• Nous allons peut-être échapper à l'apocalypse....

     
     
    Mardi 18 décembre 2007

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     Dessin de Mariali, tiré du blog de http://chahids.over-blog.com

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    Bonjour,

    L'actualité commande ! C'est un grand principe que tout journaliste connaît. C'est aussi la raison pour laquelle j'ai interrompu ma carrière de journaliste, en apprenant que j'allais de nouveau être mère. A l'époque, je travaillais pour une grande chaîne de la Télévision française, et il faut être à la disposition de l'Actualité à tout moment, le cas échéant. Donc, vous n'aurez pas un papier de moi aujourd'hui ; celui que j'envisageai de vous proposer, inédit, sur le nouveau moyen que les Etats-Unis ont trouvé pour asservir un peu plus les peuples à leur puissance et à leur idéologie, eh bien je le ferai un peu plus tard. En effet, mon correspondant en Asie, Tonkin, vient de m'adreser un article, que j'estime de mon devoir de partager aussitôt avec vous. 

    Auparavant, je vous donne des liens pour trois courts enregistrements à écouter, en vous conseillant de trouver absolument un moment pour le faire, ils sont décisifs pour la compéhension du type de société dans lequel nous allons vivre, modelé par le "diable" - il n'y a pas d'autre mot - américain. L'Europe va devenir le vassal des Etats-Unis, dans tous les domaines. En conclusion, l'auteur lance un appel à ce que je vais qualifier d' Union sacrée, entre tous ceux qui ne veulent pas de ce type de société, quelle que soit leur appartenance, oui, cela va de l'extrême gauche à l'extrême droite. 
     
    Face à la menace, imminente, effroyable, irrémédiable,  nous devons tous, impérativement, nous unir pour combattre. Cela, je commençais à le ressentir confusément... l'audition de ces enregistrements me le confirme. Beaucoup d'entre vous seront choqués, je le sais, mais dans un cas comme celui-là, il faut faire taire les différences et partir au combat contre les projets abominables des Américains. Et la menace est d'autant plus redoutable que notre Président franco-hongrois est lui-même acquis aux  projets diaboliques d'asservissement des peuples à l'Empire. Dans le prochain article, je vous décrirai longuement le nouvel instrument que les Etats-Unis ont trouvé pour prendre possession de nos consciences.

    Les bonnes nouvelles sont rares, et quand il y en a peut-être enfin une, je dois l'annoncer, d'autant plus que je vous ai suffisamment prophétisé l'
    apocalypse - j'avais d'ailleurs entendu dire qu'elle démarrerait à la fin des fêtes de fin d'année, quelques mois avant le départ du Président américain, un dernier fait d'armes, en quelque sorte. Or, il semblerait que la menace s'éloigne peut-être...


    http://laboiteaimages.hautefort.com

    Bush , en effet, est paralysé par la très mauvaise nouvelle qu'il vient d'apprendre par rapport aux plans qu'il avait élaborés avec Israël afin de détruire - oui, vous avez bien lu, "détruire" - un Etat, en l'occurrence l'Iran. L'ensemble des services de Renseignement américains ont déclaré que l'Iran avait, dès 2003, cessé leurs travaux pour produire une bombe nucléaire ; Il doit trouver un autre prétexte pour attaquer préventivement ce pays souverain. Et c'est d'autant moins facile que les Chinois et les Russes, de plus en plus indépendants, désapprouvent une telle aventure, et, surtout, que des voix s'élèvent de plus en plus,  au sein de l'Armée américaine comme de la CIA, pour refuser de s'associer à une entreprise aussi folle, aussi incertaine et coûteuse sur les plans financier et humain. 

    Les "élus de Dieu", Président américain comme peuple israélien, doivent trouver d'autres raisons que les armes de destruction massive pour convaincre le monde du bien-fondé de leur croisade pour la sécurité, ou le Bien, ou la démocratie, ou la liberté, comme vous voulez, mais surtout afin de faire main-basse sur les ressources pétolières de la région et tenir ainsi à leur merci les peuples, ceux d'Europe en particulier - privées de l'accès aux précieuses ressources -, tout en contrant l'influence des Chinois ou des Russes, rivaux potentiels. L'éthique est moins que jamais la préoccupation première des gouvernants de ce monde. Ce sont des bandits !

    Voilà, je vous laisse à l'écoute des enregistrements et à la lecture de l'article, écrit par un Juste, un auteur Juif, auquel j'ai joint un papier sur les maîtres du monde - vous reconnaîtrez ici ou là des noms, comme ceux... de Patrick Devedjian ou de Bernard Kouchner. Merci d'être indulgents, cette parution est improvisée. Eva

    Il est 18 h 50. J'ai envie de rajouter plein de choses. Ceci, d'abord: Il y a un ENNEMI COMMUN A TOUS, c'est la BARBARIE HUMAINE, or c'est une réalité incontournable, l'ogre yankee la représente de plus en plus. Démocrate ou pire encore, républicaine, l'Amérique est une entité qu'il faut combattre par tous les moyens, et d'abord par les armes de l'esprit et de la résistance culturelle. Elle est l'ennemie du genre humain, de tous les peuples de la planète, et que nous soyions rouges, jaunes, noirs ou blancs... laics, athées, chrétiens, juifs, musulmans ou bouddhistes... 
     nationalistes d'extrême droite,  patriotes gaullistes ou communistes, écologistes, centristes humanistes, militants de gauche ou d'extrême gauche, nous avons le devoir de nous engager contre la bête immonde qui veut dévorer nos vies pour les asservir, ou carrément les détruire. 

    Il y a urgence. La civilisation humaine est en jeu, notre humanité, notre diversité, notre liberté, nos modes de vie... la liste est longue, tout risque d'être broyé sous le rouleau compresseur et assassin de ces ennemis de l'autre - je viens de lire le texte posté par Chahid, il rejoint exactement ce que je pensais, je vous le copie. Et je vous  invite à découvrir le site ( http://corpoaction.over-blog.com ) de celui qui vient de m'adresser un commentaire, sur le chapitre, justement, concernant les crimes américains, il est alternatif et nous avons besoin d' alternatives, et d'urgence. L'intolérable est là, à nos portes, comme je vous le montrerai d'ailleurs dans mon prochain article, si l'Actualité le permet.

    Un dernier mot : Je comprends mieux, maintenant, surtout après avoir écouté les vidéos, l'acharnement des forces alliées aux Américains à abattre le candidat de la droite indépendante, aux accents gaulliens : Dominique de Villepin. Ou Nicolas Dupont-Aignan, interdit de parole pendant la campagne électorale. La désinformation, toujours ! 

    J'appelle à l'insurrection des peuples contre l'intolérable ! Plus que jamais !

    Merci, Chahid l'humaniste, pour ce texte magnifique, http://Chahids.over-blog.com. Je  suis heureuse d'avoir des lecteurs comme toi...

    L’incompréhension et le rejet de l’autre par crainte, par racisme, par indifférence… sont une brume qui peut être fatale à chaque être humain qui marche seul et qui ne prend pas le temps de comprendre que son existence physique, morale, sociale, économique, culturelle et politique, dépend de l’existence de l’autre, qu’il soit un voisin, un ami ou un vagabond, un chrétien, un juif, un musulman ou un athée, qu’il soit blanc, noir ou beur… qu’il soit sain de corps et d’esprit ou atteint d'une infirmité ou défavorisé de façon quelconque… les existences sont liées.  

      Nous sommes tous liés les uns aux autres. Nous formons la plus solide des chaînes, la chaîne humaine.

     Avec nos différences, nos couleurs, nos races, nos ethnies…  nous formons un arc-en-ciel magnifique, et ce n’est pas par hasard que les arcs-en-ciel apparaissent après les brumes.

     Pour admirer la splendeur d’un arc-en-ciel humain, il faut dissiper les brumes. Il faut laisser parler la compréhension, l’amour et le respect.

      La compréhension, l’amour et le respect du patrimoine universel que nous sommes tous. Chacun de nous est un patrimoine pour l’autre.

      Alors, arrêtons de jouer le jeu des marchands de l’apocalypse.

    P.S. Aujourd'hui - dixit Arte - encore deux mille nouveaux morts CIVILS en Irak, victimes des bombardements américains ! Plus d'un million de morts, en gros le quart des habitants ! Voilà le VRAI VISAGE de l'Amérique ! Et de sa guerre propre!


    Tags : Etats-Unis, Iran, Bush, Chinois, israël, Dieu, pétrole, liberté, démocratie, éthiqe, Chine, Russie, CIA, Hongrie, Asie...

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    ARTICLE    MOBILISATION   POUR   UN  MILITANT   ARRETE  ARBITRAIREMENT - nouvelles du militant :

    Saïf (le militant palestinien arrêté en revenant de Paris pour le rassemblement des jeunes palestiniens), a l'air d'aller bien, il a été relâché.   Je n'ai pas d'autres infos pour l'instant. Amicalement, Perrine

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    A  ECOUTER  ABSOLUMENT

    <http://www.dailymotion.com/bookmarks/Pierric/video/x3ol2v_thierry-meyssan-p

    r-alain-soral-par_politics>

    <http://www.dailymotion.com/bookmarks/Pierric/video/x3omqd_thierry-meyssan-p
    r-alain-soral-par_politics>

    <http://www.dailymotion.com/related/6185911/video/x3ooll_thierry-meyssan-par

    r-alain-soral-par_politics>

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    International Israel/Palestine


    Mis à Jour le : 15 décembre 2007  18:09
    Avnery : Comment ils nous ont volé La Bombe
     
    15 décembre 2007

    Une vraie catastrophe : l’ensemble des services de renseignement américains, comprenant seize agences différentes, ont abouti à une conclusion unanime : dès 2003, les Iraniens ont cessé leurs travaux pour produire une bombe nucléaire, et, depuis lors, ils ne les ont pas repris.

    Par Uri Avnery, Gush Shalom, 9 décembre 2007

    C’ÉTAIT comme si une bombe atomique était tombée sur Israël.

    La terre trembla. Nos dirigeants politiques et militaires furent tous sous le choc. Les gros titres étaient rageurs.

    Que se passait-il ?

    Une vraie catastrophe : l’ensemble des services de renseignement américains, comprenant seize agences différentes, ont abouti à une conclusion unanime : dès 2003, les Iraniens ont cessé leurs travaux pour produire une bombe nucléaire, et, depuis lors, ils ne les ont pas repris. Même s’ils viennent à changer d’idée, il leur faudra au moins cinq ans pour atteindre leur objectif.

    NE DEVRIONS-NOUS pas être ravis ? Les masses en Israël ne devraient-elles pas danser dans les rues, comme elles l’ont fait le 29 novembre 1947, il y a 60 ans ? Après tout, nous nous en sommes bien sortis !

    Jusqu’à cette semaine, on nous a régulièrement seriné que, d’une minute à l’autre, les Iraniens produiront une bombe qui menace notre existence même. Rien de moins. Mahmoud Ahmadinejad, le nouvel Hitler du Moyen-Orient, qui annonce tous les deux jours qu’Israël doit disparaître de la carte, était sur le point de réaliser sa prophétie.

    Une petite bombe nucléaire, et même une minuscule petite bombe comme celles larguées sur le Japon suffirait pour balayer l’ensemble de l’entreprise sioniste. Si elle tombait sur la place Rabin à Tel Aviv, le centre économique, culturel et militaire d’Israël serait vaporisé, ainsi que des centaines de milliers de Juifs. Un second Holocauste.

    Et alors soudain - pas de bombe et pas de menace imminente. Le méchant Ahmadinejad peut nous menacer autant qu’il veut - il n’a pas les moyens de nous faire du mal. N’est-ce pas une raison de faire la fête ?

    Alors pourquoi est-ce ressenti comme un désastre national ?

    UN PSYCHOLOGUE de pacotille (comme moi) dirait : les Juifs se sont habitués à l’angoisse. Après des centaines d’années de persécution, d’expulsions, d’inquisition, de pogroms qui ont abouti à l’Holocauste, nous avons des petits feux rouges dans nos têtes, qui s’allument au moindre signe de danger. Dans une telle situation, nous sommes à l’aise. Nous savons que faire.

    Mais quand les feux restent éteints et qu’aucun danger n’apparait à l’horizon, nous le ressentons comme quelque chose de suspect. Quelque chose ne va pas. Peut-être que les feux ne fonctionnent pas. C’est peut-être un piège !

    Une petite consolation dans cette nouvelle situation. Alors qu’il semble que le danger immédiat d’annihilation a disparu, nous avons le sentiment que nous sommes seuls, seuls de nouveau en face de nous-mêmes.

    Cela est un autre signe de l’exception juive : nous sommes seuls face au monde entier. Comme à la période de l’Holocauste, tous les goys nous abandonnent. Face au monstre iranien qui menace de nous dévorer, nous restons maintenant seuls.

    Tous nos médias le répètent à l’unisson, comme un orchestre qui n’a pas besoin de chef car ils connaissent la partition par cœur.

    Certes, d’autres peuples, aussi, peuvent ressentir de la satisfaction à se retrouver seuls. Est gravée dans ma mémoire une affiche britannique qui était collée sur nos murs en Palestine dans les jours sombres après la défaite de la France face aux nazis, tandis que la Grande-Bretagne restait seule dans la guerre. Sous le visage sombre de Winston Churchill le slogan proclamait fièrement : " Très bien donc, tout seuls !"

    Mais avec nous c’était presque devenu un rituel national. Comme nous avions l’habitude de le chanter dans le bon vieux temps de Golda Meir : "Le monde entier est contre nous / C’est une vieille mélodie / ... et tous ceux qui sont contre nous / qu’ils aillent au diable..." A l’époque, une des équipes chargée des divertissements de l’armée l’avait même transformée en danse folklorique.

    Au cours de ces dernières années, une large coalition contre l’Iran s’est réalisée. La bombe iranienne est devenue le cœur d’un consensus international, conduit par l’Amérique, la Reine du monde. Avec le consentement des cinq membres permanents, le Conseil de sécurité des Nations unies a décrété des sanctions contre Téhéran.

    Aujourd’hui, devant nos yeux cette coalition est en train de s’écrouler. Le Président Bush bafouille. Envolée la justification d’une attaque militaire sur l’Iran, rêve du gouvernement israélien et des néo-conservateurs. Envolé aussi le prétexte des sanctions les plus draconiennes. Dieu sait, peut-être même les faibles sanctions existantes seront-elles abolies demain.

    LA PREMIÈRE réaction des dirigeants israéliens fut vigoureuse et déterminée : un total déni.

    Le rapport américain est simplement faux, ont proclamé tous les médias. Il est fondé une information fausse. Nos services de renseignement sont en possession de bien meilleures données, qui prouvent que la bombe est bien en route.

    Donc les agences de renseignement américaines doivent mentir délibérément. On ne peut pas écarter l’hypothèse que des motifs politiques douteux puissent se cacher derrière des conclusions sans équivoque. Peut-être veulent-ils compenser les faux rapports que le Président Bush a utilisés pour justifier son invasion de l’Irak. Ils avaient alors surestimé, maintenant ils sous-estiment. Peut-être veulent-ils se venger de Bush et croient-ils que le temps est mûr, puisqu’il est en fin de mandat. Ou bien se sont-ils adaptés à l’opinion publique américaine, qui ne voudra pas encaisser une autre guerre. Et, de surcroît, leurs chefs sont tous, bien sûr, antisémites.

    Même si les agents du renseignement américain croient innocemment que l’Iran a cessé de travailler sur la Bombe, cela montre simplement combien ils sont naïfs. Ils ne peuvent pas imaginer que les Iraniens se moquent d’eux. Qui sait mieux que nous combien il est facile de cacher une bombe atomique et de tromper le monde entier ? Après tout, nous avons fait cela pendant des années.

    Mais tout ceci ne change pas le fait : ce rapport pousse la politique américaine dans une nouvelle direction et change entièrement la configuration internationale.

    La guerre sur l’Iran, qui devait être l’événement déterminant de 2008, est devenu pour le moment un non-événement.

    QUELS SONT les résultats en ce qui concerne Israël ? Pourquoi nos dirigeants sont-ils en état de choc depuis la publication de ce rapport ?

    La possibilité d’une frappe militaire israélienne indépendante contre l’Iran a disparu. Israël ne peut pas faire la guerre sans un soutien sans réserve des Etats-Unis. Nous avons essayé une fois - guerre du Sinaï de 1956 - et alors le Président Dwight D. Eisenhower nous a botté les fesses. Depuis lors, nous prenons soin d’obtenir la bénédiction des USA avant chaque guerre.

    Pour les services de l’armée et du renseignement, le rapport est un désastre total pour une autre raison. La bombe iranienne constituait une pièce indispensable pour la bagarre annuelle de l’armée en vue d’obtenir une part massive du gateau budgétaire.

    Pour les démagogues de droite, l’effet est encore plus décourageant. Benyamin Netanyahou a construit toute sa stratégie sur la peur de l’Iran, espérant que la bombe atomique le conduirait directement dans le fauteuil du Premier ministre.

    En outre, quand le problème iranien se calme, le problème palestinien se réchauffe. C’est particulièrement vrai à Washington. Le Président Bush a des ennuis, ses fiascos en Afghanistan et en Irak sont déjà en train de s’éterniser. Tout effort américain d’installer un gouvernement stable en Irak, avec une majorité chiite, dépend du soutien de l’Iran chiite. Le rêve de Bush de frapper d’un coup foudroyant l’Iran et de laisser son empreinte sur l’histoire est en train de partir en fumée.

    Que peut-il faire pour léguer quoi que ce soit de positif ? La seule alternative est une paix israélo-palestinienne. Peut-être apportera-t-il maintenant un meilleur soutien à la pauvre Condoleezza. Peut-être s’impliquera-t-il davantage. A noter : Il va bientôt aller en visite en Israël pour la première fois depuis son entrée à la Maison Blanche.

    Certes, cet effort n’a pas beaucoup de chance de succès, mais les gens à Jérusalem sont néanmoins inquiets. C’est tout-à-fait ce dont nous avons besoin - Bush agissant comme cet antisémite de Jimmy Carter qui a forcé la main à Begin et l’a obligé à faire la paix avec l’Egypte !

    Alors que faire ? On peut ordonner aux diplomates israéliens à l’étranger de redoubler d’efforts pour convaincre les gouvernements que la situation n’a pas changé, qu’on doit se battre contre la bombe iranienne, qu’elle existe ou non. Mais allez dire cela aux Russes et aux Chinois ! Les gouvernements du monde sont heureux de voir la fin de la pression de Bush - tous excepté le couple heureux, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, les nouveaux caniches de la Maison Blanche depuis que Tony Blair est parti.

    LA NOUVELLE situation pose un dilemme épineux à Ehoud Olmert.

    En revenant d’Annapolis, il a fait une déclaration étonnante. Si la "solution des deux Etats s’écroule", a-t-il déclaré, "l’Etat d’Israël est fini". Personne dans le camp de la paix n’avait encore osé aller aussi loin.

    Croit-il ce qu’il dit, ou est-ce juste une nouvelle manipulation ? C’est la question qui domine aujourd’hui les débats en Israël. En d’autres termes : Essaie-t-il seulement de gagner du temps, ou est-il réellement en train d’œuvrer pour un accord de paix ?

    Tout indique qu’il n’est pas en position de prendre la moindre mesure. S’il essaie de réaliser la première phase de la feuille de route et de démanteler quelques avant-postes, il devra faire face non seulement à l’opposition déterminée des colons et de leurs partisans, et à la silencieuse (mais hautement efficace) opposition des militaires, mais aussi à l’obstruction de ses collègues du gouvernement. Avant le démantèlement du premier avant-poste, sa coalition volera en éclats.

    Olmert n’a aucune coalition possible. Ehoud Barak n’a cessé d’essayer de le déborder sur la droite et on ne peut pas compter sur lui en cas de crise. Le parti travailliste est un corps chaotique, mou et sans principes. Le rabougri parti Meretz n’a que cinq membres à la Knesset, dont quatre se disputent la direction du parti. Les dix membres des partis arabes (c’est ainsi qu’ils sont généralement appelés, bien que l’un des membres Hadash de la Knesset soit juif) sont rejetés, et aucun gouvernement "sioniste" ne doit être considéré comme ayant bénéficié ouvertement de leur soutien. Et dans le propre groupe d’Olmert il y a plusieurs membres d’extrême droite qui feraient obstruction à tout effort de paix.

    Dans une telle situation, la tendance naturelle d’un vrai politicien comme Olmert est de ne rien faire, de faire des déclarations de gauche et de droite (dans les deux sens) et d’essayer de gagner du temps.

    Cette semaine, le gouvernement a annoncé des plans pour construire 300 nouvelles maisons dans l’horrible colonie de Har Homa, près de Jérusalem. Pour quelqu’un comme moi, qui a passé de nombreux jours et nuits à manifester contre la construction de cette colonie là, c’est une nouvelle vraiment très amère. Elle n’indique certainement pas un tournant dans le bon sens.

    D’un autre côté, j’ai entendu une thèse intéressante d’un proche d’Olmert. Selon cette thèse, sachant qu’il va perdre le pouvoir, Olmert peut se dire : si je dois tomber, pourquoi ne pas entrer dans l’histoire comme celui qui s’est sacrifié sur l’autel d’un grand principe, au lieu de disparaître comme un cheval politique bon à rien ?

    S’il n’a pas d’autre porte de sortie, il peut choisir cette solution - surtout que sa famille immédiate est en train de le pousser dans cette direction.

    J’estimerais cette possibilité comme "improbable" - mais il est arrivé des choses plus étranges.

    En tout cas, peut-être les forces de paix devraient-elles surmonter leurs compréhensibles réserves et essayer d’influencer l’opinion publique de façon qu’elle aide Olmert à changer dans ce sens.

    Quoiqu’il en soit, une chose est certaine : que le fils de chienne, Ahmadinejad, nous a encore bien eus.

    Il a volé notre bien le plus précieux : la menace nucléaire iranienne.


    Publication originale Gush Shalom, traduction SW pour AFPS

    http://contreinfo.info  

     
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    La conférence de Bilderberg est une conférence annuelle qui, depuis 1954, réunit sur invitation environ 130 personnalités des affaires, académique ou politiques de différents pays. Ses membres – hommes politiques, industriels, banquiers – s'appellent eux-mêmes les « Bilderbergers » ou « groupe Bilderberg ».

    L’objectif initial du groupe était, dans le contexte de la guerre froide, de renforcer la coopération entre les États-Unis et leurs partenaires européens. Aussi, du fait du caractère très confidentiel des conférences annuelles des Bilderbergers, et comme il n'est fait aucune médiatisation des réunions et des débats tenus, ce groupe a longtemps été considéré par certains comme une société secrète et demeure toujours aujourd'hui l'un des dossiers favoris des adeptes du conspirationnisme ;-) . Depuis la chute de l'empire soviétique, on reproche notamment à ce puissant lobby l'orchestration de la mondialisation économique

    Initiée en 1952, financée par la multinationale néerlandaise Unilever et la CIA. la première réunion se tient en mai 1954 à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek (Pays-Bas), d'où son nom. On compte parmi ses membres fondateurs le Prince Bernhard des Pays-Bas, Denis Healey, Joseph Retinger, David Rockefeller, mais aussi Jozef Luns (ex-secrétaire général de l'OTAN) et Paul Van Zeeland (ex-premier ministre belge et banquier).

    Le groupe Bilderberg était alors une organisation d'influence atlantiste dont le but officiel était, dans un contexte de «guerre froide», d'assurer secrètement la coopération entre les États-Unis et les gouvernements d'Europe occidentale.

    Le groupe possède des bureaux à Leiden aux Pays-Bas.

    Le groupe Bilderberg se compose en trois cercles concentriques :

    • le Bilderberg Advisory Committee (« comité consultatif ») est le cercle le plus central. Il comprend une dizaine de membres.
    • Le Steering Committee (« comité de direction ») est un cercle légèrement moins fermé que le premier. Il est constitué d'environ 35 membres, exclusivement européens et américains.
    • le « cercle extérieur » est assez large et comprend 80% des participants aux réunions.

    Le groupe Bilderberg rassemble annuellement, lors d'une réunion d'une durée de 4 jours, environ 120 personnalités de tous les pays : leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, des responsables de l'armée et/ou des services secrets, ainsi que quelques scientifiques et universitaires.

    Une liste des participants ainsi que les thèmes abordés sont disponibles auprès du secrétariat du groupe. Un rapport de synthèse de la réunion est également rédigé, semble-t-il, comme le laissent supposer ces liens ([1],[2]) et la présence de « rapporteurs » sur la liste officielle des participants. Ce rapport serait envoyé à l'issue de chaque réunion aux grands décideurs mondiaux

    Pour le citoyen lambda, il est très difficile voire impossible de connaître à l'avance le lieu ou l'objet de la réunion :

    • L'hotel choisi est entièrement vidé de tout autre client ; la sécurité est en partie assurée par les forces de l'ordre du pays d'accueil.
    • Aucune conférence de presse n'a lieu.
    • Les discussions se tiennent à huis-clos.
    • Il est interdit aux Bilderbergers de prendre des notes ou de faire des déclarations à la presse.

    Les discussions menées au sein du groupe sont organisées de façon à obtenir un consensus parmi les membres, sans devoir recourir à un vote ni à l'adoption de résolutions quelconques. Le standing et l'influence détenue par les participants sont tels que si un consensus se forme autour d'un projet d'action, celui-ci pourra être réalisé plus facilement et plus rapidement.

    Certains pensent que chaque réunion annuelle (officiellement la seule) se prolonge par de nombreux contacts restreints entre des membres de sous-commissions, sur un problème particulier concernant un point précis, l'ensemble étant organisé en faisceaux regroupés au niveau supérieur.

    Les dernières réunions:

    2003

    La réunion avait lieu en France du 15 au 18 mai, au château de Versailles qui a été fermé au public pendant une semaine. Selon Pepe Escobar de l'Asia Times, Jacques Chirac a prononcé un discours de bienvenue le premier jour.

    2004

    La réunion 2004 du groupe Bilderberg s'est déroulée du 3 au 6 juin (juste avant la réunion du G8) à Stresa dans le nord de l'Italie près de la frontière suisse, dans un palace sur les rives du Lac Majeur, le "Grand Hotel des Iles Borromées".

    2005

    En 2005, la réunion s'est déroulée du 5 au 8 mai, en Bavière. Celle-ci fut préparée par le Comité de Direction comprenant Josef Ackermann de la Deutsche Bank, Jorma Ollila de Nokia, Richard Perle (ancien conseiller du Pentagone), Vernon Jordan (confident de l’ancien président Bill Clinton), Jürgen Schrempp de DaimlerChrysler, Peter Sutherland de Goldman Sachs International, Daniel Vasella de Novartis et James Wolfensohn de la Banque Mondiale ; parmi d'autres étaient attendus Henry Kissinger, Natan Sharansky et Bernard Kouchner, d'après le Financial Times du 1er Mai

    2006

    La conférence a eu lieu du 8 au 11 juin au Brookstreet Resort à quelques kilomètres d'Ottawa, au Canada. Les thèmes de discussions étaient les relations Euro-américaines, l'énergie, la Russie, l'Iran, le Moyen Orient, l'Asie, le terrorisme et l'immigration.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bilderberg

    Autre source sur le groupe Bilderberg :

    http://syti.net/Organisations/Bilderberg.html

     

     


    Bilderberg  
    Bilderberg Bruxelles juin 2000  
     
    Lundi 23 Octobre 2006

    Participants Bilderberg 2007   entre autres :

    Bilderberg 2007: Istanbul, Turkey 31 mai - 3 juin 2007

    - George Alogoskoufis Ministre grec de l'économie et des finances

    - Ali Babacan Ministre turc des affaires étrangères

    - Edward Balls Economic Secretary to the Treasury, Grande Bretagne

    - Francisco Pinto Balsemão PDG Impresa, ex premier ministre du Portugal

    - José Manuel Barroso President de la Commission Européenne

    - Queen Beatrix Reine des Pays-Bas

    - Prince Bernhard Co-fondateur du Groupe de Bilderberg, ancien officier SS

    - Franco Bernabé Vice-président de Rothschild Europe

    - Nicolas Beytout Rédacteur en chef du journal Le Figaro

    - Carl Bildt Former Prime Minister (Sweden)

    - Philippe Camus PDG de EADS

    - Henri de Castries PDG d'AXA

    - Kenneth Clark Député de Grande Bretagn

    - Bertrand Collomb PDG de Lafarge

    - George A. David PDG de Coca-Cola

    - Etienne Davignon Président du Groupe de Bilderberg, président et fondateur de l'European Round Table (lobbie des multinationales européennes auprès de la Commission Européenne), ex vice-président de la Commission Européenne, membre de la Commission Trilatérale, membre du directoire du think tank Centre for European Policy Studies, ancien ministre belge des affaires étrangères, président de l'Association pour l'union monétaire en Europe, premier président de l'Agence Internationale de l'Energie...


    - John Elkann Vice-président de Fiat 

    - Timothy F. Geithner President de la FED (banque centrale américane) de New York

    - Paul A. Gigot Editorialiste au Wall Street Journal

    - Donald E. Graham PDG du Washington Post

    - Richard C. Holbrooke Vice-président de Perseus LLC

    - Jaap G. Hoop de Scheffer Secretaire Général de l'OTAN

    - Allan B. Hubbard Conseiller de Bush pour la politique économique, et directeur du National Economic Council

    - Josef Joffe Rédacteur en chef du journal allemand Die Zeit

    - Vernon E. Jordan Jr.Senior Managing Director de la banque Lazard Frères

    - Henry Kissinger Président de Kissinger Associates, ministre des affaires étrangères de Nixon (placé auprès de lui par Rockefeller)

    - Bernard Kouchner Ministre français des Affaires étrangères

    - Neelie Kroes Commissaire européenne au marché intérieur et à la concurrence

    - Ed Kronenburg Directeur du Private Office au quartier général de l'OTAN

    - William J. Luti Conseiller spécial de Bush pour la politique de défense, et stratège au National Security Council (NSC)

    - Jessica T. Mathews Presidente du think tank Carnegie Endowment for International Peace

    - Frank McKenna Administrateur du Carlyle Group, ex ambassadeur du Canada aux Etats-Unis

    - Thierry de Montbrial Président de l'IFRI (think tank français de politique internationale)


    - Matthias Nass Editorialiste du journal allemand Die Zeit

    )- George Osborne Futur ministre des finances britannique en cas de victoire es Conservateurs

    - Tommaso Padoa-Schioppa Ministre des finances de l'Italie

    - Richard N. Perle Membre de l'American Enterprise Institute for Public Policy Research (think tank américain)

    - David Rockefeller Grand banquier (ex PDG de la Chase Manhattan Bank), co-fondateur du Groupe de Bilderberg, ex-président du Council on Foreign Relations (CFR), président et co-fondateur de la Commission Trilatérale

    - Matías Rodriguez Inciarte Vide-président exécutif du groupe Santander Bank (Espagne)

    - Dennis B. Ross Directeur du Washington Institute for Near East Policy (think tank américain pour la politique étrangère au Moyen-Orient)

    - Otto Schily Député allemand, ex ministre de l'Intérieur, membre du Committee on Foreign Affairs

    - Giulio Tremonti Ex ministre des finances de Berlusconi, vice-président du parlement italien

    - Jean-Claude Trichet Gouverneur de la Banque Centrale Européenne

    - James D. Wolfensohn Ex-président de la Banque Mondiale

    -  Robert B. Zoellick
     Sécrétaire d'état et négociateur américain au commerce

    - Klaus Zumwinkel Président du directoire de Deutsche Post

    - Adrian D. Wooldridge Journaliste du magazine The Economist

     
    Samedi 16 Septembre 2006

    Canada , Ottawa Juin 2006

    Honorary Chairman

    B, Davignon, Etienne – Vice Chairman, Suez-Tractebel

    Participants  : quelques noms, faute de place ...

    PNA, Abu-Amr, Ziad – Member of the Palestinian Legislative Council; President of the Palestinian Council on Foreign Relations; Professor of Political Science, Birzeit University
    P, Aguiar-Branco, Jose Pedro – Former Minister of Justice; Member of Parliament (PSD)
    F, Collomb, Bertrand – Chairman, Lafarge
    F, Descoing, Richard – Director, Institut d’Etudes Politiques
    CDN, Desmarais, Jr., Paul – CEO, Power CorporationF, 
    Devedjian, Patrick – Member of Parliament
    F, Montbrial, Thierry de – President, French Institute for International Relations
    USA, Pataki, George E. – Governor of New York Stat
    USA, Perle, Richard N. – Resident Fellow, American Enterprise Institute for Public Policy ResearchCommission
    F, Pinault, Francois-Henri – President, Artemis; Chairman and CEO, PPR Group
    USA, Rockefeller, David – Former Member, JP Morgan International Councile
    Rodriguez Inciarte– Executive Vice Chairman, Grupo Santander, Ciudad Grupo Santander
    USA, Ross, Dennis B. – Director, Washington Institute for Near East Policy
    D, Schily, Otto – Former Minister of Interior Affairs; Member of Parliament; member of the Committee on Foreign Affairs
    publié par dans: Bilderberg CFR Trilaterale

     
     

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