• LE SIONISME : EXPLICATIONS

     
     
    Samedi 13 octobre 2007

     Bonjour,

    Etant donné la nature des événements que les apprentis-sorciers de la planète nous préparent, en l'occurrence la guerre contre l'Iran et probablement dans la foulée contre la Syrie, étant donné l'implication, en première ligne, d'Israël et des Etats-Unis, étant donné enfin l'emploi un peu partout du mot sionisme pour expliquer pas mal de choses qui nous échappent à nous citoyens, j'ai voulu en savoir plus. Alors que je m'apprêtais à consulter en particulier des encyclopédies pour trouver des éléments d'explications sur le sionisme, dans son ensemble, je reçois ce jour un commentaire sur mon dernier article " pétitions pour une presse libre".  Naturellement, j'ai la curiosité de regarder le site web de l'auteur du commentaire en question. Et je tombe sur un site qui prône la connaissance et le raprochement des peuples et des cultures - des mots dans lesquels je me reconnais tout à fait -, et sur des articles... sur le sionisme. Ils viennent à point ! Mon oeil s'arrête sur : "la stratégie sioniste consiste à perdurer les négociations de paix dans le temps et l'espace pour fatiguer et épuiser les partenaires par des rendez-vous sans lendemain et sans perspectives d'aboutir à des solutions exécutoires..." C'était exactement ce que j'avais compris. Cela me suffit, je passe les extraits trouvés par hasard ce jour  sur http://robocup555.blogs.nouvelobs.com : ( N.B. : Si vous n'êtes pas d'accord avec les articles ci-joints, le débat est ouvert, mais seulement dans le respect et la mesure). 

    04.09.2007

    Le sionisme :

    Mensonge, désinformation, agression, violence et désobéissance de la loi internationale sont aujourd’hui les principales caractéristiques du sionisme israélien en Palestine.

    Puisant la force dans un soutien indéfectible de la première puissance mondiale, l’entité sioniste n’approuve même pas la position des pays occidentaux et de la communauté internationale qui demande « à Israël de faire preuve de retenue » en exécutant ses stratégies d’épuration ethnique et les massacres contre les semblables de Mohammed AI Durra, la démolition des maisons sur la tête de ses occupants, du passage du bulldozer sur le corps des pacifistes étrangers venus apporter leur soutien à un peuple soumis en permanence aux incursions meurtrières de chars et de snippers. Si l’idée motrice du sionisme est de regrouper les juifs du monde entier en terre palestinienne, le sionisme préconise de trouver l’appui d’une puissance militaire, en l’occurrence les Etats-Unis d’Amérique.

    C’est ainsi que l’opinion mondiale est soigneusement abrutie par des messages mensongers véhiculés par une presse à la merci du pouvoir de l’argent et de la politique sioniste, pour changer le fait d’être agresseur en victime, en maintenant des opérations dignes d’un génocide contre les femmes et les enfants. L’opinion dominante au sein de la soldatesque israélienne est que pour s’approprier la Terre promise, il faut exterminer les populations locales et entretenir la thèse selon laquelle Israël est en danger de mort permanent. Cet état de fait n’est pas nouveau, puisque depuis la résolution des Nations unies « à permettre la création d’un foyer pour les juifs », à ce jour, le peuple palestinien a subi les pires massacres semblables à ceux des Américains commis au nom de la destinée manifeste en Amérique (4) pour mettre en place un système colonial dominateur avec des pulsions racistes et xénophobes.

    Le démembrement des Etats arabes


    Si l’objectif fondamental des sionistes est de bâtir un foyer pour les juifs, il n’en demeure pas moins qu’entre autres objectifs, il cherche à atteindre des buts importants, notamment le démembrement des Etats arabes, maintenir une subversion pour dissimuler ses sévices. Notons au préalable qu’il y a aussi une grande ressemblance entre la conquête de l’Amérique par les premiers « pères », colons blancs et ceux de l’occupation de la Palestine par les hordes sionistes qui, depuis leurs premières conquêtes des terres arabes, commettent des crimes dignes de la Cour pénale internationale et dont la peine ne serait que celle de l’exécution à mort des responsables. Il serait peut-être intéressant de relire critiquement l’histoire de cette ressemblance entre les deux colonialismes pour saisir toute la portée de la fondation d’une ambassade chrétienne internationale par les descendants des pères pèlerins évangéliques américains à El Qods en 1980 pour assister au retour de Jésus.

    La stratégie sioniste consiste à perdurer les négociations de paix dans le temps et l’espace pour fatiguer et épuiser les partenaires par des rendez-vous sans lendemain et sans perspectives d’aboutir à des solutions exécutoires ; sinon comment expliquer le fait que cet Etat sioniste n’a jamais respecté le résultat des négociations et l’esprit des accords bien que ceux-ci soient parrainés par les puissances occidentales.

    En plus du fait du non-respect des accords, le sionisme bénéficie du support multidimensionnel d’une autre doctrine aussi raciste que xénophobe, celle de l’américanisme qui a épousé toutes les thèses mythiques du sionisme sur les différents concepts de la politique, de la défense et l’extermination des « indigènes », spécialement avec l’avènement de la droite chrétienne connue comme étant le sionisme chrétien.

    Ayant déjà passé la phase de la reconnaissance diplomatique – y compris par les pays arabes de façon officielle ou informelle – comme Etat, pourquoi le sionisme ne reconnaît-il pas le droit au peuple palestinien d’être sous un toit étatique reconnu et souverain ? Surtout pourquoi toutes les parties existantes militent-elles pour instaurer un fascisme juif dans tous les territoires ? Pourquoi le sionisme signe des traités de paix avec ses voisins pour les violer par la suite ? D’ailleurs, par la voix d’un leader sioniste, en l’occurrence David Ben Gourion, il reconnaît le droit explicite aux Palestiniens de ne pas signer de traité ni d’accord de paix avec eux : « Si je serais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. ( ... ) Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter ça ? » Au moment où le sionisme tue en Palestine et au Liban, l’Occident demande à l’Etat hébreu un « peu de retenue » et un self-contrôle et que les Etats-Unis d’Amérique considèrent le crime comme une légitime défense, les Arabes sont fatigués, ne serait-ce que de dénoncer les meurtres et la destruction. The Koenig Report qui, dans un rapport confidentiel, confectionne dans les laboratoires sionistes avec la bénédiction des Américains en 1976, dans lequel il est noté que la domination des Arabes doit passer par la déportation et l’expulsion des Arabes des territoires, comme stratégie tactique de la finalisation de l’objectif vital de la doctrine sioniste, définissent par voie de conséquence la possibilité de mettre les Arabes dans des camps de concentration avant de trouver un pays preneur.

    Ce même document préconise clairement une épuration et un nettoyage ethnique de la race arabe exprimés dans le passage suivant : « Nous devons utiliser la terreur, l’assassinat, l’intimidation, la confiscation de terres et la coupe de tous les services sociaux pour débarrasser la Galilée de sa population arabe ».(5) Il n’est donc guère étonnant d’entendre le discours de la droite sioniste et son écho de la part de la gauche comme cette déclaration du criminel de guerre Ariel Sharon Premier ministre israélien lors d’un meeting de militants du parti d’extrême-droite Tsomet et rapporté par l’AFP (15 novembre 1998) « Tout le monde doit bouger, courir et s’emparer d’autant de collines qu’il est possible pour agrandir les colonies, parce que tout ce que l’on prendra maintenant restera à nous. Tout ce que nous ne prendrons pas par la force, ira à eux ». Ou encore sa déclaration en 1956, exubérant son état se service barbare à Rafah et exultant ses envies criminelles et dispensant ses encouragements à des soldats assoiffés de sang arabe : « Je jure que si j’étais juste un civil israélien et que je rencontre un Palestinien, je le brûlerais et le ferais souffrir avant de le tuer. J’ai tué 750 Palestiniens d’un seul coup (à Rafah en 1956). Je voulais encourager mes soldats à violer les filles arabes comme la femme palestinienne est une esclave pour les juifs et nous leur faisons de toute façon ce que nous voulons et personne ne nous dit ce que nous devons faire, mais nous disons aux autres ce qu’ils doivent faire. » Ariel Sharon, dans une interview avec le général Ouze Merham, en 1956. Cette géostratégie sioniste repose sur l’appui militaire et politico-diplomatique de l’Occident en général et américain en particulier.

    A la lumière de ce que nous avons pu voir, on est tenté de dire que la création de cet Etat sioniste en Palestine est en grande partie une réhabilitation politique de l’Occident vis-à-vis des juifs du fait de la persécution dont ils ont été l’objet soit en Russie tsarienne ou en Europe. C’est une réparation pour la persécution des Occidentaux contre les juifs et une procédure de se débarrasser d’un fardeau humain et empoisonner la vie des Arabes. C’est pourquoi, le monde entier, notamment les puissances occidentales, ferme les yeux sur beaucoup d’interdits comme l’utilisation de la famine comme méthode et moyen de guerre, la destruction de biens et d’infrastructures indispensables à la survie de la population civile et les attaques qui « causent incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caractère civil qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu ».

    Tous ces crimes sont définis par le protocole de Genève de 1977 comme des crimes de guerre et crime contre l’humanité. Parce que comme la « pure race juive » est synonyme avec le raisonnement nazi d’Hitler de la « pure race aryenne ». Il s’agit avant tout d’un chauvinisme extrême qui se base sur la pensée de lien entre le sang et la terre. Le sionisme n’aurait jamais pu atteindre ses objectifs de coloniser la Palestine s’il n’avait pas bénéficié du soutien inconditionnel occidental. C’est ainsi que l’Etat sioniste obtient annuellement une cagnotte de trois milliards de dollars US.

    Le support diplomatique au sein des instances internationales est permanent réfutant toute condamnation des actes criminels des bouchers sionistes au point où l’Etat sioniste bénéficie de deux représentants permanents aux Nations unies dont l’un est doté du puissant droit de veto. Depuis sa formation en 1949, l’Etat d’Israël a coûté aux contribuables des Etats-Unis plus de 130 milliards de dollars. L’apport militaire est une donnée stratégique pour les Etats-Unis dans la mesure où le sionisme est synonyme de lutte contre le terrorisme et « l’Islam d’ante-Christ », selon la prophétie des nouveaux sionistes chrétiens et le groupe des néoconservateurs qui dominent les couloirs de la Maison-Blanche et ses instances. L’aide américaine au sionisme à porté un préjudice moral et politique aux Etats-Unis d’Amérique sur le plan mondial et local. Pour le président de l’Organisation d’unité et défense des droits des Américains d’origine européenne, le coût de ce soutien ne concerne pas uniquement l’injection de milliards de dollars, mais c’est aussi la peur de représailles de la part des peuples opprimés par la force américano-sioniste. Par la force de cet appui américain, l’Etat sioniste a désobéi pendant 18 ans aux résolutions des Nations unies lui ordonnant de quitter le Liban (...). La véritable cause de ce terrorisme est notre engagement et notre soutien au comportement criminel de l’Etat d’Israël (6)

    Notons enfin un chiffre éloquent de l’aide américaine – hors soutien financier– à son rejeton moyen oriental qui est de l’ordre de plus de 100 milliards depuis 1985.La mort du président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, n’a pas réglé le problème des négociations et l’engagement du président américain de voir deux Etats au Moyen-Orient ne sera pas atteint, car celui-ci est entouré d’une bande de néocons acquis à la thèse du sionisme politique qui ne peut pas admettre de voir des Arabes en Palestine vivre en paix. Elle n’a pas, non plus, résolu le problème d’interlocuteur viable avec les sionistes qui cherchent à négocier avec un homme politique prêt à apposer sa signature sur un document blanc. La domination sioniste des appareils décisionnels américains est parfaitement illustrée par la déclaration du sanguinaire Sharon qui, au cours d’une interview avec Shimon Pérès, affirme qu’« à chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela... Je veux te dire une chose très claire, ne t’inquiètes pas des pressions américaines sur Israël Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique et les Américains le savent », (déclaration faite le 3 octobre 2001, sur les ondes de Radio Kol d’israël). Les leaders sionistes sont conscients que « les accords d’Oslo sont très importants pour les Palestiniens depuis que ce sont les seuls accords officiels qu’ils possèdent. Nous avons un autre document, encore beaucoup plus ancien... la Bible ». (Ariel Sharon parlant dans une conférence à Washington, le 8 mai 1998). Le contrôle de l’Amérique par la horde criminelle de l’Etat sioniste est un point déterminant dans les actions criminelles de ses dirigeants à tel point que l’idéologue des néocons William Cristol admet que la dernière guerre sioniste contre le Liban est une guerre de l’Amérique, car c’est une guerre à connotation religieuse considérant que Jérusalem est la capitale d’une nation qui « les soutient et qui a la volonté de combattre à leur côté, contre un ennemi commun, c’est pourquoi, c’est aussi leur guerre contre le Liban » (7)

    Les activités de subversion dans le monde Les actions subversives des sionistes dans le monde sont le moyen le plus efficace pour détourner les projecteurs sur les agressions et les crimes de l’entité sioniste au Moyen-Orient. Elles visent surtout à terroriser le monde en portant la responsabilité à des Arabes. Les cas les plus célèbres de l’activité subversive sioniste sont les attentats sionistes organisés et exécutés par Israël en 1954 contre des cibles britanniques en Egypte (affaire Layon baptisée du nom de Pinhas Layon, ministre israélien de la Défense, en 1953). Il y eut aussi l’attaque, le 8 juin 1967, du vaisseau de guerre américain USS Liberty : 34 marins américains tués, 171 blessés. Il faut peut-être s’attarder un peu sur les dernières révélations de l’attentat à la camionnette piégée contre la mutuelle israélite de Buenos Aires, qui fit 85 morts et 300 blessés le 18 juillet 1994 et l’ambassade israélienne en 1992, prouve la responsabilité de l’Etat israélien et des USA avec la connivence des Argentins.

    Les preuves ont été mises en évidence par deux personnes dans une enquête indépendante, José Petrosino et Oscar Abudara Bini qui ont fouiné pendant plus de 14 ans sur cette affaire scabreuse des services secrets de la coalition américano-sioniste. La conclusion de leur enquête est édifiante dont en voici les principales : 1. Les explosions ont eu lieu à l’intérieur des deux bâtiments ; 2. de fausses preuves ont été introduites sur les lieux afin de faire figurer des voitures piégées inexistantes dans les deux attaques ; 3. de faux témoignages, relayés par les services de police locale, les agences de renseignement et la classe politique ont visé à impliquer des voitures piégées et des kamikazes de façon à orienter l’opinion sur des terroristes musulmans fondamentalistes.

    (A suivre)

    NOTES :

    (4) Cf notre étude en trois parties sur la notion de la destinée manifeste favorisant l’extermination des peuples amérindiens. El Watan 24, 25 et 26 juillet 2006.

    (5) Document classé confidentiel qui fut élaboré par Yisraël Koenig, membre du Parti travailliste en 1976 et dont ls « fuies » ont été révélées par le journal israélien Al Hamishmar. Notons ici que les Arabes sont toujours leurrés et trahis par leurs sentiments de soutien pour porter les « travaillistes » au pouvoir de l’Etat sioniste lors des élections législatives. A chaque appel des urnes, la presse arabe évoque la « flexibilité » du parti travailliste dans les négociations ; une simple illusion qui ne doit jamais faire partie de la politique de tous les leaders sionistes à Sabra, Qana, Jenin, Ghaza, Rafah et… avec les Shimon Pérès ou Yehud Barak, Ariel Sharon ou Yizhak Shamir. Le crime est une constante chez tous les sionistes.

    (7) Kristol William : « Its Our War Bush should go to Jerusalem ; Weekly Standard, 07/24/2006, Volume 011, Issue 42,conformément aux lois de l‘Etat fédéral et qui exerce de façon publique, à l’opposé des activités des groupes de pression. Le point le plus important à notre sens est celui du lobbying politique et diplomatique qui combine avec les efforts sionistes à faire ressentir au monde occidental un sentiment de culpabilité pour la persécution des juifs, a abouti à une sympathie hypocrite des pays occidentaux. Le lobbying est une mission dédiée à toutes les institutions sociopolitiques, économiques ou para militaires entretenues par l‘Etat israélien dans les capitales occidentales les plus influentes sur la décision internationale. Nous avons déjà évoqué le travail mobilisateur des associations juives et sionistes dans nos précédentes études et son alliance avec les groupes de pouvoir au Etats Unis d’Amériques, notamment depuis l’arrivée des néocons et qui a commence avec l’ère du président Roland Reagan. Durant le mandant du précèdent Sénat au moins onze membres étaient juifs sur les cent membres au total, alors que la population juive ne dépasse guère les 2 % de la population américaine. Un des plus importants rédacteurs des discours du président Georges Bush est un « Think Tanker » très proche des thèses sionistes. Il s’agit de David Frum à qui beaucoup de chercheurs attribuent le mérite de réinventer la notion de l’axe du mal. Sur le même plan, des visites sont organisées par les associations sionistes pour les membres du Congrès et du Sénat afin de pouvoir mobiliser la décision politique en faveur de l‘Etat sioniste.

    Lakhdar Ydroudj
    EL WATAN

    01.10.2007

    Le sionisme : théologie de la conquête et de la terreur (2)

    « L'amnésie est décidément un mal récurrent de nos sociétés occidentales au sujet du sionisme. Il fut un temps où la communauté internationale considérait les milices sionistes comme des groupes terroristes. » Géostratégies.

    Lakhdar Ydroudj El Watan

    Le sionisme est une idéologie raciste, répressive et expansionniste visant à fonder un Etat pour le « peuple élu » sur la base d'un mythe à la fois religieux et politique. Le grand danger de cette doctrine est le fait qu'elle englobe à la fois un courant idéologique fasciste et une phraséologie théologique sacrée et convaincante pour beaucoup de chrétiens qui ont épousé les textes bibliques concernant la création et la protection du « foyer juif » (la nouvelle Sion) en Palestine, devenu par la force de la politique britannique et occidentale, l'« Etat israélien ».

    C'est ainsi que les fondements religieux mythiques justifiant toutes les actions entreprises dans ce sens sont devenus de véritables agendas politiques du sionisme chrétien inspirant les campagnes électorales de beaucoup de présidents américains et les rouages de la décision des institutions françaises, voire européennes. Pourquoi le
    sionisme a-t-il trouvé une terre et un environnement favorable à son essor, son organisation et à l'enracinement de ses fondements aux USA, en Europe et en France tout particulièrement ? La réponse est élémentaire : satisfaire les redevances à la caisse sioniste car la doctrine de ce courant idéologique est devenue la matrice de campagne, autour de laquelle gravitent les grands projets pour le monde entier et qui est soumise à l'influence idéologique des lobbies financier, médiatique et politique juif et sioniste.

    Fondé à la fin du XIXe siècle par l'écrivain et journaliste hongrois Théodore Herzl, le sionisme est doté d'un potentiel idéologique xénophobe qui exclut toute cohabitation avec les autres humains et devient, par voie de conséquence, un mouvement exclusivement politique utilitaire, ayant pour objectif vital d'établir un territoire pour réunir les juifs de tous les pays en se basant sur le mythe de la Terre promise au peuple élu en conquérant tout l'espace par le feu et le sang des Palestiniens et autres Arabes de la région. C'est une théologie qui a puisé ses origines dans les textes religieux intégristes. Cependant, le terme fut inventé par un autre juif d'origine autrichienne, Nathan Birnbaum, en 1880, dont la principale préoccupation est de regrouper les juifs du monde entier.

    Au risque de s'exposer à l'accusation d'antisémitisme, d'être qualifié de négationniste, notre préalable à tout argument accusateur est de préciser que
    cette tendance d'analyse n'a absolument aucune prétention ni visée malveillante. Il importe de noter, toutefois, que l'objectif est de provoquer la profonde léthargie dans laquelle baigne la conscience universelle et remettre la volonté occidentale sur le « droit » de critiquer Israël et revendiquer l'impartialité des institutions internationales. L'impératif scientifique de cette étude est donc de mettre en œuvre une présentation et une lecture socio-historique et politique d'un mouvement très dangereux pour l'humanité toute entière, notamment après une alliance très développée, avec la première puissance mondiale et son hégémonie sur les administrations occidentales, tout particulièrement en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne.

    Grille d'analyse et méthode d'approche

    En parlant de sionisme comme système politique ou courant idéologique, il est impératif d'évoquer les différentes facettes de ce concept qui englobe des formes de colonisation profondes de la société conquise. Il est donc nécessaire d'attirer l'attention du lecteur qu'il n'existe pas un seul sionisme mais des sionismes. Donc, si l’on analyse le vocable « sionisme », cela nous induit inéluctablement vers un sionisme politique, un sionisme culturel, un sionisme économique, un sionisme religieux, un sionisme raciste... C'est l'atomisation du concept sur les différentes activités nécessaires à la vie juive pour atteindre une domination totale et globalisante de la société. Il ne s'agit pas ici d'une approche épistémologique, le but est de dire que pour qu'une soit une approche compréhensive de la politique sioniste en particulier, il est indispensable de ne pas dissocier ce concept de la démarche politico-religieuse du sionisme et de son histoire.

    Un autre préalable méthodologique doit être retenu. Il concerne les confusions conceptuelles de l'antisémitisme, un racisme que le sionisme a voulu hausser comme un « racisme à part », cherchant à autoriser le mensonge et la violence comme moyens inévitables de « se défendre » contre la résistance. S'opposer ou critiquer la politique colonialiste barbare (la conquête des terres, le massacre des civils, la démolition des terres, la déportation des autochtones...) et sioniste (la non-reconnaissance des minorités ethniques sur le territoire conquis) relèvent donc, selon ce procédé, de contrôler les esprits par le truchement d'un mécanisme de self-control et d'interdit flagrant. Plusieurs pays occidentaux ont été soumis à adhérer à cette thèse self défensive des dépassements dangereux des sionistes. Beaucoup d'hommes et d'associations ont été abjectement accusés d'antisémitisme par la perversion conceptuelle de ce vocable, qui a été au départ à connotation purement religieuse de la persécution des juifs, pour être ensuite politiquement instrumentalisé.

    C'est un véritable bouclier raciste qui défend la politique génocidaire des gouvernements successifs de l'Etat sioniste. Notre approche, donc, est une approche qui se marque de cette notion négationniste de l'homme. En dénonçant cette tyrannie conceptuelle, elle rejette toute accusation qui sera portée au contenu de cette étude dans la mesure où elle réfute l'instrumentalisation idéologique et la manipulation religieuse de ce vocable et dénonce la procédure accusatrice des sionistes contre les intellectuels. Le militantisme idéologique sioniste a transformé la notion raciale de ce mot en un véritable système de défense de l'Etat criminel israélien et sioniste, tout en confisquant la volonté de penser et de s'exprimer y compris dans les pays les plus démocratiques du monde. De même que les idéologues sionistes ont volontairement admis, toléré et encouragé l'instrumentalisation de ce terme sur une base pseudoraciale contre tout ce qui est juif, en espérant pouvoir à long terme en tirer les dividendes de la tyrannie de ce concept pour hausser la race juive à une race supérieure qui ne sera jamais soumise à une quelconque critique. C'est la « nazification du judaïsme », « le but étant de criminaliser toute parole qui ne plaît pas aux racistes sionistes et de déshumaniser leur auteur » (1).

    Lorsque les lobbies sionistes accusent une personne ou une institution d'être antisémite, elle a le mérite de ne pas adhérer à l'aspect réducteur de ce concept, car, en vérité, ce ne sont pas uniquement les 5 millions de juifs ; si les chambres à gaz ont réellement existé et ce qui n'est pas le cas selon quelques références bien documentées qui ont été tués, mais plus de 50 millions de morts. Il ne faut jamais laisser passer un grand mensonge qui ferait croire et pousser le monde à les percevoir comme les seules victimes du nazisme. Ouvrons une parenthèse pour signaler, au passage, le courage de cette catégorie d'hommes qui fait face à l'arrogance de la loi antisémite qui n'est autre qu'une tyrannie du « droit » sioniste imposé au monde occidental. Dans ce sens, signalons l'affaire de Robert Faurisson qui a eu de larges échos dans le monde pour ses écrits révisionnistes de l'histoire des chambres à gaz. Roger Garaudy, un autre exemple français, qui a été contraint de publier plus tard ses travaux à compte d'auteur sous pression des lobbies sionistes et ses réseaux d'appui au sein même des institutions législatives et juridiques du pays de la liberté. L'historien britannique, David Irving, a également été poursuivi pour la révision des chiffres médiatises par les sionistes lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est interdit de séjour dans plusieurs pays où la paxa sioniste excelle dans la mobilisation de la police de la pensée (Canada, Autriche, Australie et Allemagne). Tandis qu'un écrivain autrichien, en l'occurrence Gerd Honsik, a été condamné à 18 mois d'emprisonnement à cause d'articles niant l'existence même de ces chambres à gaz dans les camps de détention nazis.

    Des lois ont été votées dans plus d'une dizaine de pays qui condamnent tout écrit révisionniste de l'holocauste, alors que des civilisations entières ont été décimées par le colonialisme et rien n'a été fait pour réparer les peuples victimes des « expéditions civilisatrices » en Afrique, en Amérique latine, en Australie. Historiquement, le fait d'être accusé d'antisémitisme relevait d'un ordre religieux pur, mais les associations sionistes ont totalement instrumentalisé cette « utilité religieuse » en stratégie d'accusation systématique où il est devenu difficile de porter un avis critique vis-à-vis de la politique des crimes organisés et engagés par les administrations sionistes, ni de formuler une quelconque opinion sur la politiques des gouvernements criminels qui se sont succédé depuis la promulgation par les Nations unies de la déclaration de la honte universelle de la création de l'Etat d'Israël. Pour clore ce chapitre, cette étude reprend à son compte le passage suivant qui exprime à la fois la terreur linguistique et conceptuelle de ce mot : « Voila l'une de ces notions (antisémitisme) devenue, au fil des temps, pour le moins pernicieuse. (...) Cette notion permet d'accuser n'importe qui pour n'importe quelle raison, dès que la personne attaquée se permet de critiquer la politique de l'Etat d'Israël ou les dogmes sortis de la Thora. Il n'est pas inapproprié de réaliser que le terme "antisémitisme" est une erreur étymologique, qui plus est une erreur volontaire pour accentuer encore le racisme porté par ce mot. (...) Il est grave, très grave même à mon sens, que les politiciens (je parle de la France) et plus encore que les dirigeants de la communauté juive avec la complicité de quelques personnalités bien trop médiatisées utilisent, sans cesse, un mot au sens raciste et étymologiquement faux. Il y a là une double tromperie. » (2)

    La terreur pratiquée par les sionistes non seulement sur les civils palestiniens mais aussi sur la pensée humaine est terrifiante au point où personne n'ose plus parler des crimes contre l'humanité commis par une horde sauvage venue de Russie, de Pologne, du Yémen, d'Ethiopie, des pays aussi divers que lointains les uns que les autres. Une similitude flagrante avec l'américanisme qui a regroupe les Européens par la terreur et l'incitation à une immigration sélective et raciale. Cette théologie justifie le crime en amont et en aval, elle est aussi intouchable sur le plan juridique, car bénéficiant d'une immunité religieuse.

    L'usage de la terreur est une composante intrinsèque de la barbarie sioniste. Tantôt utilisé comme moyen conquérant, tantôt pour des destructions, parfois pour les assassinats cibles, mais toujours pour déposséder les Palestiniens de leurs terres, car le sioniste doit conquérir l'espace nécessaire au regroupement de tous les juifs. Le comble est que la terreur sioniste est toujours baptisée « autodéfense » par des médias acquis au mythe de la persécution des juifs par le monde occidental. Cette culpabilité a obligé les puissances à, inconditionnellement, adhérer à cette thèse qui a perverti la résistance en terrorisme et la terreur en self-défense. En tout état de cause, cette terreur a commencé avec l'arrivée des premiers colons sionistes émargeant leur présence par le massacre de civils et la confiscation des biens pour terroriser la population et l'inciter à quitter les terres et les habitations parce que le sionisme raciste exige une épuration ethnique totale et radicale qui ne laissera pas d'empreintes antécédentes de la civilisation arabe. Par ailleurs, le sionisme politique doit impliquer systématiquement l'expansion territoriale par la déportation des Palestiniens dans des pays autres que le leur. Dans ce même ordre d'idées, Yosef Weitz, du Fonds national juif, à qui l'on reprend une de ses déclarations, est assez révélatrice du sens donné au sionisme expansionniste depuis les débuts du grand projet de cette doctrine. C'est en 1940 qu'il a écrit qu'« entre nous, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Il n'y a pas d'autre solution que de transférer les Arabes dans les pays voisins, les transférer tous, pas un village, pas une tribu ne doit être laissé ». Il n'est pas nécessaire de reprendre la chronologie de l'histoire détaillée des massacres délibérés et planifiés par les criminels de guerre avant la sinistre « nekba » de 1948 et la confiscation du droit à la vie qui a jalonné le déroulement des événements depuis la première vague de peuplement et de colonisation de la Palestine.

    Faire le bilan exhaustif de l'« état de sévices » et les différentes violations sionistes des droits de l'homme pratiquées par les corps organisés et ses milices, relève de la témérité et exige un travail de longue haleine, car la doctrine sioniste est une doctrine meurtrière, barbare et sanguinaire contre l'Arabe et ses biens. Le sionisme est un entrepreneur totalitaire de la guerre contre l'humanité qui a pour devise l'invention d'ennemis mêmes virtuels contre qui il faut se battre pour gagner la sympathie et le soutien de l'Occident culpabilisé par de longues années de matraquage et de dictature des médias. Les débuts de cette guerre ont été construits par le mensonge, la victimologie de l'holocauste remis en cause par des philosophes et des historiens non conformistes à la thèse sioniste ; mais surtout par le mythe de la fondation d'un Etat pour le peuple élu en terre palestinienne et qui sera conquis par un non-droit international, le crime et la barbarie. Autrement dit, la deuxième facette de cette guerre consiste en la conquête et le massacre de milliers d'innocents qui défendent courageusement leurs terres et leurs biens contre un colonialisme semblable à celui de la race européenne en Afrique et aux Amériques après la découverte de ce continent au début du XVe siècle, et la naissance de l'américanisme; doctrine prônant la supériorité des Blancs sur les Indiens et la nécessité d'entreprendre les actions nécessaires à leur « civilisation ».

    La terreur blanche, qui s'est propagée par le truchement de la politique américaine depuis le premier débarquement sur les côtes du continent, continue de frapper partout dans le monde. Si elle ne dégaine pas, elle délègue ses pouvoirs à une autre doctrine plus dangereuse et plus pernicieuse que celle de l'américanisme : Dura ; le sionisme. Nous n'avons pas la prétention de recenser les actions subversives du sionisme à travers le monde. Le sionisme a apporté son expérience à la France coloniale en Algérie notamment par sa participation active aux côtés des tueurs de l'OAS. Nous citerons aussi les actions militaires contre l'Irak en 1981 qui ont abouti à la destruction du réacteur nucléaire et la centrale atomique en plus de l'assassinat du physicien Yaya El Meshad à Paris et ses tentatives de convaincre Washington pour attaquer l'Iran et la Syrie après avoir pu convaincre les Etats-Unis d'Amérique d'engager une croisade contre l'Afghanistan et l'Irak. Les caractéristiques endogènes et exogènes de la doctrine sioniste sont irrationnelles en comparaison avec les principes de l'homme. Criminelles, sanguinaires et barbares, on ne pourra pas les étayer dans cette étude ; mais pour les besoins de celle-ci, on retiendra particulièrement les points suivants sur les dimensions caractérielles du sionisme.

    Commençons tout de suite par dire que le sionisme est un mouvement idéologique fondateur et rassembleur de tous les juifs visant la création d'un foyer national pour les adeptes de cette religion du Nil à l'Euphrate, sans se soucier de l'avenir des peuples des pays qu'ils auront à coloniser et à massacrer, violant les principes les plus élémentaires de la vie. Dans son témoignage devant la Commission d'enquête de l'Onu en 1947, un membre de l'Agence juive pour la Palestine a déclaré que « la Terre promise s'étend du Nil à l'Euphrate. Elle comprend des parties de la Syrie et du Liban ». De son côté, David Ben Gourion confia à l’un des généraux sionistes, en l'occurrence le général Staff en mai 1948 : « Nous devons nous préparer à l’offensive. Notre but est de frapper le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à déstabiliser. Nous devrons établir un Etat chrétien ici, et ensuite nous frapperons la Légion arabe, éliminerons la Transjordanie ; la Syrie tombera à son tour. Puis, nous bombarderons, avancerons et prendrons Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï. » Projet accompli par les guerres successives provoquées par les escadrons et les milices de la mort et soutenus par tout l'Occident chrétien.

    Historiquement parlant, il y a beaucoup de similitudes entre les deux doctrines, en l'occurrence le sionisme et l'américanisme du point de vue de la formation et de l'institutionnalisation de l'Etat. Les deux doctrines ont érigé leur Etat respectif sur les cadavres de milliers d'innocents avec la ferme volonté d'anéantir les races indigènes sans aucun état d'âme, puisque la création de l'Etat fédéral américain a nécessité la mise à mort de populations entières et l'effacement des civilisations véritables patrimoines pour l'humanité toute entière. Pour sa part, le sionisme est un colonialisme qui sélectionne le mal le plus efficace pour perdurer les atrocités au peuple palestinien en particulier et arabe en général. Il a pour mission de frapper là où ses intérêts peuvent être en difficulté ou en mal de s'affirmer. Le prétexte de chercher la sécurité pour le peuple juif est dénué de tout fondement puisque les Arabes ont présenté plusieurs alternatives de paix mais sans résultat, car le sionisme n'aura plus l'occasion de se justifier pour ses actes barbares et criminels contre l'homme. D'un point de vue purement politique, l'alliance entre le sionisme et l'américanisme, on relèvera le fait que les deux courants sont mis en avant pour la domination mondiale de toute alternative politique, notamment celle relative à la résolution des conflits.


    L'agenda géostratégique du sionisme


    La pensée stratégique sioniste (droite ou gauche) est imbibée de la même conviction religieuse, confectionnée au sein des mêmes laboratoires de pensée et inspirée de la même doctrine théologique. Il n?y a donc pas lieu de porter un quelconque soutien pour l'un ou l'autre dans l'espoir de pouvoir espérer un alignement sioniste sur les revendications des Arabes. Le problème fondamental c'est que la race juive s'est métamorphosée en race alliée avec un Dieu pour une Terre promise, car pour les sioniste, le retour, comme l'a écrit Eli Barnavi : « On a beau vouloir évacuer Dieu de l'histoire juive, le retour à Sion reste, quoi qu'on en ait, une idée religieuse » (3). Cette pensée est donc fondamentalement religieuse, à l'instar de la « destinée manifeste » qui est à l'origine de la fondation des Etats-Unis d'Amérique, ce qui dénote qu'une telle origine d'existence a pour corollaire la justification de toute action contre l'autre par des arguments et surtout la mise en œuvre d'actions stratégiques pour aboutir aux impératifs dictés par la théologie de la terreur.

    Dans un tel contexte, on peut résumer sans avoir la prétention d'énumérer cette doctrine, les actions suivantes ;

    Assurer la sécurité des frontières israéliennes par la conquête et la notion de la guerre permanente avec les voisins; acquérir l'appui et le soutien logistique et diplomatique des puissances occidentales afin de légaliser par la force et le « droit » le territoire de la Terre promise ; pacifier les Etats qui démontrent les signes de l'épuisement des affrontements, Ne jamais entreprendre des négociations lorsque l'Etat sioniste est en position de faiblesse et surtout ne jamais faire deux concessions à la fois; créer le mythe d'un Etat inébranlable et fort sur le plan moral, politique, militaire; isoler les Palestiniens lors des négociations de la paix et entreprendre des contacts au cas par cas avec les voisins. Ne jamais entreprendre des négociations de groupe, tout en les projetant dans le temps ; adopter la notion de guerre préventive contre les voisins sous prétexte du doute de l'anéantissement virtuel de la race juive ; animer les conflits inter arabes sur la base confessionnelle et ethniques pour disperser la possibilité des positions communes contre le sionisme et éviter une concentration des forces arabes contre l'entité sioniste ; assurer la présence du discours sioniste dans les médias internationaux et arabes en garantissant une redondance des messages stratégiques pour aliéner les esprits et y inculquer les mythes fondateurs de l'Etat sioniste.


    1) Daniel Milan : La France confisquée !... Mais qui gouverne la France ? Disponible sur le site
    http://beirut.indymedia.org/ar 12006/12/6133.shtmlConsulte le 18 décembre 2006.
    2) Dornac (Jean) : La tyrannie d'un mot : « antisemitisme ». Disponible sur le site
    http://lesogres.org/article.phD3id article=1173 Consulte 24/Novembre 2006.
    3) Cité par Gaillard Andre : Le sionisme en Palestine/Israël, fruit amer du judaisme. Disponible sur le
    site : http://www.andre.gaillard.orq . Consulte le 18 Novembre 2006

    Le sionisme : Théologie de la conquête et de la terreur (3)

    Lakhdar Ydroudj El Watan

    Aux Etats-Unis, l’Etat Fédéral exerce de façon publique, à l’opposé des activités des groupes de pression. Les groupes les plus importants sont ceux du lobbying politique et diplomatique et parmi eux le lobbying sioniste qui travaille à faire ressentir au monde occidental un sentiment de culpabilité pour la persécution des juifs. Il a abouti à créer à une sympathie hypocrite des pays occidentaux à l'égard d'Israël
    .

    Le lobbying est une mission dédiée à toutes les institutions socio-politiques, économiques où para militaires entretenus par l’Etat israélien dans les capitales occidentales les plus influentes sur la décision internationale. Nous avons déjà évoque le travail mobilisateur des associations juives et sionistes dans nos précédents études et son alliance avec les groupes de pouvoir au Etats-Unis d’Amériques, notamment depuis l’arrivée des néocons et qui a commence avec l’ère du président Roland Reagan. Durant le mandant du précèdent Sénat au moins onze membres étaient juifs sur les cent membres au total, alors que la population juive ne dépasse guerre les 2 % de la population américaine. Un des plus importants rédacteurs des discours du président Georges Bush est un « Think Tanker » très proche des thèses sionistes. Il s’agit de Davîd Frum a qui plusieurs chercheurs attribuent le mérite de réinventer la notion de l’axe du mal. Sur le même plan des visites sont organisées par les associations sionistes pour les membres du Congres et du Sénat afin de pouvoir mobiliser la décision politique en faveur de l’Etat sioniste.

    Les outils du lobbying sioniste


    Le sionisme est à la fois une doctrine et une stratégie de colonisation et d’expansion aux dépens des pays de la région du Moyen-Orient puisqu’elle cherche à établir un foyer pour tous les juifs éparpillés dans le monde. La notion de stratégie exige, donc, la mise en œuvre de moyens adéquats pour atteindre les objectifs tracés. Pour les besoins de cette étude, on retiendra les points suivants pour illustrer le travail de cette doctrine et sa puissance mondiale à dominer les institutions les plus redoutables du monde.

    Lobbying associatif

    Il faut peut-être éclairer le lecteur sur la notion de lobby au Etats-Unis et qui est une véritable institution à caractère politique, économique, industriel ou scientifique qui exerce conformément aux lois de l’Etat fédéral et qui exerce de façon publique, à l’opposé des activités des groupes de pression. Le point le plus important à notre sens est celui du lobbying politique et diplomatique qui combine avec les efforts sionistes à faire ressentir au monde occidental un sentiment de culpabilité pour la persécution des juifs, a abouti à une sympathie hypocrite des pays occidentaux. Le lobbying est une mission dédiée à toutes les institutions sociopolitiques, économiques où paramilitaires entretenues par l’Etat israélien dans les capitales occidentales les plus influentes sur la décision internationale. Sur le même plan, des visites sont organisées par les associations sionistes pour les membres du Congrès et du Sénat afin de pouvoir mobiliser la décision politique en faveur de l’Etat sioniste.

    C’est ainsi que, sous l’influence, de l’AIPAC et d’autres institutions que des lois contre ont été signées et adoptées par le pouvoir législatif américain, notamment le classement du gouvernement palestinien issu du Hamas comme gouvernement terroriste, tout en imposant un embargo international sur l’aide aux Palestiniens y compris celles de l’Europe. Il est indispensable d’éclairer le lecteur que les efforts sionistes aux USA ont abouti en 2005 à la création d’une énième association, en l’occurrence Christian's United for Israël (CUFI), dédiée à l’encadrement et à la mobilisation des chrétiens pour la cause sioniste, soit par le soutien financier, moral et religieux. Cette association a pour objectif le lobbying religieux au sein des évangéliques et l’implication des plus hautes autorités américaines pour mettre en route la nouvelle caravane religieuse sioniste-chrétienne. Cette union a abouti, suite aux efforts déployés depuis longtemps par les faiseurs de décisions, qui ont poussé à une collaboration entre le Pentagone et Tsahal pour fédérer plus de 50 millions d’évangéliques en militants de la cause de l’Exodus par des célébrations annuelles pour la collecte de fonds. Selon le site de cette union, les donations américaines, en octobre 2006, durant la messe de la première nuit pour honorer Israël, sous la généreuse protection du pasteur John Hagee, la collecte de fonds a dépassé le seuil de 7 millions de dollars. On n’a pas besoin de deviner la location du siège de cette association religieuse, puisque c’est la ville du Texas, un gouvernorat faisant partie de la ceinture biblique extrémiste.

    Sur le plan politique, plusieurs décideurs dans les institutions américaines, en général sont acquis aux thèses les plus extrémistes des sionistes. On cite à titre d’exemple, un expert de la désinformation et du racisme, un décideur et concepteur des théories de la déportation des Palestiniens et, enfin, un éradicateur des territoires arabes et l’humiliation des Arabes et des musulmans : Daniel Pipes, partisan de l’écrasement des Palestiniens, rejette l’idée d’un Etat palestinien, qui serait un « cauchemar » pour ses habitants. Selon lui, cette solution « ferait plus de tort aux Arabes qu’aux Israéliens », car les Palestiniens seraient contraints de vivre sous le joug d’une organisation terroriste, l’OLP de Yasser Arafat. Sur un autre registre, il affirme « que les musulmans sont inassimilables aux USA et préconise leur exclusion de la fonction publique et des armées.

    Organisateur de la « chasse aux sorcières intellectuelles » sur les campus, il a fait exclure des universitaires favorables aux droits des Palestiniens, ce qui lui a valu d’être nommé par le président Bush membre du conseil d’administration du United States Institute for Peace (USIP), un autre think tank à la mesure des ambitions des néocons, financé par le Congrès pour des objectifs belliqueux tels que « promouvoir la prévention (il faut comprendre la guerre permanente), la gestion et la résolution pacifique des conflits internationaux (ici, il s’agit de l’intervention militaire directe ou indirecte) ». Son racisme anti arabe lui a valu d’être sélectionné comme un des 50 juifs américains les plus influents, selon le journal juif The Forward. C’est un partisan du contrôle systématique des Américains de confession musulmane par le biais du bracelet électronique et de la mise sous écoute de toutes leurs conversations. Ils encouragent les Etats européens à faire la même chose contre la communauté musulmane établie sur le Vieux Continent. Daniel Pipes a inculqué aux médias étasuniens le corps d’analyse désinformateur qui consiste : « Tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont musulmans. » ?

    Richard Perle, conseiller de Benjamin Netanyahu, puis de Donald Rumsfield, directeur du Jérusalem Post et homme d’affaires, milite pour la déportation des Palestiniens en Irak. Collaborateur des administrations républicaines, il est une véritable source de la haine contre les Arabes. Surnommé le « prince des ténèbres » pour son travail persuasif des coulisses au sein des instances internationales. Russophobe de renom, il est le forgeron du consensus de la guerre contre l’Irak et un fervent défenseur de l’idée d’anéantir la Syrie et l’Iran pour sécuriser le front antisioniste qui résiste à l’hégémonie américano sioniste dans toute la région. Il est passé par 12 think tanks conçus pour proposer les solutions sécuritaires pour l’Etat sioniste le Jewish Institute for National Security Affaires. Il est aussi cosignataire de la lettre pour le président Clinton pour démembrer l’Irak, en 1998, avec le groupe qui comprenait des néocons actuellement dans le cabinet de Bush. (Elliott Abrams, John Bolton, Zalmay Khalilzad, Peter Rodman, Donald Rumsfield, Robert Zoellick et Paul Wolfowitz). Elève studieux du sionisme mondial, il adhère volontiers à la thèse de l’épuration ethnique contre les Palestiniens en particulier et les musulmans en général. Convaincu de la mission sioniste, il apporte son appui à toutes les entreprises pour accentuer le terrorisme de l’Etat. Douglas Feith lauréat de l’Organisation sioniste américaine (ZOA).

    Sous-secrétaire à la Défense, partisan de l’annexion par Israël de tous les territoires palestiniens et de la déportation des populations de Gaza et Cisjordanie en Irak. Il est coauteur d’un document de stratégie en 1996, commandé expressément par le sioniste Benjamin Netanyahu et intitulé Rupture franche Une nouvelle stratégie à même de garantir l’empire ; (Clean Break : A new strategy for securing the realm) (disponible sur le sitehttp://www.israeleconomv.org/stratl.htm). C’est un document très audacieux mais surtout arrogant au point où il remet en cause l’existence même de la Syrie il propose aussi de la détruire, de rejeter la paix contre la terre, de salir les musulmans par l’attribution des mauvais coups dans le monde à l’Islam et d’installer un gouvernement « ami » dans les pays limitrophes d’Israël. Il est aussi l’auteur du rapport mensonger sur la relation entre le régime baathiste en Irak et le groupe d’Al Qaîda. Il a travaillé dans les cabinets successifs des présidents américains depuis Ronald Reagan. Son concept de « guerre totale » de la dernière décennie du XXe siècle fut adopté par le cabinet Bush sous le vocable de guerre contre le terrorisme, dans lequel il préconise de détruire tout Etat qui manifeste une quelconque opposition contre les intérêts établis des Etats-Unis. La liste est très longue pour énumérer tous les noms de responsables américains favorables à l’extermination des Palestiniens et l’humiliation des Arabes et des musulmans, mais ce qui nous intéresse dans cette étude, c’est aussi la portée de l’influence sioniste sur la France notamment, puisque celle-ci a reconquit un peu le rôle fédérateur de l’Europe. Le dernier résultat du lobbying sioniste est sans doute la plus grande réussite après la création de cette entité en Palestine. Il concerne le projet de loi américain pour une résolution qui condamne toute tentative de nier l’Holocauste. La rédaction de cette résolution a nécessité la contribution de plus de 70 pays. Promue par le parrain mondial du sionisme et l’adhésion de plus 120 pays, cette résolution a pu faire autour d’elle un consensus, ce qui signifie que le monde se dirige vers une « sionicratie » qui sélectionnera les races qui lui serviront et s’engagera à créer un holocauste contre les arabes en Palestine, Syrie, Liban et partout où ses intérêts seront menaces.

    Le sionisme en France

    L’impact sioniste sur la classe dirigeante est très important sur la politique française infiltrée par un courant pro israélite flagrant. Durant une conférence de presse, à l’issue de sa réception du lobby sioniste, le 17 novembre 2003, le président Jacques Chirac prend une position claire et partielle en déclarant la guerre aux personnes ou aux institutions qui osent s’attaquer aux juifs. « Quand on s’attaque en France aux juifs, il faut bien comprendre que c’est à la France toute entière qu’on s’attaque. Depuis des siècles, nos compatriotes juifs sont en France chez eux comme chacun de nos compatriotes ». De son côté, un Premier ministre en exercice à l’époque reprend à son compte et celui de tout le gouvernement français cette position en indiquant : « Le chef de l’Etat et le gouvernement que j’ai l’honneur de diriger ont pris et prendront toutes les mesures nécessaires pour que cessent ces agressions qui insultent notre pays. Nous poursuivrons sans relâche leurs auteurs afin qu’ils soient punis. (...) l’Etat s’est engagé avec détermination dans la création de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Avec sa présidente, Mme Simone Veil, son rôle pour la perpétuation de la mémoire est essentiel. Je compte sur son action, elle peut compter sur notre soutien. (discours prononcé par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, le 21 juillet 2002, à Paris, lors de la commémoration du 60e anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver).On ne voudrait pas énumérer les positions officielles françaises dans ce domaine, mais on se demande à travers ces deux déclarations, si la laïcité de l’Etat français n’est pas totalement pervertie et pourquoi les observateurs n’entendent pas de telles déclarations lorsqu’il s’agit d’attaque contre les symboles de l’Islam ou l’insulte du Prophète(QSSSL) de l’Islam. Dans le même contexte, il est légitime de se demander pourquoi crime contre un citoyen français de confession juive mobilise la totalité de la classe dirigeante y compris le président de la République, au moment où le Franco-arabe, l’Africain ou l’Asiatique tué de sang-froid par les groupes extrémistes n’a aucun droit de cité et l’acte criminel est tout de suite classé dans la rubrique des faits divers. On peut défiler plusieurs questions de la même configuration, mais ce qui important à noter concerne l’alliance contre-nature de deux tendances diamétralement opposées. D’un côté, des valeurs dites démocratiques de la France comme un pays qui est souverain et de l’autre, un courant idéologique sioniste qui a un penchant dénominateur de la liberté et de la diversité politique, religieuse et culturelle.

    Un autre détail très important est sans aucun doute la nomination d’un conseiller du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, en l’occurrence, Arno Klarsfeld, juriste français mais aussi réserviste de l’armée israélienne. Le Conseil représentatif des institutions juives de France a un pouvoir équivalent à celui de l« American Isreal Public Affairs Committee » (AIPAC) considéré comme un lobby national, qui a « droit de participer aux travaux des commissions parlementaires, d’élaborer des propositions de résolutions ou de lois à soumettre ensuite au vote du Congrès, de nommer des membres dans les cabinets des élus. Ainsi, tel sénateur ou tel représentant peut avoir officiellement un salarie de l’AIPAC au nombre de ses collaborateurs directs les plus proches.(8)Durant un autre dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) le 12 février 2005, M. Raffarin, alors Premier ministre, était accompagné d’une quinzaine de ses ministres, les prés
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