• INFORMATIONS (9) Apocalypse now, référendum pour le traité européen, désinformation...

     
     
    Mercredi 7 novembre 2007

    301-copie-1.jpg Bonjour,

    Il y a plusieurs semaines, je vous annonçais, sous le titre "apocalypse now", des articles sur les scénarios apocalyptiques que les maîtres du monde préparent pour transformer en champs de ruines l' Iran,  et d'autres pays arabes ,
    puisqu'ils sont déterminés à contrôler à leur profit les richesses minières du Moyen-Orient, ainsi que leur transport. 

    La guerre va bientôt être déclenchée
    sous les prétextes les plus variés, démocratie à exporter, menaces verbales ("rhétorique belliqueuse du Président iranien"), ou nucléaires (soi-disant armes menaçant la sécurité) . Mais comme je l'annonçais il y a deux mois, en citant les préparatifs au large du golfe arabo-persique, elle aura lieu. Parce qu' aux yeux de tous les Rambos irresponsables et cupides qui décident du sort des peuples, la surpopulation doit être enrayée et la pollution aussi. 

    Pourquoi la visite de Sarkozy à Bush ? Pour étudier les dernières modalités de l' attaque. Et pour faire de beaux discours sur l' Amérique, et les liens historiques qui l'unissent à la France, abondamment relayés par les médias complaisants. Les Français doivent être préparés psychologiquement à accepter de bon coeur les folies imaginées par leur Président.

    Je lance un solennel appel à la Gauche : Qu'attend-elle pour se mobiliser ? Demain, il sera trop tard ! L'occasion est historique ! On ne lui pardonnera jamais de s'être tue alors que peut-être une nouvelle guerre mondiale se profile à l' horizon.  Secouez-vous tous,  amis de gauche,  pacifistes, croyants, écologistes, citoyens du monde, vétérans de guerres, femmes de tous les pays, redressez-vous, en route, combattons par la voix et les rassemblements l'ennemi intérieur présidentiel ! Ne tolérons plus que les dirigeants déclarent des guerres contre les peuples, contre leur gré et contre leurs intérêts ! Amis, levons-nous tous maintenant, soyons offensifs, résolus, et pugnaces ! L'heure est grave ! Partons TOUS en guerre contre la guerre, et boutons dehors les criminels qui jouent avec la vie des peuples ! Et de surcroît, en osant invoquer Dieu !

    Voici un article sur la guerre imminente, http://www.legrandsoir.info  . Ensuite, je joins, selon la place dont le disposerai, des extraits contre la désinformation et contre la nouvelle mouture de la constitution qu'on ne soumet pas à l'approbation des Français !

    A bientôt, votre Eva, abonnez-vous à mon blog (voir newsletters) et recommandez- le. Surtout, mettez-vous tous en marche, l'heure est grave, le péril proche !

    TAGS : Guerre, Iran, Moyen-Orient, Sarkozy, Bush, Gauche...


     
    Iran : des scientifiques britanniques avertissent que les Etats-Unis préparent une attaque terrifiante, par Peter Symonds.
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    24 septembre 2007

     

     

     

     

    WSWS, 24 septembre 2007.

     

    Une étude de quatre-vingt pages publiée le 28 août dernier par deux analystes en matière de sécurité britanniques fait une estimation à glacer le sang de la violence destructrice que les Etats-Unis emploieraient lors d’une attaque contre l’Iran. « Les Etats-Unis ont fait des préparatifs dans le but de détruire les armes de destruction massive de l’Iran, son énergie nucléaire, son régime, ses forces armées, son appareil d’Etat et son infrastructure économique dans les quelques jours, sinon les quelques heures qui suivraient un ordre donné par le président George W. Bush » dit cette étude.

    Les auteurs de cette étude, Dan Plesch et Martin Butcher, tirent, en s’appuyant sur des sources accessibles au public, cette conclusion que « Les bombardiers et les missiles à longue portée américains sont d’ores et déjà prêts à détruire en quelques heures 10.000 cibles à l’intérieur de l’Iran. Les troupes d’infanterie, de l’armée de l’air et de la marine déjà présentes dans le Golfe Persique, en Iraq et en Afghanistan ont la capacité de détruire en peu de temps les forces armées iraniennes, le régime du pays et son Etat. »

    Plesch et Butcher ont écrit abondement sur les relations et la sécurité internationale. Plesch est directeur du Centre for International Studies and Diplomacy à la prestigieuse School of Oriental and African Studies de Londres. L’étude intitulée « Envisager une guerre avec l’Iran : un mémoire pour une discussion sur les ADM [Armes de destruction massive] au Moyen-Orient » ne fait pas d’évaluation du programme nucléaire iranien, le prétexte d’une guerre des Etats-Unis contre l’Iran, ni ne tire de conclusion sur la probabilité d’une attaque. Mais elle décrit les vastes préparatifs du Pentagone et examine les stratégies militaires probables des Etats-Unis.

    Plesch et Butcher estiment qu’une attaque américaine quelle qu’elle soit ne se limiterait pas aux installations nucléaires iraniennes mais aurait aussi pour objectif d’éliminer sa capacité de réplique par la destruction de ses capacités militaires et de son infrastructure économique. « Toute attaque aura vraisemblablement lieu à une très grande échelle, sur plusieurs fronts, évitant toutefois une invasion terrestre. Une attaque qui se concentrerait sur les armes de destruction massive, laisserait à l’Iran trop d’options en matière de contre-attaque, permettrait que le président Bush soit accusé de n’avoir pas utilisé une force suffisante et laisserait le régime intact » déclarent-ils.

    Le mémoire examine les plans de « Frappe planétaire » (Global Strike) du Pentagone, développés sous l’égide de l’administration Bush et destinés à rendre l’armée américaine capable de frapper à brève échéance n’importe où dans le monde. Depuis 2001 en particulier, on a modifié le rôle de STRATCOM (US Strategic Command), un moyen de dissuasion nucléaire contre l’Union soviétique dans le passé, afin de « permettre l’obtention d’effets sur mesure partout et à tout moment dans le monde entier...Les Etats-Unis ont des forces stratégiques prêtes à lancer des attaques massives contre l’Iran en l’espace de quelques heures après que l’ordre en sera donné. »

    Plesch and Butcher analysent les types de bombardiers et de bombes conventionnelles disponibles et calculent que cent bombardiers stratégiques, armés chacun de cent « bombes intelligentes », suffiraient à frapper 10.000 cibles individuelles. « Cette force de frappe est à elle seule suffisante pour détruire toutes les capacités politiques, militaires, économiques importantes de l’Iran ainsi que ses capacités de transport » concluent les auteurs. « L’emploi d’une telle force amènerait la technique "choc et épouvante" (shock and awe) à un stade supérieur et ne laisserait à l’Iran que peu ou pas de capacités militaires conventionnelles pour bloquer le détroit d’Hormuz ou pour fournir un soutien militaire conventionnel à des insurgés en Irak ».

    Le mémoire exclut dans une bonne mesure l’usage d’armes nucléaires par les Etats-Unis, déclarant que « les conséquences humaines, politiques et environnementales serait dévastatrices tandis que leur valeur militaire resterait limitée ». Mais les auteurs reconnaissent aussi qu’il existe « de nets indices qu’ [aux Etats-Unis] on considère sérieusement une telle utilisation d’armes atomiques [contre l’Iran] ». Et tout en déclarant qu’une attaque nucléaire américaine ou britannique contre l’Iran était « très improbable », Plesch et Butcher ne la tenaient pas pour impossible. Ils calculent que près de trois millions de « morts soudaines » se produiraient au cas où l’on jetterait des bombes nucléaires de 300 kilotonnes sur ne serait-ce qu’onze sites censés abriter des armes de destruction massive.

    Une bonne partie de cette étude traite des options diverses qu’ont les Etats-Unis dans l’utilisation des forces présentes dans la région pour contrer une riposte iranienne à leur attaque. « L’Iran a une armée de l’air et des capacités de défense antiaérienne faibles, la plupart vieilles de vingt ou trente ans et ne possède pas de système de communications moderne et intégré. Non seulement ses forces seront-elles rapidement détruites par la puissance de l’aviation américaine, mais l’armée de l’air et l’infanterie iraniennes devront encore lutter sans protection devant une attaque aérienne » écrivent les auteurs.

    L’étude évoque l’existence de plans américains pour contrer tout blocus du détroit stratégique d’Hormuz, dans le Golfe persique et pour se saisir de la province iranienne occidentale de Khuzestân, où s’effectue la plus grande partie de la production pétrolière du pays. Elle décrit en détail la capacité de l’armée américaine, stationnée non loin, en Irak et en Afghanistan, à détruire l’armée et les bases militaires iraniennes, même si elles se trouvent à des centaines de kilomètres des frontières et ce, sans invasion terrestre. Elle cite diverses sources faisant état d’opérations américaines secrètes ayant d’ores et déjà lieu à l’intérieur de l’Iran dans le but d’identifier des cibles et de fomenter une rébellion armée parmi les minorités ethniques et religieuses.

    Examinant la question « dans quelle mesure peut-on considérer qu’une attaque est probable ? » les auteurs font remarquer : « L’administration [américaine] a constamment refusé de renoncer à l’option militaire et elle a continué de préparer une guerre. Le Congrès a rejeté une motion exigeant du président qu’il le consulte avant d’aller en guerre contre l’Iran ». L’étude cite un certain nombre de commentaires menaçants faits cette année par des membres de l’administration Bush, ainsi que des déclarations anti iraniennes belliqueuses par des candidats républicains et démocrates à l’élection présidentielle. Elle énonce aussi les mesures prises par le Congrès en vue d’imposer des mesures plus sévères contre Téhéran.

    Les auteurs de l’étude réfutent de nombreux arguments généralement avancés pour expliquer pourquoi les Etats-Unis n’attaqueraient pas l’Iran. Ils estiment que la probabilité d’un compromis sur le programme nucléaire iranien est « extrêmement faible » étant donné que « les Etats-Unis refusent d’offrir toute garantie de sécurité à l’Iran et s’emploient effectivement et de façon active à affaiblir les autorités iraniennes. » Quant à la tentative de l’Union européenne de servir d’intermédiaire dans un marché avec l’Iran « les responsables américains...se moquent, tant en privé que de façon moins privée, des efforts de l’UE, qu’ils jugent futiles ».

    Répondant à ceux qui font remarquer que l’armée américaine est enlisée en Irak et manque de troupes, l’étude déclare : « Le déploiement de l’armée aux limites de sa capacité, dû à de longs tours de service en Irak est un problème sérieux, mais fournir des forces pour une guerre de courte durée (suivant le modèle de l’invasion initiale de l’Irak) constituerait un bien moindre problème. L’Iran n’a guère la capacité de conduire une attaque militaire conventionnelle en dehors de son propre territoire, donnant aux Etats-Unis de bonnes possibilités de se retirer et d’attendre la suite événements dans le pays après une attaque du genre de celle décrite dans cette étude. »

    Le mémoire explore également la capacité de l’Iran à répondre d’autre manière, soit directement contre un allié des Etats-Unis comme Israël ou contre des bases américaines, soit indirectement par l’encouragement d’une sédition parmi les Chiites irakiens. Les auteurs considèrent que de tels arguments renforcent la proposition d’une attaque massive plutôt que celle d’une attaque limitée. Ils font aussi observer que l’Iran conservait l’option de contre-frappes à l’aide de missiles et avait observé de très près les opérations militaires américaines autour de ses frontières. « En même temps, les forces armées américaines se sont préparées à cette éventualité pendant de nombreuses années et il sera difficile d’être le général qui dira au président Bush qu’attaquer l’Iran n’est pas ‘faisable’. »

    Plesch et Butcher ne font aucune prédiction quant à une guerre, mais ils notent que le manque de publicité autour des préparatifs militaires américains ne constitue pas une garantie qu’une attaque n’aurait pas lieu. « L’état de préparation militaire, sinon politique, des Américains pour une guerre utilisant des forces d’invasion minimum, indique que leur inaction apparente vis-à-vis de l’Iran est trompeuse. La capacité des Etats-Unis de mener une opération militaire de grande envergure contre l’Iran est intacte. Quant à savoir s’il existe une volonté politique de poursuivre une telle ligne, cela n’est connu que de quelques personnalités dirigeantes de l’administration Bush ».

    Plesch et Butcher n’ont pas essayé d’analyser les raisons économiques et stratégiques sous-jacentes d’une attaque américaine de l’Iran ou d’examiner en détail le potentiel qu’une telle action avait de déclencher une guerre plus étendue. Leur étude ne contredit en rien la campagne de propagande de plus en plus importante sur les prétendus programmes nucléaire iraniens. La réelle motivation d’une nouvelle guerre irresponsable des Etats-Unis contre l’Iran réside dans la tentative de l’administration Bush d’établir une domination sans partage des Etats-Unis sur les régions riches en ressources minérales du Moyen-Orient et d’Asie centrale. Tout ce qui aurait pour conséquence de permettre à des rivaux européens et asiatiques de renforcer leur influence dans ces régions clés est tout simplement intolérable pour l’élite dirigeante américaine.

    L’optique plutôt limitée de l’étude ne fait que rendre sa conclusion plus troublante : les préparatifs militaires qui permettraient à l’administration Bush de faire, en peu de temps, d’une grande partie de l’Iran un champ de ruines, sont déjà terminés.

    Peter Symonds

    Pourquoi Bush peut déclencher une attaque contre l’Iran, par Jean Bricmont.

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    En ordre de bataille pour la liberté de la presse

     

    Article publié le 14 Juillet 2007
    Par Dominique Candille, Jean-François Cullafroz, Michel Eicher, Alain Girard, Tristan Malle et Friedrich Wulz
    Source : LE MONDE
    Taille de l'article : 631 mots

    Extrait : L'ensemble des syndicats de journalistes se mobilisent pour défendre l'indépendance des rédactions. Une information malade, c'est une démocratie en danger. Parce qu'une presse libre et pluraliste constitue un des piliers fondamentaux de la démocratie, les syndicats de journalistes ont décidé d'unir leurs forces pour défendre son indépendance vis-à-vis de tous les pouvoirs. Depuis des mois, les syndicats dénoncent l'accumulation de faits alarmants qui représentent une menace fondamentale pour l'indépendance et le pluralisme de l'information en France. Dernier exemple emblématique, Les Echos et La Tribune sont transformés en enjeux d'une vaste partie de Monopoly entre les propriétaires des groupes de médias.

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      "Gauche Avenir" <contact@gaucheavenir.org>  Ajouter au carnet d'adressesAjouter au carnet d'adresses
    Traité européen : ce n’est pas un « traité simplifié », c’est un traité maquillé
    Tout est fait pour que les citoyens n’y comprennent rien, ne lisent pas le texte et croient sur parole les bonimenteurs qui veulent leur faire croire que le texte issu du dernier sommet européen est différent du projet de Constitution rejeté par les Français.
    Tel n’est pas le cas. Lorsqu’il y a des changements, c’est pour faire reculer l’Europe, sans stopper la généralisation de la concurrence ou réorienter les politiques dans un sens plus social, plus favorable à la croissance et à l’emploi.

    - On nous dit: « le traité est « simplifié », il ne comporte plus que des aspects institutionnels, des méthodes de décisions ; l’ancienne partie III de la Constitution qui fixe les politiques européennes a été enlevée »………. C’est faux !

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    On peut imposer le référendum que demandent les Français !
    Une fois signé par le président de la République, le 13 décembre, à Lisbonne, le nouveau traité européen devra être ratifié par la France.

    Cette ratification peut se faire de deux façons : par référendum ou par voie parlementaire. Mais, dans tous les cas, il faut d’abord modifier la Constitution française pour que le nouveau traité soit compatible avec elle.

    Ainsi, pour que le Traité de Lisbonne s’applique, il faut passer par deux étapes successives:

    - 1ère étape : modification de la Constitution française
    - 2ème étape : ratification du texte du nouveau traité européen
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    Comment imposer un référendum sur le mini-traité ?
    Dans cet article du 2 novembre, l'humanité fait écho de la campagne de Gauche Avenir pour un référendum.

    Europe. L’association Gauche Avenir invite tous les parlementaires de gauche à voter contre la révision constitutionnelle.

    La position vers laquelle chemine la direction du PS vis-à-vis du traité de Lisbonne jette le trouble chez les militants socialistes qui avaient voté « non » à la constitution Giscard, comme 55 % des Français. Au cours de la campagne de l’élection présidentielle, Ségolène Royal, exprimant en la matière l’opinion du parti, avait déclaré qu’il fallait respecter le vote du 29 mai 2005 et que tout autre projet susceptible de remplacer le traité constitutionnel ne pourrait être soumis à ratification que par un nouveau référendum. Le revirement de François Hollande abandonnant la revendication du référendum puis souhaitant « laisser passer » le traité dans la forme voulue par Nicolas Sarkozy - la voie parlementaire - a été perçu comme un reniement et un déni de démocratie par les militants socialistes qui participaient mardi soir à Paris à une réunion de l’association Gauche avenir, cet espace de dialogue et de réflexion entre militants de gauche, socialistes et communistes principalement. « La parole politique est ridiculisée », s’emportait un militant PS.
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    Signer l'appel pour un référendum
    Le dernier Conseil européen de Bruxelles du 23 juin 2007 a décidé de confier à une Conférence intergouvernementale le soin de travailler d'ici à la fin de l'année à la rédaction d'un nouveau Traité européen « simplifié », suite au rejet par les peuples hollandais et français du Traité constitutionnel.

    Le Président de la République française, puis son ministre des Affaires étrangères, ont néanmoins explicité les grandes lignes de ce nouveau traité « simplifié ».

    Il ressort qu'il concernera le système et le mode de décisions européens, les questions sociales, les valeurs constitutives de l'Union et des mesures significatives concernant la lisibilité de l'Union.

    Ce nouveau Traité « simplifié » aura des conséquences majeures et directes pour la vie de nos concitoyens et de nos institutions.

    Cela implique donc qu'il soit soumis à referendum.

    Tout d'abord, conformément à la Constitution française, dès lors que ce nouveau Traité modifiera le fonctionnement de nos institutions il devrait être soumis à approbation populaire.

    En second lieu, si le besoin existe absolument de réconcilier l'Union européenne et les peuples européens alors ce Traité doit être aussi leur affaire.

    Le précédent Traité, dit constitutionnel, a montré que la voie parlementaire n'était pas la voie par laquelle les peuples pouvaient se reconnaître. Et si ce nouveau Traité fait la synthèse entre les tenants du « non » et du « oui », ainsi que le dit le Président de la République , alors que peut-il craindre d'un referendum ? Les arguments du ministre des Affaires étrangères selon lesquels la ratification par la voie parlementaire évitera les inconvénients précédemment constatés ne peuvent être recevables.

    La démocratie n'est pas négociable. Elle ne peut souffrir d'une mise à l'écart, d'un manque d'appropriation par les peuples européens de la construction européenne. Le retour de la politique suppose que notre peuple soit consulté. Il a défait le précédent Traité. Il doit s'exprimer sur ce nouveau Traité. C'est une double exigence : nationale et européenne.

    En conséquence, nous appelons solennellement le Président de la République Française à soumettre le nouveau Traité à la ratification de notre peuple et à décider de l'organisation d'un referendum.

    Que l'on soit pour ou contre ce nouveau Traité, l'Europe ne se fera pas contre les peuples. Elle ne se fera pas sans eux. Elle se fera nécessairement avec eux !

    Premiers signataires

    Clémentine Autain , Maire adjointe de Paris ; Robert Bret , Sénateur ; André Chassaigne , Député, Président de l'ANECR ; François Delapierre , Délégué général de PRS ; Jean Desessard , Sénateur ; Christian Favier , Président du Conseil général du Val-de-Marne ; Jean-Claude Gayssot , ancien ministre, Conseiller régional ; Dominique Grador , Conseillère régionale ; Jacqueline Fraysse , Députée ; André Laignel , Député européen ; Jérôme Lambert , Député ; Marie-Noëlle Lienemann , Députée européenne ; Jean-Claude Lefort , Député honoraire ; Jean-Luc Mélenchon , Sénateur, Président de PRS ; Jean-Claude Sandrier , Député, Président du Groupe de la gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale ; Noël Mamère , Député-maire ; Paul Quilès , ancien ministre, Marie-Pierre Vieu , Conseillère régionale

    Consulter la liste des signataires (voir l'ensemble des signataires sur le site de l'appel)

    Je signe la pétition
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    Lettre aux parlementaires
    Gauche Avenir invite l'ensemble de ses signataires à envoyer la lettre ci-dessous à leurs parlementaires.
    Trouver les coordonnées de mon député
    Trouver les coordonnées de mon sénateur



    Madame la députée, Monsieur le député
    Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur


    Vous êtes certainement conscient(e) de l’importance que représente pour notre pays l’adoption du nouveau traité européen qui sera prochainement signé à Lisbonne par les chefs d’Etat avant d’être soumis aux processus nationaux de ratification.
    Même s’il ne s’agit pas d’une Constitution pour l’Europe, ce traité aura une répercussion sur la vie économique, sociale et politique de la France et de chacun de ses citoyens. Sa ratification exige préalablement une révision de la Constitution française.
    Lors du précédent référendum sur le projet de traité constitutionnel, certains ont voté oui, d’autres ont voté non, mais en France, la démocratie a joué pleinement, ce qui est tout à l’honneur de notre pays.
    Comme sans doute beaucoup de nos concitoyens, je considère que le nouveau traité doit également être soumis à référendum. Et cela dépend de vous.
    En effet, pour que ce traité s’applique, il faut passer par deux étapes successives, dont la première concerne la révision de notre Constitution, avant celle concernant l’adoption proprement dite du traité. Si cette première étape ne recueillait pas la majorité requise des 3/5 des membres du Congrès, il faudrait, pour ratifier le traité, passer par la voie référendaire et non parlementaire. Beaucoup de voix, dans la majorité et dans l’opposition, se sont élevées pour qu’il en soit ainsi.
    Quelle que soit votre opinion sur ce traité, je vous demande donc solennellement de voter contre la révision constitutionnelle lors de ce premier vote, puisque c’est la seule façon d’obtenir que le peuple français tout entier puisse s’exprimer à nouveau. L’Europe et la France en sortiront renforcées, car on ne rapproche pas l’Europe du citoyen sans le faire pleinement participer aux débats sur notre avenir commun
    Comptant sur votre accord, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.

    Signature

    J’apprécierais tout particulièrement d’avoir une réponse à ce courrier. Je vous en remercie par avance.
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    Traité européen : Gauche Avenir écrit au Président de la République

    Dans une lettre adressée le 30 octobre, Gauche Avenir demande au Président de la République de bien vouloir faire mettre à disposition de tous nos concitoyens le texte des traités existants en y intégrant de façon visible les amendements apportés par le Traité de Lisbonne.

    Paris, le 30 octobre 2007

    Monsieur le Président de la République,

    La France aura prochainement à se prononcer sur le nouveau traité institutionnel européen, dit « Traité de Lisbonne ».
    Il nous semble indispensable qu’avant toute ratification, les Français, qui ont montré leur vif intérêt pour les questions européennes, puissent être informés clairement du contenu de ce traité.
    A cet égard, la récente analyse de Valéry Giscard d’Estaing , ancien président de la Convention, qui rédigea le projet de Constitution européenne, mérite considération. Celui-ci déclare en effet que le traité de Lisbonne est « illisible pour les citoyens, qui doivent constamment se reporter aux textes des traités de Rome et de Maastricht, auxquels s’appliquent ces amendements ».
    Nous avons, nous aussi, lu le traité et nous partageons cette opinion.
    C’est pourquoi, nous vous demandons de bien vouloir faire mettre à disposition de tous nos concitoyens le texte des traités existants en y intégrant de façon visible les amendements apportés par le Traité de Lisbonne.
    Nous espérons que vous tiendrez compte de notre demande, car, sans cette indispensable transparence, le risque serait grand que la confusion –que personne ne peut ou ne doit souhaiter- vienne obscurcir la compréhension des enjeux et empêche la nécessaire mobilisation des Français en faveur de la construction européenne.
    Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments respectueux.
    Pour Gauche Avenir

    Télécharger la lettre au format PDF
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    Europe: "On peut contraindre Sarkozy au référendum"

    de lancement de la campagne pour exiger un référendum sur le traité européen.

    "Les parlementaires ont la capacité politique de faire barrage à Nicolas Sarkozy." Marie-Noëlle Lienemann ne veut pas entendre parler de la ratification parlementaire du Traité de Lisbonne -ou traité simplifié- prévue par Nicolas Sarkozy. Selon la députée européenne PS, il faut organiser un référendum et "on peut contraindre Sarkozy" à le faire.

    Marie-Noëlle Lienemann, l'ancien ministre socialiste Paul Quilès et leur club de réflexion Gauche Avenir -qui réunit des politiques de gauche, des chercheurs et des journalistes- ont analysé pour ce faire le processus de ratification parlementaire:

    "Pour que le Traité de Lisbonne s'applique, il faut passer par deux étapes successives. Première étape: la modification de la Constitution française [les articles 88-1 à 88-7 doivent être adaptés, ndlr]. Deuxième étape: la ratification du texte du nouveau traité européen."

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    A méditer
    05-11-2007

    Tous les jours un clin d’œil sur l’actu, un coup de gueule, une idée neuve pour la gauche, une citation utile...
    Rendez-vous dans la rubrique "Au fil des jours"

    Pierre Mendès France, prenant position, le 18 janvier 1957, à l' Assemblée nationale contre le traité de Rome, déclara : "L'abdication d'une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle au nom de la technique exercera en réalité la puissance politique, car au nom d'une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique au sens le plus large du mot nationale et internationale."

    Le même Pierre Mendes France disait diriger c’est prévoir.
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    Le double discours de Sarkozy
    02-11-2007

    Tous les jours un clin d’œil sur l’actu, un coup de gueule, une idée neuve pour la gauche, une citation utile...
    Rendez-vous dans la rubrique "Au fil des jours"

    1er exemple :
    - Pendant la campagne présidentielle, Sarkozy vante la préférence communautaire.
    - Aujourd’hui, il soutient le nouveau traité Européen, qui interdit la préférence communautaire (amendement 157) et va plus loin que les actuels traités dans la libéralisation sans règles au niveau mondial.

    2ème exemple :
    - Au Grenelle de l’environnement, Sarkozy demande au Président de la Commission européenne, M. Barroso, que les produits importés en Europe respectent les normes sociales et environnementales européennes.
    - Aujourd’hui, il soutient le nouveau traité Européen, qui précise que l’Union Européenne ne pourra pas imposer de telles normes pour les produits entrant sur son territoire.

    La preuve par les textes.
    Voici l’amendement 157 du traité de Lisbonne:

    « Un article 188 B est inséré, avec le libellé de l'article 131; il est modifié comme suit:
    (a) le premier alinéa est remplacé par le texte suivant:
    "Par l'établissement d'une union douanière conformément aux articles 23 à 27, l'Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu'à la réduction des barrières douanières et autres."
    »
    - L’ajout de « investissements étrangers directs » ne permet pas de s’opposer à l’invasion des « hedge funds » ou autres « fonds souverains ».
    - L’ajout de l’expression « et autres » après les barrières douanières fait référence aux normes sociales et environnementales, qui ne pourront pas être édictées par l’Europe pour les produits entrant sur son territoire.

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    Signer la pétition contre la statistique ethnique
    05-11-2007

    Tous les jours un clin d’œil sur l’actu, un coup de gueule, une idée neuve pour la gauche, une citation utile...
    Rendez-vous dans la rubrique "Au fil des jours"

    SOS Racisme a lancé un appel contre la statistique ethnique. Béatrice, signataire de Gauche Avenir, appelle à signer massivement cette pétition.

    " Le ministère de l'identité nationale prend une mesure pour distinguer les individus en fonction de leur couleur de peau, en fonction de leur religion et en fonction de leur origine : la statistique ethnique...

    Cette disposition de la loi hortefeux a fait l'objet d'un recours devant le conseil constitutionnel.

    Une mobilisation massive est necessaire pour empécher une telle pratique."

    Signez la pétition sur http://www.fichepasmonpote.com/
    Lire la suite...
    Débat sur le traité européen

    Le 30 octobre 2007, les signataires de Gauche Avenir se sont retrouvés à Paris pour débattre du nouveau traité européen et lancer la campagne de Gauche Avenir pour un référendum.

    Quelques images de la soirée  

    Les premières vidéos des échanges
    Lire la suite...

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    Dimanche 04 Novembre 2007    http://poly.tics.over-blog.com

    Après avoir présenté, le 4 octobre dernier, ses propositions pour renforcer l’indépendance de la presse française, l’intersyndicale des journalistes a appellé la profession et les citoyens à se mobiliser pour la journée européenne de la liberté de la presse " Debout pour le journalisme " , le 5 novembre.

    Organisée par la Fédération européenne des journalistes (FEJ), cette journée, dans la droite ligne de laquelle s’inscrit le mouvement des syndicats de journalistes français, a pour objectif de faire prendre conscience aux citoyens européens que le journalisme est actuellement en danger.

    En France comme ailleurs la situation est grave comme le souligne Aidan White, le Secrétaire général de la FEJ. " Nous voyons se rejoindre les démons de l’ingérence politique, de l’autocensure, de la concentration des médias et de la précarité dans la profession pour aboutir à un journalisme véritablement malade ".
    Des rassemblements ont eu lieu dans les grands villes de France, à Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, etc

    •   A Paris, un rassemblement a eu lieu à 13 h 30 devant l’Assemblée Nationale. A cette occasion, les syndicats de journalistes ont remis leurs propositions aux députés avec la pétition (www.intersj.info) qu’ils ont lancé sur la toile après le rassemblement du 4 octobre.

      Si vous avez des question, n’hésitez pas à contacter le secrétariat FIJ/FEJ au +32 2 235 2200ou par courriel: efj@ifj.org

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    Rassemblement pour la démocratie à la télévision
    (RDT)
    (Association loi 1901, J.O. du 07/07/2007)


    Communiqué de presse du 7 novembre 2007

    Jean-François Kahn,
    président du conseil d’administration de Marianne, s’engage en faveur de la
    « Journée sans Sarkozy dans les médias »

    Lors d’un récent entretien, Jean-François Kahn nous a transmis le texte suivant :
     
    « Je trouve que c’est une très bonne idée. Si on arrivait à instaurer une Journée sans Sarkozy, elle deviendrait une journée historique, impatiemment attendue comme le 14 juillet, qui serait vécue, et de plus en plus, comme un moment de jouissance et de félicité. Une Journée sans Sarkozy, ce serait un peu comme un vendredi soir sans bouchons, comme un bulletin d’information sans attentat en Irak et, au restaurant, une addition sans TVA. Je suis convaincu qu’une Journée sans Sarkozy finirait par s’institutionnaliser comme la Fête de la Musique de Jack Lang et que, comme elle, elle finirait par s’internationaliser. Et les Russes finiraient par créer une Journée sans Poutine, les Vénézuéliens une Journée sans Chavez, et le monde entier une Journée sans Bush ni Ben Laden. En plus, je suis certain qu’au moment où les médias audiovisuels traversent une crise, ça ferait remonter les audimats et les médiamétries. »
     
    Jean-François Kahn

     Rassemblement pour la démocratie à la télévision (RDT)
    28, rue d’Entraigues 37000 Tours
    Tél. 02 47 39 58 30 (de 14h à 18h) / 06 71 08 96 45
    Courriel : rasdemtv@orange.fr

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Non à une Constitution « bis » !

    Tribune de Jean-Pierre Chevènement parue dans Le Monde, édition du 8 novembre 2007.
    A défaut de refuser le traité de Lisbonne, le PS devrait au moins s'abstenir de le cautionner.  http://www.chevenement.fr


     

    Non à une Constitution « bis » !
     
    Ecrasée par son "surmoi" européiste, Elisabeth Guigou n'envisage pas d'autres solutions pour les socialistes que de voter oui au traité de Lisbonne (Le Monde du 1er novembre) et de faire ainsi la courte échelle à M. Sarkozy pour imposer par la voie parlementaire une Constitution bis.

    Elisabeth Guigou n'oublie qu'une chose : le 29 mai 2005, le peuple français a rejeté à 55 % des voix un projet de Constitution dont le traité de Lisbonne reprend toute la substance. M. Sarkozy a certes annoncé pendant la campagne présidentielle qu'il ferait ratifier par la voie parlementaire un "mini-traité" ou un "traité simplifié". Mais ce n'est absolument pas de cela qu'il s'agit !

    Avec 256 pages empilant les articles qui modifient les traités existants, le traité de Lisbonne n'est nullement un "mini-traité", encore moins un "traité simplifié". C'est d'abord une mystification. On comprend la frustration de M. Giscard d'Estaing, qui, certes, retrouve intégralement son oeuvre dans le traité de Lisbonne, mais brisée en mille morceaux que seuls des juristes besogneux pourront laborieusement recoller. Ce n'est pas ainsi qu'on comblera le déficit démocratique de l'Europe !
     

     

    Sur le fond, le traité de Lisbonne est surtout un "maxi-traité" qui ne mérite aucune des circonstances atténuantes que lui trouve Elisabeth Guigou. Celle-ci a-t-elle lu l'article 17 bis : "Avant d'entreprendre toute action sur la scène internationale... chaque Etat membre consulte les autres au sein du Conseil européen ou du Conseil" ? Et l'article 19 : "Lorsque l'Union a défini une position sur un thème à l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats-membres qui y siègent (la France et la Grande-Bretagne) demandent que le Haut Représentant de l'Union pour la politique extérieure soit invité à présenter la position de l'Union" ?

    Chacun peut comprendre que si de telles dispositions avaient été en vigueur en 2003, la France, ne pouvant s'opposer à la fois aux Etats-Unis et à l'Union européenne, dont la majorité des Etats membres sont alignés sur eux, n'aurait pu se dissocier de l'invasion de l'Irak, pas plus que demain elle ne pourra éviter de cautionner des frappes militaires sur l'Iran, si les Etats-Unis, déjà engagés dans la campagne présidentielle de 2008, venaient à les décider !

    L'article 27 réitère que l'OTAN reste pour les Etats qui en sont membres (la quasi-totalité) le cadre de leur défense. Exit la défense européenne ! Cela est tout à fait conforme à la politique d'alignement de M. Sarkozy, mais Elizabeth Guigou, qui se déclare "internationaliste" et prétend lutter pour une Europe capable de "peser" en faveur de la paix et de "tirer la rive Sud de la Méditerranée", peut-elle approuver ce texte que seule l'unanimité des Vingt-Sept permettra de modifier ?

    Elisabeth Guigou prétend "maîtriser les effets pervers de la mondialisation". Peut-elle ignorer que le protocole no 6 réintroduit par la fenêtre le principe de la "concurrence libre et non faussée" que M. Sarkozy se vante d'avoir fait supprimer de la liste des objectifs de l'Union ? Les statuts de la Banque centrale européenne demeurent inchangés : avec un euro à 1,50 voire 1,60 dollar, Don Trichet continuera à batailler contre les moulins de l'inflation ! Pendant ce temps-là, aux termes du protocole n° 3, l'Eurogroupe "se réunira de manière informelle". Bonjour les dégâts !

    Les socialistes pourront-ils assumer les délocalisations qui se poursuivent et le saccage de notre tissu industriel ? Pensent-ils qu'après avoir approuvé le traité de Lisbonne, ils pourront se défausser sur le gouvernement de choix qui résulteront des "contraintes européennes" qu'ils auront eux-mêmes acceptées ?

    La vérité est que le Parti socialiste, s'il pouvait compter sur ses dirigeants, aurait un boulevard devant lui : ce qui avait été rejeté par référendum ne peut être adopté que par la même voie. Tel était l'engagement du "projet socialiste" adopté à l'unanimité en 2006, et celui de la candidate socialiste en 2007.

    En refusant au moins de prendre part au vote, à défaut de dire non (compte tenu de ses antécédents), le Parti socialiste resterait fidèle à ses engagements. Il éviterait de cautionner l'immense reculade dont M. Sarkozy se targue comme d'un succès diplomatique. Il pourrait alors s'appuyer sur la volonté démocratiquement exprimée du peuple français pour exiger demain une réorientation économique, sociale et politique de la construction européenne. Le Parti socialiste ne pourrait sans doute pas empêcher M. Sarkozy de faire voter son "maxi-traité complexifié". Au moins ne servirait-il pas de marchepied !

    Le PS s'isolerait-il à l'égard de la gauche européenne ? Il suffit de voir les difficultés des gauches allemande et italienne pour comprendre qu'un rôle historique incomberait au Parti socialiste français : celui de tracer le chemin pour sortir l'Europe de l'ornière où elle s'enfonce, inféodée qu'elle est aux orientations monétaires ou diplomatiques des Etats-Unis. Dire non à la Constitution bis serait le choix de l'intelligence historique, celui du courage et de l'inventivité. Il n'est en tout cas pas trop tard pour sauver l'honneur, car c'est sur cette base-là seulement qu'on pourra demain reconstruire.
    Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen.
    L'article est également en ligne sur le site du Monde.
    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Sur un autre site, où j'ai également  publié mon article "télévision communautariste", on m'a fait un commentaire, que je joins, en le précédant du titre du blog de l'auteur du commentaire :

    Le blog du livre La judéomanie

    "La judéomanie" est un livre d'analyse politique sur la discrimination positive dont la communauté juive est l'objet en France depuis 25 ans, une entorse au princpe républicain d'égalité qui crée un effet pervers : de l'antisémitisme." (Eva : l'antisémitisme est une abomination, en voilà une des racines : "la discrimination positive") 
    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Commentaire: Vous avez raison de dénoncer comme Jean Robin dans son
    livre "La judéomanie" ( http://judeomanie.blogspot.com/ ) cette
    descrimination positive faite à l'égard de la communauté juive. Cette
    instrumentalisation politico-médiatique qui favorise la victimisation à
    outrance de cette communauté est la source même de l'antisémitisme et
    du communautarisme. Un politique de 2 poids, 2 mesures à l'égard des
    différentes communautés qui vivent en France ne peut être que la
    source d'injustice et de haine. Bravo pour avoir le courage de le dire.


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