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    Vendredi 12 octobre 2007

     

     

    Bonjour,

     

     

     

    Me revoici. Au nom de la Liberté.

     

     

     

    La rubrique « Informations que ne donnent pas les Médias » a beaucoup de succès, alors je récidive. Ras-le-bol des Médias aux ordres ! Ras-le-bol des gouvernements qui ne se soucient pas des peuples, mais seulement de leurs intérêts particuliers ou de ceux des grandes oligarchies financières ou industrielles, notamment militaires ! Les citoyens doivent se réveiller, sortir de leur apathie mortelle, et, grâce à INTERNET, formidable outil de contre-information, ils doivent bouter dehors ces dirigeants corrompus et va-t-en guerre  qui font le malheur des peuples ! Ils doivent exiger une autre politique, qui prenne en compte les intérêts des populations, et cela passe d’abord par le maintien, ou la création, des services publics ou sociaux ! On ne peut pas demander au Marché de régenter toute la politique (voire de se substituer à elle), celle-ci doit reprendre ses droits au détriment de ceux de la Finance, qui ne profite qu’à une minorité de nantis arrogants !

     

     

     

    J’appelle l’ensemble des citoyens de la planète à redresser la tête, à refuser le désordre mondial établi, et à entrer en résistance ouverte contre les pourritures qui font le malheur des peuples ! Comme je le disais dans mon article « Insurrection des peuples contre l’intolérable », en avant, citoyens, prenez les armes d’Internet et de l’action non-violente active pour vous faire entendre ! Réclamez (voir « blog blagueur » ou l’introduction à « Informations 2 ») un gouvernement mondial composé de Sages, de gens responsables, uniquement mûs par le désir d’assurer le bien-être des peuples, de promouvoir leurs intérêts à eux, d’assurer la PAIX partout et la protection de la nature, de la terre, des individus, des animaux, des plantes.

     

     

     

    Oui, le favoritisme des nantis, des plus méritants et de ceux qui réussissent le mieux, ça suffit ! Et l’affairisme pourri, les communautarismes en tous genres, ça suffit aussi ! Les civilisations ne doivent pas s’affronter, mais s’enrichir mutuellement de leurs différences. Exigeons une politique réellement au service des populations, de la paix, de la planète.

     

     

     

    En attendant, voici un article que vous ne trouverez pas dans la presse servile, mais sur Internet, très exactement sur http://www.come4news.com . Il concerne le « désamour » des RUSSES pour notre SARKOZY national, comme d’ailleurs de nombreuses chancelleries européennes, méfiantes envers le style et le comportement du cow-boy hongrois de Neuilly. Vous verrez, dans les commentaires qui suivent, comment les Médias complaisants envers le Président traitent l’actualité. Ils illustrent parfaitement mes précédents articles sur la DESINFORMATION.  Au fait, vous vous souvenez de ce que j’ai écrit dans « Intermède, blog blagueur », en prélude au voyage de Sarkozy en Russie ? Lisez. Cela rejoint l’article que je vous présente ensuite, sur le désamour des Russes. Je l’avais senti venir… et cela n’est pas fini ! Le reste de la planète suivra, mieux informée que nos compatriotes quotidiennement abreuvés des exploits de « Super-Sarko », pour reprendre l’expression utilisée par la presse complaisante (de gré, ou de force). Pauvre France, aux mains de cet homme à l’égo démesuré et à l’autoritarisme caractériel ! Cécilia a sans doute compris. La fière et intelligente Espagnole est bien placée, aux premières loges, pour connaître celui qui dirige aujourd’hui notre pays vers un abîme social et peut-être même nucléaire.

     

     

     

     

    Dès que possible, ici même, j’ajouterai d’autres articles que vous ne trouvez pas dans les Médias, ou seulement dans la presse encore libre. Bonne lecture 

     

    29915240578.jpgNicolas Sarkozy fait fureur en Russie. Le Président français ne posséde pas les mêmes pouvoirs sur les médias russes, qu'en terre française.

     

    Quelques déclarations de Nicolas Sarkozy ont donné bien de l'inspiration aux journalistes russes. La vengeance de l'outil médiatique. De Président au rôle infamant de bouffon !!

     

    Moqueurs, ironistes...les propos fusent...

     

     

     

    Le voyage de Nicolas Sarkozy, en Russie, restera dans les annales de la presse russe, qui attendait avec impatience son arrivée. D'une métaphore, nos scribouillards se sont lancés dans une pluie de quolibets...

     

    "Cela fait trop longtemps que j'avais envie de venir ici. Se réveiller devant la Place Rouge, ce n'est pas rien pour moi".

     

    Gilbert Bécaud avait immortalisé la Place Rouge, avec Nathalie (non, pas Cécilia), Nicolas Sarkozy se teinte de rouge. L'impossibilité de voir la place, depuis son hôtel, la métaphore est repris en choeur, non pas par l'Armée Rouge...

       

    Le gros titre du quotidien Gazeta en dit long : "Sarkozy s'est réveillé et a vu la Place Rouge".

       

    La déferlante s'est poursuivi insidieusement. Les mimiques de Nicolas Sarkozy ont été largement commentées. Les talonnettes, devenant des savonnettes... "Rêves et fantaisies de Nicolas Sarkozy"

       

    L'allusion de notre Président, souhaitant l'entrée d'investisseurs français dans le capital de Gazprom, le géant gazier russe, a été largement commenté: "L'entrée du capital français dans le secteur énergétique russe n'est pas pour demain"

     

    Le ton catégorique de la presse russe, devient pratiquement une épitaphe à la mémoire sarkozienne. Aucun résultat concret, Nicolas Sarkozy donnnant une impression d'inconsistance, pour ne pas dire de faiblesse, face à Vladimir Poutine. Les thémes attendus ont été esquissés. L'Iran, Le Kosovo, la coopération...

     

    Une rencontre test, qui ne tourne pas en faveur de Nicolas Sarkozy. Les nombreuses piques lancées au régime russe, la presse n'est pas en amnésie. Le Président français a eu le don, d'inspirer les médias russes. Entre vodka, datcha, Place Rouge...le petit Nicolas s'est perdu...

     
     
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    DALLAS sur la Place Rouge : Aladin : http://fr.netlog.com/Aladin87/blog
    Cécilia et Nicolas : la rupture clandestine ?

    Les nouvelles moeurs de nos Leaders... Dallas dans le privé, Dallas en 'politique', Dallas avec les français.
    Ton univers ...impi..toy..ya..a..ble!
    à votre avis,, la suite...?
    ... New deal à l'échelle de leur couple ou effondrement écologique de leur couple ?
    Gare à notre planète !!! /// mais les peuples sont sourds,,, bien entendu!

    à bientôt ! ... pour les rouleaux dans la lessiveuse du destin collectif!

    - - -

    Cécilia et Nicolas : la rupture clandestine ?
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30197

    Trois semaines que Cécilia Sarkozy aurait quitté son président de mari, à en croire la presse suisse ! La Tribune de Genève et 24 heures ont publié cette nuit le même article, à une phrase près. Le premier journal ajoute une information du Canard enchaîné d’hier : que le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, « a fait chercher dans les annales quels sont les présidents français ou étrangers qui ont divorcé » en cours de mandat. Pour le reste, le texte est identique, qui démarre en boulet de canon : "La presse hexagonale est prête à officialiser la séparation du couple présidentiel. Les rédactions sont dans les starting-blocks. Les journalistes attendent un communiqué de l’Elysée ou une déclaration de Cécilia Sarkozy pour faire leurs gros titres. « Les pages sont déjà montées », confirme le rédacteur en chef d’un grand magazine." La Tribune est plus explicite encore dans la légende de la photo illustrant le papier : "Cécilia et Nicolas Sarkozy ne vivent plus ensemble. Les journaux attendent la permission de l’Elysée pour annoncer leur séparation." Conclusion identique dans les deux médias : "Les ennuis de couple présidentiel ne sont plus du domaine de la sphère privée. Pourtant, la presse française ne sait toujours pas comment les aborder. Une question d’éthique ? Pas seulement. Les patrons de presse sont tous amis avec le président. Tant que l’info n’est pas officielle, elle n’existe pas. Cécilia et Nicolas Sarkozy ne vivent plus sous le même toit. Est-ce suffisant pour pouvoir parler de séparation ? Quelques journaux commencent à s’y aventurer. Beaucoup attendent une « permission » élyséenne pour pouvoir l’écrire. D’autres spéculent encore sur un nouveau rabibochage de dernière minute."
    En France, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération, s’offusquait lundi dans les colonnes de son journal, dans un éditorial titré Cécilia, la rumeur et l’internet. Sa thèse : les journaux sont sérieux, donc ils ne parlent pas d’une rumeur, au contraire des blogueurs, qui devraient avoir honte de la colporter. Un peu court : s’il n’est pas avéré que la rupture soit définitive, est-il interdit d’en faire état ? On peut objecter que l’information serait sans importance - c’est évidemment ce que prétendent les sarkozystes, sur l’air indigné du "c’est leur vie privée, ne fouillez pas dans les poubelles". Mauvaise foi : qui a constamment mis en scène sa famille, s’étalant en sa compagnie dans la presse people ? Qui met sans cesse en avant sa femme, allant même jusqu’à la dépêcher en mission officielle en Lybie, s’extasiant ensuite à plusieurs reprises de son travail "remarquable" ? De cela, on aurait le droit de parler, et l’on en est d’ailleurs abreuvé dans tous les médias, mais silenzio stampa dès que le couple ne correspond plus à l’image idyllique que Sarkozy veut en donner ? De qui se moque-t-on ? Et si les protestations de Joffrin, mettant la déontologie journalistique en avant, n’étaient qu’une pitoyable tentative de cacher la vérité : que les médias français tremblent de froisser le locataire de l’Elysée et s’autocensurent tant que celui-ci ne leur donne pas le feu vert ? Est-ce ainsi que doit se concevoir une information libre ?



    Jean-Marc Lech, président d’Ipsos évoquait l’information sur BFM, où il a été interviewé le 10 octobre par Hedwige Chevrillon

    -------------------------------------------

    va-t-il falloir créer un comité de soutien à Cécilia ?

    mr le président! soyez chic, les temps ont changé, la force brute de domination masculine, c'est périmé;
    Les temps sont à la Fraternité, au partage, aux soins ou tout au moins à ne pas nuire aux autres...
    >> http://www.choix-realite.org/?3112-alerte-energie-- du-6-octobre-2007

    Sinon vous allez devoir passer une annonce sur Meetic! ... !!

    président de la république, bien sous tous rapports, n'ayant pas peur de lancer la guerre contre l'iran, ayant déjà reconduit à la frontière tant de milliers de sans-papier en 4 mois, réfléchissant à des mesures pour l'écologie de la terre pour plus tard, regardant sagement s'installer les Ogm destructeurs etc

    cherche jeune femme, jolie, disponible, attentionnée et fidèle,
    HONNETE,
    AUTOSUFFISANTE...

    --> le Tsar Co vous fait COCU !!!
    >> http://fr.netlog.com/Aladin87/blog/blogid=1761016
    October 11, 2007
    Déception : Olivier Bonnet : http://olivierbonnet.canalblog.com/
    "Sarkozy s'est réveillé et a vu la Place Rouge", "Rêves et fantaisies de Nicolas Sarkozy", "L'entrée du capital français dans le secteur énergétique russe n'est pas pour demain"... C'est tout ? Avec le titre de l'article, on pouvait s'attendre à davantage de citations montrant la presse russe se moquant de Sarkozy. Là, on reste largement sur sa faim !
    October 12, 2007


    Voilà, comme vous pouvez le constater j'ai changé mon titre, c'était comme celui de l'article ci-dessus "désamour des Russes", maintenant je mets à la place "mauvais baisers de Russie", inspiré du film de James Bond "bons baisers de Russie". Je voulais vous donner d'autres nouvelles du monde, mais à l'instant je trouve un autre article sur ces fameux baisers empoisonnés, cette fois du Nouvel Observateur, cité par http://sego-dom.over-blog.com , le blog où l'on trouve une mine d'infos. Donc, le NO parle de ça, mais qu'avez-vous vu ou entendu aux infos des grandes chaînes ? Certainement pas que les Russes, comme beaucoup d'Européens d'ailleurs (pendant la campagne électorale, je disais aux futurs électeurs, si vous voulez savoir qui est vraiment Sarkozy, vous lisez l'article de Marianne "le vrai Sarkozy", ou bien vous lisez les journax étrangers, à part les Américains et les Israéliens. Eux savent...), supportent de moins en moins notre héros (pour combien de temps encore ?) national...

     

    SARKOZY a fait chou blanc. Pendant sa campagne, il avait montré un net durcissement de ton à l’égard du Kremlin sur des sujets que Jacques Chirac évitait : Tchétchénie, droits de l’homme, comportement « impérial » de la Russie vis-à-vis de ses anciens satellites. Depuis son accession à l'Élysée, il n'a pas ménagé Poutine. Devant les ambassadeurs, il a critiqué une Russie qui « impose son retour sur la scène mondiale en jouant avec une certaine brutalité de ses atouts, notamment pétroliers et gaziers ». Et la semaine dernière, il l’a évoqué comme « un pays qui complique la résolution des grands problèmes du monde » plutôt qu'un « facilitateur ». Mais pas question pour Nicolas Sarkozy de « faire de concessions sur le fond de ses valeurs », avait prévenu le porte-parole, David Martinon. En 48 heures de séjour, Sarkozy a dû reconnaître qu’il avait été mis au pied du mur… du Kremlin.

    Le premier jour, tout allait apparemment bien. On abordait les sujets de politique étrangère. Sur l’Iran, c’est la surdité volontaire, Poutine assurant ne pas avoir « d'informations selon lesquelles l'Iran aspire à produire des armes nucléaires ». Sur le Kosovo, où Moscou, refuse l'indépendance que soutient la France, la « piste » dont a fait état Sarkozy pour « rapprocher les points de vue » semble vague.

    Restait, outre quelques « ouvertures » commerciales, les dossiers « intérieurs » qui fâchent, juste après l’anniversaire de la mort d’Anna Politkovskaïa. Seul signe de « rupture » avec la pleutrerie de la diplomatie française, Sarkozy avait décidé de rencontrer des représentants du Mémorial, l’ONG fondée par Sakharov, qui a continue de recenser les crimes commis en Tchétchénie et au Caucase.

    Après avoir parlé aux étudiants russes de l’avantage d’avoir une presse et une justice libres, le temps de la Realpolitik est revenu devant un Poutine glacial : Sarkozy évoquait les fameuses « spécificités russes », une expression inventée afin de donner une justification historique à l'autoritarisme et à l'arbitraire, éternelle excuse de la non-immixtion, maintes fois utilisées par Chirac chaque fois qu’il s’agit de moyenner avec les dictatures. Peine perdue : Poutine qui jusque là tutoyait Sarko, lui a froidement donné du « Monsieur le Président ».

    Cela avait quand même une autre gueule quand Mitterrand au milieu d’un dîner de gala au Kremlin évoquait devant les vieillards du bureau politique éberlués le nom – interdit - de Sakharov…

    Par Jean-Marcel BOUGUEREAU

    Rédacteur en chef au
    Nouvel Obs
     

     

       



    Il CORNUTO CONTENTO medved-igor@inbox.Lv

    Indépendance
    de la presse française
    <http://fr.novopress.info/?p=9383>


    LA PRESSE FRANçAISE “ATTEND L’AUTORISATION DE L’ELYSÉE” POUR
    ANNONCER LE DIVORCE DU COUPLE SARKOZY

    [Olivier Bonnet - Agoravox - 11/10/2007]
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30197

    Trois semaines que Cécilia Sarkozy aurait quitté son président de
    mari, à en croire la presse suisse ! La Tribune de Genève et 24 heures
    ont publié cette nuit le même article, à une phrase près. Le
    premier journal ajoute une information du Canard enchaîné d’hier :
    que le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, « a
    fait chercher dans les annales quels sont les présidents français ou
    étrangers qui ont divorcé » en cours de mandat.

    Pour le reste, le texte est identique, qui démarre en boulet de canon :
    “La presse hexagonale est prête à officialiser la séparation du
    couple présidentiel. Les rédactions sont dans les starting-blocks. Les
    journalistes attendent un communiqué de l’Elysée ou une déclaration
    de Cécilia Sarkozy pour faire leurs gros titres.

    « Les pages sont déjà montées », confirme le rédacteur en chef
    d’un grand magazine.La Tribune est plus explicite encore dans la
    légende de la photo illustrant le papier : Cécilia et Nicolas Sarkozy
    ne vivent plus ensemble. Les journaux attendent la permission de
    l’Elysée pour annoncer leur séparation.”

    Conclusion identique dans les deux médias : Les ennuis de couple
    présidentiel ne sont plus du domaine de la sphère privée. Pourtant,
    la presse française ne sait toujours pas comment les aborder. Une
    question d’éthique ? Pas seulement. Les patrons de presse sont tous
    amis avec le président. Tant que l’info n’est pas officielle, elle
    n’existe pas. Cécilia et Nicolas Sarkozy ne vivent plus sous le même
    toit. Est-ce suffisant pour pouvoir parler de séparation ? Quelques
    journaux commencent à s’y aventurer.
    Beaucoup attendent une « permission » élyséenne pour pouvoir
    l’écrire. D’autres spéculent encore sur un nouveau rabibochage de
    dernière minute.

    En France, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération,
    s’offusquait lundi dans les colonnes de son journal, dans un éditorial
    titré Cécilia, la rumeur et l’internet.

    Sa thèse : les journaux sont sérieux, donc ils ne parlent pas d’une
    rumeur, au contraire des blogueurs, qui devraient avoir honte de la
    colporter. Un peu court : s’il n’est pas avéré que la rupture soit
    définitive, est-il interdit d’en faire état ? On peut objecter que
    l’information serait sans importance - c¹est évidemment ce que
    prétendent les sarkozystes, sur l’air indigné du c’est leur vie
    privée, ne fouillez pas dans les poubelles.

    Mauvaise foi : qui a constamment mis en scène sa famille, s’étalant
    en sa compagnie dans la presse people ? Qui met sans cesse en avant sa
    femme, allant même jusqu’à la dépêcher en mission officielle en
    Lybie, s’extasiant ensuite à plusieurs reprises de son travail
    “remarquable” ? De cela, on aurait le droit de parler, et l’(on en
    est d’ailleurs abreuvé dans tous les médias, mais silenzio stampa
    dès que le couple ne correspond plus à l’image idyllique que Sarkozy
    veut en donner ? De qui se moque-t-on ?

    Et si les protestations de Joffrin, mettant la déontologie
    journalistique
    en avant, n’étaient qu¹une pitoyable tentative de cacher la
    vérité : que les médias français tremblent de froisser le locataire
    de l’Elysée et s’autocensurent tant que celui-ci ne leur donne pas le
    feu vert ? Est-ce ainsi que doit se concevoir une information libre


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    Vendredi 12 octobre 2007

    333.jpg

    Bonjour,

     

    Censurée ! Oui ! Comme par hasard, maintenant, quand j’écris un article, je vois apparaître : « L’article n’a pas été trouvé, il ne peut être publié ! » ! C’est nouveau ! Lorsque je commentais l’actualité avec une plume frondeuse certes, mais primesautière, tout allait bien, l’enregistrement se faisait aussitôt. Mais maintenant que le ton est plus grave, étant donné les risques de conflit nucléaire pouvant embraser la planète toute entière au grand bénéfice des profiteurs de guerre, marchands d’armes ou de la reconstruction, surtout américains d’ailleurs, eh bien je rencontre les pires difficultés à publier un article. Deux fois j’ai dû recommencer l’article sur le désamour de la Russie pour Sarkozy.

     

    Désormais, j’écris tout sur Word, et je fais un copié-collé. Et s’il le faut, j’irai au cyber pour la publication, je verrai un spécialiste, mais on ne censurera pas la LIBERTE !  Là où elle est assassinée, elle renaît toujours ! La liberté est un bien qu’il faut préserver comme la planète et la paix. On ne me fera pas taire ! Je ne me laisserai pas censurer, comme lorsque, jeune journaliste à la Télévision, on m’a demandé d’annuler l’interview prévu sur la Présidente de l’Association Internationale des femmes pour la paix ! Je pouvais tout dire, à l’époque, dans mon émission justement intitulée «  Libre à vous », sauf parler de la paix ! Révélateur, n’est-ce pas ? Vous voyez l’enjeu, aujourd’hui, pour les marchands de mort qui contrôlent la plupart des MEDIAS, en tous cas les grandes chaînes de télé ? Je fais l’apologie de la PAIX, et ça, aujourd’hui, c’est plus grave que tout !

     

    Les guerres, elles, sont décidées par des BUSH, CHESNEY, SARKOZY ou KOUCHNER qui, le moment venu, soyons-en assurés, se protégeront dans des bunkers ultra-sophistiqués, où tout leur sera servi sur un plateau d’argent, peut-être même dans un ranch quatre étoiles spécialement reconstitué pour leur bon plaisir ! Ce sont les peuples qui paient le prix de leur folies, de leur goût de puissance, de leur cupidité, ou de leurs liaisons dangereuses ! Ce sont eux qui versent leur sang, donnent leurs fils, leurs foyers, leur santé, tout ce qu’ils ont, pour satisfaire les caprices des monarques repus d’argent et de faveurs !

     

    Assez de boucheries, assez de folies ! Et celle-ci risque d’être nucléaire ! Peut-être est-ce le but, d’ailleurs, nettoyer au karcher une partie de l’humanité pour permettre à une minorité de profiter d’une nature préservée, d’accaparer les richesses encore existantes, de se partager les biens de la terre ! On peut tout supposer, de la part de dirigeants cyniques, cupides, corrompus, haineux, à moitié fous , en tous cas ivres de puissance, de gloire, d’argent ! Mais je pose une question : Comment feront-ils pour s’enrichir toujours plus, s’il y a de moins de moins d’esclaves « modernes » à qui on peut demander de travailler toujours plus en gagnant toujours moins et en perdant les dernières protections, les derniers acquis sociaux, n’est-ce pas, M. de Sarkozy ? Il faut voir le long terme !

     

    Alors oui, je suis debout, et personne ne me forcera à me coucher. L’article suivant sortira, d’une manière ou d’une autre. Au nom de la Liberté, au nom de la Vérité, au nom de la Paix, au nom de la Vie.

     

    Abonnez-vous tous (voir rubrique newsletters, à droite de l’écran), amis lecteurs. Ma voix est forte, courageuse, prophétique. Ne la laissez pas s’éteindre, défendez-la. Et recommandez mon blog.

     

    Vôtre Eva, journaliste-résistante à l‘intolérable qu’on prépare aux peuples. Plus que jamais !


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    Vendredi 12 octobre 2007

     

     

    Bonjour,

    Au menu de ce nouveau "pack" d'informations, les préparatifs de guerre en Iran, avec la fabrication de prétextes, de tensions, de témoignages.... ou la prochaine réunion américaine sur le Proche-Orient, viciée à la base.  Pour comprendre comment les dirigeants de la planète se moquent des peuples.
    Et pour inciter les citoyens à dénoncer ces dramatiques mascarades...

    Ca suffit, l'information orientée, aseptisée, truquée, rassurante ! Découvrons les vrais ressorts des événements, les vrais enjeux...

     

    medved igor" <medved~igor@inbox.lv>  Ajouter au carnet d'adressesAjouter au carnet d'adresses
    À:    à  evaresis@yahoo.fr
    Objet: Une forte odeur de pétrole

     

    Après avoir été porté aux nues, Alan Greenspan, pendant près de
    vingt ans indéboulonnable gouverneur de la Banque fédérale
    américaine, la FED, et à ce titre tsar de l’économie
    états-unienne, est maintenant très critiqué, y compris à Washington
    où on lui impute l’éclatement de la “bulle immobilière” et ses
    conséquences dramatiques: la crise financière et demain sociale.
    
    Faut-il attribuer le discrédit frappant actuellement “Magic
    Greenspan” à ses récentes déclarations sur l’agression de
    l’Irak, ou est-ce au contraire la rancœur d’être jeté aux chiens
    par ceux-là mêmes qui l’encensaient naguère qui l’a incité à
    manger enfin le morceau?
    
    Toujours est-il qu’interrogé le 16 septembre par le Sunday Times de
    Londres à l’occasion de la parution de ses Mémoires, Greenspan a
    martelé: “Je regrette d’avoir à reconnaître ce que tout le monde
    sait. La guerre contre l’Irak ne fut pas engagée pour neutraliser
    l’arsenal d’armes de destruction massive qu’était censé détenir
    ce pays, ni pour empêcher Saddam Hussein d’aider le terrorisme
    [prétextes avancés par Londres et Washington pour légitimer
    l’agression] mais uniquement pour mettre la main sur le pétrole.”
    
    Venant de l’homme longtemps le plus puissant du monde, cette charge
     prend
    tout son sens alors que la même menace pèse sur l’Iran, lui aussi
    superpuissance pétrolière — et qui voudrait de surcroît prendre du
    champ par rapport au dollar comme unité de compte. Dans une
    correspondance de Washington, un autre hebdomadaire britannique, le
    conservateur Sunday Telegraph, affirmait en effet le même 16 septembre
     en
    citant “les chefs des services de renseignements et du ministère de la
    Défense” états-uniens que “George W. Bush et son premier cercle
    s’avancent sur le sentier de la guerre contre l’Iran”, dont “2 000
    cibles à bombarder” ont déjà été déterminées. Tout indique,
    précisait le journal londonien, que “Condoleezza Rice, qui
    privilégiait une solution diplomatique, est maintenant prête à
    s’aligner sur le vice-président Dick en vue d’une action militaire”
    — qui s’exercerait d’abord sur la base méridionale de Fajr,
    principal cantonnement des Gardiens de la Révolution — dont est issu le
    président Ahmadinejad.
    
    Toujours selon le Sunday Telegraph, “le premier cercle de M. Bush a
    décidé que le président ne devait pas finir son mandat sans
    s’assurer d’abord que l’Iran est définitivement incapable de
    développer une arme nucléaire” — rappelons une fois de plus que
    Téhéran revendique simplement son droit à la maîtrise du
    nucléaire civil. “Une escalade” est donc prévue, avec de nouvelles
    justifications pour l’agression programmée: “Au cours des prochains
    mois, les Etats-Unis fabriqueront des tensions et des témoignages (the
     US
    will build tensions and evidence) autour des activités iraniennes en
    Irak” — activités que le général David Petraeus, commandant en
    chef en Irak, a déjà maintes fois dénoncées.
    
    Mais s’agit-il là de raisons ou bien plutôt de prétextes, comme en
    2002-2003? On ne sache pas en effet que l’Oncle Sam se soit beaucoup
    ému quand deux Etats de la région, Israël puis le Pakistan, se sont
    dotés de l’arme nucléaire, ni, plus récemment, devant les
    ingérences turques dans le nord de l’Irak. En revanche, on rappellera
    que Bush junior, ancien gouverneur du Texas, et son vice-président Dick
    Cheney sont très liés au lobby pétrolier états-unien, qui fut en
    2000 comme en 2004 leur principal pourvoyeur de fonds électoraux. Que
     les
    deux bénéficiaires du pactole tiennent à exprimer leur gratitude est
    tout à leur honneur, mais la “communauté internationale” en
    général et la France — dont le représentant Bernard Kouchner
    était le 21 septembre à Washington et le président le 25 à l’ONU,
    où il a plaidé pour le renforcement des sanctions contre Téhéran
    — en particulier ne sont nullement tenues de reprendre cette dette à
    leur compte, en interdisant par exemple à Total (1) tout investissement
    en Iran, histoire de ne faire aucune ombre aux pétroliers
    d’outre-Atlantique.
    
    Au fait, faut-il mettre à l’actif des “tensions” fabriquées par
    Washington l’assassinat, aussitôt imputé au front irano-syrien, du
    député phalangiste Antoine Ghanem? Certes, ce chrétien était un
    opposant farouche au clan al-Assad et son élimination le 19 septembre,
    à une semaine de l’élection présidentielle libanaise où il
    s’agissait de donner un successeur au prosyrien Emile Lahoud, semble
    servir les intérêts de Damas. Mais les choses sont-elles aussi simples?
    Le tardif aveu de Greenspan quant à la véritable — voire seule —
    raison de la guerre d’Irak incite à la prudence.
    
    Jacques LANGLOIS.
    
    _____
    
    (1) La compagnie pétrolière française a été également sommée
    le même soir sur France 2 par la cabotine anglaise Jane Birkin (de quoi
    j’me mêle?) d’interrompre ses activités en Birmanie sous prétexte
    des méthodes dictatoriales de la junte militaire. Comme si les mêmes
    méthodes empêchaient British Petroleum et la Standard Oil de prospecter
    au Nigeria et en Angola…
    
    PALESTINE : LA REUNION DE WASHINGTON
    
    infos@france-palestine.org
    De: afps@france-palestine.org  Ajouter au carnet d'adressesAjouter au carnet d'adresses
    Objet: [afps-infos] communiqué de presse de l'AFPS : réunion de Washington
    Réunion de Washington

    L’AFPS tient à exprimer sa préoccupation et sa consternation à la veille de la réunion américaine sur le Proche-Orient qui doit se tenir dans un mois. En effet, selon les informations disponibles, alors que des discussions nombreuses se sont tenues en tête-à-tête entre Ehud Olmert et Abou Mazen, le chef des négociateurs palestiniens vient de déclarer que « pour l’instant il n’y a aucun accord sur aucun sujet » entre les deux parties.

    La raison centrale de cette situation tient au fait que la partie israélienne se refuse à aborder les trois points majeurs que l’ONU a soulignés à maintes reprises pour permettre la fin de ce conflit qui dure depuis 60 ans, à savoir l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, la désignation de Jérusalem-Est comme capitale de cet Etat et, enfin, la question d’un juste règlement du problème des réfugiés.

    Par ailleurs, les exigences israéliennes consistant à demander des engagements sur le fait que le futur Etat palestinien soit laïc et que son économie soit stable frôlent la provocation. L’Etat hébreu est-il laïc et son économie stable ? Les Palestiniens devraient-ils aussi demander la réciprocité à Israël en ces domaines sachant notamment que si l’économie palestinienne est ce qu’elle est cela provient de l’occupation par ce pays d’une terre qui ne lui appartient pas ?

    Demander un « accord global » sur les 3 questions relatives aux conditions de la création d’un Etat palestinien est capital bien que ce ne soit rien d’autre que demander la mise en œuvre du droit international.

    A cet égard l’annonce faite que ces questions portant sur la création d’un Etat palestinien seront examinées « après » la rencontre américaine a de quoi interroger sur ce qui est recherché exactement pour cette réunion. Il est bien évident, en effet, qu’un nouveau report, c’est-à-dire ad vitam æternam, de cette question majeure et que toute absence d’accord « global » seront considérés comme un camouflet supplémentaire infligé au peuple Palestinien dont les dirigeants actuels seront tenus pour responsables jusqu’à être totalement déconsidérés.

    Cela ne manquera pas de renforcer des éléments déclarés « hostiles » par les responsables israéliens. Est- ce cela qui est aussi recherché ? Cette manœuvre existe et elle est particulièrement dangereuse. Il n’en n’est que plus incompréhensible que des voix autorisées, ne se fassent pas entendre afin que cette réunion ne se traduise pas par un échec de plus en ces moments si difficiles en Palestine.

    Nous en appelons aux responsables français afin qu’ils oeuvrent dans ce sens avec résolution. Pour l’heure nous ne pouvons que nous inquiéter des silences assourdissants qu’ils manifestent.

    AFPS, Paris, 9 octobre 2007

     

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    Association France Palestine Solidarité (AFPS) - 21 ter Rue Voltaire
     75011 Paris - afps@france-palestine.org - http://www.france-palestine.org
     - Tél. : 01 43 72 15 79 - Fax. : 01 43 72 07 25
    
    L'Afps, association loi 1901, a pour vocation le soutien au peuple
     palestinien notamment dans sa lutte pour la réalisation de ses droits
     nationaux.  L'Afps agit pour une paix réelle et durable fondée sur
     l'application du droit international en lien avec le peuple palestinien et ses
     représentants légitimes. L'Afps exige: 
    
    - la fin de l'occupation de tous les territoires envahis en 1967 et le
     démantèlement de toutes les colonies.
    - la création d'un Etat palestinien indépendant souverain et viable
     avec Jérusalem-Est pour capitale.
    - la reconnaissance du droit au retour des réfugiés conformément à la
     résolution 194 votée par l'Assemblée générale de l'ONU.
    - la protection internationale du peuple palestinien, et des sanctions
     contre Israël (suspension de l'accord d'association Union
     Européenne-Israël)...
    
     
    Pièces jointes

    Fichiers :
     
     
    communiqu__presse_r_union_de_washington.pdf communiqu__presse_r_union_de_washington.pdf (93k) Consulter et sauvegarder dans l'ordinateur

    Les intérêts de Washington dans la guerre d'Israël - l'AVISEUR INTERNATIONAL - Observer le Liban, par SEYMOUR HERSH

     

    Le fameux article de Seymour Hersh où l'on voit comment un pays sera détruit par une bande d'assassins qui n'ont rien à faire de la vie des gens. Mieux, on voit que Cheney et Abrams sont les priincipaux instigateurs poussant Israël à la guerre "avant que Bush ait quitté le bureau."  Ce qui signifie clairement que tant que leur marionnette est en place, ils pourront mener leurs destructions sur tous les pays qu'ils ont dans le collimateur et c'est la raison pour laquelle ils se dépèchent car, évidemment, le temps presse. Lire les deux articles qui démontrent qu'Israël n'est finalement que le "mercenaire" des "States". Il reçoit beaucoup de subsides pour faire, en contrepartie,  le sale boulot que les pontes de Bush ne veulent pas faire. Mieux, ils partagent les bénéfices de leurs destructions, nous voilà revenu au temps d'Attila quand les hordes barbares se partageaient le butin des régions dévastées. Il est grand temps qu'un ouragan balaient ces élites dévoyées pour les remplacer par des êtres dignes de ce nom, ayant un peu plus de respect pour l'Humanité, là cela devient carrément insoutenable et intolérable.

     

     

    Observer le Liban :

    Les intérêts de Washington dans la guerre d’Israël

     

    par Seymour Hersh

     

    Quelques jours après que le Hezbollah soit entré en Israel, le 12 juillet, pour enlever deux soldats, déclenchant une attaque aérienne israélienne sur le Liban et une guerre totale, l’Administration Bush a semblé étrangement passive.

    "C’est le moment de vérité", a déclaré le Président George W. Bush au sommet du G-8, à St. Petersburg, le 16 juillet. "Nous comprenons maintenant pourquoi nous n’avons pas la paix au Moyen-Orient."

    Il a décrit la relation entre le Hezbollah et ses supporters en Iran et en Syrie comme l’une des "causes à la base de l’instabilité", et plus tard, il a dit qu’il appartenait à ces pays de mettre fin à la crise.

    Deux jours plus tard, en dépit des appels de plusieurs gouvernements demandant aux Etats-Unis de prendre la tête des négociations pour mettre fin au combat, le Secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, a déclaré qu’un cessez-le-feu devrait être reporté jusqu’à ce que "les conditions soient favorables."

    Pourtant, l’Administration Bush était très impliquée dans la planification des attaques de représailles israéliennes.

    D’après des diplomates et des responsables des renseignements, actuels et anciens, le Président Bush et le vice-président Dick Cheney étaient convaincus, qu’une campagne de bombardement réussie de l’Armée de l’Air israélienne sur les complexes souterrains de contrôle et de commandement, et de lancement de missiles très fortifiés du Hezbollah au Liban pourrait soulager les problèmes de sécurité d’Israel et également servir de prélude à une potentielle attaque préventive américaine pour détruire les installations nucléaires en Iran, dont certains sont également profondément enterrés sous le sol..

    Les experts de l’armée et des renseignements israéliens à qui j’ai parlé ont souligné que les questions sécuritaires du pays étaient une raison suffisante pour se confronter au Hezbollah, indépendamment de ce que voulait l’Administration Bush.

    Shabtai Shavit, un conseiller à la sécurité nationale auprès de la Knesset qui a dirigé de 1989 à 1996 le Mossad, les services de renseignements israéliens à l’étranger, m’a dit : "Nous faisons ce que nous pensons être le mieux pour nous, et si cela s’avère justement répondre aux exigences de l’Amérique, cela fait seulement partie d’une relation entre deux amis. Le Hezbollah est armé jusqu’aux dents et formé à la technologie la plus pointue de la guérilla. C’était simplement une question de temps. Nous devions le faire. 
    (suite article à l'Aviseur International, http://www.marcfievet.com/article-3576110.html )

    Iran nucléaire

     

    La plus importante concentration navale de l’histoire contemporaine au large du Golfe arabo-persique

     

    Paris le, 19 septembre 2007
    par René Naba

     

    La plus importante concentration navale de l’histoire contemporaine est déployée dans la zone Golfe arabo-persique/Océan indien, dans une démonstration de force américaine sans précédent face à l’Iran, alors que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies se penche le 21 septembre 2007 sur le programme nucléaire iranien avec en arrière plan la menace d’une intervention américaine contre le Régime islamique de Téhéran.

     

    Lire la suite

    http://renenaba.blog.fr/2007/09/19/p3007123#more3007123


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    Jeudi 11 octobre 2007

    balcon-chien-copie-3.JPG Bonjour,

    C'est encore moi, c'est encore vous, et nous allons ensemble terminer ce chapitre sur la désinformation rampante de la France, mais pas seulement, car la mauvaise herbe s'étend, et l'Europe est maintenant contaminée à son tour. Et donc, la Fédération  européenne des journalistes appelle à une journée européenne d'action pour les droits des journalistes, le 5 novembre 2007. Des syndicats de jounalistes de l'Europe entière préparent des actions coordonnées dans les principales villes européennes, pour défendre l'indépendance et la qualité du journalisme. Parmi les actions proposées, des manifestations publiqes, des pétitions, des lettres ouvertes, des événements sociaux, des cahiers de doléances, des protestations, des festivités pour la liberté de la presse et un journalisme éthique, de qualité. (courriel : efj@ifj.org ).

    La FEJ, la Fédération Européenne des Journalistes, et d'autres groupes européens, apportent leur soutien au vaste mouvemet lancé par les journalistes français: " Ce qui se passe en FRANCE est grave ", a déclaré AIDAN WHITE, le Secrétaire Général de la FEJ. " Nous voyons se rejoindre les démons de l'ingérence politique, de l'autocensure, de la concentration des médias et de la précarité dans la profession pour aboutir à un journalisme véritablement malade ". Mais désormais, c'est tout le journalisme européen qui est menacé. " Un journalisme malade, c'est la démocratie qui est en danger ", rappelle la FEJ. Et par exemple, dans la plupart des nouveaux pays membres de l'UNION EUROPEENNE, une majorité de journalistes sont contraints d'accepter des contrats de travail précaires ou faussement "indépendants" dans un marché des médias dominé par une poignée de sociétés d'Europe de l'Ouest.

    La manifestation, chez nous, aura lieu devant l'Assemblée Nationale, - symboliquement . Dans le cas de la France, la FEJ exhorte le gouvernement à dialoguer avec les syndicats dans leurs demandes pour un statut juridique des équipes rédactionnelles, et l'inclusion d'une charte d'éthique dans la Convention collective.  La FEJ rappelle que le combat pour la iberté de la presse est un combat permanent. 

    Fait sans précédent, toute l'Intersyndicale de Journalistes se mobilise. Elle désigne, entre autres : "  Une baisse de la crédibilité des journalistes et des médias ; l'absolue nécessité d'assurer l'indépendance des Rédactions vis-à-vis des pouvoirs politiques et financiers ; les risques que font courir les concentrations et le multimédia au pluralisme de l'information et à l'emploi; la déstabilisation du statut des journalistes à travers la réécriture du Code du Travail....". Jusqu'à présent, la nouvelle Ministre de la Culture et de la Communication, Mme Christine ALBANEL,  n'a pas daigné recevoir les représentants des journalistes - un fait sans précédent. Et même aucune réponse ni accusé de réception de la demande - un silence méprisant ! Mme Albanel ne reçoit plus que les organisations patronales du secteur de l'Information. "Démocratie irréprochable", comme disait SARKOZY, toujours aussi sincèrement...

    Le principal syndicat de journalistes, le SNJ, est le plus offensif. Pour lui, "l'information est un droit fondamental pour chaque citoyen, qui commence par le respect du droit d'informer. Depuis des mois, les principes fondamentaux de notre profession sont mis à mal : Concentration des titres aux mains des grands patrons (Lagardère, Bolloré, Dassault, Hersant) et mainmise de ces grands groupes sur les télévisions locales privées. Proximité et pressions exercées par le pouvoir politique. Un pouvoir politique qui s'immisce dans notre profession tel un cheval de Troie : nominations significatives, passages de journalistes comme conseillers politiques, multiplication des liens personnels entre journalistes et membres du gouvernement, utilisation d'images de meetings réalisées et fournies pendant la campagne présidentielle par les partis politiques; Intimidations exercées par les pouvoirs judiciaires et policiers (Le CANARD ENCHAINE, MIDI LIBRE...) : multipication des perquisitions dans les rédactions, et des auditions de journalistes..."  Ces exemples entament la crédibilité de la profession; Le SNJ condamne tout acte de censure, et s'inquiète aussi du phénomène grandissant  de l'autocensure...

    Pas plus que la Ministre de la Culture, Mme R. DATI  n' a daigné répondre.
    Pourtant, pendant la campagne électorale, le candidat Sarkozy s'était engagé à respecter l'indépendance et le pluralisme des médias... Promesses bien évidemment non suivies d'effets ! Le silence ministériel  est assourdissant...

    Dans la foulée, le gouvernement et le MEDEF entendent réduire fortement le droit de grève et affaiblir la capacité d'action collective des salariés. Et en s'attaquant au Service Public (SNCF, EDUCATION...), " le gouvernement veut affaiblir les secteurs où il craint le plus de résistance : Museler les salariés pour mieux faire passer ensuite la casse des SERVICES PUBLICS, voilà ce que cache le projet de loi qui va êre soumis à l'Assemblée Nationale. Sans la grève, il n'y aurait pas eu les congés payés, la protection sociale, les droits syndicaux dans l'entreprise, etc... Toute atteinte au droit de grève est un appel à la résistance. Régime de retraite, franchise médicale.., les projets anti-sociaux se cachent derrière cette loi anti-grève ! "

    Et FRANCE 2, dans tout ça ? Vous savez que c'est la chaîne que je tiens le plus à l'oeil, car tout le monde se focalise sur TF1. Moi, je n'ai pas voulu oublier FR2, et je continuerai à faire des articles sur eux. Voyons ce que le SNJ  FRANCE 2 en dit : 

    " Déontologie ? Débat impossible ! Une polémique sur le pluralisme dans les médias a ressurgi sur notre antenne au moment de l'élection présidentielle ; Dans presque tous les cas, refus de réponse; force est de constater que tout débat déontologique n'a plus sa place à France 2. Le simple fait d'émettre des critiques, de soulever des questions est "insultant" pour la Direction de l'information ! Or, la condamnation de tout regard critique est pour nous la négation même de notre profession : informer en toute pluralité, garder de la distance, respecter les opinions, et enfin éclairer les télespectateurs. Nous voulons une ligne édioriale équilibrée et de qualité. Malheureusement, la Direction a choisi la voie la plus brutale, ce qui ne peut que brouiller notre image et alimenter les suspicions. "

    Pour finir, un mot sur la Directrice de l'Information de France 2 : " La couverture de l'élection présidentielle a donné lieu à de nombreuses critiques. La crédibilité de notre Rédaction est fortement en baisse. Mais que dire à celles et ceux qui ont vu la directrice de l'information embrasser publiquement et fraternellement le porte-parole du gouvernement, puis le candidat élu depuis président de la République ? "

    Tout cela se passe de commentaires. A bientôt, votre Eva. Abonnez-vous à ma prose (voir newsletters), et recommandez mon blog. Et pour terminer,
    voici un communiqué de  http://ségo-dom.over-blog.com,  à nouveau. J'espère qu'il aura la place de rentrer tout entier, ainsi que celui d'Arrêt sur Images que j'aimerais pouvoir insérer dans la foulée !!!

    P.S. Syndicat National des Journalistes , snj@snj.fr 
    Nous avons eu, à de multiples reprises, le sentiment, pendant la campagne présidentielle, que les médias favorisaient plus ou moins nettement, Nicolas Sarkozy. Avant que la mémoire ne s’efface et que la polémique ne se dissipe, il est utile de dresser une liste précise des faits constatés et de s’interroger sur les conditions dans lesquelles se déroulera la prochaine campagne...
    Pour exemples :
    - La diffusion de reportages partiaux tels que celui diffusé par TF1 sur « La France des assistés » trois jours avant la fin de la campagne officielle et la veille du débat d’entre-deux tours ;
    - La reprise des images de l’équipe de Nicolas Sarkozy pour l’ensemble de ses déplacements et meetings ;
    - La diffusion d’images non révélatrices des déplacements et meetings de Ségolène Royal (toujours au pupitre, rarement dans la foule, seule, etc.) ;
    - La reprise systématique de la moindre voix discordante au sein du PS ;
    - La couverture exceptionnelle accordée à Eric Besson en comparaison de celle accordée à Azouz Begag ;
    - La non-diffusion de communiqués de presse d’élus socialistes, etc. ;
    - La diffusion de dépêches AFP, AP et Reuters partiales ;
    - L’absence de contradiction des journalistes face aux élus UMP et à Nicolas Sarkozy ;
    - La volonté évidente de « coincer » Ségolène Royal ou d’autres élus socialistes sur des éléments secondaires ;
    - La concentration des journalistes sur les divisions internes au Parti Socialiste et sur les thématiques souhaitées par Nicolas Sarkozy ;
    - La dérision sur toute nouvelle mesure de Ségolène Royal ;
    - Le 100 minutes pour convaincre offert par Arlette Chabot la veille du début du décompte officiel du CSA, qui a permis au candidat ministre de l’intérieur de passer deux fois sur cette émission pendant que son adversaire n’y passait qu’une fois.
    Les faits marquants de la concentration des médias et des liens avec Nicolas Sarkozy sont les suivants :
    - France Télévisions (l’Etat français : France 2, France 3, France 4, France 5, RFO, France 24, France ô) est présidé par Patrick de Carolis (soutien de Nicolas Sarkozy), et contrôle une diffusion réalisant plus de 40% de l’audience française ;
    - TV5 est présidé par François Bonnemain, un proche de Jacques Chirac et un soutien de Nicolas Sarkozy ;
    - Radio France (France Info, France Inter, France Culture, France Bleu, France Vivace, Le Mouv’), est présidé par Jean-Paul Cluzel, longtemps collaborateur de Jacques Chirac, soutien de Nicolas Sarkozy ;
    - Bouygues détient TF1, LCI, TV Breizh et a des participations importantes dans Metro, TMC, RTL 9, NT1, etc. (Martin Bouygues est le parrain du fils de Nicolas Sarkozy) : plus de 40% de l’audience. N.B. : Laurent Solly, directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy a été engagé sur TF1. C’est une nomination demandée directement par l’Elysée ;
    - M6 est présidé par Nicolas de Tavernost, c’est un soutien de Nicolas Sarkozy. Via une holding, Vincent Bolloré -ami de ce dernier- est un des principaux actionnaires de la chaîne ;
    - Lagardère (Arnaud Lagardère considère Nicolas Sarkozy « comme son frère ») et Editis (propriété de Wendel : présidé par Ernest-Antoine Seillière) réalisent plus des 2/3 de la production littéraire française ;
    - Lagardère est le premier éditeur mondial de magazines, détient de très nombreux journaux, magazines et radios, tels que Paris Match, Le Journal du Dimanche, Elle, Télé 7 Jours, Europe 1, BFM, MCM, Europe 2 TV, a des participations dans Le Monde et dans Le Parisien, est opérateur des NMPP ;
    - Dassault détient de nombreux quotidiens et magazines, comme Le Figaro et Valeurs Actuelles (Le fils Olivier Dassault est député UMP, Serge Dassault est sénateur UMP et un très proche de Nicolas Sarkozy) ;
    - Bolloré détient les « gratuits » Directs Soir et Matin Plus, la chaîne Direct 8, est indirectement un des principaux actionnaires de M6, possède le groupe publicitaire Havas, possède 44% de l’Institut de sondages CSA (ce qui par ailleurs remet en cause la crédibilité du sondage CSA déclarant que les Français n’étaient « pas choqués » du séjour de Nicolas Sarkozy sur le yacht d’ « un ami industriel ») ;
    - Bernard Arnault (témoin du mariage de Nicolas Sarkozy) possède notamment le journal La Tribune et Radio Classique Analyse succincte du résultat de l’élection présidentielle de 2007 – Juin 2007 Nicolas Cadène – Collaborateur parlementaire de Jean-Louis Bianco 13 ;
    - Alain Minc (soutien affiché de Nicolas Sarkozy) préside le Conseil de surveillance du groupe Le Monde (avec notamment Télérama, Midi Libre) –conseil où siège désormais Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’Etat- et conseille de nombreux patrons de médias (Edouard de Rothschild –Libération notamment) ;
    - Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) est présidé par Michel Boyon, ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin ;
    - 60% de la diffusion de la presse magazine sont réalisés par Lagardère, Mondadori France (Silvio Berlusconi) et Dassault ;
    - Agences de presse : il n’y a que 3 agences mondiales : AP (presse US), Reuters (en France, lié à l’Etat français) et AFP (présidé par Pierre Louette, ancien du cabinet d’Edouard Balladur et soutien de Nicolas Sarkozy).
    Tous ces groupes ont des intérêts croisés : administrateurs et/ou actionnaires communs. Un grand nombre de leurs dirigeants proviennent de cabinets ministériels, et réciproquement. Chaque parlementaire mentionné a voté la loi DADVSI.
    Le Parti Socialiste n’a pas modifié la législation sur la concentration de certains groupes, lorsqu’il était aux responsabilités. Désormais, il est essentiel de s’attaquer de façon constructive à cet état. Surtout, cela doit être diffusé massivement en parallèle d’une proposition de loi contre la concentration des médias, pour l’indépendance journalistique et pour le respect de sa déontologie.
     
    Et un des commentaires de cet article :
    Voir ci-dessous, à propos de l’émission de TF1, le "Droit de Savoir", la France qui triche, émission qui avait pour but de "forcer les résultats" du deuxième tour, qui était en fait une tricherie caractérisée, la lettre adressée (recommandée avec AR) à Monsieur Michel BOYON (CSA).
    Le 15/04/2007 Jacky DEVAUX Gsm : 06 21 20 04 11 Mail : jacky.devaux067@orange.fr.
    Monsieur Michel BOYON Président Conseil Supérieur de l’Audiovisuel Tour Mirabeau 39 – 43 Quai André Citroën 75739 PARIS Cedex 15.
    Monsieur le Président,
    C’est un citoyen Français, téléspectateur, et surtout électeur, victime du système patronal de Monsieur Martin BOUYGUES (meilleur ami du candidat SARKOZY) qui vous interpelle, afin que, ce que je considère comme une « fraude » à la démocratie, ne soit pas commise…
    En effet, TF1 première chaîne en termes d’audience, dont le propriétaire est Martin BOUYGUES, intime déclaré de Nicolas SARKOZY, s’apprête à diffuser le 1er mai, juste avant le deuxième tour de l’élection Présidentielle, un « Droit de Savoir », qui est en fait, de mon analyse, un véritable appel à voter SARKOZY, pour les indécis sensibles aux thèses sécuritaires…
    Ce Droit de Savoir, qui arrive on ne peut plus à propos, va mettre en avant la France des pauvres qui tricheraient, va pointer du doigt, l’ensemble des rmistes, des chômeurs, des malades, etc. pour, nous dit on, dénoncer les fraudeurs qui se trouvent parmi eux…
    Bien sur qu’il y a beaucoup de fraudeur, qu’il faut traquer, toutefois ils ne se trouvent pas seulement parmi les rmistes, les chômeurs, etc. mon vécu professionnel de 25 années de « marchés publics », des articles parus dans des journaux dits satyriques, (voir en annexe, entre autres, copie d’un mail adressé à Monsieur Etienne MOUGEOTTE - TF1 - daté 11/04/07), me permettent de savoir, qu’ils s’en trouvent bon nombre, parmi les moralisateurs, toujours prompts à désigner à la vindicte populaire les voleurs de clopinettes… Pour en faire la démonstration, je vous engage à lire, l’article du CANARD ENCHAINE daté 20/12/2006, intitulé : « BOUYGUES veut faire tomber les juges dans le panneau »… L’affaire en question est intéressante à cet égard, les chefs d’entreprises sont tellement vertueux, que les 2 derniers groupes dans lesquels j’ai travaillé, sont « mouillés », dans cette affaire d’entente illicite caractérisée…
    Une question se pose, à laquelle il y a une réponse évidente, qui prouve de mon pont de vue, que cette programmation de ce « Droit de Savoir » de TF1, est un acte délibéré pour favoriser Monsieur SARKOZY…
    Pourquoi cette émission, qui va mettre en avant, les indignes fraudeurs (faux rmistes, faux chômeurs, malades imaginaires, faux « accidentés » du travail, indésirables de tout poil, etc.), sujet dont les candidats, Philippe de VILLIERS, Jean Marie LE PEN, Nicolas SARKOZY, ont fait leur cheval de bataille, n’a-t-elle pas été programmée avant le premier tour des élections ?
    Il n’est pas utile d’être fin stratège politique pour deviner la réponse (comme il n’est pas difficile de deviner, que TF1 va prétendre, que c’est la date symbolique du jour du travail, qui a dictée la date de programmation, pardi !!!), la puissance de feu médiatique que représente TF1, ne doit servir qu’à la grandeur de SARKOZY, hors de question, on ne sait jamais, si c’était plus serré que prévu, que cette diffusion apporte au premier tour, des voix à l’homme fort de l’extrême droite, et au chevalier souverainiste…
    Par contre, si on en croit les sondages, une fois le premier tour passé, quand cette émission sera diffusée, le Breton ainsi que le Vendéen, auront disparu du circuit, la totalité des voix espérée de cette manœuvre sournoise, reviendra au candidat SARKOZY… Il ne restera plus qu’au leader de l’UMP, de remercier chaudement le parrain de son fiston, de lui avoir mis à disposition, à un moment crucial de la campagne, une émission de grande écoute, fabriquée sur mesure pour servir ses thèses… Cette stratégie tient la route, à une inconnue près tout de même, de mon avis, les sondages sous-estiment les résultats du FN, il serait cocasse, de voir TF1, déprogrammer ce Droit de Savoir à l’issue du premier tour…
    Quoi qu’il en soit, l’élection présidentielle est une composante importante de notre démocratie, il est indécent, scandaleux, indigne, que les amis de celui qui entend se présenter comme le candidat antifraude, comme le monsieur propre de la politique, tirent les ficelles, dans le but de « forcer la main des résultats », de léser un autre candidat (à priori Ségolène ROYAL, ou François BAYROU)…
    La FRANCE ne doit pas devenir une république « cornaquée » par Martin BOUYGUES, l’éventualité d’un retour d’ascenseur, entre un homme politique, élu en partie grâce aux bons offices d’un patron de médias, qui est aussi grand bénéficiaire de marchés publics payés avec les deniers de l’état, ne doit pas pouvoir être soupçonnée…
    En conséquence, je vous demande solennellement, conformément à votre mission d’organiser les campagnes officielles, d’intervenir afin que cette émission du Droit de Savoir, ne soit pas diffusée avant le second tour de l’élection présidentielle, reportée le cas échéant à une date ultérieure… Je ne perds pas de vue, qu’en principe, vous n’intervenez pas dans les programmations des chaînes, mais il s’agit là d’un cas de force majeure, dont dépendra la crédibilité de l’élection présidentielle de notre pays… On nous parle d’équité entre les différents candidats, cela existe en ce qui concerne le temps de présence à l’antenne, l’équité doit également exister en ce qui concernent les moyens mis à disposition par les médias, directement et indirectement… Si vous n’intervenez pas, au motif que vous n’avez pas la légitimité pour le faire, cela serait fâcheux, certains ne pourraient s’empêcher de penser que le CSA, dont le Président, vous-même, a été désigné par un Président de la République, qui a apporté son soutien au candidat concerné, n’est pas neutre dans cette élection…
    Dans l’attente de vous lire,
    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
    Jacky DEVAUX
    PS : J’attends par retour une réponse de vos services, ensuite, considérant qu’il s’agit d’une manipulation de l’information dans un but électoral, j’adresserai probablement, avant le 1er mai, copie de la présente, aux rédactions des médias représentatifs, de toutes sensibilités, ainsi qu’au candidat restant en lice, face à Monsieur SARKOZY…
     
     

    La lettre d'@rrêt sur images, n° 3

    Vous avez certainement vu à la télévision le visage du petit Ivan, gravement blessé cet été à Amiens en sautant d'une fenêtre, alors qu'il tentait avec son père, en situation irrégulière, d'échapper à la police.

    Mais trois autres sans-papiers se sont aussi défenestrés ces dernières semaines, à Paris, à Lyon et dans l'Isère, dans l'indifférence générale.

    Si vous voulez savoir comment le système médiatique peut rester aveugle à ces drames, et pourquoi certaines défenestrations sont plus télégéniques que d'autres, cliquez ici.

    De même, les JT vous ont tenu en haleine avec le feuilleton des « tests ADN » pour les candidats au regroupement familial.

    Mais le même projet de loi Hortefeux comporte bien d'autres dispositions très importantes, comme l'autorisation, pour la première fois en France, de statistiques sur les origines ethniques, ou l'interdiction des centres d'hébergement d'urgence aux sans-papiers, sur lesquels les JT ont aussi fait silence. Pour tout savoir sur le projet Hortefeux, et surtout ce que les JT ne vous disent pas, cliquez ici.

    De manière plus anecdotique, il est une autre image dont les JT ont préféré détourner les yeux : l'en-avant de Traille à Michalak. Dans les longs et abondants compte-rendus de l'extraordinaire-quart-de-finale victorieux du XV de France contre les All Black, pas un mot sur l'irrégularité de l'essai français. Pour voir les présentateurs de JT transformés en supporters, cliquez ici.

    Au menu également : si vous voulez savoir qui sont les irresponsables du Net, qui ont répandu la semaine dernière la rumeur d'une rupture du couple présidentiel, cliquez là.

    Si nous sommes indépendants de tous les pouvoirs économiques, politiques et médiatiques, c'est grâce à vous. Et nous avons besoin de vous. Abonnez-vous, dès aujourd'hui. ( sur http://arretsurimages.net/abonnement )

    Daniel Schneidermann

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    Jeudi 11 octobre 2007

     

    balcon3-copie-1.JPG Bonjour chers lecteurs,

     Mon article, aujourd'hui, sera prolongé par trois contributions sur la dépendance des Médias aux politiques; la presse, la radio, et surtout la télévision, sont les meilleurs alliés de Sarkozy qui, je n'hésite pas à le dire, leur doit son élection. Il leur devra aussi sa probable réelection, malgré l'impopularité croissante des mesures qu'il va mettre en oeuvre. Il suffira, le moment venu, juste avant les échéances, de sortir quelques lois populaires ou habiles pour que soient oubliés, par la magie du traitement de l'information, tous les changements opérés en France au nom d'une mondialisation carnassière impitoyable pour les plus faibles.

    Si nous ne réagissons pas rapidement, de manière radicale et spectaculaire,
    nous pouvons définitivement dire adieu à la DEMOCRATIE, engloutie par un pouvoir fort aux mains d'un seul homme tout-puissant, d' une information totalement contrôlée, et d' un parti unique bâti sur les décombres de tous les autres, FN, Centre et P.S. Ce n'est pas de la science-fiction, c'est la triste réalité.

    Les journalistes ont compris le danger. Ils se mobilisent, toutes tendances confondues;  Leur union, et leur combativité, seront leurs meilleurs atouts pour rendre à la France l'esprit de liberté auquel elle est tellement attachée.

    Des manifestations sont prévues pour alerter l'opinion et tenter de faire reculer le pouvoir fascisant sarkozien, le 5 novembre, puis le 30 novembre (Journée des Médias sans Sarkozy, j'en ai déjà parlé). D'autres suivront. J'appelle tous les journalistes attachés à la démocratie à entreprendre des actions spectaculaires pour frapper l'opinion, seules susceptibles d'avoir un impact. Et par exemple, comme je l'ai déjà suggéré, manifester avec des baîllons sur la bouche. Ce sont des images qui interpelleront plus que tous les discours, et qui seront particulièrement éloquentes si des caméras de télévision les retransmettent normalement, sans être censurées par les chefs de service aux ordres - on ne les connaît que trop, et par exemple pour FR2 Madame la Directrice de l'Information , si souvent stigmatisée pour sa déférence obséquieuse face à M. Sarkozy. Honte à tous ces professionnels de l'information qui n'en sont plus, j'estime qu'ils ne méritent pas leur carte de presse. Ce sont de vulgaires courtisans. Ne leur faisons jamais confiance. Voulez-vous un exemple ? Quand M. SARKOZY s'est retrouvé en face de le Directrice de l'Information lors de la Campagne électorale, il n'était jamais interrompu. Ce n'était pas le cas de Mme SEGOLENE ROYAL, qui non contente d'avoir l'UMP contre elle et certains socialistes plus préoccupés de leur égo que de la victoire de leur camp, s'est constamment heurtée aux médias contrôlés par le Ministre de l'Intérieur. Sa défaite, compte tenu du contexte particulièrement difficile qui était le sien puisqu'elle n'a cessé d'être en butte à toutes les attaques possibles, prend me semble-t-il des airs de victoire.

    Quoiqu'il en soit, si nous n'agissons pas d'une manière résolue et frappante, nous pouvons dire adieu à la démocratie qui, je  crois l'avoir dit dans le premier article de mon blog, "Appel à résister", dépend d'abord d'une presse libre. Je proposais d'ailleurs plusieurs types d'action.

    La menace est grave : Réagissons, résistons, si nous ne voulons pas nous retrouver définitivement dans un Etat réellement totalitaire. Il y a urgence !


    Votre Eva, mobilisée pour le retour à une démocratie normale, pour la victoire d'une certaine idée de la France. Et c'est une journaliste qui vous parle. 

    N'oubliez pas de vous abonner à mon blog (newsletters, gratuit) et de le recommander. Il faut le soutenir, c'est un acte de résistance à l'intolérable qu'on nous prépare.


     

     

     

    Nous publions ci-dessous une tribune des syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT, SGJ-FO, SPC CFE-CGC, USJ-CFDT, CFTC, datée du mercredi 11 Juillet 2007 (Acrimed)

     

    Une information malade c’est une démocratie en danger. Parce qu’une presse libre et pluraliste constitue un des piliers fondamentaux de la démocratie, les syndicats de journalistes ont décidé d’unir leurs forces pour défendre son indépendance vis-à-vis de tous les pouvoirs.

     

    Depuis des mois, les syndicats dénoncent l’accumulation de faits alarmants qui représentent une menace fondamentale pour l’indépendance et le pluralisme de l’information en France.

    Dernier exemple emblématique, Les Echos et la Tribune sont transformés en enjeux d’une vaste partie de « Monopoly » entre les propriétaires des groupes de médias.

     

    Ces mêmes propriétaires affichent sans complexes leurs liens avec le pouvoir politique. Des émissions sont supprimées, des journalistes sont privés d’ondes ou de faisceaux hertziens sans que puisse être mis en cause leur travail : fournir une information indépendante de tous les pouvoirs quels qu’ils soient.

     

    D’autres sont soumis à des pressions plus ou moins subtiles pouvant aller jusqu’au chantage à l’emploi, dans un contexte de précarité galopante.

     

    La liberté de la presse en danger

     

    Rarement au cours des dernières décennies, la presse (écrite, audiovisuelle et multimédia) avait autant couru le risque de devenir le vecteur d’une pensée unique pourtant tant décriée par ceux-là mêmes qui nous gouvernent.

     

    Le statut collectif des journalistes, indispensable garant de leur indépendance, est fragilisé par une réécriture du code du travail pourtant annoncée comme devant être menée « à droit constant ».

     

    Instaurée en France par la loi du 29 juillet 1881, découlant des libertés d’expression et d’opinion inscrites dans notre Constitution, consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme, la liberté de la presse se trouve, sinon mise à mal, à tout le moins en grand danger de l’être.

     

    Alors que de profondes mutations, tant technologiques qu’économiques et sociales, sont en marche ou annoncées, plus que jamais la nécessité d’une presse indépendante et de qualité se fait ressentir pour éclairer nos citoyens sur les choix qui engagent l’avenir de la société.

    Plus que jamais les journalistes doivent pouvoir être en mesure d’offrir à leurs lecteurs une information libre et plurielle sans laquelle le fonctionnement démocratique d’une nation serait menacé.

     

    Face à cette situation, et parce qu’ils sont statutairement et par vocation chargés de la défense des « intérêts matériels et moraux tant collectifs qu’individuels » [1] de leur profession, les syndicats de journalistes - SNJ, SNJ-CGT, SGJ-FO, SPC CFE-CGC, USJ-CFDT, CFTC - ont décidé d’unir leurs forces pour que soient réaffirmés et reconnus par la loi les principes qui président à l’exercice de ce métier.

     

    Ils interpellent les responsables politiques afin que soit garanti un cadre légal assurant le respect des règles déontologiques de leur profession, pour affranchir les journalistes de la contrainte du profit à n’importe quel prix, credo d’un système qui exige de fournir une information toujours plus aseptisée, et au final vide de tout sens critique.

     

    Ils militeront ensemble pour que les principes professionnels et éthiques deviennent juridiquement opposables, via le rattachement des chartes des droits et devoirs des journalistes à leur convention collective ; pour que l’indépendance des rédactions soit juridiquement reconnue et pour que l’intégralité de leur statut soit réinscrite dans la partie législative du Code du travail. Ce sont là les instruments juridiques indispensables pour garantir à la presse sa liberté et son indépendance.

     

    Initiatives fortes

     

    Sollicitée à plusieurs reprises pour un rendez-vous depuis la mi-mai, Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication n’a toujours pas reçu les représentants des 38 000 journalistes pour faire un tour d’horizon de la situation. Publiquement, les syndicats de journalistes renouvellent leur demande d’une rencontre urgente.

     

    Le citoyen (lecteur, auditeur, téléspectateur) a droit à des débats clairs et compréhensibles. Il a droit, pour se faire une opinion, comprendre et agir sur le monde qui l’entoure, à une information de qualité, vérifiée et mise en perspective.

     

    Une information libre et indépendante de tous les pouvoirs quels qu’ils soient, est la marque d’une démocratie qui se porte bien. Pour porter ces enjeux, les syndicats de journalistes lanceront des initiatives publiques d’envergure à l’automne à Paris et en régions.

     

    Mercredi 11 Juillet 2007

     

    SNJ, SNJ-CGT, SGJ-FO, SPC CFE-CGC, USJ-CFDT, CFTC

     

    Source : http://www.betapolitique.fr/spip.php?article1291

     

     

     

    article cité dans l'excellent blog dédié à Ségolène, mais d'informations politiques générales aussi, http://sego-dom.over-blog.com


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