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    Jeudi 11 octobre 2007

    balcon-chien-copie-3.JPG Bonjour,

    C'est encore moi, c'est encore vous, et nous allons ensemble terminer ce chapitre sur la désinformation rampante de la France, mais pas seulement, car la mauvaise herbe s'étend, et l'Europe est maintenant contaminée à son tour. Et donc, la Fédération  européenne des journalistes appelle à une journée européenne d'action pour les droits des journalistes, le 5 novembre 2007. Des syndicats de jounalistes de l'Europe entière préparent des actions coordonnées dans les principales villes européennes, pour défendre l'indépendance et la qualité du journalisme. Parmi les actions proposées, des manifestations publiqes, des pétitions, des lettres ouvertes, des événements sociaux, des cahiers de doléances, des protestations, des festivités pour la liberté de la presse et un journalisme éthique, de qualité. (courriel : efj@ifj.org ).

    La FEJ, la Fédération Européenne des Journalistes, et d'autres groupes européens, apportent leur soutien au vaste mouvemet lancé par les journalistes français: " Ce qui se passe en FRANCE est grave ", a déclaré AIDAN WHITE, le Secrétaire Général de la FEJ. " Nous voyons se rejoindre les démons de l'ingérence politique, de l'autocensure, de la concentration des médias et de la précarité dans la profession pour aboutir à un journalisme véritablement malade ". Mais désormais, c'est tout le journalisme européen qui est menacé. " Un journalisme malade, c'est la démocratie qui est en danger ", rappelle la FEJ. Et par exemple, dans la plupart des nouveaux pays membres de l'UNION EUROPEENNE, une majorité de journalistes sont contraints d'accepter des contrats de travail précaires ou faussement "indépendants" dans un marché des médias dominé par une poignée de sociétés d'Europe de l'Ouest.

    La manifestation, chez nous, aura lieu devant l'Assemblée Nationale, - symboliquement . Dans le cas de la France, la FEJ exhorte le gouvernement à dialoguer avec les syndicats dans leurs demandes pour un statut juridique des équipes rédactionnelles, et l'inclusion d'une charte d'éthique dans la Convention collective.  La FEJ rappelle que le combat pour la iberté de la presse est un combat permanent. 

    Fait sans précédent, toute l'Intersyndicale de Journalistes se mobilise. Elle désigne, entre autres : "  Une baisse de la crédibilité des journalistes et des médias ; l'absolue nécessité d'assurer l'indépendance des Rédactions vis-à-vis des pouvoirs politiques et financiers ; les risques que font courir les concentrations et le multimédia au pluralisme de l'information et à l'emploi; la déstabilisation du statut des journalistes à travers la réécriture du Code du Travail....". Jusqu'à présent, la nouvelle Ministre de la Culture et de la Communication, Mme Christine ALBANEL,  n'a pas daigné recevoir les représentants des journalistes - un fait sans précédent. Et même aucune réponse ni accusé de réception de la demande - un silence méprisant ! Mme Albanel ne reçoit plus que les organisations patronales du secteur de l'Information. "Démocratie irréprochable", comme disait SARKOZY, toujours aussi sincèrement...

    Le principal syndicat de journalistes, le SNJ, est le plus offensif. Pour lui, "l'information est un droit fondamental pour chaque citoyen, qui commence par le respect du droit d'informer. Depuis des mois, les principes fondamentaux de notre profession sont mis à mal : Concentration des titres aux mains des grands patrons (Lagardère, Bolloré, Dassault, Hersant) et mainmise de ces grands groupes sur les télévisions locales privées. Proximité et pressions exercées par le pouvoir politique. Un pouvoir politique qui s'immisce dans notre profession tel un cheval de Troie : nominations significatives, passages de journalistes comme conseillers politiques, multiplication des liens personnels entre journalistes et membres du gouvernement, utilisation d'images de meetings réalisées et fournies pendant la campagne présidentielle par les partis politiques; Intimidations exercées par les pouvoirs judiciaires et policiers (Le CANARD ENCHAINE, MIDI LIBRE...) : multipication des perquisitions dans les rédactions, et des auditions de journalistes..."  Ces exemples entament la crédibilité de la profession; Le SNJ condamne tout acte de censure, et s'inquiète aussi du phénomène grandissant  de l'autocensure...

    Pas plus que la Ministre de la Culture, Mme R. DATI  n' a daigné répondre.
    Pourtant, pendant la campagne électorale, le candidat Sarkozy s'était engagé à respecter l'indépendance et le pluralisme des médias... Promesses bien évidemment non suivies d'effets ! Le silence ministériel  est assourdissant...

    Dans la foulée, le gouvernement et le MEDEF entendent réduire fortement le droit de grève et affaiblir la capacité d'action collective des salariés. Et en s'attaquant au Service Public (SNCF, EDUCATION...), " le gouvernement veut affaiblir les secteurs où il craint le plus de résistance : Museler les salariés pour mieux faire passer ensuite la casse des SERVICES PUBLICS, voilà ce que cache le projet de loi qui va êre soumis à l'Assemblée Nationale. Sans la grève, il n'y aurait pas eu les congés payés, la protection sociale, les droits syndicaux dans l'entreprise, etc... Toute atteinte au droit de grève est un appel à la résistance. Régime de retraite, franchise médicale.., les projets anti-sociaux se cachent derrière cette loi anti-grève ! "

    Et FRANCE 2, dans tout ça ? Vous savez que c'est la chaîne que je tiens le plus à l'oeil, car tout le monde se focalise sur TF1. Moi, je n'ai pas voulu oublier FR2, et je continuerai à faire des articles sur eux. Voyons ce que le SNJ  FRANCE 2 en dit : 

    " Déontologie ? Débat impossible ! Une polémique sur le pluralisme dans les médias a ressurgi sur notre antenne au moment de l'élection présidentielle ; Dans presque tous les cas, refus de réponse; force est de constater que tout débat déontologique n'a plus sa place à France 2. Le simple fait d'émettre des critiques, de soulever des questions est "insultant" pour la Direction de l'information ! Or, la condamnation de tout regard critique est pour nous la négation même de notre profession : informer en toute pluralité, garder de la distance, respecter les opinions, et enfin éclairer les télespectateurs. Nous voulons une ligne édioriale équilibrée et de qualité. Malheureusement, la Direction a choisi la voie la plus brutale, ce qui ne peut que brouiller notre image et alimenter les suspicions. "

    Pour finir, un mot sur la Directrice de l'Information de France 2 : " La couverture de l'élection présidentielle a donné lieu à de nombreuses critiques. La crédibilité de notre Rédaction est fortement en baisse. Mais que dire à celles et ceux qui ont vu la directrice de l'information embrasser publiquement et fraternellement le porte-parole du gouvernement, puis le candidat élu depuis président de la République ? "

    Tout cela se passe de commentaires. A bientôt, votre Eva. Abonnez-vous à ma prose (voir newsletters), et recommandez mon blog. Et pour terminer,
    voici un communiqué de  http://ségo-dom.over-blog.com,  à nouveau. J'espère qu'il aura la place de rentrer tout entier, ainsi que celui d'Arrêt sur Images que j'aimerais pouvoir insérer dans la foulée !!!

    P.S. Syndicat National des Journalistes , snj@snj.fr 
    Nous avons eu, à de multiples reprises, le sentiment, pendant la campagne présidentielle, que les médias favorisaient plus ou moins nettement, Nicolas Sarkozy. Avant que la mémoire ne s’efface et que la polémique ne se dissipe, il est utile de dresser une liste précise des faits constatés et de s’interroger sur les conditions dans lesquelles se déroulera la prochaine campagne...
    Pour exemples :
    - La diffusion de reportages partiaux tels que celui diffusé par TF1 sur « La France des assistés » trois jours avant la fin de la campagne officielle et la veille du débat d’entre-deux tours ;
    - La reprise des images de l’équipe de Nicolas Sarkozy pour l’ensemble de ses déplacements et meetings ;
    - La diffusion d’images non révélatrices des déplacements et meetings de Ségolène Royal (toujours au pupitre, rarement dans la foule, seule, etc.) ;
    - La reprise systématique de la moindre voix discordante au sein du PS ;
    - La couverture exceptionnelle accordée à Eric Besson en comparaison de celle accordée à Azouz Begag ;
    - La non-diffusion de communiqués de presse d’élus socialistes, etc. ;
    - La diffusion de dépêches AFP, AP et Reuters partiales ;
    - L’absence de contradiction des journalistes face aux élus UMP et à Nicolas Sarkozy ;
    - La volonté évidente de « coincer » Ségolène Royal ou d’autres élus socialistes sur des éléments secondaires ;
    - La concentration des journalistes sur les divisions internes au Parti Socialiste et sur les thématiques souhaitées par Nicolas Sarkozy ;
    - La dérision sur toute nouvelle mesure de Ségolène Royal ;
    - Le 100 minutes pour convaincre offert par Arlette Chabot la veille du début du décompte officiel du CSA, qui a permis au candidat ministre de l’intérieur de passer deux fois sur cette émission pendant que son adversaire n’y passait qu’une fois.
    Les faits marquants de la concentration des médias et des liens avec Nicolas Sarkozy sont les suivants :
    - France Télévisions (l’Etat français : France 2, France 3, France 4, France 5, RFO, France 24, France ô) est présidé par Patrick de Carolis (soutien de Nicolas Sarkozy), et contrôle une diffusion réalisant plus de 40% de l’audience française ;
    - TV5 est présidé par François Bonnemain, un proche de Jacques Chirac et un soutien de Nicolas Sarkozy ;
    - Radio France (France Info, France Inter, France Culture, France Bleu, France Vivace, Le Mouv’), est présidé par Jean-Paul Cluzel, longtemps collaborateur de Jacques Chirac, soutien de Nicolas Sarkozy ;
    - Bouygues détient TF1, LCI, TV Breizh et a des participations importantes dans Metro, TMC, RTL 9, NT1, etc. (Martin Bouygues est le parrain du fils de Nicolas Sarkozy) : plus de 40% de l’audience. N.B. : Laurent Solly, directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy a été engagé sur TF1. C’est une nomination demandée directement par l’Elysée ;
    - M6 est présidé par Nicolas de Tavernost, c’est un soutien de Nicolas Sarkozy. Via une holding, Vincent Bolloré -ami de ce dernier- est un des principaux actionnaires de la chaîne ;
    - Lagardère (Arnaud Lagardère considère Nicolas Sarkozy « comme son frère ») et Editis (propriété de Wendel : présidé par Ernest-Antoine Seillière) réalisent plus des 2/3 de la production littéraire française ;
    - Lagardère est le premier éditeur mondial de magazines, détient de très nombreux journaux, magazines et radios, tels que Paris Match, Le Journal du Dimanche, Elle, Télé 7 Jours, Europe 1, BFM, MCM, Europe 2 TV, a des participations dans Le Monde et dans Le Parisien, est opérateur des NMPP ;
    - Dassault détient de nombreux quotidiens et magazines, comme Le Figaro et Valeurs Actuelles (Le fils Olivier Dassault est député UMP, Serge Dassault est sénateur UMP et un très proche de Nicolas Sarkozy) ;
    - Bolloré détient les « gratuits » Directs Soir et Matin Plus, la chaîne Direct 8, est indirectement un des principaux actionnaires de M6, possède le groupe publicitaire Havas, possède 44% de l’Institut de sondages CSA (ce qui par ailleurs remet en cause la crédibilité du sondage CSA déclarant que les Français n’étaient « pas choqués » du séjour de Nicolas Sarkozy sur le yacht d’ « un ami industriel ») ;
    - Bernard Arnault (témoin du mariage de Nicolas Sarkozy) possède notamment le journal La Tribune et Radio Classique Analyse succincte du résultat de l’élection présidentielle de 2007 – Juin 2007 Nicolas Cadène – Collaborateur parlementaire de Jean-Louis Bianco 13 ;
    - Alain Minc (soutien affiché de Nicolas Sarkozy) préside le Conseil de surveillance du groupe Le Monde (avec notamment Télérama, Midi Libre) –conseil où siège désormais Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’Etat- et conseille de nombreux patrons de médias (Edouard de Rothschild –Libération notamment) ;
    - Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) est présidé par Michel Boyon, ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin ;
    - 60% de la diffusion de la presse magazine sont réalisés par Lagardère, Mondadori France (Silvio Berlusconi) et Dassault ;
    - Agences de presse : il n’y a que 3 agences mondiales : AP (presse US), Reuters (en France, lié à l’Etat français) et AFP (présidé par Pierre Louette, ancien du cabinet d’Edouard Balladur et soutien de Nicolas Sarkozy).
    Tous ces groupes ont des intérêts croisés : administrateurs et/ou actionnaires communs. Un grand nombre de leurs dirigeants proviennent de cabinets ministériels, et réciproquement. Chaque parlementaire mentionné a voté la loi DADVSI.
    Le Parti Socialiste n’a pas modifié la législation sur la concentration de certains groupes, lorsqu’il était aux responsabilités. Désormais, il est essentiel de s’attaquer de façon constructive à cet état. Surtout, cela doit être diffusé massivement en parallèle d’une proposition de loi contre la concentration des médias, pour l’indépendance journalistique et pour le respect de sa déontologie.
     
    Et un des commentaires de cet article :
    Voir ci-dessous, à propos de l’émission de TF1, le "Droit de Savoir", la France qui triche, émission qui avait pour but de "forcer les résultats" du deuxième tour, qui était en fait une tricherie caractérisée, la lettre adressée (recommandée avec AR) à Monsieur Michel BOYON (CSA).
    Le 15/04/2007 Jacky DEVAUX Gsm : 06 21 20 04 11 Mail : jacky.devaux067@orange.fr.
    Monsieur Michel BOYON Président Conseil Supérieur de l’Audiovisuel Tour Mirabeau 39 – 43 Quai André Citroën 75739 PARIS Cedex 15.
    Monsieur le Président,
    C’est un citoyen Français, téléspectateur, et surtout électeur, victime du système patronal de Monsieur Martin BOUYGUES (meilleur ami du candidat SARKOZY) qui vous interpelle, afin que, ce que je considère comme une « fraude » à la démocratie, ne soit pas commise…
    En effet, TF1 première chaîne en termes d’audience, dont le propriétaire est Martin BOUYGUES, intime déclaré de Nicolas SARKOZY, s’apprête à diffuser le 1er mai, juste avant le deuxième tour de l’élection Présidentielle, un « Droit de Savoir », qui est en fait, de mon analyse, un véritable appel à voter SARKOZY, pour les indécis sensibles aux thèses sécuritaires…
    Ce Droit de Savoir, qui arrive on ne peut plus à propos, va mettre en avant la France des pauvres qui tricheraient, va pointer du doigt, l’ensemble des rmistes, des chômeurs, des malades, etc. pour, nous dit on, dénoncer les fraudeurs qui se trouvent parmi eux…
    Bien sur qu’il y a beaucoup de fraudeur, qu’il faut traquer, toutefois ils ne se trouvent pas seulement parmi les rmistes, les chômeurs, etc. mon vécu professionnel de 25 années de « marchés publics », des articles parus dans des journaux dits satyriques, (voir en annexe, entre autres, copie d’un mail adressé à Monsieur Etienne MOUGEOTTE - TF1 - daté 11/04/07), me permettent de savoir, qu’ils s’en trouvent bon nombre, parmi les moralisateurs, toujours prompts à désigner à la vindicte populaire les voleurs de clopinettes… Pour en faire la démonstration, je vous engage à lire, l’article du CANARD ENCHAINE daté 20/12/2006, intitulé : « BOUYGUES veut faire tomber les juges dans le panneau »… L’affaire en question est intéressante à cet égard, les chefs d’entreprises sont tellement vertueux, que les 2 derniers groupes dans lesquels j’ai travaillé, sont « mouillés », dans cette affaire d’entente illicite caractérisée…
    Une question se pose, à laquelle il y a une réponse évidente, qui prouve de mon pont de vue, que cette programmation de ce « Droit de Savoir » de TF1, est un acte délibéré pour favoriser Monsieur SARKOZY…
    Pourquoi cette émission, qui va mettre en avant, les indignes fraudeurs (faux rmistes, faux chômeurs, malades imaginaires, faux « accidentés » du travail, indésirables de tout poil, etc.), sujet dont les candidats, Philippe de VILLIERS, Jean Marie LE PEN, Nicolas SARKOZY, ont fait leur cheval de bataille, n’a-t-elle pas été programmée avant le premier tour des élections ?
    Il n’est pas utile d’être fin stratège politique pour deviner la réponse (comme il n’est pas difficile de deviner, que TF1 va prétendre, que c’est la date symbolique du jour du travail, qui a dictée la date de programmation, pardi !!!), la puissance de feu médiatique que représente TF1, ne doit servir qu’à la grandeur de SARKOZY, hors de question, on ne sait jamais, si c’était plus serré que prévu, que cette diffusion apporte au premier tour, des voix à l’homme fort de l’extrême droite, et au chevalier souverainiste…
    Par contre, si on en croit les sondages, une fois le premier tour passé, quand cette émission sera diffusée, le Breton ainsi que le Vendéen, auront disparu du circuit, la totalité des voix espérée de cette manœuvre sournoise, reviendra au candidat SARKOZY… Il ne restera plus qu’au leader de l’UMP, de remercier chaudement le parrain de son fiston, de lui avoir mis à disposition, à un moment crucial de la campagne, une émission de grande écoute, fabriquée sur mesure pour servir ses thèses… Cette stratégie tient la route, à une inconnue près tout de même, de mon avis, les sondages sous-estiment les résultats du FN, il serait cocasse, de voir TF1, déprogrammer ce Droit de Savoir à l’issue du premier tour…
    Quoi qu’il en soit, l’élection présidentielle est une composante importante de notre démocratie, il est indécent, scandaleux, indigne, que les amis de celui qui entend se présenter comme le candidat antifraude, comme le monsieur propre de la politique, tirent les ficelles, dans le but de « forcer la main des résultats », de léser un autre candidat (à priori Ségolène ROYAL, ou François BAYROU)…
    La FRANCE ne doit pas devenir une république « cornaquée » par Martin BOUYGUES, l’éventualité d’un retour d’ascenseur, entre un homme politique, élu en partie grâce aux bons offices d’un patron de médias, qui est aussi grand bénéficiaire de marchés publics payés avec les deniers de l’état, ne doit pas pouvoir être soupçonnée…
    En conséquence, je vous demande solennellement, conformément à votre mission d’organiser les campagnes officielles, d’intervenir afin que cette émission du Droit de Savoir, ne soit pas diffusée avant le second tour de l’élection présidentielle, reportée le cas échéant à une date ultérieure… Je ne perds pas de vue, qu’en principe, vous n’intervenez pas dans les programmations des chaînes, mais il s’agit là d’un cas de force majeure, dont dépendra la crédibilité de l’élection présidentielle de notre pays… On nous parle d’équité entre les différents candidats, cela existe en ce qui concerne le temps de présence à l’antenne, l’équité doit également exister en ce qui concernent les moyens mis à disposition par les médias, directement et indirectement… Si vous n’intervenez pas, au motif que vous n’avez pas la légitimité pour le faire, cela serait fâcheux, certains ne pourraient s’empêcher de penser que le CSA, dont le Président, vous-même, a été désigné par un Président de la République, qui a apporté son soutien au candidat concerné, n’est pas neutre dans cette élection…
    Dans l’attente de vous lire,
    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
    Jacky DEVAUX
    PS : J’attends par retour une réponse de vos services, ensuite, considérant qu’il s’agit d’une manipulation de l’information dans un but électoral, j’adresserai probablement, avant le 1er mai, copie de la présente, aux rédactions des médias représentatifs, de toutes sensibilités, ainsi qu’au candidat restant en lice, face à Monsieur SARKOZY…
     
     

    La lettre d'@rrêt sur images, n° 3

    Vous avez certainement vu à la télévision le visage du petit Ivan, gravement blessé cet été à Amiens en sautant d'une fenêtre, alors qu'il tentait avec son père, en situation irrégulière, d'échapper à la police.

    Mais trois autres sans-papiers se sont aussi défenestrés ces dernières semaines, à Paris, à Lyon et dans l'Isère, dans l'indifférence générale.

    Si vous voulez savoir comment le système médiatique peut rester aveugle à ces drames, et pourquoi certaines défenestrations sont plus télégéniques que d'autres, cliquez ici.

    De même, les JT vous ont tenu en haleine avec le feuilleton des « tests ADN » pour les candidats au regroupement familial.

    Mais le même projet de loi Hortefeux comporte bien d'autres dispositions très importantes, comme l'autorisation, pour la première fois en France, de statistiques sur les origines ethniques, ou l'interdiction des centres d'hébergement d'urgence aux sans-papiers, sur lesquels les JT ont aussi fait silence. Pour tout savoir sur le projet Hortefeux, et surtout ce que les JT ne vous disent pas, cliquez ici.

    De manière plus anecdotique, il est une autre image dont les JT ont préféré détourner les yeux : l'en-avant de Traille à Michalak. Dans les longs et abondants compte-rendus de l'extraordinaire-quart-de-finale victorieux du XV de France contre les All Black, pas un mot sur l'irrégularité de l'essai français. Pour voir les présentateurs de JT transformés en supporters, cliquez ici.

    Au menu également : si vous voulez savoir qui sont les irresponsables du Net, qui ont répandu la semaine dernière la rumeur d'une rupture du couple présidentiel, cliquez là.

    Si nous sommes indépendants de tous les pouvoirs économiques, politiques et médiatiques, c'est grâce à vous. Et nous avons besoin de vous. Abonnez-vous, dès aujourd'hui. ( sur http://arretsurimages.net/abonnement )

    Daniel Schneidermann

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    Cette newsletter est envoyée, une fois par semaine, à tous les
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    Jeudi 11 octobre 2007

     

    balcon3-copie-1.JPG Bonjour chers lecteurs,

     Mon article, aujourd'hui, sera prolongé par trois contributions sur la dépendance des Médias aux politiques; la presse, la radio, et surtout la télévision, sont les meilleurs alliés de Sarkozy qui, je n'hésite pas à le dire, leur doit son élection. Il leur devra aussi sa probable réelection, malgré l'impopularité croissante des mesures qu'il va mettre en oeuvre. Il suffira, le moment venu, juste avant les échéances, de sortir quelques lois populaires ou habiles pour que soient oubliés, par la magie du traitement de l'information, tous les changements opérés en France au nom d'une mondialisation carnassière impitoyable pour les plus faibles.

    Si nous ne réagissons pas rapidement, de manière radicale et spectaculaire,
    nous pouvons définitivement dire adieu à la DEMOCRATIE, engloutie par un pouvoir fort aux mains d'un seul homme tout-puissant, d' une information totalement contrôlée, et d' un parti unique bâti sur les décombres de tous les autres, FN, Centre et P.S. Ce n'est pas de la science-fiction, c'est la triste réalité.

    Les journalistes ont compris le danger. Ils se mobilisent, toutes tendances confondues;  Leur union, et leur combativité, seront leurs meilleurs atouts pour rendre à la France l'esprit de liberté auquel elle est tellement attachée.

    Des manifestations sont prévues pour alerter l'opinion et tenter de faire reculer le pouvoir fascisant sarkozien, le 5 novembre, puis le 30 novembre (Journée des Médias sans Sarkozy, j'en ai déjà parlé). D'autres suivront. J'appelle tous les journalistes attachés à la démocratie à entreprendre des actions spectaculaires pour frapper l'opinion, seules susceptibles d'avoir un impact. Et par exemple, comme je l'ai déjà suggéré, manifester avec des baîllons sur la bouche. Ce sont des images qui interpelleront plus que tous les discours, et qui seront particulièrement éloquentes si des caméras de télévision les retransmettent normalement, sans être censurées par les chefs de service aux ordres - on ne les connaît que trop, et par exemple pour FR2 Madame la Directrice de l'Information , si souvent stigmatisée pour sa déférence obséquieuse face à M. Sarkozy. Honte à tous ces professionnels de l'information qui n'en sont plus, j'estime qu'ils ne méritent pas leur carte de presse. Ce sont de vulgaires courtisans. Ne leur faisons jamais confiance. Voulez-vous un exemple ? Quand M. SARKOZY s'est retrouvé en face de le Directrice de l'Information lors de la Campagne électorale, il n'était jamais interrompu. Ce n'était pas le cas de Mme SEGOLENE ROYAL, qui non contente d'avoir l'UMP contre elle et certains socialistes plus préoccupés de leur égo que de la victoire de leur camp, s'est constamment heurtée aux médias contrôlés par le Ministre de l'Intérieur. Sa défaite, compte tenu du contexte particulièrement difficile qui était le sien puisqu'elle n'a cessé d'être en butte à toutes les attaques possibles, prend me semble-t-il des airs de victoire.

    Quoiqu'il en soit, si nous n'agissons pas d'une manière résolue et frappante, nous pouvons dire adieu à la démocratie qui, je  crois l'avoir dit dans le premier article de mon blog, "Appel à résister", dépend d'abord d'une presse libre. Je proposais d'ailleurs plusieurs types d'action.

    La menace est grave : Réagissons, résistons, si nous ne voulons pas nous retrouver définitivement dans un Etat réellement totalitaire. Il y a urgence !


    Votre Eva, mobilisée pour le retour à une démocratie normale, pour la victoire d'une certaine idée de la France. Et c'est une journaliste qui vous parle. 

    N'oubliez pas de vous abonner à mon blog (newsletters, gratuit) et de le recommander. Il faut le soutenir, c'est un acte de résistance à l'intolérable qu'on nous prépare.


     

     

     

    Nous publions ci-dessous une tribune des syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT, SGJ-FO, SPC CFE-CGC, USJ-CFDT, CFTC, datée du mercredi 11 Juillet 2007 (Acrimed)

     

    Une information malade c’est une démocratie en danger. Parce qu’une presse libre et pluraliste constitue un des piliers fondamentaux de la démocratie, les syndicats de journalistes ont décidé d’unir leurs forces pour défendre son indépendance vis-à-vis de tous les pouvoirs.

     

    Depuis des mois, les syndicats dénoncent l’accumulation de faits alarmants qui représentent une menace fondamentale pour l’indépendance et le pluralisme de l’information en France.

    Dernier exemple emblématique, Les Echos et la Tribune sont transformés en enjeux d’une vaste partie de « Monopoly » entre les propriétaires des groupes de médias.

     

    Ces mêmes propriétaires affichent sans complexes leurs liens avec le pouvoir politique. Des émissions sont supprimées, des journalistes sont privés d’ondes ou de faisceaux hertziens sans que puisse être mis en cause leur travail : fournir une information indépendante de tous les pouvoirs quels qu’ils soient.

     

    D’autres sont soumis à des pressions plus ou moins subtiles pouvant aller jusqu’au chantage à l’emploi, dans un contexte de précarité galopante.

     

    La liberté de la presse en danger

     

    Rarement au cours des dernières décennies, la presse (écrite, audiovisuelle et multimédia) avait autant couru le risque de devenir le vecteur d’une pensée unique pourtant tant décriée par ceux-là mêmes qui nous gouvernent.

     

    Le statut collectif des journalistes, indispensable garant de leur indépendance, est fragilisé par une réécriture du code du travail pourtant annoncée comme devant être menée « à droit constant ».

     

    Instaurée en France par la loi du 29 juillet 1881, découlant des libertés d’expression et d’opinion inscrites dans notre Constitution, consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme, la liberté de la presse se trouve, sinon mise à mal, à tout le moins en grand danger de l’être.

     

    Alors que de profondes mutations, tant technologiques qu’économiques et sociales, sont en marche ou annoncées, plus que jamais la nécessité d’une presse indépendante et de qualité se fait ressentir pour éclairer nos citoyens sur les choix qui engagent l’avenir de la société.

    Plus que jamais les journalistes doivent pouvoir être en mesure d’offrir à leurs lecteurs une information libre et plurielle sans laquelle le fonctionnement démocratique d’une nation serait menacé.

     

    Face à cette situation, et parce qu’ils sont statutairement et par vocation chargés de la défense des « intérêts matériels et moraux tant collectifs qu’individuels » [1] de leur profession, les syndicats de journalistes - SNJ, SNJ-CGT, SGJ-FO, SPC CFE-CGC, USJ-CFDT, CFTC - ont décidé d’unir leurs forces pour que soient réaffirmés et reconnus par la loi les principes qui président à l’exercice de ce métier.

     

    Ils interpellent les responsables politiques afin que soit garanti un cadre légal assurant le respect des règles déontologiques de leur profession, pour affranchir les journalistes de la contrainte du profit à n’importe quel prix, credo d’un système qui exige de fournir une information toujours plus aseptisée, et au final vide de tout sens critique.

     

    Ils militeront ensemble pour que les principes professionnels et éthiques deviennent juridiquement opposables, via le rattachement des chartes des droits et devoirs des journalistes à leur convention collective ; pour que l’indépendance des rédactions soit juridiquement reconnue et pour que l’intégralité de leur statut soit réinscrite dans la partie législative du Code du travail. Ce sont là les instruments juridiques indispensables pour garantir à la presse sa liberté et son indépendance.

     

    Initiatives fortes

     

    Sollicitée à plusieurs reprises pour un rendez-vous depuis la mi-mai, Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication n’a toujours pas reçu les représentants des 38 000 journalistes pour faire un tour d’horizon de la situation. Publiquement, les syndicats de journalistes renouvellent leur demande d’une rencontre urgente.

     

    Le citoyen (lecteur, auditeur, téléspectateur) a droit à des débats clairs et compréhensibles. Il a droit, pour se faire une opinion, comprendre et agir sur le monde qui l’entoure, à une information de qualité, vérifiée et mise en perspective.

     

    Une information libre et indépendante de tous les pouvoirs quels qu’ils soient, est la marque d’une démocratie qui se porte bien. Pour porter ces enjeux, les syndicats de journalistes lanceront des initiatives publiques d’envergure à l’automne à Paris et en régions.

     

    Mercredi 11 Juillet 2007

     

    SNJ, SNJ-CGT, SGJ-FO, SPC CFE-CGC, USJ-CFDT, CFTC

     

    Source : http://www.betapolitique.fr/spip.php?article1291

     

     

     

    article cité dans l'excellent blog dédié à Ségolène, mais d'informations politiques générales aussi, http://sego-dom.over-blog.com


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    Mercredi 10 octobre 2007

    Bonjour, au moment où j'allais me coucher, je reçois ce communiqué, qui va faire l'effet d'un coup de tonnerre dans le microcosme français : On met sur orbite Bernard-Henri Levy, on le pousse à se préparer à affronter Sarkozy aux prochaines présidentielles ! Pas moins ! Vous voyez d'ici l'affiche ? Deux grands bourgeois sur le ring, deux chouchous des Medias, deux Libéraux, deux Juifs, deux belles fortunes, deux fervents Américains, on sort le caviar et le champagne, et on trinque à la victoire du dictateur ultra-libéral ou du dandy partisan d'une alliance P.S.-Bayrou ! 

    Les peuples applaudiront, puisque les Médias le leur auront soufflé.

    $-land : Vive les comités BHL 2012 !

     

    Aujourd'hui paraît son "best-seller" La Gauche, ce grand cadavre à la renverse. Philippe Cohen qui a autrefois critiqué le philosophe, appelle à créer partout des Comités BHL 2012. Strauss-Kahn est parti au FMI. Fabius s'ennuie. Lang va chez Sarko. Hamon est trop jeune. Montebourg a raté le coche. Peillon n'est pas élu. Emmanuelli n'a plus envie… Reste Ségolène. Elle n'arrive pas à écrire son livre. BHL, lui, y a réussi. Pleinement. D'une traite. Avec un début, une fin, un texte. Un livre à l'heure, entre la vague des livres anti-ségo et celle des pro-ségo. Un livre-événement. Un livre-émotion. Sans un seul verbe. Dont on ne ressort pas intact (ce qui est normal puisqu'au début était le Verbe). Alors, on ose. On ose penser ce qui ne Lui a même pas traversé l'esprit : et si c'était lui, BHL, le sauveur de la gauche ? Et si c'était lui, le grand revisiteur du Matin de la Gauche. Et si c'était ce grand homme du boulevard Saint-Germain qui devenait le Messager de l'espoir, puisque Alain Finkielkraut lui-même a renoncé à son Messager européen, sa revue qu'il a enterrée sans même demander à son ami Bernard de la sauver ? Bon, je m'égare. Aujourd'hui est un grand jour. Car c'est aujourd'hui que paraît la Gauche, ce cadavre à la renverse, de Bernard Henri Lévy. « Il faut lire ce livre », dirait Edwy Plénel s'il officiait encore à LCI. Oui il faut lire ce livre. Enfin, il faut l'acheter. Parce que le lire, bon, je ne le souhaite à personne, moi qui me suis tapé les 33 autres livres de BHL…. Il est trop bien résumé à la télé, comme disent les enfants. Bon d'accord, admettons, il faut le lire, il faut toujours lire. Mais il faut faire plus, pousser jusqu'au bout la logique, atteindre les rivages de cette évidence dont chacun s'approche, sans oser… Bon sang mais c'est bien sûr ! Saperlipopette, comme disait Dupond, non l'autre, celui avec un t. Bref, je ne sais plus. En tout cas, ce matin, j'en suis sûr, étourdi par des vapeurs d'un optimisme délirant compte tenu de l'état de la gauche (pensez un cadavre à la renverse, ça bande encore, mais pas pour longtemps) : la gauche a encore une chance, une seule chance de gagner en 2012, et cette chance s'appelle BHL. Pourquoi ? Les raisons se bousculent, trop confinées dans mon cerveau étriqué d'ex-national-républicain : 1) BHL, c'est d'abord l'assurance d'un plan média monstrueux. Vous imaginez Giesbert, Elkabach, PPDA, Ardisson, Fogiel, Apathie annonçant l'Evénement ? Le lendemain, Sarko annonce qu'il se représente. Bof, vingt lignes, tu crois ? Une brève ? Ouais allez, une brève… 2) BHL est né après le doute, il ne s'est jamais trompé. La preuve ? C'est écrit noir sur blanc dans son livre.« Il a toujours tout calculé », comme disent les jeunes, dans le monde des idées comme dans le monde tout court : le Bengla Desh, les nouveaux philosophes, le Cambodge, les dissidents, l'Afganistan, la Bosnie, le Kosovo, le Rwanda, le Darfour, Milan Kundera, Dostoïevski, Lévinas, Benjamin Constant, Sartre, Camus, Tocqueville, il a toujours eu raison. Il vaut mieux pour lui, d'ailleurs. Car ceux qui doutent de lui, ceux qui n'acquiescent pas, risquent gros : ils sont au bord du précipice, prêts à se faire rattrapper par le nationalisme, Vichy, Maurras, le Malin, Caïn, Sadam Hussein, Hitler, les salopards.... 3) Maintenant que le Che a fini sa carrière politique, plus personne ne lui résistera à gauche. La preuve, ils étaient tous présents à son dernier ramdam sur le Darfour. BHL, c'est l'union de la gauche sans communistes ni gauchistes, sans emmerdeurs, sans politiciens, sans la rue Solférino, sans le Colonnel Fabien, sans le peuple. Le rêve quoi… 4) BHL est beau comme un dieu. Du coup, pour la première fois depuis Mitterrand, les femmes voteront à gauche. Le Président à la chemise blanche, ça aurait de la gueule. T'imagines leur tête à l'ONU ? 5) BHL est riche, il est même plus riche que Sarko, il a largement les moyens de se payer une campagne électorale. Enfin, le début hein, parce qu'après, les gens de gauche cotiseront. Il prendra l'appartement du boulevard Raspail que Bergé vient de louer pour Ségolène, c'est pas loin de chez lui. Il prendra même Ségolène avec lui. Il lui dira de continuer à mordre son stylo. Là, tu es bien ne bouge pas, c'est pour la photo, mordille, mordille… 6) BHL, il est simple. Plus rien à voir avec le BHL compliqué du Testament de Dieu. C'est un peu comme les maos de la Cause du Peuple en 1969. La politique c'est facile, il y a deux voies, deux camps : Dreyfus ou anti-Dreyfus, Vichy ou la résistance, l'Algérie française ou l'Algérie algérienne, Mai 68 ou Juin 68. La Lumière ou les Ténèbres. La gauche maurassienne (Hou ! Hou ! Aux chiottes Chevènement !), la gauche de Badiou, le Goldstein de la rue d'Ulm, ou la gauche cosmopolite (Bravo ! Encore ! Bis !). La gauche qui pense petit, la nation, le drapeau, les ouvriers, le peuple, et la gauche des vents du large, celle de Dreyfus, la gauche généreuse, anti-colonialiste, la gauche d'ingérence, la gauche européenne, non la gauche américaine, la gauche du privé, la gauche de la Bourse, la gauche des ryads. Bref, le programme de BHL, il tient sur un tiket de métro, on peut le mettre en gros sur des panneaux 4X4, ça fonctionne. 7) BHL enfin, ne sera pas, lui, largué par sa meuf. Bon, je sais, ce n'est pas un argument politique. Mais vous croyez quoi ? Que, pour gagner contre Sarko, il faudra faire dans la dentelle ? Qu'il va nous laisser venir ? Pensez donc ! Sarko, lui, il sait déjà que BHL est le seul qui peut le battre. La preuve ? Il a tenté de faire l'ouverture avec lui avant même d'être élu. Et maintenant que ça a foiré, il joue Delanöe, Sarko. Pas folle la guêpe. Vous imaginez le duel Sarko-BHL à « J'ai une question à vous poser ? » Le très grand face au très petit ? BHL ? Pour la gauche, c'est un rêve ! 8) BHL a soixante ans. Enfin presque. Et soixante ans, c'est très jeune en politique. « Un jeune homme libre », a écrit la journaliste du Journal du Dimanche. Et en même temps, il sera plus mûr que Sarkozy. Ce sera la gauche sans alcool mais aussi sans jogging. Mauvais esprit : celui qui a écrit « 60 ans, je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie. ».. ; 9) Enfin, il y a le dernier argument en faveur du philosophe. Si BHL est Président, il est le seul à pouvoir faire l'ouverture puisque désormais, une fois élu, il faut faire l'ouverture pour gouverner ; il fera d'abord l'ouverture avec Bayrou (il l'a écrit dans son livre) et après il attaquera les sarkozystes un à un. Commencera par Glucksmann, Kouchner, ils ne pourront pas refuser. Ensuite viendra le moustachu de Vichy, Malhuret, Enrico Macias, Steevie, etc. Comment qu'il va nous les empapaouter, les sarkozystes ! Ce grand cadavre à la renverse, Grasset, 424 p, 19,9 €. Mardi 09 Octobre 2007 - 08:06 Philippe Cohen <http://www.marianne2.fr/Vive-les-comites-BHL-2012-!_a78916.html?PHPSESSID =b4efb6809bc43066629fcb466663d0cb
     

    Alors, bientôt sur le ring le combat du siècle, à l'affiche Diktator Ultra-Libéral Grand Bourgeois Fortuné Américain Juif contre Dandy Libéral Grand Bourgeois Fortuné Américain Juif ! Il y aura du sport ! Comment vont départager les Médias pro Sarkozy et pro BHL ? 

    En tous cas, il paraît que les dames, sensibles au charme du beau Lévy, vont voter pour lui. La gauche-caviar va gagner. La France aussi ?


    N.B. Que cela soit bien clair, ici je m'adresse aux lecteurs qui pourraient être tentés par des considérations racistes, et je leur dis : dans mes propos ne cherchez pas le moindre racisme que je n'aurai jamais; je sais, aujourd'hui c'est à la mode d'être anti-Musulman comme autrefois on était anti-Juif,(et les deux sont effrayants, pour moi tous sont des créatures de Dieu, à part entière) donc que l'on sache bien qu'il n'y aura JAMAIS dans mes propos la moindre trace de racisme, ni pour l'un, ni pour l'autre, je porte en moi par mes origines la réconciliation de presque toutes les religions, et c'est très bien comme ça, je suis citoyenne du monde croyante en Dieu ! C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis fascinée par la Foi Bahia's, qui reconnaît l'apport spécifique de toutes les religions, et établit un pont entre elles, le socle étant Juif, puis se sont superposées successivement la foi chrétienne et la foi musulmane, le prophète de cette religion monothéiste vient parfaire et unifier les 3 grandes religions. Donc si un jour je dis pour l'un Musulman, pour l'autre Juif, ou Orthodoxe, c'est afin de rendre compte du choix ou des origines d'une personne, comme un fait et non en portant un jugement quelconque. 
    En ce qui me concerne, voir profil, la moitié de mon sang est catholique (père), l'autre moitié est orthodoxe russe (grand mère maternelle) et juive (grand-père maternel Mongol), je suis par choix protestante, par goût de la simplicité "biblique" - accès direct à Dieu, pas de hierarchie, pas de dogmes, pas d'Eglise, ce sont les fidèles qui constituent l'Eglise, pas d'Institution, on est très loin de l'Eglise catholique romaine - , j'ai aussi lu le Coran, que je trouve touchant et poétique, en plus j'aime qu'il reconnaisse les 2 autres religions monothéistes. Ce qui m'intéresse, c'est la foi, et le sacré, la relation avec Dieu, pas la religion, ni les rites, encore moins les dogmes, et pire encore, les interdits. Pour moi, l'amour de Dieu et pour Dieu libère.
    Ici, en l'occurrence, je note les similitudes des deux personnages, sans le moindre jugement de valeur en ce qui concerne leur origine religieuse, (comme j'aurais dit ils sont tous deux catholiques), parce que ce que je cherchais, en fait, ce sont uniquement les similitudes, j'ai voulu en mettre le plus possible.. Quand j'étais jeune, étudiante, ma copine préférée était Juive, aujourd'hui ma préférée est Musulmane (mariée à un Catholique, interpellé par le Coran, d'ailleurs), connues par hasard toutes les deux; pour moi ce n'est pas la religion qui compte, mais les qualités de la personne. Et mes choix politiques sont liés aux critères de Paix, de Vérité, de Justice, de Liberté, de Fraternité, de Tolérance, etc.  J'ai déjà longuement expliqué pourquoi Sarkozy m'inspirait du dégoût, toute sa personne me fait horreur jusque dans sa manière d'être, de se comporter, de penser, et naturellement j'abohre sa politique, destinée à conforter les privilèges des nantis et à soumettre les Fançais au Néo-conservatisme américain, en particulier. 
    Quant à BHL, tout en reconnaissant que ni son style, ni sa personnalité, ni ses aspirations ne ressemblent à ceux de N. Sarkozy, je suis très réservée sur la politique qu'il pourrait mener lui, le grand bourgeois qui ne connaît ni ne partage les aspirations populaires. Ce sont deux libéraux, l'un ultra, l'autre plus modéré, et je me méfie au plus haut point du Libéralisme.

    12.10.07, je reçois une dépêche d'un des correspondants ( medved-igor@inbox.lv) qui m'informe sur les événements du monde dont la presse ne parle pas ou peu, comme je le lui ai demandé, je décide de ne pas retenir cette information, mais je regarde le site qui en est la source, par curiosité, et je tombe justement sur un article concernant BV.H. LEVY, je l'apporte en contribution :

    BHL ami de longue date de Sarkozy, conseiller de fraîche date de Royal, cherchez l’erreur... Vous avez 007 secondes...(http://lesogres.tv)

    mardi 29 mai 2007






     

    Bernard-Henri Lévy est l’un des pontes du néosionisme activiste en France.

    Julien Dray est l’un des plus fervents activistes du même néosionisme, qui se fait passer de gauche, mais ratisse au profit de l’extrême-droite israélienne en France, et a instrumentalisé l’antiracisme qui a stigmatisé et fait rejeter les minorités visibles.

    Dans le livre "La femme fatale", on découvre que BHL conseillait Ségolène Royal de multiples coups de fils pendant la fin de campagne aux présidentielles.

    On découvre aussi que Dray a contribué à couler Royal en faisant circuler auprès des journalistes (acquis très majoritairement à Sarkozy tout en affichant une fausse tendance gauchisante), des ragôts qui ont porter tort gravement à la campagne socialiste.

    Tous deux ont coulé Royal et la gauche française.

    Voici ce qu’on apprend aujourd’hui sur ce qui pourrait passer pour de la schizophrénie politique, mais qu’en réalité on doit désormais qualifier de machiavélisme...


    Politique

    POLITIQUE ET SHOWBIZ.

    Le cinéma de Bernard-Henri Lévy

    Propos recueillis par Dominique de Montvalon

    mardi 29 mai 2007 | Le Parisien

    Pour ouvrir le 9 juin la Biennale de Venise, l’artiste italien Francesco Vezzoli a fait tourner dans deux spots Sharon Stone et... BHL, qui jouent le rôle de candidats à la présidentielle américaine. Le philosophe raconte.

    PHILOSOPHE et romancier, Bernard-Henri Lévy, tout en restant l’ami de Nicolas Sarkozy, a voté Ségolène Royal, et a d’ailleurs été, dans la dernière ligne droite de la présidentielle, presque constamment à ses côtés. Au même moment, l’inclassable BHL - il le révèle aujourd’hui - a tourné à Paris en grand secret, à la demande de l’artiste italien Francesco Vezzoli, un spot destiné à la Biennale de Venise, dans lequel, grimé, relooké et contraint de porter... une cravate, il incarne un candidat démocrate à la Maison-Blanche.

    Sur ces deux expériences, qui l’auront mené de Royal à Sharon Stone (qui joue, elle, une candidate républicaine), pour la première fois Bernard-Henri Lévy s’explique. Sans ménager le PS et son ami Bernard Kouchner.

    (...)

    2. « Ségolène, Sarkozy et moi... »

    Vous avez tourné ce mini-film américain en pleine présidentielle française alors que vous étiez devenu l’un des conseillers les plus proches de Ségolène Royal. N’est-ce pas le signe que la France s’américanise ?

    Sans doute, oui. Encore que, là, en revanche, pas assez. Il y a eu des moments où j’ai vraiment regretté que Ségolène Royal n’ait pas eu la chance de tomber sur des professionnels de la qualité de mes ovnis washingtonniens...

    « Je suis l’un des rares à n’être pas tenté par l’odeur de la soupe »

    Vous lui en avez parlé ?

    BHL : Oui. La coïncidence était trop belle. Je crois même qu’elle a été la première personne à qui j’ai, sur le moment, et au mépris des consignes de secret, raconté cette petite aventure.

    Et comment a-t-elle réagi ?

    BHL : Avec curiosité.

    Pour elle, son échec est imputable aux divisions du PS et aux pièges qui lui auraient été tendus. N’est-ce pas un peu court ?

    BHL : Non. Elle a raison. Car sa campagne était bonne. Très bonne même. Mais ce que l’on entendait, en revanche, dans la bouche de ses « camarades », était proprement hallucinant. Comment voulez-vous gagner avec, derrière vous, une telle machine à perdre ?

    Vous qui êtes un ami de longue date de Nicolas Sarkozy, comment avez-vous accueilli sa victoire ?

    BHL : L’amitié est une chose, et l’ami, en moi, s’est réjoui, naturellement, pour lui. Mais après, vous avez la politique qui a des raisons que l’amitié n’a point, et qui fait que je n’ai, comme vous savez, pas voté pour lui. Alors, je serai peut-être le dernier dans ce cas : je suis peut-être l’un des rares à n’être pas tenté par l’odeur de la soupe. Mais je me sens très à l’aise avec mon choix, très fier d’avoir voté Royal et décidé à jouer jusqu’au bout mon rôle d’intellectuel critique.

    « En l’état, le PS n’a pas d’avenir »

    Que vous inspire la promotion de Bernard Kouchner, à qui Ségolène Royal n’a jamais, en revanche, fait appel ?

    Kouchner, c’est spécial. Je le crois au-dessus de ces histoires de soupe, de trahison. Et sa nomination aurait-elle pour seul effet de faire faire des progrès dans la recherche d’une solution au Darfour qu’il aurait eu raison d’accepter. Mais, après, il faut qu’il fasse attention ! Car il fait partie des gens qui incarnent quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Et il faut qu’il veille à ne pas laisser cela - ces valeurs, ces principes, cette légende même - abîmé, voire discrédité, par une équipée gouvernementale.

    Le PS, en l’état, a-t-il un avenir ?

    Non. Un parti où vous avez à la fois Strauss-Kahn et Emmanuelli, des sociaux-démocrates et des antilibéraux, des hommes de gauche authentiques et des maurrassiens déguisés à la mode Chevènement est un parti qui n’a pas d’avenir.

    Avez-vous le sentiment que la France est entrée dans une nouvelle ère ?

    Je crois, en effet, qu’un âge de la politique est en train de se clore. Avec, notamment, la débâcle définitive de cette vieille idée qu’on a appelée le socialisme, qui a commencé de mourir autour de Mai 1968 et à laquelle un certain Nicolas Sarkozy, en vertu d’une ruse de l’histoire que je vous laisse le soin de méditer, est en train de donner le coup de grâce. Tant mieux. Car c’est sur les ruines de ce socialisme que renaîtra la gauche.

    SOURCE : http://www.leparisien.fr/home/info/...


    Alors ?...

    BHL ami de longue date de Sarkozy, conseiller de fraîche date de Royal, cherchez l’erreur... Vous avez 007 secondes...

    BHL... L’ami en moi [de Sarkozy] s’est réjouit [de sa victoire] - la politique [avec Royal, depuis quelques semaines], et en intellectuel critique, a des raisons [stratégiques de couler le PS ?], que l’amitié [avec Sarkozy, depuis des années] n’a pas...

    ...A moins d’aimer les jeux de rôles à l’américaine, quelques mois où l’on devient secrètement un faux ami, qui va déstabiliser l’adversaire tout en se faisant passer pour son meilleur ami...

    Conseiller intime... Gauche payeuse publique !

    Le PS, en l’état où il a contribué à le mettre avec Dray, n’a en effet plus aucun avenir. Mais les Mata-Haris virils sont également morts pour qui sait lire entre les lignes...

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    Voir aussi Kouchner, son rôle au Biafra, et ce qu’il s’apprête à faire "pou" le Darfour !


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    Mardi 9 octobre 2007

     

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    Bonjour mes amis,

     

     

     

    Une actualité trop sombre qui m’a obligée, petit à petit, à changer de ton, plus grave et moins primesautier, des dirigeants corrompus, une humanité en grande servitude et en grande détresse, un capitalisme financier carnassier, dévoreur de vies humaines et même de pays entiers, une diplomatie prédatrice et conflictuelle, une guerre apocalyptique à l’horizon, et j’en passe, tout cela n’augure rien de bon, et j’ai envie de faire, le temps d’un article, le blog buissonnière, à nouveau, parce que j’ai la passion de la vie, parce que je suis d’un naturel optimiste et d’un tempérament gai, envers et contre tout.  Alors oui, mon blog va encore prendre des vacances, aujourd’hui, comme il l'a déjà fait une fois, un blog a bien le droit de prendre des vacances de blog, non ? Et c’est parti ! Il faut bien digérer l’article d’hier, dans Informaton 2,  sur les rapaces qui exigent des cadences de travail toujours plus infernales pour vivre encore « plus royalement », comme dirait Adriana la blogueuse rebelle et magnifique (http://evangelizt-poete.over-blog.com) ou afin de faire de nous des «citoyens morts-vivants », selon l’expression de Chahid le Sage (pour voir son site, regardez à droite, et cliquez sur Chahid).

     

     

     

    Alors voilà, petit bilan après trois mois de cris du cœur, de coups de gueule, et d’envolées décapantes contre les pourritures qui tiennent en otages les peuples :  je constate que mon public augmente très vite (et je compte sur vous pour « booster » mon audience !), avec ses fidèles, ses inconditionnels, ses détracteurs, pas nombreux on se demande pourquoi, et d’ailleurs ils préfèrent m’envoyer des mails personnels (les sympathisants aussi). J’ai donné mon adresse pour ça, et aussi pour le reste, l’amitié, le partage.

     

     

     

    Et le reste, ma foi ! C’est une agence matrimoniale, un blog ! Il n’y a pas que des fidèles lecteurs, il y a aussi les admirateurs débordants de tendresse, et jusqu’en Angleterre s’il vous plaît ! C’est vrai, il y a de jolies photos, mais je les avais mises d’abord parce qu’il fallait illustrer par quelque chose, j’aime les images que voulez-vous, je suis loin d’être seulement une intellectuelle (et encore, au sens d’indépendance d’esprit, car je procède plus par intuition que par analyses) ; ensuite, pour adoucir la fureur des lecteurs qui ne pensent pas comme moi, on regarde la frimousse souriante ou dansante (avec les Gitans), et la colère descend d’un cran, tant mieux pour les coléreux car les montées d’andrénaline raccourcissent la vie. Enfin, les Dupont-Lajoie, bien musclés et fans de Rambo-Sarko, en voyant de jolies photos, ça leur donne envie de lire, et là, qui sait ? Le charme opérant, ils commencent à réaliser que le Sauveur de la France est en réalité celui qui travaille à sa perte, sur le plan intérieur comme extérieur, pour satisfaire ses petits copains hauts placés jamais repus. Et c’est tant mieux, c’est le but de mon blog, faire réfléchir, que voulez-vous je suis militante avant tout. On ne change jamais, n’en déplaise au candidat qui avant les élections avait promis, juré, qu’il était un nouvel homme ! Mensonges, il est le même, et on commence à en voir les effets, bientôt avec les premières manifs de tous côtés, et  même à l’étranger, car monsieur rêve de manipuler tout le monde et de n’en faire qu’à sa tête, quelles  que soient les conséquences. Les EUROPEENS commencent à détester. Et moi je vous dis que les RUSSES vont suivre,  et les ARABES, et en fin de compte tout le monde, sauf bien sûr les NEOCONS AMERICAINS et ISRAELIENS. Il n’y aura plus qu’à envoyer des bombes sur tous les adversaires, quand on a décidé d’en trouver, on en trouve ! Et sinon, on les fabrique, avec l’aide des MEDIAS aux ordres.

     

     

     

    Donc, la belle ADRIANA EVANGELIZT m’a convié à faire la fête avec ses amis rebelles, que voulez-vous des blogs frondeurs, ça rapproche, d’autres m’ont invitée à les rencontrer, mais je suis sélective, d’autres enfin rêvent au fond d’eux-mêmes que je me convertisse à leurs idées, le veau d’or, la SARKOLATRIE (j’invente le mot, vous pouvez le faire rentrer au Musée Grévin ou au Musée des horreurs, comme vous voulez), ou le sionisme triomphant quand ce n’est pas à la haine de tout ce qui de près ou de loin ressemble à un Arabe, raté, ma copine préférée est PALESTINIENNE, et j’aime la poésie du Coran, la beauté des paysages orientaux, la volupté de ces peuples. Il faudra trouver autre chose. D’ailleurs, la haine, ce n’est pas mon rayon. « Aimez même vos ennemis ! », a dit Jésus, c’est une bonne idée. Au moins lorsque, comme moi, on est une croyante sincère, une humaniste invétérée, et une citoyenne du monde (voyez mon article précédent, découvrez, et engagez-vous) de surcroît charmée par la philosophie universaliste de la FOI BAHIA’S.

     

     

     

    Et puis, il y a les commentaires. Les pour, les contre, les inconditionnels, ou les trouble-fêtes, phrases lapidaires et cinglantes, ne signifiant en définitive rien, car ces gens-là ne sont pas capables de débattre, et Chahid en a copieusement renvoyé un à sa stupidité, puisqu’il a pris au vol le commentaire qui m’était destiné pour le retourner en pleine poire de l’intervenant en question. Ce jour-là j’étais à Paris en train de manifester avec les journalistes excédés par les fascistes qui nous gouvernent, tous ces casseurs de liberté, de convivialité, de solidarité. Oui, ça gronde de partout, même les journalistes en ont assez, toutes tendances confondues, de ne plus pouvoir faire correctement leur métier avec le DIKTATOR Sarkozy. Donc, en mon absence, Chahid a répondu à ma place, puisqu’il était venu à ce moment-là apporter son commentaire à lui. On a tous bien ri, sauf l’imbécile qui est allé sévir sous d’autres cieux, ou d’autres blogs.

     

     

     

    Que vous dire d’autre, je pense que les RENSEIGNEMENTS GENEREUX doivent bien apprécier ma prose, après tout elle est offensive donc intéressante, je leur fais un petit coucou, bonjour Madame, bonjour Monsieur, s’il vous plaît lisez attentivement mon blog , et si vous êtes des inconditionnels de M. de Sarkozy, pénétrez-vous des paroles sages que vous lisez, si déjà vous n’avez pas compris à qui vous avez affaire, en effet, ce que n’ont pas dit les Médias serviles, vous prenez de plus en plus vos distances, dans la police, envers celui qui vous oblige à faire du chiffre, au risque de vous aliéner la population. Je vous fais plus confiance qu’à Lui. Et je vous le dis, si je dénonce le grand désordre établi, c’est par amour d’un ordre supérieur, meilleur, qui donnerait à chacun une place digne et reconnue, et qui amènerait les individus à coopérer plutôt qu’à se battre, se déchirer, s’exclure, voire se faire la guerre pour permettre aux puissants de ce monde de devenir encore plus puissants et riches.  L’éthique n’est pas de ce côté-là, mais du côté de ceux qui militent pour la paix, la justice, la fraternité, la sauvegarde de la planète – la Vie, tout simplement  ! Alors, Mesdames et Messieurs, je trinque avec vous à la santé de tous, et pas d’une minorité de prédateurs cupides et sanguinaires !

     

     

     

    L’heure approche de se quitter, je vous incite à lire mon introduction au chapitre précédent, si ce n’est déjà fait, à prendre votre carte de CITOYEN DU MONDE en vous débarrassant de tous les clans, chapelles, partis-pris, préjugés, lobbies etc, qui n’amènent que la désolation, les frustrations, les rancoeurs, la haine, le désespoir, la mort. Redressez-vous ! Soyez des artisans de vérité, de paix, de justice, faites la guerre à la guerre et boutez dehors les pourritures qui s’arrogent le droit de vie et de mort sur nous tous ! Ah, si tous les hommes et les femmes de cette terre se donnaient la main, en remplaçant les fusils par des fleurs, comme le monde serait beau !

     

     

     

    Abonnez-vous à ma prose, c’est gratuit, voyez newsletters, recommandez mon blog (c’est à droite de l’écran), et revenez vite me voir, pour qu’on fasse un jour la fête tous ensemble, la fête de la fraternité et du bonheur !!!

     

     

     

    Votre Eva, prête à repartir, après cet intermède, pour de nouveaux combats pour le bonheur de tous, et non de quelques-uns ! Olé ! 

    §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ 

    Eva : Faute de place dans mon article (15.11.2007) "voici ce que les Français pensent" - des grèves - , je rajoute ICI un petit débat sur les grèves, trouvé dans le blog de l'ami Joke,
    http://aging.over-blog.net 

     

    Mercredi 14 novembre 2007

     

     

    rolex.jpg

    fr.gif  Les salariés de la SNCF, de la RATP, les bénéficiaires des "régimes spéciaux" de retraite n'en ont strictement rien à foutre des autres salaries qui, eux, doivent déjà cotiser 40 ans pour toucher leur retraite. Dans le cas contraire, les agents de conduite de la SNCF feraient grève pour exiger que les chauffeurs de cars et de camions bénéficient des mêmes conditions de retraite qu'eux, pour commencer. Appelons un chat un chat : leur mouvement, c'est du pur corporatisme.
    Toutefois, peut-on les blâmer quand on voit à la tête de l'Etat certains frimer en faisant leur footing Rollex au bras, parader au Fouquet's ou à Malte, dépenser en un soir ce que l'immense majorité des salariés ne gagnent pas en un mois?


    en.gif  I am convinced that French railway workers and other "special old-age pension schemes" workers don't give a damn about every other employee who has to work for 40 years before being able to retire and get his old-age pension. If they cared about other employees, train drivers would obviously go on strike to claim the same conditions of retirement as theirs for coach and lorry drivers in the first place. They are nothing but selfish people actually.
    On the other hand, I can't blame them when I see people at the top of the state showing off, jogging with their Rollex, boasting at Fouquet's or in Malta, spending in one evening what the average employee cannot earn in one month.

     

     

     

     

     

    Commentaires

    Il est évident que leur grève est du corporatisme, mais connais-tu beaucoup de grèves qui ne le soit pas ?
    Dans une grève, on défend avant tout ses propres intérêts. C'est égoïste, mais c'est humain.

     

    commentaire n° : 1 posté par : Dominik Vallet (site web) le: 14/11/2007 11:49:49

     

    C'est vrai. Mais il faut, je crois, introduire des... nuances.
    Quand les chauffeurs de bus ne mettent en grève immédiatement après l'agression d'un des leurs, c'est aussi de la sécurité des usagers dant il s'agit.
    Quand des profs font grève pace qu'ils ont trop d'élèves dans leurs classes c'est aussi des élèves dont il s'agit.
    Quand des ouvriers sur un chantier se mettent en grève à la suite de l'effondrement d'une tranchée et la mort d'un d'entre eux, peut-on dire que c'est corporatiste ?
    Dans le cas de la SNCF, de la RATP il s'agit uniquement de conserver un "privilège".
    Où la mauvaise foi est à son comble c'est quand ils osent dire qu'en se battant pour conserver leurs régimes spéciaux, ils se battent en fait pour tout le monde !

     

    réponse de : Joke (site web) le: 14/11/2007 12:20:09

    1) Merci pour votre commentaire , avant de le reprendre juste une remarque un privilège est quelque chose qui se transmet et qui la plupart du temps a été voulu.
    Hors les médias oublient (tout comme les syndicats) de rappeler que la retraite a 50 ans a été proposer par les compagnies du chemins de fers privées à la fin du siècle dernier pour deux raisons.
    Elles avaient du mal a recruter du personnel et afin d'attirer ce personnel elles ont préféré donner un avantage que payer plus.
     Alors oui nous pouvons supprimer cet avantage mais dans ce cas aumgentons les salaires pour qu'il n'y ai pas de perte de pouvoir d'achat à la retraite ! 




    2) vous me dites à la fin de votre note " nier le problème des retraite en faisant semblant de croire que "les patrons peuvent payer" est une énorme sottise ou un énorme mensonge - selon qu'on accepte cette "idée" ou qu'on la propage."

    Je vous rappelle qu'en l'occurrence il s'agit de service public. Que le patron c'est l'Etat !
    Prenons un seul exemple EDF de 1999 à 2002 les salaires ont augmenté, il y a eu une tempete qui a fait que de nombreux traveaux ont du avoir lieu ainsi que des cables reinstallés sur tout le pays et pourtant le prix de l'electricité n'a quasimment pas bougé.
    En 2003 privatisation depuis 2003 l'electricité a augmenté de plus de 40 % pas les salaires !
    Ce n'est pas du au seul pétrole quand même n'exagérons rien !
    Alors oui pour une bonne partie chacun défend son beef , les poseurs de rail defendent leurs corpo les conducteurs la leur, les controleurs...

    Mais relisez bien mon argumentaire , ça n'est pas mon propos !
    Ce que je dis reposons tout sur la table et revoyons les regimes spéciaux que se soit dans le public ou le privé.
    Ex un ouvrier agricole qui se péte le dos merite un regime spécial tout comme un employé espace vert dans une mairie ou un employé du BTP ou un employé qui tiend un marteau piqueur !

    A coté de ça un notaire peut cotiser 42 ans tout comme un prof d'université ou un médecin qu'il soit spécialiste ou généraliste à son compte ou en hopital !

    Un conducteur de car ou de bus doit avoir le même statut qu'il travaille dans le public ou le privé !

    On n'est plus au 19 éme siecle, il ne faut plus resonner par entreprises mais par secteurs d'activité ou par métiers !


    3) il ne faut pas imposer le seul travail
    Si nous reprenons notre fiscalité que vous soyez employeur ou employé vous serez plus imposes en travaillant qu'en faisant de la rente qu'elle soit immobiliére ou mobiliére !
    De plus cette rente moins taxées vous pouvez la transmettre par l'heritage sans qu'elle soit imposée jusqu'à un certain niveau important
    Qui sont les véritables privilégiés ...
    Rajoutez à cela que se sont souvent les mêmes qui disposent des avantages fiscaux les plus importants !

    D'aprés moi les privilégiés ne sont ni les employés ni les employeurs (artisants, commerçants) ni les fonctionnaires...  


    Cordialement

     

    commentaire n° : 2 posté par : florent (site web) le: 15/11/2007 15:38:07

    oui, je trouve que se battre pour obtenir ses droits est une bonne chose...mais si ça doit impliquer que d'autres personnes ne peuvent pas aller travailler pour subvenir aux problèmes de LEUR familles, e trouve que ça va un peu loin et donc il faudra trouver une autre solution. En plus, vu la hausse des salaires des gouvreneurs, je pense qu'ils ont trouvé un moyen de se faire payer leur salaire dans le gouvernement. c'est bien dommage que ça se passe ainsi, pour tout le monde!

     

    commentaire n° : 3 posté par : zara (site web) le: 15/11/2007 20:10:52

     

    Bonjour zara et merci pour ton commentaire.
    Tu as tout à fait raison de rappeler qu'il faut penser aux autres et il est regrettable que certains salariés, qui ne sont pas les plus à plaindre, ne semblent penser qu'à eux.
    Mais, comme tu le rappelles, il est inacceptable de demander des "efforts" aux salariés, et de faire des cadeaux énormes aux plus riches des Français! C'est de la provocation.
    Remarque, certains Français étaient sourds et aveugles avant l'élection car depuis toujours Sarkozy est le chantre du "chacun pour soi", du "je veux gagner plus même si les autres ont moins ou rien"!
    Après l'impôt sur les malades (franchises médicales décidées pour 2008) on a appris hier que le gouvernement veut créer un imlpôt sur les VICTIMES! L'aide pour payer son avocat versée aux plus modestes serait amputée d'une franchise. Après tout, ils n'avaient pasà se faire agresser ! Et d'ailleurs depuis qu'il a été ministre de l'intérieur et qu'il renvoie les étrangers "chez eux", il n'y a plus aucune agression, n'est-ce pas!
    Bonne journée quand même.

     

    réponse de : Joke (site web) le: 16/11/2007 07:54:10

    Bien que cette réforme soit nécessaire, pour pouvoir nous demander de travailler 41 ans en 2008, et même si cela fait partie des promesses du candidat, après les premières mesures gouvernementales et augmentation de salaires du Président et des députés, la pilule est amère.
    Je crains que la base soit plus ferme que les dirigeants des syndicats.
    Je travaille depuis l'age de 18 ans et j'ai 58 ans, 40 ans de cotisations au mois de février prochain, je pourrai prendre ma retraite sauf changement à 60 ans.
    Je travaille 7/7 jours, 10 heures par jours, j'ai pris 13 jours de vacances en 30 ans et j'aurai droit à 75% du smic net pour ma retraite.En tant qu'éleveur, je ne peux pas faire grève.
    Mais bon, après tout et à voir la vie en ville, je ne me plains pas et je reste dubitatif sur le comportement de mes contemporains.
    Amitiés Joke.

     

    commentaire n° : 4 posté par : Patrick (site web) le: 15/11/2007 23:54:27

     

    D'abord merci pour votre commentaire et son ton très "posé" ce qui est plutôt rare en ce moment. Je ne répèterai pas ce que j'ai dit en réponse du commentaire précédent (à zara).
    J'ai conscience d'être un favorisé par rapport à vous et par rapport à beaucoup : j'ai pu prendre ma retraite après 37,5 anées de cotisation et elle est exactement le double de ce que sera la vôtre.
    Mais je reste solidaire des actifs puisque je continue à payer ma cotisation syndicale - j'ai été syndiqué toute ma vie, je ne vais pas cesser maintenant !
    La façon de traiter le problème des retraites n'est pas la bonne parce que ce sont les seuls EXTREMISTES qui "discutent" - avec des arguments d'extrêmistes bien sûr !
    D'un côté un gouvernement qui veut CASSER les plus modestes (comme Thatcher en Grande-Bretagne il y a 20 ans) et de l'autre des ultras pour qui "les riches peuvent payer" - qui veulent donc réinstaurer un régime marxiste (ils n'emploient plus ce mot certes).
    Dans tous les conflits, quand seuls les extrêmes ont la parole, les solutions n'apparaissent jamais. C'est quand ils se taisent que des solutions sont trouvées - Irlande du Nord, par exemple.
    Pauvre France !
    Surtout que la faction "les riches peuvent payer" n'a aucune chance d'être majoritaire en France et que, par contre, la faction "il faut que chacun oublie les autres et fasse tout pour s'enrichir", elle, est au gouvernement.
    Bonne journée quand même !
    Amicalement

     

    réponse de : Joke (site web) le: 16/11/2007 08:07:19

    Ils font grève par corporatisme ? Tant pis ! Au final, ils se battent,
    or tout le monde, ou presque, est couché, aujourd'hui ! Alors, bravo, allez-y !
    Ils se battent pour nous ? parce que plus généralement c'est une lutte pour qu'on ne réforme pas par le bas mais par le haut, en améliorant les conditions de vie de tous, au lieu de les amputer toujours plus ! Alors, deux fois plus bravo ! Sarkozy, lui, il se sert par le haut, avec 207 % d'augmentation ! Alors, on ne pourrait pas en avoir au moins 1 % ? Mais même ça, ça nous est refusé ! Parce que le TRANSFERT doit se faire des pauvres vers les riches, comme aux Etats-Unis ! Pouah !

    NON, NON, NON ! Ne nous résignons pas comme les Français qui pensent que ces grèves sont intolérables ( voir "voici ce que les Français pensent", (1), dans http://r-sistons.over-blog.com) ainsi que ce gouvernement prédateur essaie, par médias aux ordres interposés, de le leur faire croire !

    Ne nous couchons jamais.... devant l'intolérable ! (c'est d'ailleurs le nom de mon blog de combat, RESISTONS A L'INTOLERABLE !) Et entre autres, résistons à la casse sociale et à la guerre qu'on nous prépare ! Debout, camarades ! (Joke ne doit pas trop apprécier le mot "camarades", je me trompe, hé, Joke ? )
    Eva, la résistante à l'intolérable !

    votre commentaire
  •  
     
    Mardi 9 octobre 2007

     

     Bonjour, 

    Voici de nouveaux articles qu'en principe vous ne trouverez pas dans la presse, soit parce qu'ils sont dérangeants pour les pays concernés - on préfère masquer certains aspects peu reluisants, ou les enjeux et les buts véritables, pas toujours très honorables, c'est le moins que l'on puisse dire -  soit par déférence des Médias envers les Pouvoirs en place qui planifient l'avenir du monde beaucoup plus dans l'intérêt des multinationales que dans celui des peuples. Ce qui peut sembler un "détail"  -  un mot à la mode aujourd'hui  -  peut en définitive expliquer certains événements dont la signification nous échappe.

    Naturellement, étant donné la gravité de la situation, les risques de guerre qui peuvent devenir des conflits majeurs, mondiaux et même nucléaires, ou encore la puissance de certains pays et les ressorts hégémoniques et financiers qui les sous-tendent, je privilégierai l'axe Etats-Unis-Israêl-France de Sarkozy, un axe dont les liens sont actuellement particulièrement troubles et les intérêts très semblables et peu avouables. Imagine-t-on, par exemple, le poids des LOBBIES dans les choix qu'ils font ? Lobbies industriels, financiers ou communautaristes, plus soucieux de satisfaire des appétits de puissance, de contrôle, de domination, de profits colossaux, que d'assurer le bonheur des peuples dont ils ont la charge. 

    La vérité, c'est qu'avec ces trois pays, la politique n'a jamais été aussi sale, sombre, trouble. BUSH n'est pas le saint homme qu'il prétend, le peuple élu ne l'est pas pour tous, et la patrie des Lumières est en train de sombrer dans les ténèbres d'une dictature affairiste et clanique qui ne présage rien de bon pour les citoyens, en dépit du vernis que l'on s'emploie à passer sur des politiques choisies en réalité uniquement dans l'intérêt d'une toute petite minorité de privilégiés de haute lignée ou d'une caste financière très sélective.

    J'intercale ce paragraphe, avant le suivant, car entre temps je viens de lire une publicité dans le Monde Diplomatique d'octobre 2007 sur "CITOYENS DU MONDE" (je vous rappelle que j'ai déclaré, dans "profil" - cliquez sur ma photo, à droite, il apparaîtra - que je me sentais citoyenne du monde) qui va tout-à-fait dans le sens de ce que je viens d'écrire. Je cite : 

    "Aujourd'hui, la télévison, le commerce international (...) nous rappelent que nous sommes tous embarqués sur le vaisseau spatial Terre, liés par un destin solidaire. Mais qui règle la vie à bord ? Y a-t-il dans le cockpit des pilotes responsables et compétents, soucieux de l'avenir de l'humanité ? Ceux qui exercent le pouvoir ne nous représentent pas. Ils traduisent les décisions des financiers, des grandes banques, des milieux d'affaires, des patrons des multinationales et de quelques dirigeants politiques. Ils s'expriment parfois dans un grand tapage médiatique - ainsi le G8 qui rassemble les dirigeants des grandes puissances industrielles. Ils se réunissent aussi dans le secret et décident de notre sort. Poursuivant leurs intérêts, ils saccagent les ressources naturelles, interviennent ou non dans les conflits et parfois les suscitent, entretiennent des tensions diplomatiques, organisent la concurrence et provoquent des problèmes sociaux. Ils menacent nos conditions d'existence et, de plus en plus, notre existence même . Ces pouvoirs réels décident de notre avenir comme de notre vie quotidienne. Nous ne les contrôlons pas. Nous sommes leurs sujets. Réclamons d'être reconnus comme citoyens du monde, et, à ce titre, de disposer d'une représentation élue. "  

    Que proposent-ils ? Une assemblée souveraine représentant tous les peuples du monde, un PARLEMENT MONDIAL, élu au suffrage direct. " Ce n'est pas irréalisable, il existe déjà une Assemblée des députés européens. Il s'agit de défendre la cause de l'homme, d'exprimer les revendications du peuple du monde et, finalement, d'élaborer la loi d'un monde PACIFIQUE et civilisé dans lequel les problèmes qui doivent être résolus à l'échelle mondiale (guerre, faim, pollution, énergie...) seraient confiés par les peuples à une Autorité mondiale. " Qui est Citoyen du Monde ? Quelques noms : Paul-Emile Victor, Théodore Monod, l'ABBE PIERRE, Jean Rostand, Joseph Wresinski, René Dumont, le Pr. Minkowski, Georges Moustaki, Bernard Clavel, Jacques Gaillot, Albert Jacquard, Edgar Morin, Hubert Reeves,... Des références ! En tous cas, cela correspond exactement à ce que je souhaite ! (Citoyens du Monde, 15 rue Victorv Duruy, 75015 Paris, fax 01 48 28 57 90).

    Ici, j'ouvre une petite parenthèse pour dire que si je suis une littéraire, une artiste, ou une femme d'action, je ne suis en aucun cas une technicienne. En me lançant dans cette série qui oriente différemment mon blog, plus seulement axé sur le commentaire mais désormais tout autant réservé à l'information, je ne savais pas qu'en ajoutant de nouvelles dépêches,
    certaines disparaîtraient, faute de place. Bref, pour tout dire, en mettant dans la première série d'informations l'article du Monde Diplomatique sur CARTER -- si révélateur du climat de chasse aux sorcières qui règne hélas Outre-Atlantique, et pas seulement d'ailleurs, où ceux qui portent un regard critique sur les conséquences du sionisme pour la paix dans le monde sont aussitôt suspectés d'antisémitisme et inquétés, comme avant les communistes : voilà justement un article qui en dit long sur les ressorts secrets de certains choix -- en ajoutant cet article, donc, je ne savais pas que je ferais sauter les deux derniers, que vous avez peut-être déjà lus (Védrine; Réorientation possible des projets pour l'Iran), et que je publie donc à nouveau ici-même, en les faisant suivre, au fur et à mesure des articles qui me parviendont, par de nouvelles dépêches.

    Auparavant, j'aimerais partager avec vous ce que je viens d'apprendre sur l'heureux M. D. STRAUSS-KAHN :  sa position à la tête du FMI, le FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL, lui rapporterait chaque mois quatre cents fois ce qu'un smicard gagne. A cette somme s'ajouterait une coquette retraite annuelle, garantie au bout de trois ans d'exercice ( pour lui, pas besoin de cotiser 41 ans comme le souhaite SARKOZY, voire plus, car je suis sûre que notre Président ne s'arrêtera pas en si bon chemin, les salariés devant travailler beaucoup pour permettre aux mieux placés de s'enrichir énormément ), retraite soi-dit en passant négociée par son prédécesseur à 80.000 dollars. On comprend mieux que M. Strauss-Kahn n'ait pas hésité un seul instant à accepter pareil portefeuille, c'est le cas de le dire. Les peuples s'y retrouveront-ils, c'est une autre affaire. Certes, ne boudons pas notre plaisir, il vaut mieux à la tête du FMI un DSK qu'un Dick Chesney, par exemple. 

    Ces articles, les voici :
                                   

    Objet: Nouveau bidonnage :Il faut attaquer les pasdarans parce qu’ils tuent les « boys » en Irak

     

     

    	  États-Unis - Il faut attaquer les pasdarans parce qu’ils tuent les
    « boys » en Irak
    
    Selon les États-Unis, dans leur nouvelle stratégie, il faut attaquer
    les pasdarans parce qu’ils tuent les «boys» en Irak. La bombe
    atomique? Plus tard. Pleins feux sur la nouvelle stratégie de Georges
     W.
    Bush, version Seymour M.Hersh.
    
    Seymour M. Hersh n’est pas un journaliste ordinaire. Journaliste
    américain, Seymour Hersh, auteur de plusieurs articles sur la stratégie
    militaire de la Maison-Blanche en Iran, récidive. Cette fois, Hersh,
     dans
    le New Yorker du lundi 1er octobre, soutient rien de moins que
     Washington
    abandonnerait l’idée d’un bombardement de grande envergure pour se
    concentrer plutôt sur des frappes « ciblées » contre les
    infrastructures des Gardiens de la révolution.
    
    En août dernier, Georges W. Bush, lors d’un de ses nombreux discours,
    dénonçait le lien entre les extrémistes chiites et Téhéran. Le
    président américain s’évertuait à lancer par-ci et par-là des
    signaux à Téhéran autant sur le nucléaire que sur la situation qui
    prévaut en Irak. Il intimait l’Iran de mettre fin à ces actions (The
    Iranian regime must halt these actions). Bush n’a eu de cesse de
    confirmer que, jusqu’à ce qu’ils le fassent : « nous prendrons les
    mesures nécessaires pour mettre nos troupes en sécurité » (And,
    until it does, I will take actions necessary to protect our troops). Le
    président américain, pour montrer que sa démarche devait être prise
    en compte, a pris la mesure, très concrète, d’adopter, le 26
    septembre dernier, un texte qui pourrait désigner les Gardiens de la
    révolution comme « groupe terroriste ». Depuis plusieurs mois, les
    États-Unis accusent les Gardiens de la révolution, ou Pasdarans,
    d’apporter notamment leur soutien aux insurgés en Irak.
    
    Comme l’indique Seymour Hersh, et relayée par Le Monde, « La position
    du président et son corollaire - si beaucoup des problèmes américains
    en Irak peuvent être imputés à Téhéran, alors la solution est
    d’affronter les Iraniens - se sont solidement imposés au sein de
    l’administration ». Ce qui signifie en d’autres mots que, pour
    l’administration de Georges W. Bush, la justification du conflit contre
    l’Iran, à cause de son programme nucléaire, fait maintenant place à
    de nouvelles accusations de déstabilisations en Irak. Seymour Hersh
    constate qu’au cours des derniers mois, Georges W. Bush et son équipe
    se sont bien rendu compte que leurs arguments ne convainquaient
     personne.
    « L’Iran va avoir la bombe rapidement, nous devons agir  ». Cela ne
    marche pas. L’opinion américaine ne se préoccupe pas d’une menace
    nucléaire iranienne comme elle le faisait pour l’Irak. Il y a du
    scepticisme, poursuit Seymour Hersh.
    
    Toutefois, comme l’avance le journaliste Seymour Hersh, si les
    Britanniques appuient la nouvelle stratégie américaine, il n’en est
    pas de même pour les militaires et les politiciens israéliens, selon
    Seymour Hersh. Le journaliste soutient que ceux-ci ont été «
    alarmés » en apprenant que les Américains renonceraient à frapper
    les installations nucléaires iraniennes. L’administration Bush aurait
    tenté de les rassurer en précisant que les Gardiens de la révolution
    jouent un rôle direct dans le développement du programme nucléaire
    iranien. Le Sénat avait adopté la semaine dernière une résolution
    appelant à désigner les pasdarans comme groupe terroriste
    (Cyberpresse).
    
    Le National Intelligence plancherait sur un rapport exhaustif, destiné
    à paraître dans les semaines à venir, et prévoyant que la bombe
    iranienne ne sera pas au point avant l’an 2010 ou même 2015. Le retard
    dans les travaux serait dû d’abord à des difficultés techniques
    apparues au fil des mois écoulés, ensuite à un dérèglement dans
    les livraisons, en provenance notamment de la Corée du Nord, et cela
     pour
    des raisons évidentes (le soudain rapprochement, entre autres, entre
    Washington et Pyongyang) (L’Orient Le Jour).
    
    Scepticisme qui a mené la Maison-Blanche à finalement admettre
    l’idée, partagée par à peu près tout le monde aux Etats-Unis, que
    les Iraniens sont éloignés de l’arme nucléaire d’au moins cinq
    ans, sinon plus. Seymour Hirsh avance l’hypothèse que, vendre, non
    seulement aux Américains, mais aussi à nos alliés, l’idée d’un
    bombardement massif contre les infrastructures pourrait être vouée à
    l’échec. Georges W. Bush et son équipe semblent pour l’instant
    abandonner cette idée pour se tourner davantage vers des frappes
    ciblées en représailles pour les attaques dont les troupes en poste en
    Irak ont été l’objet. Le plan envisagerait notamment la destruction
    des camps d’entraînement les plus importants des Gardiens de la
    révolution, ainsi que de leurs dépôts de munitions et leurs
    installations de commandement et de contrôle.
    
    Seymour Hersh écrit, dans cet article du New Yorker, Shifting Targets :
    « Pendant une video-conférence sur un circuit de communication
    sécurisé qui a eu lieu cet été, le président a dit à Ryan
    Crocker, ambassadeur américain en Irak, qu’il réfléchissait à une
    frappe transfrontalière contre des cibles iraniennes et que les
    Britanniques approuvaient. Bush a transmis à Crocker des instructions
    pour dire aux Iraniens de cesser d’intervenir en Irak, à défaut de
    quoi ils devront faire face à des représailles américaines ».
    C’est là tout le fondement de l’article du journaliste américain.
    
    Le changement de ton est donné : les Iraniens ne sont plus
    répréhensibles pour leur idée de posséder la bombe atomique, mais
    ils le sont parce qu’ils tuent les «  boys ». Ce qu’il faut retenir
    de ce changement de ton est que la communauté du renseignement
    s’interroge sérieusement à savoir si le président Mahmound
    Ahmadinejad n’exagère pas un tant soit peu et s’il fait autant
    qu’il le dit. La question reste posée : l’Iran intervient-il
    réellement en Irak ?
    
    Hersh explique : «  Publiquement nous fustigeons la Garde républicaine.
    Le ton se durcit. Il y a eu une accélération significative dans le
    tempo de planification de l’attaque. Le Conseil national de Sécurité
    à la Maison-Blanche se concentre davantage sur l’attaque de l’Iran
    qu’il ne l’était avant. Il y a eu une accélération significative
    dans le tempo de planification de l’attaque. Mais voilà, à ce jour,
    le président n’aurait toujours pas promulgué "l’ordre exécutif"
    requis pour une telle opération en sol iranien, et cet ordre pourrait
    peut-être ne jamais être émis  ».
    
    Sur la question nucléaire, Georges W. Bush se tourne maintenant
     beaucoup
    plus vers la solution diplomatique. Il n’avait pas beaucoup le choix :
    les Britanniques seraient particulièrement hostiles à l’idée d’un
    millier de cibles, de bombes, et d’une intervention de toute une force
    aérienne qui bombarderait les installations nucléaires dont de
    nombreuses sont enterrées. Toutefois, selon le quotidien britannique
     The
    Independent, le Premier ministre britannique Gordon Brown apporterait
     son
    soutien à un plan de l’administration Bush de lancer des frappes
    chirurgicales contre des positions de la garde révolutionnaire
     iranienne.
    
    Le général David Petraeus apporte des éléments montrant la
    présence grandissante de Téhéran sur le sol irakien, confortant par
    la même occasion l’administration dans son nouveau choix. « Personne
    ne s’était rendu compte du degré de participation de l’Iran »,
    affirmait-il dans son rapport présenté en septembre. Selon lui,
    Téhéran mène « une guerre par procuration contre l’État irakien
    et les forces de la coalition  ». Cet appui du général a tout,
    évidemment, pour conforter dans son « obsession iranienne » le
    président américain. Seymour Hersh n’hésite pas à citer Zbignew
    Brzezinski qui prédisait « une guerre régionale de vingt ans  » :
    «  Cette fois, contrairement à l’Irak, nous allons jouer le rôle de
    victime. Le but du jeu semble d’essayer à forcer les Iraniens à jouer
    plus gros que leur mise  » (Shifting Targets, page 2).
    
    Seymour Hersh affirme, dans son article, que les dirigeants israéliens
    étaient consternés par la décision de Washington de ne pas frapper
    les installations nucléaires iraniennes et que des responsables
    français avaient exprimé des doutes sur les possibles raids aériens
    ciblés (Many in the French government have concluded that the Bush
    Administration has exaggerated the extent of Iranian meddling inside
     Iraq ;
    they believe, according to a European diplomat, that the American
     problems
    in Iraq are due to their own mistakes, and now the Americans are trying
     to
    show some teeth. An American bombing will show only that the Bush
    Administration has its own agenda toward Iran) (page 5).
    
    Seymour Hersh soutient que les Français croient vraiment que les
     Iraniens
    sont près d’obtenir la bombe, et ils voient cela comme un problème.
    En référence aux déclarations du président Nicolas Sarkozy, Seymour
    Hirsh déclarait dans une entrevue que : « les Français sont ceux qui
    parlent le plus fort à l’extérieur. Ils sont très durs. Ils font
    beaucoup de bruit pour que nous fassions quelque chose politiquement.
     Ils
    mettent une forte pression sur les Iraniens. Je pense que les Français
    aimeraient vraiment que les Iraniens prennent ça au sérieux » (CNN -
    Late Edition, 30 septembre 2007).
    
    Selon Seymour Hersh, la Maison-Blanche a tiré ses conclusions à
    l’effet que l’Iran est perçu dans le monde comme le gagnant de
    l’échec colossal de l’Amérique en Irak. Le ratage en Irak a placé
    l’Iran en position de pouvoir car les chiites du Sud sont très proches
    de leurs stratégies régionales. Les États-Unis pourraient, comme à
    leur habitude, rencontrer des résistances, cette fois des Irakiens :
     lors
    d’une visite à Damas, le vice-président irakien, Adel Abdoul-Mahdi, a
    assuré que l’Irak ne servirait pas de base à des attaques
    américaines en direction de l’Iran ou de la Syrie. C’est certainement
    la raison qui justifierait, selon Hersh, le fait que l’opération
    serait, en grande partie, confiée à des missiles de croisière
    lancés depuis des porte-avions.
    
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=29841
    
    

     

     

     

     

     

    Jean-Davide Lévitte : Un homme à… suivre

     

     

    Certains se plaisent à croire que Kouchner est la bête noire du
    gouvernement actuel, qui comporte nombre d’hommes ayant une
     appartenance
    commune (le néo-conservatisme, vous l’aurez compris). Mais ils se
    trompent, car Kouchner est un enfant de chœur comparé à l’ombre de
    Sarkozy, j’ai nommé le subtil Jean-David Lévitte. Ce dernier est
    assez peu connu pourtant, il n’est pas rare que sa patte soit derrière
    les choix les plus américanophiles de la politique internationale
    française.
    
    Monsieur Lévitte fut représentant permanent de la France aux
    Nations-Unies (1995-2000), puis ambassadeur de France à Washington
    (2002-2007). Ce dernier n’a cessé d’intervenir auprès de son ami
    Georges W. Bush durant la guerre en Irak, condamnant à demi-mot la
    politique non-interventionniste de la France (peut-être n’avions nous
    pas le choix, d’ailleurs… peut-être le bon choix se trouvait-il
    ailleurs que dans le soutien aux Etats-Unis, allez savoir). Désormais,
    Lévitte est le conseiller diplomatique et le « sherpa » du
    président en France Nicolas Sarközy-Mallah de Nagybocsa !
    
    A rappeler que Jean-David Lévitte est, comme le président et sa femme
    (« fière de n’avoir aucune goutte de sang français ») né de
    parents étrangers. Sa mère est née au Mozambique d’une famille qui
    venait de Hollande, et son père provient d’Ukraine. C’est peut-être
    ce qui explique les liens d’amitié qui existent entre celui-ci et le
    président de la France. A lire d’urgence le dernier « Faits &
    Documents » d’Emmanuel Ratier où parait une excellente biographie
    (beaucoup plus complète) de ce personnage :
    
    « Faits & Documents »
    
    
    

     

      Blackwater : la guerre privatisée (qui mène une intense campagne pour être envoyée au Darfour comme force privée de maintien de la paix.)

     

     

    Trafic illégal d’armes, bavures mortelles, statut juridique flou –
    les scandales et soupçons se sont multipliés ces dernières semaines
    autour de la plus importante  société militaire privée en Irak qui
    est Blackwater. Retour sur l’ascension d’une armée privée.
    
    Un hélicoptère de la société militaire privée Blackwater,
    survolant Bagdad. (Photo : AFP)
    Un hélicoptère de la société militaire privée Blackwater,
    survolant Bagdad.
    (Photo : AFP)
    
    « J’ai opéré dans le business de la formation depuis quatre ans et
    je commençais à devenir un peu cynique sur la question de savoir si les
    gens prenaient au sérieux les affaires de sécurité. Mais maintenant,
    le téléphone n’arrête pas de sonner », déclare Erik Prince à
    l’automne 2001 dans une interview à la chaîne d’informations
    américaine Fox News. Quelques jours auparavant, le monde a été
    traumatisé par les attentats du 11 Septembre. Les Etats-Unis déclarent
    alors la guerre au terrorisme. C’est le moment de gloire pour Erik
     Prince
    et la société qu’il a fondée en 1996 : Blackwater.
    
    Des affaires lucratives
    
    Erik Prince, chrétien conservateur et descendant d’une famille très
    aisée du Michigan, a le flair pour les affaires lucratives. Au début
    des années 1990, la Guerre froide appartient définitivement au passé.
    Le monde se cherche un nouvel ordre. Dans ce contexte d’instabilité
    internationale, le jeune milliardaire, un ancien des forces spéciales
     de
    l’US Navy, les SEAL, anticipe une tendance qui ne tarde pas à se
    réaliser : selon Erik Prince, le gouvernement serait bientôt à la
    recherche de contractuels pour le commerce des armes à feu et la
    formation à la sécurité.
    
    En effet, après la chute du bloc communiste, les Etats-Unis et leurs
    alliés réduisent leurs effectifs militaires. De 2,1 millions de soldats
    en 1989, l’armée américaine est passée aujourd’hui à quelques
    1,5 millions d’hommes. « Compte tenu de sa taille actuelle, l’armée
    des Etats-Unis ne pourrait fonctionner sans sous-traitants civils »,
    souligne le chercheur Jeffrey Addicott de l’université Sainte-Marie de
    San Antonio. C’est Blackwater qui se rendra totalement disponible pour
    fournir au gouvernement américain ces sous-traitants civils. Avec le
    déclenchement par Washington de la guerre contre le terrorisme en 2001,
    la société privée d’Erik Prince devient l’un des plus grands
    bénéficiaires de ce qu’on appelle désormais « la privatisation de
    la guerre ».
    
    Blackwater en quelques chiffres
    
    La société de Blackwater emploie actuellement 2 300 personnes dans neuf
    pays. Quelque 20 000 autres contractuels sont à sa disposition. Avec
     ses
    3 500 hectares, le QG de Blackwater à Moyock en Caroline du Nord est
    aujourd’hui la plus grande base militaire privée du monde. Plus de 50
    000 militaires y ont déjà suivi un entraînement. La flotte de
    Blackwater comporte plus de 20 engins aériens, dont des hélicoptères
    de combat. La société produit des dirigeables de surveillance et des
    installations de tir à la cible et dispose d’une division de
    renseignement privé.
    
    Des amis influents
    
    Erik Prince est un fervent partisan du Parti républicain. Dans les
    années 1990 déjà, sa famille aide à l’ascension de la droite par
    le biais de donations généreuses. C’est encore le clan Prince qui
    participe massivement au financement des campagnes présidentielles de
    George W. Bush en 2000 et 2004.
    
    Mais les liens étroits entre le chef de Blackwater et les républicains
    ne s’arrêtent pas au seul soutien financier de la ligne politique du
    président Bush : après les attentats du 11 septembre 2001, la
    société militaire privée recrute dans sa direction exécutive
    quelques hauts responsables très proches de l’administration à
    Washington. Parmi eux se trouvent Joseph Cofer Black, l’ancien chef du
    contre-terrorisme à la CIA, qui dirige après le 11 septembre la chasse
    à Oussama Ben Laden, et Joseph Schmitz, un ancien inspecteur général
    du Pentagone.
    
    Dans son livre « Blackwater : The Rise of the World’s Most Powerful
    Mercenary Army», le reporter américain Jeremy Scahill élabore
    l’hypothèse selon laquelle Blackwater s’est vu attribuer – grâce
    à ses liens avec les plus hautes sphères de l’Etat américain - des
    contrats juteux. C’est ainsi, toujours selon Jeremy Scahill, que
    Blackwater et son patron Erik Prince auraient gagné près d’un
    milliard de dollars depuis le début de la guerre contre le terrorisme.
    
    Afghanistan, Katrina, Irak…
    
    Après les attentats de New York et Washington, le CIA fait appel aux
    services de Blackwater. Envoyés en Afghanistan, les militaires privés
    sont les premiers membres d’une société militaire privée à
    s’installer aux côtés de l’armée américaine dans ce pays.
    
    Mais l’opinion publique américaine ne prend véritablement conscience
    de l’existence de ces soldats privés engagés par l’Etat qu’au 31
    mars 2004 : quatre employés de Blackwater sont tués lors d’un
    attentat à Falloujah en Irak. Leurs corps sont brûlés, pendus aux
    luminaires d’un pont sur l’Euphrate et démembrés par la foule. Les
    images de ce lynchage font le tour du monde. L’armée américaine se
    lance alors à Falloujah dans une offensive militaire qui dure un mois.
     36
    soldats américains, quelque 200 insurgés et 600 civils irakiens y
    trouvent la mort.
    
    En septembre 2005, les militaires de Blackwater font à nouveau parler
    d’eux. Cette fois-ci, ils viennent en aide aux ingénieurs de
    l’armée américaine pour colmater les brèches des digues de la
    Nouvelle-Orléans. L’ouragan Katrina vient de dévaster la région, et
    l’assistance pour les sinistrés se fait attendre. Pendant que
    l’opinion publique s’indigne de l’inorganisation des secours, Erik
    Prince fait encore une formidable affaire : sans avoir lancé auparavant
    un quelconque appel d’offre, le gouvernement fédéral lui offre 950
    dollars par homme par jour. L’engagement des militaires Blackwater à la
    Nouvelle Orléans coûte au Trésor américain 240 000 dollars par
    jour.
    
    Aux premières loges du marché de la guerre
    
    Le meilleur contrat obtenu par Blackwater reste toutefois celui avec le
    Département d’Etat pour protéger la sécurité des diplomates et
    installations américaines en Irak. Depuis 2003 et malgré de nombreux
    scandales, Blackwater a reçu des contrats pour 750 millions de dollars,
    selon des données officielles fournies par le gouvernement à
    Washington. Pour cette somme, les mercenaires ont protégé les
    ambassadeurs américains à Bagdad, des diplomates et officiers
    d’occupation ainsi que des délégations du Congrès américain en
    Irak.
    
    Malgré les tirs aveugles sur des populations civiles et
    l’impréparation des équipées de Blackwater en Irak dénoncés par
    un rapport parlementaire, la société privée continue de se
    positionner aux premières loges du marché de la guerre : selon le
    journaliste Jeremy Scahill, Blackwater mène une intense campagne pour
    être envoyée au Darfour comme force privée de maintien de la paix.
    
    
    par Stefanie  Schüler:RFI
    Article publié le 28/09/2007
    **********************Freiheit / Länge******************************
    Vientiane        17°.967 N         102°.60 E     alt:173 m
    Sri Chiang Mai  17°.956 N 	   102.589 E    alt :165 m
    
    Zeitzone : +7  UT
    **********************AUF DEMNÄCHST*****************************
    

     

    Sarkozy

     

    Charmées par sa verve et son brio, comme des enfants le furent jadis par l’habile flûtiste de Hamelin, maintes personnalités de tous bords avaient succombé à la magie de M. Nicolas Sarkozy. D’autant que les grands médias n’ont cessé de le glorifier en se livrant à une opération d’intoxication de masse. Il s’est ainsi produit en France une sorte d’hypnose collective devant un président possédé par une hyperactivité déconcertante et un bouillonnement d’initiatives souvent fumeuses.

    Les yeux commencent à se dessiller alors que la vraie nature du bateleur, libérale et brutale, se dévoile. C’était clair dès les premières annonces économiques et sociales (imposition des hauts revenus, bouclier fiscal, droits de succession, franchises médicales, heures supplémentaires), fidèles à l’essence même du néolibéralisme. Et c’est devenu encore plus évident depuis les allocutions de M. Sarkozy à l’occasion de l’université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), le 30 août, et à l’occasion du 40e anniversaire de l’Association des journalistes de l’information sociale (AJIS), le 18 septembre (1).

    « La priorité, a jugé M. Sarkozy, c’est de traiter la question des régimes spéciaux de retraites », qu’il faut « réformer sans tarder », parce que « les différences de situations qui justifiaient tel ou tel avantage particulier créé avant la seconde, voire la première guerre mondiale, ont largement disparu  ». La réforme doit aboutir à un nouvel allongement de la durée de cotisation des salariés à quarante et une annuités, contre quarante actuellement.

    Il a aussi annoncé l’ouverture d’un « grand débat sur le financement de la santé » car, selon lui, « l’assurance-maladie n’a pas vocation à tout prendre en charge ». Une partie devrait « relever de la responsabilité individuelle à travers une couverture complémentaire ». En d’autres termes, d’une assurance individuelle privée, à la charge du patient, comme aux Etats-Unis, où près de cinquante millions de personnes sont dépourvues de couverture maladie (2).

    Le président a redit son intention d’« aller plus loin » dans la démolition « incontournable » de la réglementation sur la durée hebdomadaire de travail, fixée à trente-cinq heures. Il a ajouté qu’il souhaitait la suppression du système des préretraites. Et qu’il avait l’intention de définir « des procédures et des sanctions, à la fois plus efficaces, plus fermes » contre les chômeurs qui refuseraient deux offres d’emploi. Une attaque aussi frontale contre les conquêtes sociales est pour ainsi dire inédite, et les forces de gauche ne se trompent pas lorsqu’elles dénoncent « la plus vaste offensive anti-sociale de ces cinquante dernières années (3) ».

    Affirmée le 27 août, devant la conférence des ambassadeurs de France, la nouvelle ligne en matière de politique étrangère a de quoi atterrer. En ce qui concerne le Proche et le Moyen-Orient, elle constitue une révolution copernicienne par rapport à la position internationale de Paris, telle que l’avait fixée le général de Gaulle, dès 1958, lors de la fondation de la Ve République.

    Confirmant son alignement sur le président George W. Bush et sur les thèses les plus dures des néoconservateurs, M. Sarkozy reprend à son compte l’idée que le « premier défi, sans doute l’un des plus importants » auquel doit faire face la France est « une confrontation entre l’islam et l’Occident ». Indépendamment de l’absurdité qu’il y a à poser le problème en ces termes, pas un mot sur les torts de Washington ou sur l’effet de pourrissement provoqué par le non-règlement du conflit israélo-palestinien.

    Le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner a pour sa part pu déclarer que la guerre contre Téhéran était une option envisageable. C’est pour s’y préparer que le ministre de la défense Hervé Morin a laissé entendre que la France pourrait reprendre toute sa place au sein de la structure militaire intégrée de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

    Tacticien talentueux et maître manœuvrier, M. Sarkozy a révélé ces dernières semaines, en s’aventurant dans le champ social et dans celui de la politique étrangère, qu’il n’a rien d’un stratège. Il ne sait pas voir loin.

    Ignacio Ramonet. http://www.monde-diplomatique.fr

     

     

     

    Les ultras préparent la guerre contre l'Iran - Le Monde Diplomatique
    « Il faut se préparer au pire », a expliqué M. Bernard Kouchner, et le pire, « c’est la guerre ». Cette déclaration du ministre des affaires étrangères à propos de l’Iran a suscité bien des critiques et mis en lumière les inflexions de la nouvelle diplomatie française (lire l’éditorial ci-contre). Elle a surtout confirmé que les Etats-Unis envisageaient très sérieusement une opération militaire contre la République islamique. En fait, malgré toutes les précautions et les circonvolutions sur la nécessité de persévérer dans la voie diplomatique, la Maison Blanche a déjà lancé une escalade contre l’Iran, autorisant des actions « non létales » à l’intérieur de ce pays et aidant des groupes séparatistes, qu’ils soient arabes, kurdes, baloutches ou azéris. Loin de soutenir l’opposition démocratique, cet interventionnisme contraire au droit international a permis aux « durs » du régime de renforcer leurs positions et de harceler les intellectuels et les démocrates. Pourtant, à Téhéran, on pense qu’il est possible d’ouvrir un dialogue avec Washington. Il faudrait, pour cela, accepter de mettre sur la table tous les sujets du contentieux américano-iranien. Et que la Maison Blanche renonce à son objectif de « changement de régime ».

    Par Selig S. Harrison

    Dans la lutte qui se déroule au sein de l’administration Bush sur la question de la politique iranienne, deux camps se font face. D’un côté, le vice-président Richard Cheney et ses alliés au Pentagone et au Congrès, aiguillonnés par l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac), poussent au bombardement non seulement de l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, mais aussi des sites militaires iraniens situés près de la frontière de l’Irak. De l’autre, la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice souhaite continuer dans la voie diplomatique, en renforçant et élargissant les négociations avec Téhéran, entamées en mai à Bagdad, sur la stabilisation de l’Irak. Mais elle n’a obtenu l’ajournement d’une décision sur l’option militaire qu’au prix d’un compromis dangereux : une intensification des opérations clandestines visant à déstabiliser la République islamique, lesquelles ont été confirmées par une directive présidentielle fin avril 2007 .

    Ces opérations se poursuivent depuis une dizaine d’années ; mais, en l’absence d’une couverture officielle, la Central Intelligence Agency (CIA) n’a agi que par personnes interposées. Le Pakistan et Israël, par exemple, ont fourni des armes et de l’argent à des groupes rebelles dans le sud-est et le nord-ouest de l’Iran, où les minorités baloutche et kurde, sunnites, combattent de longue date le pouvoir central perse et chiite. L’autorisation présidentielle d’avril permet l’intensification des opérations « non létales » conduites directement par des agences américaines. En plus d’une multiplication des émissions de propagande, d’une campagne de désinformation et de l’enrôlement d’exilés en Europe et aux Etats-Unis afin d’encourager la dissidence politique, le nouveau programme privilégie la guerre économique, notamment la manipulation des taux de change et d’autres mesures propres à perturber les activités internationales bancaires et commerciales de l’Iran.

    Le contenu de la nouvelle directive a été dévoilé après sa communication aux commissions de renseignement des deux chambres du Congrès, (...)


    Retrouvez la version intégrale de cet article dans Le Monde diplomatique actuellement en kiosque.

    Selig S. Harrison    ( http://www.monde-diplomatique.fr)

     

    L’Europe toujours otage des “sales guerres” américaines

     

     

     L’Europe toujours otage des “sales guerres” américaines
    
    IL paraît que l’Europe de Bruxelles, c’est la paix. En fait, sur
    l’Europe atlantiste, liée de plus en plus aux Etats-Unis, pèsent le
    danger du terrorisme et le risque de nouvelles guerres, civiles ou
    internationales.
    
    Les commémorations des attentats du 11 septembre 2001 ont coïncidé
    avec le retour aussi opportun que médiatique de Ben Laden et un
    réexamen de la stratégie américaine en Irak.
    
    La menace terroriste islamiste est de nouveau considérée comme majeure
    alors que d’inquiétants bruits de botte se font entendre du côté du
    Kossovo. L’Europe se retrouve impliquée par ses dirigeants dans des
    conflits potentiels liés à la guerre contre la Serbie, à celle contre
    l’Irak avec ses prolongements, à celle d’Afghanistan. Si l’on
    cherche un point commun entre toutes ces crises, c’est bien sûr la
    volonté d’un islam radical de gagner une guerre de civilisation contre
    un Occident de plus en plus réduit pour son malheur, et par sa
     veulerie,
    à l’axe américano-sioniste.
    
    L’Europe se trouve particulièrement exposée en raison d’une
    immigration massive entraînant une islamisation progressive et par la
    poussée musulmane dans les Balkans, sur des terres qui furent soumises
    à la Sublime Porte.
    
    
    Comment sortir du guêpier irakien?
    
    Le dernier appel attribué à Ben Laden — où il cite Nicolas Sarkozy,
    ce qui montre qu’il a intégré le virage néo-conservateur du
    président français et que l’enregistrement est récent — nous
    concernerait directement puisqu’il vise à mobiliser tous les jeunes
    musulmans. Il insiste sur l’échec américain en Irak qu’il compare
    à celui de Brejnev en Afghanistan et soutient que les politiques
    américains sont prisonniers des grandes entreprises et d’un système
    capitaliste qui se confond avec l’exportation de la démocratie.
    
    De fait, les déclarations faites les 10 et 11 septembre devant le
    Congrès par David Petraeus, commandant en chef des forces américaines
    en Irak, et l’ambassadeur à Bagdad Ryan Crocker laissent dans l’ombre
    plusieurs problèmes cruciaux auquel doit faire face le pays libéré
    depuis mai 2003. Le général Petraeus (dont le bizarre patronyme trahit
    l’origine néerlandaise) demande encore six mois avant de décider du
    rythme du désengagement. Le scénario envisagé de stabilisation de la
    situation ignore des éléments fondamentaux. La guerre interchiite à
    Bassorah, la deuxième ville d’Irak, a été passée sous silence. La
    diminution des effectifs des contingents alliés, tombés de 15 000
    hommes en janvier à 11 000 aujourd’hui, n’a pas été abordée. Le
    risque d’un nouveau conflit à Kirkouk, dans le Nord, n’a pas non plus
    été évoqué. Dans son audition par les commissions des Affaires
    étrangères du Sénat et de la Chambre des représentants, Petraeus a
    déclaré que le renfort de 30 000 hommes avait amélioré la
    sécurité en Irak et aidé à réduire le nombre d’attaques contre
    les civils. C’est vraiment se contenter de peu.
    
    
    La menace terroriste islamiste s’aggrave…
    
    Pour l’Europe, cette guerre criminelle, puis perdue, dont Washington
    n’arrive pas à se désengager, a augmenté le péril terroriste
    puisqu’elle a relancé les nébuleuses terroristes sunnites. Un groupe
    islamiste sunnite affilié à Al-Qaïda dit ainsi avoir planifié des
    projets d’attentat déjoués la semaine dernière en Allemagne, a fait
    savoir le ministère allemand de l’Intérieur. Des responsables avaient
    déclaré précédemment que les trois islamistes arrêtés la
    semaine dernière en liaison avec le complot déjoué — et qui, selon
    les services de sécurité, visait des installations américaines en
    Allemagne - appartenaient à l’Union du Djihad islamique, implantée en
    Ouzbékistan. Les trois hommes arrêtés — deux Allemands convertis
    à l’islam et un Turc — avaient subi un entraînement dans des camps
    islamistes au Pakistan avant de former une cellule allemande de l’Union
    du Djihad islamique. Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre de la
     plus
    importante enquête du genre menée depuis trente ans en Allemagne.
    
    La France, quant à elle, a toutes raisons de s’inquiéter des
    mouvements se réclamant de Al Qaïda au Maghreb et qui ont frappé
    récemment en Algérie — voir notre dernier n°.
    
    
    …Mais interdiction de la dénoncer: la preuve par Bruxelles
    
    Peut on lutter contre le terrorisme musulman sans dénoncer
    l’islamisation de notre continent par l’immigration? Evidemment non.
    Mais l’idéologie dominante, au nom de l’antiracisme, fait de la
    dénonciation d‘une prétendue islamophobie l’une de ses priorités.
    Les forces de l’ordre, qui doivent tout faire pour éviter des
    attentats, sont ainsi mobilisées stupidement contre ceux qui dénoncent
    le plus lucidement ce danger. D’où l’interdiction puis la
    répression d’une tentative de manifestation, le 11septembre justement,
    dans la capitale européenne où la police a interpellé 154 personnes,
    dont plusieurs eurodéputés de la vraie droite, qui voulaient participer
    à cette manifestation contre “l’islamisation de l’Europe”,
    interdite en août dernier par le bourgmestre socialiste Freddy
    Thielemans, sous prétexte de troubles et d’affrontements possibles avec
    les (si nombreux) allogènes résidant à Bruxelles.
    
    Le président du parti flamand Vlaams Belang, Frank Vanhecke, également
    député européen, et l’homme fort du WB à Anvers, Filip Dewinter,
    font partie des personnes interpellées, ainsi que deux autres
    eurodéputés: l’Italien (membre de la Ligue du Nord) Mario Borghezio
    et le Français Carl Lang, secrétaire général puis vice-président
    du Front National. “Les gouvernements ne veulent rien faire contre
    l’islamisation de l’Europe, phénomène mortel pour notre
    civilisation. Leur seule initiative, c’est de réprimer ceux qui s’y
    opposent”, a dénoncé Michel Hubault, membre du bureau politique du FN
    présent à Bruxelles où se trouvait également Nicolas Bay,
    secrétaire général du MNR. Cette manifestation, pour laquelle un
    impressionnant dispositif policier avait été prévu, n’a en
    réalité pas eu lieu. Vers 10 h 00, des petits groupes ont commencé
    à arriver à proximité du Parlement européen, où les journalistes
    s’étaient rassemblés en masse. Une partie de ces participants ont
    immédiatement été menottés et embarqués dans les fourgons de
    police! Une telle efficacité est remarquable, surtout au regard du
    laxisme complice dont bénéficient les manifestations de sans-papiers ou
    d’immigrés exigeant le respect de leurs “droits”. “Je suis
    choqué, je croyais que nous étions dans un pays démocratique”, a
    réagi un des organisateurs de la manifestation, Anders Gravers, de
    l’association “Stop the Islamisation of Europe” (Arrêtez
    l’islamisation de l’Europe) regroupant notamment le parti danois
    anti-islam SIAD, le groupe néerlandais No Sharia Here (Pas de Charia
     ici)
    et les Allemands de Pax Europa. C’est sciemment, bien sûr, qu’avait
    été choisie la date du 11 septembre par les organisateurs, qui
    espéraient à l’origine réunir quelque 20 000 personnes venues de
    toute l’Europe.
    
    A noter que seules l’Italie et la Slovaquie ont protesté contre
    l’interpellation de leurs élus, la France de Sarkozy étant restée
    coite.
    
    
    Demain la “Grande Albanie”
    
    Autre grand sujet de préoccupation liée à une guerre américaine
    pour les Européens, la réislamisation du Kossovo et sa probable
    indépendance. Moscou et Belgrade la refusent et haussent le ton, les
    albanophones et les Albanais s’impatientent, les Européens ont du mal
    à rester unis sur le sujet. Des informations circulent sur une
    éventuelle partition de fait, avec un risque de nouveau conflit armé.
    La presse de Tirana joue depuis plusieurs semaines la dramatisation.
    Officiellement, la partition suivant le découpage des enclaves serbes
     est
    un sujet tabou dans la recherche d’un compromis entre le rejet de
    l’indépendance par les Serbes et la quête d’un Etat de la part des
    Albanophones du Kossovo, qui représentent désormais autour de 95% de la
    population de la province, preuve que ou bien les conditions de vie y
     sont
    telles, malgré la présence de la KFOR pour les orthodoxes que ceux-ci
    sont contraints à l’exode, ou bien la communauté albanophone est
    chaque jour renforcée par des “frères” venus d’Albanie.
    
    Résultat: le Kossovo est d’ores et déjà partagé entre les deux
    millions d’Albanophones, en quasi-totalité musulmans, qui occupent la
    majeure partie du territoire, les 50 000 Serbes vivant dans un triangle
    dans le nord de la province et les 60 000 autres Serbes installés dans
    des enclaves isolées au milieu des Albanais, sous la protection —
    très aléatoire — de troupes de l’OTAN. L’Union européenne et
    les Etats-Unis estiment que la partition ne serait pas une bonne
     solution,
    mais ils se disent aussi prêts à accepter toute solution sur laquelle
    s’entendraient Serbes et Kossovars. On n’est pas plus hypocrite.
    
    Faire la guerre est une chose, en assumer les conséquences apparemment
    une autre. La bonne conscience arrogante du début de la guerre contre
    Milosevic et de celle contre Saddam ne résiste décidément pas à
    l’analyse des faits et conséquences. Au Kossovo, on a nié le péril
    islamiste ; en Irak on l’a créé en abattant une République
    laïque, mais le résultat de cette incohérence est paradoxalement le
    même.
    
    L’islam belliqueux progresse et six ans après le 11-Septembre, malgré
    les guerres américaines, l’Europe est de plus en plus rongée par le
    fondamentalisme musulman.
    
    Pierre-Patrice BELESTA.
    
    ***************************************************************************
     Oncle Sam, nous voilà!          HUBERT VEDRINE et SARKOZY
    
    ECARTÉ de la formation du gouvernement sur l’ordre du CRIF qui voyait
    dans son éventuelle nomination au Quai d’Orsay un “casus belli”,
    Hubert Védrine s’était vu confier par Sarkozy, en guise de lot de
    consolation, un rapport sur la mondialisation.
    
    
    Morin après Sarkozy pour un retour dans l’OTAN
    
    Dans ce rapport remis le 5 septembre au chef de l’Etat, l’ancien
    ministre des Affaires étrangères insistait sur le fait que la France
    doit résister à la “tentation occidentaliste”: “Continuer à
    avoir notre propre politique étrangère, repensée et reformulée,
    forte et intelligible, est un des éléments du sursaut français dans
    la mondialisation”, écrivait ainsi M. Védrine en riposte à ceux qui
    prônent la “réorientation” de la politique étrangère
    française, “voire sa normalisation”, au nom d’une nécessaire
    solidarité des Occidentaux face aux menaces supposées ou réelles
    émanant du reste du monde. Une vision “atlantiste” soutenue,
    notait-il encore, par un courant “fort à l’UMP et dans le monde
    industriel et de la défense, présent au Parti socialiste, significatif
    dans les médias” et dont l’une des caractéristiques est “la
    tentation du retour dans l’OTAN”. Ou, plus exactement, dans son
    commandement intégré, dont le général De Gaulle a fait sortir la
    France en mars 1966.
    
    Qu’a donc fait Sarkozy de ce rapport? Sans doute l’a-t-il jeté au
    panier sans même le lire puisque, s’exprimant le 11 septembre à
    Toulouse lors de la 5e Université d’été de la Défense, le
    ministre Hervé Morin, ex-soldat de 1ère classe qui, en matière
    militaire, n’est évidemment que le grouillot de l’Elyséen —
    lequel souhaitait publiquement en août que la France retrouve “toute sa
    place” au sein de l’Organisation atlantique —, déclarait: “Ma
    conviction est que l’Europe de la défense ne progressera pas si nous ne
    changeons pas de comportement politique au sein de l’OTAN”, avec retour
    dans les structures militaires intégrées. Et M. Morin d’ajouter:
    “Nous sommes trop souvent ceux qui chipotent et qui barguignent, comme
     si
    nous voulions donner le sentiment de vouloir empêcher l’OTAN de se
    transformer.”
    
    De se transformer dans quel sens? Pendant près de trente ans, sous
    l’égide de De Gaulle et des autres présidents de la Vème
    République, la France a boudé l’OTAN alors même que celle-ci
    préservait tant bien que mal la sécurité de l’Europe sur laquelle
    pesait une menace réelle, celle de l’Armée rouge, présente “à
    une étape du Tour de France” de nos frontières. Cette menace s’est
    largement dissipée quelles que soient les ambitions revenues de la
    Russie, et l’OTAN est désormais déployée dans des pays où, tel
    l’Afghanistan, nos intérêts vitaux ne sont nullement en jeu. Et
    c’est maintenant, alors que cette organisation a changé d’objectifs
    comme de terrains d’opérations, qu’il nous faudrait y revenir?
    
    
    Chair à canon pour l’Afghanistan
    
    La perspective est absurde. Sauf si l’on sait que, dans un discours
    prononcé le 6 septembre à Londres, le secrétaire général de
    l’OTAN, le Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer, s’est dit déçu de
    la réticence de certains membres de l’Alliance à fournir davantage de
    troupes pour l’Afghanistan et à “aller dans les endroits où il y a
    des combats (contre les Taliban), même s’ils sont eux aussi
    

    Fin article, voir à fin Information 1


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