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    Vendredi 21 décembre 2007
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    Bonjour,

    Deuxième volet de cette publication sur la "pieuvre évangélique", évangéliste, très exactement, puisqu'elle a ses caractéristiques propres, dont celle de dériver de plus en plus vers le culturel et le politique. En effet, elle représente une vision du monde particulière, hyper-conservatrice, fasciste, et une force électorale de plus en plus influente, au point même de chercher à prendre le pouvoir au nom de Jésus, afin de bâtir un Ordre nouveau,  inspiré par celui qui sévissait en Afrique du Sud du temps de l'Apartheid !

    Les fondamentalistes chrétiens préfèrent le Dieu vengeur de l'Ancien Testament au Christ des Evangiles, et leur idéologie est impérialiste, colonialiste, militariste, raciste, haineuse, violente, intolérante, extrémiste, nationaliste, intransigeante, fanatique, fasciste, belliqueuse .... aux antipodes de l'Evangile d'Amour qu'ils professent pourtant en paroles. 

    Et ces chrétiens-là sont plus sionistes que les plus extrémistes des Israéliens. Finalement, ils font du tort aux autres chrétiens, par leur fanatisme sectaire et leurs dérives, mais aussi aux Juifs, par leurs excès mêmes que nombre d'entre eux rejettent, au nom justement de leur foi à eux. Et ils menacent le monde par leur idéologie totalitaire, rétrograde, hyper-conservatrice, prônant l'exclusion et même l'élimination de tous ceux qui ne sont pas comme eux, musulmans d'abord, juifs ensuite, pour imposer à la fin leur conception d'un gouvernement mondial, contrôlant tout, favorable aux riches et au mieux, condescendant, charitable, envers les pauvres - c'est la fameuse théologie de la Prospérité,
    si chère au coeur des Pentecôtistes, ceux qui réussissent sont les préférés de Dieu, les autres sont stigmatisés, bref tout le contraire de l'Evangile d'Amour qui lui, privilégie les pauvres, les petits, les faibles...


    Entre les néo-cons évangélistes et leurs alliés du Likoud ou de l'Extrême-droite israélienne, on assiste à une surenchère dangereuse, préjudiciable pour la paix dans le monde. Mais comme nous le verrons dans cette série d'articles que j'ai sélectionnés pour vous -- afin que vous puissiez mieux mesurer les risques que ces extrémistes font courir au monde entier, particulièrement à cause de la question palestinienne non réglée -- , en réalité la communauté juive américaine elle-même est excédée par l'activisme délirant des fondamentalistes chrétiens, dont le specimen le plus connu, et le plus représentatif, est le Texan Bush. 

    Je ne le répèterai jamais assez : Il s'agit d'un problème majeur de notre temps, lourd de conséquences pour l'avenir de l'humanité, ses choix, son devenir. Parce que, précisément, il s'agit réellement d'une pieuvre, qui étend peu à peu ses tentacules dans le monde entier, particulièrement en Asie, en Amérique Latine, en Afrique, et même peu à peu dans certains pays arabes comme l'Algérie, avec pour cible privilégiée les masses les plus incultes, malléables,  et pour objectif suprême de les asservir à l'Empire, à son idéologie, à ses valeurs - la fausse démocratie, en particulier - , au libéralisme qui sacrifie les individus à l'Economie et surtout à la Finance, à une organisation totalitaire, dirigiste, élitiste, et même aux objectifs impériaux de conquête, car ce ne sont pas les maîtres du monde qui font la guerre, mais les citoyens ordinaires.

    Je sais que parmi mes lecteurs il y a beaucoup de résistants au désordre établi, je tenais à attirer leur attention sur le risque que constitue cette pieuvre, et à ma connaissance je suis une pionnière.
    Soyons vigilants, Sarkozy n'est pas notre seul ennemi. L'Amérique, avec ses relais dans le monde, politiciens aux ordres, bases militaires, satellites-espions, pseudo ONG ( j' étudierai le phénomène  prochainement ), Eglises conquérantes, médias serviles et hégémoniques, culture abêtissante... constitue la menace majeure pour le monde, la démocratie, la paix, la civilisation. Nous devons savoir pour pouvoir agir. 

    Votre Eva, toujours aussi vigilante et engagée. Soutenez-moi en vous abonnant (gratuit, newsletters à droite), en recommandant ce blog résistant, et n'oubliez pas de visiter le Forum Pour la Paix de notre ami Robocup, en lien comme son site d'ailleurs, sous la présentation de mon blog, à droite.

    TAGS : Paix, démocratie, ONG, guerre, civilisation, avenir, églises, néo-conservateurs, Juifs, Evangéliques, sionistes, médias, Etats-Unis, Asie, A. latine, Afrique, Algérie, libéralisme, l'Empire., A.T., N.T.,fascisme,fondamentalisme, Likoud, Sarkozy, extrême-droite, Israël, Bush..


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     Photos, et textes, tirés de http://le-raton-laveur.blogspirit.com  

     

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    Il y a, à Washington, dans les cercles les plus proches du pouvoir
    , des gens qui croient, comme on accepte dans une vérité première, l’Evangile de Luc, où il est écrit chapitre 21, verset 4 que les habitants de Jérusalem « tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront amenés captifs parmi les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que le temps des nations soient accompli ».

    Ces Chrétiens, tout comme leurs frères d’Alabama et du Kentucky, croient que le temps des Nations s’est achevé en Juin 1967, quand Tsahal guidée par Dieu a conquis la vieille ville de Jérusalem. Le rétablissement d’Israël à Jérusalem annonce le règne prochain du Christ sur la Terre. S’opposer à Israël, c’est trahir la parole divine, C’est faire le jeu de l’Antéchrist. Car il est écrit que les forces du Mal sèmeront le chaos pour empêcher l’avènement du Messie sur la Terre.

    Pour les Chrétiens fondamentalistes, petits blancs du Sud profond ou VIP de Washington DC, Mahomet, Yasser Arafat, Nasser, Bin Laden, al-Zarqawi, al-Zawahiri, Mullah Omar, Ismail Haniyeh, Bashar el-Assad, Mahmoud Ahmadinejad, Hassan Nasrallah sont les généraux de l’Antéchrist. Les Musulmans sont ses soldats. Mais la défaite est le destin de cette armée car il est écrit dans la Genèse, chapitre 12, verset 3, que Dieu a fait la promesse suivante à Abraham : « je vais bénir ceux qui les bénissent, et punir ceux qui les punissent »

    Voilà ce que croient
    quatre-vingt millions de protestants évangéliques. Ils sont de plus en plus nombreux aux Etats-Unis, en Afrique et en Asie.
    L’Europe est plus réticente que les autres continents à se laisser entraîner par le courant fondamentaliste. Rien n’est plus opposé à un Evangélique convaincu de la grandeur de sa religion, qu’un intellectuel européen qui cultive le doute et la repentance comme vertus cardinales. Le premier se considère enrôlé dans l’armée du Christ, d’Israël et de l’Occident pour faire barrage à l’islam. Le second voudrait savoir jusqu’où il doit reculer pour éviter l’affrontement.
    Chaque année, à l’occasion des Fêtes de Souccoth#, les Chrétiens fondamentalistes se rassemblent de plus en plus nombreux à Jérusalem. On pourrait penser qu’il s’agit de tourisme spirituel mais cela ressemble plutôt à une inspection des premières lignes du champ de bataille où doivent bientôt s’affronter l’Occident et l’islam, le camp du Bien et l’Empire du Mal. Ces fous de Jérusalem ne font pas mystère que, rentrés chez eux aux Etats-Unis, au Japon, en Corée, en Chine, au Sénégal, ils iront dire dans leurs communautés que l’heure est proche. Ils chercheront à réveiller la volonté de se battre des Chrétiens parce que, selon eux, jamais l’Islam n’a été aussi près de reconquérir Jérusalem. Ils veulent que le monde libre prenne enfin conscience que ses valeurs judéo-chrétiennes sont en péril. La promesse divine d’une éternité de paix sur la terre après le retour du Messie pourrait bien ne pas se réaliser. 
    Cette année, les Chrétiens Evangéliques ont eu peur car Israël n’a pas été capable d’écraser la tête du serpent shiite au Liban. Ahmadinejad parade à Téhéran. Nasrallah pousse l’impudeur jusqu’à qualifier sa non-défaite de divine victoire, alors que chaque Evangélique est prêt à jurer que c’est le Démon lui-même qui a sauvé le Hezbollah. Au Liban, Israel a déçu les fondamentalistes chrétiens. Israël s'est laissé attendrir par l'Europe faible et corrompue, et n'a pas porté lecoup fatal à l'ennemi de Dieu sur terre.

    C’est la deuxième fois que le peuple élu trahit la confiance des communautés évangéliques. L’année dernière, les Juifs
    medium_WA_freedoms_wings_lg.jpg ont abandonné Gaza aux Palestiniens que les fondamentalistes protestants considèrent comme les plus pervers de tous les adversaires de l’Occident judéo-chrétien. Quelques semaines avant l’expulsion des Juifs du Gush-Katif, Robert Stearns, leader du mouvement américain Eagle’s Wings, avait rassemblé quatre mille Evangéliques tout à côté de la Knesset, à Jérusalem, pensant que le spectacle de leur désespoir ferait revenir le Premier Ministre sur sa décision.

    Dans leurs églises, les Evangéliques du monde entier ont organisé des messes de deuil quand les synagogues de Gaza ont brûlé. Quelques semaines plus tard, Ariel Sharon a sombré dans un coma profond dont il n’est plus jamais sorti. Le télé-évangéliste Pat Roberston, un des chefs de file des sionistes chrétiens, vit aussitôt dans la maladie de Sharon une manifestation de la fureur divine : « Dieu éprouve de l'hostilité à l'égard de ceux qui divisent Sa terre […] Et à chaque Premier ministre d'Israël qui décide de la découper et d'y renoncer, Dieu dit : "Non, ceci est Mien". Ariel Sharon divisait la terre de Dieu. »

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    Dix ans plus tôt, Roberston s’était discrètement mais sincèrement réjoui de la mort de Rabin, coupable à ses yeux d’avoir tenté de faire la paix avec les Palestiniens et Arafat.

    Selon les canons de la pensée sioniste-chrétienne, les Juifs n’ont pas le droit de flancher. La faiblesse et la recherche du compromis leur sont interdites. Pour les Evangéliques, les Juifs sont les représentants de Dieu sur Terre, ils sont l’instrument de sa volonté. Les Evangéliques considèrent qu’en soutenant de toutes leurs forces Israël contre ses ennemis, ils obéissent à un commandement divin. Quand à leurs yeux Israël s’égare, ils assument avec lui la responsabilité de ses faiblesses

    Robert Stearns, qui a tenté par tous les moyens – politiques et spirituels - de bloquer le processus du désengagement pendant l’été 2005, est convaincu que plus Israël se sentira soutenu, aimé, respecté, moins il sera tenté de négocier avec l’islam. Le dirigeant du mouvement Eagle’s Wings veut convaincre les Nations d’aimer Israël. C’est selon lui une question de vie ou de mort pour l’Occident.

     
    Le 1er Octobre dernier, à l’occasion des Fêtes de Souccoth, le pasteur Stearns (en photo à gauche) et son organisation ont organisé un « Jour de Prière pour Jérusalem » dans l’enceinte de Migdal David, près de la Porte de Jaffa. God TV couvrait l’événement. Cette chaîne de télévision évangélique, créée en Angleterre il y a onze ans, connaît un développement rapide. Son directeur, le très charismatique Bo Sanders (à droite sur la photo), est un visage connu dans cent six millions de foyers dans le monde. L’audience potentielle de God TV approche désormais quatre cents millions de personnes. Ce jour-là, Sanders et Stearns ont sonné une nouvelle fois le tocsin via le satellite qui retransmet les émissions de God vingt-quatre heures sur vingt-quatre. S’il veut survivre, le monde occidental va devoir affronter l’islam radical dans une guerre sans merci. Les Juifs et les Chrétiens n’ont pas d’autre choix que de s’unir face à leur ennemi commun. Selon Stearns, Jérusalem sera l’enjeu de la plus féroce des batailles que se livreront les deux camps. Les Musulmans auraient compris, selon Stearns, que s’ils parvenaient à reprendre Jérusalem, ils couperaient le lien qui unit Dieu au peuple juif. Israël perdait alors son énergie vitale, et tout l’Occident Chrétien serait entraîné dans l’abîme.

     

    La passion de Robert Stearns pour Israël est née d’une expérience mystique. Il n’était qu’un pasteur submergé par les tâches quotidiennes de sa petite église new-yorkaise jusqu’à son premier voyage à Jérusalem. Un de ses amis l’emmena au Kotel. Là, Sterns dit avoir été bouleversé par le spectacle des Juifs en prière : « Je voyais des gens qui priaient le Dieu d’Abraham, Jacob et Isaac. Ce Dieu est le mien aussi. Mais, il a été celui des Juifs des milliers d’années avant de devenir celui des Chrétiens. J’ai compris ce jour là que le projet divin s’incarnait dans un peuple élu – les Juifs – et sur une terre sainte – Israël ». Selon le Pasteur Stearns, qui ne ménage pas ses efforts pour faire découvrir Israël et le judaïsme à des centaines de jeunes Américains chaque année, l’hostilité à Israël est caractéristique des Chrétiens qui n’ont rien compris au message porté par les Ecritures.

    Nombreux sont ceux qui lui retournent le compliment. Le soutien inconditionnel à Israël serait la preuve d’une interprétation erronée des Evangiles. Il n’y a pas d’autre alliance entre Dieu et les hommes que celle qui unit les Chrétiens au Tout-Puissant.
    Le peuple juif est exclu de ce pacte et n’a aucun rôle à jouer dans l’enchaînement des événements qui aboutiront au retour du Messie. Spirituellement, le soutien des fondamentalistes protestants à Israël parait pour le moins douteux à de nombreux chefs de la chrétienté. Politiquement, il est tout à fait insupportable àmedium_gay.xlaerge1.2.jpg certains.


    Monseigneur Michel Sabbagh, Patriarche latin de Jérusalem et à ce titre, chef de l’Eglise catholique en Israël et dans les Territoires palestiniens, est de ceux-là. Jamais Sabbagh n’a manqué une occasion de crucifier Israël en le rendant responsable de tous les maux du Moyen-Orient. Sous sa férule, l’Église catholique s’est inféodée à l’OLP puis à Yasser Arafat. Fidèle à son engagement pro-palestinien, Monseigneur Sabbagh n’a jamais voulu condamner les exactions dont les Islamistes et les bandes armées du Fatah se rendent coupables dans les territoires de l’Autorité Palestinienne.

    Scandalisé par les manifestations des sionistes chrétiens à Jérusalem, le Patriarche latin déclara tout à fait officiellement que les Evangéliques menaient le monde à Armageddon.

    Que les Catholiques s’opposent aux Protestants sur la question juive, il n’y a là rien de très surprenant. Mais la question des rapports avec Israël est sur le point de provoquer un véritable schisme au sein des églises réformées elles-mêmes. Si les Évangéliques prêchent l’alliance avec Israël, les Presbytériens, entraînant dans leur sillage un certain nombre d’églises américaines et européennes, ne cherchent pas à dissimuler leur hostilité au peuple et à l’Etat juif.

    Pendant l’été 2005, deux semaines avant le désengagement de Gaza, un certain nombre d’activistes pro palestiniens, se réclamant de la gauche protestante, ont lancé une campagne pour le désinvestissement des compagnies qui ont des relations commerciales avec Israël et, de ce fait participeraient à l’oppression des Palestiniens. L’objectif de ces petits groupes très motivés est de contraindre les églises à se débarrasser de toutes les participations qu’elles possèdent dans des entreprises comme Caterpillar, Motorola, United Technologies, et ITT. Cette stratégie s’est avérée assez efficace pour obliger de grands trusts américains à rompre avec l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid. La campagne pour le désinvestissement est vite devenue un combat prioritaire du Conseil Mondial des Eglises, qui regroupe cinq cent cinquante millions de chrétiens non catholiques dans le monde.

    Le 6 février 2006, le synode de l’Eglise anglicane, réuni en Angleterre, adopte une motion favorable au désinvestissement. A Jérusalem, pour le Père anglican Nabil Ateek c’est l’heure de l’apothéose. C’est lui en effet qui a lancé un appel aux instances supérieures de son église pour qu’elles adoptent des positions clairement hostiles à Israël. Depuis des années, le Père Ateek essaie d’imposer l’idée qu’Israël est un fossile hérité de l’histoire coloniale de l’Europe.

    Selon lui, Israël est une sorte de réincarnation de la Rhodésie raciste qui « fabrique des bantoustans pour les Palestiniens et une forme d’apartheid à l’israélienne qui est pire que celle qui a existé en Afrique du Sud. » Mais le Père Ateek n’a pas que des raisons politico- historiques de détester Israël (...)

    De nombreux Juifs ne sont pas si bien disposés en faveur des Evangéliques. Les instances juives américaines ont du mal à accepter sans réticence la main tendue par une frange de la population qui condamne sans appel l’avortement, l’homosexualité, la séparation de l’Eglise et de l’Etat. La question de la prière à l’école est également un point de friction sérieux. Théologiquement, les Juifs ont quelques raisons de ne pas se laisser embrasser trop étroitement par les Évangéliques. Les deux religions n’ont, par exemple, pas du tout la même façon d’aborder leurs textes fondamentaux. Le judaïsme se développe sur une longue tradition de réflexion et d’interprétation de la Torah. Rien n’est plus étranger à la pratique religieuse juive qu’une lecture littérale, sans possibilité de réflexion individuelle ou collégiale sur les textes. 
    En outre, dans la prophétie à laquelle adhèrent les fondamentalistes protestants, les Juifs sont promis à un sort peu enviable.

    Quand viendra le Jour du Jugement, ils seront désignés comme ceux qui ont refusé le Christ et châtiés en conséquence. Pour les Evangéliques, les Juifs sont moins un peuple élu, qu’un peuple utile.

     

    10:30 Publié dans ISRAEL , LES EVANGELIQUES ET L'AMERIQUE DU NORD | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note 

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    DES EVANGELIQUES »

    Les Etats-Unis et la Mission Divine

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    C’est une contradiction : les Nord-Américains qui appuient plus l’idée d’un seul Israël "avec Judée et Samarie" -c’est-à-dire, territoires palestiniens inclus- sont des politiques et prédicateurs évangéliques, méthodistes, presbitériens, adventistes et autres variantes chrétiennes qui ont gagné un poids politique considérable avec W. Bush au gouvernement.

    Ils proclament que le conflit au Moyen-Orient annonce l’imminence de l’Apocalypse ou d’Armagedón ou de la bataille finale entre les armées du mal et les armées du bien, la victoire de ces derniers, la deuxième arrivée du Christ et l’établissement du Royaume de Dieu sur Terre.Les "armagedonistes", non sans angoisses et craintes pour leur salut devant la proximité du Jugement Dernier, veulent provoquer une guerre que, concrètement, ils concoivent ainsi : les armées du mal, c’est-à-dire les armées russes et arabes, se battront durant la dernière bataille contre les armées du bien c’est-à-dire, les armées d’Israël, des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, et seront vaincues. Il y aura alors le Paradis dans le monde terrestre pendant un millénaire.
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    Cette croyance a engendré des phénomènes curieux aux Etats-Unis.Le fondamentalisme évangéliste en général et celui qui pourrait se nommer christianisme sioniste en particulier ont des liens étroits avec la droite fondamentaliste d’Israël. Son influence sur la politique américaine au Moyen-Orient est notoire et visible à la Maison Blanche et au Congrès.Elliot Abrams, alors directeur du Conseil de Sécurité National pour le Proche-Orient, a reçu en mars 2004 des dirigeants du Congrès Apostolique mécontents de la décision de W. Bush de favoriser l’éradication d’installations israéliennes dans le territoire palestinien de Gaza. Abrams a expliqué que cela n’aurait pas d’interférences avec les desseins de Dieu sur l’Armagedon, parce que Gaza ne contenait de lieux d’importance biblique (Village Voice, 18-504). Depuis, il y a plus.

    Les “armagedonistes” destinent des millions de dollars à promouvoir les colonies israéliennes illégales dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 et à payer les voyages de juifs russes qui émigrent en Israel, dans le but d’accélérer l’accomplissement de leurs prophéties.
    Entre autres, celle que le Christ, avant d’installer le Paradis ici, condamnera les athées à subir des morts épouvantables ; seulement les bons chrétiens et les Juifs convertis se sauveront. Des croyants en ce Christ brutal, comme le lieutenant général William G. "Jerry" Boykin, sont impliqués dans le scandale d’Abu Ghraib (www.beliefnet.com, 27-05-04).
    Des sénateurs méthodistes, presbitériens et de l’Eglise du Christ ont approuvé l’application de la torture à des prisonniers en Irak et à Guantanamo.
     
    Le fondamentalisme chrétien étatsunien, en particulier celui de la variante "dispensacionalista", préfère le Dieu vengeur de l’Ancien Testament au Christ des Évangiles. Mais ses adeptes se disent évangélistes.


    La doctrine des "armagedonistes" est celle qui a crû le plus rapidement aux Etats-Unis ces dernières années.
    Elle aurait environ  de mort", a signalé Gary North, un évangéliste distant de ses co-religionaires (lewrockwell.com), qui supposent qu’ils pourront partager les destins immortels de Enoch (Génesis 5:23-24) et de Elías (Reyes 2, 2-11), bien que cela dépendra d’une séquence temporelle : les chrétiens seront sauvés de la mort exactement 42 mvingt millions de fidèles qui en plus croient en leur possible immortalité personnelle, un désir ardent qui "repose entièrement dans l’existence de l’État d’Israël. C’est pourquoi la situation actuelle au Moyen-Orient est pour eux une question de vie ou de mort".(..) 

    Les chrétiens seront sauvés de la mort exactement 42 mois avant que la "Grande Tribulation" ne tombe sur Israël.Si l’État israélien disparaît, l’arrivée de la "Grande Tribulation" sera remise à des siècles, jusqu’à ce que l’État d’Israël recommence à exister, et alors il n’y aura pas d’immortalité pour eux. La "Grande Tribulation" -et cela quelque chose que les "armagedonistes" mentionnent rarement- annihilera deux tiers des Israéliens, qui paieront ainsi le prix de l’immortalité étrangère. C’est la motivation religieuse du soutien politique et économique qu’ils prêtent à l’État d’Israël, sans préjudice des poussées antisémites de certains de ses leaders.

    Charles Mars, un évangéliste d’autre classe, remarque que ce courant "a amassé dans les dernières années un pouvoir politique jamais connu dans l’histoire nord-américaine" et il se demande "à quel prix de notre témoignage et de l’intégrité de notre message" (The New York Carotte, 201-06). Il rappelle que des ministres évangélistes influents lançaient des sermons en faveur de la guerre contre l’Irak en argumentant que celle-ci accélérerait l’accomplissement de la prophétie apocalyptique et qu’en avril 2003, immédiatement après l’invasion, l’appuyait 87 pour cent des évangélistes blancs. 68 pour cent la soutiennent encore. Ce contexte idéologique expliquerait qu’une bonne partie de l’opinion publique des Etats-Unis est en faveur de la guerre contre "l’axe du mal", malgré les morts et les désastres qu’elle entraîne de leur côté. C’est une excuse excellente pour abriter la volonté impériale et l’appétit pétrolier de la Maison Blanche. Depuis qu’il est devenu abstème, le propre W. Bush pense que c’est la mission que Dieu lui a confié. Plusieurs regrettent qu’il ait cessé de boire.

    Juan Gelman, Pagina/12, 16 mars 2006.
    Traduction : Fab, santelmo@no-log.org
    HNS-info
    Hactivist News Service


    http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=8274

     
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    Résultats de l’élection présidentielle américaine - Des juifs contre Bush

    Yakov Rabkin


    Professeur titulaire au département d’histoire de l’Université de Montréal et auteur de l’ouvrage Au nom de la Torah - Une histoire de l’opposition juive au sionisme (Presses de l’Université Laval, 2004)

    Il y a peu de pays au monde que le président américain George W. Bush appuie avec autant d’ardeur que l’État d’Israël. En effectuant un revirement majeur de la politique américaine au Moyen-Orient,  il devient de plus en plus indulgent quant à la colonisation sioniste de la Cisjordanie et les actions de l’armée israélienne.

    Le lobby sioniste aux États-Unis trouve une oreille particulièrement attentive à la Maison-Blanche de Bush. Les milieux évangéliques chrétiens proches de Bush financent des dizaines de colonies israéliennes en terres palestiniennes et sont les partisans les plus intransigeants des extrémistes nationalistes en Israël

    . Certains Israéliens parlent d’une nouvelle personnalité politique -- « Busharon » --tant il est devenu difficile de nos jours de distinguer les politiques de Bush de celles de Sharon.


    Le petit cercle de néo-conservateurs qui auraient convaincu Bush de déclencher la guerre en Irak comprend des sionistes notoires. Peu avant les élections, Bush, en allant contre l’avis de son propre Département d’État, a signé une loi contre l’antisémitisme qui offre une protection particulière aux droits des juifs dans le monde entier.

    Bush n’a probablement pas oublié que Ronald Reagan, un président vénéré par les républicains, avait réussi à bénéficier de 38 % des voix de l’électorat juif, un record depuis le début du XXe siècle pour un candidat du Grand Old Party. On s’attendait à ce que Bush, qui en 2000 n’avait obtenu que 19 % de ce vote, puisse l’égaler cette année. [...]

    Or, le 2 novembre dernier 75 % des juifs américains ont voté contre Bush.
    À titre de comparaison, si le vote des catholiques et des protestants se divisait presque à 50 %, les musulmans ont voté tout comme les juifs -- 76 % contre Bush -- malgré l’opinion souvent exprimée selon laquelle les juifs et les musulmans se trouveraient aux antipodes du spectre politique.

    Pourquoi les juifs ont-ils voté ainsi et quelle est la signification de ce vote ?

    Otages d’une cause

    Les juifs votent pour le Parti démocrate depuis longtemps. La droite politique est traditionnellement xénophobe, souvent antisémite,
    et les juifs qui luttaient tout au long du siècle dernier pour l’égalité et les droits de l’homme se retrouvaient naturellement du côté gauche du spectre politique.

    La responsabilité sociale et la compassion que promeut la tradition juive expliquent l’appui que donnent la grande majorité des juifs aux programmes d’aide aux démunis et aux projets d’assurance-maladie dont sont privés des millions d’Américains.
    Comme ont souvent observé les sociologues, « les juifs gagnent comme les protestants blancs et votent comme les Porto-Ricains ». Le rôle important que les juifs ont joué dans la syndicalisation des industries et des services, dans l’émancipation des Noirs américains, dans toute une pléiade de causes progressistes est bien connu et documenté.

    Or, depuis une décennie, les fonctionnaires des organisations juives qui prétendent représenter les juifs aux États-Unis ont pris un virage vers la droite sioniste qui les rapproche davantage de la droite chrétienne et du Parti républicain. Ceux qui parlent au nom des juifs sont d’habitude solidaires des politiques israéliennes d’une façon inconditionnelle et donnent l’impression que les juifs le sont également. On associe aux juifs en général l’agressivité pro-israélienne des organisations juive  qui se veulent représentatives, ce qui rend les juifs de diaspora « otages » de tout excès de l’armée israéliennes à Gaza.

    Le vote massif des juifs contre le président en place (parmi les groupes importants, seuls les Noirs ont voté en proportion plus élevée contre Bush) remet en question la légitimité de plusieurs organisations qui clament représenter les juifs américains. Il est clair que ceux qui scandaient « Four more years » devant un Bush heureux et ému le faisaient au nom d’une minorité : au maximum un juif des États-Unis sur quatre. [...] 

    Présenter les juifs américains comme partisans inconditionnels d’Israël, unis dans une loyauté absolue à l’État sioniste, déforme la réalité et sert plutôt à fomenter le sentiment anti-juif.


    Valeurs opposées

    Les valeurs propres au sionisme et au vécu israélien s’opposent souvent aux valeurs juives qui sont chères aux juifs de diaspora en général et aux juifs américains en particulier.

    Israël est un État où un groupe ethnique ou confessionnel est promu à un statut institutionnellement supérieur. 
     Tandis qu’en Israël on parle ouvertement des plans pour « construire un quartier juif ou une colonie juive », ce genre de discrimination ouverte ne trouve plus de place dans les pays où habitent les juifs de diaspora. On peut imaginer la réaction que provoquerait dans tout pays civilisé une tentative de construire un quartier exclusif pour les catholiques ou les protestants.

    L’égalité qui est si chère aux juifs américains est sérieusement compromise en Israël : ses citoyens arabes sont discriminés en matière d’éducation, d’emploi et de logement. 

    Les idées plutôt fascistes qui circulent librement au sein même du gouvernement d’Israël, notamment les plans d’expulser les Palestiniens -- la version sioniste de l’épuration ethnique -- choquent profondément la grande majorité des juifs américains dont l’engagement pour les valeurs libérales reste inébranlable.
     

    Cela explique le fait que ces sionistes fascisants trouvent un soutien financier et politique surtout chez la droite chrétienne, notamment au sein de la Christian Coalition of America.

     Il est encore plus difficile pour les juifs américains d’appuyer les opérations militaires d’Israël qui tuent et blessent des milliers de civils palestiniens, dont des centaines d’enfants. Par ailleurs, la grande majorité des juifs sont contre la guerre en Irak,
    ce qui montre que les néo-conservateurs dans l’entourage de Bush ne représentent guère les juifs américains.

    Il ne faut pas oublier que, en Israël même, l’élection de Bush est loin de faire l’unanimité. Gideon Levy, commentateur du quotidien Haaretz, considère que « les États-Unis ont élu comme président un ennemi d’Israël. Si les quatre prochaines années ressemblent aux quatre premières, le dommage dont souffrira Israël sera irréversible... Un président américain qui donne à Israël la liberté d’agir à son gré dans les territoires occupés n’est pas un ami d’Israël ».

    D’un autre côté, il existe plusieurs organisations juives qui oeuvrent pour la tolérance, la paix et l’égalité au Moyen-Orient. Le Rabbin Michael Lerner, rédacteur de la revue Tikkun (Réparation) et fondateur d’un mouvement spirituel du même nom, proclame haut et fort que ce qui caractérise les juifs est leur allégeance aux valeurs du judaïsme, lequel désapprouve chauvinisme et violence. Lerner, comme beaucoup de juifs libéraux, s’oppose à l’occupation israélienne des territoires palestiniens et insiste, dans une analyse préélectorale, sur le fait que les pacifistes juifs et non pas les faucons sionistes constituent la tendance dominante chez les juifs américains.

    Le vote juif en 2004 semble confirmer cette analyse. [...] Il faut alors parler de « l’État sioniste » et du « lobby sioniste » plutôt que de « l’État juif » ou du « lobby juif », d’autant plus que les  sionistes chrétiens sont devenus de loin plus nombreux que les juifs de conviction sioniste.

    Rappelons que lorsque, à la fin du XIXe siècle, les sionistes ont appelé les juifs à se rassembler en Palestine dans le but d’y former « une nation nouvelle », cette idée radicale a rebuté la grande majorité des juifs, tant laïcs que pratiquants, qui rejettent comme absurde le concept sioniste de la nation, un pastiche tardif du nationalisme européen du XIXe siècle. L’histoire de l’opposition juive au sionisme montre à quel point le sionisme constitue une rupture dans la tradition juive, voire sa négation.

    Le vote juif américain illustre bien ce conflit entre les valeurs juives et la logique du nationalisme sioniste. On peut alors comprendre pourquoi une des organisations juives opposées à la politique d’Israël s’appelle « Not in My Name » et pourquoi, dans les manifestations juives contre le sionisme, des juifs hassidiques proclament en toutes lettres : « We are Americans - not Israelis ! ».

    CENTRE D'ETUDES ET DE RECHERCHES INTERNATIONALES
    Université de Montréal - 23 novembre 2004

    http://www.cerium.ca/article.php3?id_article=310

     

     

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            mouvance évangélique / USA

    Jésus PDG de l’année, Courrier International,

    26.01.2006


     

        Les dirigeants des églises évangéliques et pentecôtistes n’hésitent plus. Ils adoptent désormais des méthodes « purement commerciales ». C’est ce que note l’hebdomadaire britannique The Economist, en prenant en exemple la Willow Creek Community Church (WCCC), située dans l’Illinois. Pionnière en la matière, elle est non seulement une église mais aussi un « multicomplexe » (comprenant restaurants, cafés, stades, écrans vidéo, parking de 4.000 places…) et un centre de « services sociaux ».

        Pour réduire les « coûts » et maintenir la croissance, les « pasteurs-entrepreneurs » demandent aux nouveaux fidèles de recruter à leur tour. A noter que « l’église-entreprise » de la WCCC est restée fermée à …Noël              LES ARCHIVES DE MARIANNE

    Les évangélistes veulent un Jésus'land en Galilée
    Etats-Unis.

    N° 458 Semaine du 28 janvier 2006 au 03 février 2006

    Auteur : Mergui Raphaël


    Imprégnés par les Ecritures, 80 millions d'évangélistes américains croient que le retour du peuple juif en Terre sainte est le prélude à celui du Christ sur Terre. Chef de ces chrétiens conservateurs et allié politique de George Bush, le pasteur évangéliste Pat Robertson, 75 ans, détourne le philosémitisme religieux de ses ouailles au profit du Likoud israélien. Pat Robertson est aussi un «gaffeur» récidiviste. Il a ulcéré ses amis israéliens en déclarant, dans son émission de télévision, que la maladie d'Ariel Sharon était une «sanction divine» pour le punir d'avoir ordonné l'évacuation des colonies de la bande de Gaza. Et a ainsi compromis l'aboutissement d'un projet touristico-religieux sur les collines de Galilée. Là même où Jésus a exercé une partie de son ministère. L'Etat hébreu devait fournir le terrain, à Robertson de réunir les 50 millions de dollars pour la construction d'un parc à thème biblique susceptible de drainer les foules protestantes. Israël a suspendu les négociations malgré les excuses du pasteur.

    L'activisme philosémite des Eglises évangélistes est paradoxal. Elles militent pour le retour massif des juifs dans le Grand Israël, parce qu'il est la condition du retour de Jésus dans cette vallée de larmes et... de leur conversion au christianisme. La disparition du judaïsme transférerait l'élection divine aux chrétiens. Ainsi, un certain pasteur Mooneyham a collecté 175000 dollars en cinq ans pour aider les juifs russes à retourner «chez eux», en Terre promise. Mais nombre d'intellectuels évangélistes s'insurgent contre un deal - amour et argent contre élection divine - mortifère pour le «peuple élu».

    Alliées traditionnelles des démocrates, certaines grandes organisations juives, comme le très puissant American Jewish Committee, condamnent la compromission des sionistes conservateurs avec les évangélistes. Pour Léon Wieseltier, rédacteur en chef de New Republic, antisémitisme et philosémitisme sont les deux faces jumelles d'une même obsession: la centralité des juifs dans l'histoire de l'humanité
    . En revanche, des rabbins trouvent au philosémitisme une vertu curative: il contribuerait à guérir les juifs d'une «vision lacrymale» de leur histoire dans laquelle la persécution serait la norme et la tolérance l'exception...

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    MILITER  :

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    BALI (suite)

    Plus de 600,000 membres d'Avaaz ont contibué à sauver la conférence du climat à Bali, le week-end dernier! Cliquez ci-dessous pour lire le déroulement de ces événements, voir des photos et des vidéos :
    Cliquez ici pour en savoir plus °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

    La hotte du Père Noel est vide     (pour les PERSONNES AGEES)

    Lors de son intervention principalement axée sur le pouvoir d’achat, Sarkozy n'a pas abordé celui des personnes âgées qui représentent tout de même 14 millions de français. Il a "oublié" ses promesses électorales à l'égard des pensionnés les plus défavorisés : augmenter de 25% le minimum vieillesse et revaloriser les petites retraites et les pensions de réversion pour que ces retraités vivent mieux. La Confédération française des retraités (CFR) a déploré ce fait. L'Allocation de solidarité pour les personnes âgées (Aspa) qui a remplacé en janvier 2007 le minimum vieillesse, s'élève à 621,27 euros pour une personne seule (1.114,51 euros pour un couple). Comment voulez vous vivre avec si peu d’argent ?   Pire, il voulait, à compter du 1er janvier 2008 faire payer les...
    Pour lire la suite cliquez ici 

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    Appel au soutien de Marina Petrella

    Dès 1981, tout juste après sa victoire aux élections présidentielles, le nouveau Président de la République François MITTERRAND affirme sa volonté d'accorder asile aux italiens engagà...

    Pour lire la suite cliquez ici     

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        http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article5028  à lire (médias et Sarko)


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    Vendredi 21 décembre 2007

     

    Comment Chomsky a occulté l'influence du lobby pro-israélien sur la politique des États-Unis (3e et dernière partie)
     
    photo in http://alterinfo.net

    Bonjour,

    Voici un sujet que l'on n'a pas l'habitude de traiter, l'utilisation par les Américains, surtout Républicains d'ailleurs, de la foi évangélique à des fins d'impérialisme, de domination des esprits, de pouvoir !

    Un petit témoignage personnel, d'abord, pour bien situer les choses. Je connais très bien le milieu des Evangéliques, - les plus ultras d'entre eux, on les appelle maintenant les Evangélistes. En effet, je me suis convertie, par hasard, il y a une trentaine d'années, parmi les Pentecôtistes, un mouvement né aux Etats-Unis, et qui privilégie les dons de l'Esprit Saint.
    J'ai pu faire avec eux plein d'expériences extraordinaires, et c'est quelque chose qui vous marque à jamais. Il y a une dizaine d'années, j'ai rompu les amarres. J'ai gardé la foi vivante, mais j'ai fui le sectarisme, le fanatisme, les excès en tous genres. 

    Il y a quelques années, j'ai dit à un Pasteur de la Fédération Protestante de France : " Les églises évangéliques sont incontournables pour une conversion, pour vivre quelque chose de beau, d'intense, de vivant, de profond. Mais une fois qu'on est un chrétien adulte, affermi dans la foi, il faut les fuir " . " C'est exactement cela ", m'a-t-il répondu.

    Les Eglises pentecôtistes françaises, les Assemblées de Dieu, les ADD, entretiennent des liens avec les Etats-Unis, sans leur être inféodées, et elles ont généralement fait preuve d'indépendance en ne soutenant pas la guerre en Irak, ni d'ailleurs toute forme d'hégémonie. Néanmoins, je me souviens parfaitement que la plupart d'entre elles citaient en exemple l'Afrique du Sud du temps de l'Apartheid, alors que dans le même temps je boycottais les oranges outspan comme aujourd'hui je boycotte les pamplemousses de Jaffa, à cause des souffrances endurées par les Palestiniens qui s'apparentent à celles des Africains à l'époque de l'apartheid. 

    Une fois, je me suis rendue à une séance d'évangélisation au cours de laquelle un blanc officiait, et des Noirs chantaient. C'étaient des missionnaires sud-africains. Et à ma grande surprise, un musicien noir me fit l'apologie de ce régime raciste et haineux. Il avait été parfaitement  endoctriné, et il récitait fort bien sa leçon :" Il est normal que l'on soit soumis aux Blancs, ils nous sont supérieurs, il faut leur faire confiance..." et patati, et patata. Et plusieurs de mes paroissiens n'avaient qu'un rêve, participer en Afrique du Sud aux grandes croisades d'évangélisation, de Réveil comme on les appelait alors. On a les réveils que l'on peut.

    C'était l'époque où les pasteurs, officiels ou improvisés, me recommandaient la soumission, la docilité, et ils priaient pour que l'esprit de rébellion me soit ôté, tant et si bien que je finissais par rentrer sagement dans le rang, allant même jusqu'à implorer le Dieu tout puissant de briser ma nature indépendante. Je voulais ressembler aux autres paroissiennes, dociles, acceptant tout, ne murmurant jamais contre l'injustice, restant bien sagement à leur place. Et surtout ne cherchant plus à contester l'Ordre Etabli - pardon, le désordre établi. Apparemment, l'esprit de rébellion est revenu, chassez le naturel, il revient au galop.

    Et donc, les croisades en Afrique du Sud, c'était aussi, et peut-être surtout, afin de mater les esprits rebelles, afin de se les soumettre - de continuer à asservir les Africains, par conséquent.

    Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi Sarkozy tient tellement à nous fourguer la religion, n'importe laquelle, chrétienne, musulmane, juive ? Elles contribuent à la soumission, à l'acceptation du système, elles tuent l'esprit de contestation, et pendant ce temps les puissants perpétuent leur ordre injuste. Dieu aidant, les pauvres américains sont résignés à le rester, comme les Africains à demeurer esclaves, ou les Eva à se soumettre à l'iniquité ou à l'intolérable. Que dit notre Président ? " Les religions ne sont pas un danger, elles sont un atout pour la paix sociale, pour une coexistence paisible, respectueuse de chacun." Et surtout du désordre établi. C'est sûr, un converti, tout de docilité revêtu, ne fera pas grève et acceptera sans murmurer les miettes du festin capitaliste.  Comme dit notre valet de l'ordre libéral, " l'intérêt de la République, c'est qu'il y ait beaucoup d'hommes et de femmes qui espèrent ", et ne le contestent pas. Pratique, non ? Et tant pis s'il n'y a rien dans l'assiette. Dieu pourvoiera avec les hommes comme avec les oiseaux, c'est écrit dans la Bible.

    Au début de ma conversion, j'ai découvert la Théologie de la Libération, qui prônait la libération intégrale, même sociale. On a vite fait de me faire comprendre que je devais fuir ces sales chrétiens communistes, comme l'Eglise catholique a parfaitement su les diaboliser. On ne conteste pas, on accepte, point. En envoyant partout leurs missionnaires, les Américains veulent acheter la paix sociale, la soumission à leurs valeurs. Assurément,  un chrétien évangélique subit et se tait. Il ne pense pas à dénoncer l'injustice, il ne revendique pas. 

    Et savez-vous ? Il y a des missionnaires américains partout. Dans ma résidence à Marseille, il y en avait deux. Ils quadrillent chaque pays, chaque zone, chaque résidence. Consciencieusement. Il en part un, il en arrive deux. On en trouve même dans les pays Musulmans ! Et surtout là où on peut faire jouer des projets sécessionnistes et anti-arabes,  comme avec les Kabyles et les Berbères au Maghreb, ou avec les minorités kurdes d'Irak. Diviser pour régner, encore et toujours ! Les missionnaires sont très organisés, bien équipés, et fort bien dotés financièrement. Avec les Américains, d'ailleurs, tout s'achète, même l'ordre, même les consciences. A coups de dollars, de promesse d'emploi ou de visa, on détourne de la religion traditionnelle, de la famille et même de la communauté. Et si on ne peut pas agir ouvertement, on opère discrètement, et même secrètement, en se présentant comme médecin, militant d'association humanitaire,etc. Tout est bon pour ariver à ses fins. Le salut, c'est bien, mais c'est encore mieux si l'on se soumet, ou, surtout, si l'on se sépare de sa communauté, ce qui permet de l'affaiblir, voire de la déstabiliser. Il ne faut pas croire que le prosélytisme soit toujours sincère ! Il est d'abord animé par des considérations pratiques, intéressées, car il s'agit d'abord d'attiser le choc des civilisations. On est chrétien jusqu'à un certain point !

    Et ça marche ! La théologie de la Libération est en grande partie éradiquée, après avoir été concurrencée par des myriades d'églises pentecôtistes qui poussent comme des champignons, notamment en Amérique Latine.  Il y aurait quarante millions de convertis parmi les Latinos ! Et la progression s'accélère, la pieuvre s'étend à une vitesse incroyable ! Au Guatemala, par exemple, 30 % de la population a attrapé le virus. Et les Africains ? Ils sont déjà près de 15 % à avoir franchi le pas. En Asie, le Pentecôtisme gagne du terrain. Surtout en Corée du Sud, célèbre pour ses méga-churches qui rayonnent un peu partout.

    Et ce n'est pas fini ! L'action des missionnaires, financée par les Etats-Unis, est  relayée par de nombreuses radios et télévisions, bénéficiant notamment du soutien du Congrès, de la CIA, du Pentagone - du beau monde ! C'est une véritable multinationale religieuse qui, en tant que telle, développe des stratégies de marketing, de conquête ! Et pour mieux appâter les moins cultivés, les plus pauvres, les Eglises se doublent d'activités économiques et sociales. Ce sont des cibles de choix, et des proies faciles. 

    Danger ! Les missions, c'est un moyen d'asservir les consciences, de se les soumettre ! Les églises évangéliques, c'est une des multiples formes que revêt l'impérialisme américain, un intstrument, sournois, discret, mais très efficace, de sa domination, et je regrette d'être la première, apparemment, à m'intéresser à ce phénomène très dangereux ! Comme je vais d'ailleurs prochainement me pencher sur la question des ONG, faussement charitables, qu'on trouve un peu partout, et que "l'homme de l'année", M.Poutine, redoute à juste titre ! Là aussi, je vais être une pionnière : Pourquoi ? Pourquoi ne s'empare-t-on pas des sujets qui sont cruciaux pour l'avenir de tous ?

    Actuellement, le "dada" des églises évangéliques nord-américaines, c'est le soutien au peuple d'Israël. Nous allons voir pourquoi : Là aussi, l'intérêt prime d'abord ! Pour la sincérité, on repassera... Les Américains ne s'engagent que pour le dollar ou pour Dieu ! Un Dieu bien personnel, et surtout éloigné... de l'Evangile !

    J'envoie aussitôt le 2e et le 3e volet de cette étude. A tout de suite ! Votre Eva



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    RELIGIONS ET CROYANCES

    Le CUFI : 50 millions d'évangéliques pour soutenir Israël


    Dans un pays où les citoyens ont déserté les partis politiques pour rejoindre des Églises évangéliques, la formation de l'opinion publique commence par l'encadrement des fidèles. Alors qu'ils préparaient l'offensive contre le Liban, le Pentagone et Tsahal mettaient en place une fédération des chrétiens sionistes, le CUFI, avec pour mission de transformer 50 millions d'évangéliques en militants de la guerre.



     

    Réunion de Christians United for Israel (CUFI).
    Réunion de Christians United for Israel (CUFI).
    par Thierry Meyssan*


    Pour s'assurer du soutien de l'opinion publique états-unienne dans la guerre contre le Liban - puis la Syrie et l'Iran -, le Pentagone et Tsahal ont mis en place une structure d'encadrement, dès la fin 2005, pour mobiliser 50 millions d'évangéliques. L'axe central de cette opération a consisté à fédérer leurs leaders au sein d'une structure idéologique unique : Christians United for Israel (Chrétiens unis pour Israël – CUFI). La fonction de ce nouveau groupe n'est pas de se substituer à l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) [1] en termes de lobbying dans la classe dirigeante, mais de propager la théologie sioniste dans les Églises évangélique et au-delà de sorte que le soutien aux offensives israéliennes soit perçu par une majorité d'États-uniens comme un devoir religieux.

    En janvier 2006 paraît un ouvrage à sensations : Jerusalem Countdown : A Warning to the World... the Last Opportunity for Peace (Le compte à rebours de Jérusalem : une alerte pour le monde… la dernière occasion pour la paix) [2]. Il devient immédiatement et pour trois mois, le principal best-seller vendu en supermarché aux États-Unis.
    Résumons son propos en essayant de rester sérieux : l'Iran est dirigé par des fanatiques qui veulent rayer Israël de la carte en lançant une bombe atomique sur Jérusalem. Après l'invasion d'Israël par les musulmans et les Russes, une seconde guerre pour le contrôle d'Israël opposera les États-Unis d'un côté à la Chine et l'Union européenne de l'autre. C'est là que surgira l'Antechrist [3] sous la forme du président de l'Union européenne. Enfin une terrible guerre atomique concluera ce cycle. La bataille décisive se tiendra à Meggido (Armaggedon). Alors le Christ radieux pourra revenir sur terre récompenser ceux qui ont cru en lui. Heureusement Tsahal et le Pentagone peuvent faire pencher la balance du bon côté en intervenant préventivement, y compris en utilisant de nouvelles bombes nucléaires tactiques. Il faut donc livrer la guerre sans attendre.
    L'auteur de ce best-seller militaro-religieux est le pasteur texan John Hagee, la nouvelle star du christianisme sioniste [4].
     

     

    Le banquet de création du CUFI (18 juillet 2006).
    Le banquet de création du CUFI (18 juillet 2006).
    Les origines du christianisme sioniste

    Historiquement le sionisme est un phénomène chrétien bien avant d'être juif. Les chrétiens sionistes croient former un second peuple élu et pensent que leur destin est lié à celui du peuple juif. Pour eux, le retour du Christ ne surviendra pas avant que les juifs ne se soient regroupés en Palestine. Pour hâter la fin des temps, ils doivent donc re-créer un État pour les juifs et ne pas avoir peur de provoquer des cataclysmes apocalyptiques.

    Le premier chef d'État à faire de son pays un second Israël et à appeler à la création d'un État juif en Palestine est le puritain anglais Oliver Cromwell au XVIIe siècle. Après la restauration de la monarchie, ceux de ses adeptes qui furent chassés du royaume s'enfuirent en Irlande du Nord et aux Pays-Bas, puis fondirent des colonies en Afrique australe et en Amérique. Ce courant politico-religieux ne disparut pas pour autant d'Angleterre. Il trouva même une nouvelle expression avec le Premier ministre de la reine Victoria, Benjamin Disraeli, qui est aujourd'hui la référence historique principale des néo-conservateurs. Cependant le rabbinat était depuis toujours farouchement opposé à la création d'un État juif. Lorsque l'occasion s'était présentée au XIIe siècle, il avait refusé une proposition en ce sens de Richard Cœur de Lion et n'avait jamais changé d'appréciation. Les chrétiens sionistes durent attendre le XIXe siècle et le nationalisme de Theodor Hertzl pour trouver des juifs sécularisés qui acceptent leurs plans.

    Comme l'a montré Jill Hamilton, la décision de Llyod George et Lord Arthur James Balfour en 1917 de créer un « foyer national juif » en Palestine, si elle a donné lieu à de nombreuses justifications rhétoriques, est bien l'aboutissement du rapprochement entre chrétiens sionistes et nationalistes juifs [5].

    Cependant cette alliance se heurtait à une contradiction : l'antisémitisme chrétien. En effet, les chrétiens sionistes affirmaient qu'à la fin des temps les juifs devraient se convertir au Christ ou être précipés en enfer. Bref, un bon juif serait un juif converti au christianisme. Quoiqu'il en soit, les conjonctions d'intérêt à court terme passèrent avant ce type de considération, elles devinrent même une politique.

    Au cours de la guerre des Six jours (1967), Israël prit conscience du poids électoral des sectes évangéliques sionistes aux États-Unis et commença à financer leur leader, le pasteur Jerry Falwell, co-fondateur de la Moral Majority [6]. En 1978, il fut invité à planter des arbres sur la « Terre promise » et donna son nom à une forêt. En 1979, le gouvernement israélien lui offrit un jet privé pour l'aider dans son ministère religieux. En 1980, le Premier ministre Menahem Begin lui remit solennellement à New York la prestigieuse médaille Zeev Jabotinsky, du nom du penseur d'extrême droite qui fut son mentor et dont Netanyahu père fut le secrétaire.

    - Cette alliance est institutionnalisée en septembre 1980. À l'occasion du vote d'une résolution de la Knesset affirmant - en violation du droit international - que Jérusalem est la capitale d'Israël, Begin finance la création de l'Ambassade chrétienne internationale de Jerusalem (International Christian Embassy Jerusalem). Cet organisme développe le tourisme évangélique et collecte des fonds auprès des pélerins en faveur de l'immigration juive. Pour cela, il a ouvert un « consulat » dans chaque État des États-Unis.
    - En août 1985, l'Ambassade organise avec les autorités du régime d'apartheid sud-africain le premier congrès mondial des chrétiens sionistes [7]. Il se tient à Bâle (Suisse) dans la salle où 98 ans plus tôt Theodor Herzl créa le mouvement juif sioniste.
    - En octobre 2003, les chrétiens sionistes scellent leur alliance avec les néo-conservateurs lors du Sommet de Jérusalem, en présence d'Ehud Olmert et de Benjamin Netanyahu [8].
    - Enfin, le 5 janvier 2004, le bureau du Sommet de Jérusalem créée un groupe ad hoc de 14 parlementaires à la Knesset, le Christian Allies Caucus [9].

    Toutes ces opérations ont été conduites avec l'aide d'une discrète organisation, la Fellowship Foundation, qui supervise et finance discrètement depuis le Pentagone une myriade d'Églises évangéliques dans le monde [10].
     

    La théologie des deux alliances

    Le sénateur Rick Santorum s'adressant aux membres du CUFI.
    Le sénateur Rick Santorum s'adressant aux membres du CUFI.
    L'originalité du pasteur John Hagee est d'avoir concilié la foi évangélique à la réalité de l'État d'Israël. Dès 1988, il affirme que les juifs observant la Loi de Moïse seront sauvés sans avoir à se convertir au Christ. C'est la « théologie des deux alliances » : Dieu a conclu des pactes différents avec ses deux peuples élus, les juifs et les évangéliques. Le révérend Hagee est d'abord rejeté par Jerry Falwell, puis réintégré dans le concert chrétien sioniste, dont il devient aujourd'hui le porte-parole [11]. Ce parcours et cette innovation idéologique font de lui l'homme idéal pour transformer le mouvement religieux chrétien sioniste en un lobby de masse pour Israël.


    Le 7 février 2006, le révérend John Hagee anime au Texas une rencontre de 400 pasteurs évangéliques états-uniens en vue de la création d'une fédération des chrétiens sionistes. Simultanément, il lance avec l'Ambassade chrétienne un magazine bimestriel diffusé en supplément du Jerusalem Post, le JP Christian Edition. Le Post est un quotidien néo-conservateur dirigé par Aviv Bushinsky, ancien conseiller en communication et porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Le supplément mêle des articles sur le parc d'attraction évangélique en Galilée et d'autres sur la menace iranienne, et ses bras armés le Hamas et le Hezbollah. On y dénonce aussi les universitaires européens qui analysent l'écriture de la Bible dans son contexte socio-historique et traitent l'Israël biblique comme un mythe.

    Loin d'être un handicap pour sa nouvelle mission, l'extrémisme du révérend Hagee plaît aux Likoudniks : n'a-t-il pas écrit un éloge de l'assassinat d'Yitzhak Rabin, coupable à ses yeux d'avoir bradé la « Terre promise » ? [12]

    La fédération des chrétiens sionistes voit le jour à l'occasion d'un banquet de 3 500 pasteurs et responsables évangéliques à l'hôtel Hilton de Washington… le 18 juillet 2006, soit cinq jours après le début de l'offensive israélienne contre le Liban. La Providence fait bien les choses et c'est l'occasion d'une mobilisation de toutes les organisations évangéliques en faveur de Tsahal. Au micro, outre le pasteur Jerry Falwell, se succèdent des parlementaires états-uniens (les sénateurs Sam Brownback, John Cornyn, Kay-Bailey Hutchison et Rick Santorum, le représentant Henry Bonilla), l'ambassadeur d'Israël Daniel Ayalon et l'ancien chef d'état-major le général Moshé Yaalon. La nouvelle fédération prend le nom de Christians United for Israel (CUFI) [13].

    Dans la foulée, les parlementaires du CUFI mettent en place un Israel Allies Caucus à la Chambre des représentants pour faire le pendant du Christian Allies Caucus de la Knesset. Il est co-présidé par le républicain Dave Weldon et le démocrate Eliot Engel [14]. Des groupes parlementaires identiques sont en cours de formation aux Philippines et en Corée du Sud.

    Si le révérend John Hagee est un prêcheur à succès, à la tête d'un petit empire de communication, il n'est pas la tête pensante du CUFI. La fédération chrétienne sioniste est dirigée par David Brog, un assistant parlementaire juif sioniste et accessoirement un cousin de l'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak. Bien qu'il comprenne des parlementaires démocrates, le CUFI chasse presque exclusivement sur des terres républicaines. Il entretient notoirement des liens étroits avec la Maison-Blanche et a joué un rôle important dans l'adoption par le Congrès d'une résolution « condamnant les récentes attaques contre l'État d'Israël, tenant les terroristes et leurs États-sponsors comme responsables de ces attaques, et supportant le droit d'Israël à l'auto-défense » [15]. Texte rédigé par l'AIPAC et adopté par 410 voix contre 8 à la Chambre des représentants et à l'unanimité par le Sénat. De même, le CUFI et l'Israel Allies Caucus ont convaincu 115 représentants d'écrire au président Bush pour qu'il durcisse les sanctions contre la Syrie.

    C'est David Brog qui a lancé l'expression « douleurs de l'enfantement » à propos du remodelage du Grand Moyen-Orient, en citant L'Évangile selon Matthieu, chapitre 24. Des guerres actuelles, un monde nouveau surgira. Jésus n'a-t-il pas dit : « Il en viendra beaucoup sous mon nom qui diront “C'est moi le Christ” et ils abuseront bien des gens. Vous aurez aussi à entendre parler de guerres et de rumeurs de guerre, voyez ne vous alarmez pas car il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. (…) Et tout cela ne fera que commencer les douleurs de l'enfantement ». Une expression désormais reprise par Condoleezza Rice pour que les évangéliques adhèrent à la politique néo-conservatrice [16].

    « Israël fait notre travail et œuvre pour les peuples libres. Ses ennemis sont les mêmes ennemis que ceux des États-Unis. Il s'agit d'une bataille qui s'inscrit dans une guerre plus large, celle contre la civilisation judéo-chrétienne des forces du Bien contre celles du Mal. (…) Israël est en première ligne dans la guerre contre le terrorisme et nous ne pouvons que le soutenir », déclarait David Brog à l'AFP, il y a quelques jours [17].

    Le principal travail de David Brog est de rabibocher juifs et chrétiens sionistes en faisant oublier des siècles d'antisémitisme chrétien [18]. Pas facile dans un pays qui, il y a deux ans, applaudissait un film de Mel Gibbson, La Passion du Christ, désignant les juifs comme déïcides [19]. En mai 2006, M. Brog a publié un essai Standing with Israel : Why Christians Support Israel (Debout avec Israël : pourquoi les chrétiens soutiennent Israël) [20]. Prenant quelques libertés avec l'Histoire, il y affirme que les deux peuples élus se sont réconciliés lorsque les États-Unis ont vaincu le IIIe Reich et voté la création de l'État d'Israël.
     

    L'impact du CUFI

    L'éditeur chrétien Steve Strang, le rocker Pat Boone et le pasteur Jerry Falwell au CUFI.
    L'éditeur chrétien Steve Strang, le rocker Pat Boone et le pasteur Jerry Falwell au CUFI.


    Le pasteur John Hagee dipose de moyens de communication exceptionnels. Il produit deux fois par un jour un talk-show diffusé par l'un des trois grands réseaux télévangéliques au monde, Trinity Broadcast Network (TBN). Ce programme, accessible par satellite dans le monde entier est reçu par 92 millions de foyers aux États-Unis. TBN a toujours été lié à Israël et au gouvernement sud-africain à l'époque de l'apartheid [21]. Le révérend Hagee peut aussi compter sur la maison d'édition de son ami Steve Strang qui publie notamment le mensuel Charisma.


    En outre John Hagee n'a pas de problèmes financiers. En 2000, il a acheté un ranch à Brackettville (Texas) pour 5,5 millions de dollars géré par la Texas Israel Agricultural Research Foundation. Il peut y recevoir ses amis, dont les avions atterrissent sur son aéroport privé. En 2001, le salaire de ce précheur béni de Dieu s'élevait à 1,25 millions de dollars [22]

    Kevin Philips, qui est considéré comme un des meilleurs experts de sociologie électorale aux États-Unis, assure que l'administration Bush s'appuie sur trois groupes sociaux : la bourgeoisie liée au pétrole, les fidèles évangéliques, et les retraités vivant à crédit [23]. L'encadrement des Églises évangéliques s'étant substitué à celui du parti républicain, les évolutions théologiques sont déterminantes pour la politique de Washington.

    Il est trop tôt pour affirmer que l'objectif du CUFI est atteint. Cependant, face aux événements qui ensanglantent le Liban, 68 % des États-uniens déclarent aux sondeurs qu'ils se sentent spontanément proches d'Israël et 63 % que l'administration Bush doit poursuivre ou accroître son soutien militaire à Tsahal [24].
     

     

    En novembre 2004, John Hagee remet deux chèques d'1 million de dollars chacun pour les enfants israéliens et pour les juifs immigrants.
    En novembre 2004, John Hagee remet deux chèques d'1 million de dollars chacun pour les enfants israéliens et pour les juifs immigrants.
    Thierry Meyssan
    Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire.



    [1] « Les fondamentalistes pour la guerre » par Thom Saint-Pierre, Voltaire, 3 avril 2003.

    [2] Jerusalem Countdown : A Warning to the World...the Last Opportunity for Peace, par le révérend John Hagee, Frontline éd., 2006.

    [3] Pour les chrétiens, l'Antechrist est un personnage qui doit venir avant (= ante) le Christ pour égarer les fidèles. Il est parfois appelé Antichrist pour souligner qu'il s'oppose (= anti) au Christ.

    [4] « Pastor Strangelove » par Sarah Posner, American Prospect, 6 juin 2006.

    [5] God, Gunns and Israel : Britain, the First World War and the Jews in the Holy Land, par Jill Hamilton, Sutton Publishing, 2004.

    [6] Jerry Falwell : An Unauthorized Profile, par William Goodman et James Price, Lynchburg, 1981.

    [7] Prophecy and Politics, Militant Evangelists on the Road to Nuclear War, par Grace Halsell, Lawrence Hill & Company, 1986. L'auteur, qui a assisté au congrès en qualité de journaliste, était l'ancienne rédactrice des discours du président Johnson.

    [8] « Sommet historique pour sceller l'Alliance des guerriers de Dieu », Voltaire, 17 octobre 2003.

    [9] « The Judeo-Christian Alliance - Is the Messianic Era Beginning ? » Par Victor Mordechai, Israel Today Magazine, 16 février 2004. Le caucus est présidé par le député Yuri Shtern, l'un des membres du Bureau du Sommet de de Jérusalem.

    [10] À ce sujet on se reportera aux trois présentations délivrées à la conférence Axis for Peace à propos de la percée évangélique en Amérique latine, dans le monde arabe, et en Afrique noire. Dont « Les Églises évangéliques et le jeu des États-Unis dans le monde arabe » par Charles Saint-Prot, Voltaire, 14 novembre 2005.

    [11] La condamnation d'Hagee est publiée par Falwell dans Liberty Flame du 6 mai 1994 sous le titre « John Hagee : Heretic ? » Au passage, elle donne lieu à une critique de la vie privée du révérend Hagee qui divorca de sa première femme pour épouser une adolescente. Sa réhabilitation a lieu à l'occasion d'un meeting de la Liberty University, le 4 juillet 2002. Voir « Falwell festivities have surprise guest, » par Julia Duin, The Washington Times, 3 juillet 2002 ; et « Old foes Falwell, Hagee defuse fireworks ar ‘old-fashioned fourth' », Church and State, septembre 2002.

    [12] in The Beginning of the End, par John Hagee, STL, 1996.

    [13] « Christian group to advocate more support for Israel » par Julia Duin, The Washington Times, 13 juillet 2006. « Evangelical Christians plead for Israel » par Richard Allen Greene, BBC, 19 juillet 2006.

    [14] « Congress forms Israel Allies Caucus » par Etgar Lefkovits, The Jerusalem Post, 27 juillet 2006.

    [15] Résolution HR 921 du 20 juillet 2006.

    [16] « Les néo-conservateurs et la politique du « chaos constructeur » par Thierry Meyssan, Voltaire, 25 juillet 2006.

    [17] « Pour des évangélistes, la guerre au Proche-Orient est “entre le Bien et le Mal” », AFP, 11 août 2006.

    [18] « Birth Pangs of a New Christian Zionism » par Max Blumenthal, The Nation, 8 août 2006.

    [19] « L'implosion de l'alliance judéo-chrétienne », Voltaire, 23 février 2004.

    [20] Standing with Israel : Why Christians Support Israel, par David Brog, Frontline, 2006.

    [21] Spiritual Warfare, The Politics of the Christian Right, par Sara Diamond, South End Press, 1989.

    [22] « Critics say John Hagee's compensation is too high » par Analisa Nazareno, San Antonio Express-News, 20 juin 2003.

    [23] American Theocracy : The Peril and Politics of Radical Religion, Oil, and Borrowed Money in the 21st Century, par Kevin Phililips, Viking, 2006. Kevin Phillips est l'ancien conseiller électoral du président Nixon.

    [24] Sondage CNN réalisé les 2 et 3 août 2006.
     

    Mardi 15 Août 2006
    Thierry Meyssan

     

     

     

     

     

    Condamnation du sionisme chrétien

    vendredi 25 août 2006.

     

    medium_banner_jerusalem.jpg in http://le-raton-laveur.blogspirit.com

    Bill Bowder, journaliste à l’hebdomadaire anglican Church Times du 25 août 2006

    Le sionisme chrétien vient d’être condamné mardi dernier par une déclaration commune des dirigeants des quatre principales Église chrétiennes du Moyen-Orient, comme étant raciste, violent, contraire à l’Évangile d’amour et menaçant la sécurité commune.

    La déclaration est signée par Mgr Michel Sabbah, patriarche catholique de rite latin, par l’archevêque Swerios Malki Mourad de l’Église orthodoxe syrienne, par le très Rev. Riah Abu El-Assal, évêque anglican de Jérusalem et par le très Rev. Munib Younan évêque luthérien.

    «  Nous refusons l’alliance qu’établissent actuellement les responsables sionistes chrétiens avec des membres des gouvernements d’Israël et des États-Unis. Ils décident unilatéralement et à l’avance du pouvoir la Palestine et de ses frontières, ce qui provoque inévitablement un cycle ininterrompu de violence qui menace la sécurité de tous les peuples du Moyen-Orient et du monde entier.  »

    Les quatre dirigeants appellent au rejet des « vues étroites du sionisme chrétien qui identifient l’Évangile avec les idéologies impérialiste, colonialiste et militariste. Dans sa forme radicale, le sionisme met l’accent sur les événements apocalyptiques de la fin de l’histoire alors qu’il convient de vivre aujourd’hui l’amour du Christ et la justice. » Cette position a été soutenue le lendemain mercredi par l’évêque d’Exeter, le très Rev. Michael Langrish, qui est très concerné par la situation en Palestine. « Les gens n’osaient pas, dit-il, s’attaquer au problème du sionisme tant dans sa forme juive que dans sa forme chrétienne, car ils craignaient d’être accusés d’antisémitisme. »

    Traduction Gilles Castelnau
    http://www.churchtimes.co.uk/index.asp?id=38143

    En tant que patriarche latin de Jérusalem, quel est votre rôle ?

    medium_image003.jpgNotre rôle, à nous chefs religieux chrétiens, est de rappeler la vérité. D’un côté, les Israéliens disent faire la guerre pour être reconnus et acceptés en tant que peuple dans cette région. Les Palestiniens disent lutter contre l’occupation. Selon nous, Israël doit être reconnu en tant que peuple et doit pouvoir vivre en sécurité. De même, les Palestiniens ont droit à un Etat au sein duquel ils pourront vivre en paix. Or, Israël a réussi à convaincre le monde qu’il luttait contre le terrorisme. Ce qui est faux, car le peuple palestinien se bat pour sa liberté.

    http://www.rjliban.com/interview33.htm 

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    Extraits du documentaire: "L’armée révolutionnaire du Christ"
    Diffusion: Mardi 19 septembre à 22h20

    Fondée en 1997 à Oslo, la "Jesus Revolution Army" investit la culture des jeunes pour propager les idées les plus conservatrices des églises évangéliques. 
    Voir la vidéo

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    Extraits du documentaire: "Dieu contre Darwin"
    Diffusé mardi 19 septembre à 20h40


    Un tour d’Europe, à la rencontre d’activistes opposés à la théorie de l’évolution qui commencent à se frayer un chemin dans les écoles.
    Voir la vidéo

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    Quand la Bible devient une arme
    THEMA
    Mardi 19 septembre 2006 à partir de 20h40

     

     

     

    PEUPLE ELU OU PEUPLE UTILE ?

     

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    Peuple élu ou peuple utile ?
    Par Ugo Rankl pour Guysen Israël News
    29 octobre 2006 14:26
     
    Il y a, dans les campagnes d’Alabama et du Kentucky, des Chrétiens qui prient en serrant un nœud de crotales dans leurs mains car il est écrit dans le Nouveau Testament , Marc 16:17-18 : «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, ilmedium_geuu_01_img0158.jpg ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.»
     
     Chaque année, ces gens font une grande récolte de serpents venimeux qu’ils libèrent ensuite dans une petite arène de bois. Les garçons, pour tenir leur rang dans leur communauté, doivent apporter la preuve de leur confiance absolue dans la parole du Christ en posant leurs pas dans le grouillement des reptiles. Ils doivent mépriser leur peur et ne pas craindre – douter serait un péché – qu’il leur arrivemalheur. Ces Chrétiens n’ont peur que d’une chose : que les Juifs perdent Jérusalem.


    suite à ¨Pieuvre (2)                http://le-Raton-laveur.blogspîrit.com

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    Mercredi 19 décembre 2007

     

     


    Image:Alhambra-petit.jpg
    http://fr.wikipedia.org

    Bonjour

    J'étais en train de chercher des illustrations pour l'article que j'allais commencer sur un sujet inédit, concernant un des moyens que les Américains utilisent de plus en plus, à notre insu, pour nous asservir à leur idéologie, à leurs valeurs, à leurs projets, lorsque mon oeil tombe sur le programme de télévision ; je vois qu'on parle de la présence arabe en Espagne, sur Arte. Trop tard ! L'émission s'achève, raté ! Mais les quelques images me donnent une furieuse envie de parler de Grenade, ma ville préférée, et surtout de ce moment de l'Histoire magique, celui où des civilisations, chrétienne, juive, musulmane, s'interpénétrent et s'enrichissent mutuellement. Un sujet en or pour moi, creuset de tant d'influences ethniques et religieuses, et si ardemment éprise de communion entre les individus, de conciliation et de réconciliation, de coopération, de tolérance, de fraternisation... qui ne gomme pas les différences, mais les dépasse pour s'enrichir mutuellement. 

    Je vous l'ai déjà dit, je suis avant tout une femme de paix, citoyenne du monde, croyante en Dieu, et engagée pour le rapprochement entre les peuples, les religions, mais aussi, vous le savez, en faveur de la Justice, en particulier sociale, ce qui passe d'abord par la dénonciation de tout ce qui avilit l'individu, comme l'accaparement par une minorité des resssources, du pouvoir, et même du droit de vie et de mort sur l'ensemble des citoyens (voyez en particulier mon article "guerres d'extermination des peuples pour le confort d'une minorité"). C'est ce que j'appelle l'intolérable, mon blog vous invite à résister à l'intolérable qu'une poignée de financiers, de patrons et d'actionnaires de multinationales ou de grands groupes notamment médiatiques ou militaires, impose à l'ensemble de l'humanité.
    Dans cette perspective, Sarkozy ou Bush ne sont que les sinistres éxécutants d'une politique décidée en haut lieu pour l'enrichissement démesuré d'une "élite", et le malheur des peuples asservis.

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    Et si ce soir je vous parle de Grenade, où j'ai  vécu pendant plusieurs semaines au milieu des Gitans du Sacro-Monte (voyez les photos), c'est finalement moins pour l'envie de rendre hommage à cette ville sublime, aux mille influences et parfums, que par souci de saluer une cité qui a su conjuguer pour son bonheur, et le nôtre, tant de cultures, tant de philosophies, tant de croyances, tant d'arts de vivre. A une époque où l'on parle de CHOC DE CIVILISATIONS, j'aimerais rappeler qu'il fut un temps où celles-ci collaboraient et s'enrichissaient mutuellement.

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    Les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans cohabitaient à Grenade de manière harmonieuse, mais bien davantage : ils collaboraient ensemble, sur le plan technologique, économique, culturel, et les savants des trois grandes religions monothéistes échangeaient leurs connaissances pour un mieux-vivre de tous. Que voyons-nous, aujourd'hui ? Chacun est de son côté, avec SES inventions, ses brevets, son savoir-faire, ne songeant qu'à s'approprier ce qui appartient à l'autre, à le confisquer ou à le supplanter.  

    Tous ces échanges,  ou ces communications mutuelles de savoirs, 
    concouraient au BIEN COMMUN - des valeurs opposées aux nôtres, aujourd'hui. Des exemples ? L'irrigation, si précieuse sur une terre aride, ou la technique de fabrication du papier. Les cultures communiaient entre elles, poussant les individus, Juifs, Chrétiens ou Musulmans, à agir  ensemble, dans l'intérêt de tous. Le résultat ? La paix, la prospérité, un vivre ensemble qui reste un modèle pour nos sociétés individualistes, intolérantes, cupides. 

    Quand on est, comme Sarkozy ou Bush - à l'image de la minorité qui, à travers le libéralisme sauvage, la désinformation, les guerres imposées, asservissent les peuples - seulement préoccupés de réussite personnelle ou d'argent, on ne peut pas contribuer au bonheur des citoyens. On devient vite le jouet de groupes ou d'intérêts qui sont aux antipodes des besoins des peuples ; on le voit actuellement avec SARKOZY  qui - tout en occupant la presse people avec ses aventures d'infirmières libérées ou d'otage en tentatives de libération, de repas au Fouquet's ou de croisière quatre étoiles, d'épouse qui part et de mannequin qui arrive - ne cesse de supprimer toutes les conquêtes de nos ancêtres acquises au prix de tant de luttes, des mesures sociales aux services publics,  des protections du travailleur aux droits acquis,  comme la cinquième semaine de congé payé ! Le Medef applaudit, le peuple va bientôt déchanter. Hélas, demain sera trop tard. 

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    Oui, à Grenade, par excellence la ville des Gitans, ce peuple nomade fruit de tant d'influences - à Grenade donc, Chrétiens, Musulmans et Juifs prospéraient ensemble au lieu de se faire la guerre ou de chercher à se supplanter pour le malheur des peuples. Aujourd'hui, bien des conflits sont religieux, liés à l'intolérance ou au désir exacerbé d'affirmation de soi au détriment de l'autre. 

    Par sa beauté, l'Alhambra rappelle tout ce qu'on gagne à être ouvert sur l'autre dans sa spécificité, sa richesse propre. Les croyants des trois religions s'entendaient si bien, qu'ils parlaient une seule langue, s'habillaient de la même façon, chantaient même, souvent, des airs identiques. C'était comme s'il n'y avait qu'une seule et même culture. Un royaume en paix, où les habitants vivent dans l'harmonie, la communion fraternelle, le partage, ne peut que prospérer. Quel exemple au moment où la Pensée Unique, via les médias pourris, véhicule la haine, la division, le rejet de l'autre, le choc des cultures, la guerre - évidemment nécessaire - des civilisations ! Et qui bénéficiera de ces conflits ? Les maîtres du monde, et notamment tous les profiteurs de guerre, marchands d'armes, de pétrole ou de reconstruction.
     
    J'appelle à la vigilance et à la résistance actives et permanentes tous les peuples, tous les citoyens, tous les croyants. 

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    Pas de chance, je voulais des petites photos, elles arrivent immenses. Ne demandez pas à l'épouvantable technicienne que je suis, d'y remédier. Donc, malgré des visions du monde différentes, les habitants de Grenade, il y a environ mille ans, ont su trouver le moyen de vivre ensemble. Regardez les articles, tirés de http://fr.wikipédia que j'ai joints : et vous verrez que bien des choses sont communes entre les croyants des trois grandes religions monothéistes qui ne songent aujourd'hui qu'à s'étriper au nom de LEUR vérité, à se supplanter, voire à s'éliminer ! Dans les trois livres sacrés, court la même idée : Aimer Dieu plus que tout, et aimer son prochain comme soi-même, faire le Bien, etc...  

    Moi qui, par curiosité, ait lu ce livre actuellement si décrié qui s'appelle le Coran - et qui à mon avis est un livre de paix et très poétique - , je puis vous dire qu'il se réfère sans cesse à ses prédécesseurs, saluant  Moïse comme Jésus, et, presque à chaque page, appelant ses lecteurs à aimer Dieu, à faire le Bien, à penser aux pauvres, etc... Lisez-le sans préjugés, et faites-vous vous-mêmes une idée. N'écoutez pas les lanceurs de contre-vérités ou les propagateurs de haine ! Nous partageons tant de valeurs, nous croyants des trois grandes religions. Le Coran est un livre splendide, comme la Bible chrétienne, avec la personne centrale de Jésus, et la Bible hébraïque, juive si vous préférez, avec ses prophètes - comme je les aime ! - annonçant les catastrophes à venir afin qu'on s'en prémunisse ! C'est d'ailleurs un peu ce que je fais dans mon blog, par amour de la vie et de mon prochain, quel qu'il soit.

    J'ai pu entendre la fin de l'émission d'Arte ; il y avait une phrase magnifique : La TOLERANCE ne doit pas seulement être idéologique, mais une pratique. 

    Une pratique de tous les jours. Bonsoir, ou bonjour, votre Eva. 

    Abonnez-vous à ma prose (voyez newsletters à droite), elle s'adresse à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté, animés du désir de se débarrasser de tout ce qui est intolérable et de bâtir, ensemble, un monde plus beau pour TOUS.
     
    Tags : Grenade, paix, guerre, toilérance, Arte, Bible, Coran, Juifs, Musulmans, Chrétiens, prophètes, Alhambra, Sacro-Monte, Gitans, Bush, Sarkozy, Medef, social, services publics, civilisation, choc des civilisations, Fouquet's, Espagne...

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    Extaits de l'encyclopédie Wikipédia :

     

    Ce pays, vite oublié après l’année cruciale (1492) par les vainqueurs au dogme ne souffrant pas de plus de complexes que leurs prédécesseurs, apporta un développement technologique et économique important à l'occident.

    Al-Andalus a ainsi permis le développement en Europe des méthodes de cultures : irrigation, culture de l’orange, pêchers, abricotiers…

    Al-Andalus, pendant près de huit siècles, fut perçue comme puissance allogène à l’Europe par l’Occident chrétien alors en pleine mutation et qui tira tout le parti de ce voisin jusqu’à l’absorber. C’est l’âge d’or sans précédent de l’Islam sur tous les plans civilisationnels et que l’occident acquiert sans complexes.

    À tel point que le futur Pape Sylvestre II vient aussi étudier la science des sages musulmans compulsée à Barcelone.

    Vue sur les jets d'eau d’apparat du Généralife

     

    On englobe sous le terme d' art hispano-mauresque les diverses formes artistiques (et notamment l'architecture) qui se sont développées dans la péninsule ibérique pendant la présence musulmane, du VIIIe au XVe siècle : l'extension géographique dépasse quelque peu la péninsule ibérique, certaines régions du Maghreb occidental ayant subi une forte influence de cette dernière.

    palais de la Aljafería
    palais de la Aljafería

    Parmi les monuments relevant de l'art hispano-mauresque :

    D'un point de vue historique, le développement au cours de cette période de l'histoire d'al-Andalus de l'art mozarabe montre que cet art n'est pas que mauresque mais comprend également un syncrétisme propre à l'Hispanie

    Le judaïsme désigne la tradition et la culture religieuse des Juifs[1], c'est-à-dire des descendants des Hébreux israélites de Judée[2], et de ceux qui les ont rejoints par la conversion[3]. Le judaïsme comporte des éléments religieux, mais ne s'y limite pas, contenant, outre son code de conduite, une législation, des rites, et des coutumes non spécifiquement religieuses.

    Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh, la foi des anciens Israélites, et de leurs descendants, les Juifs, est basée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham[4] et renouvelée avec Moïse[5]. Le judaïsme est donc une religion abrahamique, fondée sur la Loi mosaïque, les écrits prophétiques et les autres Écrits, collectivement appelés Tanakh, Miqra ou Bible hébraïque.
    Elle se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, Isaac et Jacob, YHWH, Elohim au Nom ineffable, Un, Unique, omniscient, omnipotent, juste, charitable, miséricordieux, transcendant, ayant créé le monde, et continuant de s'impliquer dans sa destinée, faisant irruption dans l'Histoire, ainsi qu'Il le démontre en faisant sortir les enfants d'Israël d'Égypte. Son culte était assuré par les cohanim et centré sur le Temple de Jérusalem, détruit par deux fois.

    Le judaïsme est l'une des premières fois purement monothéistes connues, et l'une des plus anciennes traditions religieuses encore pratiquées de nos jours. Les valeurs et l'histoire du peuple juif sont à la source de la fondation d'autres religions abrahamiques, comme le christianisme, l'islam et le bahaïsme. Il n'est toutefois pas à la base du samaritanisme, qui est une tradition concurrente.

    Le judaïsme fut rarement, sinon jamais, monolithique dans ses pratiques, l'autorité centrale ne reposant pas sur un ou des individus, mais sur un texte central, la Bible dont il existe diverses interprétations[6]. Toutefois, tous les courants, anciens et modernes, professent quelques préceptes centraux :

    • YHWH est Un et Unique, Créateur de l'Univers, et il n'y en a pas d'autre.
    • YHWH, Se souvenant de l'Alliance qu'Il avait contractée avec Abraham, Isaac et Jacob, a fait sortir le peuple d'Israël d'Égypte, où il était demeuré 400

    Le judaïsme libéral est l'un des courants héritiers du judaïsme progressiste apparu en Allemagne avec les Lumières. En réalité, « judaïsme libéral » est un terme utilisé par certaines communautés, notamment en France, en Angleterre et aux Pays-Bas, pour désigner ce qui est connu par d'autres comme le « judaïsme réformé » ou le « judaïsme progressiste. » Cette distinction est légèrement moins pertinente en France qu'en Angleterre où le Movement for Reform Judaism est plus proche de la philosophie du judaïsme conservative que de son homonyme américain.

    Medina Az zahara
    Article détaillé : Califat de Cordoue.



    Le christianisme est une religion monothéiste, fondée sur la vie et les enseignements de Jésus de Nazareth tels qu'ils sont présentés dans le Nouveau Testament, et qui est apparue après sa crucifixion, au Ier siècle.

    Ce terme vient du Grec Χριστός, l'équivalent du terme hébraïque Messie (מָשִׁיחַ - mashia'h, littéralement « celui qui est oint »), et de lui découle l'appellation Jesus-Christ: Les chrétiens croient en effet que Jésus de Nazareth est le fils de Dieu et le Messie que prophétisait l'Ancien Testament.[1] Les Actes des Apôtres indiquent que le nom de chrétien (Grec Χριστιανός), signifiant appartenant au Christ ou partisan du Christ, fut donné à ses disciples à Antioche au milieu du premier siècle.[2] La référence la plus ancienne connue pour le terme christianisme (Grec Χριστιανισμός) se trouve dans la lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens à la fin du premier siècle.[3]

    Ayant profondément marqué la civilisation occidentale, le christianisme est de nos jours la religion la plus répandue dans le monde[4]. Elle est présente sur tous les continents, et plus particulièrement en Europe, en Amérique, en Afrique sub-saharienne et en Océanie où elle est prédominante[réf. nécessaire].

    Le christianisme partage ses origines et nombre de ses textes avec le Judaisme, particulièrement la Bible Hébraique, connue chez les chrétiens sous le nom d'Ancien Testament ou de Premier Testament.[5] Comme le Judaisme et l'Islam, le christianisme est classé parmi les religions abrahamiques[6],[7].


    intérieur des palais nasrides, peinture orientaliste de Adolf Seel, 1886

    intérieur des palais nasrides, peinture (http://wikipédia)

    L'islam est une religion monothéiste (croyance en un seul Dieu transcendant ; le panthéisme, immanence de Dieu, est considéré comme étant shirk), chronologiquement le troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques. Apparu en Arabie au VIIe siècle, il se distingue du judaïsme et du christianisme avec lesquels il a néanmoins de nombreux éléments communs. Les fidèles sont appelés musulmans.

    L'islam a un livre sacré, le Coran, dont le dogme assure qu'il a recueilli la révélation de Dieu au prophète Mahomet par l'intermédiaire de l'archange Gabriel. Les autres livres sacrés dans l'islam sont, par ordre chronologique, le Suhuf-i-Ibrahim (les Feuillets d'Abraham), la Tawrat (le Pentateuque ou la Torah), le Zabur (le Livre des Psaumes) et le Injil (les Évangiles ou le Nouveau Testament).

    Il y a entre 1 et 1,8 milliard de musulmans dans le monde[1]. Ils se répartissent en plusieurs courants, notamment le sunnisme et le chiisme. C’est en Indonésie que vit la communauté musulmane la plus importante au monde.

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    Je reproduis le montage que le site http://presence-au-sud.over-blog.com a fait à partir de mon article "des Juifs s'engagent contre la colonisation et pour la paix", car c'est très joliement fait, et c'est en effet facteur de paix.


    actions pour la paix

    Des Juifs s'engagent 
    contre la colonisation 
    et pour la paix
     
    sur le blog de: R-sistons à l'intolérable       (extraits)



    "Oui
    "je suis en colère 
    "contre la guerre 
    "contre toutes les guerres 
    "contre l'occupation 
    "contre toutes les occupations



    Elle s'appelle Perrine, et elle est juive d'origine. 
    Heurtée par les événements...

    ...et ayant l'intelligence de comprendre
    que l'occupation 
    contribue à augmenter l'antisémitisme 
    que l'on prétend combattre.

    Oui, je pense aussi 
    que ce n'est pas 
    en passant son temps à dérouler 
    devant nos yeux et nos oreilles 
    la Shoa qu'on nous convaincra, 

    mais en ayant un comportement
    juste
    humain 
    Et c'est facile : 
    des plans de paix
    il y en a.

    Le problème, c'est qu' Israël préfère la guerre à la paix.... pour quelques arpents de terre de plus, 
    quelques oliveraies, 
    quelques murs historiques, 
    ou des sources d'eau supplémentaires.



    En réglant équitablement la question palestinienne, 
    le couple Etats-Unis- Israël 
    solutionnerait grandement 
    le problème de la sécurité 
    et de l'antisémitisme 
    redresserait leur image 
    aux yeux des peuples 
    et retirerait une source 
    de graves tensions dans le monde.

    L'article que je vais vous présenter 
    sur une réalité méconnue de l'occupation, 
    les punitions collectives, est écrit par un Juif,
    Gédéon Lévy
    Et Perrine est-elle même d'origine juive. 

    Lire et voir la suite (lire également les commentaires sur l'article: dossier complet)
    sur:  http://r-sistons.over-blog.com/article-14615266.html

    Lire aussi sur Rue89
    http://www.rue89.com/2007/12/14/



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    On m'a aussi envoyé ces deux vidéos, sur les  Etats-Unis :

        Théorie de la conspiration :   
    La conspiration 


    et du même, qui a un blog : http://www.lagrandeconspiration.org


    ce très joli JOYEUX  NOEL !  Une carte musicale...   http://www.lagrandeconspiration.org/joyeuxnoel.html?2822812332z2p0p112213733712332z3p0p2822845665z2p0p324421233231331343347188125225

     
       

     


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    Mardi 18 décembre 2007

                       NouvelAnBushMessie-20-copie-1.jpg    

     Dessin de Mariali, tiré du blog de http://chahids.over-blog.com

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    Bonjour,

    L'actualité commande ! C'est un grand principe que tout journaliste connaît. C'est aussi la raison pour laquelle j'ai interrompu ma carrière de journaliste, en apprenant que j'allais de nouveau être mère. A l'époque, je travaillais pour une grande chaîne de la Télévision française, et il faut être à la disposition de l'Actualité à tout moment, le cas échéant. Donc, vous n'aurez pas un papier de moi aujourd'hui ; celui que j'envisageai de vous proposer, inédit, sur le nouveau moyen que les Etats-Unis ont trouvé pour asservir un peu plus les peuples à leur puissance et à leur idéologie, eh bien je le ferai un peu plus tard. En effet, mon correspondant en Asie, Tonkin, vient de m'adreser un article, que j'estime de mon devoir de partager aussitôt avec vous. 

    Auparavant, je vous donne des liens pour trois courts enregistrements à écouter, en vous conseillant de trouver absolument un moment pour le faire, ils sont décisifs pour la compéhension du type de société dans lequel nous allons vivre, modelé par le "diable" - il n'y a pas d'autre mot - américain. L'Europe va devenir le vassal des Etats-Unis, dans tous les domaines. En conclusion, l'auteur lance un appel à ce que je vais qualifier d' Union sacrée, entre tous ceux qui ne veulent pas de ce type de société, quelle que soit leur appartenance, oui, cela va de l'extrême gauche à l'extrême droite. 
     
    Face à la menace, imminente, effroyable, irrémédiable,  nous devons tous, impérativement, nous unir pour combattre. Cela, je commençais à le ressentir confusément... l'audition de ces enregistrements me le confirme. Beaucoup d'entre vous seront choqués, je le sais, mais dans un cas comme celui-là, il faut faire taire les différences et partir au combat contre les projets abominables des Américains. Et la menace est d'autant plus redoutable que notre Président franco-hongrois est lui-même acquis aux  projets diaboliques d'asservissement des peuples à l'Empire. Dans le prochain article, je vous décrirai longuement le nouvel instrument que les Etats-Unis ont trouvé pour prendre possession de nos consciences.

    Les bonnes nouvelles sont rares, et quand il y en a peut-être enfin une, je dois l'annoncer, d'autant plus que je vous ai suffisamment prophétisé l'
    apocalypse - j'avais d'ailleurs entendu dire qu'elle démarrerait à la fin des fêtes de fin d'année, quelques mois avant le départ du Président américain, un dernier fait d'armes, en quelque sorte. Or, il semblerait que la menace s'éloigne peut-être...


    http://laboiteaimages.hautefort.com

    Bush , en effet, est paralysé par la très mauvaise nouvelle qu'il vient d'apprendre par rapport aux plans qu'il avait élaborés avec Israël afin de détruire - oui, vous avez bien lu, "détruire" - un Etat, en l'occurrence l'Iran. L'ensemble des services de Renseignement américains ont déclaré que l'Iran avait, dès 2003, cessé leurs travaux pour produire une bombe nucléaire ; Il doit trouver un autre prétexte pour attaquer préventivement ce pays souverain. Et c'est d'autant moins facile que les Chinois et les Russes, de plus en plus indépendants, désapprouvent une telle aventure, et, surtout, que des voix s'élèvent de plus en plus,  au sein de l'Armée américaine comme de la CIA, pour refuser de s'associer à une entreprise aussi folle, aussi incertaine et coûteuse sur les plans financier et humain. 

    Les "élus de Dieu", Président américain comme peuple israélien, doivent trouver d'autres raisons que les armes de destruction massive pour convaincre le monde du bien-fondé de leur croisade pour la sécurité, ou le Bien, ou la démocratie, ou la liberté, comme vous voulez, mais surtout afin de faire main-basse sur les ressources pétolières de la région et tenir ainsi à leur merci les peuples, ceux d'Europe en particulier - privées de l'accès aux précieuses ressources -, tout en contrant l'influence des Chinois ou des Russes, rivaux potentiels. L'éthique est moins que jamais la préoccupation première des gouvernants de ce monde. Ce sont des bandits !

    Voilà, je vous laisse à l'écoute des enregistrements et à la lecture de l'article, écrit par un Juste, un auteur Juif, auquel j'ai joint un papier sur les maîtres du monde - vous reconnaîtrez ici ou là des noms, comme ceux... de Patrick Devedjian ou de Bernard Kouchner. Merci d'être indulgents, cette parution est improvisée. Eva

    Il est 18 h 50. J'ai envie de rajouter plein de choses. Ceci, d'abord: Il y a un ENNEMI COMMUN A TOUS, c'est la BARBARIE HUMAINE, or c'est une réalité incontournable, l'ogre yankee la représente de plus en plus. Démocrate ou pire encore, républicaine, l'Amérique est une entité qu'il faut combattre par tous les moyens, et d'abord par les armes de l'esprit et de la résistance culturelle. Elle est l'ennemie du genre humain, de tous les peuples de la planète, et que nous soyions rouges, jaunes, noirs ou blancs... laics, athées, chrétiens, juifs, musulmans ou bouddhistes... 
     nationalistes d'extrême droite,  patriotes gaullistes ou communistes, écologistes, centristes humanistes, militants de gauche ou d'extrême gauche, nous avons le devoir de nous engager contre la bête immonde qui veut dévorer nos vies pour les asservir, ou carrément les détruire. 

    Il y a urgence. La civilisation humaine est en jeu, notre humanité, notre diversité, notre liberté, nos modes de vie... la liste est longue, tout risque d'être broyé sous le rouleau compresseur et assassin de ces ennemis de l'autre - je viens de lire le texte posté par Chahid, il rejoint exactement ce que je pensais, je vous le copie. Et je vous  invite à découvrir le site ( http://corpoaction.over-blog.com ) de celui qui vient de m'adresser un commentaire, sur le chapitre, justement, concernant les crimes américains, il est alternatif et nous avons besoin d' alternatives, et d'urgence. L'intolérable est là, à nos portes, comme je vous le montrerai d'ailleurs dans mon prochain article, si l'Actualité le permet.

    Un dernier mot : Je comprends mieux, maintenant, surtout après avoir écouté les vidéos, l'acharnement des forces alliées aux Américains à abattre le candidat de la droite indépendante, aux accents gaulliens : Dominique de Villepin. Ou Nicolas Dupont-Aignan, interdit de parole pendant la campagne électorale. La désinformation, toujours ! 

    J'appelle à l'insurrection des peuples contre l'intolérable ! Plus que jamais !

    Merci, Chahid l'humaniste, pour ce texte magnifique, http://Chahids.over-blog.com. Je  suis heureuse d'avoir des lecteurs comme toi...

    L’incompréhension et le rejet de l’autre par crainte, par racisme, par indifférence… sont une brume qui peut être fatale à chaque être humain qui marche seul et qui ne prend pas le temps de comprendre que son existence physique, morale, sociale, économique, culturelle et politique, dépend de l’existence de l’autre, qu’il soit un voisin, un ami ou un vagabond, un chrétien, un juif, un musulman ou un athée, qu’il soit blanc, noir ou beur… qu’il soit sain de corps et d’esprit ou atteint d'une infirmité ou défavorisé de façon quelconque… les existences sont liées.  

      Nous sommes tous liés les uns aux autres. Nous formons la plus solide des chaînes, la chaîne humaine.

     Avec nos différences, nos couleurs, nos races, nos ethnies…  nous formons un arc-en-ciel magnifique, et ce n’est pas par hasard que les arcs-en-ciel apparaissent après les brumes.

     Pour admirer la splendeur d’un arc-en-ciel humain, il faut dissiper les brumes. Il faut laisser parler la compréhension, l’amour et le respect.

      La compréhension, l’amour et le respect du patrimoine universel que nous sommes tous. Chacun de nous est un patrimoine pour l’autre.

      Alors, arrêtons de jouer le jeu des marchands de l’apocalypse.

    P.S. Aujourd'hui - dixit Arte - encore deux mille nouveaux morts CIVILS en Irak, victimes des bombardements américains ! Plus d'un million de morts, en gros le quart des habitants ! Voilà le VRAI VISAGE de l'Amérique ! Et de sa guerre propre!


    Tags : Etats-Unis, Iran, Bush, Chinois, israël, Dieu, pétrole, liberté, démocratie, éthiqe, Chine, Russie, CIA, Hongrie, Asie...

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    ARTICLE    MOBILISATION   POUR   UN  MILITANT   ARRETE  ARBITRAIREMENT - nouvelles du militant :

    Saïf (le militant palestinien arrêté en revenant de Paris pour le rassemblement des jeunes palestiniens), a l'air d'aller bien, il a été relâché.   Je n'ai pas d'autres infos pour l'instant. Amicalement, Perrine

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    A  ECOUTER  ABSOLUMENT

    <http://www.dailymotion.com/bookmarks/Pierric/video/x3ol2v_thierry-meyssan-p

    r-alain-soral-par_politics>

    <http://www.dailymotion.com/bookmarks/Pierric/video/x3omqd_thierry-meyssan-p
    r-alain-soral-par_politics>

    <http://www.dailymotion.com/related/6185911/video/x3ooll_thierry-meyssan-par

    r-alain-soral-par_politics>

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    International Israel/Palestine


    Mis à Jour le : 15 décembre 2007  18:09
    Avnery : Comment ils nous ont volé La Bombe
     
    15 décembre 2007

    Une vraie catastrophe : l’ensemble des services de renseignement américains, comprenant seize agences différentes, ont abouti à une conclusion unanime : dès 2003, les Iraniens ont cessé leurs travaux pour produire une bombe nucléaire, et, depuis lors, ils ne les ont pas repris.

    Par Uri Avnery, Gush Shalom, 9 décembre 2007

    C’ÉTAIT comme si une bombe atomique était tombée sur Israël.

    La terre trembla. Nos dirigeants politiques et militaires furent tous sous le choc. Les gros titres étaient rageurs.

    Que se passait-il ?

    Une vraie catastrophe : l’ensemble des services de renseignement américains, comprenant seize agences différentes, ont abouti à une conclusion unanime : dès 2003, les Iraniens ont cessé leurs travaux pour produire une bombe nucléaire, et, depuis lors, ils ne les ont pas repris. Même s’ils viennent à changer d’idée, il leur faudra au moins cinq ans pour atteindre leur objectif.

    NE DEVRIONS-NOUS pas être ravis ? Les masses en Israël ne devraient-elles pas danser dans les rues, comme elles l’ont fait le 29 novembre 1947, il y a 60 ans ? Après tout, nous nous en sommes bien sortis !

    Jusqu’à cette semaine, on nous a régulièrement seriné que, d’une minute à l’autre, les Iraniens produiront une bombe qui menace notre existence même. Rien de moins. Mahmoud Ahmadinejad, le nouvel Hitler du Moyen-Orient, qui annonce tous les deux jours qu’Israël doit disparaître de la carte, était sur le point de réaliser sa prophétie.

    Une petite bombe nucléaire, et même une minuscule petite bombe comme celles larguées sur le Japon suffirait pour balayer l’ensemble de l’entreprise sioniste. Si elle tombait sur la place Rabin à Tel Aviv, le centre économique, culturel et militaire d’Israël serait vaporisé, ainsi que des centaines de milliers de Juifs. Un second Holocauste.

    Et alors soudain - pas de bombe et pas de menace imminente. Le méchant Ahmadinejad peut nous menacer autant qu’il veut - il n’a pas les moyens de nous faire du mal. N’est-ce pas une raison de faire la fête ?

    Alors pourquoi est-ce ressenti comme un désastre national ?

    UN PSYCHOLOGUE de pacotille (comme moi) dirait : les Juifs se sont habitués à l’angoisse. Après des centaines d’années de persécution, d’expulsions, d’inquisition, de pogroms qui ont abouti à l’Holocauste, nous avons des petits feux rouges dans nos têtes, qui s’allument au moindre signe de danger. Dans une telle situation, nous sommes à l’aise. Nous savons que faire.

    Mais quand les feux restent éteints et qu’aucun danger n’apparait à l’horizon, nous le ressentons comme quelque chose de suspect. Quelque chose ne va pas. Peut-être que les feux ne fonctionnent pas. C’est peut-être un piège !

    Une petite consolation dans cette nouvelle situation. Alors qu’il semble que le danger immédiat d’annihilation a disparu, nous avons le sentiment que nous sommes seuls, seuls de nouveau en face de nous-mêmes.

    Cela est un autre signe de l’exception juive : nous sommes seuls face au monde entier. Comme à la période de l’Holocauste, tous les goys nous abandonnent. Face au monstre iranien qui menace de nous dévorer, nous restons maintenant seuls.

    Tous nos médias le répètent à l’unisson, comme un orchestre qui n’a pas besoin de chef car ils connaissent la partition par cœur.

    Certes, d’autres peuples, aussi, peuvent ressentir de la satisfaction à se retrouver seuls. Est gravée dans ma mémoire une affiche britannique qui était collée sur nos murs en Palestine dans les jours sombres après la défaite de la France face aux nazis, tandis que la Grande-Bretagne restait seule dans la guerre. Sous le visage sombre de Winston Churchill le slogan proclamait fièrement : " Très bien donc, tout seuls !"

    Mais avec nous c’était presque devenu un rituel national. Comme nous avions l’habitude de le chanter dans le bon vieux temps de Golda Meir : "Le monde entier est contre nous / C’est une vieille mélodie / ... et tous ceux qui sont contre nous / qu’ils aillent au diable..." A l’époque, une des équipes chargée des divertissements de l’armée l’avait même transformée en danse folklorique.

    Au cours de ces dernières années, une large coalition contre l’Iran s’est réalisée. La bombe iranienne est devenue le cœur d’un consensus international, conduit par l’Amérique, la Reine du monde. Avec le consentement des cinq membres permanents, le Conseil de sécurité des Nations unies a décrété des sanctions contre Téhéran.

    Aujourd’hui, devant nos yeux cette coalition est en train de s’écrouler. Le Président Bush bafouille. Envolée la justification d’une attaque militaire sur l’Iran, rêve du gouvernement israélien et des néo-conservateurs. Envolé aussi le prétexte des sanctions les plus draconiennes. Dieu sait, peut-être même les faibles sanctions existantes seront-elles abolies demain.

    LA PREMIÈRE réaction des dirigeants israéliens fut vigoureuse et déterminée : un total déni.

    Le rapport américain est simplement faux, ont proclamé tous les médias. Il est fondé une information fausse. Nos services de renseignement sont en possession de bien meilleures données, qui prouvent que la bombe est bien en route.

    Donc les agences de renseignement américaines doivent mentir délibérément. On ne peut pas écarter l’hypothèse que des motifs politiques douteux puissent se cacher derrière des conclusions sans équivoque. Peut-être veulent-ils compenser les faux rapports que le Président Bush a utilisés pour justifier son invasion de l’Irak. Ils avaient alors surestimé, maintenant ils sous-estiment. Peut-être veulent-ils se venger de Bush et croient-ils que le temps est mûr, puisqu’il est en fin de mandat. Ou bien se sont-ils adaptés à l’opinion publique américaine, qui ne voudra pas encaisser une autre guerre. Et, de surcroît, leurs chefs sont tous, bien sûr, antisémites.

    Même si les agents du renseignement américain croient innocemment que l’Iran a cessé de travailler sur la Bombe, cela montre simplement combien ils sont naïfs. Ils ne peuvent pas imaginer que les Iraniens se moquent d’eux. Qui sait mieux que nous combien il est facile de cacher une bombe atomique et de tromper le monde entier ? Après tout, nous avons fait cela pendant des années.

    Mais tout ceci ne change pas le fait : ce rapport pousse la politique américaine dans une nouvelle direction et change entièrement la configuration internationale.

    La guerre sur l’Iran, qui devait être l’événement déterminant de 2008, est devenu pour le moment un non-événement.

    QUELS SONT les résultats en ce qui concerne Israël ? Pourquoi nos dirigeants sont-ils en état de choc depuis la publication de ce rapport ?

    La possibilité d’une frappe militaire israélienne indépendante contre l’Iran a disparu. Israël ne peut pas faire la guerre sans un soutien sans réserve des Etats-Unis. Nous avons essayé une fois - guerre du Sinaï de 1956 - et alors le Président Dwight D. Eisenhower nous a botté les fesses. Depuis lors, nous prenons soin d’obtenir la bénédiction des USA avant chaque guerre.

    Pour les services de l’armée et du renseignement, le rapport est un désastre total pour une autre raison. La bombe iranienne constituait une pièce indispensable pour la bagarre annuelle de l’armée en vue d’obtenir une part massive du gateau budgétaire.

    Pour les démagogues de droite, l’effet est encore plus décourageant. Benyamin Netanyahou a construit toute sa stratégie sur la peur de l’Iran, espérant que la bombe atomique le conduirait directement dans le fauteuil du Premier ministre.

    En outre, quand le problème iranien se calme, le problème palestinien se réchauffe. C’est particulièrement vrai à Washington. Le Président Bush a des ennuis, ses fiascos en Afghanistan et en Irak sont déjà en train de s’éterniser. Tout effort américain d’installer un gouvernement stable en Irak, avec une majorité chiite, dépend du soutien de l’Iran chiite. Le rêve de Bush de frapper d’un coup foudroyant l’Iran et de laisser son empreinte sur l’histoire est en train de partir en fumée.

    Que peut-il faire pour léguer quoi que ce soit de positif ? La seule alternative est une paix israélo-palestinienne. Peut-être apportera-t-il maintenant un meilleur soutien à la pauvre Condoleezza. Peut-être s’impliquera-t-il davantage. A noter : Il va bientôt aller en visite en Israël pour la première fois depuis son entrée à la Maison Blanche.

    Certes, cet effort n’a pas beaucoup de chance de succès, mais les gens à Jérusalem sont néanmoins inquiets. C’est tout-à-fait ce dont nous avons besoin - Bush agissant comme cet antisémite de Jimmy Carter qui a forcé la main à Begin et l’a obligé à faire la paix avec l’Egypte !

    Alors que faire ? On peut ordonner aux diplomates israéliens à l’étranger de redoubler d’efforts pour convaincre les gouvernements que la situation n’a pas changé, qu’on doit se battre contre la bombe iranienne, qu’elle existe ou non. Mais allez dire cela aux Russes et aux Chinois ! Les gouvernements du monde sont heureux de voir la fin de la pression de Bush - tous excepté le couple heureux, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, les nouveaux caniches de la Maison Blanche depuis que Tony Blair est parti.

    LA NOUVELLE situation pose un dilemme épineux à Ehoud Olmert.

    En revenant d’Annapolis, il a fait une déclaration étonnante. Si la "solution des deux Etats s’écroule", a-t-il déclaré, "l’Etat d’Israël est fini". Personne dans le camp de la paix n’avait encore osé aller aussi loin.

    Croit-il ce qu’il dit, ou est-ce juste une nouvelle manipulation ? C’est la question qui domine aujourd’hui les débats en Israël. En d’autres termes : Essaie-t-il seulement de gagner du temps, ou est-il réellement en train d’œuvrer pour un accord de paix ?

    Tout indique qu’il n’est pas en position de prendre la moindre mesure. S’il essaie de réaliser la première phase de la feuille de route et de démanteler quelques avant-postes, il devra faire face non seulement à l’opposition déterminée des colons et de leurs partisans, et à la silencieuse (mais hautement efficace) opposition des militaires, mais aussi à l’obstruction de ses collègues du gouvernement. Avant le démantèlement du premier avant-poste, sa coalition volera en éclats.

    Olmert n’a aucune coalition possible. Ehoud Barak n’a cessé d’essayer de le déborder sur la droite et on ne peut pas compter sur lui en cas de crise. Le parti travailliste est un corps chaotique, mou et sans principes. Le rabougri parti Meretz n’a que cinq membres à la Knesset, dont quatre se disputent la direction du parti. Les dix membres des partis arabes (c’est ainsi qu’ils sont généralement appelés, bien que l’un des membres Hadash de la Knesset soit juif) sont rejetés, et aucun gouvernement "sioniste" ne doit être considéré comme ayant bénéficié ouvertement de leur soutien. Et dans le propre groupe d’Olmert il y a plusieurs membres d’extrême droite qui feraient obstruction à tout effort de paix.

    Dans une telle situation, la tendance naturelle d’un vrai politicien comme Olmert est de ne rien faire, de faire des déclarations de gauche et de droite (dans les deux sens) et d’essayer de gagner du temps.

    Cette semaine, le gouvernement a annoncé des plans pour construire 300 nouvelles maisons dans l’horrible colonie de Har Homa, près de Jérusalem. Pour quelqu’un comme moi, qui a passé de nombreux jours et nuits à manifester contre la construction de cette colonie là, c’est une nouvelle vraiment très amère. Elle n’indique certainement pas un tournant dans le bon sens.

    D’un autre côté, j’ai entendu une thèse intéressante d’un proche d’Olmert. Selon cette thèse, sachant qu’il va perdre le pouvoir, Olmert peut se dire : si je dois tomber, pourquoi ne pas entrer dans l’histoire comme celui qui s’est sacrifié sur l’autel d’un grand principe, au lieu de disparaître comme un cheval politique bon à rien ?

    S’il n’a pas d’autre porte de sortie, il peut choisir cette solution - surtout que sa famille immédiate est en train de le pousser dans cette direction.

    J’estimerais cette possibilité comme "improbable" - mais il est arrivé des choses plus étranges.

    En tout cas, peut-être les forces de paix devraient-elles surmonter leurs compréhensibles réserves et essayer d’influencer l’opinion publique de façon qu’elle aide Olmert à changer dans ce sens.

    Quoiqu’il en soit, une chose est certaine : que le fils de chienne, Ahmadinejad, nous a encore bien eus.

    Il a volé notre bien le plus précieux : la menace nucléaire iranienne.


    Publication originale Gush Shalom, traduction SW pour AFPS

    http://contreinfo.info  

     
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    La conférence de Bilderberg est une conférence annuelle qui, depuis 1954, réunit sur invitation environ 130 personnalités des affaires, académique ou politiques de différents pays. Ses membres – hommes politiques, industriels, banquiers – s'appellent eux-mêmes les « Bilderbergers » ou « groupe Bilderberg ».

    L’objectif initial du groupe était, dans le contexte de la guerre froide, de renforcer la coopération entre les États-Unis et leurs partenaires européens. Aussi, du fait du caractère très confidentiel des conférences annuelles des Bilderbergers, et comme il n'est fait aucune médiatisation des réunions et des débats tenus, ce groupe a longtemps été considéré par certains comme une société secrète et demeure toujours aujourd'hui l'un des dossiers favoris des adeptes du conspirationnisme ;-) . Depuis la chute de l'empire soviétique, on reproche notamment à ce puissant lobby l'orchestration de la mondialisation économique

    Initiée en 1952, financée par la multinationale néerlandaise Unilever et la CIA. la première réunion se tient en mai 1954 à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek (Pays-Bas), d'où son nom. On compte parmi ses membres fondateurs le Prince Bernhard des Pays-Bas, Denis Healey, Joseph Retinger, David Rockefeller, mais aussi Jozef Luns (ex-secrétaire général de l'OTAN) et Paul Van Zeeland (ex-premier ministre belge et banquier).

    Le groupe Bilderberg était alors une organisation d'influence atlantiste dont le but officiel était, dans un contexte de «guerre froide», d'assurer secrètement la coopération entre les États-Unis et les gouvernements d'Europe occidentale.

    Le groupe possède des bureaux à Leiden aux Pays-Bas.

    Le groupe Bilderberg se compose en trois cercles concentriques :

    • le Bilderberg Advisory Committee (« comité consultatif ») est le cercle le plus central. Il comprend une dizaine de membres.
    • Le Steering Committee (« comité de direction ») est un cercle légèrement moins fermé que le premier. Il est constitué d'environ 35 membres, exclusivement européens et américains.
    • le « cercle extérieur » est assez large et comprend 80% des participants aux réunions.

    Le groupe Bilderberg rassemble annuellement, lors d'une réunion d'une durée de 4 jours, environ 120 personnalités de tous les pays : leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, des responsables de l'armée et/ou des services secrets, ainsi que quelques scientifiques et universitaires.

    Une liste des participants ainsi que les thèmes abordés sont disponibles auprès du secrétariat du groupe. Un rapport de synthèse de la réunion est également rédigé, semble-t-il, comme le laissent supposer ces liens ([1],[2]) et la présence de « rapporteurs » sur la liste officielle des participants. Ce rapport serait envoyé à l'issue de chaque réunion aux grands décideurs mondiaux

    Pour le citoyen lambda, il est très difficile voire impossible de connaître à l'avance le lieu ou l'objet de la réunion :

    • L'hotel choisi est entièrement vidé de tout autre client ; la sécurité est en partie assurée par les forces de l'ordre du pays d'accueil.
    • Aucune conférence de presse n'a lieu.
    • Les discussions se tiennent à huis-clos.
    • Il est interdit aux Bilderbergers de prendre des notes ou de faire des déclarations à la presse.

    Les discussions menées au sein du groupe sont organisées de façon à obtenir un consensus parmi les membres, sans devoir recourir à un vote ni à l'adoption de résolutions quelconques. Le standing et l'influence détenue par les participants sont tels que si un consensus se forme autour d'un projet d'action, celui-ci pourra être réalisé plus facilement et plus rapidement.

    Certains pensent que chaque réunion annuelle (officiellement la seule) se prolonge par de nombreux contacts restreints entre des membres de sous-commissions, sur un problème particulier concernant un point précis, l'ensemble étant organisé en faisceaux regroupés au niveau supérieur.

    Les dernières réunions:

    2003

    La réunion avait lieu en France du 15 au 18 mai, au château de Versailles qui a été fermé au public pendant une semaine. Selon Pepe Escobar de l'Asia Times, Jacques Chirac a prononcé un discours de bienvenue le premier jour.

    2004

    La réunion 2004 du groupe Bilderberg s'est déroulée du 3 au 6 juin (juste avant la réunion du G8) à Stresa dans le nord de l'Italie près de la frontière suisse, dans un palace sur les rives du Lac Majeur, le "Grand Hotel des Iles Borromées".

    2005

    En 2005, la réunion s'est déroulée du 5 au 8 mai, en Bavière. Celle-ci fut préparée par le Comité de Direction comprenant Josef Ackermann de la Deutsche Bank, Jorma Ollila de Nokia, Richard Perle (ancien conseiller du Pentagone), Vernon Jordan (confident de l’ancien président Bill Clinton), Jürgen Schrempp de DaimlerChrysler, Peter Sutherland de Goldman Sachs International, Daniel Vasella de Novartis et James Wolfensohn de la Banque Mondiale ; parmi d'autres étaient attendus Henry Kissinger, Natan Sharansky et Bernard Kouchner, d'après le Financial Times du 1er Mai

    2006

    La conférence a eu lieu du 8 au 11 juin au Brookstreet Resort à quelques kilomètres d'Ottawa, au Canada. Les thèmes de discussions étaient les relations Euro-américaines, l'énergie, la Russie, l'Iran, le Moyen Orient, l'Asie, le terrorisme et l'immigration.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bilderberg

    Autre source sur le groupe Bilderberg :

    http://syti.net/Organisations/Bilderberg.html

     

     


    Bilderberg  
    Bilderberg Bruxelles juin 2000  
     
    Lundi 23 Octobre 2006

    Participants Bilderberg 2007   entre autres :

    Bilderberg 2007: Istanbul, Turkey 31 mai - 3 juin 2007

    - George Alogoskoufis Ministre grec de l'économie et des finances

    - Ali Babacan Ministre turc des affaires étrangères

    - Edward Balls Economic Secretary to the Treasury, Grande Bretagne

    - Francisco Pinto Balsemão PDG Impresa, ex premier ministre du Portugal

    - José Manuel Barroso President de la Commission Européenne

    - Queen Beatrix Reine des Pays-Bas

    - Prince Bernhard Co-fondateur du Groupe de Bilderberg, ancien officier SS

    - Franco Bernabé Vice-président de Rothschild Europe

    - Nicolas Beytout Rédacteur en chef du journal Le Figaro

    - Carl Bildt Former Prime Minister (Sweden)

    - Philippe Camus PDG de EADS

    - Henri de Castries PDG d'AXA

    - Kenneth Clark Député de Grande Bretagn

    - Bertrand Collomb PDG de Lafarge

    - George A. David PDG de Coca-Cola

    - Etienne Davignon Président du Groupe de Bilderberg, président et fondateur de l'European Round Table (lobbie des multinationales européennes auprès de la Commission Européenne), ex vice-président de la Commission Européenne, membre de la Commission Trilatérale, membre du directoire du think tank Centre for European Policy Studies, ancien ministre belge des affaires étrangères, président de l'Association pour l'union monétaire en Europe, premier président de l'Agence Internationale de l'Energie...


    - John Elkann Vice-président de Fiat 

    - Timothy F. Geithner President de la FED (banque centrale américane) de New York

    - Paul A. Gigot Editorialiste au Wall Street Journal

    - Donald E. Graham PDG du Washington Post

    - Richard C. Holbrooke Vice-président de Perseus LLC

    - Jaap G. Hoop de Scheffer Secretaire Général de l'OTAN

    - Allan B. Hubbard Conseiller de Bush pour la politique économique, et directeur du National Economic Council

    - Josef Joffe Rédacteur en chef du journal allemand Die Zeit

    - Vernon E. Jordan Jr.Senior Managing Director de la banque Lazard Frères

    - Henry Kissinger Président de Kissinger Associates, ministre des affaires étrangères de Nixon (placé auprès de lui par Rockefeller)

    - Bernard Kouchner Ministre français des Affaires étrangères

    - Neelie Kroes Commissaire européenne au marché intérieur et à la concurrence

    - Ed Kronenburg Directeur du Private Office au quartier général de l'OTAN

    - William J. Luti Conseiller spécial de Bush pour la politique de défense, et stratège au National Security Council (NSC)

    - Jessica T. Mathews Presidente du think tank Carnegie Endowment for International Peace

    - Frank McKenna Administrateur du Carlyle Group, ex ambassadeur du Canada aux Etats-Unis

    - Thierry de Montbrial Président de l'IFRI (think tank français de politique internationale)


    - Matthias Nass Editorialiste du journal allemand Die Zeit

    )- George Osborne Futur ministre des finances britannique en cas de victoire es Conservateurs

    - Tommaso Padoa-Schioppa Ministre des finances de l'Italie

    - Richard N. Perle Membre de l'American Enterprise Institute for Public Policy Research (think tank américain)

    - David Rockefeller Grand banquier (ex PDG de la Chase Manhattan Bank), co-fondateur du Groupe de Bilderberg, ex-président du Council on Foreign Relations (CFR), président et co-fondateur de la Commission Trilatérale

    - Matías Rodriguez Inciarte Vide-président exécutif du groupe Santander Bank (Espagne)

    - Dennis B. Ross Directeur du Washington Institute for Near East Policy (think tank américain pour la politique étrangère au Moyen-Orient)

    - Otto Schily Député allemand, ex ministre de l'Intérieur, membre du Committee on Foreign Affairs

    - Giulio Tremonti Ex ministre des finances de Berlusconi, vice-président du parlement italien

    - Jean-Claude Trichet Gouverneur de la Banque Centrale Européenne

    - James D. Wolfensohn Ex-président de la Banque Mondiale

    -  Robert B. Zoellick
     Sécrétaire d'état et négociateur américain au commerce

    - Klaus Zumwinkel Président du directoire de Deutsche Post

    - Adrian D. Wooldridge Journaliste du magazine The Economist

     
    Samedi 16 Septembre 2006

    Canada , Ottawa Juin 2006

    Honorary Chairman

    B, Davignon, Etienne – Vice Chairman, Suez-Tractebel

    Participants  : quelques noms, faute de place ...

    PNA, Abu-Amr, Ziad – Member of the Palestinian Legislative Council; President of the Palestinian Council on Foreign Relations; Professor of Political Science, Birzeit University
    P, Aguiar-Branco, Jose Pedro – Former Minister of Justice; Member of Parliament (PSD)
    F, Collomb, Bertrand – Chairman, Lafarge
    F, Descoing, Richard – Director, Institut d’Etudes Politiques
    CDN, Desmarais, Jr., Paul – CEO, Power CorporationF, 
    Devedjian, Patrick – Member of Parliament
    F, Montbrial, Thierry de – President, French Institute for International Relations
    USA, Pataki, George E. – Governor of New York Stat
    USA, Perle, Richard N. – Resident Fellow, American Enterprise Institute for Public Policy ResearchCommission
    F, Pinault, Francois-Henri – President, Artemis; Chairman and CEO, PPR Group
    USA, Rockefeller, David – Former Member, JP Morgan International Councile
    Rodriguez Inciarte– Executive Vice Chairman, Grupo Santander, Ciudad Grupo Santander
    USA, Ross, Dennis B. – Director, Washington Institute for Near East Policy
    D, Schily, Otto – Former Minister of Interior Affairs; Member of Parliament; member of the Committee on Foreign Affairs
    publié par dans: Bilderberg CFR Trilaterale

     
     

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    Samedi 15 décembre 2007

     

    CW09-repaire-ext.jpg  

    Bonjour,

    La photo que vous voyez représente le quartier général des Ching-A-Ling, le motor-cycle gang rival des Hell's Angels, à New York. C'est la bâtisse la plus haute, partiellement repeinte en blanc. Je cherchais des photos pour illustrer, l'autre jour, mon article sur les gangs de rues et sur les jeunes des banlieues, elles sont arrivées seulement maintenant. C'est mon ex-mari qui les avait prises, lorsque nous avons séjourné ensemble dans le Bronx, au milieu des gangs de rues. 

    CW08-JFA-boule.jpg  

     Et voici le Vice-Président des Ching-A-Ling en personne, John Flint Agosto - je vous renvoie à mon article. A l'arrière-plan, vous remarquerez un homme en bleu, avec des lunettes noires, c'est l'un des deux policiers de la Brigade anti-gang qui nous accompagnait. Eux font un travail de proximité comme Sarkozy ne veut plus en entendre parler, à torts ; il vaut mieux avoir de bonnes relations avec les habitants d'un quartier, connaître leurs habitudes, discuter avec eux, prévenir les conflits, plutôt que de débarquer seulement pour des contrôles d'identité et des chasse-à-l'hommes, se faire accueillir de façon musclée, et être haï des autochtones.

    CW05-2j-CaL-ds-camionette.jpg  

     Dans mon article "banlieues et gangs de rues", j'avais rajouté un paragraphe sur les Ching-A-Ling, après publication du papier. C'est un gang d'adultes, s'adonnant à toutes sortes d'activités qu'il ne m'appartient pas de juger, à la différence des multiples gangs qui peuplent les rues des grandes villes américaines, composés de très jeunes membres et qui passent leur temps à se battre pour la possession d'un immeuble calciné ou d'une rue éventrée. Dans la troisième photo que vous voyez, prise dans la fourgonnette des Ching-A-Ling - et qui leur sert également de prison pour leurs propres membres, le cas échéant - , il y a deux jeunes, triés sur le volet, et formés à devenir de futurs membres du motor-cycle gang. Ils posent pour la photo dans la fourgonnette-prison.

    CW16-groupe-bb.jpg

     Gang d'adultes, ils vivent en famille, avec compagnes et enfants ; de dos, vous voyez le Vice-Président, avec un blouson à l'effigie du gang, et à l'arrière-plan, il y a les deux policiers de la brigade anti-gangs.  J'espère que Sarkozy tombera sur ces images, et qu'il décidera de réorienter sa police afin qu'elle soit plus proche des habitants, dans l'intérêt de tous.

    Même les sauvages américains ont compris qu'il vaut mieux se rapprocher des habitants que l'on surveille... faire de la prévention plutôt que de la répression seulement. 

    Voilà pour les photos. De mon gentil correspondant Igor, à l'autre bout du monde, j'ai reçu quelques informations piquantes, je vous les soumets, ainsi qu'un article illustrant à nouveau l'enfer que vivent les Palestiniens : et par exemple, les familles sont séparées, et les paysans privés de leur lieu de travail. Il faut le voir, et le lire, pour le croire. 

    L'imagination des hommes ne connaît pas de limites pour faire souffrir leur prochain.

    Bonne lecture, et à très bientôt. Ici, à quelques kilomètres de l'Espagne, il a neigé ; Je nourris les animaux errants avec encore plus d'énergie. Bonsoir ou Bonjour, votre Eva. N'oubliez pas de vous abonner à ma prose (newsletters à droite, gratuit), de recommander ce blog original, parfois inattendu, toujours offensif - contre les puissants qui nous gouvernent afin de satisfaire leurs seuls intérêts démesurément égoïstes -, enfin de visiter le Forum pour la Paix, en lien sur mon blog.

    Attention ! Mon prochain article, ou le suivant, (vous le reconnaîtrez, car il commencera par ces mots : Exclusif ! Danger...), apportera une contribution décisive à la réflexion sur les dangers qui menacent notre société.

    Tags : Gangs, Brigade anti-gang, New-York, Bronx, police, Sarkozy, Ching-A-Ling...

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    Et voici, avant tout, des conseils pour les blogueurs. Vous en êtes ? Alors, lisez...

    NOX ,  sur   http://come4news.com      

    FORUMS  ET  BLOGS  FACE  A  LA   LOI  !


    Blogs, forums, commentaires d'articles, le Web permet à tout un chacun de publier ce qu'il veut sur le Web et certaines personnes profitent de ce média pour dépasser les bornes. Que dit la loi ?

    Ces dernières années, le web s'est démocratisé et la plupart des citoyens sont en mesure de publier leurs opinions, leurs pensées ou leurs croyances, avec une extrême facilité. Les forums et autres plate-formes participatives poussent comme des champignons, la plupart des journaux permettent aux lecteurs de commenter et les réponses sur les blogs, sont autant lues que les billets eux-même.

    Oui, mais... Cette démocratisation et le pseudo-anonymat dont bénéficient les internautes, amènent certains individus à dépasser les bornes. Insultes, menaces, diffamation, il ne faut pas oublier qu'Internet n'est pas une zone de non-droit et que ces délits sont punissables...

    Il ne faut pas non plus oublier que la fameuse "liberté d'expression" à laquelle beaucoup se raccrochent pour se dédouaner, dit bien que "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi" (déclaration des droits de l'homme et du citoyen, 10 Août 1789)

    La loi LEN du 21 juin 2004 soumet désormais toute publication internet aux mêmes lois que les publications papiers, c'est à dire à la loi sur la Presse de 29 juillet 1881.

    En clair : Vous êtes civilement et pénalement responsables des propos que vous diffusez sur internet.

    Les délits les plus souvent rencontrés sont :

    • - La diffamation : définit comme « toute allégation ou imputation d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps constitué auquel le fait est imputé »
    • - L'injure : définit comme : « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne referme l’imputation d’aucun fait »

    Ces actes sont passibles de 1 an de prison et/ou 45 000 euros d'amende pour la diffamation, et de 12 000 euros d'amende pour l'injure publique.

    Sachez qu'en plus de votre responsabilité, la responsabilité du responsable du site, blog, ou forum, est également engagée. Si un lecteur utilise les commentaires pour insulter un journaliste ou un autre lecteur ayant commenté cet article, non seulement sa responsabilité est engagée, mais en plus, le propriétaire du site peut également être considéré comme responsable du contenu diffusé.

    La période de prescription est de 3 mois. Avant ces 3 mois, il est tout a fait possible de porter plainte contre un internaute.

    En conclusion : réfléchissez bien avant d'écrire !

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    de poly-tics : votre pouvoir d'achat dégringole !

    Bien sur que sans gains de productivité, il ne peut pas y avoir de gains de pouvoir d’achat "durables". C’est une condition nécessaire mais insuffisante pour accroître le pouvoir d’achat car une équitable redistribution doit aller de paire. Outre que l’impôt sert à produire des biens collectifs, il a une fonction redistributive. Or en France, cette perception est utilisée par et pour les privilégiés au lieu de permettre de compenser les inégalités inéquités sociales. Or actuellement la tendance est à la baisse contributive au détriment du bon fonctionnement des services collectifs, justice, hôpitaux, enseignement, etc … et ayant également pour conséquence, par son caractère inéquitable, d’accroître la fracture sociale. Les moyens tant humains que matériels des organismes de contrôle...
    Pour lire la suite cliquez ici

     


    © 2007 poly-tics.over-blog.com

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    D'igor : LA CIA transporte de la cocaïne !!!

    Un jet Gulfstream II appartenant à la CIA s’est écrasé au Mexique
    avec plus de 4 tonnes de cocaïne à bord. Heureusement, la cocaïne a
    été retrouvée intact.

    Le crash aurait eu lieu fin Septembre et n’a pas été éventé par
    les autorités américaines qui préféraient rester discrètes sur le
    sujet.

    Un jet de la CIA transportant à bord une saisie de 4 tonnes de cocaïne
    réalisée en Colombie s’est écrasée à l’atterrissage dans
    l’état du Yucatan au Mexique. Tout le monde en est sorti vivant, quand
    à la cocaïne, il a fallu retrouver les paquets dans cet endroit
    verdoyant.

    NARCOTRAFIC d’ETAT

    Pourquoi fallait-il transporter cette "marchandise" pour la détruire aux USA ???
    Ces messieurs de la CIA ont-ils demandé l’autorisation à ceux du DEA ?
    Ou les trafics sous couvert auraient-ils repris ?
    D’ailleurs, ont-ils un jour cessé ?

    Le plus ironique, dans cette histoire, c’est que ce jet Gulfstream II
    avait été utilisé à plusieurs reprises pour transporter des
    prisonniers emmenés à Guantanamo.

    http://www.surftheinfo.com/spip.php?page=article&article=606&lang=fr#f
    orum1573


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    Envoyé par igor : Sarkozy, communication d'abord !

    Photo à l’appui, la presse française a largement relayé la baignade
    médiatique du super ministre français de l’écologie dans un lagon
    exotique de Bali pour y planter un corail.

    Bali-Borloo dans son bateau…

    Force est de constater qu’une fois de plus le gouvernement privilégie
    la communication à l’action, au moment où le sommet de Bali sonne
    comme un échec retentissant du fait des amis américains de N. Sarkozy.

    Ne soyons pas dupes ! Sur le fond, ce petit coup médiatique ne vise
    qu’à masquer l’inutilité de ce ridicule ministricule en caleçon
    bleu. Une seule consolation, toutefois.
    Après avoir eu le privilège insigne d’admirer la blancheur
    celluliteuse de la sirène gouvernementale, les Français auront pu
    constater que, contrairement à ce qu’affirment certains esprits
    médisants, M. Borloo aime aussi l’eau.

    Avec une photo, Borloo fait son cinéma

    Pour autant, personne ne peut se satisfaire de ces démonstrations de communications permanentes,
    inutiles et obscènes qu’un certain Bernard
    Kouchner nous avait déjà servies un sac de riz sur le dos.

    Les Français ne sont pas des enfants auxquels il suffit de raconter une
    belle histoire pour les
    endormir.

    Olivier carer

    000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 

    Et là, c'est le Figaro International qu' Igor a sélectionné pour mes lecteurs :

    http://www.lefigaro.fr/international/2007/12/15/01003-20071215ARTFIG00131-
    Israel-confronte-a-une-montee-du-racisme-.php


    Montée du racisme en Israël !

    ISRAËL pensait que son passé l’avait placé à l’abri de tels
    phénomènes, mais découvre soudainement que le racisme et la
    discrimination sont de plus en plus répandus en son sein
    . Précédée
    d’une série d’actes d’antisémitisme et de discriminations à
    l’encontre de la minorité juive éthiopienne, la publication d’un
    rapport sur la montée du racisme en Israël a provoqué un débat
    particulièrement vif cette semaine.

    Selon un sondage effectué par l’Association israélienne pour les
    droits civiques (ACRI), 75 % de la population juive d’Israël refuserait
    d’habiter le même immeuble qu’un Arabe, 50 % estiment que les Arabes
    ne méritent pas d’avoir les mêmes droits que les autres citoyens.
    Deux tiers des jeunes sont persuadés que les Arabes sont moins
    intelligents, pas instruits, sales et violents. Jusqu’à présent, ces
    préjugés contre la minorité arabe d’origine palestinienne ayant
    choisi de rester en Israël après la création de l’État juif en
    1948 étaient considérés comme un mal inévitable. Et ils n’avaient
    jamais soulevé l’indignation des plus hautes autorités de l’État.

    « La population arabe d’Israël ne peut plus vivre ainsi et la
    population juive d’Israël ne peut pas continuer de vivre avec de telles
    statistiques », a réagi le ministre israélien arabe des Sports et de
    la Culture, Ghaleb Majadle. Le ministre de la Construction et du
    Logement,
    Ze’ev Boim, a critiqué le rapport. « Comme ils sont minoritaires,
    alors tout est la faute de la majorité juive , juge-t-il. Les droits
    civiques doivent être les mêmes pour tous. Nous devons nous demander :
    que se passe-t-il de leur côté, quel est le comportement de la
    minorité vis-à-vis de la majorité ? Est-ce que les Juifs peuvent
    entrer et vivre dans des immeubles ou même des quartiers habités par
    les Arabes ? »

    Les Juifs d’Éthiopie discriminés

    Les préjugés ne se limitent plus à la minorité arabe, qui compte
    aujourd’hui 1,2 million de personnes. Ils touchent aussi les Falachas,
    les Juifs d’Éthiopie dont Israël a sponsorisé l’immigration
    depuis trente ans. Ces dernières semaines, les médias israéliens ont
    fait état de plusieurs cas de « ségrégation » dans le système
    scolaire. Ainsi, une école religieuse de Petah Tikva, une banlieue
    déshéritée de Tel Aviv, a dispensé des cours séparément à
    quatre élèves d’origine éthiopienne nés en Israël. Leurs
    récréations n’avaient pas lieu à la même heure que les autres
    élèves. Motif : ils n’étaient pas jugés suffisamment religieux.
    Le premier ministre, Ehoud Olmert, s’est dit choqué. « Le sentiment
    d’injustice qu’ont les Juifs éthiopiens n’est pas détaché de la
    réalité, a-t-il dit. Nous devons changer cette réalité. » Tzippi
    Livni, la ministre des Affaires étrangères, a dénoncé les
    discriminations contre les Falachas sur le marché du travail et pour 
    les locations d’appartement.

    La multiplication des agressions antisémites contre les Juifs
    ultraorthodoxes
    , perpétrées par la forte minorité d’origine russe
    au cours de l’année passée, avait fait surgir le débat sur la
    nécessité d’élaborer une loi punissant les crimes antisémites et
    les actes racistes. S’estimant vacciné contre de telles dérives en
    raison de son passé, l’État hébreu n’avait pas jugé
    nécessaire de voter de telles lois jusqu’à présent .....

    00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000

    L'ARCHE DE ZOE : REVELATIONS SULFUREUSES !

    Parmi les références données par Igor, il y a cet article, 
    sur http://borislelay.canalblog.com

       
                                            
                                                 François Nagy Bocsai Sarközy


    Par nos contacts, nous avons appris quelques faits troublants par rapport à l'affaire dite "de l'arche de Zoé". Parmi les accusés, figure une certaine Stéphanie Lefebvre, directrice adjointe d'une entreprise pharmaceutique du nom de "Parisbiotech". Le site de l'association "Arche de Zoé" proposait jusqu'à peu une adresse mail qui aboutissait directement auprès de cette entreprise(
    lefebvre.s@parisbiotech.org). Il se trouve que dans le conseil d'évaluation de cette entreprise se trouve un certain François Sarközy, cadet du président actuel, qui y siège pour AEC Partners (entreprise pharmaceutique). On rappelle qu'officiellement l'état français "n'était au courant de rien", bien que des éléments aient prouvé par le canard enchaïné que ce dernier connaissait la démarche voire l'assistait. François Sarközy est pédiatre de formation et évolue dans le domaine du médicament depuis 2001, notamment autour de la lutte contre la résistance des virus aux antibiotiques.

    Présentée du nom de "Children Rescue" au Tchad, l'association-vitrine opérait depuis la Suède pour le compte de l'association "Arche de Zoé". Stéphanie Lefebvre était par ailleurs spécialiste des montages financiers pour son entreprise. On supposera que son expérience fût assez précieuse pour affrêter un avion et son équipage à destination de l'Europe ainsi que de s'assurer l'appui de l'armée française.

    On a su depuis que les enfants avaient des familles et qu'ils ont été soustrait de force pour les emmener en Europe moyennant finances par des familles d'accueil. En plus du trafic d'enfants, y avait-il une opération liée aux multinationales du médicament avec l'aide de l'état français ?

    Les autorités tchadiennes mises au courant, ont écrit une lettre au président de la république française pour en savoir plus ces faits nouveaux.



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      www.info-palestine.net

     
    Déni de dignité dans les territoires palestiniens occupés
    samedi 15 décembre 2007 - CICR

    Occupés

    " Être palestinien, c’est se heurter à des limites à chaque moment de sa vie. On nous barre le chemin dans tous les domaines : nous perdons notre emploi, nous ne pouvons pas voyager librement, nous sommes séparés de notre famille. Être palestinien, c’est être privé de nombreuses choses qui, pour les autres, sont tout à fait normales."

    (Mohammed, de Jérusalem)

    (JPG)
    En 2006, la barrière de Cisjordanie séparait le village d’Abous Dis, où vivent 30 000 personnes, en deux parties, séparant les familles entre elles, et les paysans de leurs champs. Abous Dis était autrefois un village prospère sur la route reliant Jérusalem-Est à Jéricho. Depuis que la route est bloquée, environ 50% des 187 commerces le long de la route ont dû fermer. ©CICR/C. Toggenburg/il

    Dans l’ensemble des territoires palestiniens occupés, aussi bien dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie, les Palestiniens luttent quotidiennement, simplement pour vivre : ils sont empêchés de faire ce qui constitue la trame quotidienne de l’existence de la plupart des gens. Sur le plan humain, les territoires palestiniens sont plongés dans une grave crise, car des millions de personnes se voient privées de leur dignité. Pas de temps en temps, mais chaque jour.

    Pour les Palestiniens, rien n’est prévisible. Les règles peuvent changer d’un jour à l’autre, sans préavis ni explication. Ils vivent dans un environnement arbitraire, s’adaptant constamment à des circonstances sur lesquelles ils n’ont aucune influence et qui réduisent de plus en plus le champ de leurs possibilités.

    Piégés dans la bande de Gaza

    "Même après leur retrait de Gaza, ils ne nous ont pas laissés tranquilles, ils reviennent de temps en temps raser nos terres, arracher nos arbres et détruire nos maisons. En plus, ce n’est que lorsqu’ils vous tirent dessus que vous savez que vous êtes dans la zone tampon."

    (Saleh, un agriculteur de Gaza)

    (JPG)
    Une femme cherchant ses effets personnels dans les ruines de sa maison, détruite au cours d’une opération militaire israélienne, dans la bande de Gaza, en septembre 2007. ©ICRC/A. König/il

    Alors que la bande de Gaza reste bouclée, le conflit entre les militants palestiniens et Israël se poursuit inexorablement. Les premiers lancent des roquettes presque chaque jour sur Israël, et l’armée israélienne fait de profondes incursions dans la bande et mène des frappes aériennes et des attaques depuis la mer. La population civile est prise au piège, sans moyen de s’échapper et elle subit aussi les effets de heurts constants entre Palestiniens.

    Depuis les violents affrontements qui ont opposé le Hamas aux forces affiliées au Fatah et la prise de pouvoir du Hamas en juin de cette année, les points de passage restent fermés pour la plupart des habitants de Gaza. Il est devenu pratiquement impossible d’aller étudier ou de se faire soigner en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, en Israël ou à l’étranger, sauf pour les patients qui ont besoin d’un traitement vital. Mais même eux ne sont parfois pas autorisés à partir.

    Depuis son retrait unilatéral en 2005, Israël a progressivement établi une zone tampon le long de la clôture qui entoure Gaza, zone qui empiète sur le territoire déjà exigu et surpeuplé de la bande, avec de lourdes conséquences pour la population. L’extension mal définie de cette zone tampon fait perdre de plus en plus de terres agricoles et met en danger ceux qui s’en approchent de trop près. Effectivement, il arrive souvent que des habitants de Gaza soient tués, blessés ou arrêtés lorsqu’ils se trouvent à proximité de la clôture.

    Assez pour survivre, pas assez pour vivre

    "Il est difficile de trouver certains types de médicaments, par exemple les antibiotiques. Nous n’avons plus du tout de céréales et, ces jours-ci, il est très dur de se procurer du lait en poudre pour bébés. Quand on en trouve, il est trop cher pour la plupart des gens, parce que son prix a énormément augmenté."

    (Dr Salah, pharmacien à Gaza)

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    L’équipe du CICR, traversant à pied le point de passage d’Erez pour évacuer un civil blessé de la bande de Gaza vers Israël où attend une ambulance. Juillet 2007. ©ICRC/A. Gutman/il

    L’inquiétude des habitants de Gaza croît au fur et à mesure que les rayons des épiceries se vident en raison du bouclage. Les prix sont montés en flèche, et les rares produits qui entrent dans Gaza sont pratiquement inabordables. Les prix de nombreuses denrées alimentaires, comme le poulet, ont au moins doublé ces quatre derniers mois, car les stocks diminuent et ne sont pas réapprovisionnés.

    Selon le Programme alimentaire mondial, quelque 80 000 habitants de Gaza ont perdu leur emploi depuis juin 2007, faisant encore grimper un taux de chômage déjà élevé : environ 44% de la population active est actuellement sans travail. De nombreuses industries locales ont dû fermer leurs portes et licencier leur personnel, car 95% de la production locale dépend des importations de matières premières provenant d’Israël. Israël a limité les importations à ce qu’il estime être des "biens essentiels" - principalement des produits alimentaires de base - , alors que d’autres articles indispensables au fonctionnement de l’industrie ou à la réparation des infrastructures ne peuvent pas pénétrer dans la bande de Gaza.

    Diminution de la production agricole

    "D’abord, ils ont pris du terrain pour la route, puis ils en ont repris pour la zone de sécurité le long de la route, ensuite ils ont détruit ma maison parce qu’elle était trop proche de la zone de sécurité. Maintenant, ils ont à nouveau tout rasé. Il ne me reste rien."

    (Abdul, Gaza)

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    Des Palestiniens faisant la queue au point de contrôle de Huwara, l’un des deux points de passage, le long de la route principale reliant Naplouse au reste de la Cisjordanie. Les voitures privées n’ont pas le droit de traverser ce point de contrôle, à moins que le propriétaire n’ait un permis spécial. ©Associated Press/N. Ishtayeh

    Les agriculteurs de Gaza se souviennent que dans un passé récent, leurs terres étaient vertes et fertiles. Les abondantes récoltes d’agrumes et d’olives étaient exportées en Cisjordanie et en Israël. Aujourd’hui, une grande partie de leurs terres ont été rasées et les arbres déracinés lors des fréquentes incursions militaires.

    Quelque 5 000 producteurs agricoles qui font vivre leur famille grâce aux exportations de tomates, de fraises et d’œillets vont voir leurs ventes s’écrouler - une perte de 100%. La récolte de ces cultures importantes a commencé en juin, mais à cause de l’embargo sur les exportations, les produits pourrissent dans des conteneurs aux points de passage.

    Détérioration des infrastructures

    "Nous ne savons pas comment cela va finir. Les hôpitaux se battent pour avoir des réserves suffisantes de combustible ; s’ils viennent à en manquer, ce sont les blanchisseries des hôpitaux qui seront rationnées les premières. Ensuite, ce sera l’équipement médical. Et ce ne serait que le début d’une fin terrible."

    (Abu Hassan, Gaza)

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    Cinq personnes ont été tuées et 250 maisons détruites lors de la rupture des digues d’un bassin contenant des eaux d’égout à Beit Lahia, dans la bande de Gaza. ©ICRC/A. Abu Amshah

    Les infrastructures de la bande de Gaza sont dans un état précaire. Il y a environ huit mois, les digues d’un bassin contenant des centaines de milliers de litres d’eaux d’égout non traitées se sont rompues, dans le nord de Gaza. Les eaux usées ont inondé un village bédouin, tuant cinq personnes, en blessant 16 autres et détruisant les maisons de milliers d’habitants. Aucune réparation importante n’a encore pu être faite en raison du manque de fonds et des restrictions permanentes imposées par Israël sur les importations de pièces détachées.

    Le fonctionnement de services de base tels les hôpitaux et les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’évacuation des eaux usées dépend de leur raccordement au réseau électrique. Si le réseau ne parvient pas à fournir l’énergie nécessaire, tous les services essentiels seront touchés.

    Depuis que la centrale électrique de Gaza a été largement détruite par des frappes aériennes de l’armée israélienne en juin 2006, elle ne fonctionne plus qu’à environ la moitié de sa capacité normale. L’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza est précaire, non fiable et dépend de sources extérieures. Dans son état actuel, il est insuffisant pour satisfaire les besoins de la population.

    En conséquence, des infrastructures essentielles telles que les hôpitaux et les systèmes d’approvisionnement en eau ou d’assainissement sont obligées d’utiliser des générateurs de secours. Le fait de devoir compter sur des générateurs est risqué et engendre à son tour de nouvelles dépendances par rapport au carburant et aux pièces détachées, outre une augmentation des frais d’exploitation. Les restrictions actuelles à l’importation empêchent la livraison du carburant et des pièces détachées indispensables, et des services vitaux risquent de s’effondrer complètement.

    Une vie de restrictions en Cisjordanie

    "Avant, je travaillais sur le marché de Naplouse. Mais depuis 2002, à cause du bouclage de la ville, j’ai dû aller installer ma boutique sur le marché de Beita, à 12 km de chez moi. Avec le point de contrôle, il me fallait deux heures pour aller travailler. Alors j’ai dû aller habiter à Beita et je ne rends visite à ma famille que le mercredi, quand le marché est fermé. Mes enfants me manquent."

    (Murad, district de Naplouse)

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    Un agriculteur palestinien attend à la barrière de Cisjordanie qui le sépare de ses oliveraies situées derrière la barrière, dans la zone d’Ariel. ©ICRC/E. Linklater/il

    —  Accès aux terres

    En Cisjordanie aussi, la situation se détériore chaque jour sur le plan humanitaire. Les Palestiniens assistent impuissants à la confiscation de leurs terres. Au cours des années, les colonies et les routes israéliennes se sont étendues, envahissant de plus en plus des terres qui étaient cultivées par les mêmes familles depuis des générations.

    Depuis la construction de la barrière de Cisjordanie, qui pénètre profondément en territoire palestinien, de grandes étendues de terres agricoles sont devenues inaccessibles aux paysans, la barrière séparant de nombreux villages de leurs terres. L’été dernier, des agriculteurs ont regardé, impuissants, brûler leurs oliviers dont ils étaient séparés par la barrière. Ils ne pouvaient pas accéder à cette zone, parce qu’il n’était pas prévu d’ouvrir le portail à ce moment-là ou parce qu’ils n’avaient pas le permis approprié. Certains arbres avaient mis plus de cinquante ans à atteindre la taille qu’ils avaient alors - deux générations de travail et de soins perdus en une seule nuit.

    Pour obtenir les permis lui permettant d’avoir accès à ses propres terres, un paysan doit trouver son chemin dans un labyrinthe bureaucratique où on lui demandera de présenter toute une série documents attestant sa résidence et le fait qu’il est propriétaire des terres. La plupart des agriculteurs passent des heures dans les bureaux de l’administration civile israélienne pour essayer d’obtenir ces permis. De nombreuses demandes sont finalement rejetées pour raisons de sécurité, par exemple parce qu’à une certaine époque un membre de la famille a séjourné dans une prison israélienne.

    —  Accès aux routes

    "Nous avons été réveillés par la lumière des flammes. Nous sommes sortis en courant et avons vu que nos oliviers brûlaient. Les pompiers n’arrivaient pas à atteindre les champs parce que le portail de la barrière était fermé. Nos champs sont derrière la barrière de Cisjordanie et nous ne pouvons pas y aller tous les jours, alors nous n’avons pas pu les nettoyer comme il aurait fallu. Cette nuit-là, nous n’avons rien pu faire d’autre que les regarder brûler, parce que le portail était fermé."

    (Agriculteurs de Beitunia, district de Ramallah)

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    Une vielle femme de Boudrous, dans le district de Ramallah, attend l’ouverture d’un portail pour avoir accès à ses oliviers. Elle a perdu presque tous les arbres dans les incendies, n’ayant pu accéder assez souvent à ses terres pour enlever l’herbe sèche. Les incendies l’ont privée ainsi que sa famille de leur principale source de revenus. ©ICRC/F. Pula

    En Cisjordanie, de nombreuses routes qui reliaient des villages palestiniens à des villes voisines sont maintenant barrées par des blocs de béton, des fossés, des remblais ou des grilles métalliques. Ces obstacles coupent les Palestiniens de leurs terres, de leurs sources d’eau et même de leurs décharges. Ils érigent une séparation entre les villages et les villes, entre les communautés et entre les districts.

    Les habitants de Cisjordanie regardent depuis leurs maisons les Israéliens utiliser des routes fraîchement goudronnées, construites sur des terres palestiniennes, reliant les colonies israéliennes entre elles et assurant une liaison confortable avec Jérusalem et Tel Aviv. Les Palestiniens, eux, doivent utiliser des pistes en terre battue et faire de longs détours pour atteindre leur école, leur lieu de travail, les hôpitaux et les lieux de culte, ou simplement pour rendre visite à leurs proches et leur amis.

    Les 177 000 habitants de la ville autrefois prospère de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, n’ont que deux routes pour sortir de la ville. Ils n’ont pas le droit de conduire leur voiture en direction du sud et doivent pour cela prendre des taxis, ce qui grève encore leurs ressources économiques déjà limitées.

    Harcèlement par les colons

    "J’ai dû construire une haute clôture autour de ma maison pour protéger mes enfants, parce que des colons leur jetaient des pierres lorsqu’il jouaient dehors. Ils nous lancent des pierres tout simplement parce que nous continuons à vivre sur notre terre et que nous ne voulons pas partir."

    (Anwar, de Hébron)

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    Des oliviers abattus par les colons à Wadi al-Hussein/Hébron en 2005. À ce jour, les colons continuent d’entrer sans autorisation sur cette terre qui appartient aux familles palestiniennes. ©ICRC/D. Vucotic/il

    Les Palestiniens qui vivent à proximité des colonies israéliennes ont non seulement été dépossédés de leurs terres, mais sont souvent harcelés par les colons. En Cisjordanie, le nombre d’agressions dont sont victimes des civils n’a cessé de croître. Les informations que le CICR a réunies sur le terrain indiquent que le nombre de délits a plus que triplé au cours des cinq dernières années ; par contre, la police mène rarement une enquête jusqu’au bout et dans la plupart des cas, elle conclut que « les coupables n’ont pas pu être identifiés ».

    Un appel pour une vie digne

    Jour après jour, la dignité des Palestiniens est foulée aux pieds, en Cisjordanie comme à Gaza.

    Les mesures de sécurité très dures prises par Israël ont un coût énorme en termes humanitaires, laissant à ceux qui vivent sous l’occupation juste de quoi survivre, mais pas assez pour vivre une vie normale et digne.

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    Israël a le droit de protéger sa propre population civile. Cependant, il devrait toujours y avoir un juste équilibre entre les légitimes préoccupations sécuritaires d’Israël et la protection des droits et libertés des Palestiniens vivant sous occupation. Jusqu’à présent, cet équilibre n’a pas été trouvé.

    Les 1,4 million de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza continuent à payer de leur santé et de leurs moyens d’existence le prix du conflit et des restrictions économiques. Couper l’approvisionnement en électricité et en combustible ne fait qu’aggraver encore leur souffrance, et c’est contraire aux principes humanitaires fondamentaux.

    En Cisjordanie, la présence des colonies israéliennes influe sur tous les aspects de la vie des Palestiniens et entraîne la perte de vastes étendues de terres et d’importants revenus, sans parler de la violence récurrente des colons. D’épuisantes restrictions de circulation entravent l’accès au travail et ont causé des taux de chômage et de pauvreté sans précédent.

    Seule une action politique rapide, innovatrice et courageuse pourra changer la dure réalité de cette longue occupation, assurer au peuple palestinien le retour à une vie économique et sociale normale et lui permettre de vivre dans la dignité.

     
    CICR, Comité international de la Croix-Rouge, 
    le 12 décembre 2007 

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    KADHAFI... et la journée mondiale des droits de l'homme 

    (qu'on a oublié de célébrer, évidemment, on a préféré s'en prendre à Kadhafi, c'était de bon ton...)

    Lisez l'article ! 

    http://stanechy.over-blog.com

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    Encore un exemple de désinformation. Basta !

    tiré de http://sego-dom.over-blog.com


    Segolene Royal et Reuters désinformation
    envoyé par nosdesirsdavenir
    Quand Reuters, repris par Le Monde, le Nouvel Obs... désinforment dans des dépêches sur les propos tenus par Ségolène Royal dans l'émission politique de Canal+ le dimanche 9 décembre 2007.

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    A  LIRE  ABSOLUMENT  !    DESINFORMATION  

    Eutrophisation par les médias :

    Le CSA a décidé de raccourcir d’un mois la période pendant laquelle les règles le décompte des temps de parole dans les médias s’effectuera. Elle commencera donc le 1er février. La procédure durera cinq semaines avant le premier tour, soit environ un mois de moins qu'auparavant. Les médias véhiculant la pensée unique sarkoziennent pourront accorder plus de temps de paroles aux UMPistes pendant ce mois généreusement accordé par le CSA. Les liens entre Sarkozy et les grands patrons de presse ne sont plus à démontrer et perdure. Les journaux télévisés ne manquent jamais de faire des rubriques en accord avec les sujets gouvernementaux du moment, relatant aussi des faits divers, faisant une promotion de tel spectacle d’un artiste sarkozyste convaincu. La pression sur les journalistes est constante. Ainsi, le journaliste Laïd Samari de L’Est...
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    un coup d'épée dans l'eau

    L’omnipotence de sarkozy induit son omniprésence qui mène à l’asphyxie médiatique. Aucune réflexion préalable aux communiqués des médias. On régurgite la pensée unique sarkozienne mijotée par le service communication Elyséen. C’est aussi le complexe de Colomb, de certains journalistes, qui lamine la pensée des français. Leurs propos ou les écrits sont des résonances à ce qui relève de leur entendement et donc amplifient le niveau très moyen de la population, la maintenant ainsi dans leurs limites d’intérêt de compréhension. Posture infantile qui se généralise, abusant certains de leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs, suivant le cas. Dangereuse commodité qui forge l’opinion publique, qui force l’adhésion.   La télévision est la source d’informations...
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    une femme debout

    Ségolène Royal, est l'invitée de Laurent Ruquier ce soir 15 décembre dans On n'est pas couché.   une femme debout qui ne se laisse pas enfermer dans des dogmes Egalement à visionner : CEC...
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    La France inéquitable

    Même si un jour la France renoue avec la croissance il n’est pas certain que les Français en profitent car une politique d’austérité s’imposera à nous afin de rembourser le montant de la dette, d’une part, et que le système de redistribution ne corrige pas toujours les inégalités, d’autre part.   Sur le premier point, il y a une apparente discordance entre le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, qui dénonce l’inefficacité des "politiques d’austérité" et François Fillon qui rappelle qu’il n’est pas question de creuser plus encore le déficit d’un Etat "en faillite". "Il faut réduire l’endettement national pour redonner de l’oxygène à notre économie (devant l’Association des Maires de France). Cette discordance n’est peut être...
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    Jacques Peskine (Union syndicale de la Production audiovisuelle) s'inquiète des projets gouvernementaux qui devraient modifier les relations entre les chaînes de télévision et les producteurs. 
    Il ne pense pas que l'Elysée le soutiendra : «Sarkozy se fout de la culture. Et il se contrefout que cela se sache. On n'a jamais vu cela chez aucun des présidents de la République.»

     


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