• S.O.S. : Mobilisation pour un militant arrêté arbitrairement

     
     
    Lundi 10 décembre 2007

    Bonjour mes amis, 

    J'improvise cette publication pour vous demander, si vous êtes sensible à l'injustice ou à la souffrance des Palestiniens, de téléphoner ou de faxer en faveur d'un Palestinien vivant en Espagne, arrêté arbitrairement parce qu'il voulait rentrer en Cisjordanie.  
                              
    Les droits de l'homme bafoués, la terreur, le terrorisme d'Etat, ça suffit. Prenons à coeur la douleur de ce peuple qui n'a jamais mis en captivité des Juifs, ni ne les a exterminés, ça c'est nous Occidentaux qui l'avons fait, et c'est nous qui devrions payer pour ces crimes abominables. Or ce sont les innocents Palestiniens qui paient à notre place. 

    Non, il ne s'agit pas d'une terre sans peuple pour un peuple sans terre. Les Palestiniens vivaient sur cette terre, et ils n'ont pas à subir un cauchermar permanent, la pire tragédie de notre temps - oui, Messieurs Kouchner, Sarkozy, Glucksman, B.H. Lévy et autres grands donneurs de leçons de morale - parce que nous, Européens si joliement chrétiens, avons fauté. 

    Le monde entier abandonne les Palestiniens à leur sort. Pas nous, amis lecteurs, je vous demande juste de donner un coup de téléphone, d'envoyer un fax, afin d'éviter un nouveau drame humain.

    Et à genoux, en larmes, j'implore nos frères en humanité Juifs, enfants du même Dieu que nous, citoyens de la même terre, de cesser de tourmenter les Palestiniens. S'il vous plaît ! Les Palestiniens ne sont pas responsables de tous vos malheurs ! C'est nous, Occidentaux, qui vous avons martyrisés, et en leur nom je voudrais vous en demander pardon ! Oui, ma mère était Ukrainienne, et sur cette terre, il y a eu des progroms abominables, j'ai vu, et j'ai aimé, le film "Un violon sur le toit" ! Je sais !

    Oui, amis Juifs, vous avez été victimes de tant d'incompréhension, de tant de discriminations, à travers l'Histoire, en Europe, chez nous ! Et c'est sur une terre chrétienne par la faute d'un fou, que vous avez été victime d'abominations, comme d'ailleurs les Tziganes, les personnes handicapées mentales, les homosexuels, et tant d'autres encore ! Mais je vous en prie, au nom de la vérité, de la justice, de l'éthique, ne faites pas payer aux Palestiniens ce qu'ils ne vous ont pas faits ! Et si vous souffrez de la situation, imaginez l'enfer que vos voisins vivent ! Allez les voir où ils sont, traversez la frontière, avec un coeur ouvert, pour comprendre ! 

    Que feriez-vous, à leur place, si votre terre était occupée et qu'on vous faisait subir les pires tourments ? Vous feriez la même chose, vous défendriez votre terre, vous donneriez votre sang pour elle ! Et si vous ne pouviez pas vous procurer des armes, vous donneriez aussi votre corps pour votre patrie, puisque vous étiez vous mêmes les premiers à commettre des actes terroristes (Ergoun...) ! Comme c'est facile de jeter la pierre à son prochain; Les Amérindiens disent très justement qu'il faut chausser les mocassins de l'autre, pour le comprendre !

    Alors oui, il y a un moment où il faut dépasser ses propres souffrances, frères Juifs, et voir la situation bien en face ! C'est NOUS, les responsables, pas les Palestiniens ! Et ce sont des êtres vivants, ils habitent la terre que vous convoitez, on ne peut pas faire comme s'ils n'existaient pas ! 

    Je regarde souvent vos émissions religieuses, le dimanche, je sais que la morale juive est très exigeante ! Et n'est-ce pas dans la Bible hébraïque qu'il est dit "tu ne tueras point" ? J'ai du sang juif, mais je suis chrétienne, comme un grand responsable de l'Eglise Protestante me l'a dit un jour : " Quel privilège, tu es à la fois fille d'Abraham et disciple de Jésus-Christ ! "  Oui, je porte en moi tant d'influences, que je peux comprendre toutes les situations ! J'aurais pu être un pont entre les différentes communautés ! 

    Et si je défends aujourd'hui les Palestiniens comme hier j'aurai sans doute risqué ma vie pour les Juifs, connaissant mon esprit de résistance, ce n'est pas parce que mon amie préférée est Palestinienne (et ma copine, là où je vis maintenant, est juive, et toc !), c'est parce que je réclame la Justice pour ces malheureux ! La fin de leur calvaire quotidien ! J'ai de l'empathie pour ceux qui souffrent, alors je vis leur martyr dans ma chair intimement, oui, profondément ! J'ai mal de voir ces deux peuples se déchirer parce que l'un veut conserver sa terre, l'autre se l'attribuer ! Ca suffit, toutes ces folies ! Mettez-vous à table, et soyez raisonnables, faites taire vos extrémistes, et  signez une paix comme celle que proposent les pays arabes, garantissant la sécurité à l'un, et la justice à l'autre ! Arrêtez de souffrir et de vous faire souffrir ! Et que ce militant, comme tant d'autres, puissent retourner dans son pays sans se faire arrêter ! Les droits humains, ça existe, ce n'est pas un vain mot ! Sinon, ce n'est pas la peine de se prétendre une démocratie !

    Votre Eva - dessin de Mariali, et photos http://dieguez-philosophe.com, in http://chahids.over-blog.com
    référence exacte des illustrations, voir le commentaire N°1 de cet article, de Chahids


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    « Et voilà pourquoi Israël et ses acolytes, les tortionnaires américains et européens, attendent que les Palestiniens "déchiffrent avec leurs plaies" les mots SOUMISSION et CAPITULATION que la machine grave dans leur chair en lettres de sang » Aline de Diéguez
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    « Quand je désespère, je me souviens qu'à travers toute l'histoire, les chemins de la vérité et de l'amour ont toujours triomphé. Il y a eu des tyrans et des meurtriers, et parfois ils ont semblé invincibles, mais à la fin, ils sont toujours tombés. Pensez toujours à cela.» Gandhi
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    ...

     « They call all resistance "terrorism"» Edward W. Saïd
    pal31.jpg« Face à l'expansion guerrière d'un empire, il n'y a que deux logiques possibles : celle de la soumission et celle du combat. L'existence même du joug de l'OTAN frappe la civilisation européenne de déshérence (…) Platon explique dans la République qu'une génération vaincue engendre nécessairement deux générations d'aveugles, mais que la troisième se réveille non moins nécessairement» Manuel de Diéguez
     
    65602261-1.jpg« Alors quittez notre Terre / Nos rivages, notre mer/ Notre blé, notre sel, notre blessure » Mahmoud Darwish



















    >> Sujet: Arrestation de Saif par Israël
    >> Date: Mon, 10 Dec 2007 17:03:30 +0100
    >> De: jmdansette@free.fr

    >> Chers tous,
    >> Saif Abu Kishk, le Coordinateur général du Palestinian Youth
    >> Network (Réseau de la Jeunesse Palestinienne)  se trouve
    actuellement en
    >> détention.
    >> Il s’est fait arrêter il y a quelques heures alors qu’il exerçait son

    >> droit
    >> d’entrée dans les territoires occupés de Cisjordanie.
    La détention
      de
    >> Saif est
    >> une réaction brutale suite à la récente conférence de fondation du
    PYN,
    >> selon
    >> les propres dires de l’armée d’occupation.
    >>
    >> Tout d’abord pour exercer une pression qui permette la libération
    rapide
    >> de
    >> Saif,
    >> mais aussi  pour riposter à ceux qui tentent de nous museler  et
    leur
    >> signifier
    >> que la jeunesse palestinienne sera toujours un obstacle à
    l'occupation.

    >> Merci  de la diffuser largement.
    >>
    >> Saif est résident en Espagne, c'est pourquoi:
    >>
    >>
    >> URGENCE: Pour réagir appeler l'ambassade d'Israël en Espagne
    >> *Tel :* +34 91-782 95 00
    >> *Fax :* +34 91-782 95 55
    >>
    >> for the delegation of Israeli Defence Ministery :
    >>
    >> Tel:   +34 91 782 95 26/11/08
    >> Fax:   +34 91 562 71 47
    >>
    >>
    >> ******************
    >> Jemma
    >> jmdansette@free.fr
    >> 06.68.69.93.00

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    Dossiers > Les prisonniers                      extraits de  http://www.palestine.ma


    Ils étaient 8200 au mois de février 2005

    Février 2006 : 9300 prisonniers palestiniens et arabes dans les prisons israéliennes

    publié le lundi 20 février 2006

    -  Depuis le début de l’occupation israélienne en 1967 des territoires de Cisjordanie et de la bande de Gaza, jusqu’à aujourd’hui, les autorités de l’occupation ont arrêté plus de 650.000 Palestiniens, soit près de 20% de la population de ces territoires.

    -  Plus de 40.000 Palestiniens ont été arrêtés au cours de l’Intifada al-Aqsa.

    -  Actuellement, 9300 prisonniers palestiniens et arabes sont détenus dans les prisons et les centres de détention d’Israël.

    -  Ces prisonniers sont répartis dans 28 prisons, centres de détention et d’arrestation.

    Les autorités de l’occupation ont poursuivi sans relâche les campagnes d’arrestations bien que la partie palestinienne observe toujours la trêve depuis le mois de février 2005. L’occupant a même accentué sa répression et les arrestations, au cours des raids militaires sur les villes, les camps et les villages palestiniens, utilisant les mitraillettes, maisaussi les chars, les jeeps, et parfois, les hélicoptères apachis. Le nombre des détenus est en constante progression, leur situation empire de jour en jour et les souffrances de leurs familles se poursuivent. Il faut noter que l’intérêt général du peuple palestinien et ses forces politiques par le processus démocratique et les élections législatives qui ont eu lieu le mois dernier a été l’occasion pour les forces israéliennes d’intensifier leur campagne d’arrestations. Au mois de janvier 2006, elles ont arrêté 300 Palestiniens, parmi eux des dizaines de candidats et de militants, au cours des campagnes électorales, afin d’empêcher la bonne marche du processus démocratique palestinien.

    M. Ferwana, directeur du département des statistiques, a déclaré que ces campagnes d’arrestations se sont déroulées pendant que des milliers de prisonniers sont encore détenus dans des conditions épouvantables dans les prisons et centres de détention israéliens. Au cours du mois dernier, les centres de l’occupation ont ouvert de nouvelles sections dans plusieurs prisons, comme celles de Ofer, Shatta, Nafha, afin de pouvoir enfermer encore plus de détenus, et pour instaurer un état d’instabilité et de tension permanentes chez les prisonniers. Pour les autorités sionistes, il s’agit d’ouvrir ou de fermer des sections dans plusieurs prisons, de déplacer les prisonniers d’un lieu à l’autre, en permanence, pour les empêcher de s’organiser ou même de s’habituer quelque peu à leurs camarades et à leur lieu de détention. C’est pourquoi, a ajouté M. Ferwana, il faut intensifier nos campagnes de dénonciation de l’occupation, mener une large campagne pour exiger la libération de tous les prisonniers, en expliquant leur situation. Il faut faire pression sur le gouvernement de l’occupation pour l’obliger à appliquer les conventions internationales et les droits de l’homme. M. Ferwana a adressé un appel à la Croix Rouge Internationale, lui demandant d’envoyer des délégués pour rencontrer les prisonniers, et un appel aux représentants des Etats signataires de la quatrième convention de Genève, qui devraient obliger Israël à respecter cette convention et les droits des prisonniers de façon plus générale.

    Le nombre de prisonniers

    560 prisonniers sont ceux qui ont été arrêtés avant l’Intifada al-Aqsa, et qui sont toujours en prison. Ils représentent 6% de l’ensemble des prisonniers. Certains sont arrêtés avant même les accords d’Oslo, soit avant l’instauration de l’Autorité palestinienne. Ce sont les anciens prisonniers qui sont au nombre de 369. Ceux qui ont été arrêtés après les accords d’Olso et avant l’Intifada sont au nombre de 191 prisonniers (...)

     Situation familiale des prisonniers

    Situation familiale nombre Pourcentage
    Célibataires 6806 71,2%
    Mariés 2494 28,8%
    Total 9300 100%

    Les prisonnières

    Depuis 1967, les forces de l’occupation ont arrêté près de 10.000 femmes, dont 500 pendant l’Intifada actuelle. Elles ont été détenues dans des conditions inhumaines et ont subi des interrogatoires humiliants. Les femmes palestiniennes ont été réprimées, torturées, et ont subi toutes sortes de pressions psychologiques. Elles sont exposées à des conditions, des comportements inhumains, sont enfermées dans des lieux inappropriés.(..)  Parmi les femmes, il y a des mères de familles privées de leurs enfants, il y a également les étudiantes privées de leurs études et de la chaleur de leur foyer, il y a les femmes malades à cause de la négligence médicale. (..)

    Les forces de l’occupation ont arrêté près de 500 femmes au cours de l’Intifada al-Aqsa :

    Les enfants détenus dans les prisons israéliennes

    Le gouvernement de l’occupation israélienne emprisonne les enfants palestiniens et les détient dans des prisons et centres de détention, comme les autres détenus palestiniens, dans des conditions désastreuses et en violation de toutes les conventions internationales. Depuis le début de l’Intifada al-Aqsa, les lois israéliennes autorisent les arrestations d’enfants, souvent pris lors de rafles. Les enfants sont interrogés par des membres des services de renseignements, sont torturés, sont menacés et ils ne sont pas soignés quand ils souffrent de diverses maladies. Ils manquent de nourriture, ils sont taxés d’amendes. Les conditions de leur détention sont inhumaines. Leur avenir est menacé parce qu’ils sont privés de poursuivre leurs études. M. Salah Nazzal, directeur du département de l’enfance et de la jeunesse, au Ministère palestinien aux affaires des prisonniers, explique que les autorités de l’occupation ont fait des prisons des lieux pour tuer l’âme des enfants, les condamnations sont prononcées pour briser leur avenir et certains enfants ont été condamnés à la prison à vie.

    Nazzal ajoute que le gouvernement de l’occupation ne tient pas compte de leur jeune âge lorsqu’ils sont arrêtés et détenus, ni même lorsqu’il prononce les condamnations. Leur enfance est brisée par l’occupation et ses mesures répressives. Les autorités de l’occupation bafouent toutes les conventions internationales relatives à la protection de l’enfance. Il est nécessaire pour toutes les institutions internationales de se mobiliser pour faire libérer les enfants palestiniens des prisons israéliennes.

    Les enfants prisonniers

    Plus de 4000 enfants ont été arrêtés depuis le début de l’Intifada al-Aqsa (28 septembre 2000) (..) 

    Rappelons que des centaines de prisonniers sont décédés après leur libération, quelques jours ou quelques mois, à cause des années de détention et des séquelles de la torture, ainsi que de la négligence médicale.

    Rapport du ministère palestinien aux affaires des prisonniers et libérés ; département des statistiques - février 2006

    Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter Abdel Naser Ferwana, directeur du département des statistiques : aferwana@gawab.com

    Traduit par : Centre d’Information sur la Résistance en Palestine

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    Les prisonniers

     

    Plus de 30 opérations d’échanges de prisonniers depuis 1948

    publié le mardi 15 août
     

    Février 2006 : 9300 prisonniers palestiniens et arabes dans les prisons israéliennes

    publié le lundi 20 février
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    Tags: Israel, Palestine, juifs, chrétiens, guerre, paix, Kouchner, Sarkozy Glucksman, B.H. Lévy, Cisjordanie, Espagne, Occidentaux, protestants, Jésus-Christ, bible hébraique, Dieu, Abraham, pays arabes, droits de l'homme.. 
    Le Forum pour la paix est en lien sur mon blog.

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    Deux Etats en Palestine ?

    dimanche 9 décembre 2007.

    Le sujet pourrait paraître surréaliste quand on examine les drames actuels et la situation réelle de la Palestine : un pays qui n’a jamais été indépendant.

    Plus de 700000 Palestiniens ont été expulsés de chez eux en 1947-48. L’Etat d’Israël s’est établi après la Naqba sur 78% de la Palestine historique et a été reconnu internationalement malgré ce nettoyage ethnique fondateur.

    Ce qu’on appelle les « territoires palestiniens » sont occupés et (en bonne partie) annexés depuis près de 40 ans. Si on se bat pour une paix fondée sur l’égalité des droits et la justice, on doit se poser la question de la forme étatique future.

    Où est la frontière ?

    La première sensation que l’on a quand on voyage en Israël et en Palestine, c’est que la frontière internationalement reconnue (la ligne verte), celle d’avant 1967, a totalement disparu et que la colonisation a radicalement modifié la géographie de la région. Aucune carte israélienne n’indique la frontière.

    Le réseau routier a absorbé la Palestine. L’autoroute Tel-Aviv Jérusalem traverse sur 10 Km les territoires occupés au niveau de Latrun, mais il faut une carte française pour s’en apercevoir. Les routes qui partent de Jérusalem vers le nord (Tibériade) ou le sud (Eilat) passent par Jéricho.

    Le tourisme a absorbé les territoires occupés : les ruines de Qumran ou Hérodion en Cisjordanie, ainsi que le mont Hermon sur le Golan Syrien, sont devenus des parcs nationaux israéliens.

    L’occupation a transformé la Palestine en plusieurs bantoustans. Les colonies d’Ariel et de Maale Adoumim sont devenues de véritables villes d’une trentaine de milliers d’habitants chacune. Celle de Maale Adoumim a été construite avec l’argent des « Chrétiens Sionistes » américains (qui sont des antisémites). Elle est devenue une luxueuse ville de banlieue de Jérusalem qui est distante de 10 Km. Les loyers sont beaucoup moins chers qu’à Jérusalem. Cette colonie est située sur un site fantastique entre le mont des Oliviers et le désert de Judée. Si Maale Adoumim reste israélien, il n’y aura aucun Etat Palestinien viable et le sud (Bethléem, Hébron) sera comme aujourd’hui totalement coupé du centre (Ramallah) ou du nord (Naplouse, Jénine).

    L’économie a absorbé la Palestine : les colonies sont devenues des unités de production prospères et elles utilisent plus de 80% de l’eau de la région. Pour la production agricole, il est impossible de distinguer un fruit ou un légume produit en Cisjordanie occupée d’un autre qui serait produit à l’intérieur des frontières internationalement reconnues. Mais il n’y a pas que l’agriculture : la colonie de Mod’in Ilit est devenue un centre de pointe en informatique grâce à une main d’œuvre abondante et bon marché d’intégristes juifs. La colonie d’Ariel s’est dotée d’une grande université. La gigantesque usine de cosmétiques Ahava est installée au bord de la Mer Morte à quelques centaines de mètres de l’ancienne frontière mais en territoire occupé. Des routes de contournement permettent à tout Israélien(ne) d’aller en une heure de n’importe quelle colonie ou de la Mer Morte à Tel-Aviv. Pour les Palestinien(ne)s, le pays est balafré par 750 check-points et ces voyages sont un véritable casse-tête quand ils ne sont pas purement et simplement impossibles. L’économie a aussi absorbé le Golan où se trouvent les seules pistes de ski « israéliennes » et où l’on produit le meilleur vin « israélien ».

    Même quand l’occupation a théoriquement disparu, cela peut être encore pire. À Gaza, les anciennes colonies sont toujours des monceaux de ruines. Dans cette « entité hostile », les gouvernements israéliens expérimentent un blocus hermétique qui a plongé l’écrasante majorité de la population dans la misère.

    La question de Jérusalem

    Plus de 450000 Israéliens vivent dans les territoires occupés après 1967 et la moitié d’entre eux vivent dans « le grand Jérusalem ». Après la guerre de 1967, la ville a été instantanément annexée par un vote de la Knesset et ses limites ont été considérablement agrandies. Jérusalem-Est s’étend de Ramallah à Bethléem. Sa superficie représente 4% de la Cisjordanie. Jérusalem qui a aujourd’hui près de 800000 habitants, c’est à peu de choses près 1/3 d’habitants Israéliens à Jérusalem Ouest, 1/3 d’Israéliens à Jérusalem Est et 1/3 de Palestiniens à Jérusalem Est. On repère qu’on rentre en « zone palestinienne » instantanément : les Palestiniens paient des impôts, mais ils ne reçoivent aucun service municipal en retour. Du coup, les rues sont défoncées, les égouts débordent, l’éclairage est chiche. L’accroissement de la Jérusalem Est israélienne est impressionnant : nouveaux quartiers, nouvelles routes, tramway en construction (merci Véolia, merci Alstom). Cette extension intègre petit à petit des colonies qui deviennent des villes de banlieue. Ces « nouveaux quartiers » sont construits sur d’anciens villages palestiniens. Deir Yassine où s’est déroulé l’un des plus graves crimes de guerre commis en 1948 (entre autres) par les terroristes de l’Irgoun n’existe plus. Le « nouveau quartier » qui a pris sa place s’appelle Givat Shaul. Le tunnel routier qui passe sous Givat Shaul s’appelle « tunnel Menachem Begin », l’homme qui, avant d’être Premier Ministre, avait dirigé l’Irgoun.

    Une annexion qui se veut irréversible

    Si je m’attarde sur la situation actuelle, c’est pour signaler une évidence : les Israéliens ont déjà procédé à trois évacuations :

    . 12000 colons du Sinaï évacués au moment de la paix séparée avec l’Egypte (1979)

    . le « retrait » militaire du Sud Liban en 2000

    . 8000 colons quittant la bande de Gaza quand Sharon a décidé l’évacuation en 2004.

    À chaque fois, ces évacuations concernaient un faible nombre de personnes. À la lumière de ce passé, une évacuation du Golan et une paix séparée avec la Syrie semblent possibles. Mais pas une évacuation de la Cisjordanie et de Jérusalem où vivent 8% des citoyens israéliens.

    Entre la signature des accords d’Oslo et l’assassinat de Rabin (en un an et demi), 50000 nouveaux colons se sont installés. En 14 ans depuis Oslo, la population israélienne dans les territoires occupés a doublé. Tout a été fait pour rendre cette annexion irréversible. Symboliquement, du point de vue des Français, la fin de la guerre d’Algérie avait été rendue possible par la décision de tirer sur les partisans de l’OAS (la fusillade de la rue d’Isly). On voit mal des dirigeants israéliens prendre la décision politique de déloger par la force 450000 personnes, voire de tirer s’ils résistent. Et si cette présence est définitive, que restera-t-il pour les Palestiniens, même s’il y a des « compensations territoriales » sous forme d’arpents de désert. Si la Jérusalem Est actuelle (ou en tout cas ses quartiers israéliens) restent israéliens, la Cisjordanie sera coupée en deux et la Palestine en trois avec Gaza. Ce sera encore bien pire si les Israéliens gardent Ariel, voire une partie de la vallée du Jourdain. Le Mur qui est déjà réalisé aux 2/3 annexe de fait une partie importante de la Cisjordanie. Dans le film « Le Mur », le général israélien interviewé par Simone Bitton explique que de toute façon « c’est chez nous des deux côtés ».

    On peut donc dire que si les accords d’Oslo devaient aboutir dès 1997 à la création d’un Etat Palestinien, l’occupant a tout fait depuis leur signature pour rendre impossible cette issue. Attitude compréhensible à court terme, vu le rapport de force militaire, mais délirante à long terme. Cette politique n’est pas seulement criminelle pour les Palestiniens maintenus sous occupation. Elle est aussi suicidaire pour les Israéliens. Comment peuvent-ils imaginer se maintenir ad vitam eternam par la force sans accord équitable avec les Palestiniens ?

    Un Etat, deux Etats ? Un peu d’histoire.

    Les rapports des Sionistes avec les Palestiniens commencent classiquement par une ignorance ou un refus de « voir » l’autre. C’était dans l’air du temps et tous les colonialismes ont procédé de la même façon avec les « indigènes » maintenus en infériorité et ignorés quand ils n’étaient pas massacrés. Il y a eu des divergences dans la communauté juive palestinienne au début du XXe siècle. Beaucoup étaient totalement étrangers à l’idée d’un foyer ou d’un Etat Juif. Ceux qui n’étaient pas des immigrants se sont opposés à cette idée. Le premier assassinat politique sioniste date de 1924 à Haïfa : il frappe le Juif Jacob de Haan qui partait à Londres pour protester contre la déclaration Balfour. Parmi, les premiers immigrants, beaucoup étaient révolutionnaires et il y a eu des grèves d’ouvriers Juifs et Palestiniens contre des patrons Juifs. Mais dès les années 20, les tendances les plus chauvines et les plus colonialistes s’imposent. C’est l’essor d’institutions étatiques comme l’Agence Juive qui provoque une prise de conscience nationale palestinienne et dès 1936 une révolte générale. En gros, les Palestiniens peuvent accepter une immigration même massive mais pas l’accaparement des terres ou la création d’un Etat Juif. La partition de la Palestine était impensable, tous courants confondus pour les Palestiniens d’où leur refus du plan de partage de 1947. Les Sionistes ont eu une attitude incroyablement pragmatique, manoeuvrant habilement pour obtenir le maximum dans un Etat Juif « ethniquement pur ». Ils ont d’abord accepté le partage de 1947 pour mieux préparer la guerre de 48. Dans l’histoire de cette guerre, l’historien Ilan Pappé montre, documents à l’appui, qu’il existait un plan délibéré (le plan « Dalet ») d’expulsion de tous les Palestiniens. Ceux qui ont pu résister à l’expulsion sont quelque part des miraculés. De nombreux politiciens israéliens regrettent aujourd’hui « qu’on n’ait pas achevé la guerre de 48 » et ceux qui prônent le « transfert » (l’expulsion au-delà du Jourdain) sont cohérents avec cette position.

    La Naqba a eu des conséquences doublement dramatiques. Elle a durablement effacé l’idée même de la Palestine. Les Palestiniens qui ont pu rester sur place sont devenus des étrangers dans leur propre pays (devenu Etat Juif) et en tout cas des sous citoyens. Pour les Israéliens, jusqu’aux accords d’Oslo, il n’existe pas de Palestine. Il y a les « Arabes » et ils ont suffisamment de territoires pour intégrer les réfugiés et leurs descendants.

    Depuis 60 ans, les réfugiés palestiniens dans les pays arabes voisins subissent toutes sortes de discriminations (c’est flagrant au Liban). Entre 1948 et 1967, l’Egypte et la Jordanie ont considéré comme définitives les annexions de Gaza ou de la Cisjordanie. La Palestine avait disparu.

    Quand le mouvement national palestinien a commencé à émerger à partir de 1965, il était très influencé par diverses idéologies révolutionnaires et il était pour « Un seul Etat laïque en Palestine » où cohabiteraient Palestiniens et Juifs après le retour des réfugiés Palestiniens.

    La reconnaissance d’Israël par l’OLP (dans ses frontières internationalement reconnues) à Alger en 1988 est un virage complet. Comment l’expliquer ? Après des années de lutte partout où c’était possible, après des défaites cinglantes (Septembre Noir, la guerre du Liban que la direction de l’OLP doit quitter pour Tunis), la direction palestinienne décide de jouer la légalité et le droit international. Il n’y avait probablement pas d’alternative. Cette décision ne fait pas l’unanimité et des petits groupes palestiniens inféodés à certains pays arabes se lanceront dans des campagnes d’assassinats contre les dirigeants de l’OLP. La décision d’Alger est consécutive au déclenchement de la première Intifada. Il y a alors un espoir de sortir de l’occupation. Cette décision va permettre les accords d’Oslo. En tout cas, l’acceptation de limiter le futur Etat palestinien à 22% de la Palestine historique et de reconnaître Israël (y compris comme Etat Juif) était une concession majeure ... que les Israéliens n’ont pas voulu saisir.

    La dynamique d’Oslo, ça aurait dû être « la paix contre les territoires ». Cela supposait la fin de l’occupation et de la colonisation. Or, comme l’explique Tom Segev, la guerre de 1967 a radicalement changé la société israélienne. La colonisation (qui était préméditée) est devenue le centre de toutes les activités. Le projet dément de faire venir les Juifs du monde entier en Israël s’est développé et il y a deux fois plus de Juifs en Israël (ou considérés comme tels) aujourd’hui qu’en 1967. Oslo était donc un marché de dupes. Israël n’avait aucune intention de se retirer et de rendre les territoires. Les dirigeants israéliens ne souhaitaient pas une paix juste, ils voulaient juste qu’on leur foute la paix. Faute d’Etat, les Palestiniens n’ont aujourd’hui qu’une « Autorité » impuissante voire corrompue et ils ont deux gouvernements rivaux qui ne gouvernent pas.

    Quelle solution ? Avantages et inconvénients.

    Après 1988 et encore plus après 1993, les mouvements de soutien à la cause Palestinienne (dont l’AFPS, l’UJFP ...) soutiennent la décision d’Alger et prônent donc un Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale sur l’ensemble des territoires occupés en 1967. L’argument principal est que l’ONU n’a jamais reconnu les conquêtes de 1967.

    Il faut remarquer que même les ennemis de cette solution restent prudents. Le maire de Bethléem (Victor Batarseh, FPLP) est pour un seul Etat comme son parti mais il m’a dit que si la paix se faisait avec un retour aux frontières de 67, il accepterait sans hésitation cette idée. Sauf qu’il n’y croit pas.

    S’appuyer sur l’ONU a aussi des inconvénients : c’est l’ONU qui partage la Palestine en 1947 puis légitime la création de l’Etat d’Israël en 1948. C’est toujours l’ONU qui organise la première invasion de l’Irak. Du point de vue du droit international, il est difficile d’estimer que le nettoyage ethnique de 1948 était plus « légitime » que les annexions de 1967. Toujours dans la région, l’ONU a des troupes (au Liban) qui n’ont jamais tiré le moindre coup de feu contre l’agresseur israélien, mais qui sont plutôt là pour contrôler l’occupé. Jamais l’ONU n’est intervenue pour protéger les Palestiniens (pourtant demandeurs d’une telle protection). Bien sûr, l’ONU a souvent voté des résolutions favorables aux Palestiniens, mais elle ne s’est jamais donné les moyens de les faire appliquer. Bref, la référence à l’ONU est discutable. L’ONU, c’est davantage la loi du plus fort plutôt que la voix du Droit et de la Justice.

    Un autre argument en faveur de deux Etats, c’est que les Palestiniens qui n’ont jamais eu d’Etat sont demandeurs et que ça leur paraît le seul moyen d’obtenir enfin liberté et légitimité. C’était très vrai au moment des accords d’Oslo. Ça l’est beaucoup moins aujourd’hui. Aucun des Palestinien(ne)s que j’ai rencontréEs lors de mon dernier voyage (qu’ils/elles soient citoyens israéliens, de Jérusalem ou de Cisjordanie) n’était favorable à la solution « Deux Etats ». Pour plein de raisons : pour les Palestiniens d’Israël, la priorité est la fin de la définition d’Israël comme Etat Juif (cette disposition raciste est totalement contraire au Droit) et dans le cas de deux Etats, ils craignent un renforcement du « caractère juif » d’Israël. Pour les habitants des territoires occupés, ils ne croient pas à la faisabilité d’un retrait et encore moins à une décision politique d’évacuer les colons. Ils estiment que les peuples sont tellement imbriqués qu’une séparation n’est pas réalisable, voire pas souhaitable. Et puis, 22% pour les Palestiniens, c’est très injuste quand ils forment 50% de la population de la région. Et puis toujours, l’écart de niveau de vie entre Israël et la Palestine occupée va de 20 à 1. Avec deux Etats, cet écart se maintiendrait longtemps.

    Le retour d’une vieille idée

    Je ne parlerai pas de courants qui ne précisent pas quand ils disent vouloir « rayer Israël de la carte », ce que deviendraient les Israéliens. Il me semble qu’il faut être totalement clair. Autant l’existence d’un Etat « Juif » s’autoproclamant représentant des Juifs du monde entier (en les appelant à venir en Israël) et refusant l’égalité aux Non Juifs est contraire au droit international, autant il ne fait aucun doute qu’il existe aujourd’hui un peuple israélien qui restera sur place. Il faut donc envisager sous quelle forme égalitaire se fera la cohabitation.

    Parmi les Palestiniens, plusieurs courants d’extrême gauche n’ont jamais renoncé à la revendication historique de l’OLP. Cette idée est de plus en plus populaire parmi les anticolonialistes israéliens. Un débat d’une grande qualité a été organisé entre Uri Avnéry de Gush Shalom (le bloc de la paix) favorable à deux Etats et l’historien Ilan Pappé favorable à un seul Etat. Il y a quelques années s’était créée une association « pour un seul Etat en Palestine » largement noyautée par des personnalités très douteuses (négationnistes, antisémites ...) qui avait fait une grande réunion à Lausanne en 2004. Ce courant a été fort heureusement marginalisé. La réunion des 17-18 novembre à Londres regroupe cette fois-ci des militantEs engagéEs dans la lutte contre l’occupation.

    Idéologiquement, « un seul Etat » aurait ma préférence. L’exemple de la Yougoslavie montre que la séparation artificielle des peuples avec les rêves absurdes ou criminels de « pureté ethnique ou religieuse » sont des non-sens. Les 7 Etats issus de la Yougoslavie ont quasiment tous d’importantes minorités discriminées. Et puis, en tant que Juif, je vis comme un cauchemar la notion d’Etat Juif avec tout ce qu’elle implique : le choix impossible d’être traître ou complice.

    En même temps, on doit avoir conscience qu’en l’état actuel de la situation, cette issue est tout aussi utopique que la précédente. Le Sionisme procède sans doute par fuite en avant mais hélas, la prophétie d’Avraham Burg n’est pas réalisée. Le rêve sioniste n’est pas mort et l’attachement des Israéliens à leur « Etat Juif » (reconstitution symbolique de l’ancien ghetto) toute comme leur certitude de ne pouvoir vivre qu’entre eux sont encore (hélas) largement majoritaires. Sans compter la certitude qu’on leur a inculquée : que sans Etat Juif, ils seront « jetés à la mer ».

    Alors, quelle position défendre ?

    Le mouvement de soutien à la cause Palestinienne doit être intransigeant sur l’essentiel : fin de l’occupation, démantèlement des colonies, libération de tous les prisonniers, droit au retour des réfugiés, partage équitable de toutes les ressources de la région, égalité totale entre les deux peuples. Quelle forme politique cela prendra ? Quand ces principes auront été acceptés, on verra où ira la négociation. Peut-être même, on aura les deux solutions : deux Etats dans un premier temps puis une confédération. Que ce soit un ou deux Etats, il faudra que ce soient les sociétés de tous leurs citoyens. Mais ce que je viens de dire signifie que les plateformes revendicatives de l’AFPS ou de l’UJFP devront peut-être évoluer.

    En tout cas, ce débat sur la forme que pourrait prendre une paix juste est à des années-lumière du contenu des discussions censées mener à la conférence d’Annapolis. Vouloir parler de la paix sans aborder les questions de l’occupation, de la colonisation ou du droit au retour des réfugiés ne peut mener nulle part ... sauf peut-être à une nouvelle guerre régionale.

    Interventions à Boulogne-sur-Mer (24 novembre 2007)
    Et Thionville (7 décembre 2007)
    à l’invitation de l’AFPS

    Pierre Stambul
    (membre du Bureau National de l’Ujfp s’exprimant à titre individuel
    .

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    POUR  LE  PLAISIR..... si vous êtes une esthète, ou un esthète, comme moi regardez, dégustez  ces photos magnifiques !

    http://album-photo.geomagazine.fr/ap

     

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    QUI a des renseignements sur Jean Ziegler ? 


    Il y a très peu de choses sur lui, sur le Net, et pourtant c'est l'un des plus grands penseurs d'aujourd'hui. Je recherche des résumés de ses livres, des analyses, entre autres

    Les Nouveaux Maîtres du monde : Et ceux qui leur résistent (Broché)
    de Jean Ziegler (Auteur) 

    et également  "les crimes du capitalisme".   Je crois aussi qu'il a écrit  "l'arme de la faim" Eva

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    VENEZUELA   (suite) : LE COUP D'ETATAMERICAIN - et les MEDIAS OCCIDENTAUX

    La presse française au service de la CIA  : lisez sur  http://oulala.net

    que vous trouverez en cliquant sur le E  d' Entrée, sur le site

    Faute de place, je vous laisse juste le seul commentaire sur l'article : (nos médias sont magnifiques !)

    7 décembre 2007, par hélène  

     

    oui. ce lynchage était proprement insupportable.

    il n’y a plus de doutes : nos médias sont actuellement devenus les "fox news" requis par l"empire usraélien qui nous gouverne maintenant.

    poutine a connu un sort semblable, et le lynchage en règle a été mené par les mêmes dans les deux cas ! !

    pôvre kasparov, (qui est etats-uniens bien plus que russe ) :il s’est plaint sur tous nos écrans du sort affeux qui lui était fait en russie...où il ne pouvait pas s’exprimer, .. et on l’a vu "ne pas s’exprimer" durant toutes les émissions ! !

    nos médias nous ont fait cette semaine un véritable festival


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