Dimanche 25 novembre 2007
Chers lecteurs, bonjour,
Israéliens et Palestiniens, voilà deux mots presque antinomiques, aujourd'hui, hélas ! Et pourtant la femme de consensus que je suis a choisi de les réunir en un seul homme, Juif pleinement Juif car fils de Rabbin, et en même temps homme sincèrement soucieux de voir l'intérêt des Palestiniens pris en compte. Homme de gauche épris de paix, un Juste entre les Justes - je reprends intentionnellement ce mot si lourd de signification pour nos frères en humanité Juifs.
Vous le savez, femme de paix et de conciliation et donc de réconcilation, j'avais il y a quelques semaines écrit un " Jérusalem, phare du monde ? ". Et je voudrais vous dire mon immense chagrin de voir la terre sainte, si riche de symboles pour les trois religions monothéistes et pour la foi Bahia's qui les englobe toutes, de voir cette terre sacrée, donc, avilie, piétinée, meurtrie, saccagée, devenue l'antre du diable en quelque sorte, alors qu'elle aurait dû être par excellence le lieu de rencontre de tous les croyants pour ensemble, réfléter l'Amour du Père céleste pour tous ses enfants, quels qu'ils soient, et bâtir en communion les plans d'un monde meilleur pour tous les habitants.
Au lieu de cela, que voit-on ? Des croyants qui s'entre-déchirent, avec à la lisière des fanatiques prêts à mettre la planète à feu et à sang, intégristes d'Al Quaida, sionistes exacerbés, chrétiens illuminés.... et aujourd'hui, nous assistons à la résurgence d'une barbarie religieuse qu'on croyait naguère oubliée. Des fanatiques musulmans profèrent des menaces insensées ou s'apprêtent à commettre des attentats, tandis que les alliés objectifs néo-cons et néo-sionistes s'activent pour lancer la plus effrayante croisade contre ceux qu'il considèrent en bloc comme leurs ennemis, quitte à mettre la planète à feu et à sang - Bush n'envisage-t-il pas une 3e guerre mondiale ? - et à prendre en otages les civils innocents.
Je voudrais dire plusieurs choses : La première, les Palestiniens ne sont en aucune façon responsables de la Shoa; pourquoi paieraient-ils pour des actes qu'ils n'ont pas commis ? La seconde, des propositons de paix ont été lancées par la Communauté Internationale, mais aussi par le Groupe de Genève, et également par l'ensemble des Arabes. Si les Israéliens voulaient réellement la paix, il y a longtemps qu'elle serait en vigueur. La prochaine conférence, à ANNAPOLIS ? "Ce n'est pas une réunion de paix, mais un conseil de guerre", écrit Michel Warschawski, je vous renvoie à
http://lesogres.info/article.php3?id_article=3570.
La troisième chose que j'aimerais vous dire, c'est que je suis pour un Etat bi-national, qui permettrait aux deux Etats ennemis de cohabiter paisiblement, de collaborer, d'apprendre à s'apprécier, de s'enrichir mutuellement, et de bâtir ensemble une ébauche d'union entre des croyants différents. Alors, la terre de Palestine ou d'Israël, d'Israël ou de Palestine, deviendrait le lieu où les croyants pourraient préfigurer ce que sera le Royaume de demain, et en attendant, offrir un lieu de pélerinage pour ceux qui sont en quête de spiritualité, dans une unité retrouvée, respectant les différences de chacun.
Chacun y trouverait son compte : Les Israéliens, qui bénéficieraient de frontières sûres, et les Palestiniens, qui pourraient enfin vivre normalement. Les pélerins viendraient en masse, le commerce serait florissant, et le monde entier serait soulagé - et heureux. La paix est la meilleure des solutions.
Oui, comme Michel, j'appelle de mes voeux un Etat bi-national, il a ses raisons, j'ai les miennes - lisez les siennes. Et lisez ensuite tout ce que j'ai ajouté pour alimenter le débat, des extraits des commentaires qui ont été échangés à l'issue du chapitre "Stratégie...", ou encore de mon article "Merci, chers lecteurs". Comme je n'oublie pas les militants, j'ai joint des informations à leur intention, pensez aussi à vous rendre sur le Forum pour la Paix, en lien sur mon blog, et à regarder les vidéos, celle du boléro de Ravel dansé, ou celle d'une très grande dame, appellée Danièle Mitterrand. Où l'on voit d'ailleurs qu'on la cantonne à des banalités - une femme comme elle est trop dangereuse pour le désordre établi.
Eclectique, j'ai mis des liens très variés, qui réflètent toutes les opinions, pour pouvoir les consulter, y réfléchir - et vous les proposer. Ainsi, des sites pour la paix cohabitent avec celui de l'Armée, pour comprendre les avis des uns et des autres. Personnellemnt, je suis pour la non-violence active. Mais je n'impose à personne mes opinions. Abonnez-vous à ce blog de la diversité, de l'ouverture, de la tolérance - et du combat militant, sans merci, contre le libéralisme et les communautarismes, et pour la paix et la Justice sociale. Merci de votre amitié, Eva
TAGS : Guerre, paix, Juifs, Jérusalem, Chrétiens, Evangéliques, Musulmans, intégristes, Al Quaïda, néo-cons, néo-sionistes, Bush, Armée, non-violence, conférence d'Annapolis, Danièle Mitterrand, Ravel, Palestine, Israël, Shoa, Bahia's, Arabes, Groupe de Genève...
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Eva, Bravo pour le texte de Uri Avnery ! je te joins un copié collé d'un article de wikipédia sur Michel Warschawski. je te laisse découvrir cet homme estimable s'il en est. http://www.tariqramadan.com/article.php3?id_article=372 http://www.francoisxavier.net/article.php3?id_article=393 http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Warschawski et voilà de quoi te rendre cet homme sympathique !
Michel Warschawski en juillet 2005.
Fils du grand-rabbin Max Warschawski, Michel Warschawski passe ses premières années à Strasbourg. Il décide à 16 ans de partir pour Jérusalem où il entreprend des études talmudiques. En 1967, il adhère au mouvement trotskiste antisioniste Matzpen aujourd'hui disparu. Il crée en 1984 le Centre d'information alternative (AIC), qui rassemble plusieurs mouvements pacifistes israéliens et organisations palestiniennes. En 1989, il est condamné à vingt mois de prison ferme pour « prestations de services à organisations illégales », pour avoir imprimé des tracts relatifs à l'organisation palestinienne Front populaire de libération de la Palestine de Georges Habache qualifiée de terroriste par Israël. Depuis lors, il continue son activité au sein de l'AIC. Il donne, entre 2003 et 2005, une série de conférences sur le conflit israélo-palestinien dans une vingtaine de grandes villes françaises et leurs banlieues (centres associatifs, écoles) avec Dominique Vidal du Monde diplomatique et Leïla Chahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne. La présence de ces intervenants au sein d'établissements publics crée une polémique, notamment à travers des tribunes dans Le Figaro ou France-Israël et les réunions sont interdites dans les établissements scolaires.
Sur l'État bi-national [modifier]
L'idée d'État bi-national que Warschawski défend consiste à souhaiter que les peuples juif et arabe cohabitent et co-gouvernent un même État.
Michel Warschawski à qui l'on demande s'il est attaché à l'Etat d'Israël, déclare, en 2005, qu'« il aime Israël comme on aime l'enfant d'un viol. On ne peut en vouloir à l'enfant des circonstances de sa conception. »
. bravo pour tes progrès en informatique Je te fais de grosses bises chaleureuses.
Bernard
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Reportage
Hébron, cité convoitée par les colons israéliens
LE MONDE | 20.11.07 | 14h46 • Mis à jour le 20.11.07 | 14h46
HÉBRON (CISJORDANIE) ENVOYÉ SPÉCIAL
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our les colons, cela ne fait aucun doute : l'endroit est stratégique. Située sur une colline dominant une petite vallée, l'énorme bâtisse permet de contrôler l'accès au coeur historique d'Hébron. Le bâtiment de quatre étages, d'une superficie totale de 3 500 m2, est surtout une acquisition capitale dans la conquête du territoire palestinien par les colons pour établir un lien entre la colonie de Kyriat Arba et le caveau des Patriarches, lieu de culte important de cette cité antique tant pour les juifs que pour les musulmans.
C'est une nouvelle pièce d'un puzzle qui se met en place pour évincer la population palestinienne située entre les points d'implantation déjà établis dans la vieille ville (600 à 700 personnes) et les deux colonies de Kyriat Arba et de Givat HaAvo (8 000 habitants) à la périphérie. Le grand arc de cercle serait ainsi complété, permettant de reprendre en partie possession de ce que David Wilder, porte-parole de la communauté juive, appelle "la première ville juive ayant existé dans le monde".
C'est pourquoi, le 19 mars, un groupe de colons a investi cet immeuble, situé à proximité d'une mosquée et d'un cimetière musulman, au milieu d'un quartier palestinien. Depuis, pour ces habitants, c'est un enfer. Cernés par les colons, ils n'ont plus le droit d'utiliser la route et se déplacent à pied ou avec des carrioles, que les nouveaux barrages ne laissent pas toujours passer. La police et l'armée sont omniprésentes. Un poste de surveillance a été installé à proximité et sur le toit du bâtiment. En face, de l'autre côté du vallon, une tour de guet. Une dizaine de familles y sont installées, sous la haute protection des forces de sécurité. L'entrée y est interdite à la presse.
Les colons sont là pour rester et le font savoir à leurs voisins, jugés indésirables. Un rapport publié par B'Tselem indique que l'immeuble a été connecté au réseau électrique et que des travaux ont été entrepris pour l'installation de nouveaux colons. Il dénonce "les abus et les violences exercés par les colons et les forces de sécurité, et les interdictions croissantes placées à la liberté de mouvement des Palestiniens". B'Tselem énumère toutes les attaques qui se sont produites depuis sept mois : "Agressions physiques et verbales ; insultes ; malédictions ; jets de pierre, d'urine, d'oeufs, d'ordures, de bouteilles vides", sous l'oeil indifférent des forces de sécurité qui, elles aussi, sont accusées de mauvais traitements et d'humiliations.
"Les colons ne cessent de nous attaquer. Mon fils a été traîné dehors et battu, se lamente Bassam Jaabari. Ils m'interdisent d'apporter de la marchandise. Ils nous crachent dessus, nous lancent des poubelles. Ils ne nous considèrent pas comme des humains. Ils cherchent à nous faire partir à tout prix. Mon frère est en prison depuis le 5 août avec six autres personnes accusées d'avoir jeté des pierres. C'est devenu infernal". Bassam Jaabari tient une petite boutique en contrebas du bâtiment des colons qui a été baptisée "la maison de la paix". "C'est pour montrer que les Arabes et les Juifs peuvent vivre en paix", dit, sans rire, David Wilder. Il explique que les accusations de B'Tselem sont "une fabrication. Il n'y a aucune preuve, pas une image. Les Juifs veulent vivre à Hébron et lorsqu'il y a une propriété à acheter, il est normal de le faire".
FAUX ACTES DE PROPRIÉTÉ
Contrairement à ce qu'affirme M. Wilder, les preuves de violences sont nombreuses. B'Tselem a fourni aux Palestiniens de petites caméras qui leur ont permis de filmer plusieurs agressions. Quant à acheter, les Palestiniens refusent de vendre, même sous la pression. Fayez Al-Rajabi, le propriétaire, raconte qu'il n'a jamais vendu ce bâtiment, dont il avait acheté le terrain, il y a treize ans, à un Jordanien. Il avait entrepris d'y édifier une construction dont les travaux ont été retardés à cause de l'Intifada. Pour ce garagiste, les documents de propriété des colons sont "des faux". "Ma maison m'a été volée", accuse-t-il. Il a même passé six mois en prison car l'Autorité palestinienne l'avait soupçonné d'avoir vendu à des colons. Ce qui est considéré comme un acte de collaboration. Dimanche 18 novembre, l'enquête gouvernementale demandée par la Haute Cour a conclu qu'effectivement, il n'avait pas vendu son bien et que, par conséquent, les occupants devaient en être délogés.
Il semble bien que les colons aient acheté au même Jordanien, un certain Ayoub Jaber, une propriété qu'il avait déjà vendue au garagiste. Le procureur de la Haute Cour avait estimé qu'il y avait de "sérieux doutes sur l'authenticité des documents présentés par les colons". Il y a quelques mois, le ministère de la défense avait ordonné l'expulsion des colons. Un appel a été interjeté. Pour les colons, l'important est de gagner du temps. Ils s'installent et créent sur le terrain une situation de fait. "Nous sommes chez nous et nous avons l'intention d'acheter tout ce qu'il est possible d'acheter, car Hébron, martèle M. Wilder, est un haut lieu du judaïsme."
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Confirmant en tous points l’éditorial de notre dernier n°,
Actualité juive titre dans son n° 1000 que c’est avant tout “en ami
d’Israël” que Nicolas Sarkozy s’est rendu aux Etats-Unis.
D’ailleurs, le président de la République avait tenu à se faire
accompagner par celui du CRIF, le Dr Richard Praskier, élu une semaine
tout juste après lui, le 13 mai 2007. “Tout un symbole”, écrit Actu
Juive. En effet…
suite à http://www.rivarol.com/ (Envoyé par Igor, et l'article sur l'Etat bi-national, par Bernard P.)
NOTE EVA :
Moi, je croyais que Sarkozy avait été aux E.U. avant tout en aml des EU, Sarkozy l'Américain qui, il y a peu encore, se sentait mal à l'aise en France et mieux aux EU (qu'ils le gardent là-bas, surtout !) !
Je savais que la première visite de Sarkozy aux EU, avant de voir Bush, avait été pour le Congrès Juif Américain, je savais aussi qu'il a passé, lors de son dernier voyage aux EU, plus de temps avec "ses amis d'Israël" qu'avec les Américains, ce qui en dit long sur la politique qu'il va mener (abandonner les Palestiniens à leur tragédie, occidentaliser le Liban pour mieux l'étouffer, et massacrer les Iraniens, puis les Syriens, etc....)
Le pire, c'est que les Français ne savaient pas tout ça avant de voter, ni d'ailleurs que Sarkozy et sa ministre néo-con Lagarde (une idole aux EU) redistribueraient l'argent dans le sens pauvres vers riches. Les Français, via de Gaulle entre autres, sont habitués à l'indépendance de leur pays, à la méfiance envers les Américains et les Israéliens, et à une politique pro-arabe. Ils doivent déchanter, aujourd'hui, on leur a caché la vérité.
Il faudra bien un jour que les menteurs et les hypocrites rendent des comptes aux Français...
J'ajoute que je commence à entrevoir une autre réalité, au nom SEULEMENT de la vérité, à savoir que Sarkozy est l'homme d'un clan, docile et servile, choisi et soutenu pour qu'il accède à la magistrature suprême et, ainsi, confisque la France au profit de ses amis. C'est très grave, moi qui suis une adversaire acharnée du communautarisme, je ne peux que m'élever contre ces agissements. Idem pour D. Strauss-Kahn, le malheureux candidat du P.S., - grâce à Ségolène -, qui est sans doute l'alter-ego de Sarkozy, de gauche cette fois, pour également mettre la France au service de certains intérêts ayant peu à voir avec notre pays.
Eva, indignée
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Pour alimenter le débat, voici la copie du commentaire que j'ai ajouté à la fin du précédent chapitre :
Les malentendus, hélas, peuvent dresser des murs entre les individus, de plus en plus en plus haut, moi qui suis une femme de paix, de communion, je vais essayer de les faire descendre...
Je vais être caricaturale : Chez les Juifs, il y a à la fois la crème et le pire, le pire, les Palestiniens sont les premiers à en subir les effets; les autres ne reconnaissent plus leur pays et sa mentalité, voir le juif russe sur lequel je vais bientôt faire un article, à la suite d'un envoi de correspondant, WARSCHAWSKI. La crème, c'est donc ce dernier, mais tant d'autres, comme ces (plus ou moins grands) révolutionnaires épris de justice que la nation juive a enfantés, de Marx à Roni Brauman, en passant par Mendes-France, homme de bien, ou même Théo Klein, une voix forte, indépendante, courageuse. Je persiste et je signe, tant pis si ça déplaît aux deux camps : il y a le meilleur et le pire.
Hanin, Massias, ou plus généralement les pseudo-intellectuels, ont ce que je dénonce surtout : UN ESPRIT COMMUNAUTARISTE, partisan, un esprit de clocher, de chapelle, c'est ce que je déteste le plus, ce ne sont plus des intellectuels, indépendants. Et moi je suis indépendante, je n'appartient à aucun groupe, clan, parti, église, je suis citoyenne du monde, croyante en Dieu - SEULEMENT DEFENSEUR DE CE QUI ME SEMBLE JUSTE, SAGE, BON. Et proche par vocation des plus souffrants, en 1940 juifs, aujourd'hui Palestiniens. Eva
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Je vous rappelle ce que j'avais noté, entre autres, dans l'article "merci, mes chers lecteurs" - Eva
Je mets ma plume, mes connaissances, mon expérience, au service de l’idéal humaniste et républicain de liberté, d’égalité, de fraternité. Vous avez compris que j’étais quelqu’un de sincère. Vous le savez maintenant, je suis seulement une chercheuse de vérité, quel que soit le prix à payer – vous saluez mon courage, je vous en remercie, il en faut, car malheureusement je risque de déplaire à certains, ce n’est pas mon but – mais aussi une personne éprise de justice, notamment sur le plan social, de paix, de tolérance, de liberté, de communion entre les individus, de fraternité partagée, de solidarité, surtout envers les plus défavorisés, tous les exclus de la mondialisation carnassière et prédatrice. Mon souci sera toujours l’intérêt général plutôt que l’intérêt particulier. Et je voudrais que vous sachiez que je suis totalement indépendante, je n’appartiens à aucun parti, aucun groupe, aucun clan, aucune chapelle, aucun clocher. Une femme libre, soucieuse de bâtir des ponts entre les individus, les croyances, les races, les idées. D’ailleurs, je porte en moi la conciliation et la réconciliation, en effet, si je vote à gauche j’admire le Général de Gaulle, son ouverture, son prophétisme, son indépendance, son éthique, sa probité, son courage ; si je suis croyante protestante par choix, j’ai dans la famille des catholiques, des orthodoxes, des Juifs, mon amie préférée est musulmane, et je suis fascinée par la foi Bahia’s syncrétiste dont le credo est « la terre n’est qu’un seul pays et nous en sommes tous les citoyens ".
Oui, je me proclame citoyenne du monde, d’un monde sans frontières, sans haines, sans injustices, sans guerres, sans fanatismes, sans crispations identitaires. Pure utopie, j’en ai conscience. Mais pour autant les convictions doivent-elles se taire ?
R-sistons à l’intolérable que les maîtres du monde préparent sur le dos des peuples n’est pas un blog partisan. II veut conscientiser, impulser, vivifier, proposer, inciter à l’engagement, faire réfléchir, donner des clefs de compréhension et d’action. Quitte à déplaire à certains. Parce que la vérité n’est pas facile à dire, parce qu’il est plus facile de se compromettre, de s’incliner, d’aller à la soupe. Moi, je serai toujours debout, sans attaches, insensible aux sirènes fallacieuses des compromissions, mais en revanche toujours sensible aux cris de ceux qui souffrent, - et par exemple hier victimes de la Shoah, aujourd’hui d’une occupation barbare -, de ceux qui sont opprimés, de ceux qui sont mis à l’écart, de ceux qui sont rejetés – tels mes chers Tziganes, avec qui j’ai partagé un mois de ma jeune vie, dans la joie, dans la danse, dans l’amitié chatoyante - , ou encore des sans voix, des humiliés, de ceux que l’on appelle des « étrangers » et qui sont nos frères et sœurs en humanité. Moi qui suis croyante, j’aimerais vous dire que nous sommes TOUS enfants du même père d’Amour, et moi qui suis humaniste, j’aimerais vous dire que nous sommes tous frères et sœurs en humanité, une humanité riche de sa diversité. (voir la suite à "merci, mes chers lecteurs")
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------SUR LES MEDIAS :
un coup d'épée dans l'eau :
L’omnipotence de sarkozy induit son omniprésence qui mène à l’asphyxie médiatique. Aucune réflexion préalable aux communiqués des médias. On régurgite la pensée unique sarkozienne mijotée par le service communication Elyséen. C’est aussi le complexe de Colomb, de certains journalistes, qui lamine la pensée des français. Leurs propos ou les écrits sont des résonances à ce qui relève de leur entendement et donc amplifient le niveau très moyen de la population, la maintenant ainsi dans leurs limites d’intérêt de compréhension. Posture infantile qui se généralise, abusant certains de leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs, suivant le cas. Dangereuse commodité qui forge l’opinion publique, qui force l’adhésion. La télévision est la source d’informations...
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Collectif pour la promotion et la défense de l'école publique de proximité
La Roche-sur-Yon, le 31 août 2007
Pétition pour l'abrogation de l'article 89 et pour un débat sur les rapports public/privé
Le décret d'application de l'article 89 de la loi de décentralisation du 13 août 2004, (au bénéfice de l'enseignement privé) est à nouveau d'actualité ; cette mesure, obligeant les communes à verser le forfait communal à l'école privée choisie par les parents dans une autre commune, fera payer un lourd tribut à la collectivité.
Beaucoup de communes en milieu rural auront bien du mal à faire face à cet accroissement de dépenses, ce qui entraînera une augmentation des impôts locaux ; les premières victimes en seront les petites écoles rurales qui atteindront plus rapidement leur seuil de fermeture.
Cela s'inscrit en outre dans la politique de restriction budgétaire actuelle à l'égard de l'enseignement public ; n'oublions pas non plus qu'en zone rurale surtout, le regroupement des écoles est imposé dans l'enseignement public et n'est guère appliqué dans l'enseignement privé, en particulier là où la concurrence scolaire reste particulièrement vive.
Nous en appelons à l'abrogation de l'article 89 d'une part, à l'organisation d'un débat sur les rapports public/privé et sur l'avenir du service public d'éducation d'autre part ; nous vous invitons à signer cette pétition et à joindre vos témoignages dans le prolongement de la démarche participative que promeut le Collectif depuis novembre 2004.
http://ecoledeproximite.free.fr/petition/php/index.php
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La destruction du code du travail programmée
Le code du travail va être réécrit en quelques heures à l’Assemblée nationale, le 27 novembre et le 4 décembre.
En 2005, une commission de cinq « rédacteurs » avait été mise en place et il était prévu de publier le nouveau code en mai-juin 2006 si la grande mobilisation victorieuse contre le CPE ne l’avait empêché. Au forcing, l’UMP a glissé dans la loi « sur le développement de l’actionnariat salarié », publiée le 30 décembre 2006, un « cavalier parlementaire », l’article 57, renouvelant les délais du 1er janvier au 30 septembre. Puis le ministre Gérard Larcher a annoncé qu’ils allaient le passer avant la présidentielle. Tous les syndicats ont protesté : « Ne faites pas de coup de force, pas à marche forcée ! » Mais Larcher, Villepin, Chirac et Sarkozy l’ont imposé quand même, le 7 mars, en Conseil des ministres. On a donc pu, dans ce pays, en dépit de l’opposition totale des syndicats, changer le code du travail de fond en comble.
On est, depuis le 1er octobre, dans une zone de non-droit : quel code s’applique, l’ancien ou le nouveau ? La partie réglementaire serait prête le 1er janvier 2008, applicable le 1er mars 2008 au plus tard. La partie législative n’entrerait, semble-t-il, mais c’est contesté, en vigueur qu’à ce moment-là.
Sur le fond, ils n’ont rien simplifié, ils ont complexifié : « Plusieurs mois, voire plusieurs années seront sans doute nécessaires pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets », a reconnu Christian Redé, l’un des cinq rédacteurs du « comité d’experts ».
Il y avait 271 subdivisions, on en arrive à 1 890. Il y avait 1 891 articles de loi, il y en a 3 652 ! Ils ont déclassé près de 500 lois en décrets modifiables à l’avenir… sans repasser par le Parlement. Ils font s’écrouler toutes les jurisprudences, abrogent des articles clés, restructurent le fond théorique et pratique du code. Tout est modifié. Dans les questions d’hygiène, de santé, de sécurité, les obligations des employeurs sont devenues un élément avec « les obligations des travailleurs » faisant partager les risques et responsabilités avec les salariés – ce qui est un recul décisif d’un siècle !
Certaines catégories de salariés sont externalisées vers d’autres codes : salariés agricoles, assistants maternels, salariés du transport, des mines, de l’éducation, marins, dockers. Les contrats de travail sont de plus en plus précaires avec la permissivité à l’égard du marchandage du prêt de main-d’œuvre : intérim et CDD, salariés détachés, pigistes, indépendants, etc. Les moyens de contrôle de l’inspection du travail sont démantelés, ainsi que les obligations d’information de l’employeur (registres, affichage). On a une quasi-suppression du droit pénal du travail : plus de sanctions prévues en récidive pour les employeurs. Les prud’hommes sont quasi supprimés, le nombre de délégués baisse. La question de la durée du travail est renvoyée à la partie « salaires ».
L’apprentissage a été chassé de la partie « contrat de travail » pour être renvoyé à la formation professionnelle. Le droit de grève a été introduit dans la partie « négociation collective » alors que c’est un droit constitutionnel non négociable. L’inspection du travail, indépendante des gouvernements en place du fait de la convention 81 de l’Organisation internationale du travail, a été renvoyée dans la partie « administration du travail ».
Tous les professionnels – syndicalistes, inspecteurs du travail, juristes, avocats, magistrats – signent des pétitions, des appels contre ce massacre. Des recours devant le Conseil d’Etat ont été déposés contre cette étrange procédure, alors le gouvernement envisage de passer par l’Assemblée plus tôt que prévu : le 27 novembre en commission. Ce n’est pas un classique débat parlementaire, il s’agit de ratifier une ordonnance. On peut encore rétablir ce qui a été supprimé (nous avons fait le travail, avec quelques inspecteurs du travail, et proposons environ quatre cents modifications pour réintroduire le droit constant).
Le code du travail, c’est le droit le plus intime, le plus quotidien, pour seize millions de salariés du privé, mais aussi le droit le moins connu, le plus contesté, le plus fraudé. C’est la base de l’Etat de droit dans l’entreprise. C’est le seul droit qui protège – trop fragilement – et contribue à fixer le coût de la force de travail de 91 % de la population active.
C’est un droit évolutif, élaboré en cent trente ans, avec des hauts et des bas, minutieusement, sous l’impact des luttes sociales et politiques. Chaque ligne, chaque article, chaque alinéa représente de la sueur et des larmes, des souffrances et des grèves, des victoires et des échecs, produits de toute l’histoire des mouvements sociaux de notre pays. C’est un texte de notre droit qui ne devrait pas être réécrit. Ce qui est effrayant, c’est le silence général, déterminé, étouffant sur une telle affaire. Pas de une. Pas de débat. Pas d’explication. Motus et bouche cousue de tous. Il paraît que c’est « trop compliqué » pour « intéresser les gens » alors que la vie de seize millions de salariés en dépend et qu’ils savent, souvent instinctivement, ce qui va en résulter pour eux : des conditions de travail dégradées, une souffrance accrue, une protection moindre, des salaires bloqués et des droits syndicaux diminués.
Gérard Filoche, inspecteur du travail
Source : Démocratie & Socialisme
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Un nouvel article sur le blog sego-dom.over-blog.com
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Mesures fiscales : toujours plus d'injustice
Redevance TV : les exonérés devront payer À partir de 2008, les personnes de plus de 60 ans aux revenus modestes qui en étaient exonérées devront payer la redevance audiovisue ...
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Hommage à Maurice Béjart : le Boléro de Ravel
Bolero 2 envoyé par audiodelux ...
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mardi 4.9.2007, envoyé par Guillaum1 sur http://eldiablo.over-blog.org (Sarkozy et les ouvriers)
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Avis aux medias qui existaient avant le 22 avril et n’existent plus
dimanche 25 novembre 2007
de nouvelle journaliste http://bellaciao.org.fr
Voilà, nous sommes les nouveaux journalistes sur bellaciao sur internet, très divers, et nous ne demandons absolument pas à être payés.
Je ne m’informerais dorénavant plus que sur internet, là où il y a les vrais témoignages, les vraies informations (et l’on sent immédiatement - c’est mon avis -, lorsqu’un article est vrai ou non). Pour moi, il y a trois possibilités au fait qu’il n’y a plus de medias ailleurs que sur internet : ils ont été menacés, censurés ou payés.
Cela ne me gêne absolument pas, quelques rares jours, il y a trois ou quatre jours, j’ai essayé une dernière fois d’écouter ma radio, comme d’habitude - et toutes les stations y sont passées -, j’ai tenu trois minutes et j’ai éteint.
Lire la suite - Commenter l'article
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Vente de broderies réalisées par les mamans Palestiniennes à l’UNESCO, du 27 au 30 novembre 2007
dimanche 25 novembre 2007
Le sort du peuple palestinien ne s’arrange pas, au contraire hélas.
Plus les années passent, plus les promesses de liberté et de respect du peuple palestinien sont devenus des espoirs ; d’espoirs, ces derniers temps, ce sont devenus des horizons très lointains. Presque inatteignables.A peine encore des rêves. Poryutant bien vivaces et bien ancrés dans les coeurs, parce qu’on ne peut pas abandonner comme ça ; on ne peut pas baisser les bras, plus maintenant.
On a criminalisé Hamas, Hizbollah... On a dressé des tableaux manichéens de la situation politique là-bas, qui plaisent aux désirs de compréhension immédiate et pas trop difficile des consommateurs occidentaux.
Devant un Occident complice et donc coupable,avec l’appui actif des Etats-Unis et de la Grande Bretagne, les gouvernements israëliens continuent de mépriser les résolutions de l’ONU et les lois internationales, et poursuivent leur politique de colonisation sinon d’extermination du peuple palestinien.
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« Nous défendons le droit d’expression des journalistes». Le public comprend : «notre droit à l’information». Ici commence un quiproquo majeur. Liberté de la presse, des journalistes et devoir d’informer. Préambule du livre La Face cachée de Reporters sans Frontières En librairie le 23 novembre 2007. RSF ne prétend pas lutter pour le droit du public à bénéficier d’une information vraie. Le lecteur a peu à voir dans cette affaire. Le centre du combat, c’est le journaliste. Il faut qu’il ait... ( voir la suite à l'AVISEUR INTERNATIONAL, en lien sur mon blog)