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    Lundi 15 octobre 2007

    Bonjour,

     

    Qui se soucie de la Palestine, de ces hommes et de ces femmes emmurés vivants, privés de liberté, sans avenir, condamnés à une existence au rabais, entre deux incursions, deux bombes, deux angoisses, deux conférences de paix qui n’aboutissent qu’à conforter l’occupant ou l’extension des colonies ? Qui sont privés de tout, d’électricité, d’eau, de travail, d’i 34-ans2-copie-1.JPG nfrastructures, de nourriture, de médicaments, de dignité, d’air pur (l’air est pollué par toutes les bombes, les cancers sont en hausse), d’une vie familiale normale… Qui s’en soucie ? Plus personne. Honte aux Occidentaux, repus de confort et d’indifférence. Non assistance à personne en danger, vous savez ce que c’est ? Un crime. Appelons les choses par leur nom, voulez-vous ?

     

    Ce soir, j’étais devant Arte. Et voici ce que j’ai entendu, aux Informations :

     

    «  L’enchevêtrement des populations, à Jérusalem, est extrême. Israéliens et Palestiniens vivent sans barrière et sans séparation.  Les populations se côtoient sans histoire et sans murs. Il n’ y a aucun problème de voisinage. Interview d’un Israélien : « Les gens du peuple s’entendent bien. Ce sont les politiques qui ne s’entendent pas ». 

    Les peuples, en effet, veulent toujours vivre en paix . Ce sont les fous qui les dirigent qui les conduisent à la guerre et aux pires souffrances…

     

    Militante pour la paix, croyante, adepte de la non-violence active, je fais un rêve, comme Martin Luther King. Ici, j’ouvre une parenthèse. Je suis une femme de prière, courte mais intense, et qui savoure ce moment unique de communion avec le Père d’Amour.  Un jour, alors que je m’adressais à Lui, pour savoir ce qu’Il pensait des déchirements qui ont lieu au Proche-Orient, je reçus aussitôt une image : celle d’une ville qui était le reflet de la Jérusalem céleste, un havre de paix où cohabitaient les trois religions du Livre, Juive, Chrétienne, Musulmane, et cela dans l’amour, la paix, la communion. Une préfiguration de ce qui nous attend en Haut, la réconciliation de tous les peuples de fidèles unis dans un même élan autour du Dieu d’Amour. N’est-ce pas d’ailleurs le message de la Foi Bahia’s, dont le siège est précisément, quel symbole, à Jérusalem ? « La terre n’est qu’un seul pays, et nous en sommes tous les citoyens ». Tout simplement. Plus de conflit, de guerres, de déchirements, de souffrances.

    Je fais un rêve, celui d’une Jérusalem qui serait un modèle d’entente et de bonheur pour tous les peuples, une icône vivante. Le symbole d’une humanité enfin réconciliée.

     

    Merci Arte pour ce moment de tendresse. Sur Télé-Sarkozy, France 2, la souffrance des Palestiniens est désormais interdite d’antenne. On ne voit plus Charles Enderlin, ce grand journaliste qui nous a si longtemps décrit la douleur des deux camps, et non plus d’un seul comme aujourd’hui, celui, justement, de l’oppresseur. Honte à ces Médias à sens unique, qui passent leur temps à nous manipuler.

     

    Parfois, lorsque je songe au drame Palestinien, à la douleur de cette terre avec deux peuples pour l’habiter, je ne peux m’empêcher de penser au martyr des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale, au prix qu’ils ont dû payer pour la folie des hommes. Je pleure face à toutes ces souffrances qui auraient pu être évitées. Et je songe à la patrie de ma mère, l’Ukraine, qui a payé un si lourd tribut à l’intolérance meurtrière.

     

    En même temps, je me dis que les Palestiniens n’ont aucune responsabilité dans ces tragédies. Pourquoi en paient-ils le prix quotidien ? Ce sont les chrétiens occidentaux qui ont commis ces crimes abjects ! Qu’ils s’en souviennent, et qu’ils ne s’en déchargent pas sur les Palestiniens, qu’ils ne s’en lavent pas les mains comme celui qui, dans la Bible, a ordonné la mort de Jésus tout en s’en déclarant innocent ! Voyons la réalité en face, et au lieu de laisser pourrir la situation, au détriment quotidien des Palestiniens, engageons-nous immédiatement et résolument pour trouver une solution acceptable pour tous ! Voilà pour nous, Occidentaux. Nous ne pouvons pas faire moins, car c’est nous qui avons donné une terre habitée à un peuple en errance.

     

    Quant aux Juifs, je voudrais leur dire ceci : Mes frères et sœurs en humanité, enfants du même Père céleste que moi, je sais combien votre souffrance a été atroce, combien vous avez dans votre cœur et dans votre âme ressenti les douleurs de l’intolérance, de l’injustice, du fanatisme. Mais alors, dites-moi, aujourd’hui, vous qui avez été victimes, pourquoi vous octroyez-vous le droit de devenir les bourreaux des Palestiniens qui ne sont pas la cause de tous vos malheurs, et qui ont toujours cohabité avec vous sur cette terre que vous revendiquez aujourd’hui tous deux ? C’est aux Occidentaux que vous devez demander réparation !  Il y a un peuple sur la terre que vous revendiquez aujourd’hui, vous ne pouvez pas le faire disparaître peu à peu comme on vous a exterminés ! Et vous qui plus que tout autre peuple au cours de l’Histoire avez ressenti les affres de la souffrance, de surcroît non méritée, n’avez-vous pas de la compassion pour ceux qui aujourd’hui sont à bout de désespoir et de malheurs alors qu’ils ne vous ont jamais rien fait ? Et ne comprenez-vous pas que ces hommes et ces femmes sont attachés à la terre où ils habitent depuis si longtemps ? Ne comprenez-vous pas qu’ils aient envie de défendre leur unique bien, ce petit bout de terre, oui de protéger le peu qu’il leur reste ? Que feriez-vous à leur place, dans la même situation ? Je vous demande d’y réfléchir bien

    sincèrement.

     

    Cette terre sacrée, si chère à Dieu, vous en avez fait un lieu de sang et de larmes… Alors oui, peuples enchevêtrés l’un dans l’autre, je vous pose la question : Ne pourriez vous pas vivre cette entente, cette imbrication paisible, sur tout le territoire, et pas seulement  à Jérusalem ? Il y va de la paix mondiale, de votre sécurité et de la fin de tourments absolument insupportables.

     

    Si tous les gars du monde voulaient se donner la main…. Comme la vie serait plus belle !

     

    Votre Eva, qui pleure sur les malheurs de cette terre sacrée et prie pour la paix. Une paix qui rayonnerait dans le monde entier. 

    Formaliser l’Apartheid sous l’apparence d’une initiative de paix
    publié le lundi 15 octobre 2007
    Neta Golan et Mohammed Khatib
     
    Le mois prochain, les Etats-Unis ont l’intention d’accueillir une réunion régionale pour discuter de la paix au Moyen-Orient, ou au moins de la paix entre Israël et les Palestiniens.

    Des manœuvres, des marchés et des négociations sur ce qui sera mis sur la table sont en cours depuis un certain temps. Mais les détails de l’accord qui est en cours de discussion ont été gardés secrets, en dehors des fuites régulières et des ballons d’essai.

    En déchiffrant ces informations et en observant les faits sur le terrain, on peut avoir une bonne idée de la "prochaine offre généreuse" d’Israël.

    Des manœuvres politiques peuvent sembler être une bonne chose si les détails restent flous, mais lorsqu’on les examine de plus près, il devient évident que la prochaine offre des Israéliens n’est pas aussi généreuse que ça.

    À l’instar des Accords d’Oslo et du "Plan de Désengagement" de Gaza, le processus de paix qui est mijoté actuellement est une initiative pour consolider le contrôle israélien sur l’ensemble de la Palestine historique tout en débarrassant Israel de sa responsabilité sur une grande partie de la population palestinienne.

    Le piège se trouve dans les détails qui suivent.

    L’accord posé sur la table offre aux Palestiniens ce que le président israélien Pérès appelle "l’équivalent de 100% des territoires occupés en 1967."

    Selon Pérès, Israël conservera ses principaux centres de population de Cisjordanie, connus également sous le nom de blocs de colonisation, qui, selon Pérès, ne représentent que 5% de la Cisjordanie.

    En échange, Israël se propose de donner aux Palestiniens la même quantité de territoire ailleurs. Israël donnera en échange des terres en Israël peuplées par des Palestiniens qui possèdent la citoyenneté israélienne. Cela permettra à Israël d’éliminer une partie de sa population arabe, que la plupart des Israéliens juifs considèrent comme une "menace démographique" à la nature de l’État juif.

    Quand des politiciens israéliens comme Pérès parlent de conserver 5% de la Cisjordanie, ils n’incluent pas Jérusalem-Est occupée. Israël a annexé illégalement et unilatéralement Jérusalem-Est en 1967-68.

    Ainsi, des sources israéliennes prétendent qu’il y a 250.000 colons israéliens en Cisjordanie, oubliant totalement les à peu près 250.000 autres colons de Jérusalem-Est occupée.

    Alors que vous lisez ces mots, des blocs de colonies de peuplement sont créés et construits.

    Pendant des années, Israël a créé des centres de population sur des terres stratégiques qui morcellent la Cisjordanie en îlots déconnectés, maintiennent l’accès des Israéliens aux ressources en eau de la Cisjordanie et étranglent la Jérusalem arabe.

    L’annexion de facto de ces 9,5% stratégiques de la Cisjordanie derrière le mur d’Apartheid d’Israël a déjà eu lieu. Le processus de "paix" ne fera que la rendre officielle.

    En mars 2006, le parti nouvellement formé Kadima a été élu pour mettre en oeuvre le "plan de convergence" d’Ariel Sharon.

    Selon ce plan, les colonies non stratégiques à l’extérieur des blocs de colonisation seraient démantelées. Les colons évacués seraient réinstallés dans les "blocs" derrière le mur qui, à leur tour, seraient annexés par Israël.

    Le 14 avril 2004, le Président Bush a écrit au Premier Ministre de l’époque, Ariel Sharon : "En fonction de la nouvelle réalité sur le terrain, entre autre la présence de centres de population israélienne importants, il serait irréaliste de s’attendre à ce que les pourparlers se terminent par un retour absolu aux lignes d’armistice de 1949..." Cette lettre a ensuite été ratifiée par les deux Chambres du Congrès américain.

    Israël a pris cela comme un feu vert des Etats-Unis pour conserver toutes les zones qu’il pouvait remplir de colons. Par conséquent, en dépit de la Feuille de Route qui exigeait d’Israël un gel de l’expansion des colonies, Israël a accéléré la création de ce qu’on appelle des centres de population "existants" dans des zones importantes au niveau stratégique, connues sous le nom de blocs de colonisation.

    Dans la même lettre à Sharon, Bush déclarait également : "Il semble évident qu’un cadre juste, honnête et réaliste pour une solution au problème des réfugiés palestiniens dans le cadre d’un accord de statut final devra être trouvé par le biais de la création d’un Etat palestinien dans lequel s’installeront les réfugiés palestiniens, plutôt qu’en Israël."

    En conséquence, dans l’offre faite par Israël, les réfugiés palestiniens obtiendront le droit au retour, pas dans leurs maisons, mais dans des petites parties non contigües à leur patrie d’origine divisée en unités territoriales déconnectées, sans aucune chance de maintenir une économie durable et sans aucun contrôle sur l’eau, l’énergie ou sur d’autres ressources indispensables. Ils seront autorisés à revenir dans une cage dont chaque porte sera gardée par Israël.

    Les projets israéliens, soutenus par ces garanties américaines, créent une insupportable situation d’Apartheid pour les Palestiniens. Mais les Palestiniens risquent de ne même pas recevoir une telle offre "généreuse" d’Apartheid en novembre.

    Maintenant, à moins de seize mois du départ de l’administration Bush, Ehud Olmert manque de poids politique pour mener au bout l’offre d’Israël.

    Le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a récemment déclaré son opposition à ce qu’il a appelé "le retrait des principes israéliens qui ont résisté pendant 40 ans, simplement pour trouver grâce aux yeux d’un président américain qui quitte son poste dans un an."

    Par conséquent, suite aux réclamations de l’Administration d’Olmert, les objectifs de la réunion régionale ont été édulcorés à une déclaration commune qui définira les bases d’un futur accord. Olmert exige que la déclaration commune comprenne une référence à la lettre de Bush à Sharon d’avril 2004 et à la Feuille de Route.

    Le ministre israélien des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a indiqué que l’objectif est de déclarer un État palestinien "de transition" avec des frontières "provisoires", une option qui apparaît dans la deuxième phase de la Feuille de Route.

    Quand Israël a accepté la Feuille de Route en mars 2003, il y a joint "14 réserves." Israël considère ces réserves comme faisant partie intégrale de la Feuille de Route.

    La 5ème réserve israélienne déclare : "L’Etat provisoire aura des frontières provisoires et certains aspects de souveraineté, il sera complètement démilitarisé sans forces militaires, ... il sera sans autorité pour engager des alliances de défense et de coopération militaires. Israël controlera toutes les entrées et sorties des personnes et des marchandises, tout comme son espace aérien et son spectre électromagnétique."

    Un tel Etat serait coincé entre le Mur de séparation, la "frontière démographique" d’Israël, et la Vallée du Jourdain, "la frontière de sécurité" d’Israël" avec la Jordanie. Avec la Vallée du Jourdain qui représente environ 30% de la Cisjordanie, Israël conserverait, dans ce scénario, probablement plus de 40% de la Cisjordanie.

    Cet Etat palestinien transitoire serait composé d’une série de bantoustans isolés, ou comme Sharon, qui est le père du projet, préférait s’y référer, "des cantons."

    Dans le passé, les Palestiniens insistaient pour que cette option d’Etat temporaire soit retirée de la Feuille de Route, car l’histoire de l’occupation israélienne montre que les "mesures provisoires" deviennent presque toujours permanentes.

    Toutefois, les négociateurs palestiniens acceptent désormais la possibilité d’un Etat temporaire à condition qu’ils reçoivent des garanties internationales que la troisième et la dernière phase de la Feuille de Route, qui comprend un règlement permanent, sera mis en oeuvre dans un délai de six mois. Israël n’a pas l’intention d’accepter cette condition.

    Il est douteux que le président palestinien, Mahmoud Abbas, soit en mesure d’accepter cette offre sans un agenda pour un règlement permanent. Mais peut-être qu’il n’est même pas censé l’accepter. Car si Abbas refuse une autre "offre généreuse" israélo-américaine, son rejet pourrait être présenté au monde comme une preuve de plus qu’il n’y a pas de "partenaires pour la paix" palestiniens. Israël aurait alors une "excuse" pour mettre en oeuvre son plan de convergence unilatéral.

    Le plan de "convergence" unilatéral permettra de créer une situation en Cisjordanie semblable à celle qu’a créé le "Plan de Désengagement" unilatéral dans la bande de Gaza.

    Les habitants de Gaza, dont 70% sont des réfugiés de ce qui est aujourd’hui Israël, sont actuellement isolés, affamés et sous un blocus israélien total au niveau terrestre, aérien et maritime.

    Olmert, Bush, Blair et leurs complices dans le "Quartet" possèdent une vaste et complexe machine de relations publiques dotée de ressources infinies qui, par le biais d’un accès illimité aux médias dépourvus d’esprit critique, peut faire passer un processus d’Apartheid en une "paix" convaincante.

    Au cours de la réunion de novembre, ils assureront au monde leur engagement en faveur d’un Etat palestinien (avec les séances de photos appropriées Abbas/Olmert/Bush)

    Ils promettront de donner des millions de dollars, pour financer la "construction des institutions" palestiniennes et l’aide humanitaire et ils armeront les troupes, afin de "maintenir la paix" à l’intérieur des bantoustans.

    Les Etats arabes normaliseront leurs relations avec Israël, ce qui renforcera les Etats "modérés" dans l’ensemble de la région et calmera la rue arabe, condition préalable à une frappe américaine dirigée contre l’Iran.

    Même les participants au Sommet se rendent compte que l’occupation israélienne n’est plus viable dans sa forme actuelle.

    Si nous, la communauté de paix et de justice, arrivons à dévoiler ce qui se cache vraiment cette dernière manoeuvre, Israël pourrait, pour la première fois, être contraint à des négociations équitables.

    Pour ce faire, nous devons nous mobiliser immédiatement. Il est de notre devoir d’apprendre au reste du monde ce que signifient réellement ces discussions et dire la vérité sur ce qui se passe. C’est littéralement écrit sur le mur et sur le terrain.

    Il a fallu plusieurs mois, voire des années, pour dénoncer l’horrible vérité de la première "offre généreuse."

    Ne faisons pas la même erreur.

     

    Source : http://www.zmag.org/ Traduction : MG pour

    Neta Golan est une militante israélienne de la paix et de la justice vivant à Ramallah et cofondatrice du Mouvement de Solidarité Internationale (ISM). Mohammed Khatib est l’un des principaux membres du Comité populaire Contre le Mur de Bil’in et secrétaire du Conseil municipal du village de Bil’in

     

     

    juif de Tel-Aviv à Téhéran  - http://wwww.ujfp.org/  Union Juive Française pour la Paix
    le 11.09.2007

    Les déclarations antisémites du président iranien sont certes outrancières. Après son célèbre « rayer Israël de la carte » en 2006, Mahmoud Ahmadinejad a poussé la provocation jusqu’à organiser une conférence à Téhéran en décembre dernier mettant en doute la réalité de la Shoah, sous-entendant qu’elle n’était qu’une invention (ou une exagération) de la propagande israélienne.

    Nombreux sont ceux qui croient que les diatribes du président ultra-conservateur d’Iran ont pour origine des arrières pensées diplomatiques, bien que provocateurs, qui sont tout à fait caractéristiques du maître de Téhéran. Sur ce registre, le journaliste indépendant Jonathan Cook, basé à Nazareth (Israël), pose la question suivante : si Ahmadinejad veut « rayer les Juifs de la carte, pourquoi ne commence-t-il pas par ses propres Juifs ? »

    En effet, avec ces 25 000 citoyens de confession israélite, l’Iran est le pays de la région avec la plus grande population juive en dehors d’Israël. Et Cook pose de nouveau une question : pourquoi ces Juifs « sont-ils si peu disposés à quitter l’Iran malgré les sollicitations répétées d’Israël et des Juifs américains ? » Car la communauté juive iranienne « trouve ses racines jusqu’à 3 000 ans en arrière. En tant que communauté non musulmane d'Iran, parmi d'autres, les Juifs y subissent une discrimination mais ils ne sont certainement pas dans une situation pire que celle que connaît le million de citoyens palestiniens en Israël - et ils sont bien loin de connaître celle des Palestiniens sous occupation israélienne en Cisjordanie et à Gaza. Les Juifs iraniens ont peu d'influence sur les décideurs de leur pays et ne sont pas autorisés à postuler à des postes dans l'armée ou dans la fonction publique. Mais ils profitent de beaucoup de libertés. Ils ont un représentant élu au parlement, ils pratiquent leur religion ouvertement dans les synagogues, leurs organisations caritatives sont financées par la diaspora juive et ils peuvent librement se déplacer, y compris venir en Israël.

    À Téhéran, il y a six bouchers casher et environ 30 synagogues. Le cabinet d'Ahmadinejad a récemment fait une donation à un hôpital juif de Téhéran. Comme Ciamak Moresadegh, dirigeant juif iranien, le fait observer : ‘Si vous pensez que le judaïsme et le sionisme ne font qu'un, c'est comme si vous pensiez que l'Islam et les Talibans c'est la même chose, et ce n'est pas la même chose.’ En absence de menaces contre les Juifs iraniens, les médias israéliens ont informé récemment que le gouvernement israélien essayait de trouver d'autres moyens pour attirer les Juifs iraniens en Israël. Le journal Ma'ariv précise que les propositions précédentes avaient trouvé peu de preneurs. Il y a, note l'article, ‘un manque de désir chez ces milliers de Juifs iraniens pour le départ’.

    Selon le journal Forward de New York, une campagne menée pour convaincre les Juifs iraniens d'immigrer en Israël n'a obtenu, entre octobre 2005 et septembre 2006, que 152 départs sur les 25 000 Juifs vivant en Iran, et la plupart d'entre eux ont déclaré immigrer pour des raisons économiques et non politiques. »

    La réponse des Juifs iraniens aux sollicitations israéliennes est sans équivoque. Cook rapporte que l’appel à « l’alya » des autorités de Tel-Aviv « n'a rencontré que du dédain dans la société des Juifs iraniens et ceux-ci ont publié une déclaration disant que leur identité nationale n'était pas à vendre. ‘L'identité des Juifs iraniens n'est pas monnayable, quelle que soit la somme. Les Juifs iraniens comptent parmi les plus anciens Iraniens. Les Juifs d'Iran aiment leur identité et leur culture iraniennes, alors les menaces et les incitations politiques immatures ne réussiront pas à rayer l'identité des Juifs iraniens.’ ».

    Cook conclue son article en prévenant que Tel-Aviv pourrait faire recours à des provocations graves, déjà utilisées dans d’autres pays musulmans, pour inciter les Juifs perses à immigrer en Israël. L’auteur de ces lignes ne souscrit pas à l’ensemble des propos relatés par Cook, mais il trouve cet article, par ailleurs fort instructif sur la communauté juive en Iran, d’un intérêt certain. Il jette une lumière nouvelle sur les complexités de la politique iranienne. Ainsi, vous trouverez l’article au complet dans le fichier sur ce site .

    Conférence de paix ou conférence de guerre ?
    publié le dimanche 14 octobre 2007
    Bernard Ravenel
     
    Les Etats-Unis ont fixé l’objectif réel de cette rencontre : constituer un système diplomatique d’alliances entre Israël et les Etats "modérés" arabes - les alliés sunnites - et l’Autorité nationale palestinienne (ANP) face à l’Axe du Mal représenté par l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas.

    L’annonce le 16 juillet par le président George .W. Bush d’une « Conférence internationale pour relancer le processus de paix israélo-arabe » [1] et l’arrivée de Tony Blair au Moyen-Orient comme « émissaire de paix » du quartette ont créé l’image d’une initiative de paix qui pourrait changer la situation explosive dans la région. Une énorme couverture médiatique internationale et une profusion de rencontres diplomatiques veulent accréditer cette perspective aux yeux d’une opinion publique internationale inquiète de la situation.

    En réalité se profile un processus qui pourrait être le prologue, non pas de la paix mais d’une aggravation des tensions qui affligent la région. En clair, non pas un processus de paix, mais un processus de guerre...

    Au Moyen-Orient plus qu’ailleurs, les mots comptent. Le mot « conférence » en particulier. Ce mot, surtout s’il est suivi de l’adjectif « internationale », suggère une grande rencontre internationale sous l’égide de l’ONU, impliquant par conséquent toute la communauté internationale (celle des Etats) et posant la question du respect du droit pour rétablir la sécurité collective menacée. En revanche, le mot « réunion » suppose une rencontre limitée, de préférence entre amis, sur invitation sélective établie par un Etat (ou plusieurs) comme puissance invitante. C’est le cas du G8, par exemple.

    Conférence ou réunion ?

    Alors que la presse parle à tous vents de « conférence internationale », d’un "nouveau climat de confiance qui s’instaurerait entre négociateurs israéliens et palestiniens" [2], une lecture attentive des déclarations américaines et israéliennes sur ce point ont vite fixé les termes utilisés et, par conséquent, le contenu attendu par la puissance invitante, les Etats-Unis.

    Pour caractériser son initiative, George W. Bush, a utilisé le mot « réunion », et les autorités israéliennes se sont empressées de préciser qu’il s’agit bien d’une « réunion » qui sera présidée par Condoleezza Rice. Deux jours après, le Quartette salue « l’appel du président George W. Bush » à une « réunion internationale sur le Proche-Orient » après que la Maison blanche, probablement sur pression israélienne, a assuré la veille qu’il ne s’agit pas d’une « grande conférence de paix » mais d’une réunion pour « essayer de trouver les moyens de construire des institutions fondamentales et essentielles pour les Palestiniens qui vont leur permettre de s’administrer eux-mêmes et d’avoir une démocratie » [3] .

    Par ces précisions sémantiques et par la nomination de Tony Blair comme envoyé spécial du Quartette, mais sans mandat plus large que celui de ses prédécesseurs [4] , mais aussi par la nature des invités prévus - et des non invités (par exemple la Syrie...) - Pendant ce temps, les médias continuent de faire la promotion de cette "conférence" censée relancer le "processus de paix"...

    Une diplomatie militarisée

    Une semaine après l’annonce de l’initiative américaine, les « efforts de paix » des Etats-Unis s’intensifient. Ceux-ci décident d’approvisionner l’Arabie Saoudite et ses cinq voisins sunnites du Golfe (Qatar, Bahrein, Koweit, Oman, Emirats arabes unis - EAU) avec un arsenal d’armes de 20 milliards de dollars. Et, pour rétablir l’équilibre avec les amis arabes, ils donnent 13 milliards de dollars à l’Egypte dans les dix prochaines années. De son côté, pour la même période, Israël « affrontera la menace » avec un paquet de 30 milliards de dollars d’armements les plus sophistiqués.

    Si on ne peut affirmer que cet « effort » consolidera automatiquement la paix, on peut être sûr au moins qu’il consolidera durablement les industries américaines d’armement. Selon Condoleezza Rice, « l’objectif est d’aider les forces de modération et de soutenir une stratégie plus globale visant à contrôler les influences négatives d’Al Qaïda, du Herzbollah, de la Syrie et de l’Iran » [5] . On le voit, l’exportation de la démocratie au Moyen-Orient n’est plus à l’ordre du jour. Dans l’immédiat, l’enjeu est d’amener l’Arabie saoudite à participer à la rencontre de novembre.

    Le projet israélo-américain pour la Palestine

    Après avoir annoncé ses milliards de dollars pour les pays arabes amis, Condoleezza Rice n’a pas oublié d’apporter un cadeau au Président Mahmoud Abbas et au gouvernement ad interim de Salam Fayyad. A l’issue d’entretiens à Ramallah, la secrétaire d’Etat américaine a signé un accord par lequel Washington s’engage à affecter 86 millions de dollars « pour permettre à l’ANP de réformer ses propres services de sécurité » [6] - en clair, à garantir la sécurité d’Israël et accroître les tensions internes palestiniennes.

    Mais cet acquis, qui n’aidera pas à améliorer le fonctionnement de l’administration palestinienne, ce qui est pourtant l’objectif officiel de la « réunion internationale », a eu sa contrepartie : la prise en considération de « l’accord sur les principes » pour la création de l’Etat palestinien proposé par Ehud Olmert en réponse au plan de paix de la Ligue arabe. En effet, dès le 25 juillet, Ehud Olmert avait montré sa volonté de prendre le contre-pied de l’initiative de la Ligue arabe. D’un ton péremptoire, le Premier ministre israélien précise que « si les autres Etats, comme l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, veulent donner leur aide, ils sont les bienvenus. Mais nous ne resterons pas sans agir. Nous sommes les guides qui prennent l’initiative parce que nous croyons que le processus de paix sert les intérêts d’Israël. » [7]

    En fait, nous sommes, sous une forme légèrement modifiée, face à l’idée israélo-américaine bien connue, d’un Etat palestinien, sans souveraineté réelle et aux frontières provisoires, qui devrait voir le jour dans les principaux districts administratifs de la Cisjordanie - déjà transformés par l’occupation en bantoustans en attendant que des négociations futures définissent le « statut permanent » de ces territoires. Ehud Olmert veut une approche graduelle : dans une première phase, celle de « l’accord sur les principes » (qui rappelle la « déclaration des principes » de 1993), devraient être abordées les questions les plus simples - exemple, les rapports économiques entre Israël et le futur Etat de Palestine [8] ou la libération d’un certain nombre de prisonniers politiques. Les questions les plus complexes - Jérusalem, droit au retour des réfugiés palestiniens, frontières permanentes, utilisation des ressources naturelles (eau,...) - devraient attendre la phase finale de la négociation.

    Une fois acquis l’accord sur les principes, ce modèle serait soumis par Mahmoud Abbas à l’évaluation des Palestiniens à travers des élections politiques. Ehud Olmert de son côté s’adresserait à la Knesset pour demander un vote favorable.

    Ce projet d’Ehud Olmert reprend le mythe d’une restitution de 90% de la Cisjordanie, déjà évoqué en 2000 à Camp David par Ehud Barak. Selon des « indiscrétions » de la presse israélienne, Ehud Olmert accepterait la constitution d’un Etat palestinien sur 90% de la Cisjordanie et de la bande de Gaza qui seraient reliées entre elles par un long tunnel pour assurer la continuité territoriale. Ces 90%, s’ils étaient déjà une illusion en 2000, le sont encore plus aujourd’hui. Depuis 2002, le Mur a annexé de fait à Israël environ 10% de la Cisjordanie et il faut ajouter à cela qu’Ehud Olmert ne renoncera ni au Grand Jérusalem (qui s’étendra sur 4 à 5% de la Cisjordanie) ni à l’absorption de la plus grande partie des colonies, ni au contrôle d’une partie de la vallée du Jourdain et des grandes artères routières réservées aux colons, ni à la supervision des passages aux frontières. In fine, les 90% de l’accord sur les principes deviennent les 50-60% de la Cisjordanie pour des raisons dites « de sécurité » : un territoire en lambeaux sur lequel le quartette entend hisser sous les applaudissements de la presse internationale réunie à cet effet le drapeau de l’Etat de Palestine.

    Quant à la demande des Palestiniens de proclamer leur capitale à Jérusalem-Est, elle pourrait être « résolue » en attribuant à l’ANP quelques quartiers arabes périphériques et en laissant à Israël le contrôle des zones les plus importantes, comme la Vieille Ville et ses Lieux saints, y compris l’Esplanade des Mosquées [9].

    Voilà comment, avec ce plan israélo-américain d’un Etat palestinien sans souveraineté, Israël cherche à gagner du temps. Pour sa part, Mahmoud Abbas a demandé que l’accord-cadre proposé se rapproche autant que possible d’un véritable plan de paix. « L’important est que nous débouchions sur un résultat et que nous sachions quel sera l’aboutissement final », a-t-il déclaré. « En ce qui concerne les phases d’application, nous pourrons en discuter plus tard. » [10] En clair, l’ANP ne veut pas rééditer Oslo avec une période intermédiaire avant de fixer le statut final des territoires occupés. Or Olmert veut exactement l’inverse.

    Le vrai plan d’Ehud Olmert se révèle dans les actes et se limite à la libération de 250 Palestiniens (sur 11000, dont plusieurs ministres et de nombreux élus) et à la livraison d’armes aux forces loyales à Mahmoud Abbas. Son « plan de paix » se résume à renforcer militairement Mahmoud Abbas dans sa lutte contre la « terreur ». Mais à une condition : ne pas parler avec le Hamas

    Une conférence de guerre

    Tout le monde sait, y compris Etats-Unis et Israël, que la formule territoriale proposée pour la Palestine par cette réunion, s’appuyant sur la division de la Palestine et sur l’isolement du Hamas, ne peut que mener au désastre et générer une autre guerre. Quand les Etats-Unis et Israël, ou le Quartette - qui a d’ailleurs été créée pour enlever tout rôle à l’ONU - prétendent enclencher un processus de paix sans chercher l’unité palestinienne, sans inclure le Hamas, ils fabriquent sciemment la recette, non seulement pour perpétuer le conflit, mais pour le transformer en guerre permanente doublée d’une guerre civile.

    Le problème n’est pas, comme Israël et ses amis le prétendent dans les médias, de renforcer Mahmoud Abbas, il est d’accentuer son isolement politique pour le décrédibiliser davantage aux yeux de la société palestinienne. Israël n’envisage en aucune manière de négocier sérieusement et estime au contraire que les circonstances actuelles en Palestine créent une opportunité exceptionnelle qu’il faut savoir saisir pour tenter de liquider « définitivement » le mouvement national palestinien. Et cela commence par la liquidation, directe ou indirecte, du partenaire le plus « crédible ».

    L’objectif réel de cette réunion se clarifie si on la re-situe dans la stratégie générale américaine.

    La stratégie américaine et sa dimension nucléaire

    Les échecs successifs de l’administration Bush, dans sa tentative de construire le Grand Moyen-Orient, en Afghanistan, en Irak et indirectement au Sud-Liban, ainsi qu’aux Etats-Unis même avec le changement de majorité aux deux chambres, l’ont amenée à tenter de reconquérir sa crédibilité stratégique par d’autres formes de guerre. D’où un réexamen des priorités américaines sur le plan régional, mais aussi sur le plan global dans la mesure où le Moyen-Orient est considéré comme une zone de crise globale. L’émergence de la question iranienne a contraint les Etats-Unis à modifier leur tactique, sinon leur stratégie.

    Pour la fonder, une nouvelle approche a été mise en place qui oppose un « Axe de modération » à un « Axe du Mal ». L’axe de modération est essentiellement composé d’Israël (sic), des pays à majorité sunnite et de l’ANP. L’axe du Mal est représenté par l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. A partir de cette grille de lecture, s’est définie une nouvelle stratégie d’alliances à deux faces : diplomatique d’abord avec la constitution d’un "quartette arabe" (Arabie Saoudite, Egypte, EAU), qui doit s’opposer à l’Iran ; militaire ensuite avec une accélération de la course aux armements, à la fois contre l’Iran, mais aussi contre ceux qui seraient susceptibles de soutenir l’Iran, à savoir la Russie (installation d’un bouclier anti-missiles en Pologne et d’un système radar en République tchèque).

    Une mention spéciale doit être faite à propos de l’accord de coopération nucléaire qui vient d’être signé, le 3 août, entre les Etats-Unis et l’Inde, pays non signataire du TNP. Cet accord, qui torpille de fait la prochaine conférence de révision du TNP de 2010, et qui s’accompagne pour l’Inde d’achat d’armes pour dix milliards de dollars pendant dix ans, va permettre un développement considérable de l’arsenal nucléaire indien. Il n’a qu’une seule et contraignante logique : une alliance nucléaire stratégique contre la Chine et l’Iran (avec l’inconnue du Pakistan). Cette alliance s’insère plus largement dans une architecture asiatique dominée par les Etats-Unis avec l’Inde, le Japon et Israël.

    En liquidant ainsi le TNP, les Etats-Unis légitiment toujours davantage les armes nucléaires, y compris celles fabriquées par un pays non-adhérent au TNP et dessinent un nouveau contexte stratégique. On invente dans le cas de l’Irak, on instrumentalise dans le cas de l’Iran, une menace nucléaire, pour justifier les projets de fourniture de technologie nucléaire à l’Inde, mais aussi à l’Arabie saoudite, à l’Egypte, ou de systèmes de défense anti-missiles et d’armes spatiales. On transforme ainsi un « Grand Moyen Orient » en Far-West nucléaire. Du même coup, la lutte contre la prolifération nucléaire change de nature : les Etats-Unis ne prévoient de la mener que si cette prolifération est le fait de leurs ennemis du moment pour lesquels ils préparent une contre-prolifération utilisant des armes conventionnelles et nucléaires. Dans la foulée, George W. Bush vient de demander, face à la « menace iranienne », des financements supplémentaires pour une nouvelle tête nucléaire... En un mot, si le pétrole est le mobile des guerre au Moyen-Orient, le nucléaire en est toujours plus le moteur.

    Dans le cadre de cette stratégie de confrontation visant l’Iran, les Etats-Unis, tirant les leçons de l’Irak, veulent d’abord neutraliser les alliés de la république islamique que sont à leurs yeux la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. Ce qui détermine l’approche américaine de l’enjeu palestinien. Mais ce qui détermine aussi l’importance d’une négociation secrète entre Syrie et Israël pour tenter un compromis entre ces deux pays qui permettrait de casser l’alliance avec l’Iran et d’isoler le Hezbollah et le Hamas. [11]

    Ainsi pour les Etats-Unis, la priorité n’est pas la Palestine mais l’Iran, et pour cela il faut rassurer leurs amis arabes en faisant semblant d’amorcer un processus de règlement du problème palestinien pour mieux souder le bloc anti-iranien.

    La mobilisation internationale contre cette politique

    De toute cette logique folle, même la majorité des Etats arabes poussés par leurs opinions publiques est de plus en plus consciente et se prononce de fait pour un dialogue avec le Hamas.

    En Europe, la prise de conscience que cette réunion n’a aucune chance de faire progresser la paix mais plutôt qu’elle risque de mettre le feu aux poudres semble se préciser. Elle s’est affirmée au Parlement européen. Elle a connu aussi une nouvelle étape avec la prise de position des dix ministres des Affaires étrangères des dix pays méditerranéens de l’Union européenne (lettre à Tony Blair). Cette brèche s’est élargie avec la récente prise de position de Romano Prodi confirmant les propos de son ministre des Affaires étrangères, Massimo d’Alema, prônant un dialogue avec le Hamas.

    Mais c’est surtout la prise de position, le 13 août, de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes du Royaume Uni qui constitue l’événement. En effet, ce document critique unanimement le boycott du Hamas comme contre-productif et exhorte Tony Blair à s’activer personnellement pour le dialogue entre le Hamas et le Fatah dans le but d’encourager un nouveau gouvernement d’union nationale.

    Plus encore, le document critique la feuille de route imposée par les Etats-Unis et s’ajustant trop sur les exigences d’une seule partie, Israël... Venant du pays de Tony Blair, l’allié le plus étroit des Etats-Unis, c’est une révolution. [12]

    Il faudra bien que la France officielle se prononce elle aussi contre cette réunion convoquée par George W. Bush et qu’elle défende clairement la nécessité d’une conférence globale sous l’égide de l’ONU, seule susceptible d’enclencher un vrai processus de paix fondé sur le droit international. Tel doit être l’objectif immédiat du mouvement de solidarité. Guerre ou droit, rarement cette vérité n’est apparue aussi dramatiquement évidente.

     

    Bernard Ravenel, président de l’AFPS    http://www.france-palestine.org

    Article publié dans la revue "Pour la Palestine", n°55 - septembre 2007

    et dans Confluences méditerranée, le 5 octobre 2007

    choix de photo (opération médiatique de Bush et Olmert à Washington le 13 novembre 2006) :CL, Afps


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    Lundi 15 octobre 2007

    Bonjour, 

    Vous en avez assez de la désinformation ? Vous en avez assez de voir les Médias accaparés par Sarkozy ? Vous êtes attachés à la Démocratie et à la Liberté d'expression ? Vous ne voulez pas d'une dictature qui ne dit pas son nom ? Vous refusez le totalitarisme rampant de la France ? Vous ne voulez pas rester passifs face à tout ce qui se met en place à travers le Diktator-Sarkozy ? Alors, accomplissez  un acte de citoyen libre,  lisez ce qui suit, et envoyez le logo de résistance à la désinformation aux grands Médias, notamment télévisuels ! Oui, au moins, envoyez ce logo aux responsables des grandes chaînes de télévision qui, chaque jour, asservissent les citoyens à Sarkozy et à ses projets funestes pour la France - et pour le monde, étant donné le rayonnement de notre pays à l'étranger ! C'est dès maintenant qu'il faut agir, après il sera trop tard !
     
    Vôtre Eva, fière de votre esprit de résistance à l'intolérable.


    Objet: JOURNEE SANS SARKOZY J-45
    De: rasdemtv@orange.fr  Ajouter au carnet d'adressesAjouter au carnet d'adresses
    À: "Groupe RDT Adh1" <rasdemtv@orange.fr>


    Rassemblement pour la démocratie à la télévision
    (RDT)
    (Association loi 1901, J.O. du 07/07/2007)


     

    Communiqué du 15 octobre 2007 / J – 45


     

    Lancé début septembre, l’appel de notre association à une grande « Journée sans Sarkozy dans les médias » le 30 novembre prochain connaît un important retentissement. L’essentiel de la presse écrite et audiovisuelle française s’en est fait l’écho, démontrant par là même qu’il existe un mécontentement, ancien et profond, parmi les journalistes. De nombreux médias étrangers, en Europe ou dans le monde, en ont également rendu compte. Enfin, nous recevons au siège du RDT un abondant courrier de soutien, souvent enthousiaste.
     
    D’ici au 30 novembre, le large mouvement d’opinion qui s’est manifesté en faveur de l’appel peut encore s’amplifier.
     
    Dans cette perspective, nous mettons à votre disposition, en pièce jointe, un logo. Fidèle à l’esprit comme à la lettre de l’appel, facilement utilisable et reproductible, il permettra à chacun, journaliste ou simple citoyen, de signaler sa participation à cette journée exceptionnelle.
     
    D’autre part, nous invitons l’ensemble des citoyens à prendre contact, dès maintenant et par tous les moyens (courrier, courriel, fax, téléphone...), avec les directions ou rédactions en chef des chaînes de télévision, de radio et des journaux. Transmettez-leur le logo ! Demandez-leur, toujours avec courtoisie, de se joindre à la journée du 30 novembre ! Pour vous y aider, vous trouverez ci-joint le fichier « Contacts Presse » spécialement élaboré pour l’occasion.
     
    Le succès de la « Journée sans Sarkozy dans les médias » est, pour chacun d’entre nous, à portée de main, de plume ou de clavier ! Prenez, s’il vous plaît, un peu de votre temps et n’envoyez chacun qu’un seul message par coordonnée utilisée. Ainsi démontrerons-nous non seulement la force mais aussi la loyauté de notre action…


     
    Nous avons 45 jours pour faire du 30 novembre 2007
    une grande journée de la démocratie
    et de la liberté de la presse !

     
    Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT)
    28, rue d’Entraigues 37000 Tours
    Tél. 02 47 39 58 30 (de 14h à 18h) / 06 71 08 96 45
    Courriel : rasdemtv@orange.fr

     

     
    Pièces jointes

    Fichiers :
     
     
    Logo30112007.pdf Logo30112007.pdf (53k) Consulter et sauvegarder dans l'ordinateur
    ContactsPresse.doc ContactsPresse.doc (267k)



    Amis lecteurs, je viens ce 16.10.207 de trouver cet article, je vous l'offre, bonne lecture ! Eva

    Pièges à la Une

     



    4 octobre 2007

    Depuis
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     France

    Nicolas Sarkozy corrompt publiquement de grands éditorialistes



    Après avoir dénoncé la censure qui frappe toute critique du président Nicolas Sarkozy, les syndicats de journalistes se sont indigné des diverses fonctions honorifiques et missions rémunérées offertes par le président de la République à onze chroniqueurs influents des grands médias.
    • L’ancien courtisan de François Mitterrand, Jacques Attali, éditorialiste à l’hebdomadaire l’Express, a été nommé président de la commission pour la « libération de la croissance française »
    • George-Marc Benhamou, confident officiel l’ancien président Mitterrand, éditorialiste au quotidien Nice Matin et chroniqueur au quotidien La Provence, a été nommé « conseiller pour la culture et l’audiovisuel » du président de la République.
    • Jean-Louis Bourlanges, chroniqueur sur la radio France Culture, a rejoint le « Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Guy Carcassone, chroniqueur à l’hebdomadaire Point, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Jean-Claude Casanova, fondateur de la revue Commentaire, éditorialiste associé au quotidien Le Monde, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Jean Marie Colombani, ancien directeur du quotidien Le Monde, chroniqueur politique sur France Inter le vendredi matin, et animateur de l’émission « Face à face » sur la chaîne de télévision Public Sénat a accepté une mission officielle de trois mois sur la réforme des conditions d’adoption.
    • Olivier Duhamel, chroniqueur sur France Culture, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Yves de Kerdel, éditorialiste au quotidien Le Figaro et chroniquer à la radio économique BFM, a rejoint la commission pour la « libération de la croissance française »
    • Éric Le Boucher, chroniqueur économique au Monde, a rejoint la a commission pour la « libération de la croissance française »
    • Myriam Lévy, qui suivi la campagne de Ségolène Royal pour Le Figaro, a été nommée conseiller en communication du Premier ministre.
    • Catherine Pégard, rédactrice en chef du service politique de l’hebdomadaire Le Point, a été nommée conseiller politique du président de la République.

    Par ailleurs,
    • Marie Drucker, présentatrice du journal télévisé de France 3, est l’épouse d’un député et ancien ministre.
    • Christine Ockrent, animatrice de l’émission « Duel sur la 3 » sur France 3, est l’épouse du ministre des Affaires étrangères
    • Béatrice Schoenberg, présentatrice du journal télévisé de France 2 est l’épouse du ministre de l’Environnement.

    À l’inverse
    • Laurent Solly, ancien chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, a rejoint la direction de la principale chaîne de télévision TF1.


    2 octobre 2007
    Wanted in Afghanistan
    Wanted in Afghanistan
     
      30 septembre 2007
     
    Nicolas Sarkozy, principal sujet des journaux télévisés français
     

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    Lundi 15 octobre 2007

    Bonjour,

    Ce jour, je choisis de vous montrer, dans un premier article que vous ne trouverez pas dans la presse, pourquoi les E.U. tiennent tellement à imposer leur "démocratie" dans les pays Arabes: Pour le pétrole, c'est M. Rockefeller lui-même qui le dit. Ensuite, tiré de Come4news, auquel je collabore d'ailleurs, voici des articles concernant la désinformation :

    Blogs / NOUVEL ORDRE MONDIAL - 'NEW DEAL' : SARKOSY à l'ONU - tiré de http://fr.netlog.com/Aladin87

    il y a 6 jours à 14:42

    Rockefeller a reconnu l'objectif de l'élite de pucer la population - aaron russo

    Image http://www.russomedicalfund.com/russom1.jpg

    Pour la première fois, Russo le directeur d'Hollywood, parle à n'en plus finir en détail des aveux abasourdissants de Nick Rockefeller, avec sa prédiction du 911 et du canular de la guerre contre le terrorisme, la création par Rockefeller de la libération des femmes, et l'ultime plan de l'élite pour la diminution de la population mondiale et pour une société pucée.''''

    Aaron Russo est un directeur et producteur de films documentaires d'Hollywood a parlé en détail des reconnaissances renversantes de Nick Rockefeller, qui lui a personnellement dit que le but final de l'élite était de créer une population pucée et que la guerre contre le terrorisme était un canular, Rockefeller ayant prévu un «'' événement'' » qui déclencherait les invasions de l'Irak et de l'Afghanistan onze mois avant le 911.

    Rockefeller a aussi dit à Russo que la fondation de sa famille avait créé et financé le mouvement de libération des femmes afin de détruire la famille et que la réduction de la population était un objectif fondamental de l'élite mondiale.

    Russo est peut-être plus connu pour la réalisation de Trading Places, mettant en scène Eddie Murphy, mais il était plus récemment sous les projecteurs pour son exposé de la course criminelle au profit du système de la réserve fédérale, le documentaire
    America fom Freedom to Fascism | http://www.freedomtofascism.com/

    Suivant encore actuellement un traitement de sa lutte contre le cancer, Russo a trouvé le temps d'une entrevue assise avec l'animateur radio et camarade fabricant de films Alex Jones, sur lequel il a laissé tomber la bombe de ce que Rockefeller lui avait dit au sujet de la direction du monde conduite par l'élite mondiale.

    Après que sa populaire vidéo Fou comme l'Enfer ait été diffusée et qu'il ait commencé sa campagne pour devenir gouverneur du Nevada, Russo a été remarqué par Rockefeller et présenté à lui par une avocate. Voyant la passion et la capacité de Russo de influer sur le changement, Rockefeller s'est attelé à la subtile mission de le recruter dans l'élite.

    Image : http://www.infowars.com/images2/nwo/070307_russo_r- feller_sm.jpg

    Lors d'une conversation, Rockefeller a demandé à Russo s'il s'intéresserait à rejoindre le Conseil sur les Relations Étrangères (CFR), mais Russo a rejeté l'invitation en disant qu'il n'avait aucun intérêt dans « l'asservissement du peuple », sur quoi Rockefeller lui a froidement demandé pourquoi il s'inquiétait des « ''serfs''. »

    « ''Je disais quelle est la raison de tout ceci,'' » déclare Russo, « ''vous avoir tout l'argent du monde dont vous avez besoin, vous avez tout le pouvoir dont vous avez besoin, quelle est la raison, quel est le but final ?'' » Sur quoi Rockefeller a répondu (paraphrasant), « ''L'objectif final est d'arriver à ce que tout le monde soit pucé, pour contrôler la société entière, afin d'avoir les banquiers et les gens de l'élite contrôlant le monde.'' »

    Rockefeller a même assuré à Russo que s'il se joignait à l'élite sa puce serait spécialement marquée afin d'éviter les inspections excessives des autorités.

    Russo déclare que Rockefeller lui a dit, «'' Onze mois avant que le 911 se produise qu'il y aurait là un événement et grâce à cet événement nous allons envahir l'Afghanistan pour faire courir des pipelines à travers la mer Caspienne, nous allons envahir l'Irak pour prendre la direction des gisements pétroliers et pour établir une base au Moyen-Orient, et nous courrons après Chavez au Venezuela.'' »

    Rockefeller a aussi dit à Russo qu'il verra des soldats regarder dans les cavernes en Afghanistan et au Pakistan pour Oussama Ben Laden et qu'il y aura «'' une guerre sans fin contre le terrorisme là où il n'y a aucun ennemi réel, la chose entière étant un canular géant,'' » de sorte que « le gouvernement puisse prendre le pouvoir des étasuniens, » selon Russo, qui a dit que Rockefeller était cynique, riant et plaisantant pendant qu'il faisait des prévisions abasourdissantes.

    Lors d'une conversation ultérieure, Rockefeller a demandé à Russo ce qu'il pensait à propos de la libération des femmes. La réponse de Russo, qu'il pensait que c'était le droit de travailler et de recevoir un salaire égal à celui des hommes, exactement comme elles avaient obtenu le droit de vote, a fait rétorquer à Rockefeller en riant, « ''Vous êtes un idiot ! Laissez-moi vous dire ce qu'il en était à ce sujet, nous les Rockefeller l'avons financé, nous avons financé la libération des femmes, nous sommes ceux qui avons obtenu tous les journaux et les télévisions -- la fondation Rockefeller.'' »


    Rockefeller a dit Russo les deux raisons originelles pour lesquelles l'élite finançait la libération des femmes, l'une parce qu'avant la libération des femmes les banquiers ne pouvaient pas imposer la moitié de la population, et la deuxième parce cela leur a permis de recevoir des enfants plus jeunes à l'école, permettant leur endoctrinement dans l'acceptation de l'État comme première famille, démolissant le modèle traditionnel de la famille.

    Image : http://prisonplanet.com/images/january2007/290107s- teinem.jpg

    Cette révélation s'accorde aux confessions antérieures http://www.jesus-is-savior.com/Evils%20in%20Americ- a/Feminism/gloria_steinem-feminism.htm de la pionnière féministe Gloria Steinem (photo ci-dessus), selon lesquelles la CIA finançait Mme. Magazine en tant qu'élément du même programme de démolition des modèles familiaux traditionnels.

    Rockefeller était souvent passionné à souligner son idée que » le peuple devait être gouverné « par une élite et que l'un des outils d'un tel pouvoir était la réduction de la population, l'actuelle ayant «'' trop de gens dans le monde,'' » le chiffre de la population mondiale devant être réduits au moins de moitié.

    Une question qui s'est développée en spirales hors du contrôle de l'élite, selon les conversations de Rockefeller avec Russo, est le conflit israélo-palestinien, avec la pensée sérieuse d'une étape tournant autour de l'idée bizarre de donner à chaque citoyen israélien un million de dollars et de les réimplanter tous dans l'État de l'Arizona.

    +#+Original+#+ :
    Prison Planet http://prisonplanet.com/articles/january2007/29010- 7rockefellergoal.htm

    Traduction de __Pétrus Lombard__ pour Alter Info
    http://www.alterinfo.net/

    --------------------------------------------------- ---

    +#+Site d'Aaron Russo+#+ : freedomtofascism | http://www.freedomtofascism.com/

    P.S. : Aaron Russo atteint du cancer, s'en est allé le 24 Aout 2007.
    ... * ... . . . ... * ... . . . ... * ... . . . ... * ... . . . ... * ... . . . ... * ... . . .

    Mots-clés:


    Articles de Come4news, sur la désinformation :

     
    21 Sep 2007

    L'AFP aux ordres du gouvernement

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    L'information nous vient d'Arrêt sur Images, ex émission de télé de décryptage et critique des médias, désormais bannie du petit écran et réfugiée sur Internet : le 14 septembre dernier, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, était invité de RMC-Info.

     

     Interrogé sur la possibilité de créer une filière commune au bac, il répond qu'il s’agit «d’une question qu’on peut débattre, c’est certainement une orientation vers laquelle il faut aller, qui mérite d’être retenue». L'AFP en tire alors une dépêche, titrée Darcos se lance dans une réforme du bac général. Or le ministre avait promis de ne pas annoncer de réforme sans concertation ni avant 2008 !

    Les syndicats sont donc furieux : «On parle de réformer le collège unique et on voudrait faire un bac unique ? J’ai du mal à voir la cohérence du projet derrier», persifle ainsi par exemple Floréale Mangin, présidente de l’Union nationale lycéenne (UNL). Et Roland Hubert, secrétaire général du Snes-FSU (majoritaire), tempête : «Il nous a dit mardi dernier qu’il ne ferait pas de "déclarations qui engagent" avant 2008, on ne peut pas concevoir le dialogue social comme ça !»

    La rédaction en chef cède devant l'injonction ministérielle.
    Le cabinet de Darcos est en ébullition : pour éteindre le feu, il faut faire disparaître l'annonce compromettante... Comment ? Facile, il suffit de demander à l'AFP de changer le titre de sa dépêche ! L’intersyndicale de l’AFP (SNJ, SNJ-CGT, FO, CFDT, Sud) raconte : «A publication, le directeur de cabinet du ministre a appelé Jean-François Vignolle, directeur-général de l’AFP qui n’est pas concerné par les questions rédactionnelles, pour lui demander de modifier le titre de la dépêche.

    logo_agence_france_presse250
    Dernière mise à jour : ( 21-09-2007 )

    17 Sep 2007

    Le pouvoir du journalisme citoyen

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    • Votre note: 4.2/5 (44 votes )
     
    On entend souvent parler du soi-disant quatrième pouvoir de la presse qui est censée contrebalancer les « influences » institutionnelles et autres. Il faut bien l’avouer, la plupart des médias ne bénéficient pas d’une liberté d’expression à toute épreuve. Avant de pouvoir diffuser leurs messages à l’opinion publique, les journalistes « à la solde » doivent passer par différents filtres ou contrôles, qu’ils soient internes (comités de rédaction…) ou externes (lobbies ou groupes de pression privés, institutionnels…).

    Allons droit au but : qui contrôle la presse planétaire, actuellement ? C’est une espèce de gouvernement obscur mondial illégitime aux ramifications multiples qui s’immiscent partout. Les agissements de ce groupe tentaculaire et irresponsable vont de plus en plus être rendus publics.

    Internet est devenu un « enfer » pour ce gouvernement ténébreux : les informations qui y circulent sans tabous les déconcertent au plus haut point. Cette toile — aux réseaux puissants et volatiles — est si difficile à contrôler.
    Dernière mise à jour : ( 17-09-2007 )

    17 Sep 2007

    Quand le cabinet de Xavier Darcos fait pression sur l’AFP

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    •  
     
    … ses journalistes se révoltent.

    Image de NOTICIAS-TIC sur Flickr

    L’intersyndicale de l’AFP a publié un communiqué suite à la pression du cabinet du ministre de l'Éducation nationale à laquelle la direction de la rédaction en chef de l’agence a finalement cédé.


    Refusant d’être au service d’une « agence de com’ du gouvernement », les journalistes de l’AFP montent au créneau et dénoncent une pratique intolérable.
    À la première demande, la rédaction trouva la requête du cabinet infondée. Celui-ci exigeait que le titre d’une dépêche soit changé. La pression se faisant de plus en plus forte, l’auteure de la dépêche finit par rendre les armes, la hiérarchie par corriger le titre.
    Les journalistes de l’AFP se révoltent contre cette pratique d’un membre du gouvernement, mais également contre leur direction qui n’a pas su assumer ses responsabilités et défendre la liberté de la presse.
    C’est une bonne chose, mais je n’en vois trace nulle part dans la blogosphère ou presque, encore moins dans les médias traditionnels. Une pression qui est passée inaperçue, relayée par acrimed l’Observatoire des médias et le nouveau site d'arrêt sur images.
    Dernière mise à jour : ( 19-09-2007 )

     

     

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    11 Sep 2007

    Retraites : scandaleuse manipulation du Figaro

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    Olivier Bonnet

      

     

     
    Jusqu'où iront-ils ? On avait sursauté quand Yves Thréard, directeur-adjoint de la rédaction du Figaro, avait prétendu au micro de RTL que "Dassault (propriétaire du journal, Nda) n'a jamais travaillé avec l'Etat" (et les commandes de l'armée française alors ?). On s'était indigné de lire, dans un article censé rapporter les propos de la ministre de la Santé, que les franchises médicales tiendront "compte des situations sociales dégradées", ce qui permettait au quotidien de titrer "Pas de franchise pour les ménages modestes".   Alors que Bachelot-Narquin avait en réalité parlé très exactement d' "exonérations nécessaires pour tenir pleinement compte des situations sociales très dégradées", ce qui change tout : les ménages simplement modestes ne correspondent pas à la définition de "situations sociales très dégradées". En "omettant" un simple petit mot, Le Figaro pouvait donc prétendre que les franchises ne concerneraient pas les ménages modestes, pur mensonge, alors qu'ils la prendront au contraire de plein fouet, seuls les très pauvres en étant exemptés (en l'état actuel du projet).
    Dernière mise à jour : ( 11-09-2007 )

     

    09 mars 2007    - http://olivierbonnet.canalblog.com

    Sarkozy coupable (au moins) de prise illégale d'intérêts : allo TF1 ?

     

     

    «Une belle loi (que le député Sarkozy a votée) interdit à un élu d’être en affaires privées avec une société commerciale qui traite par ailleurs avec sa collectivité. Cela s’appelle une «prise illégale d’intérêt». (…) Si, en plus, il (l’élu) en a tiré un bénéfice qui sort de l’ordinaire, la loi emploie des expressions encore plus désobligeantes, du genre «corruption passive» : la lecture du Canard enchaîné est décidément si riche qu'on ne l'épuise pas en un seul billet !

     

     

    5850476Voilà une accusation des plus graves. Frappant un homme que les sondages donnent en tête de la présidentielle, il s'agit bien d'une information capitale. Qu'il serait tout de même impensable que la première chaîne française taise dans son journal de 20 heures ! On plaisantait bien-sûr : on n'aurait pas même misé un timbre israélien à l'effigie de Sarkozy que la rédaction de TF1 allait en piper mot. L'emblématique Patrick Poivre d'Arvor n'a donc pas parlé de la réponse du Canard au "même pas vrai !" du candidat UMP. De lourdes présomptions pèsent qu'il ne soit bel et bien coupable, pourtant : dans sa peu convaincante défense, Sarkozy produit un démenti des plus suspects émanant de services fiscaux à sa botte sous l'autorité hiérarchique de son soutien affirmé, le ministre de Bercy, Thierry Breton; il cite deux exemples de prix d'achat d'appartements non comparables avec le sien (vente en gros d'un lot et logement longeant... la rampe d'accès au garage); les chiffres qu'il avance pour les travaux sont contredits par les documents du journal... Tout cela pour (maladroitement) nier la corruption passive. Mais il ne peut par contre pas prétendre ne pas avoir effectivement été en affaires avec un promoteur bénéficiant de marchés offerts par la municipalité dont il était l'élu : le délit de prise illégale d'intérêts est donc bien constitué. Mais TF1 juge que ça ne regarde pas son téléspectateur, pas plus que le fait que les Royal-Hollande aient scandaleusement sous-évalué leur patrimoine, de façon à payer sept fois moins d'ISF qu'ils le devraient. On y tient, chez TF1, à son bi-partisme ! Mais il faut dire haut et fort que cela ne s'appelle pas de l'information, et que ceux qui se prêtent à une telle entreprise déshonorent la confrérie.

     

     

    PS : sur le même sujet, relayons la lettre ouverte de Sébastien Fontenelle à Jacques Hossaert, Procureur adjoint de Nanterre (Hauts-de-Seine) : "Le Monde" vous cite. En ces termes: "Interrogé par "Le Monde", le procureur adjoint de Nanterre, Jacques Hossaert, souhaite disposer des documents du "Canard" avant d'ouvrir une enquête préliminaire". Vous précisez aussi, "Le Monde" le rapporte sans vous contredire: "C'est une question qui mérite d'être étudiée. Mais il faudrait que nous soyons saisis, au titre de l'article 40, par un commissaire aux comptes, une administration ou encore un élu". Or : non. Pas du tout. Vérification faite auprès de plusieurs magistrats, pas forcément des moindres, et notamment auprès d'un procureur de la République : vous n'avez nul besoin, pour diligenter une enquête (préliminaire), d'être saisi, fût-ce "au titre de l'article 40". C'est le parquet, seul, qui décide, règle de base, de l'opportunité des poursuites - sauf en certains cas très spécifiques: la diffamation, par exemple. Or nous parlons, ici, non de l'un de ces (rares) cas particuliers, mais de droit commun, puisque aussi bien "Le Monde" évoque des "soupçons de "prise illégale d'intérêt". Dès lors : si "la question" des conditions d'acquisition de l'ancien appartement de Nicolas Sarkozy "mérite", comme vous le spécifiez, "d'être étudiée", pourquoi le parquet de Nanterre ne s'en est-il pas saisi de sa propre initiative - puisque rien ne s'y oppose ?"
    Pourquoi, en effet ? Justice pour tous, clamons-nous, n'hésitant pas même, sur ce coup, à ajouter en glapissant : tolérance zéro !

     

     

    Mise à jour du 14 mars :l'édition du Canard enchaîné d'aujourd'hui prétend que Sarkozy, deux mois avant d'acheter son appartement au promoteur régulièrement en affaires avec la mairie de Neuilly, lui avait consenti, justement au nom de la mairie, un rabais de 775 000 euros sur l'achat de terrains, sous la forme d' "une sorte de crédit gratuit". Le candidat UMP se justifie en invoquant un "effondrement de l'immobilier", ce à quoi le journal satirique rétorque que ledit effondrement s'est produit en 1992/93, pas en 1997. Donc le promoteur achète des terrains à des conditions avantageuses au maire et le maire lui achète ensuite un appartement... à d'avantageuses conditions. C'est sans doute ça, le "donnant-donnant".

     

     

    Posté par Olivier Bonnet à 11:58 - Sarkoland - Commentaires [11] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

    Commentaires

    Smells Like Lepen Spirit

    Sarkozy se prononce en faveur de la preference nationale
    http://minilien.com/?ZCQ20GRxVV
    Droit au logement : M. Sarkozy veut exclure des étrangers réguliers

    Article publié le 13 Janvier 2007
    Par Christophe Jakubyszyn et Laetitia Van Eeckhout
    Source : LE MONDE
    Taille de l'article : 497 mots

    Extrait : LE PRÉSIDENT DE L'UMP a choisi, jeudi 11 janvier, à l'occasion d'une conférence de presse bilan sur son action au ministère de l'intérieur, d'ouvrir un débat sur les droits des étrangers en situation régulière. A l'occasion de la prochaine discussion du projet de loi sur le droit au logement opposable, Nicolas Sarkozy a estimé que s' « il va de soi que les sans-papiers ne doivent pas y avoir accès », il a ajouté : « Je ne souhaite pas non plus que tous les étrangers en situation régulière y aient droit.

    Posté par kid_a, 09 mars 2007 à 12:39

    Ce silence est affligeant

    Silence en effet affligeant et révélateur.

    Les conditions et le prix payé par Nicolas SARKOZY pour l'acquitition de son appartement sont pour les moins, plus qu'interpellatives.

    Réaction de la presse dominante :no comment...ou si peu et avec l'habituelle complaisance.
    "On" se contente en guise de réaction à l'article publié par le Canard Enchainé de diffuser les communiqués responsifs de Nicolas SARKOZY . Les journalistes n'en croient pas un mot, mais servilité oblige ...
    Dans n'importe de Europe de l'Ouest (à l'exception peut-être de l'Italie), la réaction de la presse aurait été exemplaire. Des hommes politiques y ont vu leur carrière brisée pour mmoins que ça !
    Le scandale réside autant dans le fait que SARKOZY ait pu en 1997 acquérir un appartement dans des conditions susceptibles de recevoir la qualification pénale de "prise illégale d'intérêts", que dans le fait qu'il continue de prendre l'opinion publique et ses futurs électeurs pour des crétins en déclarant que "tout est transparent...".

    Visitez le site du Nouvel Obs. Il paraît que Nicolas SARKOZY a sermonné le patron de LIBERATION lequel a eu le tort de publier une information "déplaisante" concernant l'acquisition de son appartement... Cela laisse plus que songeur pour l'avenir.

    On ne se refait pas !

    Posté par CHAREL, 09 mars 2007 à 14:54

    Eh oui !

    Sûr que cet article du Canard devrait faire du bruit. "Devrait" au sens injonctif et déploratif, car d'écho, pour l'instant, point… (sauf l'entrefilet du Monde d'hier, quand même un poil saignant).
    Il me semble que l'article (enfin, les articles) est même un peu mieux foutu que celui de la semaine dernière. Solide, argumenté. Faut que ça pète !

    Posté par zaireetvoltaire, 09 mars 2007 à 15:03

    Référencement

    Bonjour,
    Je vous invite à référencer votre blog ici :
    http://www.marinamode.com/annuaire/blog-508.html

    Posté par blog, 09 mars 2007 à 15:53

    Et le sens laxatif zaireetvoltaire, vous connaissez ?

    Posté par Jihème, 09 mars 2007 à 16:01

    Qu'ésperons-nous?

    "Ca devrait faire du bruit"?

    Qu'attendons-nous donc d'une presse qui fait ouvertement campagne pour ségolène royal ou nicolas sarkozy? De torpiller les efforts qu'elle fait depuis 4 ou 5 ans?
    Cette même presse, qui appellait massivement à voter 'oui' au TCE n'a aucune volonté d'informer ni de jouer un rôle de contre-pouvoir...

    C'est facile à dire, mais les seuls à pouvoir faire bouger les choses, c'est nous.
    Les méthodes: bombardement de mails et courriers sur les magistrats, manifestations, pétitions...

    Posté par deor, 09 mars 2007 à 17:38

    Heureusement

    Sarkozy va réconcilier tout le monde avec son « Ministère de l'immigration et de l'identité nationale »

    Posté par Pescade, 09 mars 2007 à 18:07

    Ce qui rassemble l'UMP...

    c'est avant tout l'honnêteté et la sincèrité de leur rapports intimes.. Eh oui... devant les caméras Sarko joue le bon père de famille du café du commerce, mais dans l'arrière boutique c'est plutôt la famille sacrée d'Al Capone...


    Après Raffarin, Juppé, Alliot Marie et cie, pour le grand ralliement à paillettes de l'UMP, manquait plus que Vilepin et Chirac qui trainaient des pieds. C'est bon, ils ont négocié avec Sarko leur impunité dans le chateau fort du 92, dimanche soir Chirac va donc procéder à l'adoubement d'Iznogoud.

    http://fr.news.yahoo.com/08032007/5/le-ministre-de-la-justice-signe-la-nomination-du-juge.html
    La France d'après, c'est juste la Chiraquie repeinte : une grosse cuillerée de couleurs du FN, et un subtil mélange de spécialités exotiques, par un petit disciple de la quintescence des grands chefs de guerre + ou -contemporains : Bush, Berlusconi, Blair, Sharon, Poutine et Bonaparte réunis... Bref tous des cas atteints par le virus du besoin de domination de leurs congénères...

    Posté par sarkorruption, 10 mars 2007 à 00:10

    faisons inculper SARKO

    pourquoi ne pas lancer une petition citoyen pour faire inculper sarko, meme refugié comme son maitre à l élyséee

    creons une assos , prenons un avocat !!!!!!!!!

    Posté par denis, 24 mars 2007 à 08:19

    Deux élus socialistes ont demandé des explications à la SEM 92 : l'histoire n'est peut-être pas étouffée.

    Posté par Olivier B., 24 mars 2007 à 10:23

    citation

    bonjour, maintenant que je t'ai découvert,
    "alter ego",je te cite, et je cite plusieurs de tes articles dans ma dernière parution ce jour,sur http://r-sistons.over-blog.com Fraternellement, Eva journaliste-résistante (engagée aussi)


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    Dimanche 14 octobre 2007

    Lettre ouverte au faucon Bernard Kouchner, alias Dr Kouchner :

    Monsieur le Ministre

     Je suis stupéfaite, je suis déçue, je suis écoeurée. Vous étiez pour moi un héros, un homme d’action, de cœur, de fraternité, un rêve vivant. Aujourd’hui, je ne vous reconnais plus. Alors, j’essaie d’écouter un peu plus, de regarder un peu mieux, et là, horreur ! Je découvre qu’il y a en vous un esprit belliqueux, très autoritaire et rempli de haine. Est-ce la proximité avec le Diktator (c’est ainsi que j’appelle le Président Nicolas Sarkozy) ? On dit que ceux qui s’assemblent finissent par se ressembler, ou bien est-ce votre vraie nature qui se révèle enfin ? Parfois, vous êtes si excité, si agressif, que vous n'avez pas l'air normal. Comme votre Chef, précisément. Je tombe de haut, de très haut.

    Oui, Monsieur - au fait, comment dois-je vous appeler, Docteur, ou faucon ? - , j’en étais restée à l’image de celui qui soigne, qui sauve des vies, qui entreprend des actions constructives, qui fait le bien, qui rayonne. Le fait d’avoir trahi vos convictions, votre camp, en allant à la soupe avec un homme comme M. de Sarkozy, qui incarne justement le contraire de l’idéal généreux de solidarité qui est celui de la Gauche, n’était déjà pas très estimable. Des traîtres, il y en a toujours eu, comme M. Besson, et il y en aura toujours, et vous en faites désormais partie, que vous le vouliez ou non. Longue lignée d’hommes indignes. Je préfère ne pas m’étendre, ils me répugnent.

    Mais il y a plus  grave encore : Cette fois, Monsieur, c’est votre métier que vous déshonorez, comme bien des journalistes aujourd’hui le font avec le leur, à commencer par M. Pujadas devenu simple propagandiste. Monsieur, je vous rappelle que vous êtes médecin. Certes, cela n’explique pas tout, il suffit de penser aux médecins nazis ou au Président-Psychiâtre qui a envoyé tant de ses semblables à la mort, à Sebrejnica, en Bosnie.  Alors oui, Monsieur, en ce qui me concerne je continue à penser qu’un médecin doit sauver des vies et non les exterminer. Apparemment, vous ne devez pas penser comme moi, car vous êtes prêt à envoyer à la mort beaucoup de vos semblables. N’avez-vous pas envisagé une guerre en Iran ? N’avez-vous pas défendu la guerre en Irak ?

    Monsieur, avez-vous une conscience ? Etes-vous intelligent ? Etes-vous lucide ? Sincèrement, je me demande si vous avez tout cela. Parce qu’en effet, j’ai appris, Monsieur, que vous aviez été un partisan, et même un ardent défenseur de la guerre en Irak. Les résultats vous satisfont-ils ? Le pays est complètement détruit, dévasté, les individus se livrent une guerre sans merci, et bien naturellement, aussi, contre l’occupant ; des enfants meurent tous les jours dans les rues, les animaux aussi – voyez-vous, Monsieur, j’ai de la compassion pour tout ce qui vit, et l’autre jour, dans Envoyé Spécial, au milieu des dernières victimes de la nuit, nombreuses, j’ai vu un petit chien, déchiqueté lui aussi, innocente victime de la folie des hommes. Ce n’est qu’un « détail », bien sûr, pour reprendre une expression que votre gouvernement semble affectionner, mais parfois un petit rien peut révéler tant de choses, sur la barbarie des hommes, précisément, des hommes comme vous, Monsieur, qui prônez la guerre comme solution aux problèmes.

    Non, Monsieur, la guerre n’a jamais rien solutionné, elle a toujours aggravé les problèmes, les frustrations, les rancoeurs, elle a toujours exacerbé les tensions, et surtout elle occasionne d’horribles souffrances que les gens comme vous ne connaîtront jamais, parce que précisément ils ne font pas les guerres, ils les provoquent.

    Et de tous temps, il y a eu des hommes pour déclarer les guerres, et s’en protéger ensuite dans leurs bunkers dorés tout en engrangeant  de juteux profits, et puis il y a tous les autres hommes, Monsieur, qui font la guerre à la place de ceux qui les décident.  Mais pas seulement, Monsieur. Vous oubliez toutes les mères, les épouses, les compagnes, les fiancées, les sœurs, les nièces, les cousines… qui vont souffrir par la faute d’irresponsables comme vous.

    Voyez-vous, Monsieur, l’amour du Français m’a été donné en classe de seconde par un professeur, qui enseignait au Cours Lamartine, à Paris (16e). Elle n'était pas jeune. Nous sommes devenues complices. Et un jour, elle m’a dit qu’elle ne s’était pas mariée pour rester fidèle à son fiancé mort pendant la seconde guerre mondiale. Jamais elle ne s’était remise de son chagrin. Sa vie avait été brisée par la faute des va-t-en guerre. Un détail ? Peut-être pour vous, Monsieur. Pas pour elle. Son unique existence avait été bouleversée par la guerre. Et, faute de pouvoir devenir la mère qu’elle aurait dû être, elle s’est consacrée aux enfants des autres pour, au moins, ce qui est d’ailleurs déjà beaucoup, leur donner le goût des Belles Lettres.

    Monsieur, combien de vies seront brisées par votre décision de faire la guerre ? Combien d’enfants seront orphelins, déchiquetés physiquement et moralement, détruits pour toujours intérieurement, en proie à mille angoisses ? Combien de familles disloquées ou anéanties ? Combien de vies anéanties, broyées, blessées, amputées, infirmes ? Combien de larmes qui ne sécheront jamais, inconsolables, comme celles de ma bien-aimée professeur de Français Melle Le Chevalier ? Combien de cris de terreur, d’horreur, combien de souffrances effroyables ? 

    Monsieur, s'il vous plaît, regardez un instant les images qui proviennent d'Irak, regardez toutes ces atrocités, c'est insoutenable... Cela ne vous émeut pas, vous le médecin ? Vous voulez, par votre faute, en ajouter d'autres, encore d'autres, beaucoup d'autres ? Au nom d'idélogies fumeuses, de soi-disant démocraties, protections, idées, choc de civilisations ? Quel droit avez-vous sur les peuples pour les lancer dans une nouvelle boucherie ? J'appelle les peuples à refuser toutes les guerres ! J'appelle les peuples à décider par un réferendum s' ils estiment nécessaire une nouvelle guerre, car ce sont eux qui sont concernés, en premier lieu ! 

    Monsieur, quand vous vous êtes promené en Irak, c'était dans des avions blindés, avec des escortes impressionnantes, et dans des lieux ultra-protégés, où l'on vous a servi champagne et petits fours ! N'avez-vous pas honte ? Oui, "Docteur", vous vous êtes vous-même protégé des conséquences de la guerre que vous avez voulue pour les autres !


    Et les villes dévastées, en ruines, des pays entiers dans le chaos et la désolation, comme en Irak après la guerre que vous avez appelée de vos vœux, vous vous en moquez éperduement, aussi ? Peut-être pensez-vous que de nouveaux conflits procureront du travail aux industriels de l’armement ou de la reconstruction ? Mais quel cynisme, Monsieur ! A moins que vous ne songiez, tout simplement, à vos origines ? Esprit partisan, alors, esprit de clocher, au risque de protéger certains sur les décombres de tant d’autres ? Le communautarisme, l’esprit de clan, de chapelle, m’ont toujours fait horreur. Ils conduisent directement aux plus sanglants conflits.

    Quand je songe à la guerre que vous entrevoyez publiquement, et que vous préparez déjà secrètement avec d’autres illuminés comme vous, voyez-vous, Monsieur, je me dis qu’il s’agit non pas comme vous le dites en trompant les peuples (quand on trahit, on peut aussi tromper, tout cela va ensemble, n’est-ce pas ?) d’apporter la Liberté, la Démocratie, (car la Démocratie ne s’impose jamais, elle se propose), mais tout simplement de mener une guerre de type colonial, impérialiste, pour imposer aux autres sa manière de voir, de penser, de croire, quel qu’en soit le coût. Je me dis qu’il s’agit tout simplement d’une croisade judéo-chrétienne contre les Musulmans, d’une guerre d’un système dominateur, arrogant, prédateur – vous êtes toujours de gauche, au fait ? -, d’une Pensée Unique, totalitaire, voulant imposer sa vision des choses au reste du monde considéré, quel racisme, quel mépris ! Comme barbare, voire dans l’obscurantisme !

    A moins, tout simplement, que vous ne cherchiez à procurer à n’importe quel prix la sécurité des six millions d’Israëliens, même au milieu d’un champ de ruines et de cadavres ? Que ces derniers veuillent assurer leur sécurité, c’est normal, mais cela doit-il se faire au prix de l’apocalypse, au prix de l’extermination de tout ce qui vit autour d’eux ? Monsieur, je vous le demande : N’y a t il pas d’autres moyens, plus efficaces et moins meurtriers, de satisfaire des aspirations légitimes ? Par exemple, tout simplement en signant une paix juste pour les deux parties, ce qui suppose pour commencer l’arrêt immédiat de la colonisation. Le désir d’extension doit-il se faire au détriment de la paix ? Il vaut mieux limiter ses ambitions, Monsieur, si l’on veut vivre réellement en paix. Parce que tôt ou tard, les problèmes qui ne sont pas résolus de façon juste, refont surface.

    Monsieur, êtes-vous le Ministre des Affaires Etrangères de la France pour défendre des intérêts partisans, un  drapeau, une idéologie, et pour faire la guerre - ou bien pour être un diplomate avisé, recherchant des solutions négociées, au service non d'un clan ou d'une chapelle, mais de la France ? Ne craignez-vous pas, en déclarant la guerre à un pays qui cherche juste à se protéger contre des belliqueux comme vous, d'ouvrir la boîte de Pandore, de préparer une bombe à retardement ? Monsieur, les Français n'attendent pas de vous que vous vous enfermiez dans des idéologies partisanes, mais que vous représentiez à l'étranger la voix de la France, une voix forte, prophétique, lumineuse, comme celle du général de Gaulle, ou, il y a peu, celle de Dominique de Villepin à l'ONU, premier orateur à être applaudi dans cette Institution.

    Peut-être rêvez-vous d’une guerre illimitée ? Dites-le honnêtement, alors ! Mais ne prétendez pas que vous êtes un Sage. Les Sages, d’ailleurs, ne commencent jamais une guerre, car ils ne savent pas comment elle se terminera. Cela, on le voit tous les jours. La guerre que vous avez souhaitée en Irak, Monsieur, vous l’avez. Et le chaos avec. Voulez-vous un nouveau chaos, de surcroît s’étendant au reste du monde, et cette fois nucléaire ? Y avez-vous pensé ? Si oui, vous êtes un fou. Sinon, vous êtes un irresponsable. Car avant de se lancer dans une action, il faut au préalable en mesurer les conséquences. Pas comme vos bons amis Américains, qui accumulent les erreurs, dans la réprobation mondiale. Voulez-vous les imiter, peut-être ? C’est cela, le Docteur Kouchner ??? M. Jekyl and M. Hyde, oui !

    Monsieur, les guerres, loin de résoudre les problèmes, les aggravent, elles créent toujours plus d’amertume, d’humiliations, de blessures, de frustations, de désirs de revanche, et de terrorisme, ce terrorisme que justement vous voulez tellement combattre, et que vos amis Israéliens ont initié eux-mêmes avec l’Ergoun, fâcheux exemple pour les autres. Voyez-vous, Monsieur, le terrorisme est le fruit de la stratégie de conquête de l’arrogant Occident, dominateur et sûr de lui. Mais aussi du fameux deux poids deux mesures, qui irrite tant les peuples. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour les uns, tous les droits, pour les autres, tous les devoirs. Les Israëliens ont le droit de se sur-armer, le droit d’avoir la bombe nucléaire, ceux qui les entourent, à commencer par les Palestiniens, n’ont même pas le droit de s’armer. L’injustice est le meilleur facteur de terrorisme, Monsieur, dois-je l’apprendre à celui qui représente la France à l’étranger ?

    En fait, je suis tentée de croire que l’arme nucléaire des Iraniens est comme les armes de destruction des Irakiens : elle n’existe pas, sinon dans vos fantasmes guerriers. Non, tout cela n’est que prétexte, les guerres d’Afghanistan, d’Irak, du Liban, d’Iran, de Syrie, de Palestine, sont depuis longtemps programmées dans les cabinets des penseurs américains et israéliens qui imaginent toutes sortes de conflits sanglants sur le dos des peuples et pour le bonheur des gendarmes du monde, du système Libéral, de la Haute Finance, des grands industriels du pétrole, de l’armement, de la reconstruction. Les jeux, si je puis m’exprimer ainsi, sont faits, les guerres avec des illuminés comme vous, Hitlers des temps  modernes, sont déjà décidées, il n’y a plus qu’à exécuter. Le malheur des peuples, vous en vous moquez. Vous avez le pouvoir de vie et de mort sur les citoyens, vous l’exercez à votre guise. Après moi le déluge, n’est-ce pas ? Vous, vous êtes protégés, vous n’en subissez jamais les conséquences. Vous êtes tous des (ou de futurs) criminels de guerre, que tous les peuples de la terre devraient au plus vite traduire devant leurs tribunaux. C’est une humaniste qui vous parle, Dr Jekyl and Mr Hyde.

    Au lieu de poursuivre de sanglantes chimères, au lieu de convoiter les richesses, notamment pétrolières, qui ne vous appartiennent pas, au lieu de vouloir imposer par le sang la démocratie (de façade, d’ailleurs) à des peuples qui n’en veulent pas, Monsieur, retrouvez votre blouse de médecin, soignez les malades comme Cuba le fait si bien aux quatre coins du monde, gratuitement, distribuez l’ argent des guerres évitées à tous les affamés de la terre, aidez vos amis Israéliens à se protéger en les incitant à signer une paix juste plutôt qu’en impulsant des guerres partout.  Une dernière chose : L’Iran ne veut pas la guerre. Sa rhétorique est certes fâcheuse, mais il n’attaquera jamais personne, à la différence des « bons » chrétiens américains. En ce qui me concerne, je comprends tout à fait leur désir de se protéger, alors qu’ils sont constamment menacés. Pourquoi leur refuser le droit de se protéger que vous défendez pour Israël ? C’est à cause d’hommes comme vous, Monsieur, que le terrorisme prend son essor. Vous êtes pleinement responsable, le saviez-vous ?

    Monsieur le soldat sans frontières, je ne vous salue pas. Vous ne le méritez pas. Vous étiez appelé à devenir une légende vivante, vous allez tomber dans les poubelles de l’Histoire. Dommage que les peuples aient à leur tête des irresponsables, des va-t-en guerre, des sans conscience, des sans scrupules, des cupides, des égoïstes. Des salopards, tout simplement. A cause d’eux, l’apocalypse est déjà en marche… 

    Eva, mère, journaliste-écrivain, croyante, humaniste, citoyenne du monde.  Et femme de paix. 

    Allez, je joins à cette lettre un charmant article sur ceux qui font de la politique, voir à http://poly-tics.over-blog.com  Régalez-vous ! 

     

    Dominique strauss-kahn (DSK) le 16 septembre 2005 écrivait sur son site "la réalité brute, catastrophique du sarkozysme " et le titre du post était …… Unis contre sarkozy ! Incroyable, n’est ce pas ! Lors d’une rencontre avec les militants PS de Berre l'Etang, dans les Bouches-du-Rhône Dominique Strauss-Kahn accuse Nicolas Sarkozy de faire preuve d'une certaine forme de lâcheté et de fausseté après le discours sur la mondialisation tenu la veille à Saint-Etienne par le président de l'UMP.Ce qui est également condamnable c’est briguer des mandats nationaux ou des postes internationaux alors que DSK avait dit "en 2004, lors d’une interview sur France-Inter : " Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide en Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël " (Cité in Encyclopédie politique française, Tome 2, Facta éd., 2005) et en 2003, DSK a contraint un expert du Parti socialiste, Pascal Boniface, à démissionner. Ce spécialiste en relations internationales a eu l’outrecuidance de souligner que le soutien aveugle du parti à Israël est idéologiquement incohérent et électoralement contre-productif alors que le PS doit ambitionner de réunir derrière lui les six millions de Français de culture arabe. (Thierry Meyssan Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire - extraits dont vous pouvez prendre connaissance dans son intégralité ICI ) Par ailleurs dans la revue Le Meilleur des mondes DSK affirme son alignement sur la politique d’Israël et des États-Unis. Dominique Strauss-Kahn est président du Comité scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, une association directement soutenue par la NED et par … un ancien de la CIA . Grâce à ses réseaux et aussi à Sarkozy, DSK se retrouve aujourd’hui à la tête du FMI organisation internationale de plus en plus critiquée notamment par les pays pauvres ou en voie de développement, mais la place est bonne, salaire annuel de base de 461 510 dollars net d’impôts. Ce qui pose également problème, c’est l’évident irrespect que DSK porte pour ses électeurs de Sarcelles qui l'ont réélu député car rappelons qu’entre les deux tours des législatives, DSK s'engageait à se consacrer pleinement à son mandat.

     

    Jack Lang critiquait vivement Sarkozy en février 2007 sur France Info, "nous avons en face de nous un adversaire talentueux, brillant, mais qui utilise des armes déloyales, la calomnie, les attaques basses. Il a un art suprême de l’imposture et de la supercherie. Je lui délivre l’Oscar toutes catégories. ". Ce même mois, il déclarait aussi sarkozy "est allé un peu plus loin vers les terres du Front national", en se demandant si cela tenait au fait que la ville de Toulon ait été dirigée un moment (1995-2001) par un maire Front national. […] on ne peut pas ne pas constater une lepénisation progressive des discours et des thèmes du candidat sortant de l'UMP". (LCI.fr 08.02.2007). Jack Lang a affirmé le jeudi 8 (ou peut être le 1er je ne suis plus sûr de la date) février 2007 à l'intention des "électeurs de gauche", que voter François Bayrou à l'élection présidentielle, c'est voter "à droite". "Je le dis aux électeurs de gauche qui pourraient se laisser entraîner momentanément" par le discours du leader centriste". Par ailleurs, il a accusé François Bayrou d'avoir été, "comme ministre de l'Education nationale, l'homme qui, avec Edouard Balladur, a jeté dans la rue un million de manifestants lors du débat sur la loi Falloux (relative au caractère public de l'enseignement, NDLR) en 1993-1994". "Ce n'est guère rassurant. A présent Jack Lang participe à une mission de réflexion sur la rénovation des institutions avec, entre autres, l'ancien Premier ministre Edouard Balladur….. quoi de plus normal …. Il se fout de nous !

     

    Bien que Michel Rocard ait expliqué que Sarkozy est un " danger public " , Rocard a considéré peu de temps après que c’était un honneur pour lui que sarkozy lui ait téléphoné pour lui proposer une mission " Je lui ai répondu: pourquoi pas, il faut regarder". ( plus de détails ICI ). Un honneur qu’un " danger public " fasse appel à lui ? ? ? Révélateur, n’est-ce pas..

     

    Hubert Védrine estimait qu'entrer dans un gouvernement de droite lui "aurait posé un sérieux problème politique de principe". "Le président de la République n'appartient pas à ma famille politique mais j'estime depuis longtemps que les questions de politique étrangère doivent être abordées de façon non partisane, chaque fois que cela est possible […] J'estime essentiel pour la France que le ministère des Affaires étrangères soit fort, doté de moyens suffisants de conception et d'exécution, et que son rôle central dans l'ensemble des négociations que nous avons à mener pour défendre nos intérêts et promouvoir nos valeurs soit reconnu", ajoute-t-il. Dans le Canard Enchaîné du mercredi 16 mai 2007, nous apprenons que le président sortant du CRIF, le très sioniste Roger Cukierman est intervenu personnellement pour s’opposer à la nomination de Hubert Védrine au poste de ministre des Affaires étrangères du premier gouvernement du nouveau Président Sarkozy. Hubert Védrine s'est vu néanmoins confier un rapport sur la mondialisation par Nicolas Sarkozy, qui déclare vouloir aller "encore plus loin" dans l'ouverture

     

    Bernard Kouchner, qui n’est jamais parvenu à être élu, qui a approuvé l'intervention américaine en Irak, qui prône la guerre contre l’Iran et qui a été favorable à certaines mesures conduites par la droite comme le contrat nouvel embauche (CNE) Bernard Kouchner reste en poste au sein du gouvernement Fillon en tant que Ministre des affaires étrangères malgré l'affront que lui à fait sarkozy en préférant sa femme comme émissaire. Kouchner qui patauge au Liban. Hubert Védrine avait refusé ce poste à Nicolas Sarkozy parce que le nouveau président de la République ne voulait pas d'un ministère des Affaires étrangères fort (et pan ! sur Kouchner qui a accepté).

     

    Eric Besson, le premier des judas, après avoir écrit un pamphlet très argumenté sur sarkozy pendant la campagne présidentielle a rejoint celui là même a qui il avait jeté l’opprobre, uniquement parce que Ségolène était en désaccord avec lui. Il fut récompensé de cette opportune trahison par une nomination en tant que secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques.

     

    Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat chargé de la Coopération et de la francophonie Comme il y a eu des gaullistes de gauche, nous sommes des sarkozystes de gauche". Ben, voyons la girouette ! Et le maire de Mulhouse d'aller encore plus loin en assurant : "je ne passerai d'alliances aux municipales qu'avec des listes issues de la majorité présidentielle. Mes listes ne feront pas l'ouverture avec celles du PS mais elles accueilleront sans doute de nombreuses personnes désireuses de rénover la gauche".

     

    Jean-Pierre Jouyet nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, se dit de gauche suivant une argumentation bien spécieuse lorsque le nouvel observateur lui pose la question "  Comment avez-vous réagi aux critiques de vos amis socialistes ?A ceux qui laissent entendre, comme le premier secrétaire du PS, que vous avez toujours été de droite ? " J.-P. Jouyet. - Me dire cela à moi, qui ai successivement travaillé avec Michel Rocard, Jacques Delors et Lionel Jospin. Justement Monsieur Jouyet ses hommes ne sont pas de gauche ! auprès du ministre des Affaires étrangères et des affaires européennes Bernard Kouchner. Jouyet travaille désormais pour le compte d'un homme de droite, cette posture symbolisant assez bien le parcours d'un homme qui obtint par le passé aussi bien les faveurs de Lionel Jospin que celles de Francis Mer (ancien ministre des finances du gouvernement de Raffarin en 2002). Il est par ailleurs assez proche de François Hollande.

     

    Jacques Attali, proche conseiller de Mittérand qui accepte une nomination de président de la commission pour la libération de la croissance française par Nicolas Sarkozy. Il manque plus que Delors, Valls et jospin

    Sur son blog Manuel Valls, franc-maçon, affirme sur son blog " Alors que des rumeurs insistantes et persistantes font état de ma nomination prochaine au gouvernement, je tiens à les démentir formellement et à clairifier les choses. " Mais n’oublions pas que lors du référendum sur la constitution Européenne, il commence à s'engager pour le non, puis prend position pour le oui. Alors pourquoi ne changerai t-il pas d’avis encore une fois car il a édité précédemment sur son blog un article du Monde dans lequel il évoque la possibilité "de faire un bout de chemin avec la majorité, à condition qu'elle nous entende" sur la justice, l'immigration ou la lutte contre la criminalité.

    Lionel Jospin l’homme aux défaites électorales lourdes et à l’origine de multiples privatisations

     

    L’ouverture pour défendre quoi? Une ouverture de façade car sur le fond c’est la politique définie par sarkozy. C’est le sarkozysme triomphant !

     

    Dans la majorité UMP, quelques frémissements car on jalouse les postes occupés? Le patron du groupe UMP au Sénat, Josselin de Rohan a pris position contre l’ouverture et la proportionnelle prononcées à Strasbourg aux journées parlementaires de l’UMP. L’intéressé a, selon ses pairs du Sénat, "très mal vécu", d’être tancé comme un "écolier" par le chef de l’Etat, pour ce réquisitoire.

    _________________________________________________________________________________________ 

    La Palestine, le néocon-faucon Kouchner s'en moque complètement. Pendant ce temps,  les Israéliens continuent  leur expansion pour atteindre le point de non-retour. Personne ne bouge. En Afrique du Sud, on avait bougé, les choses on évolué. Ici, on laisse pourrir la situation. Honte au monde, honte à Kouchner ! Eva

    A toucher Jérusalem, extension d’une colonie juive.
    publié le mercredi 10 octobre 2007
    T. Hocine
     
    C’est certainement la plus belle manifestation du bellicisme israélien et du refus de la paix avec les Palestiniens. Cette preuve a été donnée hier par Israël qui a ordonné la confiscation de 110 ha de terres près d’El Qods, faisant craindre aux Palestiniens une relance d’un projet destiné à relier la colonie de Maalé Adoumim à la ville sainte, ont indiqué, mardi, des sources palestiniennes.

    La situation redevient claire après un flou qui n’a duré que 24h, lors d’une déclaration d’un ministre israélien laissant entendre qu’Israël ne serait pas contre le fait qu’El Qods devienne la capitale d’un Etat palestinien. Ce qui n’a pas manqué d’être interprété au moins comme un signe de détente à l’approche d’une conférence internationale préconisée par le président américain George Bush.

    Les Palestiniens avaient donc toutes les raisons de dire leur scepticisme et surtout de revendiquer des actions concrètes pour mettre fin à la politique israélienne. Les ordres de confiscation, émis fin septembre, portent sur 110 ha répartis sur les localités palestiniennes d’Abou Dis, Al-Sawahreh Al-Sharqiyeh, Nabi Moussa et Al-Khan Al-Ahmar, a indiqué Hassan Abed Rabbo, directeur général pour la région d’El Qods au ministère palestinien des Collectivités locales. Selon lui, ces confiscations visent à « créer un bloc de colonies » regroupant Maalé Adoumim et les implantations proches de Mishor Adoumim et de Kedar « et empêcher toute continuité territoriale palestinienne avec la vallée du Jourdain ». « Ils usurpent des dizaines d’hectares de terres de la Cisjordanie au profit de leur projet de colonisation dit du Grand Jérusalem qui comprend Maalé Adoumim », a-t-il ajouté.

    Dans les ordres remis aux propriétaires des terres, l’armée israélienne invoque pour justifier ces confiscations « des fins militaires » et « des mesures destinées à empêcher des actes terroristes ». Selon le journal israélien Haaretz, les terres confisquées devraient servir à la construction d’une nouvelle route reliant El Qods à Ariha (Jéricho). « Tout cela, au profit d’un projet juif de longue date consistant à construire 3 500 logements et un parc industriel », affirme le journal.

    Israël s’était engagé en 2005 auprès des Etats-Unis de geler ce vaste projet. Les Palestiniens avaient vivement dénoncé ce projet, parce qu’il coupe pratiquement en deux la Cisjordanie, compliquant la création d’un Etat palestinien indépendant. Et c’est justement ce qui est visé, à travers aussi le fameux mur de séparation que les Palestiniens estiment être une frontière de fait. A quoi donc servira la conférence convoquée pour cet automne, s’il n’y a plus rien à négocier ?

     


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    Samedi 13 octobre 2007

     Bonjour,

    Etant donné la nature des événements que les apprentis-sorciers de la planète nous préparent, en l'occurrence la guerre contre l'Iran et probablement dans la foulée contre la Syrie, étant donné l'implication, en première ligne, d'Israël et des Etats-Unis, étant donné enfin l'emploi un peu partout du mot sionisme pour expliquer pas mal de choses qui nous échappent à nous citoyens, j'ai voulu en savoir plus. Alors que je m'apprêtais à consulter en particulier des encyclopédies pour trouver des éléments d'explications sur le sionisme, dans son ensemble, je reçois ce jour un commentaire sur mon dernier article " pétitions pour une presse libre".  Naturellement, j'ai la curiosité de regarder le site web de l'auteur du commentaire en question. Et je tombe sur un site qui prône la connaissance et le raprochement des peuples et des cultures - des mots dans lesquels je me reconnais tout à fait -, et sur des articles... sur le sionisme. Ils viennent à point ! Mon oeil s'arrête sur : "la stratégie sioniste consiste à perdurer les négociations de paix dans le temps et l'espace pour fatiguer et épuiser les partenaires par des rendez-vous sans lendemain et sans perspectives d'aboutir à des solutions exécutoires..." C'était exactement ce que j'avais compris. Cela me suffit, je passe les extraits trouvés par hasard ce jour  sur http://robocup555.blogs.nouvelobs.com : ( N.B. : Si vous n'êtes pas d'accord avec les articles ci-joints, le débat est ouvert, mais seulement dans le respect et la mesure). 

    04.09.2007

    Le sionisme :

    Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.

    Puisant la force dans un soutien indéfectible de la première puissance mondiale, l’entité sioniste n’approuve même pas la position des pays occidentaux et de la communauté internationale qui demande « à Israël de faire preuve de retenue » en exécutant ses stratégies d’épuration ethnique et les massacres contre les semblables de Mohammed AI Durra, la démolition des maisons sur la tête de ses occupants, du passage du bulldozer sur le corps des pacifistes étrangers venus apporter leur soutien à un peuple soumis en permanence aux incursions meurtrières de chars et de snippers. Si l’idée motrice du sionisme est de regrouper les juifs du monde entier en terre palestinienne, le sionisme préconise de trouver l’appui d’une puissance militaire, en l’occurrence les Etats-Unis d’Amérique.

    C’est ainsi que l’opinion mondiale est soigneusement abrutie par des messages mensongers véhiculés par une presse à la merci du pouvoir de l’argent et de la politique sioniste, pour changer le fait d’être agresseur en victime, en maintenant des opérations dignes d’un génocide contre les femmes et les enfants. L’opinion dominante au sein de la soldatesque israélienne est que pour s’approprier la Terre promise, il faut exterminer les populations locales et entretenir la thèse selon laquelle Israël est en danger de mort permanent. Cet état de fait n’est pas nouveau, puisque depuis la résolution des Nations unies « à permettre la création d’un foyer pour les juifs », à ce jour, le peuple palestinien a subi les pires massacres semblables à ceux des Américains commis au nom de la destinée manifeste en Amérique (4) pour mettre en place un système colonial dominateur avec des pulsions racistes et xénophobes.

    Le démembrement des Etats arabes


    Si l’objectif fondamental des sionistes est de bâtir un foyer pour les juifs, il n’en demeure pas moins qu’entre autres objectifs, il cherche à atteindre des buts importants, notamment le démembrement des Etats arabes, maintenir une subversion pour dissimuler ses sévices. Notons au préalable qu’il y a aussi une grande ressemblance entre la conquête de l’Amérique par les premiers « pères », colons blancs et ceux de l’occupation de la Palestine par les hordes sionistes qui, depuis leurs premières conquêtes des terres arabes, commettent des crimes dignes de la Cour pénale internationale et dont la peine ne serait que celle de l’exécution à mort des responsables. Il serait peut-être intéressant de relire critiquement l’histoire de cette ressemblance entre les deux colonialismes pour saisir toute la portée de la fondation d’une ambassade chrétienne internationale par les descendants des pères pèlerins évangéliques américains à El Qods en 1980 pour assister au retour de Jésus.

    La stratégie sioniste consiste à perdurer les négociations de paix dans le temps et l’espace pour fatiguer et épuiser les partenaires par des rendez-vous sans lendemain et sans perspectives d’aboutir à des solutions exécutoires ; sinon comment expliquer le fait que cet Etat sioniste n’a jamais respecté le résultat des négociations et l’esprit des accords bien que ceux-ci soient parrainés par les puissances occidentales.

    En plus du fait du non-respect des accords, le sionisme bénéficie du support multidimensionnel d’une autre doctrine aussi raciste que xénophobe, celle de l’américanisme qui a épousé toutes les thèses mythiques du sionisme sur les différents concepts de la politique, de la défense et l’extermination des « indigènes », spécialement avec l’avènement de la droite chrétienne connue comme étant le sionisme chrétien.

    Ayant déjà passé la phase de la reconnaissance diplomatique – y compris par les pays arabes de façon officielle ou informelle – comme Etat, pourquoi le sionisme ne reconnaît-il pas le droit au peuple palestinien d’être sous un toit étatique reconnu et souverain ? Surtout pourquoi toutes les parties existantes militent-elles pour instaurer un fascisme juif dans tous les territoires ? Pourquoi le sionisme signe des traités de paix avec ses voisins pour les violer par la suite ? D’ailleurs, par la voix d’un leader sioniste, en l’occurrence David Ben Gourion, il reconnaît le droit explicite aux Palestiniens de ne pas signer de traité ni d’accord de paix avec eux : « Si je serais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. ( ... ) Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter ça ? » Au moment où le sionisme tue en Palestine et au Liban, l’Occident demande à l’Etat hébreu un « peu de retenue » et un self-contrôle et que les Etats-Unis d’Amérique considèrent le crime comme une légitime défense, les Arabes sont fatigués, ne serait-ce que de dénoncer les meurtres et la destruction. The Koenig Report qui, dans un rapport confidentiel, confectionne dans les laboratoires sionistes avec la bénédiction des Américains en 1976, dans lequel il est noté que la domination des Arabes doit passer par la déportation et l’expulsion des Arabes des territoires, comme stratégie tactique de la finalisation de l’objectif vital de la doctrine sioniste, définissent par voie de conséquence la possibilité de mettre les Arabes dans des camps de concentration avant de trouver un pays preneur.

    Ce même document préconise clairement une épuration et un nettoyage ethnique de la race arabe exprimés dans le passage suivant : « Nous devons utiliser la terreur, l’assassinat, l’intimidation, la confiscation de terres et la coupe de tous les services sociaux pour débarrasser la Galilée de sa population arabe ».(5) Il n’est donc guère étonnant d’entendre le discours de la droite sioniste et son écho de la part de la gauche comme cette déclaration du criminel de guerre Ariel Sharon Premier ministre israélien lors d’un meeting de militants du parti d’extrême-droite Tsomet et rapporté par l’AFP (15 novembre 1998) « Tout le monde doit bouger, courir et s’emparer d’autant de collines qu’il est possible pour agrandir les colonies, parce que tout ce que l’on prendra maintenant restera à nous. Tout ce que nous ne prendrons pas par la force, ira à eux ». Ou encore sa déclaration en 1956, exubérant son état se service barbare à Rafah et exultant ses envies criminelles et dispensant ses encouragements à des soldats assoiffés de sang arabe : « Je jure que si j’étais juste un civil israélien et que je rencontre un Palestinien, je le brûlerais et le ferais souffrir avant de le tuer. J’ai tué 750 Palestiniens d’un seul coup (à Rafah en 1956). Je voulais encourager mes soldats à violer les filles arabes comme la femme palestinienne est une esclave pour les juifs et nous leur faisons de toute façon ce que nous voulons et personne ne nous dit ce que nous devons faire, mais nous disons aux autres ce qu’ils doivent faire. » Ariel Sharon, dans une interview avec le général Ouze Merham, en 1956. Cette géostratégie sioniste repose sur l’appui militaire et politico-diplomatique de l’Occident en général et américain en particulier.

    A la lumière de ce que nous avons pu voir, on est tenté de dire que la création de cet Etat sioniste en Palestine est en grande partie une réhabilitation politique de l’Occident vis-à-vis des juifs du fait de la persécution dont ils ont été l’objet soit en Russie tsarienne ou en Europe. C’est une réparation pour la persécution des Occidentaux contre les juifs et une procédure de se débarrasser d’un fardeau humain et empoisonner la vie des Arabes. C’est pourquoi, le monde entier, notamment les puissances occidentales, ferme les yeux sur beaucoup d’interdits comme l’utilisation de la famine comme méthode et moyen de guerre, la destruction de biens et d’infrastructures indispensables à la survie de la population civile et les attaques qui « causent incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caractère civil qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu ».

    Tous ces crimes sont définis par le protocole de Genève de 1977 comme des crimes de guerre et crime contre l’humanité. Parce que comme la « pure race juive » est synonyme avec le raisonnement nazi d’Hitler de la « pure race aryenne ». Il s’agit avant tout d’un chauvinisme extrême qui se base sur la pensée de lien entre le sang et la terre. Le sionisme n’aurait jamais pu atteindre ses objectifs de coloniser la Palestine s’il n’avait pas bénéficié du soutien inconditionnel occidental. C’est ainsi que l’Etat sioniste obtient annuellement une cagnotte de trois milliards de dollars US.

    Le support diplomatique au sein des instances internationales est permanent réfutant toute condamnation des actes criminels des bouchers sionistes au point où l’Etat sioniste bénéficie de deux représentants permanents aux Nations unies dont l’un est doté du puissant droit de veto. Depuis sa formation en 1949, l’Etat d’Israël a coûté aux contribuables des Etats-Unis plus de 130 milliards de dollars. L’apport militaire est une donnée stratégique pour les Etats-Unis dans la mesure où le sionisme est synonyme de lutte contre le terrorisme et « l’Islam d’ante-Christ », selon la prophétie des nouveaux sionistes chrétiens et le groupe des néoconservateurs qui dominent les couloirs de la Maison-Blanche et ses instances. L’aide américaine au sionisme à porté un préjudice moral et politique aux Etats-Unis d’Amérique sur le plan mondial et local. Pour le président de l’Organisation d’unité et défense des droits des Américains d’origine européenne, le coût de ce soutien ne concerne pas uniquement l’injection de milliards de dollars, mais c’est aussi la peur de représailles de la part des peuples opprimés par la force américano-sioniste. Par la force de cet appui américain, l’Etat sioniste a désobéi pendant 18 ans aux résolutions des Nations unies lui ordonnant de quitter le Liban (...). La véritable cause de ce terrorisme est notre engagement et notre soutien au comportement criminel de l’Etat d’Israël (6)

    Notons enfin un chiffre éloquent de l’aide américaine – hors soutien financier– à son rejeton moyen oriental qui est de l’ordre de plus de 100 milliards depuis 1985.La mort du président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, n’a pas réglé le problème des négociations et l’engagement du président américain de voir deux Etats au Moyen-Orient ne sera pas atteint, car celui-ci est entouré d’une bande de néocons acquis à la thèse du sionisme politique qui ne peut pas admettre de voir des Arabes en Palestine vivre en paix. Elle n’a pas, non plus, résolu le problème d’interlocuteur viable avec les sionistes qui cherchent à négocier avec un homme politique prêt à apposer sa signature sur un document blanc. La domination sioniste des appareils décisionnels américains est parfaitement illustrée par la déclaration du sanguinaire Sharon qui, au cours d’une interview avec Shimon Pérès, affirme qu’« à chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela... Je veux te dire une chose très claire, ne t’inquiètes pas des pressions américaines sur Israël Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique et les Américains le savent », (déclaration faite le 3 octobre 2001, sur les ondes de Radio Kol d’israël). Les leaders sionistes sont conscients que « les accords d’Oslo sont très importants pour les Palestiniens depuis que ce sont les seuls accords officiels qu’ils possèdent. Nous avons un autre document, encore beaucoup plus ancien... la Bible ». (Ariel Sharon parlant dans une conférence à Washington, le 8 mai 1998). Le contrôle de l’Amérique par la horde criminelle de l’Etat sioniste est un point déterminant dans les actions criminelles de ses dirigeants à tel point que l’idéologue des néocons William Cristol admet que la dernière guerre sioniste contre le Liban est une guerre de l’Amérique, car c’est une guerre à connotation religieuse considérant que Jérusalem est la capitale d’une nation qui « les soutient et qui a la volonté de combattre à leur côté, contre un ennemi commun, c’est pourquoi, c’est aussi leur guerre contre le Liban » (7)

    Les activités de subversion dans le monde Les actions subversives des sionistes dans le monde sont le moyen le plus efficace pour détourner les projecteurs sur les agressions et les crimes de l’entité sioniste au Moyen-Orient. Elles visent surtout à terroriser le monde en portant la responsabilité à des Arabes. Les cas les plus célèbres de l’activité subversive sioniste sont les attentats sionistes organisés et exécutés par Israël en 1954 contre des cibles britanniques en Egypte (affaire Layon baptisée du nom de Pinhas Layon, ministre israélien de la Défense, en 1953). Il y eut aussi l’attaque, le 8 juin 1967, du vaisseau de guerre américain USS Liberty : 34 marins américains tués, 171 blessés. Il faut peut-être s’attarder un peu sur les dernières révélations de l’attentat à la camionnette piégée contre la mutuelle israélite de Buenos Aires, qui fit 85 morts et 300 blessés le 18 juillet 1994 et l’ambassade israélienne en 1992, prouve la responsabilité de l’Etat israélien et des USA avec la connivence des Argentins.

    Les preuves ont été mises en évidence par deux personnes dans une enquête indépendante, José Petrosino et Oscar Abudara Bini qui ont fouiné pendant plus de 14 ans sur cette affaire scabreuse des services secrets de la coalition américano-sioniste. La conclusion de leur enquête est édifiante dont en voici les principales : 1. Les explosions ont eu lieu à l’intérieur des deux bâtiments ; 2. de fausses preuves ont été introduites sur les lieux afin de faire figurer des voitures piégées inexistantes dans les deux attaques ; 3. de faux témoignages, relayés par les services de police locale, les agences de renseignement et la classe politique ont visé à impliquer des voitures piégées et des kamikazes de façon à orienter l’opinion sur des terroristes musulmans fondamentalistes.

    (A suivre)

    NOTES :

    (4) Cf notre étude en trois parties sur la notion de la destinée manifeste favorisant l’extermination des peuples amérindiens. El Watan 24, 25 et 26 juillet 2006.

    (5) Document classé confidentiel qui fut élaboré par Yisraël Koenig, membre du Parti travailliste en 1976 et dont ls « fuies » ont été révélées par le journal israélien Al Hamishmar. Notons ici que les Arabes sont toujours leurrés et trahis par leurs sentiments de soutien pour porter les « travaillistes » au pouvoir de l’Etat sioniste lors des élections législatives. A chaque appel des urnes, la presse arabe évoque la « flexibilité » du parti travailliste dans les négociations ; une simple illusion qui ne doit jamais faire partie de la politique de tous les leaders sionistes à Sabra, Qana, Jenin, Ghaza, Rafah et… avec les Shimon Pérès ou Yehud Barak, Ariel Sharon ou Yizhak Shamir. Le crime est une constante chez tous les sionistes.

    (7) Kristol William : « Its Our War Bush should go to Jerusalem ; Weekly Standard, 07/24/2006, Volume 011, Issue 42,conformément aux lois de l‘Etat fédéral et qui exerce de façon publique, à l’opposé des activités des groupes de pression. Le point le plus important à notre sens est celui du lobbying politique et diplomatique qui combine avec les efforts sionistes à faire ressentir au monde occidental un sentiment de culpabilité pour la persécution des juifs, a abouti à une sympathie hypocrite des pays occidentaux. Le lobbying est une mission dédiée à toutes les institutions sociopolitiques, économiques ou para militaires entretenues par l‘Etat israélien dans les capitales occidentales les plus influentes sur la décision internationale. Nous avons déjà évoqué le travail mobilisateur des associations juives et sionistes dans nos précédentes études et son alliance avec les groupes de pouvoir au Etats Unis d’Amériques, notamment depuis l’arrivée des néocons et qui a commence avec l’ère du président Roland Reagan. Durant le mandant du précèdent Sénat au moins onze membres étaient juifs sur les cent membres au total, alors que la population juive ne dépasse guère les 2 % de la population américaine. Un des plus importants rédacteurs des discours du président Georges Bush est un « Think Tanker » très proche des thèses sionistes. Il s’agit de David Frum à qui beaucoup de chercheurs attribuent le mérite de réinventer la notion de l’axe du mal. Sur le même plan, des visites sont organisées par les associations sionistes pour les membres du Congrès et du Sénat afin de pouvoir mobiliser la décision politique en faveur de l‘Etat sioniste.

    Lakhdar Ydroudj
    EL WATAN

    01.10.2007

    Le sionisme : théologie de la conquête et de la terreur (2)

    « L'amnésie est décidément un mal récurrent de nos sociétés occidentales au sujet du sionisme. Il fut un temps où la communauté internationale considérait les milices sionistes comme des groupes terroristes. » Géostratégies.

    Lakhdar Ydroudj El Watan

    Le sionisme est une idéologie raciste, répressive et expansionniste visant à fonder un Etat pour le « peuple élu » sur la base d'un mythe à la fois religieux et politique. Le grand danger de cette doctrine est le fait qu'elle englobe à la fois un courant idéologique fasciste et une phraséologie théologique sacrée et convaincante pour beaucoup de chrétiens qui ont épousé les textes bibliques concernant la création et la protection du « foyer juif » (la nouvelle Sion) en Palestine, devenu par la force de la politique britannique et occidentale, l'« Etat israélien ».

    C'est ainsi que les fondements religieux mythiques justifiant toutes les actions entreprises dans ce sens sont devenus de véritables agendas politiques du sionisme chrétien inspirant les campagnes électorales de beaucoup de présidents américains et les rouages de la décision des institutions françaises, voire européennes. Pourquoi le
    sionisme a-t-il trouvé une terre et un environnement favorable à son essor, son organisation et à l'enracinement de ses fondements aux USA, en Europe et en France tout particulièrement ? La réponse est élémentaire : satisfaire les redevances à la caisse sioniste car la doctrine de ce courant idéologique est devenue la matrice de campagne, autour de laquelle gravitent les grands projets pour le monde entier et qui est soumise à l'influence idéologique des lobbies financier, médiatique et politique juif et sioniste.

    Fondé à la fin du XIXe siècle par l'écrivain et journaliste hongrois Théodore Herzl, le sionisme est doté d'un potentiel idéologique xénophobe qui exclut toute cohabitation avec les autres humains et devient, par voie de conséquence, un mouvement exclusivement politique utilitaire, ayant pour objectif vital d'établir un territoire pour réunir les juifs de tous les pays en se basant sur le mythe de la Terre promise au peuple élu en conquérant tout l'espace par le feu et le sang des Palestiniens et autres Arabes de la région. C'est une théologie qui a puisé ses origines dans les textes religieux intégristes. Cependant, le terme fut inventé par un autre juif d'origine autrichienne, Nathan Birnbaum, en 1880, dont la principale préoccupation est de regrouper les juifs du monde entier.

    Au risque de s'exposer à l'accusation d'antisémitisme, d'être qualifié de négationniste, notre préalable à tout argument accusateur est de préciser que
    cette tendance d'analyse n'a absolument aucune prétention ni visée malveillante. Il importe de noter, toutefois, que l'objectif est de provoquer la profonde léthargie dans laquelle baigne la conscience universelle et remettre la volonté occidentale sur le « droit » de critiquer Israël et revendiquer l'impartialité des institutions internationales. L'impératif scientifique de cette étude est donc de mettre en œuvre une présentation et une lecture socio-historique et politique d'un mouvement très dangereux pour l'humanité toute entière, notamment après une alliance très développée, avec la première puissance mondiale et son hégémonie sur les administrations occidentales, tout particulièrement en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne.

    Grille d'analyse et méthode d'approche

    En parlant de sionisme comme système politique ou courant idéologique, il est impératif d'évoquer les différentes facettes de ce concept qui englobe des formes de colonisation profondes de la société conquise. Il est donc nécessaire d'attirer l'attention du lecteur qu'il n'existe pas un seul sionisme mais des sionismes. Donc, si l’on analyse le vocable « sionisme », cela nous induit inéluctablement vers un sionisme politique, un sionisme culturel, un sionisme économique, un sionisme religieux, un sionisme raciste... C'est l'atomisation du concept sur les différentes activités nécessaires à la vie juive pour atteindre une domination totale et globalisante de la société. Il ne s'agit pas ici d'une approche épistémologique, le but est de dire que pour qu'une soit une approche compréhensive de la politique sioniste en particulier, il est indispensable de ne pas dissocier ce concept de la démarche politico-religieuse du sionisme et de son histoire.

    Un autre préalable méthodologique doit être retenu. Il concerne les confusions conceptuelles de l'antisémitisme, un racisme que le sionisme a voulu hausser comme un « racisme à part », cherchant à autoriser le mensonge et la violence comme moyens inévitables de « se défendre » contre la résistance. S'opposer ou critiquer la politique colonialiste barbare (la conquête des terres, le massacre des civils, la démolition des terres, la déportation des autochtones...) et sioniste (la non-reconnaissance des minorités ethniques sur le territoire conquis) relèvent donc, selon ce procédé, de contrôler les esprits par le truchement d'un mécanisme de self-control et d'interdit flagrant. Plusieurs pays occidentaux ont été soumis à adhérer à cette thèse self défensive des dépassements dangereux des sionistes. Beaucoup d'hommes et d'associations ont été abjectement accusés d'antisémitisme par la perversion conceptuelle de ce vocable, qui a été au départ à connotation purement religieuse de la persécution des juifs, pour être ensuite politiquement instrumentalisé.

    C'est un véritable bouclier raciste qui défend la politique génocidaire des gouvernements successifs de l'Etat sioniste. Notre approche, donc, est une approche qui se marque de cette notion négationniste de l'homme. En dénonçant cette tyrannie conceptuelle, elle rejette toute accusation qui sera portée au contenu de cette étude dans la mesure où elle réfute l'instrumentalisation idéologique et la manipulation religieuse de ce vocable et dénonce la procédure accusatrice des sionistes contre les intellectuels. Le militantisme idéologique sioniste a transformé la notion raciale de ce mot en un véritable système de défense de l'Etat criminel israélien et sioniste, tout en confisquant la volonté de penser et de s'exprimer y compris dans les pays les plus démocratiques du monde. De même que les idéologues sionistes ont volontairement admis, toléré et encouragé l'instrumentalisation de ce terme sur une base pseudoraciale contre tout ce qui est juif, en espérant pouvoir à long terme en tirer les dividendes de la tyrannie de ce concept pour hausser la race juive à une race supérieure qui ne sera jamais soumise à une quelconque critique. C'est la « nazification du judaïsme », « le but étant de criminaliser toute parole qui ne plaît pas aux racistes sionistes et de déshumaniser leur auteur » (1).

    Lorsque les lobbies sionistes accusent une personne ou une institution d'être antisémite, elle a le mérite de ne pas adhérer à l'aspect réducteur de ce concept, car, en vérité, ce ne sont pas uniquement les 5 millions de juifs ; si les chambres à gaz ont réellement existé et ce qui n'est pas le cas selon quelques références bien documentées qui ont été tués, mais plus de 50 millions de morts. Il ne faut jamais laisser passer un grand mensonge qui ferait croire et pousser le monde à les percevoir comme les seules victimes du nazisme. Ouvrons une parenthèse pour signaler, au passage, le courage de cette catégorie d'hommes qui fait face à l'arrogance de la loi antisémite qui n'est autre qu'une tyrannie du « droit » sioniste imposé au monde occidental. Dans ce sens, signalons l'affaire de Robert Faurisson qui a eu de larges échos dans le monde pour ses écrits révisionnistes de l'histoire des chambres à gaz. Roger Garaudy, un autre exemple français, qui a été contraint de publier plus tard ses travaux à compte d'auteur sous pression des lobbies sionistes et ses réseaux d'appui au sein même des institutions législatives et juridiques du pays de la liberté. L'historien britannique, David Irving, a également été poursuivi pour la révision des chiffres médiatises par les sionistes lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est interdit de séjour dans plusieurs pays où la paxa sioniste excelle dans la mobilisation de la police de la pensée (Canada, Autriche, Australie et Allemagne). Tandis qu'un écrivain autrichien, en l'occurrence Gerd Honsik, a été condamné à 18 mois d'emprisonnement à cause d'articles niant l'existence même de ces chambres à gaz dans les camps de détention nazis.

    Des lois ont été votées dans plus d'une dizaine de pays qui condamnent tout écrit révisionniste de l'holocauste, alors que des civilisations entières ont été décimées par le colonialisme et rien n'a été fait pour réparer les peuples victimes des « expéditions civilisatrices » en Afrique, en Amérique latine, en Australie. Historiquement, le fait d'être accusé d'antisémitisme relevait d'un ordre religieux pur, mais les associations sionistes ont totalement instrumentalisé cette « utilité religieuse » en stratégie d'accusation systématique où il est devenu difficile de porter un avis critique vis-à-vis de la politique des crimes organisés et engagés par les administrations sionistes, ni de formuler une quelconque opinion sur la politiques des gouvernements criminels qui se sont succédé depuis la promulgation par les Nations unies de la déclaration de la honte universelle de la création de l'Etat d'Israël. Pour clore ce chapitre, cette étude reprend à son compte le passage suivant qui exprime à la fois la terreur linguistique et conceptuelle de ce mot : « Voila l'une de ces notions (antisémitisme) devenue, au fil des temps, pour le moins pernicieuse. (...) Cette notion permet d'accuser n'importe qui pour n'importe quelle raison, dès que la personne attaquée se permet de critiquer la politique de l'Etat d'Israël ou les dogmes sortis de la Thora. Il n'est pas inapproprié de réaliser que le terme "antisémitisme" est une erreur étymologique, qui plus est une erreur volontaire pour accentuer encore le racisme porté par ce mot. (...) Il est grave, très grave même à mon sens, que les politiciens (je parle de la France) et plus encore que les dirigeants de la communauté juive avec la complicité de quelques personnalités bien trop médiatisées utilisent, sans cesse, un mot au sens raciste et étymologiquement faux. Il y a là une double tromperie. » (2)

    La terreur pratiquée par les sionistes non seulement sur les civils palestiniens mais aussi sur la pensée humaine est terrifiante au point où personne n'ose plus parler des crimes contre l'humanité commis par une horde sauvage venue de Russie, de Pologne, du Yémen, d'Ethiopie, des pays aussi divers que lointains les uns que les autres. Une similitude flagrante avec l'américanisme qui a regroupe les Européens par la terreur et l'incitation à une immigration sélective et raciale. Cette théologie justifie le crime en amont et en aval, elle est aussi intouchable sur le plan juridique, car bénéficiant d'une immunité religieuse.

    L'usage de la terreur est une composante intrinsèque de la barbarie sioniste. Tantôt utilisé comme moyen conquérant, tantôt pour des destructions, parfois pour les assassinats cibles, mais toujours pour déposséder les Palestiniens de leurs terres, car le sioniste doit conquérir l'espace nécessaire au regroupement de tous les juifs. Le comble est que la terreur sioniste est toujours baptisée « autodéfense » par des médias acquis au mythe de la persécution des juifs par le monde occidental. Cette culpabilité a obligé les puissances à, inconditionnellement, adhérer à cette thèse qui a perverti la résistance en terrorisme et la terreur en self-défense. En tout état de cause, cette terreur a commencé avec l'arrivée des premiers colons sionistes émargeant leur présence par le massacre de civils et la confiscation des biens pour terroriser la population et l'inciter à quitter les terres et les habitations parce que le sionisme raciste exige une épuration ethnique totale et radicale qui ne laissera pas d'empreintes antécédentes de la civilisation arabe. Par ailleurs, le sionisme politique doit impliquer systématiquement l'expansion territoriale par la déportation des Palestiniens dans des pays autres que le leur. Dans ce même ordre d'idées, Yosef Weitz, du Fonds national juif, à qui l'on reprend une de ses déclarations, est assez révélatrice du sens donné au sionisme expansionniste depuis les débuts du grand projet de cette doctrine. C'est en 1940 qu'il a écrit qu'« entre nous, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Il n'y a pas d'autre solution que de transférer les Arabes dans les pays voisins, les transférer tous, pas un village, pas une tribu ne doit être laissé ». Il n'est pas nécessaire de reprendre la chronologie de l'histoire détaillée des massacres délibérés et planifiés par les criminels de guerre avant la sinistre « nekba » de 1948 et la confiscation du droit à la vie qui a jalonné le déroulement des événements depuis la première vague de peuplement et de colonisation de la Palestine.

    Faire le bilan exhaustif de l'« état de sévices » et les différentes violations sionistes des droits de l'homme pratiquées par les corps organisés et ses milices, relève de la témérité et exige un travail de longue haleine, car la doctrine sioniste est une doctrine meurtrière, barbare et sanguinaire contre l'Arabe et ses biens. Le sionisme est un entrepreneur totalitaire de la guerre contre l'humanité qui a pour devise l'invention d'ennemis mêmes virtuels contre qui il faut se battre pour gagner la sympathie et le soutien de l'Occident culpabilisé par de longues années de matraquage et de dictature des médias. Les débuts de cette guerre ont été construits par le mensonge, la victimologie de l'holocauste remis en cause par des philosophes et des historiens non conformistes à la thèse sioniste ; mais surtout par le mythe de la fondation d'un Etat pour le peuple élu en terre palestinienne et qui sera conquis par un non-droit international, le crime et la barbarie. Autrement dit, la deuxième facette de cette guerre consiste en la conquête et le massacre de milliers d'innocents qui défendent courageusement leurs terres et leurs biens contre un colonialisme semblable à celui de la race européenne en Afrique et aux Amériques après la découverte de ce continent au début du XVe siècle, et la naissance de l'américanisme; doctrine prônant la supériorité des Blancs sur les Indiens et la nécessité d'entreprendre les actions nécessaires à leur « civilisation ».

    La terreur blanche, qui s'est propagée par le truchement de la politique américaine depuis le premier débarquement sur les côtes du continent, continue de frapper partout dans le monde. Si elle ne dégaine pas, elle délègue ses pouvoirs à une autre doctrine plus dangereuse et plus pernicieuse que celle de l'américanisme : Dura ; le sionisme. Nous n'avons pas la prétention de recenser les actions subversives du sionisme à travers le monde. Le sionisme a apporté son expérience à la France coloniale en Algérie notamment par sa participation active aux côtés des tueurs de l'OAS. Nous citerons aussi les actions militaires contre l'Irak en 1981 qui ont abouti à la destruction du réacteur nucléaire et la centrale atomique en plus de l'assassinat du physicien Yaya El Meshad à Paris et ses tentatives de convaincre Washington pour attaquer l'Iran et la Syrie après avoir pu convaincre les Etats-Unis d'Amérique d'engager une croisade contre l'Afghanistan et l'Irak. Les caractéristiques endogènes et exogènes de la doctrine sioniste sont irrationnelles en comparaison avec les principes de l'homme. Criminelles, sanguinaires et barbares, on ne pourra pas les étayer dans cette étude ; mais pour les besoins de celle-ci, on retiendra particulièrement les points suivants sur les dimensions caractérielles du sionisme.

    Commençons tout de suite par dire que le sionisme est un mouvement idéologique fondateur et rassembleur de tous les juifs visant la création d'un foyer national pour les adeptes de cette religion du Nil à l'Euphrate, sans se soucier de l'avenir des peuples des pays qu'ils auront à coloniser et à massacrer, violant les principes les plus élémentaires de la vie. Dans son témoignage devant la Commission d'enquête de l'Onu en 1947, un membre de l'Agence juive pour la Palestine a déclaré que « la Terre promise s'étend du Nil à l'Euphrate. Elle comprend des parties de la Syrie et du Liban ». De son côté, David Ben Gourion confia à l’un des généraux sionistes, en l'occurrence le général Staff en mai 1948 : « Nous devons nous préparer à l’offensive. Notre but est de frapper le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à déstabiliser. Nous devrons établir un Etat chrétien ici, et ensuite nous frapperons la Légion arabe, éliminerons la Transjordanie ; la Syrie tombera à son tour. Puis, nous bombarderons, avancerons et prendrons Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï. » Projet accompli par les guerres successives provoquées par les escadrons et les milices de la mort et soutenus par tout l'Occident chrétien.

    Historiquement parlant, il y a beaucoup de similitudes entre les deux doctrines, en l'occurrence le sionisme et l'américanisme du point de vue de la formation et de l'institutionnalisation de l'Etat. Les deux doctrines ont érigé leur Etat respectif sur les cadavres de milliers d'innocents avec la ferme volonté d'anéantir les races indigènes sans aucun état d'âme, puisque la création de l'Etat fédéral américain a nécessité la mise à mort de populations entières et l'effacement des civilisations véritables patrimoines pour l'humanité toute entière. Pour sa part, le sionisme est un colonialisme qui sélectionne le mal le plus efficace pour perdurer les atrocités au peuple palestinien en particulier et arabe en général. Il a pour mission de frapper là où ses intérêts peuvent être en difficulté ou en mal de s'affirmer. Le prétexte de chercher la sécurité pour le peuple juif est dénué de tout fondement puisque les Arabes ont présenté plusieurs alternatives de paix mais sans résultat, car le sionisme n'aura plus l'occasion de se justifier pour ses actes barbares et criminels contre l'homme. D'un point de vue purement politique, l'alliance entre le sionisme et l'américanisme, on relèvera le fait que les deux courants sont mis en avant pour la domination mondiale de toute alternative politique, notamment celle relative à la résolution des conflits.


    L'agenda géostratégique du sionisme


    La pensée stratégique sioniste (droite ou gauche) est imbibée de la même conviction religieuse, confectionnée au sein des mêmes laboratoires de pensée et inspirée de la même doctrine théologique. Il n?y a donc pas lieu de porter un quelconque soutien pour l'un ou l'autre dans l'espoir de pouvoir espérer un alignement sioniste sur les revendications des Arabes. Le problème fondamental c'est que la race juive s'est métamorphosée en race alliée avec un Dieu pour une Terre promise, car pour les sioniste, le retour, comme l'a écrit Eli Barnavi : « On a beau vouloir évacuer Dieu de l'histoire juive, le retour à Sion reste, quoi qu'on en ait, une idée religieuse » (3). Cette pensée est donc fondamentalement religieuse, à l'instar de la « destinée manifeste » qui est à l'origine de la fondation des Etats-Unis d'Amérique, ce qui dénote qu'une telle origine d'existence a pour corollaire la justification de toute action contre l'autre par des arguments et surtout la mise en œuvre d'actions stratégiques pour aboutir aux impératifs dictés par la théologie de la terreur.

    Dans un tel contexte, on peut résumer sans avoir la prétention d'énumérer cette doctrine, les actions suivantes ;

    Assurer la sécurité des frontières israéliennes par la conquête et la notion de la guerre permanente avec les voisins; acquérir l'appui et le soutien logistique et diplomatique des puissances occidentales afin de légaliser par la force et le « droit » le territoire de la Terre promise ; pacifier les Etats qui démontrent les signes de l'épuisement des affrontements, Ne jamais entreprendre des négociations lorsque l'Etat sioniste est en position de faiblesse et surtout ne jamais faire deux concessions à la fois; créer le mythe d'un Etat inébranlable et fort sur le plan moral, politique, militaire; isoler les Palestiniens lors des négociations de la paix et entreprendre des contacts au cas par cas avec les voisins. Ne jamais entreprendre des négociations de groupe, tout en les projetant dans le temps ; adopter la notion de guerre préventive contre les voisins sous prétexte du doute de l'anéantissement virtuel de la race juive ; animer les conflits inter arabes sur la base confessionnelle et ethniques pour disperser la possibilité des positions communes contre le sionisme et éviter une concentration des forces arabes contre l'entité sioniste ; assurer la présence du discours sioniste dans les médias internationaux et arabes en garantissant une redondance des messages stratégiques pour aliéner les esprits et y inculquer les mythes fondateurs de l'Etat sioniste.


    1) Daniel Milan : La France confisquée !... Mais qui gouverne la France ? Disponible sur le site
    http://beirut.indymedia.org/ar 12006/12/6133.shtmlConsulte le 18 décembre 2006.
    2) Dornac (Jean) : La tyrannie d'un mot : « antisemitisme ». Disponible sur le site
    http://lesogres.org/article.phD3id article=1173 Consulte 24/Novembre 2006.
    3) Cité par Gaillard Andre : Le sionisme en Palestine/Israël, fruit amer du judaisme. Disponible sur le
    site : http://www.andre.gaillard.orq . Consulte le 18 Novembre 2006

    Le sionisme : Théologie de la conquête et de la terreur (3)

    Lakhdar Ydroudj El Watan

    Aux Etats-Unis, l’Etat Fédéral exerce de façon publique, à l’opposé des activités des groupes de pression. Les groupes les plus importants sont ceux du lobbying politique et diplomatique et parmi eux le lobbying sioniste qui travaille à faire ressentir au monde occidental un sentiment de culpabilité pour la persécution des juifs. Il a abouti à créer à une sympathie hypocrite des pays occidentaux à l'égard d'Israël
    .

    Le lobbying est une mission dédiée à toutes les institutions socio-politiques, économiques où para militaires entretenus par l’Etat israélien dans les capitales occidentales les plus influentes sur la décision internationale. Nous avons déjà évoque le travail mobilisateur des associations juives et sionistes dans nos précédents études et son alliance avec les groupes de pouvoir au Etats-Unis d’Amériques, notamment depuis l’arrivée des néocons et qui a commence avec l’ère du président Roland Reagan. Durant le mandant du précèdent Sénat au moins onze membres étaient juifs sur les cent membres au total, alors que la population juive ne dépasse guerre les 2 % de la population américaine. Un des plus importants rédacteurs des discours du président Georges Bush est un « Think Tanker » très proche des thèses sionistes. Il s’agit de Davîd Frum a qui plusieurs chercheurs attribuent le mérite de réinventer la notion de l’axe du mal. Sur le même plan des visites sont organisées par les associations sionistes pour les membres du Congres et du Sénat afin de pouvoir mobiliser la décision politique en faveur de l’Etat sioniste.

    Les outils du lobbying sioniste


    Le sionisme est à la fois une doctrine et une stratégie de colonisation et d’expansion aux dépens des pays de la région du Moyen-Orient puisqu’elle cherche à établir un foyer pour tous les juifs éparpillés dans le monde. La notion de stratégie exige, donc, la mise en œuvre de moyens adéquats pour atteindre les objectifs tracés. Pour les besoins de cette étude, on retiendra les points suivants pour illustrer le travail de cette doctrine et sa puissance mondiale à dominer les institutions les plus redoutables du monde.

    Lobbying associatif

    Il faut peut-être éclairer le lecteur sur la notion de lobby au Etats-Unis et qui est une véritable institution à caractère politique, économique, industriel ou scientifique qui exerce conformément aux lois de l’Etat fédéral et qui exerce de façon publique, à l’opposé des activités des groupes de pression. Le point le plus important à notre sens est celui du lobbying politique et diplomatique qui combine avec les efforts sionistes à faire ressentir au monde occidental un sentiment de culpabilité pour la persécution des juifs, a abouti à une sympathie hypocrite des pays occidentaux. Le lobbying est une mission dédiée à toutes les institutions sociopolitiques, économiques où paramilitaires entretenues par l’Etat israélien dans les capitales occidentales les plus influentes sur la décision internationale. Sur le même plan, des visites sont organisées par les associations sionistes pour les membres du Congrès et du Sénat afin de pouvoir mobiliser la décision politique en faveur de l’Etat sioniste.

    C’est ainsi que, sous l’influence, de l’AIPAC et d’autres institutions que des lois contre ont été signées et adoptées par le pouvoir législatif américain, notamment le classement du gouvernement palestinien issu du Hamas comme gouvernement terroriste, tout en imposant un embargo international sur l’aide aux Palestiniens y compris celles de l’Europe. Il est indispensable d’éclairer le lecteur que les efforts sionistes aux USA ont abouti en 2005 à la création d’une énième association, en l’occurrence Christian's United for Israël (CUFI), dédiée à l’encadrement et à la mobilisation des chrétiens pour la cause sioniste, soit par le soutien financier, moral et religieux. Cette association a pour objectif le lobbying religieux au sein des évangéliques et l’implication des plus hautes autorités américaines pour mettre en route la nouvelle caravane religieuse sioniste-chrétienne. Cette union a abouti, suite aux efforts déployés depuis longtemps par les faiseurs de décisions, qui ont poussé à une collaboration entre le Pentagone et Tsahal pour fédérer plus de 50 millions d’évangéliques en militants de la cause de l’Exodus par des célébrations annuelles pour la collecte de fonds. Selon le site de cette union, les donations américaines, en octobre 2006, durant la messe de la première nuit pour honorer Israël, sous la généreuse protection du pasteur John Hagee, la collecte de fonds a dépassé le seuil de 7 millions de dollars. On n’a pas besoin de deviner la location du siège de cette association religieuse, puisque c’est la ville du Texas, un gouvernorat faisant partie de la ceinture biblique extrémiste.

    Sur le plan politique, plusieurs décideurs dans les institutions américaines, en général sont acquis aux thèses les plus extrémistes des sionistes. On cite à titre d’exemple, un expert de la désinformation et du racisme, un décideur et concepteur des théories de la déportation des Palestiniens et, enfin, un éradicateur des territoires arabes et l’humiliation des Arabes et des musulmans : Daniel Pipes, partisan de l’écrasement des Palestiniens, rejette l’idée d’un Etat palestinien, qui serait un « cauchemar » pour ses habitants. Selon lui, cette solution « ferait plus de tort aux Arabes qu’aux Israéliens », car les Palestiniens seraient contraints de vivre sous le joug d’une organisation terroriste, l’OLP de Yasser Arafat. Sur un autre registre, il affirme « que les musulmans sont inassimilables aux USA et préconise leur exclusion de la fonction publique et des armées.

    Organisateur de la « chasse aux sorcières intellectuelles » sur les campus, il a fait exclure des universitaires favorables aux droits des Palestiniens, ce qui lui a valu d’être nommé par le président Bush membre du conseil d’administration du United States Institute for Peace (USIP), un autre think tank à la mesure des ambitions des néocons, financé par le Congrès pour des objectifs belliqueux tels que « promouvoir la prévention (il faut comprendre la guerre permanente), la gestion et la résolution pacifique des conflits internationaux (ici, il s’agit de l’intervention militaire directe ou indirecte) ». Son racisme anti arabe lui a valu d’être sélectionné comme un des 50 juifs américains les plus influents, selon le journal juif The Forward. C’est un partisan du contrôle systématique des Américains de confession musulmane par le biais du bracelet électronique et de la mise sous écoute de toutes leurs conversations. Ils encouragent les Etats européens à faire la même chose contre la communauté musulmane établie sur le Vieux Continent. Daniel Pipes a inculqué aux médias étasuniens le corps d’analyse désinformateur qui consiste : « Tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont musulmans. » ?

    Richard Perle, conseiller de Benjamin Netanyahu, puis de Donald Rumsfield, directeur du Jérusalem Post et homme d’affaires, milite pour la déportation des Palestiniens en Irak. Collaborateur des administrations républicaines, il est une véritable source de la haine contre les Arabes. Surnommé le « prince des ténèbres » pour son travail persuasif des coulisses au sein des instances internationales. Russophobe de renom, il est le forgeron du consensus de la guerre contre l’Irak et un fervent défenseur de l’idée d’anéantir la Syrie et l’Iran pour sécuriser le front antisioniste qui résiste à l’hégémonie américano sioniste dans toute la région. Il est passé par 12 think tanks conçus pour proposer les solutions sécuritaires pour l’Etat sioniste le Jewish Institute for National Security Affaires. Il est aussi cosignataire de la lettre pour le président Clinton pour démembrer l’Irak, en 1998, avec le groupe qui comprenait des néocons actuellement dans le cabinet de Bush. (Elliott Abrams, John Bolton, Zalmay Khalilzad, Peter Rodman, Donald Rumsfield, Robert Zoellick et Paul Wolfowitz). Elève studieux du sionisme mondial, il adhère volontiers à la thèse de l’épuration ethnique contre les Palestiniens en particulier et les musulmans en général. Convaincu de la mission sioniste, il apporte son appui à toutes les entreprises pour accentuer le terrorisme de l’Etat. Douglas Feith lauréat de l’Organisation sioniste américaine (ZOA).

    Sous-secrétaire à la Défense, partisan de l’annexion par Israël de tous les territoires palestiniens et de la déportation des populations de Gaza et Cisjordanie en Irak. Il est coauteur d’un document de stratégie en 1996, commandé expressément par le sioniste Benjamin Netanyahu et intitulé Rupture franche Une nouvelle stratégie à même de garantir l’empire ; (Clean Break : A new strategy for securing the realm) (disponible sur le sitehttp://www.israeleconomv.org/stratl.htm). C’est un document très audacieux mais surtout arrogant au point où il remet en cause l’existence même de la Syrie il propose aussi de la détruire, de rejeter la paix contre la terre, de salir les musulmans par l’attribution des mauvais coups dans le monde à l’Islam et d’installer un gouvernement « ami » dans les pays limitrophes d’Israël. Il est aussi l’auteur du rapport mensonger sur la relation entre le régime baathiste en Irak et le groupe d’Al Qaîda. Il a travaillé dans les cabinets successifs des présidents américains depuis Ronald Reagan. Son concept de « guerre totale » de la dernière décennie du XXe siècle fut adopté par le cabinet Bush sous le vocable de guerre contre le terrorisme, dans lequel il préconise de détruire tout Etat qui manifeste une quelconque opposition contre les intérêts établis des Etats-Unis. La liste est très longue pour énumérer tous les noms de responsables américains favorables à l’extermination des Palestiniens et l’humiliation des Arabes et des musulmans, mais ce qui nous intéresse dans cette étude, c’est aussi la portée de l’influence sioniste sur la France notamment, puisque celle-ci a reconquit un peu le rôle fédérateur de l’Europe. Le dernier résultat du lobbying sioniste est sans doute la plus grande réussite après la création de cette entité en Palestine. Il concerne le projet de loi américain pour une résolution qui condamne toute tentative de nier l’Holocauste. La rédaction de cette résolution a nécessité la contribution de plus de 70 pays. Promue par le parrain mondial du sionisme et l’adhésion de plus 120 pays, cette résolution a pu faire autour d’elle un consensus, ce qui signifie que le monde se dirige vers une « sionicratie » qui sélectionnera les races qui lui serviront et s’engagera à créer un holocauste contre les arabes en Palestine, Syrie, Liban et partout où ses intérêts seront menaces.

    Le sionisme en France

    L’impact sioniste sur la classe dirigeante est très important sur la politique française infiltrée par un courant pro israélite flagrant. Durant une conférence de presse, à l’issue de sa réception du lobby sioniste, le 17 novembre 2003, le président Jacques Chirac prend une position claire et partielle en déclarant la guerre aux personnes ou aux institutions qui osent s’attaquer aux juifs. « Quand on s’attaque en France aux juifs, il faut bien comprendre que c’est à la France toute entière qu’on s’attaque. Depuis des siècles, nos compatriotes juifs sont en France chez eux comme chacun de nos compatriotes ». De son côté, un Premier ministre en exercice à l’époque reprend à son compte et celui de tout le gouvernement français cette position en indiquant : « Le chef de l’Etat et le gouvernement que j’ai l’honneur de diriger ont pris et prendront toutes les mesures nécessaires pour que cessent ces agressions qui insultent notre pays. Nous poursuivrons sans relâche leurs auteurs afin qu’ils soient punis. (...) l’Etat s’est engagé avec détermination dans la création de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Avec sa présidente, Mme Simone Veil, son rôle pour la perpétuation de la mémoire est essentiel. Je compte sur son action, elle peut compter sur notre soutien. (discours prononcé par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, le 21 juillet 2002, à Paris, lors de la commémoration du 60e anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver).On ne voudrait pas énumérer les positions officielles françaises dans ce domaine, mais on se demande à travers ces deux déclarations, si la laïcité de l’Etat français n’est pas totalement pervertie et pourquoi les observateurs n’entendent pas de telles déclarations lorsqu’il s’agit d’attaque contre les symboles de l’Islam ou l’insulte du Prophète(QSSSL) de l’Islam. Dans le même contexte, il est légitime de se demander pourquoi crime contre un citoyen français de confession juive mobilise la totalité de la classe dirigeante y compris le président de la République, au moment où le Franco-arabe, l’Africain ou l’Asiatique tué de sang-froid par les groupes extrémistes n’a aucun droit de cité et l’acte criminel est tout de suite classé dans la rubrique des faits divers. On peut défiler plusieurs questions de la même configuration, mais ce qui important à noter concerne l’alliance contre-nature de deux tendances diamétralement opposées. D’un côté, des valeurs dites démocratiques de la France comme un pays qui est souverain et de l’autre, un courant idéologique sioniste qui a un penchant dénominateur de la liberté et de la diversité politique, religieuse et culturelle.

    Un autre détail très important est sans aucun doute la nomination d’un conseiller du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, en l’occurrence, Arno Klarsfeld, juriste français mais aussi réserviste de l’armée israélienne. Le Conseil représentatif des institutions juives de France a un pouvoir équivalent à celui de l« American Isreal Public Affairs Committee » (AIPAC) considéré comme un lobby national, qui a « droit de participer aux travaux des commissions parlementaires, d’élaborer des propositions de résolutions ou de lois à soumettre ensuite au vote du Congrès, de nommer des membres dans les cabinets des élus. Ainsi, tel sénateur ou tel représentant peut avoir officiellement un salarie de l’AIPAC au nombre de ses collaborateurs directs les plus proches.(8)Durant un autre dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) le 12 février 2005, M. Raffarin, alors Premier ministre, était accompagné d’une quinzaine de ses ministres, les prés
    suite à http://robocup555.blogs.n


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