• OGM,multinationale criminelle,gouvernements complices! Holocauste P.O.

     
     
    Mercredi 12 mars 2008





    http://monsanto.com 


    Mes amis, bonjour,


    Je viens de voir le documentaire de Marie-Monique Robin, bravo la télé qui pour une fois a vraiment tenu son rôle d'informateur ! Bravo Arte. Hier, FR2 diffusait le dernier Complément d'Enquête de Benoît Duquesne, pour nous faire avaler les très controversés projets d'Attali et nous préparer aux mesures ultra-libérales du gouvernement Sarkozy. D'un côté, un superbe travail d'investigation pour nous éveiller, de l'autre de la propagande pour nous asnesthésier. 

    Ce soir, donc, j'ai eu l'occasion de voir sur Arte une partie du sujet que je vous avais annoncé il y a quelque temps sous le titre de "Rockefeller and Co fossoyeurs de l'humanité". Je comptais aborder les différents plans diaboliques pour liquider une partie de l'humanité, et évoquer la fameuse "Arche de Noé". Rassurez-vous, je traiterai tout cela dans un article, car le sujet englobe toutes sortes de thèmes, et comme "Sarkozy fossoyeur de la France",  il demande de sérieuses investigations. 

    Voici un rappel de ce qui a été dit, pour introduire les futurs articles. Mais en insistant surtout sur ce qui m'intéresse, moi, le plus : l'arrière plan. Monsanto est une multinationale meurtrière, qui sème désolation et mort derrière elle. Maintenant, plus personne ne l'ignorera. Mais je ne voudrais pas qu'on oublie pour autant la responsabilité des dirigeants de ce monde, et d'abord américains, ces prétendus bienfaiteurs de l'humanité qui sont en réalité les pires pourvoyeurs de malheurs du monde.

    Les OGM, Monsanto ("mon saint"), est une vulgaire affaire de gros sous. Comme le disent ses responsables, chaque dollar compte, et peu importe le nombre de victimes. En déposant des brevets sur les plantes, la multinationale veut avoir la main-mise sur l'alimentation mondiale, et donc, pratiquement, contrôler le monde. Une sacrée concurrence avec les industriels de l'armement ! Tous deux ont en commun de transformer la planète en déserts, et en champs de ruines. 




    On estime qu'actuellement huit cent millions d'individus sont affamés. Parmi eux, 80 % sont des paysans. Le problème de la faim n'est pas seulement un problème technique, mais social. Et les brevets sont un moyen d'asservir le monde. Il existe d'ailleurs un grand vide juridique en la matière. Quelles sont les conséquences sur l'organisme - et sur l'environnement ? Il faut être prophète de malheur pour les envisager. Quant aux conséquences sociales, elles sont tout simplement effroyables.

    Ce que l'on sait, c'est que les plantes accumulent des pesticides dans leurs cellules; on analyse les effets sur trois mois, mais quels sont les effets sur le long terme ? Les effets chroniques ? Quant aux humains, c'est à dire nous, nous sommes de simples cobayes. 

    Sur son site, la multinationale américaine se présente comme une compagnie agricole destinée à produire plus sain et davantage, tout en réduisant l'impact sur l'environnement.  Du "Biodégradable", annonce la publicité de ce leader mondial de la biothechnologie. Quels sont les enjeux ? Certes, tout le monde sait que Monsanto est à l'origine de l'agent Orange, défoliant largement déversé sur le Vietnam, avec pour conséquence trois millions de personnes contaminées et des dizaines de milliers de soldats américains, dont certains ont porté plainte - en vain.

    Le passé de la firme parle de lui-même.  Avant d'être une "Compagnie agricole", Monsanto fut une grande Compagnie chimique,  qui pendant des décennies a caché la pollution qu'elle provoquait, génératrice de cancers, de tumeurs du cerveau, de maladies du coeur, de diabètes, d'hépatites. Les archives internes de la Compagnie sont classées "confidentiel". Par exemple, Anniston, un village d'Alabama, a fait les frais de Monsanto; en particulier, les femmes ont été contaminées, elles ont donné naissance à des enfants handicapés, les habitants sont morts prématurément, et l'on a pu diagnostiquer des perturbations de fonctionnement de la thyroïde ou des hormones sexuelles. En fait, Monsanto a contaminé toute la planète, l'air comme l'eau, et il a contribué à augmenter le taux de cancers.  Preuve de la nocivité des produits, des possions sont morts après trois minutes 1/2 d'essais. 

    Des documents confidentiels ont été divulgués.  Effroi ! On est dans l' Amérique puritaine, réponse des dirigeants : " "On ne peut se permettre un dollar de vente en moins, quitte à empoisonner.." Et comment ont réagi les décideurs, au plus haut niveau politique, lorsqu' ils ont été avertis des dangers encourus par la population et l'environnement ? Ils ont protégé les intérêts de la multinationale, au lieu de protéger la population. Exactement comme les responsables de Monsanto ont caché la vérité aux Autorités pendant longtemps. 

    Y a-t-il eu des poursuites ? Dans le système américain pénal, les cadres sont rarement inquiétés (ce dont s'est inspiré Sarkozy récemment, en annonçant une loi favorable aux délinquants en col blanc); au civil, on peut être poursuivi. Monsanto a dû verser des centaines de milliers de dollars aux populations lésées, et pour la décontamination. 


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    Monsanto ne dit pas plus la vérité que Bush. Ni sur les produits, ni sur la pub. Si on les écoute, Round up est bénéfique pour les jardins comme pour les jardiniers (ou les paysans). Il laisse le sol propre et il respecte l'environnement. Il est biodégradable. Faux ! La multinationale a été condamnée pour publicité mensongère, aux Etats-Unis en 1976 comme en France en 2007. En réalité, le produit est hautement toxique. Il fallait protéger Round up pour protéger la commercialisation des O.G.M.

    A priori, c'est très séduisant: La plante est plus forte, elle résiste mieux; Temps, argent, énergie sont économisés, les mauvaises herbes sont tuées et le soja est épargné.  Oui, il survit, lui, aux épandages ! Sacrée prouesse technologique ! Pourtant, faut-il rappeler que ce soja arrosé par cet herbicide puissant finira dans l'assiette du consommateur ? 

    Très intéressant témoignage, celui de Dan Glickman,  ministre de l'Agriculture entre 1996 et 2000 : " Il fallait faire plus de tests, mais c'est coûteux, car cela demande d'énormes investissements. Oui, j'ai subi beaucoup de pressions pour ne pas être trop exigeant. " Cela signifie-t-il que M. le Ministre ne fait pas le poids face aux lobbies ? 

    Et comment sont réglementés les OGM ? C'est la FDA, l'Agence chargée de la Sécurité Alimentaire, qui réglemente les aliments dérivés des nouvelles variétés de plantes. Or, elle décide de ne pas créer de catégories spéciales, de nouvelles lois, pour les OGM, comme si celles qui existaient pouvaient s'appliquer aux nouvelles technologies. C'est donc une décision politique - et non scientifique. Et d'après le 2e article, une plante modifiée est considérée comme une plante conventionnelle: Ce principe " d'équivalence en substance "est à la base de la lutte contre les OGM. En effet, il reconnaît les OGM comme aussi sûrs que les autres aliments. Pourtant, si on introduit une gène dans une plante, ce gène doit être considéré comme un additif alimentaire ! Il faut donc vérifier s'il n'est pas nuisible....

    Et en effet, on a vérifié.... sur des élevages ! Les résultats ont aussitôt été supprimés par des officiels de l'Agence, et les données ont été manipulées. Il y a quand même eu des esprits critiques, ils ont été licenciés, et des vétérinaires consciencieux, ils ont été menacés par des avocats de Monsanto. Au final, le principe d'équivalence en substance a permis de mettre rapidement le produit sur le marché, avec le moins d'interventions gouvernementales possibles. 

    Bref, Monsanto a parfaitement su jouer le jeu politique et légal. La multinationale a lancé une hormone de croissance bovine, transgénique, injectée dans les vaches pour augmenter leur production laitière. Et notre santé ne serait pas menacée ?

    Or, des documents ont été volés à la FDA, et ils ont été transmis à un médecin qui s'occupe de la prévention des cancers, le Pr Samuel Epstein. Qu'a-t-il observé ? Des changements physiologiques dramatiques sur les animaux piqués avec l'hormone; en particulier, de graves problèmes de reproduction...

    Pendant ce temps, Monsanto déclare que cette hormone ne présente aucun  problème,  seulement des avantages. On le croit sur parole ! Néanmoins, le Pr Epstein a constaté que les vaches souffraient, que le lait de ces animaux contenait une grande quantité d'antibiotiques, et que l'insuline de croissance augmentait singulièrement le nombre de cancer du sein et de la prostate. 

    Mensonges, mais aussi corruption. La multinationale est clairement accusée de tentative de corruption. Les dirigeants politiques sont approchés, mais aussi, par exemple, des sénateurs. On leur propose des millions de dollars. Et c'est ainsi que les enquêtes diligentées au Parlement n'ont, très curieusement, jamais abouti. Le père Bush en personne est venu visiter le siège de Monsanto. Et sous des gouvernements républicains, il était de bon ton de favoriser au maximum l'industrie en diminuant au maximum les réglementations, notamment sur les nouveaux produits. D'une façon générale, la politique américaine en matière d'OGM est conforme aux souhaits de Monsanto : Les Etats-Unis sont leader mondial en matière de biotechnologie, et entendent le rester. Les réglementations sont donc inutiles ! 

    La multinationale est puissante, elle entretient d'excellentes relations au sommet des Etats. Elle fait des profits colossaux, et la santé des consommateurs comme des animaux est subalterne. D'ailleurs, de nombreux agents de Monsanto occupent des postes importants au sein de l'Administration; autant dire que les conflits d'intérêts sont importants ! L'essentiel étant de faire accepter les nouvelles technologies par le public. Et d'une façon générale, la FDA ignore les inquiétudes de ses propres scientifiques ! De fait, le consensus au sein du monde scientifique est loin d'être celui qu'on prétend.  Pour nombre de savants, les processus de manipulation génétique  et de croisement traditionnel comportent des risques très importants, par exemple, certains produits provoquent des épidémies ou des maladies inconnues. Mais dénoncer, n'est-ce pas risquer de perdre son travail ? Ou d'être discrédité ? C'est ce qu'ont vécu des scientifiques de renom !


    Brett Begemann
    Brett Begemann, Executive Vice President
    Global Commercial
    - monsanto.com  

    Et le soja transgénique est arrivé en G.B., transformant les citoyens britanniques en cobayes. Le gouvernement de Blair a subi des pressions, et il a toléré ! Il ne fallait surtout pas porter préjudice à l'industrie de la biotechnologie. 

    Mêmes complicités au sein des plus hautes sphères américaines ! Au grand dam de la sécurité sanitaire et environnementale, 90 % du soja aux Etats-Unis est transgénique ! Et 70 % des aliments vendus dans le commerce américain contiennent des produits transgéniques. On ne peut même pas choisir, il n'y a pas d'étiquettage.

    Monsanto n'a pas hésité à falsifier les études scientifiques sur les effets cancérigènes, et les études ont été manipulées; de toutes façons, il n'y a jamais eu d'investigations sur Monsanto ! Et pour qu'elles soient productives, il faudrait qu'elles soient menées par des personnes réellement indépendantes et compétentes.




     

    Résultat, les OGM ont envahi le monde entier : On trouve des cultures transgéniques en Amérique du Nord et du Sud, en Asie, en Australie. La question des brevets est au coeur de tout : ce droit de propriété intellectuelle est censé protéger les investisseements; Les utilisateurs signent un contrat par lequel ils s'engagent à ne pas utiliser de graines pour replanter. Au final, les paysans sont poursuivis pour non-respect des brevets sur semences, pour avoir gardé une partie des semences ! Ils sont pieds et poings liés à la multinationale. Finie,  l'agriculture de subsistance traditionnelle ! Terminé,  le droit naturel de pratiquer la culture traditionnelle ! Les paysans sont désormais contrôlés par une "police des gènes", chargée d'imposer la loi de Monsanto; ce sont des méthodes totalitaires, qui ne sont pas suffisamment dénoncées ! Impossible, en effet, d'échapper à la police de la multinationale; et d'ailleurs, celle-ci encourage la délation, au risque de briser les relations traditionnelles de voisinage ! Tout est détruit, la culture et les liens traditionnels; tout est contrôlé ! 

    En possédant l'alimentation, Monsanto possède un droit de vie et de mort sur les populations ! Ainsi la recherche effrénée du profit conduit-elle subrepticement au contrôle de la vie de chaque citoyen !

    Et si la récolte est affectée par une maladie affectant la culture transgénique, les plantes sont infectées et les paysans sont ruinés ! Voici l'exemple de l'Inde : depuis que Monsanto s'est emparé du marché, librement, le prix des semences a quadruplé, contraignant les paysans à emprunter à des taux usuriers ; en cas de mauvaise récolte, c'est la faillite !  Une spirale infernale décimant des villages entiers ! Aujourd'hui, à cause de la multinationale américaine, les suicides se multiplient, les familles quittent leur terres ancestrales pour s'échouer misérablement dans les bidonvilles où elles viennent grossir les hordes de sans-travail ! En réalité, les OGM rendent les paysans complètement dépendants des forces du marché ! Les semences achetées sont plus chères, elles ne peuvent pas servir à nouveau, il faut acheter des engrais, des insecticides, des pesticides, dont on s'est passé pendant des générations !

    Partout, des émeutes éclatent, des dizaines de paysans sont arrêtés, les suicides se multiplient ! Et avec l'aide de qui ? Des gouvernements complices ! Des gouvernements qui ne représentent jamais les intérêts des peuples !

    La vérité, c'est que Monsanto est l'ennemie du genre humain, avec la complicité des dirigeants en place !





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    Une militante indienne, Mme Vendana, explique : " La première révolution verte était conduite par le gouvernement, avec l'obligation d'acheter des produits chimiques pour accroître les rendements. Mais c'était afin de favoriser la sécurité alimentaire ! Maintenant, avec la 2e révolution verte, il ne s'agit plus d'augmenter la production, mais d'augmenter les profits de la multinationale ! Elle contrôlera complètement les populations, c'est un plus puissant moyen de contrôle que les armes ! "

    Au Mexique, le maïs est à son tour contaminé par Monsanto, bien que le gouvernement ait interdit les cultures transgéniques pour préserver la diversité du maïs ; ce pays possède en effet plus de cent cinquante variétés locales, la biodiversité est un trésor soigneusement entretenu par la population. Or le maïs transgénique américain subventionné arrive, à des prix défiant toute concurrence, menaçant le maïs local, entrant en concurrence avec lui, alors que ce dernier est pourtant d'excellente qualité, naturel, nourrissant, issue d'une terre pure, avec un excellent rendement. 

    Et c'est ainsi que le maïs local est peu à peu contaminé par le maïs américain importé, transgénique. Celui-ci, d'ailleurs, s'étend progressivement dans toute l'Amérique Latine, Argentine d'abord, puis Brésil, Paraguay, qui ont dû légaliser ce qui était entré sur leur territoire clandestinement, de manière irrégulière. Cela entraîne une déforestation massive, quitte à expulser par la force les paysans refusant de quitter leur lopin de terre. C'est ce qu'on appelle " le désert vert ", qui s'étend inexorablement, la monoculture détruisant tout sur son passage, plantes, arbres, autochtones. Et que se passera-t-il quand le maïs traditionnel  se croisera avec le transgénique ?  Le maïs local sera certainement perdu, et il faudra acheter l'autre ! Car ce que Monsanto ne peut obtenir légalement, elle l'obtient par la contamination intentionnelle !!

    En réalité, culture transgénique et culture paysanne ne peuvent cohabiter, ce sont deux modèles différents, radicalement oppposés ! 

    C'est une guerre silencieuse qui se livre dans la plupart des continents, apportant maladies, appauvrissement, anéantissement des ressources naturelles, dislocation des cultures et des modes de vie traditionnels, suicides, souffrances innombrables ! Partout éclatent des révoltes, réprimées, et des hordes de familles sont ruinées ! 

    Chaque année, cent mille familles quittent la campagne pour s'installer dans les bidonvilles et survivre dans les pires conditions !



    http://marthetmarie.lifediscussion.net/ecologie-f13/monsanto-le-napalm-ogm-agent-orange-roundup-cie-t286.htm (et 2 photos + haut)



    Round-up est arrosé par les avions sur les cultures,  sans protection, jusque sur les maisons ! En pulvérisant leurs herbicides, les agents de Monsanto tuent tout, même les animaux ! Et les 2 % de familles qui détiennent la plus grande partie des terres en Amérique Latine, placent leur argent dans cet "or vert" ! Le maïs local est supplanté par le maïs industriel !

    Alors, quel modèle de société Monsanto met-elle en place ? Elle va bientôt contrôler la production de nourriture dans le monde entier, puisque les paysans devront dépendre d'elle ! Une agriculture sans agriculteurs.... dans des déserts... Quelle souveraineté alimentaire pour les populations ? C'est un combat titanesque que doivent livrer les populations, désormais, pour survivre ! Toutes les traditions ancestrales sont anéanties ! Au bénéfice des douze mille salariés de la multinationale Monsanto, et de ses actionnaires !

    Le monde selon Monsanto est une horreur ! C'est tout un choix de société qui se profile, traditionnel - ou totalitaire, prédateur, dévastateur, inhumain ! 

    Et que dire des dirigeants qui laissent faire, en fermant les yeux, ou en accompagnant ces mutations sans précédent dans l'histoire de l'humanité ? Les autorités américaines sont particulièrement responsables, elles qui savent et ne se préoccupent pas d'informer leurs citoyens ! C'est ça, le modèle américain qu'on veut nous imposer ? Hein, Sarkozy ?

    Le rôle des politiques est de mettre en place une législation stricte, afin de contenir toutes les dérives mercantiles contraires aux intérêts de la population ! Et il est anormal que les projets de loi soient présentés sans information globale préalable ! Les tests ne peuvent continuer à être faits par des laboratoires choisis par les firmes elles-mêmes ! 

    Pire encore, il faut se livrer à des batailles juridiques ou administratives sans fin pour avoir accès aux pièces ou aux conclusions ! D'ailleurs, celles-ci doivent être apportées par des laboratoires indépendants, composés d'experts capables d'évaluer aussi les effets secondaires et sur le long terme ! Et pas seulement sur notre santé, mais aussi sur celle des animaux ! 

    La législation européenne est stricte en matière d'étiquetage et de traçabilité (sauf pour les produits animaliers, ce qui n'est pas normal), mais cela ne suffit pas ! Et les gouvernements doivent se montrer fermes face aux groupes d'intérêts ! C'est un problème de sécurité alimentaire, de choix de société, et de démocratie ! Les produits américains doivent être taxés, pour défendre la production locale européenne !


    Quant à l'Arche de Noé édifiée en Norvège, soi-disant pour protéger la bio-diversité, elle doit être transparente, et surtout pas confiée à des intérêts privés, comme à ceux de la Fondation Bill Gates !  Ce site préservé, contenant des échantillons de toutes les espèces de semences, doit être accessible à tous, et pas seulement à des firmes privées, opaques, pour on ne sait quel but, en définitive ! Sinon, c'est là encore une logique industrielle qui se met en place, au détriment de la diversité, et de la majorité ! 

    Il est parfaitement intolérable que les grandes firmes transnationales monopolisent les richesses de l'humanité, bien commun appartenant à tous ! 

    Citoyens, il est temps que nous prenions en mains nos affaires, et que nous ne laissions plus quelques multinationales décider de l'avenir de l'humanité derrière son dos et sur son dos, en définitive contre les intérêts des peuples ! Exigeons une transparence complète de nos gouvernements !

    Il est temps de réagir, avant qu'il ne soit trop tard, et que notre monde ne soit absolument invivable !

    Eva


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    marthetmarie (v. + haut)



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    La " Shoa " planétaire  :  http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/


    Eva : Je m'oppose au Salon du Livre :  

    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/

    Village palestinien encerclé par le mur !

    http://www.marcfievet.com/article-17608511.html




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    Liberté d’expression : du droit d’assimiler Gaza à Auschwitz

    conférence -  1.3.8

    par Gilad Atzmon –  6.3.8

     traduit par Marcel Charbonnier

     

      http://peacepalestine.blogspot.com/2008/03/gilad-atzmon-freedom-of-speech-right-to.html

      http://www.blogger.com/www.flickr.com/photos/benheine/

     

    « Ils (les Palestiniens) vont bientôt s’attirer sur eux-mêmes un holocauste de grande ampleur : en effet, nous recourrons à toute notre puissance pour nous défendre. » (Matan Vilnai, vice-ministre de la défense israélien, le 29 février 2008.).

     

    Il ne fait absolument plus aucun doute que le vice-ministre israélien de la défense s’est montré très loin d’être réticent à mettre le signe d’égalité entre Israël et l’Allemagne nazie, en révélant l’avenir génocidaire qui attend le peuple palestinien. Et pourtant, pour une raison que j’ignore, c’est précisément ce que les médias occidentaux se refusent à faire. En dépit des faits, sous nos yeux, en dépit de la famine imposée à Gaza, en dépit de l’aveu, par un responsable gouvernemental israélien, de ses inclinations génocidaires vis-à-vis des Palestiniens, en dépit du carnage et des morts allant croissant, nous avons encore peur de reconnaître que Gaza est un camp de concentration et qu’il est à la veille de devenir un camp de concentration mortel. Pour quelque raison particulière, beaucoup, parmi nous, refusent encore de reconnaître que question malfaisance, Israël est champion du monde de l’absence de pitié et de la vengeance.

     
    Liberté et autorité


     
    Aujourd’hui, je vais essayer de développer la dynamique structurale du discours libéral, et les différents éléments impliqués dans la pérennisation de la fausse image de liberté – de liberté de parole, et de liberté de pensée. Je m’efforcerai de défendre l’idée que c’est notre soi-disant liberté qui, en réalité, nous empêche de penser librement et éthiquement. Comme vous l’avez sans doute remarqué, j’ai dit la « soi-disant image de liberté, parce que je suis entièrement convaincu que, dès lors qu’il s’agit du discours libéral, la liberté n’est rien de plus qu’une simple image. Dans la réalité, c’est quelque chose qui n’existe pas. L’image de la liberté a pour fonction d’alimenter et d’entretenir notre discours narcissique bien-pensant, afin que nous puissions continuer à envoyer nos soldats tuer des millions de personnes au nom de la démocratie.

     

    Les libéraux ont recours à deux méthodes disponibles afin de réduire le dissident au silence :

     

    a) l’interdit (sanction pécuniaire et/ou emprisonnement ;

     

    b) l’exclusion sociale.

     

    Il est, toutefois, crucial de mentionner qu’à l’intérieur du discours ainsi dit libéral, toute tentative de bannir une idée ou une voix dissidente est contre-productive, ne serait-ce que parce qu’elle ternit l’image de l’autorité libérale et de son système. C’est la raison pour laquelle les libéraux s’efforcent d’encourager certaines méthodes de censure extrêmement sophistiquées, et de contrôle de la pensée, exigeant une intervention autoritaire minime. Comme nous le verrons bientôt, dans la société libérale, la censure et la police de la pensée sont, en effet, pour l’essentiel auto-imposées.

     

    Autant il est difficile de supprimer la liberté de parole, la suppression de la liberté de pensée relève du quasi-impossible.

    La liberté de pensée peut être définie comme la liberté de réfléchir, de ressentir, de rêver, de se souvenir, d’oublier, de pardonner, d’aimer et de haïr.

     

    Aussi difficile puisse être l’imposition d’une pensée à autrui, il est pratiquement infaisable d’empêcher les gens de voir par eux-mêmes ce qui est la vérité. Pourtant , il est des méthodes qui permettent de supprimer ou de restreindre la pensée intuitive, et la vision éthique. Bien entendu, je fais ici allusion au sentiment de culpabilité.

     

    La culpabilité, infligée essentiellement via un ensemble d’axiomes supposés incarner le politiquement correct, est en effet la méthode la plus efficace permettant de maintenir une société, ou tout discours donné, dans un état d’autodiscipline. Elle transforme l’ainsi nommé sujet libéral en un citoyen soumis, auto-modéré et obéissant. Toutefois, l’autorité est dispensée de toute intervention. C’est en effet le sujet libéral lui-même qui s’interdit d’accepter un jeu d’idées arrêtées qui entretiennent l’image égalitaire de liberté et de société œcuménique.

     

    Cependant, à ce point dans mon raisonnement, je pense qu’il est nécessaire de suggérer qu’en dépit des objurgations libérales de recherche de la paix, les sociétés libérales, de manière générale, et les sociétés libérales anglo-américaines en particulier, sont présentement impliquées dans des crimes contre l’humanité qui atteignent une échelle génocidaire. Par conséquent, plus l’Occident devient horrible, plus profond est le gouffre entre liberté de pensée et liberté d’expression.

     

     On dit que tout ce dont le diable ait besoin, pour prospérer, c’est que les gens de bien ne fassent rien. Cela résume à la perfection la négligence apathique des masses occidentales. Peu de gens s’occupent un tant soit peu du génocide en Irak, perpétré en notre nom, ou encore de l’assassinat en masse en Palestine, lequel est perpétré grâce au soutien de nos gouvernements à Israël. Pourquoi sommes-nous apathiques ?

     

    Parce que, quand nous voulons nous lever et dire ce que nous ressentons, quand nous voulons célébrer notre prétendue liberté et comparer Gaza à Auschwitz, ou Bagdad à Dresde, quelque chose, à l’intérieur de nous-mêmes, nous en empêche. Ce n’est ni le gouvernement, ni la loi, ni une quelconque autre forme d’autorité, mais bien plutôt un micro-puce extrêmement miniaturisée et hautement efficace de culpabilité auto-infligée, qui agit à la manière d’un régulateur disciplinant, au nom du politiquement correct.

     

    Je vais maintenant tenter de retracer l’évolution historique et philosophique qui nous conduit, de l’utopie libéral-égalitaire au désastre actuel, fait d’autocastration éthique et intellectuelle.

     

     

    Le Principe du Mal infligé

     

    John Stuart Mill, le fondateur de la pensée libérale, nous dit que toute doctrine devrait se voir autorisée à naître, aussi immorale cette doctrine puisse paraître, aux yeux d’autrui. C’est là, manifestement, l’expression extrême de la pensée libérale. Elle assigne  une liberté d’opinion et de sentiment absolue sur tous les sujets, qu’ils soient pratiques ou spéculatifs, scientifiques, éthiques, politiques, religieux ou théologiques.

     

    (..). La question à poser, dès lors, est la suivante : quels types de discours risquent-ils de causer des dommages ? Mill distingue entre le mal légitime et le mal illégitime. D’après lui, ce n’est que lorsque le discours cause une violation directe et manifeste de certains droits que ce discours peut se voir imposer des limites. Mais la question devient alors : quelle sorte de discours est-elle susceptible de constituer une telle violation ?

     

    Les féministes, par exemple, maintiennent que la pornographie dégrade, met en danger et porte atteinte à l’existence de certaines femmes. Un autre cas difficile est le discours de haine. La plupart des démocraties occidentales ont des régulations sur le discours haineux... 


    Du principe de l’offense et de la Liberté de parole.

     

    Gardant à l’esprit les insuffisances du principe du mal, il n’a pas fallu longtemps avant qu’un principe d’offense soit appelé à la rescousse. Le principe de l’offense peut être articulé comme suit :

     

    La liberté d’expression d’une personne ne devrait pas pouvoir faire l’objet d’une interférence sans, à moins qu’elle ne soit constitutive d’une offense pour d’autres personnes.

     

    Le raisonnement fondamental sous-jacent au principe de l’offense, est trivial. Il n’existe qu’à la seule fin de défendre les droits des marginaux et des faibles. Il est là pour réparer le trou créé par le principe du mal, bien trop large. (..)

     

     Les lobbies juifs et le discours libéral

     

    Nul doute que le vaste recours au principe de l’offense confère énormément de pouvoir politique à certains lobbies marginaux, en général, et aux lobbies juifs, en particulier. Misant sur la prémisse du principe d’offense, les activistes juifs nationalistes ethniques prétendent être blessés par toute forme de critique de l’Etat juif et/ou du sionisme. Mais, de fait, cela va plus loin : en pratique, ce n’est pas simplement la critique du sionisme et d’Israël, dont on nous intime l’ordre de l’éviter. Les gens de la gauche juive nous intiment d’éviter toute discussion ayant quelque chose à faire avec le projet national juif, l’identité juive, voire même l’histoire juive. En bref, avec le soutien massif du projet national juif, les dirigeants ethniques juifs, de gauche comme de droite, ont réussi à démolir toute possibilité d’une quelconque critique de l’identité et de la politique juives. Utilisant le principe d’offense, les lobbies juifs – de droite, de gauche et du centre – ont réussi à pratiquement réduire au silence toute critique éventuelle d’Israël et de ses crimes contre les Palestiniens. Plus préoccupant : les juifs activistes de gauche et intellectuels exigent de manière outrageante que nous évitions toute critique du lobby juif aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

     

    Ainsi, nous le constatons, le principe de l’offense régit, et même sert certains sionistes notoires, ainsi que des lobbies politiques juifs de gauche, au cœur de l’Occident ainsi dit libéral-démocratique. Dans la pratique, nous sommes terrorisés jusqu’à résipiscence par un groupe de garde-frontières qui limitent notre liberté au moyen d’un opérateur dynamique servant à anéantir nos pensées avant qu’elles aient eu le temps de mûrir et de produire une vision éthique. La manipulation opérée par le politiquement correct est le terreau nourricier de notre dissonance cognitive fracassante. C’est là, précisément, où la liberté d’expression et la liberté de pensée sont incompatibles.

     

     

    Auschwitz VS Gaza, à la lumière du politiquement correct

     

    Nous avons tendance à penser que les discours marginaux doivent être protégés par le principe de l’offense, afin que le sujet marginal puisse continuer à exprimer sa pensée sans équivalent. A l’évidence, nous acceptons, aussi qu’une telle approche doive s’appliquer à l’abondance des discours marginaux juifs (religieux, nationaliste, trotskiste, etc.). Apparemment, les lobbies politiques juifs exigent bien davantage que cela : ils insistent à dé-légitimer toute référence intellectuelle au lobbying politique juif actuel et au sionisme mondial. Et comme si cela ne suffisait encore pas, toute référence à l’histoire juive contemporaine est prohibée, à moins qu’elle n’ait été cachèrement approuvée par une autorité sioniste. Aussi bizarre cela puisse paraître, l’Holocauste juif est, désormais, intellectuellement devenu un événement métahistorique. C’est un événement, dans le passé, qui n’autorisera jamais aucun examen historique, idéologique, théologique ou sociologique.

     

    En ayant à l’esprit le principe de l’offense, les juifs sont fondés à arguer que toute forme de spéculation concernant leurs souffrances passées est offensante et douloureuse. Pourtant, on est fondé à exiger certaines explications. Comment se fait-il qu’une recherche historique qui risquerait d’aboutir à certaines visions différentes d’événements passés, qui se sont produits voici soixante-cinq ans, puisse offenser ceux qui vivent parmi nous, aujourd’hui ? Manifestement, suggérer une réponse rationnelle à une telle question n’est pas chose aisée…

     

    Très simplement, la recherche historique ne devrait causer ni douleur, ni offense aux juifs contemporains, ni à aucun sujet humain, quel qu’il soit. A moins, bien entendu, que l’Holocauste lui-même ne soit utilisé contre les Palestiniens, ou contre ceux qui sont accusés d’être les ennemis d’Israël. Comme nous l’avons appris de la bouche de Matan Vilnai, récemment, l’Etat juif ne se retiendrait éventuellement pas d’infliger une Shoah au peuple palestinien. Les Israéliens et leurs supporters ne se retiennent pas de mettre l’holocauste à leur dictionnaire rhétorique. Toutefois, les lobbies juifs, dans le monde entier, n’en déploient non moins tous leurs efforts pour interdire aux non-juifs d’essayer de comprendre ce que la Shoah peut bien vouloir dire. Ils sont prêts à recourir à leurs pouvoirs ultimes pour nous empêcher d’utiliser l’holocauste en tant qu’outil critique de la barbarie israélienne.

     

    Comme on peut le prédire, désormais, afin de censurer la recherche historique sur l’histoire juive et une plus grande compréhension du mal israélien actuel, le politiquement correct est appelé à la rescousse. Le politiquement correct n’a d’autre finalité que de nous empêcher de voir et d’exprimer l’évidence. Le politiquement correct n’a pour seule finalité que de nous empêcher de prendre conscience que la vérité – la vérité historique, en particulier – est une notion élastique. Mais que signifie le politiquement correct ?

     

    Le politiquement correct, pour ceux qui n’auraient pas compris ce que c’est, c’est, fondamentalement, une position politique qui n’autorise aucune critique politique. Le politiquement correct est une position qui ne saurait être entièrement justifiée en termes rationnels, philosophiques ou politiques. Il est implanté, sous la forme d’un jeu d’axiomes, au cœur du discours libéral. Il opère comme un régulateur intimant le silence, auto-imposé, alimenté en énergie par une culpabilité auto-infligée.

     

    Le politiquement correct est, de fait, l’agression la plus crue contre la liberté de parole, la liberté de pensée et la liberté humaine, et pourtant, d’une manière manipulatoire, il se fait passer pour l’incarnation ultime de la liberté.

     

    De là, j’affirme avec le plus de force dont je suis capable que le politiquement correct est le pire ennemi de la liberté humaine et que ceux qui régulent ces axiomes sociaux et les implantent dans notre discours sont les pires ennemis de l’humanité.

     

    J’affirme avec la plus grande force que dès lors que les Palestiniens sont confrontés à un terrorisme d’Etat de type nazi, le narratif holocaustique et sa signification appartiennent aux Palestiniens au moins autant qu’ils appartiennent aux juifs ou à quiconque d’autre.

     

    J’affirme avec la plus grande force que les Palestiniens sont, de fait, les dernières victimes d’Hitler, et que, par conséquent, l’holocauste et sa signification leur appartiennent effectivement plus qu’à quiconque d’autre.

     

    Tout bien considéré, comparer Gaza à Auschwitz est dorénavant la seule position possible, la position juste.

     

    Interroger l’holocauste et sa signification, tel est ce que signifie, aujourd’hui, la libération de l’humanité. Aujourd’hui, et dans le proche avenir.

     






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