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    Mardi 2 octobre 2007

     

    Bonjour. La situation est grave. La France va certainement rentrer en guerre aux côtés de ses nouveaux amis Américains. L'indépendance de la France voulue par de Gaulle et les Français est morte. L'orientation de mon blog change : Entre mes articles, de moins en moins teintés d'humour au fur et à mesure que nous nous acheminons vers la catastrophe peut-être nucléaire, j'intercalerai des communiqués qu'on m'envoie de partout, de France comme de l'Etranger, politiques ou géopolitiques. Tout se tient aujourd'hui. Les apprentis-sorciers Bush, Olmert, Sarkozy, Kouchner ... nous préparent le pire, mon devoir est d'informer - et de vous inciter à résister. C'est parce que les citoyens sont restés les bras croisés que le pire s'est produit en 39-44. Cela ne doit plus se reproduire. Notre devoir est de résister à l'intolérable que des illuminés nous préparent. Et j'appelle la Gauche à sortir de son inertie et de ses querelles pour s'engager. Voilà une cause dans laquelle les Français se reconnaîtront. En avant, tous ensemble, l'heure est très grave !

    Voici un communiqué pour mieux comprendre la situation.

    Les Français se déchirent à propos de la politique extérieure de la
    présidence Sarkozy, notamment la politique iranienne. Ils parlent
    d’alignement sur les USA. Le débat est compréhensible, il est même
    nécessaire et essentiel, — mais il est peut-être un peu prématuré
    (l’alignement, on verra…) et il se pourrait surtout qu’il avérât
    dépassé avant même d’avoir été sérieusement lancé. On peut
    craindre, aux derniers échos de Washington, qu’un problème autrement
    plus grave nous sera posé dans les 12-18 mois qui viennent.

    Rappelons d’abord la note publiée le 23 septembre sur ce site,
    concernant le candidat (favori) à la désignation républicaine pour
    les présidentielles de 2008, Rudy Giuliani, qui dévoile un programme de
    politique extérieure de plus en plus extrémiste, qui fait paraître
    modéré un GW Bush. Cette nouvelle est significative. L’extrémisme
    maximaliste est en train de devenir la norme républicaine, et elle
    pourrait, elle devrait devenir bientôt la norme américaniste tout
    court. C’est au son de la surenchère que se dérouleront les prochains
    quatorze mois washingtoniens. A cette lumière, on doit constater
    plusieurs points préoccupants:

    • Les extrémistes néo-conservateurs, qu’on jugeait complètement
    décrédibilisés en 2004 et promis à la marginalisation tiennent
    toujours le haut du pavé du point de vue de ce qu’on nommerait leur
    “influence implicite”. Cela semblerait être un paradoxe puisqu’ils
    ont été pour la plupart éliminés de l’administration et qu’ils
    ne constituent plus l’essentiel de l’attraction à Washington. Mais
    leur esprit s’est installé victorieusement et règne partout. Cela
    constaté, on peut se demander s’il ne s’agirait pas d’un constat
    qu’il serait plus approprié de renverser. L’esprit des
    néo-conservateurs a si complètement et justement traduit l’esprit du
    temps à Washington qu’il survit à l’élimination politique presque
    complète du groupe et qu’il prospère. (Par contre, les
    néo-conservateurs restent toujours aussi actifs hors du gouvernement,
    baignant dans les financements type-Murdoch et sans la moindre gêne
    pour
    l’accumulation d’erreurs politiques constituées sur des mensonges
    archi-démontrés. Leur souffle ne semble devoir être jamais coupé de
    ce point de vue, leur impudence est sans fin, leur zèle idéologique les
    met à l’abri de tout trébuchement.)


    • Les diverses évolutions catastrophiques sur le terrain en Irak, le
    scrutin radicalement anti-guerre de novembre 2006aux USA,
    l’impopularité de la guerre, rien n’a réussi à modifier de
    façon durable et réelle l’attitude du personnel politique. La guerre
    reste une sorte d’objet sacré, une relique et l’objet essentiel du
    culte contre lesquels il est bien difficile de s’élever. Mieux, —
    c’est-à-dire pire: on ne voit pas une réelle conscience de cette
    emprisonnement psychologique, encore moins une volonté de s’en
    échapper. L’establishment washingtonien ne se perçoit pas comme
    vraiment prisonnier de l’Irak bien qu’il le soit à 100%. Il continue
    à croire à la justesse de cette guerre et rejette en général la
    faute de son déroulement catastrophique sur des erreurs de “gestion”
    et, de plus en plus, sur les Irakiens et le gouvernement irakien qui ne
    “comprennent” pas la valeur de la pédagogie US, compris la
    pédagogie des bombardements de l’U.S. Air Force. L’obsession
    irakienne est un filtre impitoyable par lequel passent toutes les
    considérations de politique extérieure.

    • La tendance actuelle, après l’audition de Petraeus qui a mis en
    évidence combien l’establishment, démocrates compris, était
    effectivement enchaîné à la guerre en Irak, est une remontée de
    l’influence des républicains devant laquelle les démocrates ne
    peuvent que céder. L’Irak est sacré et l’on en revient à
    l’élargissement de cette sacralisation à la guerre contre la terreur.
    Désolé (il est anti-guerre), le sénateur Hagel constate (dans le Los
    Angeles Times du 24 septembre), en se référant à l’extraordinaire
    polémique sur la prison de Guantanamo (le regain de soutien à ce centre
    de détention illégale aux conditions inhumaines):

    «“It’s a Republican litmus test this year,” complained Nebraska
    Sen. Chuck Hagel, one of the few GOP lawmakers calling for the swift
    closure of Guantanamo.

    »“The Republican Party has won two elections on the issue of fear and
    terrorism,” Hagel said. “[It’s] going to try again.”»

    • Les démocrates font de plus en plus leur deuil de tout programme
    ayant une certaine coloration anti-guerre. L’évolution d’Hillary
    Clinton est symptomatique. Après une période colorée d’un certain
    engagement dans la critique de la guerre, elle semble désormais revenue
    à une position dure. Le journaliste David Brooks, cité le 25 septembre
    par Andrew Sullivan, remarquait : «On “This Week With George
    Stephanopoulos,” Clinton could have vowed to vacate Iraq. Instead, she
    delivered hawkish mini-speeches that few Republicans would object to.
    She
    listed a series of threats and interests in the region and made it
    clear
    that she’d be willing to keep U.S. troops there to handle them.» Le
    même Sullivan estime que GW Bush pourrait avoir conclu que Hillary
    serait
    la mieux placée pour poursuivre sa “politique” en Irak.

    • Il résulte de tout ce qui précède, comme on l’a déjà noté
    récemment, que le président GW Bush, le président marginalisé et
    ridiculisé, continue à tenir ferme la barre de la catastrophe
    irakienne. Au contraire, ces divers développements tendent à renforcer
    son autorité. Il ne s’agit pas d’une re-légitimation de GW Bush
    mais bien d’un prolongement électoral, avec tout ce que cela suppose de
    fausseté, de démagogie et de surenchère. GW est peu à peu remis en
    selle parce qu’il devient indirectement un enjeu du scrutin, par
    l’intermédiaire de son parti qu’il a lui-même (GW) enchaîné à
    sa politique. On s’exclamera que sa popularité est en-dessous de 30% et
    qu’on ne peut parler de “remise en selle” ; on répondra : et alors?
    Le Congrès est bien à 23% de popularité.

    L’indifférence pour le sentiment populaire
    Subrepticement durant ces dernières semaines, la situation
    washingtonienne a achevé son renversement après l’intermède des
    débuts du Congrès démocrate qui fit croire presque unanimement que
    l’Amérique était entrée dans un conflit institutionnel majeur qui
    allait notamment occasionner une paralysie de l’exécutif à
    l’avantage du Congrès. Las, l’illusion du Congrès n’a pas tenu
    longtemps. La situation en est revenue à la norme post-9/11, qui est
    celle d’un establishment enchaîné à cet étrange fascination que
    suscite la guerre en Irak et tout ce qui va avec, et d’ailleurs
    revenant
    à cet élargissement de l’enchaînement au “tout ce qui va avec”,
    c’est-à-dire essentiellement la guerre contre la terreur, comme en
    2002-2005.

    On imagine ce que vont être les 13 prochains mois d’ici l’élection
    présidentielle maintenant que le train du virtualisme est lancé à
    pleine vitesse. Il s’agira d’une montée paroxystique à la
    surenchère démagogique selon plusieurs axes, tous mobilisateurs, tous
    ultra-patriotards.

    • Le soutien des forces en Irak. Le stupéfiant épisode concernant
    l’annonce anti-Petraeus de l’organisation MoveOn.org parue dans le New
    York Times, débouchant sur un vote du sénat sans précédent (72
    votes contre 25 condamnant l’annonce), montre une sacralisation des
    forces armées. Ce n’est bien entendu pas la réalité
    (catastrophique) de ces forces qui est révérée mais l’image qu’on
    s’en fait, que le virtualisme en fait. La chose fait particulièrement
    l’affaire en période électorale, avec le sentiment patriotard qui est
    partout.

    • Le soutien à Israël. C’est à peu près aussi impératif que
    de se mettre au garde à vous à genoux devant la bannière étoilée,
    de chanter sans fausse note God Bless America et toute cette sorte de
    choses. Il ne faut plus chercher à comprendre, nous sommes au-delà du
    complot, de l’influence, du lobbying. Cela n’est plus rationnel. Aucun
    candidat normalement constitué ne peut manquer de faire sa dévotion à
    Israël, comme on brûle un cierge. Bien entendu, ce soutien
    complètement aveugle à Israël, impérativement la tendance droitiste
    du Likoud, signifie un engagement belliciste systématique.

    • La possible guerre en Iran, dont tout le monde s’effraie mais qui
    répond à une logique (la guerre) à laquelle on ne résiste pas
    aujourd’hui à Washington, constitue une pression permanente pour la
    surenchère belliciste et, curieusement, un argument de plus pour la
    guerre en Irak. (“Curieusement”, parce que l’Irak expose les troupes
    US à des représailles iraniennes. Le Washington politique ne raisonne
    pas en termes tactiques mais en termes politiciens. L’Iran par rapport
    à l’Irak et vice-versa, cela fait partie de la vanité
    washingtonienne. Plus on fait la guerre, si possible catastrophique,
    plus
    on rêve d’en rajouter.)

    • Il n’y a plus aucune référence au sentiment de la population US
    sur la guerre en Irak (et la guerre contre la terreur), — complètement
    hostile, comme on le sait. Alors que tout le reste est mesuré à
    l’aune des sondages, on dirait que ce domaine échappe, aux yeux des
    politiciens, au sentiment populaire. Il n’y a pas un fossé, il y a deux
    mondes différents. Quoi qu’on en veuille, cette rupture acceptée,
    actée, est un phénomène sans précédent qui ne sera pas résolu
    si l’on accepte la perspective d’une indifférence entre ces deux
    mondes ou qui sera résolu par des voies originales,
    extra-constitutionnelles.

    … Mais ce qu’on décrit n’est décidément pas une situation
    normale. C’est une sorte d’environnement de pathologie, une sorte de
    folie collective qui a progressé à pas de géant depuis six ans à
    Washington et atteint un nouveau paroxysme. Nous estimons que,
    contrairement au processus habituel, la description que nous avons
    faite
    n’est pas celle d’une situation normale pré-électorale où l’on
    fait des promesses qu’on oubliera ensuite. Au contraire, cette campagne
    devrait être vue comme une préparation, une mise en condition pour un
    nouveau “pas en avant”, qui va établir le véritable programme du
    futur président : belliciste, maximaliste, la poursuite de GW Bush en
    bien plus ambitieux, avec un mandat renouvelé, renforcé, élargi.
    Finalement, les personnalités ne comptent guère, parmi tous ceux qui
    sortent en série du système; seule compte l’influence
    prépondérante du système sur eux.Voilà l’analyse que nous faisons
    d’une capitale qui a définitivement sombré dans un virtualisme
    d’une guerre maximaliste et sans fin ; l’Irak, et comment! l’Iran
    peut-être ou bien sans doute… Le reste, la guerre contre la terreur, la
    Long War, tout ce que vous voulez, — tout sera déballé pendant cette
    campagne…

    Voilà le véritable problème qui attend en 2009 les dirigeants
    européens, ceux qui, utilisant la raison pour comprendre l’Amérique,
    jurent qu’en 2009 on soufflera, qu’on fera enfin de l’après-Bush.
    Ce n’est pas notre avis. Washington est entré dans un processus qui
    s’apparente à une certaine folie, — même, pire, — à une
    réelle folie… C’est le problème central du monde, aujourd’hui, la
    colonne vertébrale de notre crise générale.

    (Source: http://www.dedefensa.org)


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    Dimanche 30 septembre 2007

    301-copie-2.jpg Bonjour,

    De grands dirigeants de la planète nous préparent des Apocalypses. J'emploie le pluriel volontairement. Certes, on peut craindre le pire, une guerre mondiale nucléaire. Mais pas seulement. Il existe aussi ce que l'on appelle des conflits de basse intensité, qui peuvent à tout moment s'intensifier ou dégénérer. 

    De toutes façons, il est clair qu'on prépare une nouvelle guerre effroyable derrière notre dos - j'y reviendrai prochainement - et à laquelle il faudra se résigner. A moins que....

    Voyez-vous, je ne m'estime jamais battue d'avance. Et je crois que nous devons tous refuser l'intolérable qu'on nous prépare pour des raisons d'argent, de puissance. La prétendue démocratie qu'on veut exporter, c'est un mensonge. D'ailleurs la démocratie ne s'impose pas, elle se propose. Et s'il s'agit d'une DEMOCRATIE comme la nôtre, aux relents d'impérialisme, de totalitarisme (système économique unique, désinformation, pensée unique, etc) et de poudre, autant songer à des alternatives.

    Je vais droit au but : Cette guerre, il faut la refuser dès aujourd'hui. Inutile d'attendre qu'elle soit déclenchée. Si l'on doit agir, c'est maintenant, préventivement. Attention, il n'est pas exclu non plus qu'on nous prépare une guerre pour faire diversion, pour nous faire oublier que commence à s'opérer en ce moment la consolidation complète et définitive de l'ultra-libéralisme, avec des hommes comme SARKOZY, libéralisme que pourtant 
    les peuples rejettent dans leur ensemble.

    Je propose donc : 

    1) Que la GAUCHE sorte de sa torpeur et de ses querelles fratricides. Et qu'elle s'engage sur tous les fronts : Contre la politique ultra-libérale de Sarkozy qui opèrera un transfert des plus pauvres vers les plus riches, comme aux Etats-Unis. Mais aussi d'urgence contre la guerre qui se prépare. Les peuples peuvent et doivent faire barrage !

    2) Et à propos de barrage, justement, je propose aux touristes épris de paix de se porter volontaires en Iran comme BOUCLIERS HUMAINS. S'il y a des Américains ou des Israéliens en nombre, les faucons hésiteront peut-être.

    3) Tous les bloggueurs doivent se mobiliser. Comme contre la Constitution libérale européenne. Les petits fleuves font les grandes rivières.

    4) Il faut installer des tentes du refus de la guerre en face du Parlement, et près de l'Elysée ou des Ministères (de la Défense, etc).

    5) Transformons-nous tous en hommes et femmes-sandwiches puisque les MEDIAS sont cadenassés par Sarkozy. Nous devons informer les Français de ce qui se passe réellement, de ce qui se prépare. L'information dans la rue, dans les bars, partout ! Et distribuons des tracts !

    6) Il faut frapper l'opinion. Je propose ( Internet prendra le relais de cette idée) qu'on appelle les FEMMES de tous les pays, mères, épouses, fiancées, soeurs, cousines, amies, etc,  à organiser au même moment une grande manifestation contre la guerre et les guerres. Les hommes seront invités à se joindre, les enfants aussi. Les "veuves et les orphelins" doivent crier haut et fort leur dégoût de la mort.

    7) Je propose que les peuples exigent un REFERENDUM
     populaire avant toute guerre.

    8) Faisons le guet devant les sièges des grands médias, Interpellons les journalistes serviles. Inondons les rédactions de nos communiqués de protestation. Et n'oublions pas d'harceler l'homme de gauche (tu parles !)-médecin humanitaire-émissaire de la paix KOUCHNER, en lui rappelant que les guerres ne font qu'aggraver les problèmes.

    9) Organisons des défilés de protestation.

    10)  Le IO e commandement du bon citoyen ? J'ai épuisé toutes mes idées. A vous, dans cet emplacement, d'inscrire la vôtre et de la faire connaître.

    Voilà. Mais je n'en ai pas fini. Regardez bien mon visage, en noir et blanc, sur la photo. J'avais trente ans. (Si vous voulez me voir aujourd'hui, regardez la photo avec la rose, c'est moi pas mal d'années plus tard, fidèle au poste. Et toujours aussi en forme). Donc, regardez cette photo : C'est celui d'une femme, d'une mère de trois enfants, d'une soeur, on pourrait mettre n'importe quelle photo à la place, comme dit la chanson, toutes les femmes sont belles. Alors oui, ce visage est celui d'une femme qui veut vivre, d'une mère qui veut un avenir pour ses enfants. Messieurs les va-t-en guerre américains, israéliens, français, pensez à nous avant de programmer une nouvelle boucherie. Nous ne voulons pas devenir veuves, nous ne voulons pas que nos enfants soient orphelins. Nous ne voulons plus de destructions, plus de souffrances. 

    Parce que vous, messieurs, pendant que vos soldats tuent et se font tuer, pendant que les ruines s'amoncellent, pendant que les femmes pleurent, pendant que les blessés se soignent comme ils peuvent, pendant que les petits châtons, à peine nés, agonisent sous les bombes, vous vous prélassez sur un yacht ou dans un ranch, et vos enfants sont à l'abri. 

    C'est vous, M. BUSH, n'est-ce pas, qui vous vous êtes arrangé pour échapper au service militaire, laissant aux autres le soin de se faire tuer à votre place, quelle lâcheté. Et c'est vous aussi, M. Bush, qui n'avez jamais daigné vous déranger pour assister à l'enterrement d'un homme qui donne sa vie pour vos folies. M. Bush, vous méritez la potence. Vous finirez dans les poubelles de l' histoire. Et en enfer : c'est votre place. Vous savez, je suis très croyante. Un jour, au sujet d'une dénommée Claude, femme méchante et jalouse, le Père céleste m' a envoyé un songe. Cette dame allait régulièrement à l'Eglise, comme vous, Monsieur. Et dans ce songe, elle venait de passer de vie à trépas. Lorsqu'elle s'est présentée devant le Paradis, elle voulut entrer : "Ouh Ouh, c'est moi, Claude". Et aucune voix ne lui répondit, aucune main ne lui ouvrit la porte. Elle finit par s'impatienter : "Ouh, vous m'entendez ? C'est moi, Claude ! J'allais chaque dimanche à l'Eglise !" Alors, une voix lui répondit : " Je ne te connais pas. Car il y a deux Claude en toi, celle qui va à l'Eglise, et l'autre ". Et c'est la porte de l'enfer qui s'ouvrit pour elle.

    Alors oui, M. Bush, vous le chrétien modèle, le missionnaire parfait, le défenseur du Bien, vous connaîtrez le même sort. Si vous échappez au Jugement des hommes, vous n'échapperez pas au Jugement de Dieu. 
    Parce que vous êtes une ordure. Et les salauds vont en enfer. 

    Et Kouchner le saint homme, il verra sa courbe de popularité dégringoler. Ce sera justice. On ne trompe pas indéfiniment les peuples. Un jour, ils relèvent la tête.

    PALESTINE : La question palestinienne est au coeur de tous les conflits. Vous le savez, je suis une femme de paix. Et une adepte de la non-violence active. J'admire GANDHI et M. LUTHER-KING. On peut faire de grandes choses sans violence. On va même beaucoup plus loin.

    Alors oui, puisqu'on vous affame lentement mais sûrement, par tous les bouts, et que personne ne se soucie plus de vous - il n'y a semble-t-il pas de pétrole sur votre lopin de terre - , je vous suggère de frapper un coup décisif pour faire avancer la cause de la paix, d'aller jusqu'au bout de la résistance, d'aller jusqu'au sacrifice suprême : ce sera un acte si fort, le plus grand de tous les temps peut-être, que je suis sûre que tous les criminels qui vous oppriment ainsi que leurs complices ou les marchands d'armes,  seront obligés de reculer pour ne pas porter la responsabilité de l'opprobe mondiale.

    Mes amis, mes frères, mes soeurs, je vous invite à faire une grève générale de la faim, la grève de tout le peuple sans exception. Je crois que vous n'aurez pas à la faire longtemps. Le monde réagira.

    Bonsoir, c'était votre Eva, qui pleure avec tous ceux qui souffrent et qui se réjouit avec tous ceux qui sont dans la joie.  


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    Dimanche 30 septembre 2007

     




    Bonjour,

    Etant donné la gravité de la situation, les risques d'une guerre 
    prochaine
    dont je vous décrirai bientôt les préparatifs qu'on s'évertue à vous cacher,
    j'ai décidé exceptionnellement de porter à votre connaissance un communiqué qui éclaire la situation sous un jour nouveau. Il est extrait d'un article du  journal RIVAROL, qu'on m'a complaisamment adressé dans un but d'information.

    Le voici : 

    "Afin de comprendre l’énorme contribution du gouvernement US à la
    survie de son allié, il faut prendre en considération les colossaux
    bénéfices réalisés par les fabricants d’armes et le rôle que
    joue l’Etat sioniste dans l’expansion de l’impérialisme
    américain. Il faut aussi rappeler que leurs relations se sont surtout
    développées après 1967, date à laquelle Israël remporta la guerre
    des Six Jours, s’imposant de ce fait comme superpuissance régionale,
    permettant du même coup aux USA d’accentuer leur hégémonie dans
    cette région du monde et de s’assurer le contrôle des richesses
    pétrolières… (C’est de même à la fin des années 1960 et
    début 1970 que l’Amérique prit l’habile décision de s’allier
    non seulement à Israël mais aussi à l’Iran du Shah qu’elle
    qualifiait de "nos deux yeux du Moyen-Orient" et "gardiens du Golfe".)

    Dès lors, l’aide à Israël ne devait cesser de s’accroître,
    passant de 24 millions de US$ en 1967 (avant le conflit) à 634 millions
    en 1971, pour monter en flèche à 2,6 milliards de $ seulement trois ans
    plus tard. Dans ce contexte, George Bush aurait donc poursuivi l’action
    de ses prédécesseurs. Avec une différence notable. Passé maître
    dans la rhétorique religieuse, Bush junior se dit porteur d’une
    "mission divine" et se déclare garant d’un Nouvel Ordre Mondial ligué
    contre les "forces du Mal", ralliant à sa croisade les leaders des
    différentes églises américaines qui en font inlassablement
    l’apologie et lancent l’anathème sur quiconque ose formuler une
    objection… Qu’il s’agisse des évangélistes — Pat Robertson
    ayant appelé à "l’assassinat de Saddam Hussein" ou Cal Thomas
    demandant que la guerre en Irak "soit conduite comme le fut la 2e
    Guerre Mondiale" — du méthodiste Chuck Colson, ex-conspirateur du Watergateaujourd’hui ministre des Prisons (ça ne s’invente pas!) parlant de
    "légitime défense", du très médiatique Sean Hannity (catholique)
    affirmant "l’obligation morale de l’Amérique de se battre pour toute
    nation opprimée" ; du baptiste Jerry Falwell qui maintient que
    "l’invasion de l’Irak est juste parce que… Dieu est pro-guerre!" ou
    du gourou et prophète fanatique John Hagee, révérend du Friends of
    Israel Gospel Ministry, qui lui, assure que "les USA doivent attaquer
    l’Iran, et le plus tôt sera le mieux… car pire qu’Hitler!" — on
    mesure l’ampleur de la mouvance néo-conservatrice… Pourtant, au vu de
    la rareté de résultats positifs, du taux de mortalité parmi les
    troupes américaines et de l’enlisement de la situation en Irak, de plus
    en plus de voix osent contester.


    Engagement formel

    C’est à Crawford, dans sa résidence texane, que le président Bush
    reçut en juin dernier les dirigeants de la communauté juive
    états-unienne, réunis pour la première fois au complet. Cette
    rencontre se voulut très discrète et la Maison-Blanche prit soin de ne
    pas la faire figurer dans l’agenda présidentiel, priant la cinquantaine
    de participants — représentants de différentes organisations
    religieuses, politiques et sociales — d’en respecter la
    confidentialité.

    En compagnie de la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, du conseiller
    national de Sécurité Stephan J. Hadley, du chef d’état-major de la
    Maison-Blanche Joshua B. Bolten et de son conseiller politique
    personnel et
    ami Karl Rove (démissionnaire fin août), George W. Bush passa plus
    d’une heure à répondre à une série de questions concernant
    l’Iran et la Syrie, la lutte contre l’extrémisme islamique et
    particulièrement la situation dans la bande de Gaza aux mains du Hamas
    — sujet épineux s’il en est, puisque confrontant derechef le
    président américain à son dilemme: sa promesse d’aide à la
    création d’un nouvel Etat palestinien et sa partialité incontestable
    envers Israël…

    En recevant Ehoud Olmert quelques jours plus tard, George Bush était
    d’évidence conscient de leur baisse de popularité respective. C’est
    pourtant avec l’aplomb qui le caractérise qu’il affirma: "Je suis
    fermement engagé à assurer la sécurité et la viabilité
    d’Israël ainsi que le maintien qualitatif de son armée… par un
    nouvel accord de dix ans lui permettant de faire face à de potentiels
    menaces et challenges…"


    Spécificité de l’aide à l’Etat hébreu

    Contrairement aux autres pays où les subventions sont versées
    trimestriellement, l’aide à Israël est, depuis 1982, versée dans sa
    totalité au début de chaque année fiscale, ce qui lui octroie
    aussitôt un rapport d’intérêts dans les banques états-uniennes…

    De plus:

    — Israël est exempté de détailler la façon dont il dépense cet
    argent, comme il est normalement stipulé dans les clauses ;

    — le montant perçu représente approximativement un tiers du budget
    total destiné aux crédits étrangers, ce qui semble démesuré
    lorsqu’on sait que l’entité sioniste est placée "16e des pays les
    plus riches avec un revenu per capita supérieur à celui de l’Irlande,
    de l’Espagne et de l’Arabie séoudite" (cf. Zunes Stephen: "The
    Strategic Function of US Aid to Israel", Washington Report, décembre
    2002).

    Ce qui revient à dire que pour une population de 6 millions (0,001% du
    monde), Israël perçoit plus que l’Afrique, l’Amérique Latine et
    les Caraïbes réunies (Egypte et Colombie non comprises), soit un
    montant annuel de 3 milliards de US$ d’aide dite directe:1,8 milliard
    (60%) pour l’armée et 1,2 milliard (40%) pour le civil (somme qu’à
    la fin des années 1990, Benjamin Netanyahou s’était engagé à
    réduire jusqu’à sa complète suppression…)

    S’ajoute à cela une aide indirecte: subventions (équipement de lutte
    anti-terroriste) et prêts spéciaux, le tout atteignant un total annuel
    d’au moins 5,5 milliards de US$ (c’est-à-dire 15 068 493 $ par jour
    et un coût de 23 240 $ aux frais des contribuables états-uniens).

    D’après l’American-Israeli Cooperative Enterprise (AICE), de 1949 à
    2001, les USA auraient ainsi versé 94 966 300 000 $ à Israël. Le
    Washington Report on the Middle East , quant à lui, parle de 84 854 827
    200 $. Le coût des intérêts à la charge du contribuable américain
    s’élevant à 49 937 000 000 $, le montant total de l’aide serait de
    134 791 507 200, donc plus de 134 milliards de US dollars…


    En violation des lois américaines

    Ce qu’on ignore généralement est qu’une grande partie de cette aide
    [directe et indirecte] s’effectue en flagrante violation des lois
    américaines.

    — En effet, selon le Arm Export Control Act, l’armement fourni par les
    USA à ses alliés ne peut être utilisé que pour leur sécurité
    intérieure et en cas de légitime défense.

    — D’autre part, le Foreign Assistance Act stipule que toute aide
    militaire est interdite aux pays transgressant les droits de l’homme,
    de
    même qu’aux nations refusant de signer le Traité de
    Non-Prolifération et n’acceptant pas l’inspection de leurs sites
    nucléaires — ce qui est le cas d’Israël qui serait d’ailleurs en
    possession d’un stock important de missiles F-16 et de 200 jets en
    attendant la livraison d’une centaine d’autres du fabricant Lockheed
    Martin…

    Aussi peut-on rester rêveur en apprenant qu’en 2001, Israël obtint un
    supplément de 800 millions de US$, officiellement pour couvrir le coût
    de son retrait du Liban-Sud! Une gratification en quelque sorte, pour
    [enfin] se conformer aux lois internationales!

    Magnanime, Israël adresse en contre-partie, des dons privés à des
    œuvres de charité américaines d’un montant tout de même
    équivalent à un quart de son budget! Ils s’élèveraient à 1,5
    milliard de $ par an… et sont sujets à dégrèvements.

    Selon le Palestinian Monitor, l’Etat hébreu bénéficie de 50% du
    budget du Foreign Military Financing (FMF), financement accordé dans
    l’achat, l’entretien et l’entraînement à l’emploi d’armes US.
    Des faveurs ont aussi été octroyées dans le passé à l’Egypte et
    la Jordanie contre les traités de paix avec Israël en 1979 et 1994…

    Il est intéressant de rappeler ici qu’en fin d’année 1993, alors
    que beaucoup espéraient la viabilité d’un processus de paix entre
    Israël et les Palestiniens, 78 sénateurs insistèrent auprès de
    Clinton pour que soit maintenues les subventions militaires à Sharon,
    sous le prétexte que les Etats arabes contribuaient à
    l’approvisionnement massif des forces palestiniennes en armement
    perfectionné. Ils omettaient évidemment de préciser que 80% de cet
    armement provenait des USA! A noter aussi que l’influence exercée par
    la Aerospace Industry Association (AIA) dans l’aide à Israël est
    supérieure à celle du lobby AIPAC (notoire American Israel Public
    Affairs Committee).

    Comme en témoignait récemment le journal israélien Ynet News, la
    situation actuelle est loin de faire l’unanimité: "Israël,
    affirme-t-il, aurait fort à gagner à se débarrasser de l’aide
    financière états-unienne… Depuis 1976, Israël est le plus important
    bénéficiaire économique des USA et il est évident qu’être en
    tête de liste des assistés — devant les pays du Tiers-Monde —, est
    une atteinte à l’honneur national, déplore le journaliste qui ajoute:
    Qui peut dire que malgré — ou à cause — du lobby pro-israélien,
    l’Amérique ne se lassera pas d’un tel fardeau? Ne serait-il donc pas
    plus sage de prendre l’initiative d’un désengagement qui permettrait
    à l’industrie de défense israélienne de s’affirmer? Sa
    réputation et ses ventes augmenteraient, stimulant l’économie du
    pays… En outre, payer en monnaie israélienne tout achat à
    l’Amérique, inciterait à la réciprocité les firmes
    états-uniennes…"

    Des propos qui dénotent indubitablement un certain malaise et
    traduisent
    les divergences d’opinion au sein de la population israélienne,
    consciente que l’aide à son pays apparaît bien comme une arme à
    double tranchant, le rendant tributaire de son puissant allié.


    UNE RALLONGE DE 30 MILLIARDS DE $

    Mais la BBC vient d’annoncer que le 16 août dernier, un accord avait
    été signé à Jérusalem entre le Sous-Secrétaire d’Etat
    américain Nicolas Burns et le directeur général du ministère des
    Affaires étrangères israélien Aharon Abramovitz, assurant à
    l’Etat hébreu une aide militaire de 30 milliards de US$ sur une
    période de 10 ans. Soit +25% par rapport à l’aide actuelle sous le
    prétexte selon Burns qu’il fallait garantir "la supériorité
    militaire d’Israël" au vu de "sa situation difficile, au cœur d’une
    région violente et instable".

    Notons ici qu’il s’agit d’un accord implicite (Memorandum of
    Understanding) et non pas formel (Agreement). Autrement dit, que cache
    cette ambiguïté?

    — Le premier versement d’un montant de 2,55 milliards de $ sera
    effectué en octobre 2008.

    — Les paiements annuels devraient atteindre 3,1 milliards de $ en 2011

    — Cette aide servira à l’achat d’équipement militaire en
    provenance de l’industrie de défense US dont 26,3% pourront être
    cependant utilisés localement [en Israël].

    Cet accord succède à l’accord d’armement passé le mois dernier
    entre Washington et l’Arabie Séoudite, l’Egypte, le Qatar, Bahrein,
    Oman et les Emirats arabes unis (auquel Israël dit ne pas être opposé
    — et pour cause!).

    Lors de son passage, Nicolas Burns a aussi rencontré le Premier
    ministre
    Ehoud Olmert, le ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni et celui
    de la Défense Ehoud Barak pour discuter de la sécurité régionale
    car "le défi posé par l’Iran, le Hezbollah et le Hamas menace aussi
    les Etats-Unis". Olmert pria son hôte de transmettre ses "remerciements
    personnels" à Georges W. Bush et à Condoleezza Rice "pour leurs efforts
    dans la conclusion de cet accord prouvant une fois de plus, l’intensité
    de leur relations, l’engagement des USA dans la sécurité d’Israël
    ainsi que dans son avantage qualitatif sur d’autres pays du Moyen
    Orient". Certes, cette rallonge n’a pas encore reçu l’approbation du
    congrès américain mais Burns reste persuadé qu’elle ne rencontrera
    qu’une opposition minime. On le croit volontiers.

    Michelle FAVARD-JIRARD."

    _____

    Sources: BBC, Business Week, Liberty Forum.




     


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    Jeudi 27 septembre 2007

    Bonjour !

    Rassurez-vous, ce n'est pas une contribution de plus à la défense de l'environnement, je laisse ce soin aux spécialistes. Non, c'est un cri, tout simplement, un cri d'amour pour notre terre, et un cri de terreur par rapport à la manière dont nous la piétinons. 

     GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT ! C'est le titre d'une dépêche de l' A.F.P. de ce jour : Le Grenelle de l'environnement veut révolutionner la vie des Français. Pas moins ! Nous allons réduire notre vitesse de 10 Kms/heure : La planète est sauvée. Ouf ! Il était temps !
     

    Moi, j'appelle à utiliser les transports en commun. Lorsque j'habitais MARSEILLE, grande (et jolie) ville bien desservie, je n'avais pas de voiture. Et c'était très bien pour l'environnement. Je voyais des voisins aller à leur travail, deux cent mètres plus loin, en voiture. Tant pis pour leur santé. Car l'exercice, oui, c'est bon pour la santé. Moi, avec mon chien,  je fais de trois à dix kms par jour. Je vous invite à en faire autant, et à sortir un animal de la S.P.A. Vous ferez deux heureux, lui, et vous. Il y a des bonheurs tout simples ! Je vais mettre un lien pour nos amis les bêtes, entre deux sites de géopolitique ou de combat pour un monde meilleur. Cliquez sur S.P.A., et vous allez enchanter votre vie.

    Alors, on nous propose aussi de réduire l' utilisation des pesticides. Ca aussi ça va tout changer ! Continuons à produire toujours plus, et à entretenir le petit cancer qui sommeille en nous.

    La vérité, mes amis, c'est qu'on nous trompe une fois de plus ! La défense de l'environnement version SARKOZY, c'est de la poudre aux yeux, du marketing pour qu'on soit béat devant notre Président et qu'on accepte mieux ses mesures de rigueur qu'il faudra bien mettre en place afin de compenser les cadeaux fiscaux aux plus fortunés !

    Ces effets d'annonce sont totalement contraires à la philosophie du gouvernement : Travailler toujours plus, produire toujours plus, consommer toujours plus, s'enrichir toujours plus, et surtout étaler toujours plus sa richesse, comme Super-Sarkozy avec ses yachts, Fouquet's, palais américains ou français... On nous berne, là encore ! Ne soyons pas dupes !

    C'est une vraie révolution de nos mentalités, de notre manière de vivre, de nos priorités, de nos politiques, qu'il faut mettre en place !  J'entendais ce matin à la radio que même la fertilité diminue aujourd'hui;  Mais c'est la survie de l'espèce humaine qui est en jeu ! Et les mesures proposées sinon imposées par la B.M. et le F.M.I. sont catastrophiques ! En effet, il s'agit d'encourager tous les pays à avoir un développement dément ! Certains sont totalement dépourvus des technologies de pointe nécessaires pour contrebalancer l' idéologie du toujours plus ! Et la CHINE, avec ses 1,3 milliards d'habitants, que se passera-t-il si elle adopte notre folle consommation ? 

    Et que dire du cynisme de l' OCCIDENT qui exporte ses industries les plus polluantes dans les pays du TIERS-MONDE ? Nous allons tous droit dans le mur !

    Et quelle disparité ! Pour les uns, c'est l'enjeu du développement ; pour les autres, nous en l'occurrence, c'est l'enjeu du bien-être . Pas de commentaires.

    Croyez-vous vraiment que l'Occident va se décider à faire quelque chose ? Des mesurettes, oui,  pour se donner bonne conscience ! Trop d'intérêts sont  en jeu ! Imaginez un peu le nombre de LOBBIES ( du pétrole, du nucléaire, de l'agro-alimentaire...) qui grouillent autour des décideurs, qui pullulent dans les couloirs du Parlement ! Ce sont eux qui font la loi, pas les peuples ! Tant pis pour nous, tant mieux pour le CAC 4O ! IL y a trente ans, je militais contre le nucléaire, en portant un tee-shirt qui disait: " Soyons actifs avant d'être radio-actifs ! " J'ai même donné une conférence sur le sujet devant des éléphants du P.S. des Yvelines, elle fut très applaudie. Et tout continua comme avant.

    La terre crève de notre irresponsabilité ! Les espèces de plantes et d'animaux disparaissent les unes après les autres ! Les cancers se multiplient ! Et tout ça pourquoi ? Pour satisfaire les appétits insatiables des MULTINATIONALES, des actionnaires, du CAC 4O ! Basta ! Changeons de gouvernement, il ne fera rien pour défendre les intérêts de la vie, ce ne sont pas les siens ! Changeons de politique, avant qu'il ne soit trop tard, les décisions techniques ne suffisent plus ! Nous sommes tous victimes ! Oui, nous ! Les consommateurs ! Les animaux ! La terre ! Les générations futures ! SOLEIL VERT ! (Je cite encore une fois ce film prophétique).

    Dans la BIBLE, il est dit que nous devons prendre soin de la terre qui nous a été confiée, comme un bon père de famille prend soin de ses enfants. Bigre ! Notre Occident chrétien ferait bien de méditer ces paroles, au lieu de défigurer la planète qui lui a été donnée en héritage. Et d'imposer son mode de vie outrancier à des peuples qui n'en veulent pas.

    Quel monde va-t-on léguer à nos descendants ? Un monde criblé de dettes ? Un monde envahi par les déchets de notre consommation à outrance ? Un monde rempli de centrales nucléaires ? Un monde sans animaux, sans arbres, un monde où le climat est complètement déréglé, l'air irrespirable, et les mers incontrôlables ? C'est vraiment ça que nous voulons ? 

    Vous savez, moi il y a un peuple que j'admire par-dessus tout, celui-là même que ces Américains puritains sans scrupules ont massacré : Les INDIENS. Quel modèle pour nous ! Ils écoutent la terre, ils sont attentifs au moindre de ses chuchotements, ils souffrent quand elle gémit ! Ils la couvent, ils la chérissent, ils la dorlotent, ils la protègent ! Ils ne la saccagent pas comme nous ! Ils respectent tout ce qui vit, la terre, les animaux, les plantes, les anciens, tout ! Et si nous nous inspirions de leur Sagesse ?  Oui, imprégnons-nous de leur art de vivre, de leur philosophie, de leur amour pour tous les aspects de l'existence !

    Il en est grand temps ! La terre étouffe ! La terre crie partout ! Elle appelle au secours ! Ecoutons-la vraiment ! Réagissons ! 

    Alerte, la terre est en danger, les plantes sont en danger, les animaux sont en danger, la vie est en danger ! Partons à l'assaut de nos égoîsmes !

    C'était vote Eva, une fois de plus frémissante d'indignation. Et d'amour de la vie.

    Abonnez-vous à mes articles (voir newsletters), recommandez ce blog. Il est original, vous savez pourquoi ? Parce qu'il est prophétique ! Et il nous en faut, aujourd'hui, des prophètes de malheur... pour notre bonheur !

    PS :

    PALESTINE : Dépêche de yahoo.com : 

    " En sus de la poursuite des opérations militaires.. ISRAEL imposera des restrictions au pouvoir issu du HAMAS de manière à limiter la circulation des marchandises vers la bande de GAZA ainsi que la fourniture de carburant et d'électricité ". " Mahmoud ABBAS déplore la décision  arbitraire qui aggrave la souffrance de la population, elle contribuera au renforcement du blocus asphyxiant les Palestiniens, elle fera payer le peuple pour des actes avec lesquels il n'a rien à voir, et dont il ne porte aucune responsabilité . "

    C'est une punition collective. C'est interdit par la Loi. Ce n'est pas la première fois qu'Israël enfreint la loi, les conventions internationales. Les Palestiniens en crèvent. 

    Et nous ne faisons rien ? Nous assistons les bras croisés à l'enfer vécu par ce peuple ? Vous savez ce que c'est ? C'est de la NON-ASSISTANCE à peuple en danger. C'est passible de prison ! La politique menée par l'Etat d'Israël est criminelle, et nous en sommes complices, par notre indifférence !

    CONSOMMATION : Une mission d'audit sur " l'accueil à distance dans les administrations " demande à l' Administration une baisse "substantielle" de ses numéros de téléphone surtaxés, porte d'entrée onéreuse pour l'usager qui souhaite obtenir des informations auprès d'un service public. Voir L'INDEPENDANT du 6.9.2007 .

    En tant que défenseur des consommateurs, cela fait longtemps que j'alerte sur la pratique abjecte des numéros surtaxés qui ne profitent, grassement d'ailleurs, qu'à ceux qui les lancent; Résistons, là aussi ! Sortons de notre torpeur !


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    Mardi 25 septembre 2007

     

    Eva, vers 2000

    2.JPG Bonjour,

    Nous voici rentrés dans l'ère de la deshumanisation, sans même y prendre garde. Bravo la Pensée unique ! De Gaulle avait raison, nous sommes des veaux. Nous laissons tout faire. Direction l'abattoir ! Ou en tous cas la société Kafkaïenne. Pour nous heurter sans cesse à des robots, à des murs - à la fin de notre humanité, en définitive.

    Ce matin, RADIO-FRANCE m'a interviewée. Et voyez-vous, je n'ai pu m'empêcher de parler d'une de mes préoccupations, la deshumanisation de notre société. J'avais en tête d'écrire un "La France en 2010 - version Sarkozy", ce sera pour la prochaine fois, ou un "Préparatifs de guerre", dont le titre sera d'ailleurs "Apocalypse now", car en dépit de ses dénégations opportunistes, notre menteur National et son valet le partisan du droit d'ingérence quelqu'en soit le coût humain, nous concoctent une bien jolie guerre au nom de la paix, de la liberté et de la démocratie irréprochables - naturellement. 

    Donc, je prends ma plume, ou plutôt mon ordinateur, car je suis moderne, moi, pour vous dire ce que je pense de cette société admirable dans laquelle, sans même le remarquer, on s'enfonce de plus en plus, au nom d'une rentabilité forcenée. 

    Imaginons un cas limite, une vieille dame qui, du fait de son grand âge, n'intéresse plus personne, et qui a envie de sortir de son isolement. Avant, elle décide de donner un coup de fil à une société de vente par correspondance. Lassée de n'avoir que des boîtes vocales, des réponses impersonnelles, voire rien du tout sauf une note salée car les unités à 0, € 34 la mn défilent, elle songe, car elle est cultivée, à aller voir un document sur l'accueil des réfugiés Espagnols après la guerre. Elle téléphone pour savoir où se trouve ce cinéma qui programme une fois par mois un documentaire.  Une voix délicieuse lui répond : " Bonjour, ici le Cinéma PerlinPinPin, dans la salle N°1 vous pouvez voir Rambo, un film 100 % action, dans la salle N°2, James Bond frappe fort, pour le plus grand plaisir de tous, dans la salle N° 3, Dragon Ball Y,  la suite du palpitant Dragon Ball Z, dans la salle n° 4 Les bidasses en folie furieuse, dans la salle N°5 Femmes en chaleur, pour les plus âgés, enfin dans la salle N°6, Bambi, pour les plus petits. Voici les horaires..."

    Donc, elle prend sa voiture, car elle conduit encore, notre chère dame, et, faute d'indication précise, elle se perd. Pour se consoler, elle va acheter des friandises au super-marché. Las ! Il n'y a plus que des caisses enregistreuses. Avant de rentrer, elle décide de faire un saut à sa banque. Surprise ! Voici la banque nouvelle génération, on s'enferme face à des guichets automatiques. Dépitée, la dame rentre chez elle, sans avoir parlé à personne. Au passage, elle s'arrête à la station service. Glupp ! La caissière a disparu, remplacée par des cartes bancaires. La dame n'en a pas. Elle repère un client, et lui demande s'il peut remplir son réservoir en échange de billets. "Mais volontiers", lui répond celui-ci , fort affable.

    Enfin un contact humain. Enfin, une parcelle d'humanité !

    Alors, je vous le demande : Qu'avons-nous à offrir à ces personnes ? Qu'avons-nous à nous offrir ? Des boîtes vocales, des guichets ou des caisses automatiques, des actionnaires anonymes, des patrons non identifiés, des contacts fantômes, des réponses-types à nos questionnaires personnalisés ? Sommes-nous devenus tous fous pour tolérer cela ? Jusqu'où cela va-t-il aller ? 

    En réalité, tout est robotisé, automatisé, deshumanisé : Pour permettre aux entreprises de faire toujours plus de profit. La "MODERNITE" chère à Sarkozy, c'est le sacrifice de la société au Dieu rendement. Les individus sont au service de l'Economie et de la Finance, et non l'inverse. Nous avons perdu la tête.

    Et aujourd'hui, nous sommes engagés dans une société anonyme sans responsabilité . Les peuples n'ont pas leur mot à dire, même pendant les élections ; celles-ci sont truquées par la désinformation.

    Nos choix se font au détriment du contact humain - et de l'emploi. Est-ce le modèle "humain" que nous voulons léguer à nos enfants ?

    Honte à nous ! Ouvrons les yeux ! Refusons cette société-là ! Pourquoi n'y-a-t-il pas des JACQUES TATI pour la caricaturer, nous la renvoyer en pleine figure ? Résistons à la deshumanisation de notre société !

    Un mot sur les MEDIAS / Dépêche AFP : 

    " Les  SYNDICATS DE JOURNALISTES  français ont annoncé mardi des actions pour mobiliser leur profession et la société civile afin de garantir l'indépendance des Rédactions menacée à leurs yeux par la "main-mise" du pouvoir sur les grands médias " ! Voilà l'illustration de ce que j'ai commencé à écrire dans mes articles. Résistons !

    Les Syndicats organiseront le 4 octobe 2007 une réunion publique à Paris, au Musée Social, dans le VII e arrondissement. Journaliste, j'y serai ! Allez en masse défendre la liberté d'information, l'indépendance de vos médias confisquée par le desposte SARKOZY ! Il y va de la DEMOCRATIE !

    C'était votre Eva, toujours aussi offensive. Abonnez-vous à mes articles, c'est gratuit, voir "Newsletters"'. Et recommandez mon blog de résistance à l'intolérable.

    PS  Un petit mot sur la situation des PALESTINIENS. La démocratie irréprochable israélienne vient d'inventer une nouvelle mesure pour leur rendre la vie impossible : La restriction à la liberté d'exercice de leur religion.

    " Yom Kippour contre Ramadam. L'Etat d'Israël interdit aux Musulmans l'accès à la mosquée d'Al Aksa pour la prière du vendredi soir.... De flétrissures en meurtrissures, l'occupant n'a de cesse d'humilier l'autochtone. ....La machine à fabriquer des terroristes tourne à plein ."  Référence :
    http://www.librecours.biz/

    PS 2) C'est bien connu, TF1 est la télé du Président. Mais FR2, c'est encore pire ! Ce soir, la chaîne a même diffusé un docu-fiction, HUMAN BOMB, qui donne le beau rôle à Sarkozy, alors maire de Neuilly ! Pour le glorifier ! Pure propagande ! J'ai honte pour mon pays. La France n'est  plus la patrie de la Liberté, des Droits de l'Homme, mais une vulgaire République bananière ! Pauvre France aux mains de cet arriviste sans scrupule !

    Je repense au traitement de l'information par FR2, concernant en particulier l' intervention de Sarkozy à l'ONU; c'est tout simplement scandaleux ! La chaîne publique, avec l'argent des contribuables Français, fait l'apologie du Président au point que chaque mot, chaque citation, chaque interview, chaque extrait, chaque commentaire, chaque image, chaque titre, sont en définitive là pour mettre en valeur le candidat des riches, des puissants - et des Américains ! On a ainsi assisté au sacre de Sarkozy à l'Onu, devenu une idole, un modèle pour les Etats-Unis ! Cette glorification de Sarkozy est tellement énorme, tellement indécente, qu'elle en devient grotesque. Et dramatique pour la Démocratie française.


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