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INFORMATIONS (3) : PREPARATIFS DE GUERRE...
Vendredi 12 octobre 2007Bonjour,
Au menu de ce nouveau "pack" d'informations, les préparatifs de guerre en Iran, avec la fabrication de prétextes, de tensions, de témoignages.... ou la prochaine réunion américaine sur le Proche-Orient, viciée à la base. Pour comprendre comment les dirigeants de la planète se moquent des peuples.
Et pour inciter les citoyens à dénoncer ces dramatiques mascarades...
Ca suffit, l'information orientée, aseptisée, truquée, rassurante ! Découvrons les vrais ressorts des événements, les vrais enjeux...
Après avoir été porté aux nues, Alan Greenspan, pendant près de vingt ans indéboulonnable gouverneur de la Banque fédérale américaine, la FED, et à ce titre tsar de l’économie états-unienne, est maintenant très critiqué, y compris à Washington où on lui impute l’éclatement de la “bulle immobilière” et ses conséquences dramatiques: la crise financière et demain sociale. Faut-il attribuer le discrédit frappant actuellement “Magic Greenspan” à ses récentes déclarations sur l’agression de l’Irak, ou est-ce au contraire la rancœur d’être jeté aux chiens par ceux-là mêmes qui l’encensaient naguère qui l’a incité à manger enfin le morceau? Toujours est-il qu’interrogé le 16 septembre par le Sunday Times de Londres à l’occasion de la parution de ses Mémoires, Greenspan a martelé: “Je regrette d’avoir à reconnaître ce que tout le monde sait. La guerre contre l’Irak ne fut pas engagée pour neutraliser l’arsenal d’armes de destruction massive qu’était censé détenir ce pays, ni pour empêcher Saddam Hussein d’aider le terrorisme [prétextes avancés par Londres et Washington pour légitimer l’agression] mais uniquement pour mettre la main sur le pétrole.” Venant de l’homme longtemps le plus puissant du monde, cette charge prend tout son sens alors que la même menace pèse sur l’Iran, lui aussi superpuissance pétrolière — et qui voudrait de surcroît prendre du champ par rapport au dollar comme unité de compte. Dans une correspondance de Washington, un autre hebdomadaire britannique, le conservateur Sunday Telegraph, affirmait en effet le même 16 septembre en citant “les chefs des services de renseignements et du ministère de la Défense” états-uniens que “George W. Bush et son premier cercle s’avancent sur le sentier de la guerre contre l’Iran”, dont “2 000 cibles à bombarder” ont déjà été déterminées. Tout indique, précisait le journal londonien, que “Condoleezza Rice, qui privilégiait une solution diplomatique, est maintenant prête à s’aligner sur le vice-président Dick en vue d’une action militaire” — qui s’exercerait d’abord sur la base méridionale de Fajr, principal cantonnement des Gardiens de la Révolution — dont est issu le président Ahmadinejad. Toujours selon le Sunday Telegraph, “le premier cercle de M. Bush a décidé que le président ne devait pas finir son mandat sans s’assurer d’abord que l’Iran est définitivement incapable de développer une arme nucléaire” — rappelons une fois de plus que Téhéran revendique simplement son droit à la maîtrise du nucléaire civil. “Une escalade” est donc prévue, avec de nouvelles justifications pour l’agression programmée: “Au cours des prochains mois, les Etats-Unis fabriqueront des tensions et des témoignages (the US will build tensions and evidence) autour des activités iraniennes en Irak” — activités que le général David Petraeus, commandant en chef en Irak, a déjà maintes fois dénoncées. Mais s’agit-il là de raisons ou bien plutôt de prétextes, comme en 2002-2003? On ne sache pas en effet que l’Oncle Sam se soit beaucoup ému quand deux Etats de la région, Israël puis le Pakistan, se sont dotés de l’arme nucléaire, ni, plus récemment, devant les ingérences turques dans le nord de l’Irak. En revanche, on rappellera que Bush junior, ancien gouverneur du Texas, et son vice-président Dick Cheney sont très liés au lobby pétrolier états-unien, qui fut en 2000 comme en 2004 leur principal pourvoyeur de fonds électoraux. Que les deux bénéficiaires du pactole tiennent à exprimer leur gratitude est tout à leur honneur, mais la “communauté internationale” en général et la France — dont le représentant Bernard Kouchner était le 21 septembre à Washington et le président le 25 à l’ONU, où il a plaidé pour le renforcement des sanctions contre Téhéran — en particulier ne sont nullement tenues de reprendre cette dette à leur compte, en interdisant par exemple à Total (1) tout investissement en Iran, histoire de ne faire aucune ombre aux pétroliers d’outre-Atlantique. Au fait, faut-il mettre à l’actif des “tensions” fabriquées par Washington l’assassinat, aussitôt imputé au front irano-syrien, du député phalangiste Antoine Ghanem? Certes, ce chrétien était un opposant farouche au clan al-Assad et son élimination le 19 septembre, à une semaine de l’élection présidentielle libanaise où il s’agissait de donner un successeur au prosyrien Emile Lahoud, semble servir les intérêts de Damas. Mais les choses sont-elles aussi simples? Le tardif aveu de Greenspan quant à la véritable — voire seule — raison de la guerre d’Irak incite à la prudence. Jacques LANGLOIS. _____ (1) La compagnie pétrolière française a été également sommée le même soir sur France 2 par la cabotine anglaise Jane Birkin (de quoi j’me mêle?) d’interrompre ses activités en Birmanie sous prétexte des méthodes dictatoriales de la junte militaire. Comme si les mêmes méthodes empêchaient British Petroleum et la Standard Oil de prospecter au Nigeria et en Angola… PALESTINE : LA REUNION DE WASHINGTON
Réunion de Washington
L’AFPS tient à exprimer sa préoccupation et sa consternation à la veille de la réunion américaine sur le Proche-Orient qui doit se tenir dans un mois. En effet, selon les informations disponibles, alors que des discussions nombreuses se sont tenues en tête-à-tête entre Ehud Olmert et Abou Mazen, le chef des négociateurs palestiniens vient de déclarer que « pour l’instant il n’y a aucun accord sur aucun sujet » entre les deux parties.
La raison centrale de cette situation tient au fait que la partie israélienne se refuse à aborder les trois points majeurs que l’ONU a soulignés à maintes reprises pour permettre la fin de ce conflit qui dure depuis 60 ans, à savoir l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, la désignation de Jérusalem-Est comme capitale de cet Etat et, enfin, la question d’un juste règlement du problème des réfugiés.
Par ailleurs, les exigences israéliennes consistant à demander des engagements sur le fait que le futur Etat palestinien soit laïc et que son économie soit stable frôlent la provocation. L’Etat hébreu est-il laïc et son économie stable ? Les Palestiniens devraient-ils aussi demander la réciprocité à Israël en ces domaines sachant notamment que si l’économie palestinienne est ce qu’elle est cela provient de l’occupation par ce pays d’une terre qui ne lui appartient pas ?
Demander un « accord global » sur les 3 questions relatives aux conditions de la création d’un Etat palestinien est capital bien que ce ne soit rien d’autre que demander la mise en œuvre du droit international.
A cet égard l’annonce faite que ces questions portant sur la création d’un Etat palestinien seront examinées « après » la rencontre américaine a de quoi interroger sur ce qui est recherché exactement pour cette réunion. Il est bien évident, en effet, qu’un nouveau report, c’est-à-dire ad vitam æternam, de cette question majeure et que toute absence d’accord « global » seront considérés comme un camouflet supplémentaire infligé au peuple Palestinien dont les dirigeants actuels seront tenus pour responsables jusqu’à être totalement déconsidérés.
Cela ne manquera pas de renforcer des éléments déclarés « hostiles » par les responsables israéliens. Est- ce cela qui est aussi recherché ? Cette manœuvre existe et elle est particulièrement dangereuse. Il n’en n’est que plus incompréhensible que des voix autorisées, ne se fassent pas entendre afin que cette réunion ne se traduise pas par un échec de plus en ces moments si difficiles en Palestine.
Nous en appelons aux responsables français afin qu’ils oeuvrent dans ce sens avec résolution. Pour l’heure nous ne pouvons que nous inquiéter des silences assourdissants qu’ils manifestent.
AFPS, Paris, 9 octobre 2007
Association France Palestine Solidarité (AFPS) - 21 ter Rue Voltaire 75011 Paris - afps@france-palestine.org - http://www.france-palestine.org - Tél. : 01 43 72 15 79 - Fax. : 01 43 72 07 25 L'Afps, association loi 1901, a pour vocation le soutien au peuple palestinien notamment dans sa lutte pour la réalisation de ses droits nationaux. L'Afps agit pour une paix réelle et durable fondée sur l'application du droit international en lien avec le peuple palestinien et ses représentants légitimes. L'Afps exige: - la fin de l'occupation de tous les territoires envahis en 1967 et le démantèlement de toutes les colonies. - la création d'un Etat palestinien indépendant souverain et viable avec Jérusalem-Est pour capitale. - la reconnaissance du droit au retour des réfugiés conformément à la résolution 194 votée par l'Assemblée générale de l'ONU. - la protection internationale du peuple palestinien, et des sanctions contre Israël (suspension de l'accord d'association Union Européenne-Israël)...
Pièces jointes
Fichiers :communiqu__presse_r_union_de_washington.pdf (93k) Consulter et sauvegarder dans l'ordinateur Les intérêts de Washington dans la guerre d'Israël - l'AVISEUR INTERNATIONAL - Observer le Liban, par SEYMOUR HERSH
Le fameux article de Seymour Hersh où l'on voit comment un pays sera détruit par une bande d'assassins qui n'ont rien à faire de la vie des gens. Mieux, on voit que Cheney et Abrams sont les priincipaux instigateurs poussant Israël à la guerre "avant que Bush ait quitté le bureau." Ce qui signifie clairement que tant que leur marionnette est en place, ils pourront mener leurs destructions sur tous les pays qu'ils ont dans le collimateur et c'est la raison pour laquelle ils se dépèchent car, évidemment, le temps presse. Lire les deux articles qui démontrent qu'Israël n'est finalement que le "mercenaire" des "States". Il reçoit beaucoup de subsides pour faire, en contrepartie, le sale boulot que les pontes de Bush ne veulent pas faire. Mieux, ils partagent les bénéfices de leurs destructions, nous voilà revenu au temps d'Attila quand les hordes barbares se partageaient le butin des régions dévastées. Il est grand temps qu'un ouragan balaient ces élites dévoyées pour les remplacer par des êtres dignes de ce nom, ayant un peu plus de respect pour l'Humanité, là cela devient carrément insoutenable et intolérable.
Observer le Liban :
Les intérêts de Washington dans la guerre d’Israël
par Seymour Hersh
Quelques jours après que le Hezbollah soit entré en Israel, le 12 juillet, pour enlever deux soldats, déclenchant une attaque aérienne israélienne sur le Liban et une guerre totale, l’Administration Bush a semblé étrangement passive.
"C’est le moment de vérité", a déclaré le Président George W. Bush au sommet du G-8, à St. Petersburg, le 16 juillet. "Nous comprenons maintenant pourquoi nous n’avons pas la paix au Moyen-Orient."
Il a décrit la relation entre le Hezbollah et ses supporters en Iran et en Syrie comme l’une des "causes à la base de l’instabilité", et plus tard, il a dit qu’il appartenait à ces pays de mettre fin à la crise.
Deux jours plus tard, en dépit des appels de plusieurs gouvernements demandant aux Etats-Unis de prendre la tête des négociations pour mettre fin au combat, le Secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, a déclaré qu’un cessez-le-feu devrait être reporté jusqu’à ce que "les conditions soient favorables."
Pourtant, l’Administration Bush était très impliquée dans la planification des attaques de représailles israéliennes.
D’après des diplomates et des responsables des renseignements, actuels et anciens, le Président Bush et le vice-président Dick Cheney étaient convaincus, qu’une campagne de bombardement réussie de l’Armée de l’Air israélienne sur les complexes souterrains de contrôle et de commandement, et de lancement de missiles très fortifiés du Hezbollah au Liban pourrait soulager les problèmes de sécurité d’Israel et également servir de prélude à une potentielle attaque préventive américaine pour détruire les installations nucléaires en Iran, dont certains sont également profondément enterrés sous le sol..
Les experts de l’armée et des renseignements israéliens à qui j’ai parlé ont souligné que les questions sécuritaires du pays étaient une raison suffisante pour se confronter au Hezbollah, indépendamment de ce que voulait l’Administration Bush.
Shabtai Shavit, un conseiller à la sécurité nationale auprès de la Knesset qui a dirigé de 1989 à 1996 le Mossad, les services de renseignements israéliens à l’étranger, m’a dit : "Nous faisons ce que nous pensons être le mieux pour nous, et si cela s’avère justement répondre aux exigences de l’Amérique, cela fait seulement partie d’une relation entre deux amis. Le Hezbollah est armé jusqu’aux dents et formé à la technologie la plus pointue de la guérilla. C’était simplement une question de temps. Nous devions le faire.
(suite article à l'Aviseur International, http://www.marcfievet.com/article-3576110.html )
Iran nucléaireLa plus importante concentration navale de l’histoire contemporaine au large du Golfe arabo-persique
Paris le, 19 septembre 2007
par René NabaLa plus importante concentration navale de l’histoire contemporaine est déployée dans la zone Golfe arabo-persique/Océan indien, dans une démonstration de force américaine sans précédent face à l’Iran, alors que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies se penche le 21 septembre 2007 sur le programme nucléaire iranien avec en arrière plan la menace d’une intervention américaine contre le Régime islamique de Téhéran.
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