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    Samedi 20 octobre 2007

    Bonjour,

     

    La Gauche ne remplit pas son rôle alors même que la situation n’a jamais été aussi grave sur le plan intérieur comme sur le plan extérieur. Donc, je l'interpelle, pour lui dire : Vas-y, engage-toi, vigoureusement et vite, c'est ton devoir ! Au nom d'une certaine idée de la politique, au nom aussi, d'une certaine idée de la France, de son modèle social, de sa mission dans le monde et pour la civilisation humaine - humaniste !

    Amis de gauche, je suis très en colère contre vous. Parce que vous êtes absents, ou ambigus, ou timorés. On procède au démantèlement de tout ce qui fait la spécificité française, et vous ne réagissez pas ; on casse toutes les protections sociales ou  du Droit du Travail, et vous ne réagissez pas. On transforme une démocratie en pays totalitaire, avec un Chef qui contrôle tout, qui décide de tout, avec l’appui de médias serviles, et bientôt peut-être un parti unique une fois le Centre, le FN, et le PS déstabilisés – et vous ne réagissez pas. On brade l’indépendance nationale de la France pour la soumettre aux néo-conservateurs américains et israéliens, et vous ne réagissez pas. On défigure notre pays et on porte atteinte à l’image de la France, et vous ne réagissez pas . 

    Peut-être vous résignez-vous à voir la France américanisée, dans les pires sens du terme ? Je n'ai entendu, récemment, que Ségolène Royal s'élever contre la "rupture" sarkozienne (voir dépêche citée à la fin de mon précédent article "un casseur nommé Sarkozy") : " Un sursaut est nécessaire ".  S. Royal indique que Sarkozy a gardé le pire de la continuité, la dette et l'affairisme, et choisi le pire de la rupture : l'affrontement et les injustices.

     

    La résignation, mes amis, n’est pas une valeur de la gauche. Celle-ci a été nourrie de luttes de résistance. Eh bien, entrons en résistance, prenons les étendards de la Liberté, de l’Egalité, de la Fraternité ! Pour être fidèles à nous-mêmes, tout simplement. Et pour ne pas décevoir le monde, qui a toujours les yeux fixés sur nous.

     

    Les manifestations, les grèves du 18 octobre, qu’en avez-vous fait ? Rien. Vous avez ergoté sur le fait de savoir s’il fallait ou non modifier les régimes spéciaux, et sans être d'accord entre vous ! De bien tristes discordances, en vérité.

     

    Alors moi, je vous réponds : On n’ergote pas, on combat ! Et de façon radicale, offensive, s’il vous plaît ! Il faut ré-enchanter la Gauche, la motiver, la mobiliser, la booster, l’impulser !  Pour enthousiasmer les couches populaires qui ont fait le lit de leur fossoyeur ! Mes amis, on n’ergote plus sur le fait de savoir s’il faut modifier un peu, beaucoup, pas du tout, les régimes spéciaux ! On part immédiatement en guerre contre les régimes spéciaux que Sarkozy accorde aux plus nantis ! Ca ne vous fait pas hurler, et mobiliser, les quinze milliards de cadeaux fiscaux aux milliardaires, que le peuple de France devra payer au prix souvent de sacrifices, ou de déchirements effroyables, pour les plus modestes ? Ca ne vous fait pas crier, et manifester, qu’on prépare, derrière la réforme des régimes spéciaux, la fin du régime de retraite français par répartition ? Vous restez silencieux, et chez vous, quand on casse toutes les solidarités, les services publics, le Droit du Travail ? Mes amis, la Gauche  a un idéal de justice et de solidarité à défendre, elle a des valeurs, une culture, une Histoire à propulser, pour enflammer les foules anesthésiées par Merlin l’Enchanteur (Je reprends une expression utilisée par Ignacio Ramonet dans le Monde diplomatique, Merlin le charmeur qui entraîne les enfants pour les conduire à leur perte).

     

    Ici,  j’ouvre une parenthèse : J’ai entendu le jeune Benoît Hamon attaquer la politique de Sarkozy. D’abord, je lui adresse un clin d'oeil :  Dis-moi, Benoît, n’es-tu pas le fils de mon ancienne collègue de travail, la journaliste Marie-Christine Hamon ? Tu lui ressembles tellement, et tu as l’âge de mon fils aîné, né un an plus tôt que toi !

     

    Donc, Benoît a dit ceci : « Toutes les solidarités sont en train d’être démantelées. Les futures retraites ? On cotisera plus pour une retraite plus tardive, et qui dépendra de la capacité à mettre de l’argent de côté. Nous entrons dans une logique de privatisation contre la solidarité ; plus on aura de moyens financiers, plus on aura une bonne retraite ». Voilà enfin quelqu’un de simple, de clair, de limpide ! Une recette du succès, c’est d’expliquer clairement les choses, et concrètement. Prenez-en de la graine ! Et  Benoît ajoute : « 15 milliards ont été distribués à ceux qui n’en ont pas besoin ». Evidemment. Mais encore fallait-il le dire, avec des mots accessibles à tous !

     

    S’agissant des régimes de retraite spéciaux, on peut dire qu’il y avait un accord tacite, propre au statut de fonctionnaire : Au nom de la continuité. Le cheminot, pour prendre cet exemple, avait des horaires décalés, il était astreint à travailler le dimanche et les jours de fête, il était, tout simplement, au service du public. Et en  fin de carrière, il avait une compensation, tacite lors de l’embauche. Qui en a parlé ? Haro sur les privilégiés ! Les médias ont dressé les Français contre cette catégorie de la population, devenue bouc émissaire, alors qu’il s’agit des militants les plus combatifs, parfaitement syndiqués, à la pointe de la lutte contre la vaste entreprise de démolition des retraites par répartition, des services publics, de toutes les protections sociales. Merci, Sud-Rail, car c’est au nom de tous les Français que vous vous battez !

     

    Les médias serviles s’acharnent à vous présenter les cheminots comme des individus menant un combat d’arrière-garde pour défendre des intérêts catégoriels. La Gauche doit rétablir la vérité ! Les cheminots ont déclaré la guerre à toutes les régressions sociales. Bravo !

     

    Faites-en autant, amis de Gauche ! Vous savez bien, vous, qu’on trompe les Français. Il n’y a rien à négocier, en dépit des déclarations mensongères du gouvernement. Sauf la régression sociale. Le nivellement par le bas !

     

    Qu’attendez-vous, peuple de Gauche, pour dénoncer le nivellement par le bas ? C’est pour le nivellement par le haut, qu’il faut combattre ! J’ai entendu un économiste dire cyniquement : «  Ils touchent beaucoup, les fonctionnaires, pour leur retraite. Qu’on aligne les retraites sur le privé ! » Tiens donc ! Aligner les régimes de retraite spéciaux sur les régimes de retraite normaux, puis les fonctionnaires sur le privé…. Jusqu’où ira a dégringolade ? Et pendant qu’on marchande quelques avantages pour les cheminots, on offre des cadeaux faramineux aux plus nantis, allant pour certains jusqu’à quelques dizaines milliers d’euros ! C’est sain, ça ? Et on ne dit rien ? En plus, si l’on suit la réforme sarkozienne, comment cotiser plus alors que le travail est d plus en plus incertain, précarisé, et même refusé aux plus de cinquante ans ? La Gauche a le devoir de poser les bonnes questions, et le plus clairement possible.

     

    Mes amis, on ne vous entend pas dénoncer avec force, et de façon audible, les régressions sociales qui se succèdent à un rythme effréné. On ne vous voit pas manifester contre les atteintes au droit du travail, ou contre la nouvelle législation en faveur des affairistes et contre les petits délinquants. On ne vous voit pas défendre la tradition de terre d’asile de la France. Silence aussi quand on ne soumet pas à l’approbation  des peuples la Nouvelle Constitution européenne. La Démocratie, qu’en faites-vous ? Et qu’attendez-vous pour dénoncer vigoureusement la soumission des médias au pouvoir ? Vous leur devez la défaite aux Présidentielles ! Ségolène Royal n’a pas démérité, mais la presse aux ordres, accessoirement tous ceux qui, par jalousie ou par machisme, ne l’ont pas soutenue sincèrement.

     

    Vous voulez retrouver votre crédit auprès de électeurs ? Il y a aussi une cause à défendre, bientôt, c’est celle de la paix ! Elle est populaire ! Si vous vous dérobez à cette cause, l’Histoire ne vous le pardonnera pas ! Et les électeurs non plus !

     

    Je veux vous voir debout, actifs, réactifs ! Il y a urgence sociale ! Et une nouvelle guerre ne doit pas éclater ! Ne loupons pas le train de l’Histoire ! Notre responsabilité est énorme ! Réclamons un référendum pour la nouvelle constitution ! Exigeons bruyamment et vigoureusement l’indépendance des médias (à ce sujet, je propose que l’on vienne bâillonnés lors de la prochaine manifestation des journalistes pour la liberté de la presse, voilà qui parlerait aux Français mieux que tous les discours que les Médias ne nous accorderont pas !). Il faut des actes forts, pour frapper l’opinion !

     

    Dites-moi, ça ne vous gêne pas, non plus, que les faits reprochés à M. Laporte soient prescrits à la fin de l’année ? Justice pour les riches, justice pour les pauvres, 2 poids deux mesures, voilà aussi une cause populaire !

     

    Les motifs d’engagement de gauche ne manquent pas. Cessons ces querelles stupides, ces divisions improductives, ces attaques injustifiées ! Et mettons-nous tous ensemble à la reconquête de l’électorat de Gauche, ne le laissons pas se fourvoyer avec Merlin l’enchanteur ! Battons-nous par tous les moyens, interventions publiques bien ciblées, communiqués concis, clairs, parlants, qui passent la rampe (cf, à tort ou à raison, le fameux « faillite de l’ Etat » de Fillon, voilà une formule efficace, qui atteint son but !) ; ou encore mobilisations, campagnes d’information, communiqués… IL faut être constamment sur la brèche, les réformes préjudiciables à la France se succèdent à un rythme effréné ! Chaque nouvelle mesure portant atteinte à l’intérêt des français doit être dénoncée de façon offensive, claire, concise ! Donnons la parole à ceux qui savent la prendre !

     

    Mes amis, la droite la plus réactionnaire, la plus inféodée à l’Amérique et aux grandes puissances de l’argent de toute l’histoire, saccage le modèle social français que le monde nous envie, porte atteinte à notre indépendance nationale, et risque de nous mener à une nouvelle guerre, peut-être nucléaire, pour des causes abjectes, la domination d’une idéologie, le contrôle colonial de ressources ne nous appartenant pas, l’enrichissement des industriels de l’armement, du pétrole, de la reconstruction ! C’est le devoir de la Gauche de réagir fermement, et surtout vigoureusement ! C’est un devoir pour reconquérir l’électorat de gauche sensible aux sirènes trompeuses de Sarkozy, c’est un devoir pour la France, pour la paix, pour les générations futures !

     

    Votre Eva, qui veut être l’aiguillon d’une politique efficacement à gauche ! Et d’une renaissance de l’espérance… 

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    Commentaires : Je vous ai copié le commentaire que m'a fait Mme Dugelay, ainsi que la réponse que vous trouverez à "commentaires" (de l'article "un casseur nommé Sarkozy"....) : en effet, je vous incite à faire comme Mme Dugelay, à " placarder " partout ce texte, il est là  POUR  MOTIVER  LES  TROUPES DE  GAUCHE


    Merci, merci et encore merci. Enfin quelqu'un qui dit les choses simplement, de façon compréhensible par tous ceux qui savent lire, en utilisant le bon sens et la raison. Je vais transférer au maximum. Ma santé ne me permet pas de le faire, sinon je photocopierais le texte en format A3 et j'irai le coller partout dans mon village et aux alentours.
    Oui, il faut résister, mais peut-être trouver une forme de résistance non-violente (résistance civique, journées de refus d'achats dans les hyper-marchés ou... qui a d'autres idées ?) car je pense que Sarko serait trop heureux de faire jouer l'article 16 de la Constitution pour écraser une révolte.
    J'aurais par ailleurs deux questions à poser :
    1/ Pourquoi la Gauche n'a-t-elle pas dénoncé plus bruyamment le traité pour une concurrence sans entraves dans l'UE qui est à l'origine, entre autres, de la casse des services publics ? Il était pourtant antérieur au traité constitutionnel.
    2/ Pourquoi personne ou presque n'attire l'attention sur l'identité des principes sur lesquels repose ce traité constitutionnel et ceux qui sont les fondements de la doctrine sociale de l'Eglise catholique ? Tous les historiens critiques savent bien que, sous prétexte de ne pas "trop" écraser les salariés,cette doctrine du XIXème siècle avait pour but principal de combattre la Lutte des classes et le rapprochement des Religions (unies en la circonstance) et l'U.E. est manifeste. Elle a été relayée dans les partis de gauche et les syndicats par les philosophes personnalistes, inspirateurs de la 2ème gauche, c'est-à-dire, à l'arrivée, la sociale-démocratie qui ne refuse pas trop de s'intégrer dans le libéralisme économique qui entend nous gouverner et remplacer le débat politique.
    Cela fait quarante ans que je milite à gauche et ces deux questions m'interpellent vraiment.
    Encore merci. Cordialement à tous. Danièle Dugelay de Saclay (91).
    commentaire n° : 1 posté par : Dani�le Dugelay (site web) le: 20/10/2007 21:58:45 
    Merci chère Danièle pour ce mot qui me va droit au coeur et qui témoigne d'une grande érudition, d'un évident humanisme. Et comme vous êtes active !
    Vous avez raison, la gauche est comme paralysée par l'activisme démentiel de Sarkozy, ça va trop vite on n'a nême pas le temps de contester, une nouvelle mesure arrive, c'est insensé - et sans retour ? Grave.
    Oui, il fallait dénoncer avec force cette concurrence sans entraves, à peine a-t-on entendu des murmures... d'où cet article qu'il faut "placarder" partout en effet pour secouer les endormis. Le bon sens, la simplicité, en effet, c'est ce que j'aime. Je vous embrasse, merci, continuez d'intervenir dans le débat, voitre voix est juste, Danièle, bien fraternellement, Eva 

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    Charmantes relations ! Laporte, dont je parle dans l'article. Copains-coquins ? La Gauche ne va rien dire ??? (Eva)

     
    Objet: Enquête fiscale pour Bernard Laporte
    Information l'"Equipe Magazine".
    L'Equipe Magazine révèle, dans son édition de demain samedi 20
    octobre, le contenu de l'enquête fiscale qui vise Bernard Laporte et
     ses
    sociétés, ainsi que plusieurs autres dossiers susceptibles de mettre en
    cause le prochain secrétaire d'Etat aux Sports. Au terme de près d'un
    an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, la direction
     nationale
    d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour une série d'irrégularités
    dont les plus graves pourraient être transmises à la justice. Double
    comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs, transferts
    de fonds suspect, fausses factures, travail au noir, retraits en
     espèces.
    
    
    A titre d'exemple, concernant certains restaurants de la chaîne Olé
    Bodega : la DNEF explique que « Les associés, font des prélèvements
    [d'espèces] dans la caisse. M. Laporte [est] nommément cité (...)
    Dans une note saisie par le fisc, l'expert-comptable des sociétés
    visées par l'enquête adresse ainsi cette mise en garde aux associés,
    dont Bernard Laporte : (...) Vous n'avez plus les moyens de puiser à
    l'infini dans la caisse. (...) »
    
    
    Autant d'infractions que Bernard Laporte conteste dans un entretien
    accordé mardi dernier, quelques jours après la défaite du XV de
    France contre l'Angleterre. « Vous croyez que moi, je vais aller dans
     une
    société faire des malversations ? Je vous parie tout ce que vous voulez
    que ça ne débouchera sur rien à l'arrivée. Si ce n'est ce
    redressement concernant la TVA», se défend le sélectionneur. S'il
    n'est gérant dans aucune de ses sociétés, Bernard Laporte est
    néanmoins considéré par le fisc comme « impliqué à la fois dans
    la création et dans la gestion financière des restaurants. » Remis en
    mars 2007, le rapport du fisc est, depuis, bloqué au ministère du
    budget. Dès décembre prochain, les infractions fiscales seront
    prescrites.
    
    
    Par ailleurs, une résidence de tourisme qu'il a créée avec deux
    associés a été mise en liquidation judiciaire en avril dernier à
    peine un an après le début de son exploitation. L'affaire, aujourd'hui
    sur le bureau d'un juge de tribunal de commerce, pourrait avoir des
     suites
    pénales car une soixantaine de personnes lésées par cette liquidation
    ont annoncé leur intention de déposer plainte.
    
    
    Autre dossier embarrassant pour le futur secrétaire d'Etat aux Sports :
    une plainte a été déposée par un couple de casinotiers
    indépendants qui accuse Bernard Laporte d'avoir fait jouer ses
     relations
    amicales avec Nicolas Sarkozy pour tenter d'obtenir la moitié des parts
    leur établissement.


    ________________________________________________________________________________________ LE NEW-YORK TIMES CONTRE SARKOZY : Quand un grand journal US dénonce
    la pente glissante sur laquelle s'est engagée Sarkozy avec la nouvelle loi sur l'immigration


    (source le Nouvel Observateur) Cité dans le blog d' IRENE DELSE, un blog d'écrivain
    http://fr.f267.mail.yahoo.com

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    _______________________________________________________________________________________ LES COPAINS COQUINS QUI NOUS GOUVERNENT - Olivier Bonnet publie d'excellents articles sur Come4news
    16 Oct 2007 Olivier BONNET : Plainte contre Sarkozy classée, déni de justice - Come4news
     

    philippe_courroyePhilippe Courroye, procureur de la République au Tribunal de Grande Instance de Nanterre, était saisi de la plainte d'un particulier de Nanterre à propos des conditions de l'achat par Nicolas Sarkozy de son appartement sur l'île de la Jatte. Celle-ci reprochait au futur chef de l'Etat, se basant sur les révélations du Canard enchaîné, d'être coupable d' "association de malfaiteurs, pacte de corruption, enrichissement frauduleux, prise illégale d'intérêt, corruption et immoralité d'un élu, violation de la loi SRU".

    En l'espèce, Sarkozy a cédé, en tant que maire de Neuilly, des terrains sur l'île de la Jatte au promoteur Lasserre, en vue de la la réalisation d'un programme immobilier. Puis il lui a acheté un appartement ainsi bâti. Ces faits ne font l'objet d'aucune contestation. Or le particulier Sarkozy n'avait pas le droit de conclure une affaire avec un promoteur qui traitait avec la municipalité dirigée par le maire Sarkozy : est constitutif de la prise illégale d'intérêt "le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement" (délit "puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende", article 432-12 du code pénal). C'est clair comme de l'eau de roche et il n'y a même pas besoin d'aller plus loin, le délit de prise illégale d'intérêt est constitué. Or Philippe Courroye est un éminent juriste, comme l'atteste par exemple sa fiche biographique de Wikipédia, qui connaît par conséquent parfaitement la loi. Il a pourtant classé sans suite mardi dernier l'enquête préliminaire de police ouverte sur ces faits.
    Mais il y a pire : Le Canard nous a appris que le maire Sarkozy a accordé au promoteur, pour l'achat de ces terrains, un rabais de cinq millions de francs (775 000 euros). Sonné par cette révélation de l'hebdomadaire satirique, celui qui était alors candidat à la présidentielle avait justifié ce rabais par la baisse du marché immobilier. Or, à l'époque où il fut consenti, les professionnels du secteur sont unanimes à nier cette conjoncture négative : l'argument de Sarkozy ne tient pas. Ensuite, juste retour des choses, quand il a acheté son appartement au promoteur auquel il avait permis de le construire - avec une ristourne -, il a lui-même bénéficié d'un cadeau (toujours révélé par Le Canard) de 300 000 euros, sur le prix d'achat et les travaux réalisés dans le logement. Pour s'en défendre, Sarkozy avait alors produit une facture de 72 000 francs, correspondant à la pose d'un escalier, et promis d'en rendre publiques d'autres. Mais il n'a plus jamais montré une seule facture ! Il n'a donc ainsi nullement dissipé les lourds soupçons de corruption passive. Pour la bonne bouche, il revendra finalement ledit appartement 1,9 millions d'euros, réalisant ainsi une plus-value de 122%. Il y a donc enrichissement personnel.

    impunit_s_fran_aises_couvRésumons : Sarkozy est incontestablement coupable de prise illégale d'intérêts et suspect de corruption passive avec enrichissement personnel. L'enquête préliminaire aurait dû faire la lumière sur cette deuxième accusation, la première étant établie. Or qu'écrit au plaignant le procureur Courroye, dans une lettre rendue publique par son cabinet vendredi dernier et annonçant le classement sans suite ? "Le traitement de votre plainte n'a pas permis de caractériser l'existence d'infractions pénales". Sauf que la prise illégale d'intérêt est bien une infraction pénale et que rien ne peut en l'occurrence nier qu'elle soit effective, bon sang ! Voilà donc un scandaleux déni de justice. Comme son prédécesseur, l'homme de la prétendue "rupture" est donc un délinquant bénéficiant de l'impunité. Comment expliquer alors l'attitude de Philippe Courroye, qui étouffe l'affaire en s'asseyant sur le code pénal ? Deux pistes : la réaction d'Emmanuelle Perreux, présidente de Syndicat de la magistrature, à l'époque de sa nomination au poste de procureur de Nanterre, dénonçant le "verrouillage par la droite des postes stratégiques", et cette phrase laconique de la dépêche de l'agence Reuters consacrée au classement sans suite : "La nomination en avril dernier comme procureur de Nanterre, de Philippe Courroye, jusqu'alors juge d'instruction anti-corruption réputé, avait suscité des critiques, ce magistrat ne cachant pas sa proximité avec Nicolas Sarkozy." Vous reprendrez bien une banane ?


    suite article retraites publié dans " un casseur nommé Sarkozy " :

    Financement des retraites: l'escroquerie du discours du MEDEF et de l'UMP L'escroquerie sur la soi-disant difficulté à financer les retraites , suite et fin article paru sur http://eldiablo.over-blog.com


    Alors, pourquoi les gouvernements successifs s'attaquent-ils à nos systèmes de retraites ? Aujourd'hui, le financement des retraites représente 190 milliards d'euros. En 2040, il atteindra les 440 milliards. Le patronat ne le supporte plus. La volonté du capital est de récupérer cette partie à son profit. La répartition quasi immédiate des sommes collectées en fait un exemple à étendre car elles échappent ainsi à l’accumulation de capitaux et à la spéculation qui va avec.

     C'est pourquoi, il faut reconquérir nos droits précédents avec 37,5 annuités et exiger :

    => La suppression de toutes les exonérations faites aux entreprises et l'abrogation de la CSG, de la CRDS et du forfait hospitalier.

    => La réunification en une seule Caisse au niveau national et le retour à l'élection des conseils d'administration (Caisses Primaires et Nationale) composés d'une majorité de représentants des salariés et ayants droits.
     => L’abrogation des ordonnances de 1967 (qui ont annulé la gestion populaire de la Sécu), des décrets Balladur, des plans Juppé, Fillon et de la réforme de 2004 (qui ont fortement réduit le montant des pensions et augmenté le temps travaillé).  
    => La mise en œuvre d’un processus d’harmonisation du régime général sur les prestations les plus favorables des régimes spéciaux, amenant à leur extinction naturelle. C’est au nom de «l’égalité», que sont annoncées les attaques contre les régimes particuliers qui masquent une nouvelle fragilisation et mise en cause de l’ensemble du système.   => L’intégration pleine et entière dans la Sécurité Sociale du risque chômage et l’objectif de couverture à 100 % de tous les risques de la vie, en appui d’une politique de plein emploi.

     Enfin, pour garantir ces recettes, il faut revitaliser immédiatement notre système de Sécurité Sociale en taxant le capital par le moyen le plus juste et le plus efficace. Et le plus rentable pour le monde du travail c'est l’augmentation générale des salaires. Celle-ci relancerait l'économie, la consommation, l'emploi et au final permettrait de garantir pour tous une bonne Sécu et de bonnes retraites !


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    Jeudi 18 octobre 2007

     

     

    Scan10171-copie-3.jpg  Bonjour,

     

     

     

    On poursuit impitoyablement, aujourd’hui, les petits casseurs. Le principal casseur de France, lui, restera-t-il longtemps impuni ? Les grands fauteurs de troubles de la planète ont suffisamment bénéficié de l’immunité liée à leur charge. Basta l Il est temps que cesse l’impunité de ceux qui sont au sommet du pouvoir. 

    Aujourd'hui, partout en Europe, et particulièrement en France, on assiste à une régression sociale générale menée par les néoconservateurs, inspirés par l'ultra-libéralisme américain, contre les peuples. Le débat est faussé à la base : Il ne s'agit pas de défendre des intérêts catégoriels, mais l'avenir des retraites. Et plus généralement la solidarité nationale, le modèle social français, les services publics. Un débat évidemment  escamoté par les médias aux ordres, et par la "rupture" du couple Sarkozy, aux conséquences très politiques d'ailleurs, intervenue pour détourner l'attention des enjeux réels qui bouleversent le visage de la France. Sarkozy a beau jeu de dire qu'il a été élu pour changer la France, c'est-à-dire la rendre ultra-libérale. Faux. Les Français, par essence, et ils ont raison, se méfient du libéralisme comme leur homme d'Etat préféré, le Général de Gaulle. Madelin n'a jamais dépassé 5% d'intentions de vote, et la Constitution européenne, libérale, a été rejetée.  

    Pourtant, Sarkozy a été élu, afin de faire une politique dont ne voulaient pas les Français. Que s'est-il passé ? Eh bien, il y a eu deux facteurs de réussite : Des médias qui ont dissimulé les vrais enjeux, faussé le débat, servi Sarkozy - d'abord. Ensuite, une excellente communication de l'UMP qui a trompé les Français. Certes, Sarkozy a annoncé la couleur : Le chambardement, la rupture. Mais en masquant la réalité de ces changements. Un exemple ? La TVA anti-sociale présentée comme "sociale", une escroquerie intellectuelle. Ou les heures supplémentaires présentées comme la solution miracle pour l'économie  (moins de charges pour les patrons, croissance) et les salariés (gagnant plus), alors qu'en réalité, on le voit dans les faits, la croissance n'est pas au rendez-vous, et l'emploi évidemment encore moins (on donne plus de travail à ceux qui en ont déjà un, au détriment des chômeurs); de surcroît, les salariés sont les grands perdants, ne serait-ce que sur le plan de la retraite, puisque ces heures supplémentaires ne sont pas prises en compte pour le calcul de la retraite.

    Je pose une question d'importance : Les vrais régimes spéciaux ne sont-ils pas ceux des nantis, à qui Sarkozy fait des cadeaux fiscaux énormes, entre autres ? Regardez le tableau que je joins à la fin de mon article : Il montre l'indécence des plus grandes fortunes. Et à ces privlégiés, en disribuant 15 millards qu'il faudra maintenant prélever sur tous les Français et d'abord les plus modestes, on donne toujours plus d'avantages. Le vrai combat devrait être contre les régimes spéciaux accordés aux plus favorisés , et celui-là on n'en parle jamais. Je vais rédiger une lettre ouverte à la Gauche.

     Alors oui, le 18 octobre, manifestation en France contre la politique de Sarkozy. Très exactement, contre la réforme des régimes spéciaux. Tiens donc ! S’agirait-il seulement de cela ? C’est ce que les Médias aux ordres voudraient nous faire croire, puisqu’une majorité de Français est pour la fin de ce « privilège » scandaleux, n’est-ce pas (le gouvernement s’est bien employé à nous le faire croire, noyant le poisson dans l’eau, comme on le verra plus loin). Et pan ! On blanchit le criminel, on l’exonère – publiquement, et même bruyamment - , mieux…  on l’acclame ! Bonne mesure, la réforme des régimes spéciaux, juste mesure, Super-Sarko travaille bien. Rideau.

     

     

     

    J’ai regardé les infos de 13 heures sur Télé-Sarkozy (Pour ceux qui ne le savent pas encore, c’est ainsi que je qualifie  la chaîne France 2). Sourire radieux et enjôleur de la présentatrice, comme d’habitude. Circulez, il n’y a rien à voir. Enfin, c’est une façon de parler, le jour où tous les transports sont bloqués. IL reste les vélos, amis lecteurs, et c’est très bien comme ça. Et les taxis. Et eux, justement, sont très remontés contre le Président. On casse leur profession…

     

     

     

    Donc, à FR2, tout va très bien Madame la Marquise, même si la maison brûle. Ah, le traitement de l’information sur cette chaîne, quelle merveille ! Ces conseils de Rédaction qui doivent tourner toujours autour d’une épineuse question : comment mettre en valeur le Chef ? Comment dissimuler au mieux les critiques, les problèmes ? Comment les faire passer au second plan, les travestir ? Stalinien ! Berlusconien ! Et bien sûr, silence du Président de Reporters sans Frontières, M. Ménard. Toujours occupé à dénoncer la désinformation à Cuba ? Tellement occupé qu’il en oublie la France, et les médias, de gré ou de force, complètement soumis au Président : La France de Sarkozy, tout simplement.

     

     

     

    Donc, à FR2 service minimum sur le sens des grèves. Et quel est ce sens ? C’est à FR3 qu’il faut le chercher : « Avec les décisions de Sarkozy, dit un manifestant, c’est le début de la casse de la retraite. Et puis, on monte les gens les uns contre les autres. La grève, c’est pour défendre l’ensemble des retraites, pas un régime particulier. » Illustration dans le cortège des manifestants, une banderole : « C’est la casse de tous les régimes de retraite ».

     

     

     

    Et Télé-Sarkozy ? Service minimum. Le titre ? « Grève contre les régimes spéciaux ». Mensonge par omission, voir plus haut.  A 13 heures, la souriante présentatrice égrène les répercussions de la grève : « Les Français ont anticipé…. ». Heureuse manifestation ! Tout se passe bien, les citoyens ont pris leurs précautions, vélo, co-voiturage. Un journaliste demande quand même : « Ca vous énerve ? ». Bien sûr que la grève énerve. Et les téléspectateurs, dans tout ça ? Ils prendront parti pour le Président qui attaque les privilèges, pour les Français énervés, et contre les grévistes.  Du beau travail. La France désormais stalinienne ! Et le Président de Reporters sans Frontières aux abonnés absents. Encore et toujours.

     

     

     

    La raison des mécontentements ? Escamotée.  D’autant qu’il y a la question du divorce du couple présidentiel (la « rupture » chère à Sarkozy ?), et il tombe à pic, juste pour escamoter la colère des Français. Vite, on passe à la vraie question du jour. Au fait, ils sont divorcés, déjà ? Privilège ! Pour le citoyen moyen, il faut compter plusieurs mois, voire plusieurs années de galère au Tribunal. Eux, c’est de l’instantané. Pas tout à fait, d’ailleurs. C’était déjà en route le jour où les Français élisaient leur Président. Tiens donc ! Mais alors, on l’avait caché au moment des élections ? C’est vrai, on préfère un Président marié. Alors oui, on avait tout caché. Dissimulation, mensonge, encore. La « démocratie irréprochable » chère à Sarkozy, la « modernité », la « rupture ». Et le mensonge d’Etat. Au plus haut niveau. Il y a des précédents, en fait : Il paraît que les Mitterrand et les Giscard d’Estaing étaient en train de penser à la chose, lorsque la mort inattendue de Pompidou a bouleversé la donne ; On a tout remballé. Et les Hollande, aussi, n’ont pas été très transparents. C’est beau, la realpolitik.

     

     

     

    Il semblerait d’ailleurs que la jolie Cécilia ait boudé les urnes parce que son mari n’était pas très galant avec elle, dans le privé. Et même un peu trop musclé… Chut ! Sarkozy doit garder son auréole, comme dans l’affaire EADS. C’est la faute à D. de Villepin... Jamais à  lui. En tous cas, l’annonce du divorce intervient au bon moment, pour reléguer le mécontentement des Français au second plan. Du joli travail, jusqu’au bout. Les médias ont bien relayé le message. Et moi, je m’éloigne de mon sujet. Pas trop quand même, puisqu’on parlait de « casse ». Au fait, quelles répercussions sur le Président, ce divorce ? Amplification de son état dépressif, aggravation de sa fragilité mentale ? Esprit préoccupé au détriment de la politique ? Chut, ça ne regarde pas les Français.

     

     

     

    Donc, ce soir, c’est David Pujadas qui prend le relais. J’ai raté le titre, dommage. Encore de l’intox ? A 13 h, on en était resté au « ça se passe plutôt bien, la grève ». La France heureuse, la mondialisation heureuse, encore et toujours; tout va bien, Mme la Marquise, comme dans la chanson, la maison prend feu mais tout va bien. Et avec David Pujadas, ce soir c’est carrément l’anecdote. Q’on en juge : Les Français se débrouillent, grande roue et même petite roue, les rollers. Astucieux citoyens ! Ensuite, grande question, que va-t-il se passer demain, les grèves reconduites ? Silence sur la casse des retraites, demain. Pas de banderole gênante, on montre une effigie du Président frappée (ouh les vilains grévistes), et on braque la caméra (ou on sélectionne la séquence au montage) sur un « sauvons les régimes spéciaux » qui n’atteindra pas la popularité du Justicier super-Sarko. Naturellement, FR2 prend bien soin de circonscrire l’incendie aux… cheminots si privilégiés. La France des privilèges, vous voyez ce que je veux dire ? Merci Sarko de prendre la bastille des privilèges. Oui, ceux des gagne-petits. « On doit niveler vers le haut, pas vers le bas » proteste un syndicaliste, qui ajoute : « cette méthode dresse les Français les uns contre les autres ». Sur FR2 ? Pensez donc, c’est sur FR3 ! Bravo Pujadas, du beau travail stalinien, l’info est axée sur les cheminots, pas sur les autres retraités qui pourtant vont tous pâtir de la rupture sarkozienne. Bientôt, la retraite solidaire, ça sera du passé, un régime de retraite spécial en quelque sorte, et la casse des régimes spéciaux sera le prélude à la casse de l’ensemble des régimes de retraite par répartition. Voilà ce qu’on se garde bien de dire sur FR2 Télé-Sarkozy. Et en conclusion, il nous propose en parlant du divorce après les grèves, un joli : «Ca n’empêchera pas le Président d’être à la hauteur de ce qu’attend la France » ! Une affirmation parfaitement gratuite, mais pure propagande qui s’ajoute au « voilà tout ce qu’on pouvait dire sur les grèves ». Non, M. Pujadas, c’est « voilà tout ce qu’on n’a pas dit sur les grèves ».  Je vous accuse, Monsieur, de tromper les Français, et je vous demande moi la journaliste, de rendre votre carte de presse !  Vous êtes indigne de la porter. Elle se mérite, Monsieur, dois-je vous le rappeler ?

     

     

     

    Le vrai sens des manifestations est volontairement éclipsé au profit d’une revendication catégorielle dénoncée par la majorité des Français (l’intox des médias a joué à plein avant les grèves, justement pour dresser les Français les uns contre les autres, et non contre l’adversaire commun : Le Président de l’Américanisation de la France). Et le divorce des Sarkozy devant lequel les Français sont mis en présence du fait accompli, leur est servi le jour où le destin de la France se joue, sur le plan social et pour nos enfants. Un feuilleton qui détourne de l’essentiel, la casse de la France.

     

     

     

    Car Sarkozy l’a répété hier, « j’ai été élu pour tout changer » ! Pour tout casser ! Oui, pour casser la France, ses valeurs, sa spécificité ! Pour casser la solidarité nationale ! Pour casser ce qui fait l’admiration de l’étranger, son modèle social, pourtant si cher au cœur des Français !

     

     

     

    La santé ? Bientôt à deux vitesses, comme aux Etats-Unis. Finie la gratuité, et ça commence déjà avec le forfait pour chaque consultation et acte médical, le forfait hospitalier – qui a d’ailleurs plus que quintuplé depuis son instauration-, le forfait sur les actes lourds, les dépassements d’honoraires, mais aussi les déremboursements des médicaments, le ticket modérateur (part non remboursable par la Sécu..). Et ça continue avec les franchises médicales ! Merci, Sarko !

     

     

     

    Les retraites, bientôt elles seront privatisées. Et plus tardives. Et ceux qui n’auront pas cotisé 41,42,43,44,45… ans, ils seront condamnés à ne jamais prendre leur retraite, alors, ou de partir avec une retraite réellement de misère ? Au fait, Président, vous aviez promis de revaloriser les petites retraites. Qu’attendez-vous pour honorer vos engagements ? Vous avez tenu ceux concernant les plus fortunés des Français. Selon l’Observatoire des Inégalités, mille contribuables dont la fortune est supérieure à 15,5 millions d’euros profiteront chacun d‘une baisse d’impôts sur le revenu de 270.000 euros grâce au bouclier fiscal. Vos riches petits amis peuvent être satisfaits. Et les pauvres petits Français ? Les 240 niches fiscales aboutissent, en l’absence d’un plafonnement, à ce que plusieurs milliers de contribuables aisés ne paient pas d’impôts. Tout ce que vous faites, M. de Sarkozy, contribue à aggraver les inégalités déjà criantes.

     

     

     

    Kouchner, toi le Médecins du Monde devenu comme Emmanuel Todd l’annonce, « Soldat du monde », tu te dis toujours de gauche ? Tu restes bien silencieux, face à cette entreprise de destruction totale du système de solidarité français pour augmenter les revenus des plus nantis ! Tu préfères ta soupe Fouquet’s ? Dis-moi, à quoi sert un ministre de « gauche », s’il ne contribue pas à infléchir une politique trop réactionnaire ?

     

     

     

    Et toutes les suppressions d’emploi dans la Fonction Publique, ça va améliorer le quotidien des Français, tiens donc ? Il y aura encore moins d’infirmières pour les soigner, et les délais d’attente au Palais de justice seront encore allongés – sauf pour les Sarkozy.  Il paraît même que les services de Police et des Pompiers vont être privatisés ! Tout, l’école, les facs (ça se met en place), les Hôpitaux, les crèches… tout sera peu à peu privatisé ! Tout sera payant, comme aux Etats-Unis, où les chefs de famille font deux fois 8 heures de travail par jour pour payer les études de leurs enfants. Et où les plus modestes ne peuvent se soigner !!!

     

     

     

    Casse de tout le secteur social, casse des services publics, baisse des moyens réservés aux établissements d’accueil des personnes handicapées, casse du système de santé (finie la S.S., bientôt !), casse du système de retraite par répartition… à quand la casse, aussi, des congés payés, pour permettre aux plus fortunés de s’offrir des yachts encore plus luxueux ?

     

     

     

    Casse, aussi, du Code du Travail, bientôt totalement remis à plat pour que les salariés soient les nouveaux esclaves modernes, taillables et corvéables à merci, sans protection, sans salaire minimum garanti, sans droit de grève, sans repos du dimanche, sans protection face aux licenciements - à la discrétion des employeurs, en somme ! Dégraissables, délocalisables, précarisables, à volonté, sans recours possible ! (j’ invente plein de mots, c’est « de la bravitude ! ») ! Déclaration des CGT Agents Territoriaux : «  Les mesures annoncées vont encore aggraver les conditions de travail et de vie ! ».

     

     

     

    Dans le Secteur public, l’Etat a programmé la suppression de 22 700 emplois. Il s’attaque aux statuts des fonctionnaires, il s’attaque à l’ANPE et aux Assédic. N’en ajoutez pas, la coupe est pleine !

     

     

     

     

     

    Si, j’en rajoute (L’Indépendant du 7.10.07) : « Dans le privé, l’emploi précaire explose… les salariés subissent une déqualification de leur emploi avec des conséquences sur leurs salaires… Le projet de fusion ANPE-UNEDIC s’inscrit dans une série d’attaques globales contre tous les droits sociaux et le Service Public ». Et il n’y a rien à négocier, en dépit des belles paroles, le Chef est élu pour tout changer – tout casser, casser toutes les solidarités, toutes les protections, pour faire de la France une copie de la sauvage Amérique ! Et les chambardements se succèdent à un rythme infernal, qui rend toute contestation impossible !

     

     

     

    Petite remarque concernant la réforme des régimes spéciaux de retraite : Si elle avait été accomplie réellement pour des raisons d’équité, d’égalité, comme le prétend Sarkozy, pourquoi alors avoir épargné les députés, les militaires, les ecclésiastiques, ou les policiers… ? Ne s’agit-il pas en réalité d’affaiblir les derniers secteurs encore fortement syndiqués et combatifs, pour ensuite pouvoir imposer tranquillement la casse des services publics, du code du travail, de la S.S…

     

     

     

    Sarkozy a été élu, claironne-t-il, pour changer les choses. Mais pour tout casser, même tout ce à quoi les Français sont le plus attachés, tout ce qui fait justement la spécificité de la France et sa renommée dans le monde ?

     

     

     

     Alerte, Sarkozy l’Américain va casser la France ! Nous ne pouvons le laisser faire, nous devons… résister !!!

     

     

     

    Pour ma conclusion, je vais laisser la parole à une merveilleuse blogueuse, Adriana Evangelitz, je viens de trouver cet article sur le réseau Oulala.net :

     

     

     

    « Les individus qui tirent les ficelles de notre planète sont les plus grands menteurs, assassins, bandits, tyrans que la terre ait jamais portés.  Une sorte d’engeance épouvantable qui suce le sang de l’humanité pour s’empiffrer, remplir ses coffres, faire régner la terreur et la guerre partout où ça lui chante… Ils sont la honte de notre monde… » (http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1904) .

     

     

     

    Sarkozy est un grand casseur, il rejoint la lignée des Reagan, Thatcher, Bush… qui ont détruit ce que chacun de leur pays avait de meilleur. Dernier exemple, Bush vient  de refuser le programme de soin des enfants ne disposant d’aucune assurance santé élaboré par le Congrès. Il faut bien financer les cadeaux aux riches ! Même politique que son ami Sarkozy.

     

     

     

    Redressons la tête ! Et résistons à la casse de la France à laquelle Sarkozy vient de commencer à se livrer. Il y va de notre quotidien, de l’avenir de la France, de l’avenir de nos enfants, et du monde qui a les yeux fixés sur nous. Punissons les casseurs, les grands comme les petits, et surtout les grands !!

     

     

     

    Votre Eva, qui ne veut pas voir la France cassée. Abonnez-vous gratuitement à ma prose (voyez newsletters à droite de l’écran), et recommandez (à droite aussi) ce blog de résistance.
     
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    Petites Illustrations de l'article, qu'on trouve partout cette fois, mais qui me tombent sous la main; cela rejoint ce que j'écris par ailleurs :


    PARIS - Henri Emmanuelli a laissé entendre jeudi que l'annonce du divorce du couple Sarkozy un jour de forte grève visait à "brouiller le message sur la journée sociale". (info yahoo
    var gEbBAd = new Object(); //Remote servers gEbBAd.playRS = new Object(); gEbBAd.playRS.strNUrl = "http://fr.ard.yahoo.com/SIG=12pid3pe5/M=200095331.201444508.202752211.200555405/D=frnews/S=2022420992:LREC/Y=FR/EXP=1192840311/A=200679220/R=0/SIG=11tr7g9hv/*http://eur.a1.yimg.com/java.europe.yahoo.com/eu/any/dot.gif";

     

     

    if(window.yzq_d==null)window.yzq_d=new Object(); window.yzq_d['Lp.SXlf4aw8-']='&U=13kf68gu0%2fN%3dLp.SXlf4aw8-%2fC%3d200095331.201444508.202752211.200555405%2fD%3dLREC%2fB%3d200679220';

    "J'avais parié lundi (...) que l'annonce se ferait aujourd'hui pour brouiller le message sur la journée sociale, et je constate que c'est parfaitement réussi", a déclaré le député socialiste des Landes sur France-Info.

     

    L'élu a conclu en évoquant un "secret de polichinelle" par lequel il ne se "sen(t) pas concerné". AP(http://fr.news.yahoo.com)
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    Classement revue Challenges : Plus grandes fortunes de France, dont celles de plusieurs amis de Sarkozy et propriétaires de journaux : (http://www.challenges.fr/classements) Voilà les VRAIS REGIMES SPECIAUX !

     

    RangNomFortuneSociétéSecteurVille
    1 Bernard Arnault 23 072 M€ LVMH Luxe Paris
    2 Gérard Mulliez et sa famille 17 000 M€ GROUPE AUCHAN Distribution Croix
    3 Liliane Bettencourt et sa famille 15 910 M€ L’OREAL Cosmétiques Clichy
    4 François Pinault et sa famille 10 295 M€ PPR Distribution, luxe Paris
    5 Romain Zaleski 9 173 M€ ERAMET Industrie Paris
    6 Bertrand Puech et Famille Hermès 7 980 M€ HERMES INTERNATIONAL Luxe Paris
    7 Serge Dassault et sa famille 7 300 M€ GROUPE INDUSTRIEL MARCEL DASSAULT Industrie Paris
    8 Robert Louis-Dreyfus et sa famille 7 000 M€ LOUIS-DREYFUS Services Paris
    9 Jacques Servier et sa famille 6 000 M€ LABORATOIRES SERVIER Pharmacie Gidy
    10 Robert Halley et sa famille 5 194 M€ CARREFOUR Distribution Paris
    11 Robert Peugeot et sa famille 4 481 M€ PEUGEOT SA Automobile Paris
    12 Vincent Bolloré 4 317 M€ BOLLORE Transport, médias Puteaux
    13 Martin Bouygues et Olivier Bouygues 4 151 M€ BOUYGUES BTP, télécoms Paris

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    SEGOLENE ROYAL  ANALYSE  LA  SITUATION  DE  FACON  JUSTE  :(http://fr.news.yahoo.com)

    PARIS (Reuters) - La politique économique et sociale menée par Nicolas Sarkozy ne 
    se traduit pas par un "choc de croissance" mais par un "choc de méfiance", estime Ségolène Royal, dans un entretien publié dans l'édition de vendredi des Echos.

    "A cause d'une méthode de gouvernance déplorable, la France a connu une journée de grève, des transports bloqués", déclare la présidente de la région Poitou-Charentes, qui juge qu'"un pays moderne, confronté à la compétition mondiale ne peut pas se permettre ce type de situation".

     

    Selon Ségolène Royal, "le pouvoir est en train de gâcher les bonnes dispositions de nos leaders syndicaux qui sont prêts, pour beaucoup d'entre eux, à accompagner les besoins d'agilité des entreprises".

     

    "En focalisant la réforme sur les seuls régimes spéciaux, tandis que les scandales politico-financiers révèlent des connivences douteuses et des enrichissements scandaleux des amis du pouvoir, alors que, sans vergogne, est promise au Medef la dépénalisation du droit des affaires, comment les salariés peuvent-ils avoir confiance ?", s'interroge Ségolène Royal.

     

    L'ex-candidate reprend l'expression "choc de confiance" utilisée par le gouvernement à l'occasion du vote du "paquet fiscal" cet été et juge au contraire que "le projet de budget pour 2008 accentue le choc de méfiance".

     

    "Il révèle en effet l'incapacité du gouvernement à maîtriser le déficit de l'Etat, puisque celui-ci devrait augmenter de 3,3 milliards d'euros par rapport à 2007, pour atteindre 41,7 milliards d'euros en 2008."

     

    Le projet de loi de finances pour 2008 prévoit une très légère baisse du déficit par rapport au 42 milliards d'euros prévus dans le budget 2007 mais une hausse par rapport aux 38,3 milliards prévus en exécution.

     

    Ségolène Royal estime qu'un "sursaut" est nécessaire et que "Nicolas Sarkozy doit cesser de garder le pire de la continuité (la dette et l'affairisme) et de choisir le pire de la rupture (l'affrontement et les injustices) pour agir de manière moderne et efficace".  (Dépêche YAHOO du 18.1O.07) (http://fr.news.yahoo.com )

     

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    On va pouvoir passer à autre chose...

     

    Nicolas, Cécilia et la presse : histoire (résumée) d'un tabou Pour tous ceux qui auraient passé les 5 dernières années sur la lune ou un autre planète et qui ne veulent pas mourir idiots,  à défaut d'investir dans Voici ou Match, je vous recommande le feuilleton publié sur "Arrêt sur Images" qui fait un excellent résumé de toute l'histoire du couple Sarkozy, mise en scène par les médias à la botte du Président.

    Mais ici, vous aurez des commentaires qui éclaireront un peu mieux l'usage fait des médias par ce dernier.

    Comme d'habitude, Daniel Schneidermann regarde au delà des images pour vous éclairer.

    (C'était un nouvel exemple de désinformation, tiré du BLOG SEGO-DOM, http://sego-dom.over-blog.com, c'est l'avant-dernier article paru, agrémenté de vidéos. Regardez et vous verrez le traitement de l'information) Eva
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    Le traité européen, version Sarkozy, le voici qui passe "en force", car non soumis aux Français. Avec presque tout ce qui figurait dans la Constitution européenne refusée par les Français...comme la concurrence non faussée chère aux Libéraux !

     

     

     

     

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    Mercredi 17 octobre 2007

     

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    305-copie-6.jpg Chers lecteurs, bonjour

     

     

     

    Voici de nouvelles informations sur lesquelles les Médias n’insistent généralement pas, et en particulier je vous offre pour commencer une invitation à vous rassembler contre la politique de Sarkozy ; c’est un appel à résister, comme mon blog, à l’intolérable qu’on prépare ouvertement ou à l’insu des peuples. Et les occasions de résister ne manquent pas ! L’intolérable est partout. Voici une liste non exhaustive :

     

     

     

    Guerres préventives et illimitées, de basse intensité ou nucléaires ; totalitarismes ; accroissement des inégalités ; démantèlement de toute la protection sociale et des services publics ; déshumanisation de la société ; économie prédatrice ; financiarisation carnassière ; suprématie du capital sur le travail et de la finance sur le capital ; destruction de l’environnement ; pillage des ressources naturelles et de celles du Tiers Monde ;  imposition d’un modèle unique ; domination agressive et arrogante de l’Occident ; choc des civilisations ; hégémonie de certains pays,  groupes, ou clans  sur les autres ; importance des lobbies ; mépris du vivant, notamment animal ; militarisation croissante et nucléarisation galopante ; matérialisme triomphant ; surconsommation d’une minorité, et privations pour les autres ; marchandisation de tous les secteurs ; accaparement des richesses et des biens publics par quelques uns ; brevetage du vivant ; eugénisme social ; américanisation de la société à marche forcée ; fausses valeurs : culte de l’Argent, de la réussite, des vedettes, de l’apparence, de l’individu, de la compétition exacerbée ; perte du sens social et de la solidarité nationale ; relégation des anciens ; corruption généralisée (paradis fiscaux, blanchiment argent sale, propagation du tourisme social …) ; privatisation de tous les secteurs ; contrôle de tous les citoyens ; utilisation de la faim comme arme ; soumission aux diktats américains ; exaltation du modèle brutal américain ; Pensée vraiment unique ; société ultra policière ; désinformation ; culture au rabais ; justice à deux vitesses , clémente pour la grande délinquance en col blanc, impitoyable pour la petite délinquance, tous les droits pour certains, des devoirs seulement pour les autres ; exclusion des plus faibles ; rejet de l’étranger ; banalisation de l’extrême droite ; lois liberticides ;  discriminations ; sectorisation de la société, communautarismes exacerbés ; essor des fondamentalismes religieux ; crispations identitaires ; exaltation de la culture
    américaine ; ghettoïsations ; démantèlement du Droit du Travail, "main invisible" (chut ! secret d'état, surtout avec Sarkozy ! ), incendies criminels provoqués par des promoteurs immobiliers.... et j'en passe, peut-être de pires ! Un joli monde, n'est-ce pas ? Voyez mon article " Un si joli monde "....

     

     

     

     Sarkozy, lui,  a entrepris de changer la société française, l’Europe et le monde. Pour le malheur des peuples.

     

     

     

     Réagissons ! Demain, il sera trop tard….Oui, je suis prophète du malheur, par amour du bonheur. Tout simplement….

     

     

     

    Eva, toujours aussi résistante au Mal qui s’étend … Abonnez-vous à ma prose (newsletters à droite), et recommandez ce blog à vos amis comme à vos ennemis. Bonne journée !  

     

      "lucien jallamion" <lucien.jallamion@libertysurf.fr>
    Objet: invitation
    Date: Tue, 16 Oct 2007 18:36:43 +0000

     

     

    Résistance sociale

    http://www.resistancesociale.fr/

     

     

    VENDÉMIAIRES 2007

    Vous êtes tous et toutes invité(e)s aux 5èmes VENDÉMIAIRES DE RÉSO le

    Samedi 17 novembre 2007

    De 9h30 à 17h00

    Mairie du 11ème arrondissement

    Place Léon Blum

    75011 PARIS

    Métro : Voltaire

    Matinée : Salle Sedaine

     

    RÉSISTER A UNE RÉGRESSION SOCIALE SANS PRÉCÉDENT

    Débats animés par Jean-Claude CHAILLEY, secrétaire général de Résistance Sociale

    1/ Une remise en cause du « statut » du salariat (code du travail, statut de la fonction publique)

    2/ Conditions de vie, pouvoir d’achat : des régressions dans tous les domaines

    3 Services publics : dégradation des conditions d’accès, mise en concurrence

    4/ Retraite, protection sociale : la remise en cause des solidarités

    Avec la participation de responsables syndicaux : Annick Coupé, secrétaire nationale de Solidaires, André Canovas, secrétaire de l’UNSA-énergie, Rémi Aufrère, syndicaliste cheminots, Patrick Hallinger de l’UGFF-CGT,

     

    Déjeuner-débat : LES CLUBS DE LA « RENAISSANCE »

    Débat animé par Michel JALLAMION, porte-parole de RESO

    La refondation d’une idéologie de gauche peut-elle venir de ces clubs ?

    Avec la participation de représentants des nouveaux clubs de réflexion (Demain la gauche, Gauche Avenir, Désirs d’avenir, …)

     

    Après-midi : Salle des Mariages

     

    LA GAUCHE PEUT- ELLE RECONSTRUIRE LE PARTI DU MONDE DU TRAVAIL ?

    Débat animé par Marinette BACHE, présidente de Résistance Sociale

    Avec la participation de responsables politiques de gauche :

    (Marie-Noëlle Lienemann, députée européenne, membre du BN du PS, Patrice Bessac, conseiller régional d’IdF, porte parole national du PCF, Georges Sarre, ancien ministre, Premier secrétaire du MRC, …)

     

    préférable de s’inscrire sur : vendemiaires@voila.fr

    ou au 06 33 82 05 15

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    Pièces jointes

    Fichiers :
     
     
    programme1.pdf programme1.pdf (39k) Consulter et sauvegarder dans l'ordinateur

    Je joins maintenant un article issu de l'excellent blog d'information http://sego-dom.over-blog.com . 

    La misère est intolérable. Résistons à la société impitoyable que nous prépare Sarkozy, à l'américaine, où l'on privilégie les plus nantis, notamment
    sur le plan fiscal, et où l'on se désolidarise totalement des plus faibles :

     

    En mai 2006, des défenseurs des droits de l’homme, venus de quatre continents et de toutes les couches de la société, se sont réunis à Montréal. S’appuyant sur une large consultation d’associations, de syndicats, d’Etats et d’agences des Nations Unies, ils ont donné suite à une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies visant à amplifier l’impact du 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère.
    Ils invitent tous les citoyens épris de justice et de paix à soutenir la déclaration de solidarité qu’ils ont lancée
    .

    Nous sommes solidaires
    avec celles et ceux qui luttent, partout dans le monde, pour résister à la misère et l’éliminer.

    Nous voulons contribuer
    à faire respecter la dignité et l’accès effectif de tous aux droits de l’homme.

    Nous voulons nous joindre
    aux efforts qui permettent la participation des personnes en situation d’exclusion et de misère à la vie de nos sociétés, notamment au 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère.

    Nous demandons
    que les citoyens, les autorités locales, nationales et les Nations Unies :

    - Considèrent les plus pauvres comme les premiers acteurs de la lutte contre la pauvreté.

    - Associent les plus pauvres à la conception, la mise en place et l’évaluation de politiques qui les concernent et portent l’ambition d’un monde sans pauvreté, un monde où les droits à la vie familiale, au travail décent, à la participation sociale, culturelle et politique sont respectés.

    - Soutiennent les événements organisés chaque 17 octobre afin que la participation des personnes en situation de pauvreté reste au coeur de la Journée mondiale du refus de la misère.

    - Participent aux dialogues qui doivent se mettre en place tout au long de l’année avec les personnes qui, en refusant la misère, créent des chemins vers la paix.
      Le site de la journée mondiale du refus de la misère


    "Tout va passer à la trappe, pour le moment on mate les minorités" : voir http://www.millebabords.org
     
     

     

    +++++++++++++++

     

    RESISTONS ENSEMBLE / bulletin numéro 55 / juillet 2007

     

    Le voile gris

     

    Un voile gris tombe sur le pays, il nous étouffe, il nous colle à la peau. La liste de ceux dont la mort est liée à la police ces dernières semaines s’allonge. Ecrasé par une voiture de police, mort dans un fourgon, dans une cellule de dégrisement, tombé de la fenêtre d’un commissariat, noyé dans une rivière, retrouvé pendu dans un centre de rétention... Puis, le pouvoir rafle partout, dans les cafés, devant les écoles, arrache une dame âgée de sa baignoire... Mais pourtant le régime ronronne. Les partis politiques et les syndicats ont eu leur Canigou. Le président les reçoit, les consulte, ils sont « considérés », il y a des ministres de gauche. C’est du jamais vu en France. Les médias, plus soumis que jamais, adorent le président « actif » et son gouvernement d’ « ouverture ».

     

    L’anesthésie générale cache la montée triomphante d’un Etat policier qui montre ses dents et s’en sert sans vergogne. Tout ce qui reste de la sécu, du droit de grève, des retraites, de l’éducation, du droit à une vie décente... passera à la trappe si on laisse faire la violence étatique. Pour le moment on mate les minorités, les plus démunis mais ce n’est qu’un début. La croyance en un Etat « démocratique », « moderne et réaliste » paralyse les partis politiques et les syndicats. L’histoire a pourtant montré que finalement eux aussi vont se retrouver derrière les barbelés.

     

    Mais, à Belleville, une foule de 200 personnes s’est dressée contre la police et ses grenades lacrymogènes pour s’opposer à une rafle, dans l’avion pour Bamako les passagers en colère ont empêché une expulsion d’une violence rare, la marche des fiertés a été interrompue par une centaine de militants pour en expulser les gays de l’UMP. Il est possible de sortir de l’anesthésie.

     

     

    lundi 15 octobre 2007 (21h42) :
    Oui, Nicolas Sarkozy est dangereux (et c’est la presse belge qui le dit)    http://bellaciaoo.org/fr

    Oui, Nicolas Sarkozy est dangereux
    De Joëlle Meskens
    samedi 14 avril 2007, 09:34 (le soir)

    J usque-là, nous ne l’avions pas écrit. Parce qu’il demeure exceptionnel que Le Soir prenne position dans une élection, comme il l’avait fait pour soutenir John Kerry face à George Bush aux Etats-Unis.

    Cette fois pourtant, on ne peut plus rester sans le dire. Oui, Nicolas Sarkozy est dangereux. Parce que le candidat de l’UMP à l’Elysée a franchi la ligne rouge. Ses propos sur le caractère inné de la pédophilie ou de la tendance suicidaire bouleversent tous les principes de l’humanisme. La société ne servirait donc à rien ? A quoi bon alors l’éducation, la famille, l’amour, l’apprentissage de la tolérance, si le seul destin décide de faire d’un homme un héros ou un monstre ? Ses propos sur l’Allemagne, prédisposée à s’abandonner au nazisme, sont tout aussi écoeurants. Et que dire de cette phrase, entendue en meeting : « La France n’a pas à rougir de son Histoire. Elle n’a pas inventé la solution finale. » Aurait-il oublié que la France a collaboré ? Que Vichy a livré des Juifs aux nazis ? Jacques Chirac a beaucoup de torts. Mais il a eu ce courage, lui, de reconnaître la responsabilité de l’Etat français pour la collaboration.

    Ce virage complète chez Nicolas Sarkozy une posture résolument populiste. Combien de fois, lorsqu’il était à l’Intérieur, n’a-t-il pas accusé les juges de ne pas en faire assez, violant ouvertement la séparation des pouvoirs ? Sa mainmise sur les médias ne laisse pas d’inquiéter, elle aussi, obtenant ici le limogeage d’un directeur dérangeant, discutant là de l’embauche d’un journaliste chargé de couvrir l’UMP. Et que dire de ses déplacements de campagne ? Non seulement il ne peut plus se rendre en banlieue, là où Jean-Marie Le Pen se promène désormais, mais même dans des quartiers moins chauds comme la semaine dernière à la Croix-Rousse à Lyon, il doit reculer par crainte des manifestants.

    « Prendre des voix au Front national, est-ce mal ? », interroge Nicolas Sarkozy. Non, bien sûr, au contraire. Mais à condition de ne pas séduire

     

    mis en ligne le
    12/10/2007             - http://millebabords.org
    FORUM EN LIGNE

     

    Des effets d’annonce aux effets dévastateurs

     

    Le rapport 2006 de la CIMADE sur les centres de rétention est paru

     

    Rapport annuel sur les centres et les locaux de rétention administrative :

    à consulter sur le site de la CIMADE :

    www.cimade.org

    La politique du chiffre, de l’absurdité aux drames

    Depuis 1985, la Cimade assure une présence associative et exerce une mission d’accompagnement des étrangers en instance d’expulsion dans les lieux de rétention. Seul représentant de la société civile à y intervenir quotidiennement, nous témoignons de la réalité observée dans ces lieux de privation de liberté : c’est à nouveau le but de ce septième rapport annuel sur les centres et locaux de rétention administrative.

    Depuis la réforme de la rétention administrative en 2003, la Cimade dénonce la transformation du dispositif de rétention en France et son “industrialisation”. La rétention est en principe une dérogation permettant à l’Administration de détenir un étranger devant être éloigné du territoire dans des locaux non pénitentiaires. Cette privation de liberté - contrôlée mais non décidée par la justice - devait rester exceptionnelle et ne durer que le temps strictement nécessaire à l’organisation de l’éloignement. L’allongement de la durée maximum de rétention (de 12 à 32 jours), l’augmentation du nombre comme de la taille des centres de rétention - le nombre de places de rétention administrative a doublé depuis 2003 - et les quotas fixés par le ministère de l’Intérieur aux préfectures en terme de reconduites à la frontière, ont transformé la nature même de ce dispositif. La rétenion a glissé peu à peu vers une logique d’internement, transformant progressivement ces lieux en camps.

    Sarkozy choisit l'Assurance Privée : (L'Indépendant du 16.10.7)

    Communiqué du Syndicat de Retraités du Livre :

    " Les franchises médicales visent à augmenter la charge financière du malade. Et Sarkozy se propose de dissuader les Caisses complémentaires de rembourser ces franchises !  Ainsi, le malade paie pour le malade. Dans l'objectif tout théorique de payer la recherche sur Alzheimer. Si cet objectf était autre chose qu'un énième mensonge médiatique, alors les laboratoires pharmaceutiques devraient être mis à contribution. Mas rien n'est imposé à ces énormes fortunes médicales.

    L'Hôpital Public est tenu de se financer sur la base de ses activités, ce à 100 %. C'est dire qu'il est astreint à changer d'objectif : se détourner de l'obligation de soins pour obéir aux seuls critères comptables, comme une clinique privée.

    Les médecins ne seraient plus rémunérés à l'acte médical tarifé établi en fonction du remboursement par la SS, mais par un forfait. C'est un pas de plus vers l'Asurance privée....

    Dans le même sens, les retraites et les prestations familiales ne seront revalorisées qu'à hauteur de 1,1 % et 1 % en janvier 2008. C'est bien en toute conscience que cette injustice sociale est pratiquée. Pourquoi ? L'une des premières mesures Sarkozy a été : le "bouclier fiscal" qui liquide l'impôt sur la fortune...13.000 contribuables pourront même se voir restituer 45.000 euros en moyenne par foyer. 

    Pour mieux s'en prendre à l'âge de la retraite, Sarkozy veut taxer à outrance les préretraites que les entreprises oseraient encore proposer à leurs salariés..... Il s'agira dans un premier temps de casser le système en deux : une couverture générale minimale plafonnée, une couverture individuelle liée au pouvoir d'achat de l'individu.

    Les jeunes renoncent déjà à certains soins.. Imaginez ce qu'il adviendrait de l'accès aux soins si Sarkozy réussit son offensive générale. "


    Vous avez, avec cet article, un petit aperçu de ce qui vous attend avec Sarkozy. Au fait,  vous allez voter pour lui aux Municipales ?   Eva


    Un dernier mot : Aujourd'hui, Bertrand Cantat a été libéré. J'ai entendu tout à l'heure dans "Ce soir ou Jamais " (FR3) que la belle Cécilia n'avait pas voté au 2e tour de la Présidentielle pour protester contre le fait que son mari, le Sieur Sarkozy, l'avait frappée . Si c'est vrai, ce qui ne m'étonnerait pas, Sarkozy va aller en prison lui aussi ????  (Eva)

    Attention ! LA CASSE DES   REGIMES SPECIAUX DE RETRAITE   N'EST QUE LE PRELUDE A LA CASSE DE l'ENSEMBLE DES REGIMES DE RETRAITES PAR REPARTITION. (Eva)

    Le club Gauche Avenir et ses 1300 signataires vous invitent à :
    UNE RÉUNION D’INFORMATION ET DE DÉBAT SUR LE NOUVEAU TRAITÉ EUROPÉEN

    Mardi 30 Octobre 2007 à 20 heures.
    Rendez vous au CEDIAS-Musée Social
    5 rue Las Cases PARIS 7éme - Métro Solférino.
    Le débat sera animé par les députés européens signataires de l’appel de Gauche Avenir :André LAIGNEL, Marie-Noëlle LIENEMANN, Francis WURTZ, et Anne FERREIRA.


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  •  
     
    Lundi 15 octobre 2007

    Bonjour,

     

    Qui se soucie de la Palestine, de ces hommes et de ces femmes emmurés vivants, privés de liberté, sans avenir, condamnés à une existence au rabais, entre deux incursions, deux bombes, deux angoisses, deux conférences de paix qui n’aboutissent qu’à conforter l’occupant ou l’extension des colonies ? Qui sont privés de tout, d’électricité, d’eau, de travail, d’i 34-ans2-copie-1.JPG nfrastructures, de nourriture, de médicaments, de dignité, d’air pur (l’air est pollué par toutes les bombes, les cancers sont en hausse), d’une vie familiale normale… Qui s’en soucie ? Plus personne. Honte aux Occidentaux, repus de confort et d’indifférence. Non assistance à personne en danger, vous savez ce que c’est ? Un crime. Appelons les choses par leur nom, voulez-vous ?

     

    Ce soir, j’étais devant Arte. Et voici ce que j’ai entendu, aux Informations :

     

    «  L’enchevêtrement des populations, à Jérusalem, est extrême. Israéliens et Palestiniens vivent sans barrière et sans séparation.  Les populations se côtoient sans histoire et sans murs. Il n’ y a aucun problème de voisinage. Interview d’un Israélien : « Les gens du peuple s’entendent bien. Ce sont les politiques qui ne s’entendent pas ». 

    Les peuples, en effet, veulent toujours vivre en paix . Ce sont les fous qui les dirigent qui les conduisent à la guerre et aux pires souffrances…

     

    Militante pour la paix, croyante, adepte de la non-violence active, je fais un rêve, comme Martin Luther King. Ici, j’ouvre une parenthèse. Je suis une femme de prière, courte mais intense, et qui savoure ce moment unique de communion avec le Père d’Amour.  Un jour, alors que je m’adressais à Lui, pour savoir ce qu’Il pensait des déchirements qui ont lieu au Proche-Orient, je reçus aussitôt une image : celle d’une ville qui était le reflet de la Jérusalem céleste, un havre de paix où cohabitaient les trois religions du Livre, Juive, Chrétienne, Musulmane, et cela dans l’amour, la paix, la communion. Une préfiguration de ce qui nous attend en Haut, la réconciliation de tous les peuples de fidèles unis dans un même élan autour du Dieu d’Amour. N’est-ce pas d’ailleurs le message de la Foi Bahia’s, dont le siège est précisément, quel symbole, à Jérusalem ? « La terre n’est qu’un seul pays, et nous en sommes tous les citoyens ». Tout simplement. Plus de conflit, de guerres, de déchirements, de souffrances.

    Je fais un rêve, celui d’une Jérusalem qui serait un modèle d’entente et de bonheur pour tous les peuples, une icône vivante. Le symbole d’une humanité enfin réconciliée.

     

    Merci Arte pour ce moment de tendresse. Sur Télé-Sarkozy, France 2, la souffrance des Palestiniens est désormais interdite d’antenne. On ne voit plus Charles Enderlin, ce grand journaliste qui nous a si longtemps décrit la douleur des deux camps, et non plus d’un seul comme aujourd’hui, celui, justement, de l’oppresseur. Honte à ces Médias à sens unique, qui passent leur temps à nous manipuler.

     

    Parfois, lorsque je songe au drame Palestinien, à la douleur de cette terre avec deux peuples pour l’habiter, je ne peux m’empêcher de penser au martyr des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale, au prix qu’ils ont dû payer pour la folie des hommes. Je pleure face à toutes ces souffrances qui auraient pu être évitées. Et je songe à la patrie de ma mère, l’Ukraine, qui a payé un si lourd tribut à l’intolérance meurtrière.

     

    En même temps, je me dis que les Palestiniens n’ont aucune responsabilité dans ces tragédies. Pourquoi en paient-ils le prix quotidien ? Ce sont les chrétiens occidentaux qui ont commis ces crimes abjects ! Qu’ils s’en souviennent, et qu’ils ne s’en déchargent pas sur les Palestiniens, qu’ils ne s’en lavent pas les mains comme celui qui, dans la Bible, a ordonné la mort de Jésus tout en s’en déclarant innocent ! Voyons la réalité en face, et au lieu de laisser pourrir la situation, au détriment quotidien des Palestiniens, engageons-nous immédiatement et résolument pour trouver une solution acceptable pour tous ! Voilà pour nous, Occidentaux. Nous ne pouvons pas faire moins, car c’est nous qui avons donné une terre habitée à un peuple en errance.

     

    Quant aux Juifs, je voudrais leur dire ceci : Mes frères et sœurs en humanité, enfants du même Père céleste que moi, je sais combien votre souffrance a été atroce, combien vous avez dans votre cœur et dans votre âme ressenti les douleurs de l’intolérance, de l’injustice, du fanatisme. Mais alors, dites-moi, aujourd’hui, vous qui avez été victimes, pourquoi vous octroyez-vous le droit de devenir les bourreaux des Palestiniens qui ne sont pas la cause de tous vos malheurs, et qui ont toujours cohabité avec vous sur cette terre que vous revendiquez aujourd’hui tous deux ? C’est aux Occidentaux que vous devez demander réparation !  Il y a un peuple sur la terre que vous revendiquez aujourd’hui, vous ne pouvez pas le faire disparaître peu à peu comme on vous a exterminés ! Et vous qui plus que tout autre peuple au cours de l’Histoire avez ressenti les affres de la souffrance, de surcroît non méritée, n’avez-vous pas de la compassion pour ceux qui aujourd’hui sont à bout de désespoir et de malheurs alors qu’ils ne vous ont jamais rien fait ? Et ne comprenez-vous pas que ces hommes et ces femmes sont attachés à la terre où ils habitent depuis si longtemps ? Ne comprenez-vous pas qu’ils aient envie de défendre leur unique bien, ce petit bout de terre, oui de protéger le peu qu’il leur reste ? Que feriez-vous à leur place, dans la même situation ? Je vous demande d’y réfléchir bien

    sincèrement.

     

    Cette terre sacrée, si chère à Dieu, vous en avez fait un lieu de sang et de larmes… Alors oui, peuples enchevêtrés l’un dans l’autre, je vous pose la question : Ne pourriez vous pas vivre cette entente, cette imbrication paisible, sur tout le territoire, et pas seulement  à Jérusalem ? Il y va de la paix mondiale, de votre sécurité et de la fin de tourments absolument insupportables.

     

    Si tous les gars du monde voulaient se donner la main…. Comme la vie serait plus belle !

     

    Votre Eva, qui pleure sur les malheurs de cette terre sacrée et prie pour la paix. Une paix qui rayonnerait dans le monde entier. 

    Formaliser l’Apartheid sous l’apparence d’une initiative de paix
    publié le lundi 15 octobre 2007
    Neta Golan et Mohammed Khatib
     
    Le mois prochain, les Etats-Unis ont l’intention d’accueillir une réunion régionale pour discuter de la paix au Moyen-Orient, ou au moins de la paix entre Israël et les Palestiniens.

    Des manœuvres, des marchés et des négociations sur ce qui sera mis sur la table sont en cours depuis un certain temps. Mais les détails de l’accord qui est en cours de discussion ont été gardés secrets, en dehors des fuites régulières et des ballons d’essai.

    En déchiffrant ces informations et en observant les faits sur le terrain, on peut avoir une bonne idée de la "prochaine offre généreuse" d’Israël.

    Des manœuvres politiques peuvent sembler être une bonne chose si les détails restent flous, mais lorsqu’on les examine de plus près, il devient évident que la prochaine offre des Israéliens n’est pas aussi généreuse que ça.

    À l’instar des Accords d’Oslo et du "Plan de Désengagement" de Gaza, le processus de paix qui est mijoté actuellement est une initiative pour consolider le contrôle israélien sur l’ensemble de la Palestine historique tout en débarrassant Israel de sa responsabilité sur une grande partie de la population palestinienne.

    Le piège se trouve dans les détails qui suivent.

    L’accord posé sur la table offre aux Palestiniens ce que le président israélien Pérès appelle "l’équivalent de 100% des territoires occupés en 1967."

    Selon Pérès, Israël conservera ses principaux centres de population de Cisjordanie, connus également sous le nom de blocs de colonisation, qui, selon Pérès, ne représentent que 5% de la Cisjordanie.

    En échange, Israël se propose de donner aux Palestiniens la même quantité de territoire ailleurs. Israël donnera en échange des terres en Israël peuplées par des Palestiniens qui possèdent la citoyenneté israélienne. Cela permettra à Israël d’éliminer une partie de sa population arabe, que la plupart des Israéliens juifs considèrent comme une "menace démographique" à la nature de l’État juif.

    Quand des politiciens israéliens comme Pérès parlent de conserver 5% de la Cisjordanie, ils n’incluent pas Jérusalem-Est occupée. Israël a annexé illégalement et unilatéralement Jérusalem-Est en 1967-68.

    Ainsi, des sources israéliennes prétendent qu’il y a 250.000 colons israéliens en Cisjordanie, oubliant totalement les à peu près 250.000 autres colons de Jérusalem-Est occupée.

    Alors que vous lisez ces mots, des blocs de colonies de peuplement sont créés et construits.

    Pendant des années, Israël a créé des centres de population sur des terres stratégiques qui morcellent la Cisjordanie en îlots déconnectés, maintiennent l’accès des Israéliens aux ressources en eau de la Cisjordanie et étranglent la Jérusalem arabe.

    L’annexion de facto de ces 9,5% stratégiques de la Cisjordanie derrière le mur d’Apartheid d’Israël a déjà eu lieu. Le processus de "paix" ne fera que la rendre officielle.

    En mars 2006, le parti nouvellement formé Kadima a été élu pour mettre en oeuvre le "plan de convergence" d’Ariel Sharon.

    Selon ce plan, les colonies non stratégiques à l’extérieur des blocs de colonisation seraient démantelées. Les colons évacués seraient réinstallés dans les "blocs" derrière le mur qui, à leur tour, seraient annexés par Israël.

    Le 14 avril 2004, le Président Bush a écrit au Premier Ministre de l’époque, Ariel Sharon : "En fonction de la nouvelle réalité sur le terrain, entre autre la présence de centres de population israélienne importants, il serait irréaliste de s’attendre à ce que les pourparlers se terminent par un retour absolu aux lignes d’armistice de 1949..." Cette lettre a ensuite été ratifiée par les deux Chambres du Congrès américain.

    Israël a pris cela comme un feu vert des Etats-Unis pour conserver toutes les zones qu’il pouvait remplir de colons. Par conséquent, en dépit de la Feuille de Route qui exigeait d’Israël un gel de l’expansion des colonies, Israël a accéléré la création de ce qu’on appelle des centres de population "existants" dans des zones importantes au niveau stratégique, connues sous le nom de blocs de colonisation.

    Dans la même lettre à Sharon, Bush déclarait également : "Il semble évident qu’un cadre juste, honnête et réaliste pour une solution au problème des réfugiés palestiniens dans le cadre d’un accord de statut final devra être trouvé par le biais de la création d’un Etat palestinien dans lequel s’installeront les réfugiés palestiniens, plutôt qu’en Israël."

    En conséquence, dans l’offre faite par Israël, les réfugiés palestiniens obtiendront le droit au retour, pas dans leurs maisons, mais dans des petites parties non contigües à leur patrie d’origine divisée en unités territoriales déconnectées, sans aucune chance de maintenir une économie durable et sans aucun contrôle sur l’eau, l’énergie ou sur d’autres ressources indispensables. Ils seront autorisés à revenir dans une cage dont chaque porte sera gardée par Israël.

    Les projets israéliens, soutenus par ces garanties américaines, créent une insupportable situation d’Apartheid pour les Palestiniens. Mais les Palestiniens risquent de ne même pas recevoir une telle offre "généreuse" d’Apartheid en novembre.

    Maintenant, à moins de seize mois du départ de l’administration Bush, Ehud Olmert manque de poids politique pour mener au bout l’offre d’Israël.

    Le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a récemment déclaré son opposition à ce qu’il a appelé "le retrait des principes israéliens qui ont résisté pendant 40 ans, simplement pour trouver grâce aux yeux d’un président américain qui quitte son poste dans un an."

    Par conséquent, suite aux réclamations de l’Administration d’Olmert, les objectifs de la réunion régionale ont été édulcorés à une déclaration commune qui définira les bases d’un futur accord. Olmert exige que la déclaration commune comprenne une référence à la lettre de Bush à Sharon d’avril 2004 et à la Feuille de Route.

    Le ministre israélien des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a indiqué que l’objectif est de déclarer un État palestinien "de transition" avec des frontières "provisoires", une option qui apparaît dans la deuxième phase de la Feuille de Route.

    Quand Israël a accepté la Feuille de Route en mars 2003, il y a joint "14 réserves." Israël considère ces réserves comme faisant partie intégrale de la Feuille de Route.

    La 5ème réserve israélienne déclare : "L’Etat provisoire aura des frontières provisoires et certains aspects de souveraineté, il sera complètement démilitarisé sans forces militaires, ... il sera sans autorité pour engager des alliances de défense et de coopération militaires. Israël controlera toutes les entrées et sorties des personnes et des marchandises, tout comme son espace aérien et son spectre électromagnétique."

    Un tel Etat serait coincé entre le Mur de séparation, la "frontière démographique" d’Israël, et la Vallée du Jourdain, "la frontière de sécurité" d’Israël" avec la Jordanie. Avec la Vallée du Jourdain qui représente environ 30% de la Cisjordanie, Israël conserverait, dans ce scénario, probablement plus de 40% de la Cisjordanie.

    Cet Etat palestinien transitoire serait composé d’une série de bantoustans isolés, ou comme Sharon, qui est le père du projet, préférait s’y référer, "des cantons."

    Dans le passé, les Palestiniens insistaient pour que cette option d’Etat temporaire soit retirée de la Feuille de Route, car l’histoire de l’occupation israélienne montre que les "mesures provisoires" deviennent presque toujours permanentes.

    Toutefois, les négociateurs palestiniens acceptent désormais la possibilité d’un Etat temporaire à condition qu’ils reçoivent des garanties internationales que la troisième et la dernière phase de la Feuille de Route, qui comprend un règlement permanent, sera mis en oeuvre dans un délai de six mois. Israël n’a pas l’intention d’accepter cette condition.

    Il est douteux que le président palestinien, Mahmoud Abbas, soit en mesure d’accepter cette offre sans un agenda pour un règlement permanent. Mais peut-être qu’il n’est même pas censé l’accepter. Car si Abbas refuse une autre "offre généreuse" israélo-américaine, son rejet pourrait être présenté au monde comme une preuve de plus qu’il n’y a pas de "partenaires pour la paix" palestiniens. Israël aurait alors une "excuse" pour mettre en oeuvre son plan de convergence unilatéral.

    Le plan de "convergence" unilatéral permettra de créer une situation en Cisjordanie semblable à celle qu’a créé le "Plan de Désengagement" unilatéral dans la bande de Gaza.

    Les habitants de Gaza, dont 70% sont des réfugiés de ce qui est aujourd’hui Israël, sont actuellement isolés, affamés et sous un blocus israélien total au niveau terrestre, aérien et maritime.

    Olmert, Bush, Blair et leurs complices dans le "Quartet" possèdent une vaste et complexe machine de relations publiques dotée de ressources infinies qui, par le biais d’un accès illimité aux médias dépourvus d’esprit critique, peut faire passer un processus d’Apartheid en une "paix" convaincante.

    Au cours de la réunion de novembre, ils assureront au monde leur engagement en faveur d’un Etat palestinien (avec les séances de photos appropriées Abbas/Olmert/Bush)

    Ils promettront de donner des millions de dollars, pour financer la "construction des institutions" palestiniennes et l’aide humanitaire et ils armeront les troupes, afin de "maintenir la paix" à l’intérieur des bantoustans.

    Les Etats arabes normaliseront leurs relations avec Israël, ce qui renforcera les Etats "modérés" dans l’ensemble de la région et calmera la rue arabe, condition préalable à une frappe américaine dirigée contre l’Iran.

    Même les participants au Sommet se rendent compte que l’occupation israélienne n’est plus viable dans sa forme actuelle.

    Si nous, la communauté de paix et de justice, arrivons à dévoiler ce qui se cache vraiment cette dernière manoeuvre, Israël pourrait, pour la première fois, être contraint à des négociations équitables.

    Pour ce faire, nous devons nous mobiliser immédiatement. Il est de notre devoir d’apprendre au reste du monde ce que signifient réellement ces discussions et dire la vérité sur ce qui se passe. C’est littéralement écrit sur le mur et sur le terrain.

    Il a fallu plusieurs mois, voire des années, pour dénoncer l’horrible vérité de la première "offre généreuse."

    Ne faisons pas la même erreur.

     

    Source : http://www.zmag.org/ Traduction : MG pour

    Neta Golan est une militante israélienne de la paix et de la justice vivant à Ramallah et cofondatrice du Mouvement de Solidarité Internationale (ISM). Mohammed Khatib est l’un des principaux membres du Comité populaire Contre le Mur de Bil’in et secrétaire du Conseil municipal du village de Bil’in

     

     

    juif de Tel-Aviv à Téhéran  - http://wwww.ujfp.org/  Union Juive Française pour la Paix
    le 11.09.2007

    Les déclarations antisémites du président iranien sont certes outrancières. Après son célèbre « rayer Israël de la carte » en 2006, Mahmoud Ahmadinejad a poussé la provocation jusqu’à organiser une conférence à Téhéran en décembre dernier mettant en doute la réalité de la Shoah, sous-entendant qu’elle n’était qu’une invention (ou une exagération) de la propagande israélienne.

    Nombreux sont ceux qui croient que les diatribes du président ultra-conservateur d’Iran ont pour origine des arrières pensées diplomatiques, bien que provocateurs, qui sont tout à fait caractéristiques du maître de Téhéran. Sur ce registre, le journaliste indépendant Jonathan Cook, basé à Nazareth (Israël), pose la question suivante : si Ahmadinejad veut « rayer les Juifs de la carte, pourquoi ne commence-t-il pas par ses propres Juifs ? »

    En effet, avec ces 25 000 citoyens de confession israélite, l’Iran est le pays de la région avec la plus grande population juive en dehors d’Israël. Et Cook pose de nouveau une question : pourquoi ces Juifs « sont-ils si peu disposés à quitter l’Iran malgré les sollicitations répétées d’Israël et des Juifs américains ? » Car la communauté juive iranienne « trouve ses racines jusqu’à 3 000 ans en arrière. En tant que communauté non musulmane d'Iran, parmi d'autres, les Juifs y subissent une discrimination mais ils ne sont certainement pas dans une situation pire que celle que connaît le million de citoyens palestiniens en Israël - et ils sont bien loin de connaître celle des Palestiniens sous occupation israélienne en Cisjordanie et à Gaza. Les Juifs iraniens ont peu d'influence sur les décideurs de leur pays et ne sont pas autorisés à postuler à des postes dans l'armée ou dans la fonction publique. Mais ils profitent de beaucoup de libertés. Ils ont un représentant élu au parlement, ils pratiquent leur religion ouvertement dans les synagogues, leurs organisations caritatives sont financées par la diaspora juive et ils peuvent librement se déplacer, y compris venir en Israël.

    À Téhéran, il y a six bouchers casher et environ 30 synagogues. Le cabinet d'Ahmadinejad a récemment fait une donation à un hôpital juif de Téhéran. Comme Ciamak Moresadegh, dirigeant juif iranien, le fait observer : ‘Si vous pensez que le judaïsme et le sionisme ne font qu'un, c'est comme si vous pensiez que l'Islam et les Talibans c'est la même chose, et ce n'est pas la même chose.’ En absence de menaces contre les Juifs iraniens, les médias israéliens ont informé récemment que le gouvernement israélien essayait de trouver d'autres moyens pour attirer les Juifs iraniens en Israël. Le journal Ma'ariv précise que les propositions précédentes avaient trouvé peu de preneurs. Il y a, note l'article, ‘un manque de désir chez ces milliers de Juifs iraniens pour le départ’.

    Selon le journal Forward de New York, une campagne menée pour convaincre les Juifs iraniens d'immigrer en Israël n'a obtenu, entre octobre 2005 et septembre 2006, que 152 départs sur les 25 000 Juifs vivant en Iran, et la plupart d'entre eux ont déclaré immigrer pour des raisons économiques et non politiques. »

    La réponse des Juifs iraniens aux sollicitations israéliennes est sans équivoque. Cook rapporte que l’appel à « l’alya » des autorités de Tel-Aviv « n'a rencontré que du dédain dans la société des Juifs iraniens et ceux-ci ont publié une déclaration disant que leur identité nationale n'était pas à vendre. ‘L'identité des Juifs iraniens n'est pas monnayable, quelle que soit la somme. Les Juifs iraniens comptent parmi les plus anciens Iraniens. Les Juifs d'Iran aiment leur identité et leur culture iraniennes, alors les menaces et les incitations politiques immatures ne réussiront pas à rayer l'identité des Juifs iraniens.’ ».

    Cook conclue son article en prévenant que Tel-Aviv pourrait faire recours à des provocations graves, déjà utilisées dans d’autres pays musulmans, pour inciter les Juifs perses à immigrer en Israël. L’auteur de ces lignes ne souscrit pas à l’ensemble des propos relatés par Cook, mais il trouve cet article, par ailleurs fort instructif sur la communauté juive en Iran, d’un intérêt certain. Il jette une lumière nouvelle sur les complexités de la politique iranienne. Ainsi, vous trouverez l’article au complet dans le fichier sur ce site .

    Conférence de paix ou conférence de guerre ?
    publié le dimanche 14 octobre 2007
    Bernard Ravenel
     
    Les Etats-Unis ont fixé l’objectif réel de cette rencontre : constituer un système diplomatique d’alliances entre Israël et les Etats "modérés" arabes - les alliés sunnites - et l’Autorité nationale palestinienne (ANP) face à l’Axe du Mal représenté par l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas.

    L’annonce le 16 juillet par le président George .W. Bush d’une « Conférence internationale pour relancer le processus de paix israélo-arabe » [1] et l’arrivée de Tony Blair au Moyen-Orient comme « émissaire de paix » du quartette ont créé l’image d’une initiative de paix qui pourrait changer la situation explosive dans la région. Une énorme couverture médiatique internationale et une profusion de rencontres diplomatiques veulent accréditer cette perspective aux yeux d’une opinion publique internationale inquiète de la situation.

    En réalité se profile un processus qui pourrait être le prologue, non pas de la paix mais d’une aggravation des tensions qui affligent la région. En clair, non pas un processus de paix, mais un processus de guerre...

    Au Moyen-Orient plus qu’ailleurs, les mots comptent. Le mot « conférence » en particulier. Ce mot, surtout s’il est suivi de l’adjectif « internationale », suggère une grande rencontre internationale sous l’égide de l’ONU, impliquant par conséquent toute la communauté internationale (celle des Etats) et posant la question du respect du droit pour rétablir la sécurité collective menacée. En revanche, le mot « réunion » suppose une rencontre limitée, de préférence entre amis, sur invitation sélective établie par un Etat (ou plusieurs) comme puissance invitante. C’est le cas du G8, par exemple.

    Conférence ou réunion ?

    Alors que la presse parle à tous vents de « conférence internationale », d’un "nouveau climat de confiance qui s’instaurerait entre négociateurs israéliens et palestiniens" [2], une lecture attentive des déclarations américaines et israéliennes sur ce point ont vite fixé les termes utilisés et, par conséquent, le contenu attendu par la puissance invitante, les Etats-Unis.

    Pour caractériser son initiative, George W. Bush, a utilisé le mot « réunion », et les autorités israéliennes se sont empressées de préciser qu’il s’agit bien d’une « réunion » qui sera présidée par Condoleezza Rice. Deux jours après, le Quartette salue « l’appel du président George W. Bush » à une « réunion internationale sur le Proche-Orient » après que la Maison blanche, probablement sur pression israélienne, a assuré la veille qu’il ne s’agit pas d’une « grande conférence de paix » mais d’une réunion pour « essayer de trouver les moyens de construire des institutions fondamentales et essentielles pour les Palestiniens qui vont leur permettre de s’administrer eux-mêmes et d’avoir une démocratie » [3] .

    Par ces précisions sémantiques et par la nomination de Tony Blair comme envoyé spécial du Quartette, mais sans mandat plus large que celui de ses prédécesseurs [4] , mais aussi par la nature des invités prévus - et des non invités (par exemple la Syrie...) - Pendant ce temps, les médias continuent de faire la promotion de cette "conférence" censée relancer le "processus de paix"...

    Une diplomatie militarisée

    Une semaine après l’annonce de l’initiative américaine, les « efforts de paix » des Etats-Unis s’intensifient. Ceux-ci décident d’approvisionner l’Arabie Saoudite et ses cinq voisins sunnites du Golfe (Qatar, Bahrein, Koweit, Oman, Emirats arabes unis - EAU) avec un arsenal d’armes de 20 milliards de dollars. Et, pour rétablir l’équilibre avec les amis arabes, ils donnent 13 milliards de dollars à l’Egypte dans les dix prochaines années. De son côté, pour la même période, Israël « affrontera la menace » avec un paquet de 30 milliards de dollars d’armements les plus sophistiqués.

    Si on ne peut affirmer que cet « effort » consolidera automatiquement la paix, on peut être sûr au moins qu’il consolidera durablement les industries américaines d’armement. Selon Condoleezza Rice, « l’objectif est d’aider les forces de modération et de soutenir une stratégie plus globale visant à contrôler les influences négatives d’Al Qaïda, du Herzbollah, de la Syrie et de l’Iran » [5] . On le voit, l’exportation de la démocratie au Moyen-Orient n’est plus à l’ordre du jour. Dans l’immédiat, l’enjeu est d’amener l’Arabie saoudite à participer à la rencontre de novembre.

    Le projet israélo-américain pour la Palestine

    Après avoir annoncé ses milliards de dollars pour les pays arabes amis, Condoleezza Rice n’a pas oublié d’apporter un cadeau au Président Mahmoud Abbas et au gouvernement ad interim de Salam Fayyad. A l’issue d’entretiens à Ramallah, la secrétaire d’Etat américaine a signé un accord par lequel Washington s’engage à affecter 86 millions de dollars « pour permettre à l’ANP de réformer ses propres services de sécurité » [6] - en clair, à garantir la sécurité d’Israël et accroître les tensions internes palestiniennes.

    Mais cet acquis, qui n’aidera pas à améliorer le fonctionnement de l’administration palestinienne, ce qui est pourtant l’objectif officiel de la « réunion internationale », a eu sa contrepartie : la prise en considération de « l’accord sur les principes » pour la création de l’Etat palestinien proposé par Ehud Olmert en réponse au plan de paix de la Ligue arabe. En effet, dès le 25 juillet, Ehud Olmert avait montré sa volonté de prendre le contre-pied de l’initiative de la Ligue arabe. D’un ton péremptoire, le Premier ministre israélien précise que « si les autres Etats, comme l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, veulent donner leur aide, ils sont les bienvenus. Mais nous ne resterons pas sans agir. Nous sommes les guides qui prennent l’initiative parce que nous croyons que le processus de paix sert les intérêts d’Israël. » [7]

    En fait, nous sommes, sous une forme légèrement modifiée, face à l’idée israélo-américaine bien connue, d’un Etat palestinien, sans souveraineté réelle et aux frontières provisoires, qui devrait voir le jour dans les principaux districts administratifs de la Cisjordanie - déjà transformés par l’occupation en bantoustans en attendant que des négociations futures définissent le « statut permanent » de ces territoires. Ehud Olmert veut une approche graduelle : dans une première phase, celle de « l’accord sur les principes » (qui rappelle la « déclaration des principes » de 1993), devraient être abordées les questions les plus simples - exemple, les rapports économiques entre Israël et le futur Etat de Palestine [8] ou la libération d’un certain nombre de prisonniers politiques. Les questions les plus complexes - Jérusalem, droit au retour des réfugiés palestiniens, frontières permanentes, utilisation des ressources naturelles (eau,...) - devraient attendre la phase finale de la négociation.

    Une fois acquis l’accord sur les principes, ce modèle serait soumis par Mahmoud Abbas à l’évaluation des Palestiniens à travers des élections politiques. Ehud Olmert de son côté s’adresserait à la Knesset pour demander un vote favorable.

    Ce projet d’Ehud Olmert reprend le mythe d’une restitution de 90% de la Cisjordanie, déjà évoqué en 2000 à Camp David par Ehud Barak. Selon des « indiscrétions » de la presse israélienne, Ehud Olmert accepterait la constitution d’un Etat palestinien sur 90% de la Cisjordanie et de la bande de Gaza qui seraient reliées entre elles par un long tunnel pour assurer la continuité territoriale. Ces 90%, s’ils étaient déjà une illusion en 2000, le sont encore plus aujourd’hui. Depuis 2002, le Mur a annexé de fait à Israël environ 10% de la Cisjordanie et il faut ajouter à cela qu’Ehud Olmert ne renoncera ni au Grand Jérusalem (qui s’étendra sur 4 à 5% de la Cisjordanie) ni à l’absorption de la plus grande partie des colonies, ni au contrôle d’une partie de la vallée du Jourdain et des grandes artères routières réservées aux colons, ni à la supervision des passages aux frontières. In fine, les 90% de l’accord sur les principes deviennent les 50-60% de la Cisjordanie pour des raisons dites « de sécurité » : un territoire en lambeaux sur lequel le quartette entend hisser sous les applaudissements de la presse internationale réunie à cet effet le drapeau de l’Etat de Palestine.

    Quant à la demande des Palestiniens de proclamer leur capitale à Jérusalem-Est, elle pourrait être « résolue » en attribuant à l’ANP quelques quartiers arabes périphériques et en laissant à Israël le contrôle des zones les plus importantes, comme la Vieille Ville et ses Lieux saints, y compris l’Esplanade des Mosquées [9].

    Voilà comment, avec ce plan israélo-américain d’un Etat palestinien sans souveraineté, Israël cherche à gagner du temps. Pour sa part, Mahmoud Abbas a demandé que l’accord-cadre proposé se rapproche autant que possible d’un véritable plan de paix. « L’important est que nous débouchions sur un résultat et que nous sachions quel sera l’aboutissement final », a-t-il déclaré. « En ce qui concerne les phases d’application, nous pourrons en discuter plus tard. » [10] En clair, l’ANP ne veut pas rééditer Oslo avec une période intermédiaire avant de fixer le statut final des territoires occupés. Or Olmert veut exactement l’inverse.

    Le vrai plan d’Ehud Olmert se révèle dans les actes et se limite à la libération de 250 Palestiniens (sur 11000, dont plusieurs ministres et de nombreux élus) et à la livraison d’armes aux forces loyales à Mahmoud Abbas. Son « plan de paix » se résume à renforcer militairement Mahmoud Abbas dans sa lutte contre la « terreur ». Mais à une condition : ne pas parler avec le Hamas

    Une conférence de guerre

    Tout le monde sait, y compris Etats-Unis et Israël, que la formule territoriale proposée pour la Palestine par cette réunion, s’appuyant sur la division de la Palestine et sur l’isolement du Hamas, ne peut que mener au désastre et générer une autre guerre. Quand les Etats-Unis et Israël, ou le Quartette - qui a d’ailleurs été créée pour enlever tout rôle à l’ONU - prétendent enclencher un processus de paix sans chercher l’unité palestinienne, sans inclure le Hamas, ils fabriquent sciemment la recette, non seulement pour perpétuer le conflit, mais pour le transformer en guerre permanente doublée d’une guerre civile.

    Le problème n’est pas, comme Israël et ses amis le prétendent dans les médias, de renforcer Mahmoud Abbas, il est d’accentuer son isolement politique pour le décrédibiliser davantage aux yeux de la société palestinienne. Israël n’envisage en aucune manière de négocier sérieusement et estime au contraire que les circonstances actuelles en Palestine créent une opportunité exceptionnelle qu’il faut savoir saisir pour tenter de liquider « définitivement » le mouvement national palestinien. Et cela commence par la liquidation, directe ou indirecte, du partenaire le plus « crédible ».

    L’objectif réel de cette réunion se clarifie si on la re-situe dans la stratégie générale américaine.

    La stratégie américaine et sa dimension nucléaire

    Les échecs successifs de l’administration Bush, dans sa tentative de construire le Grand Moyen-Orient, en Afghanistan, en Irak et indirectement au Sud-Liban, ainsi qu’aux Etats-Unis même avec le changement de majorité aux deux chambres, l’ont amenée à tenter de reconquérir sa crédibilité stratégique par d’autres formes de guerre. D’où un réexamen des priorités américaines sur le plan régional, mais aussi sur le plan global dans la mesure où le Moyen-Orient est considéré comme une zone de crise globale. L’émergence de la question iranienne a contraint les Etats-Unis à modifier leur tactique, sinon leur stratégie.

    Pour la fonder, une nouvelle approche a été mise en place qui oppose un « Axe de modération » à un « Axe du Mal ». L’axe de modération est essentiellement composé d’Israël (sic), des pays à majorité sunnite et de l’ANP. L’axe du Mal est représenté par l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. A partir de cette grille de lecture, s’est définie une nouvelle stratégie d’alliances à deux faces : diplomatique d’abord avec la constitution d’un "quartette arabe" (Arabie Saoudite, Egypte, EAU), qui doit s’opposer à l’Iran ; militaire ensuite avec une accélération de la course aux armements, à la fois contre l’Iran, mais aussi contre ceux qui seraient susceptibles de soutenir l’Iran, à savoir la Russie (installation d’un bouclier anti-missiles en Pologne et d’un système radar en République tchèque).

    Une mention spéciale doit être faite à propos de l’accord de coopération nucléaire qui vient d’être signé, le 3 août, entre les Etats-Unis et l’Inde, pays non signataire du TNP. Cet accord, qui torpille de fait la prochaine conférence de révision du TNP de 2010, et qui s’accompagne pour l’Inde d’achat d’armes pour dix milliards de dollars pendant dix ans, va permettre un développement considérable de l’arsenal nucléaire indien. Il n’a qu’une seule et contraignante logique : une alliance nucléaire stratégique contre la Chine et l’Iran (avec l’inconnue du Pakistan). Cette alliance s’insère plus largement dans une architecture asiatique dominée par les Etats-Unis avec l’Inde, le Japon et Israël.

    En liquidant ainsi le TNP, les Etats-Unis légitiment toujours davantage les armes nucléaires, y compris celles fabriquées par un pays non-adhérent au TNP et dessinent un nouveau contexte stratégique. On invente dans le cas de l’Irak, on instrumentalise dans le cas de l’Iran, une menace nucléaire, pour justifier les projets de fourniture de technologie nucléaire à l’Inde, mais aussi à l’Arabie saoudite, à l’Egypte, ou de systèmes de défense anti-missiles et d’armes spatiales. On transforme ainsi un « Grand Moyen Orient » en Far-West nucléaire. Du même coup, la lutte contre la prolifération nucléaire change de nature : les Etats-Unis ne prévoient de la mener que si cette prolifération est le fait de leurs ennemis du moment pour lesquels ils préparent une contre-prolifération utilisant des armes conventionnelles et nucléaires. Dans la foulée, George W. Bush vient de demander, face à la « menace iranienne », des financements supplémentaires pour une nouvelle tête nucléaire... En un mot, si le pétrole est le mobile des guerre au Moyen-Orient, le nucléaire en est toujours plus le moteur.

    Dans le cadre de cette stratégie de confrontation visant l’Iran, les Etats-Unis, tirant les leçons de l’Irak, veulent d’abord neutraliser les alliés de la république islamique que sont à leurs yeux la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. Ce qui détermine l’approche américaine de l’enjeu palestinien. Mais ce qui détermine aussi l’importance d’une négociation secrète entre Syrie et Israël pour tenter un compromis entre ces deux pays qui permettrait de casser l’alliance avec l’Iran et d’isoler le Hezbollah et le Hamas. [11]

    Ainsi pour les Etats-Unis, la priorité n’est pas la Palestine mais l’Iran, et pour cela il faut rassurer leurs amis arabes en faisant semblant d’amorcer un processus de règlement du problème palestinien pour mieux souder le bloc anti-iranien.

    La mobilisation internationale contre cette politique

    De toute cette logique folle, même la majorité des Etats arabes poussés par leurs opinions publiques est de plus en plus consciente et se prononce de fait pour un dialogue avec le Hamas.

    En Europe, la prise de conscience que cette réunion n’a aucune chance de faire progresser la paix mais plutôt qu’elle risque de mettre le feu aux poudres semble se préciser. Elle s’est affirmée au Parlement européen. Elle a connu aussi une nouvelle étape avec la prise de position des dix ministres des Affaires étrangères des dix pays méditerranéens de l’Union européenne (lettre à Tony Blair). Cette brèche s’est élargie avec la récente prise de position de Romano Prodi confirmant les propos de son ministre des Affaires étrangères, Massimo d’Alema, prônant un dialogue avec le Hamas.

    Mais c’est surtout la prise de position, le 13 août, de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes du Royaume Uni qui constitue l’événement. En effet, ce document critique unanimement le boycott du Hamas comme contre-productif et exhorte Tony Blair à s’activer personnellement pour le dialogue entre le Hamas et le Fatah dans le but d’encourager un nouveau gouvernement d’union nationale.

    Plus encore, le document critique la feuille de route imposée par les Etats-Unis et s’ajustant trop sur les exigences d’une seule partie, Israël... Venant du pays de Tony Blair, l’allié le plus étroit des Etats-Unis, c’est une révolution. [12]

    Il faudra bien que la France officielle se prononce elle aussi contre cette réunion convoquée par George W. Bush et qu’elle défende clairement la nécessité d’une conférence globale sous l’égide de l’ONU, seule susceptible d’enclencher un vrai processus de paix fondé sur le droit international. Tel doit être l’objectif immédiat du mouvement de solidarité. Guerre ou droit, rarement cette vérité n’est apparue aussi dramatiquement évidente.

     

    Bernard Ravenel, président de l’AFPS    http://www.france-palestine.org

    Article publié dans la revue "Pour la Palestine", n°55 - septembre 2007

    et dans Confluences méditerranée, le 5 octobre 2007

    choix de photo (opération médiatique de Bush et Olmert à Washington le 13 novembre 2006) :CL, Afps


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    Lundi 15 octobre 2007

    Bonjour, 

    Vous en avez assez de la désinformation ? Vous en avez assez de voir les Médias accaparés par Sarkozy ? Vous êtes attachés à la Démocratie et à la Liberté d'expression ? Vous ne voulez pas d'une dictature qui ne dit pas son nom ? Vous refusez le totalitarisme rampant de la France ? Vous ne voulez pas rester passifs face à tout ce qui se met en place à travers le Diktator-Sarkozy ? Alors, accomplissez  un acte de citoyen libre,  lisez ce qui suit, et envoyez le logo de résistance à la désinformation aux grands Médias, notamment télévisuels ! Oui, au moins, envoyez ce logo aux responsables des grandes chaînes de télévision qui, chaque jour, asservissent les citoyens à Sarkozy et à ses projets funestes pour la France - et pour le monde, étant donné le rayonnement de notre pays à l'étranger ! C'est dès maintenant qu'il faut agir, après il sera trop tard !
     
    Vôtre Eva, fière de votre esprit de résistance à l'intolérable.


    Objet: JOURNEE SANS SARKOZY J-45
    De: rasdemtv@orange.fr  Ajouter au carnet d'adressesAjouter au carnet d'adresses
    À: "Groupe RDT Adh1" <rasdemtv@orange.fr>


    Rassemblement pour la démocratie à la télévision
    (RDT)
    (Association loi 1901, J.O. du 07/07/2007)


     

    Communiqué du 15 octobre 2007 / J – 45


     

    Lancé début septembre, l’appel de notre association à une grande « Journée sans Sarkozy dans les médias » le 30 novembre prochain connaît un important retentissement. L’essentiel de la presse écrite et audiovisuelle française s’en est fait l’écho, démontrant par là même qu’il existe un mécontentement, ancien et profond, parmi les journalistes. De nombreux médias étrangers, en Europe ou dans le monde, en ont également rendu compte. Enfin, nous recevons au siège du RDT un abondant courrier de soutien, souvent enthousiaste.
     
    D’ici au 30 novembre, le large mouvement d’opinion qui s’est manifesté en faveur de l’appel peut encore s’amplifier.
     
    Dans cette perspective, nous mettons à votre disposition, en pièce jointe, un logo. Fidèle à l’esprit comme à la lettre de l’appel, facilement utilisable et reproductible, il permettra à chacun, journaliste ou simple citoyen, de signaler sa participation à cette journée exceptionnelle.
     
    D’autre part, nous invitons l’ensemble des citoyens à prendre contact, dès maintenant et par tous les moyens (courrier, courriel, fax, téléphone...), avec les directions ou rédactions en chef des chaînes de télévision, de radio et des journaux. Transmettez-leur le logo ! Demandez-leur, toujours avec courtoisie, de se joindre à la journée du 30 novembre ! Pour vous y aider, vous trouverez ci-joint le fichier « Contacts Presse » spécialement élaboré pour l’occasion.
     
    Le succès de la « Journée sans Sarkozy dans les médias » est, pour chacun d’entre nous, à portée de main, de plume ou de clavier ! Prenez, s’il vous plaît, un peu de votre temps et n’envoyez chacun qu’un seul message par coordonnée utilisée. Ainsi démontrerons-nous non seulement la force mais aussi la loyauté de notre action…


     
    Nous avons 45 jours pour faire du 30 novembre 2007
    une grande journée de la démocratie
    et de la liberté de la presse !

     
    Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT)
    28, rue d’Entraigues 37000 Tours
    Tél. 02 47 39 58 30 (de 14h à 18h) / 06 71 08 96 45
    Courriel : rasdemtv@orange.fr

     

     
    Pièces jointes

    Fichiers :
     
     
    Logo30112007.pdf Logo30112007.pdf (53k) Consulter et sauvegarder dans l'ordinateur
    ContactsPresse.doc ContactsPresse.doc (267k)



    Amis lecteurs, je viens ce 16.10.207 de trouver cet article, je vous l'offre, bonne lecture ! Eva

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    4 octobre 2007

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    Nicolas Sarkozy corrompt publiquement de grands éditorialistes



    Après avoir dénoncé la censure qui frappe toute critique du président Nicolas Sarkozy, les syndicats de journalistes se sont indigné des diverses fonctions honorifiques et missions rémunérées offertes par le président de la République à onze chroniqueurs influents des grands médias.
    • L’ancien courtisan de François Mitterrand, Jacques Attali, éditorialiste à l’hebdomadaire l’Express, a été nommé président de la commission pour la « libération de la croissance française »
    • George-Marc Benhamou, confident officiel l’ancien président Mitterrand, éditorialiste au quotidien Nice Matin et chroniqueur au quotidien La Provence, a été nommé « conseiller pour la culture et l’audiovisuel » du président de la République.
    • Jean-Louis Bourlanges, chroniqueur sur la radio France Culture, a rejoint le « Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Guy Carcassone, chroniqueur à l’hebdomadaire Point, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Jean-Claude Casanova, fondateur de la revue Commentaire, éditorialiste associé au quotidien Le Monde, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Jean Marie Colombani, ancien directeur du quotidien Le Monde, chroniqueur politique sur France Inter le vendredi matin, et animateur de l’émission « Face à face » sur la chaîne de télévision Public Sénat a accepté une mission officielle de trois mois sur la réforme des conditions d’adoption.
    • Olivier Duhamel, chroniqueur sur France Culture, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Yves de Kerdel, éditorialiste au quotidien Le Figaro et chroniquer à la radio économique BFM, a rejoint la commission pour la « libération de la croissance française »
    • Éric Le Boucher, chroniqueur économique au Monde, a rejoint la a commission pour la « libération de la croissance française »
    • Myriam Lévy, qui suivi la campagne de Ségolène Royal pour Le Figaro, a été nommée conseiller en communication du Premier ministre.
    • Catherine Pégard, rédactrice en chef du service politique de l’hebdomadaire Le Point, a été nommée conseiller politique du président de la République.

    Par ailleurs,
    • Marie Drucker, présentatrice du journal télévisé de France 3, est l’épouse d’un député et ancien ministre.
    • Christine Ockrent, animatrice de l’émission « Duel sur la 3 » sur France 3, est l’épouse du ministre des Affaires étrangères
    • Béatrice Schoenberg, présentatrice du journal télévisé de France 2 est l’épouse du ministre de l’Environnement.

    À l’inverse
    • Laurent Solly, ancien chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, a rejoint la direction de la principale chaîne de télévision TF1.


    2 octobre 2007
    Wanted in Afghanistan
    Wanted in Afghanistan
     
      30 septembre 2007
     
    Nicolas Sarkozy, principal sujet des journaux télévisés français
     

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