENT
    En 2006, les sociétés du CAC 40 on fait 100 milliards de bénéfice.
    Les bénéfices profitent aux actionnaires et pas aux salariés.
    Les gens ont moins d’argent, le vie est de plus en plus chère mais cet argent existe.

    Il faut travailler plus pour gagner plus.
    Combien rapportera la défiscalisation des heures supplémentaires à la majorité des salariés français ?
    Réponse : 0,5 % de pouvoir d’achat en plus, parce qu’il y a extrêmement peu d’heures supplémentaires.
    80% des salariés ne font pas d’heures supplémentaires.
    On a fait croire aux salariés qu’il pourront choisir leur temps de travail alors que ce sont toujours les patrons qui décident.

    On dit que les cheminots sont des privilégiés !
    La retraite des cheminots à 50 ou 55 ans est-elle vraiment avantageuse ?
    NON
    Les cheminots paient 12% de cotisation retraite de plus que les autres salariés pour une retraite moyenne équivalente au SMIC.
    Un cheminot qui part à la retraite à 50 ans ne touche pas une pleine retraite.

    LES HEURES DE GREVE NE SONT PAS PAYEES.
    Dixit Chérèque et Mme Idrac, patronne de la SNCF.

    Conclusion
    C’est très pénible de ne pas pouvoir prendre son bus ou son métro.
    Imaginez une seconde ce que c’est pour une famille de cheminots, un mois avant Noël, de voir son salaire amputé de moitié.
    J’espère qu’on comprendra qu’en se battant comme ils se battent, c’est le dernier verrou de la retraite à la française qu’ils défendent.D’ici quelques temps, on arrivera à une retraite à l’américaine où ce seront seulement les plus riches qui auront des avantages.
    Je vous assure que 15 jours de galère que nous vivons actuellement on les paiera par des années de galère à la fin de notre vie.


    Gérard Miller
    Chroniqueur chez Ruquier, ce mardi soir.

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    Et puisque je vous cite Anna, voici le texte qu'elle vient de publier, auquel je souscris pleinement :

    C'est ma fête

    On parle de moi sur des blogs.
    On veut me faire passer pour dangereuse et antisémite.
    Je ne dirai pas que je ne peux pas être antisémite puisque je ne sais même pas ce qu’est être antisémite, de l’intérieur je veux dire. Je ne trouverais pas l’ombre d’une velléité en moi de penser qu’un homme parce qu’il est juif, ne serait pas un humain comme les autres. Tout comme je ne comprends pas comment on peut être raciste. Mais je ne le dirai pas parce que la dernière fois que j’ai écrit ces mots sur le forum dédié à l’antisémitisme, certains me sont tombés dessus pour me dire que puisque je ne pouvais pas expliquer l’antisémitisme –de l’intérieur- c‘était la preuve que je l’étais, antisémite. J’ai quitté les forums à ce moment là, j’ai eu tort parce que j’ai compris, trop tard, que c’était le but de ceux qui me harcelaient, oui me harcelaient. Chaque mot que j’écrivais, chaque phrase était analysée, passée au scalpel. Je ne regrette pas un mot de ce que j’ai écrit. Je n’ai, je le précise, jamais été censurée par le Nouvel Obs. Je n’ai jamais cautionné le protocole des sages de sion, je n’ai jamais encouragé les propos antisémites, je n’ai jamais tenu moi-même de propos antisémites.
    Les forums existent toujours. Chacun peut aller y lire –il faut avoir un peu de temps- ce que j’y ai écrit.
    Ce que j’ai dit, écrit, réécrit à l’infini, c’est que la Palestine a droit à un Etat, que si Israël veut la paix, Israël doit laisser vivre la Palestine, lui rendre les terres volées, abattre le mur de la honte, arrêter de spolier et d'opprimer les Palestiniens. J’ai encouragé, de toutes mes forces les Israéliens et les Palestiniens qui font tout ce qu’ils peuvent, là-bas, sur place, pour faire la paix. J’ai déploré qu’ils ne soient pas soutenus par la France et par l’Europe. Les sionistes extrémistes existent ici en France, en Europe et dans le monde. Un sioniste extrémiste est quelqu’un qui pense que la vie d’un Palestinien vaut moins que celle d’un Israélien, qu’un Palestinien n’a aucun droit et qu’un Israélien les aurait tous.
    Mais ce que me reproche ceux qui remettent le couvert pour me dénigrer, c’est que je prenne la défense des Musulmans en général, des Palestiniens aussi et des Arabes en particulier. J’ai osé écrire que les Musulmans sont en danger parce qu’ils sont stigmatisés ici et partout dans le monde, notamment depuis le 11 septembre 2001. Le MRAP avait édité un dossier édifiant sur le racisme anti-arabe. C’était en 2003.
    Oui je pense que les Musulmans souffrent, ici et partout et je pense qu’ils sont maltraités, physiquement et moralement juste parce qu’ils sont musulmans. Et c’est intolérable. Il y a eu le voile, que n’a-t-on pas débité comme âneries sur ce fichu fichu, ce bout de tissu qui a servi à voiler un tas de réformes que le gouvernement de droite a voulu faire passer en douce. Là aussi, on peut aller lire sur le forum les énormités de certains.
    Les Palestiniens ne sont pas responsables de la guerre d’Algérie ni des conséquences.
    Les Musulmans français ne sont pas responsables non plus de la guerre d’Algérie et de ses conséquences.
    L’Islam est une religion digne de respect au même titre que les autres religions. Si l’Islam veut se moderniser ou pas se moderniser, c’est l’affaire des Musulmans. Les Musulmans ont le droit d’avoir des lieux de cultes comme les autres religions.
    Je suis quant à moi d’origine protestante et je ne pratique plus aucune religion depuis des lustres, étant convaincue que les religions n’ont pas grand-chose à voir avec Dieu.
    Je suis de gauche, parce que je pense que les humains sont plus importants que le profit. Je ne suis encartée nulle part.
    Ma politique c’est la liberté, ma religion c’est l’amour. Je déteste tout ce qui ressemble de près ou de loin à l’exclusion. Faire partie d’un parti, d’une religion ou de tout autre mouvement, c’est ressentir le besoin d’appartenir à un groupe humain pour ne pas se sentir seul et « appartenir » à un groupe. Moi je veux appartenir à l’humanité toute entière sans distinction. Il y a de la place pour tous et pour chacun dans mon univers qui est le nôtre, à tous. Et aussi longtemps que je vivrai je serai du côté des minorités opprimées jusqu’à ce qu’elles obtiennent justice. Parce que je ne sais ni être ni faire autrement

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    Et voici le commentaire que je lui ai fait :

    Anna, ce texte-là j'aurai pu l'écrire intégralement, le signer. Dans "profil", je me présente comme citoyenne du monde, sans église - je suis protestante comme toi - , sans parti, sans drapeau, indépendante, soeur de tous ceux qui souffrent, finalement, ce qui apparaît très bien dans les commentaires que je fais sur mon blog. Et donc en premier soeur des Palestiniens, parce qu'ils sont les plus maltraités, tout simplement, de même que je deviens soeur des Arabes, des Musulmans, parce que le racisme anti-arabe - comme tout racisme - est intolérable.

    Humaniste, soeur de tous les persécutés, hier juifs, aujourd'hui Palestiniens, je ne tolère pas cette montée de la haine anti-arabe, il faut désigner des boucs-émissaires aux exclus de l'ultra-libéralisme, ça suffit ! Ca suffit, cette montée de l'intolérance envers tous ceux qui ne sont pas béats devant les Américains néo-cons et les néo-sinistes (sionistes fanatiques, politiques, qui font du tort aux Juifs eux-mêmes). On ne peut plus défendre la justice, les opprimés, ou dénoncer la politique de l'occupant israélien, sans être taxés d'antisémtisme, ça suffit !

    Anna, ta sincérité éclate, tu es généreuse, aimante, tolérante, pacifique, une vraie humaniste, nous nous élevons tous contre les attaques dont tu pourrais faire l'objet injustement . Tu sais ce que jai eu en commentaire sur mon blog
    http://r-sistons.over-blog.com , aujourd'hui, un commentaire d'un ... néo-con ! J'ai regardé son site, il dégouline de haine notamment envers la "gôche" comme il dit avec mépris ! Ce sont eux, les intolérants, les fanatiques.... Sois fière d'aimer la Justice, cela t'honore ! Tu es inattaquable. Je comprends de l'intérieur ce que tu vis. Intéressant ce que tu dis concernant les forums. J'ai aussi vécu ça. Nous débattons, ils attaquent, d'ailleurs...

    Je tembrasse, Eva


    PS J'ajoute : Les Palestiniens ne sont pas responsables de la Shoa ! Et pourtant, on la leur a fait payer !

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    Je reçois à l'instant ceci dans ma boîte mails, qui illustre parfaitement ce qui précède : Nicolas Sarkozy Islamophobe ?

        Le post « Sarkozy et les musulmans » sur le blog de Jean Quatremer a dépassé les 500 commentaires, et vous savez pourquoi ?     Jean Quatremer, le journaliste de Libération nous révèle tout simplement ce que tout le monde sait mais fait semblant de ne pas savoir, c'est-à-dire l’islamophobie patente de M. Nicolas Sarkozy, actuel Président de la République de France et « Guide » emblématique du palmarès des islamophobes français. Ainsi on apprend que M. Sarkozy s’est livré à une malheureuse diatribe anti-musulmane devant deux de ses invités, Bertie Ahern[1], le 21 septembre, et Fredrik Reinfeldt[2], le 3 octobre, apparemment surpris par la violence gratuite d’un hors sujet gratuit qu’ils n’ont même pas demandé à écouter. Les musulmans sont alors stigmatisés pour...
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    La hausse des prix des produits de première nécessité accroît les inégalités

     

    Article publié le 07 Novembre 2007
    Par Claire Guélaud
    Source : LE MONDE

    Extrait : Les Français sont inégaux face à l'inflation. Les dépenses contraintes - logement, alimentation et santé - ont explosé. Les Français ne sont pas égaux face au regain d'inflation qui sévit en Europe. La flambée des prix de l'énergie et la valse des étiquettes sur les produits alimentaires pénalisent d'abord les plus pauvres. Alors que le président de la République s'est posé en défenseur du pouvoir d'achat, cette réalité commence à poser un problème politique à l'exécutif. Selon le dernier sondage TNS Sofres, publié le 3 novembre dans le Figaro Magazine, la cote de confiance de Nicolas Sarkozy a baissé de quatre points en un mois, à 53 %, et 85 % des Français ne croient pas en l'efficacité de la politique du gouvernement.
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    http://abonnes.lemonde.fr

    Plafonnement des frais bancaires dans sixabonnes.lemonde.fr mois

    Le décret plafonnant les frais bancaires en cas d'incident de paiement a été publié au Journal officiel du 16 novembre. Il limite les frais perçus par les banques à 30 euros en cas de rejet d'un chèque inférieur à 50 euros et à 50 euros pour un montant supérieur. Cette limitation avait été votée par les députés à l'unanimité, en février, à la suite d'un amendement au projet de loi sur le droit au logement opposable. En cas de rejet d'un virement ou d'un prélèvement, le montant des frais ne peut excéder celui de l'ordre de paiement pour une somme inférieure à 20 euros et est plafonné à 20 euros au-delà.

    Ces dispositions entreront en vigueur en mai, six mois après leur publication.

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    Débat http://abonnes.lemonde.fr

    Olivier Besancenot : "Une partie de la gauche est nulle part"

    _______________________________________________________________________________________       http://abonnes.lemonde.fr    :   Un ancien collaborateur implique George W. Bush dans l'affaire "Plame" Amériques

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    Lu sur le blog d’Irène Delse :   vu sur http://sego-dom.blog-over.com 

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    La lettre d'@rrêt sur images, n° 9

    Trente mille personnes ont manifesté à Bruxelles, pour sauver l'unité de la Belgique menacée. Magnifique ! Voilà du moins ce que vous ont dit vos journaux télévisés. Si vous voulez savoir ce qu'ils ne vous ont pas dit, cliquez ici (1).

    Mais il n'y a pas que la télévision, qui commette quelques petites retouches sur les faits.

    Cette semaine, nous nous sommes aussi arrêtés sur trois articles du Monde.

    Le chanteur Jean-Louis Murat, dans une interview, critique durement les internautes qui téléchargent de la musique. Si vous voulez voir comment son interview a été retouchée dans sa version « en ligne » pour ne pas heurter les internautes, cliquez ici (2).

    Pour faire une mauvaise blague aux journalistes, les étudiants occupant l'université Rennes II avaient dessiné des barbelés au sol. Si vous voulez savoir pourquoi, dans l'article du Monde, ces dessins sont devenus... de vrais barbelés, cliquez ici (3).

    La comédienne Emmanuelle Béart a publié dans Le Monde une tribune de soutien aux mal-logés qui campent rue de la Banque. Mais dans Le Monde, il ne faut pas attaquer trop durement Christine Boutin. Si vous voulez lire la phrase d'Emmanuelle Béart coupée par la rédaction en chef du Monde, cliquez ici (4).

    Si nous sommes indépendants de tous les médias, c'est grâce à vous. Pour nous soutenir, une seule manière : abonnez-vous, dès maintenant (5).

    Daniel Schneidermann

    Certains clients de courrier électronique bloquent l'accès direct aux liens. Aussi, vous trouverez ci dessous et en clair l'ensemble des adresses web de ce présent message :
    (1) http://arretsurimages.net/post/2007/11/19/Regards-trompeurs-des-JT-francais-sur-la-marche-dunite-belge
    (2) http://arretsurimages.net/post/2007/11/22/Jean-Louis-Murat-accuse-les-internautes-de-se-goinfrer-mais-pas-sur-Internet
    (3) http://arretsurimages.net/post/2007/11/17/Le-Monde-et-les-barbeles-de-Rennes-II
    (4) http://arretsurimages.net/post/2007/11/21/Le-Monde-censure-Emmanuelle-Beart
    (5) http://arretsurimages.net/abonnement

    Pièce jointe au format texte brut [ Consulter et sauvegarder dans l'ordinateur ]


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     Voir sur le site www.gaucheavenir.org notamment : lettre au Président de la République demandant la publication des textes des traités européens amendés par le traité de Lisbonne, lettres aux parlementaires, signature d’une pétition…. 

    Suivant >

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    PAR LA GRÈVE INTERPRO, NOUS POUVONS VAINCRE SARKO !

     

    Appel de syndicats et collectifs de syndicalistes de lutte de classe


    Un mois après la puissante journée de grève et de manifestations interprofessionnelles du 18 octobre, trois semaines après le début de la grève et du blocage des universités, une semaine après le début de l’exemplaire grève reconductible des cheminots et des travailleurs de la RATP…, ce 20 novembre peut être le point de départ d’une mobilisation générale contre Sarkozy et le MEDEF. Pour y parvenir, les syndicats et collectifs syndicaux de lutte de classe signataires du présent appel proposent une orientation claire :

    1) La politique de Sarkozy est cohérente : c’est la casse de tous les acquis sociaux et démocratiques au profit du grand patronat qui accumule profits, aides publiques et magouilles en toute impunité.

    - L’attaque contre les régimes spéciaux concerne l’ensemble des travailleurs : Sarkozy veut faire sauter le dernier verrou avant d’imposer une augmentation générale de la durée de cotisation à 41, puis 42 annuités. Il veut aussi vaincre les secteurs les plus combatifs des dernières années.
    - La loi LRU contre l’Université concerne à la fois les étudiants et les travailleurs : la privatisation des facultés ne sert que les intérêts du patronat et la liquidation des diplômes nationaux relève d’une politique de déqualifications de la force de travail.
    - La question vitale des salaires, des franchises médicales et de la privatisation de la santé concerne tout le monde : alors que les richesses produites par les travailleurs n’ont jamais été aussi grandes, tous ensemble, public, privé, nous pouvons imposer le retour au remboursement de tous les soins, aux frais du patronat, et les 300 euros d’augmentation pour tous (mot d’ordre popularisé cette année par les salariés du privé, de la grève de PSA-Aulnay à celle de Sevelnord.
    - La suppression des postes de fonctionnaires et les attaques contre les statuts vise à liquider les services publics utiles à la population et à leur substituer des services privés réservés aux riches.


    2) Il n’y a rien à négocier dans les mesures de Sarkozy ! La politique réactionnaire ne se négocie pas, elle se combat : seule la mobilisation unie de tous les travailleurs et des jeunes peut la mettre en échec.
    Ensemble, nous pouvons gagner, séparément nous perdrons les uns après les autres. Pour gagner, les travailleurs, qui affrontent un pouvoir disposant de tous les leviers, doivent faire la lumière sur les agissements des directions syndicales qui contournent les revendications de la base et refusent de construire la convergence des luttes. Il faut bien sûr condamner la politique de la CFDT, qui réclame ouvertement l’alignement de tous à 40 annuités et appelle à suspendre la grève. Mais il faut condamner aussi la ligne capitulatrice et collaboratrice des directions confédérales de FO et de la CGT. La direction de la CGT refuse d’exiger le retour aux 37,5 pour tous et a offert dès la veille de la grève reconductible une " sortie de crise " au gouvernement en acceptant de " négocier " entreprise par entreprise et " dans un délai d’un mois ", ce qui signifiait son ralliement aux exigences gouvernementales : acceptation du principe de la " réforme " et division par entreprise des travailleurs concernés ! Bref, c’est ouvertement de la collaboration de classe. Enfin, la direction confédérale de FO refuse de construire la convergence des luttes, en prétendant, à la suite de Chérèque (CFDT) et de Le Reste (CGT-Cheminots) que " la jonction n’est pas à l’ordre du jour entre cheminots et secteurs en lutte le 20 novembre ".


    3) Pour vaincre Sarkozy, il n’y a pas d’autre solution que de renouer avec les principes gagnants du syndicalisme de classe et de masse :
    Les travailleurs et étudiants mobilisés, avec l’aide des syndicats et collectifs de lutte, ont la capacité de construire la grève dans le public comme dans le privé, depuis la base jusqu’au niveau national, de la reconduire et de l’étendre partout, au moyen des Assemblées générales de secteurs et interprofessionnelles. C’est la seule façon pour qu’ils contrôlent eux-mêmes leur mobilisation et pour qu’ils aient la force de contrer l’orientation honteuse des directions syndicales. C’est aussi la seule façon d’exercer la pression maximale sur les syndicats et cadres syndicaux hésitants pour qu’ils participent à la construction de la grève, contre la politique de leurs dirigeants nationaux

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    Irène Delse

    Link to Irène Delse un blog d'écrivain

    Sarkozy met l’État au service des plus riches

    Posted: 21 Nov 2007 03:39 PM CST

    Et ce n’est pas moi qui l’écrit, mais un Britannique, Mark Steel, dans The Independant du 21 novembre 2007 (article cité par le Courrier international) :

    “Sarkozy représente les milieux d’affaires français frustrés qui veulent que leur pays soit remis entre les mains des plus riches comme aux États-Unis et au Royaume-Uni, soit 1% de la population. (…) Lorsqu’un gouvernement propose de réduire les retraites, de fermer 200 tribunaux, de supprimer 11 000 postes d’enseignants et de privatiser une partie du système universitaire, il n’agit pas dans un soudain élan de folie mais selon un plan bien établi.”(Mark Steel, “A French lesson about the poverty of rich countries”)

    Ce devrait être évident pour tout le monde, ici, mais hélas, pour peu qu’on prête l’oreille aux journaux et télés made in France, on en est encore loin. Étrange, tout de même, non ? Ah, c’est vrai, si on devait compter sur les médias qui appartiennent aux trois ou quatre meilleurs amis du président de la République, et par ailleurs eux-mêmes héritiers de grosses fortunes, on peut toujours attendre longtemps avant d’avoir une analyse du curieux paradoxe qui conduit un pays par ailleurs riche à tolérer précarité, pauvreté et inégalités sociales…

    Avec une sorte d’humour désabusé (ô combien anglais !), Steel conclut par ces mots :

    Mais quand même, une politique consistant à dire : “La façon dont nous gérons nos chemins de fer est démodée, imitons plutôt le système des trains britanniques”, ne devrait en aucun cas pouvoir réussir.”

    Tags : chemins de fer, dérégulation, Mark Steel, pauvreté, pays riches, privatisation, Sarkozy

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    Dossier publié le 13.09.07
    Le récent scandale Forgeard, l'ancien coprésident d'EADS, qui a révélé le montant de ses indemnités de départ de 8,5 millions d'euros en juillet 2006 alors qu'Airbus était en grande difficulté, a mis en évidence les dérives des rémunérations de certains grands patrons français. Les politiques se sont saisis de l'affaire, qui est un énième avatar de nombreux autres scandales. La polémique sur les rémunérations ne se limite pas qu'à la France, où les PDG du CAC 40 touchent en moyenne 2,2 millions d'euros par an de salaire, sans compter stock-options, retraites chapeaux ou actions gratuites. Face aux dérives et après plusieurs lois qui ont imposé plus de transparence, de nouveaux moyens pour mieux encadrer les excès sont nécessaires

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