• INFORMATIONS (5) SARKOZY, AGENT DU MOSSAD ? et autres nouvelles d'importance...

     
     
    Samedi 13 octobre 2007

     

    Bonjour,

    Sur le point de me coucher, je reçois de nouvelles dépêches dans ma boîte de réception; j'écarte les informations concernant les déboires du couple Sarkozy-Cécilia, qui sont maintenant sur la place publique, mon rôle ne sera jamais de faire la commère. Par contre, ce qui m'intéresse, c'est ce qui peut avoir directement des conséquences sur les orientations d'une politique, en l'occurrence, actuellement pro-Américaine et pro-Israélienne, risquant de nous conduire directement vers un conflit pouvant dégénérer en guerre mondiale nucléaire. Je choisis donc d'apporter au débat cette information, extraite semble-t-il du Journal le Figaro, et envoyée par un de mes fidèles correspondants, asiatique en l'occurrence. Elle est d'importance, car ce serait alors un nouveau visage de la France qui se dessinerait, décisif notamment en matière d'indépendance, ou non, de la politique étrangère. En matière d'indépendance, tout simplement !

    Objet: Les étranges accusations d’un cybercorbeau :etonné ?

     

    La PJ enquête sur un courriel envoyé durant la présidentielle à
    cent hauts responsables de la police. Il affirmait que Sarkozy, comme
    Balkany, Lellouche, Devedjian et Aeschlimann, étaient liés au Mossad.
    
    UNE OFFICINE a-t-elle voulu déstabiliser Nicolas Sarkozy durant la
    campagne présidentielle ? Une enquête confiée à la Direction
    centrale de la police judiciaire doit l’établir. Fin mars 2007, dans la
    dernière droite de l’élection, tous les directeurs départementaux
    de la sécurité publique, soit une centaine de hauts fonctionnaires, ont
    été destinataires d’un étrange courriel. Le futur président y
    était taxé, ni plus ni moins, d’avoir été recruté dans les
    années 1980 par le Mossad, le service secret israélien.
    
    Le texte envoyé se présente sous la forme d’une « note de
    synthèse » de deux pages. Son titre : « L’infiltration du Mossad
    israélien dans l’UMP. Nicolas Sarkozy : le quatrième homme. »
    Au-dessus, un pseudo-logo de la « DGSE ». « Tout cela respire la
    manip à plein nez, avec des relents d’extrême droite », prévient
    un cadre dirigeant au ministère de l’Intérieur.
    
    Selon l’auteur du message, en 1978, le gouvernement de Menahem Begin
    aurait commandité l’infiltration du parti gaulliste pour en faire une
    sorte de partenaire d’Israël. L’opération aurait été montée
    par Rafael Eytan, maître-espion israélien. « Trois citoyens
    français prédisposés à collaborer » auraient donc été
    ciblés : Patrick Balkany, Patrick Devedjian et Pierre Lellouche.
     Balkany
    est présenté comme le chef du « réseau ».
    
    En 1983, Patrick Balkany aurait recruté le « jeune et prometteur »
    Sarkozy, le « quatrième homme du Mossad ». Une cinquième recrue
    serait venue compléter le dispositif dans les années 1990 : Manuel
    Aeschlimann, député-maire d’Asnières (Hauts-de-Seine). Le
    cybercorbeau affirme que ce proche de Sarkozy est « chargé
    d’établir des contacts avec des responsables iraniens en France ».
    Une assertion d’autant plus perfide que sa ville d’Asnières accueille
    effectivement une forte communauté iranienne.
    
    Aucune empreinte
    
    Embarrassé, l’état-major policier d’alors a dû rapporter en haut
    lieu le contenu de ce courriel farfelu et la qualité de ses
    destinataires. Aussitôt, une enquête a été diligentée, confiée
    à la PJ. Les policiers ont découvert que le message est parti d’un
    cybercafé du Val-d’Oise.
    
    Mais le corbeau a bien choisi le lieu de ses persiflages : dans ce
     commerce
    où l’anonymat est la règle, puisque la loi n’impose pas de
    présenter ses papiers pour accéder aux ordinateurs, il n’y avait pas
    de vidéosurveillance. Aucune empreinte, aucune trace d’ADN n’a pu
    être exploitée. L’expertise des machines n’a rien donné. Pas plus
    que l’analyse sémantique du texte.
    
    Et l’enquête se poursuit à la demande du parquet. Au risque de donner
    à cette affaire une importance qu’elle ne méritait pas.
    
    Source : Le Figaro
    
    <http://www.lefigaro.fr/france/20071012.FIG000000291_les_etranges_accusation
    s_d_un_cybercorbeau.html
    

     

    Je regarde une dernière fois ma boîte mail, et voici ce qui vient d'arriver, je vous le soumets :

     

    Objet: L’affreuse vérité

     

     

    <http://usa-menace.over-blog.com/>
    
    Tout le monde sait à quoi s'en tenir sur l'attaque de l'USS Liberty
     comme
    pour d'autres attentats attribués à des entités innocentes mais
    toujours commis par les mêmes assassins. Les idiots qui dirigent le
     monde
    n'auraient jamais dû laisser s'installer le sionisme au Proche-Orient.
    Jamais. Ils ignoraient ce qui se cachait derrière et ils l'ignorent
    encore... ce qui est bien pire.
    
    
    Nouvelles révélations sur l’attaque de l’USS Liberty
    
    Qui donc a peur du lobby israélien ?
    
    
    
    par Ray McGovern
    
    
    
    Qui donc a peur du lobby israélien ? Presque tout le monde : les
    Républicains, les Démocrates et les Libéraux. On peut dire que
    l’indice de la peur n’est pas une question de parti et cette peur est
    palpable.
    
    L’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) [1] se vante
    d’être l’organisation de lobbying de Capitol Hill [2] la plus
    influente en matière d’affaires étrangères et l’a démontré
    encore et toujours et pas seulement à Capitol Hill.
    
    Le pouvoir de ce lobby a rarement été démontré aussi clairement que
    dans sa capacité de supprimer l’horrible vérité du 8 juin 1967,
    pendant la Guerre des Six Jours :
    
    >>>> Israël a délibérément attaqué le navire de collecte de
    renseignements, l’USS Liberty, en sachant parfaitement qu’il
    s’agissait d’un navire américain, et ils ont fait de leur mieux pour
    le couler et ne laisser aucun survivant :
    >>>> Les Israéliens auraient réussi s’ils n’avaient interrompu leur
    attaque à la suite de l’interception d’un message leur apprenant que
    le commandant de la 6ème Flotte américaine avait lancé des avions de
    chasse vers cette scène ; et
    >>>> Jusque-là, 34 membres de l’équipage du Liberty avaient été
    tués et plus de 170 avaient été blessés.
    
    Quantité d’analystes et de hauts responsables des services de
    renseignement le savent depuis des années. Que presque tous aient gardé
    un silence effrayant pendant 40 ans témoigne de la peur généralisée
    de toucher à ce sujet brûlant ! Encore plus éloquent est le fait que
    la NSA (National Security Agency) [3] ait détruit les enregistrements
    vocaux et leurs transcriptions entendus et vues par un grand nombre
    d’analystes des renseignements - des documents qui montrent sans aucun
    doute possible que les Israéliens savaient ce qu’ils faisaient.
    
    L’affreuse vérité
    
    Mais la vérité allait finir par sortir. Tout ce qu’il fallait, dans
    cette affaire, était qu’un journaliste courageux (du type espèce en
    danger) écoute les survivants de l’équipage et fasse un peu de
    recherche basique, ne se dérobant pas à dire qu’il s’agit de crimes
    de guerre et ne laissant pas aux responsables américains, du président
    à ses subalternes, la possibilité de supprimer - voire de détruire -
    les preuves accablantes provenant des communications israéliennes
    interceptées.
    
    A présent, la grande presse a publié un exposé qui se base en grande
    partie sur les interviews de ceux qui ont été le plus intimement
    impliqués. Un article fleuve du journaliste d’investigation et Prix
    Pulitzer, John Crewdson, a paru le 2 octobre dans le Chicago Tribune et
     le
    Baltimore Sun, sous le titre "Nouvelles révélations dans l’attaque du
    Navire espion américain". Le sous-titre remporte le prix de la litote
     de
    l’année : "Anciens combattants, des documents suggèrent que les
    Etats-Unis et Israël n’aient pas dit toute la vérité sur
    l’incident mortel de 1967".
    
    Mieux vaut 40 ans plus tard que jamais, je suppose. Un grand nombre
    d’entre nous étaient au courant de cet incident et l’ont couvert
    pendant très longtemps. Puis, ils ont essayé de l’exposer et d’en
    discuter pour les leçons qu’il contient pour aujourd’hui. Pourtant,
    il s’avère plus facile d’obtenir la publication d’un article
    lorsqu’un chien méchant mord une personne qu’un article explosif et
    de l’importance de cette histoire sensible.
    
    Un Marine se lève
    
    Dans la soirée du 26 septembre 2006, je m’exprimais devant une foule
    débordante de 400 personnes à la National Avenue Church, à
    Springfield, dans le Missouri. Une personne m’a demandé ce que je
    pensais de l’étude réalisée par John Mearsheimer de
    l’Université de Chicago et de Stephen Walt d’Harvard, intitulée "Le
    Lobby Israélien et la Politique Etrangère des Etats-Unis". A
    l’origine, cette étude avait été commandée par l’Altlantic
    Monthly. Cependant, lorsque l’ébauche est arrivée au magazine,
    c’est aux cris de "paria" qu’elle a été accueillie. L’Atlantic
    n’a pas mis longtemps pour dire "merci, mais on n’en veut pas" et cette
    étude "lépreuse" a erré à la recherche d’un éditeur, n’en
    trouvant aucun auprès des américains. Finalement, c’est la London
    Review of Books qui l’a publiée en mars 2006.
    
    J’ai lu cet article avec la plus grande attention et j’ai trouvé
    qu’il était très bien documenté et qu’il relevait d’un courage
    inhabituel. Voilà ce que j’ai répondu à mon interlocuteur, ajoutant
    que cette étude me posait deux problèmes :
    
    >>>> D’abord, je crois que les auteurs ont commis une erreur en
    attribuant la quasi-totalitéé des motivations de l’attaque
    américaine contre l’Irak au Lobby d’Israël et à ceux que l’on
    nomme les "néoconservateurs", qui dirigent notre politique et nos
     forces
    armées. Israël a-t-il été un facteur important ? Assurément.
    Mais, de mon point de vue, il y a un facteur d’égale importance : le
    facteur pétrolier et ce que le Pentagone appelle désormais des "bases
    militaires durables" en Irak, déterminées par la Maison-Blanche et le
    Pentagone, comme nécessaires pour que les Etats-Unis dominent cette
    partie du Moyen-Orient.
    
    
    >>>> Deuxièmement, j’ai été intrigué que Mearsheimer et Walt
    n’aient jamais fait mention de la preuve, peut-être pas la plus
    parlante, mais à mes yeux la plus spectaculaire du pouvoir que le lobby
    israélien peut exercer en connaissance de cause sur notre gouvernement
     et
    notre Congrès. Bref, en juin 1967, après avoir délibérément
    attaqué l’USS Liberty, pendant deux heures, avec des bombardiers et des
    torpilleurs, dans l’intention de le couler et d’éliminer tout son
    équipage, et après avoir ensuite obtenu du gouvernement américain, de
    la Navy et du Congrès qu’ils étouffent l’affaire, le gouvernement
    israélien a appris qu’il pouvait, littéralement, commettre des
    meurtres en toute impunité.
    
    Je me suis retrouvé face à 400 regards hébétés. L’USS Liberty ?
    Alors, j’ai demandé à l’assistance combien de personnes avaient
    entendu parlé de l’attaque contre le Liberty, le 8 juin 1967. Trois
    mains se sont levées ; j’ai interrogé celui qui se trouvait le près
    de moi.
    
    Il s’est dressé, raide comme un piquet : "Sergent Bryce Lockwood, Corps
    des Marines des Etats-Unis, à la retraite, Monsieur. Je suis membre de
    l’équipage de l’USS Liberty, Monsieur".
    
    Retenant mon souffle, je lui ai demandé s’il voulait bien nous raconter
    ce qui s’était passé.
    
    "Je n’ai jamais pu en parler, Monsieur. C’est difficile. Mais cela fait
    presque 40 ans et je voudrais essayer de le faire ce soir, Monsieur".
    Lockwood nous a rendu compte en personne de ce qui lui était arrivé -
    à lui, à ses collègues et à son navire - dans l’après-midi du 8
    juin 1967. Pendant le quart d’heure qui a suivi on aurait pu entendre
     une
    mouche voler. Lockwood était un linguiste, affecté à la collecte des
    communications à partir de l’USS Liberty, un des navires les plus
    affreux et le plus facilement identifiable de la flotte, avec des
     antennes
    dans toutes les directions.
    
    Le sergent raconta les évènements de ce jour fatidique, en commençant
    par la surveillance aérienne et navale du Liberty par les forces
    israéliennes, le matin du 8 juin. Après les attaques aériennes -
    bombes de 500 kilos et napalm - trois torpilleurs de 60 tonnes se sont
    alignés comme une escadrille prête à faire feu, pointant leurs tubes
    à torpilles sur le tribord du Liberty. Lockwood avait reçu l’ordre de
    jeter par-dessus bord l’équipement cryptologique hautement sensible et
    il venait juste de passer le bastingage séparant l’unité de la NSA du
    reste du bateau. Soudain, se remémore-t-il, il a eu l’impression de
    voir un gros objet noir et a ressenti une colossale explosion et il y
     avait
    un rideau de flammes. La torpille avait frappé en plein milieu de
    l’espace réservé à la NSA.
    
    L’eau froide et grasse a fait reprendre ses esprits à Lockwood. Autour
    de lui, 25 de ses collègues étaient morts. Mais, il a entendu des
    gémissements : trois d’entre eux étaient encore en vie. Un de ses
    camarades a tiré l’un des survivants par l’écoutille et Lockwood a
    réussi à porter, en deux fois, les deux autres sur ses épaules et les
    transporter à travers l’écoutille. Cela voulait dire frapper à
    l’écoutille pour qu’on lui ouvre et retourner repêcher de l’eau
    son camarade, de peur qu’il ne dérive vers la mer par le trou de 12
    mètres qu’avait fait la torpille.
    
    A ce moment, Lockwood s’est arrêté de parler. Cela en était assez.
    Difficile, très difficile, même après 40 ans.
    
    Que savons-nous d’autre ?
    
    L’article méticuleusement documenté de John Crewdson, de même que
    les 57 pages que James Bamford à dédiées à cet incident dans son
    livre "Body of Secrets" et les récentes confessions de ceux qui ont
    joué un rôle dans cette opération de camouflage, dressent un tableau
    que les survivants de l’USS Liberty ne peuvent que trouver exaspérant.
    La preuve de l’intention délibérée des Israéliens, contenue tant
    dans les communications interceptées que dans les témoignages, n’est
    pas récusable, même si les Israéliens continuent de décrire cet
    incident comme n’étant qu’une erreur terrible.
    
    Crewdson à fait référence au capitaine de la Navy, Ward Boston, qui
    était l’avocat de la Navy nommé par l’Amiral John S. McCain (le
    père su Sénateur McCain) comme conseiller senior auprès de l’Amiral
    Isaac C. Kidd, désigné pour "enquêter sur tous ces faits et ces
    circonstances". Le fait qu’ils ne disposassent que d’une semaine pour
    réunir les preuves et qu’il leur était interdit de contacter les
    Israéliens pue le "camouflage".
    
    Le 8 janvier 2004, le Capitaine Boston, aujourd’hui âgé de 84 ans, a
    signé une déclaration officielle, dans laquelle il se dit "indigné
    par les efforts que font dans ce pays les apologistes d’Israël pour
    prétendre que cette attaque était un cas ’d’erreur sur la
    personne’". Voici ce que Boston ajoutait : "La preuve était limpide.
    Nous avions la certitude, tant l’Amiral Kidd que moi-même, que cette
    attaque ... fut un effort délibéré de couler un navire américain et
    d’assassiner tout son équipage ... Non seulement les Israéliens ont
    bien attaqué ce navire avec du napalm, des tirs d’obus et des missiles,
    les torpilleurs israéliens ont mitraillé trois canots de sauvetage qui
    avaient été mis à l’eau dans une tentative de l’équipage de
    sauver ceux qui étaient le plus gravement blessés - c’est un crime de
    guerre ... Je sais, à partir de conversations personnelles que j’ai
    eues avec l’Amiral Kidd, que le Président Lyndon Johnson et le
    Secrétaire à la Défense, Robert McNamara, lui avaient ordonné de
    conclure que cette attaque était un cas ’d’erreur sur la personne’,
    malgré la preuve accablante du contraire".
    
    La raison pour laquelle les Israéliens avaient décidé de prendre
    cette mesure draconienne de couler un navire de l’US Navy est ouverte
     aux
    spéculations. Un point de vue est que les Israéliens ne voulaient pas
    que les Etats-Unis découvrent qu’ils massaient des troupes pour
    s’emparer du Plateau du Golan, appartenant à la Syrie, et qu’ils
    voulaient priver les Etats-Unis de l’occasion d’argumenter contre une
    telle manœuvre. Une autre théorie : James Bamford, dans "Body of
    Secrets", rapporte la preuve, y compris le compte-rendu d’un
     journaliste
    qui a été le témoin oculaire et celui d’un historien militaire
    israélien, du meurtre en bloc de prisonniers de guerre égyptiens dans
    la ville côtière d’El Arish, dans le Sinaï. Le Liberty patrouillait
    juste en face de la ville côtière d’El Arish, dans les eaux
    internationales, mais suffisamment près pour recueillir des
    renseignements sur ce qui se passait là-bas. Et les Israéliens en
    avaient pleinement conscience.
    
    Quant au pourquoi, eh bien ! quelqu’un devrait au moins approcher les
    Israéliens impliqués et leur poser la question, non ? La chose
    importante, ici, est de ne pas mélanger ce que l’on sait (la nature
    délibérée de l’attaque israélienne) avec le but qui se cachait
    derrière (qui reste une question de spéculation)
    
    Autres indignités
    
    Se pliant à l’intense pression exercée par la Navy, la Maison Blanche
    a accepté de récompenser le capitaine du Liberty, William McGonagle,
    avec la Médaille d’Honneur ... mais la remise n’eut pas lieu pas à
    la Maison Blanche et ne fut pas faite par le président (comme c’est la
    coutume. A la place, le Secrétaire de la Navy a remis cette récompense
    dans la Cour de la Navy à Washington sur les berges de la rivière
    âcre Anacostia. Un officiel de la navale, impliqué dans cette
    cérémonie de récompense, avait raconté à l’un des membres de
    l’équipage du Liberty : "Le gouvernement est plutôt nerveux
    vis-à-vis d’Israël ... le Département d’Etat a même demandé
    à l’ambassadeur israélien si son gouvernement avait des objections
    à ce que McGonagle reçoive cette décoration".
    
    Et pour comble d’insulte, ceux de l’équipage du Liberty qui avaient
    suffisamment bien survécu pour demander une enquête indépendante
    furent frappé par des accusations de ... devinez quoi ! ...
    d’antisémitisme.
    
    A présent qu’une partie de la vérité émerge, d’autres suivent
    et montrent plus de courage pour s’exprimer. Dans un courriel récent,
    un de mes associés qui a suivi les affaires aux Proche-Orient pendant
    près de 60 ans, m’a fait part de ce qui suit :
    
    "Le chef des analystes du renseignement, qui étudiaient la région
    arabo-israélienne à l’époque, m’a parlé des messages
    interceptés et il m’a dit de façon catégorique et très ferme que
    les pilotes avaient rapporté avoir vu le drapeau américain et
    réitéré leur demande de confirmation de l’ordre d’attaque. Des
    bataillons d’Américains ont eu connaissance de ces interceptions. Si la
    NSA, à présent, dit qu’ils n’existent pas, alors quelqu’un
    donné l’ordre de les détruire".
    
    Que la destruction de ces preuves reste sans enquête est une invitation
    ouverte à ce que cela se répète à l’avenir.
    
    Maintenant, venons-en au tableau plus large. Lors de ma visite en
     Israël
    l’été dernier, on m’a dit constamment que l’Egypte a forcé
    Israël à entrer en guerre en juin 1967. Cela ne colle pas avec les mots
    que Menahem Begin, alors Premier ministre d’Israël, a prononcés en
    1982 sans réfléchir. Au contraire, il a admis publiquement :
    
    "En juin 1967, nous avions un choix. Les concentrations de l’armée
    égyptienne dans les voies d’accès du Sinaï ne prouvent pas que [le
    président égyptien] Nasser était vraiment prêt à nous attaquer.
    Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Nous avons décidé de
    l’attaquer".
    
    En fait, Israël s’était bien préparé militairement et avait
    monté des provocations contre ses voisins, afin de provoquer une
     riposte
    pouvant être utilisée pour justifier une expansion de ses frontières.
    La guerre illégale d’Israël pour le contrôle et la confiscation de
    terres dans les territoires occupés et le soutien des Etats-Unis qui
    l’a permis (en particulier un soutien à sens unique par l’actuelle
    administration américaine) expliquent en grande partie pourquoi 1,3
    milliards de musulmans nous haïssent.
    
    [1] La Commission des Affaires Publiques Israélo-Américaines
    
    [2] Le Congrès américain
    
    [3] l’Agence chapeautant l’ensemble des services secrets américains
    
    Ray McGovern
    
    publié par CounterPunch, le 6 octobre 2007 article original : So Who’s
    Afraid of the Israel Lobby ?
     http://counterpunch.org/mcgovern10062007.html
    publié en français par
    
    http://questionscritiques.free.fr/edito/CP/Ray_McGovern/
    Lobby_Israel_USS_Liberty_061007.htm
    
    Traduit de l’anglais par [JFG-QuestionsCritiques]
    
    Ray McGovern a été analyste de la CIA de 1963 à 1990 et le chef de la
    branche de Robert Gates au début des années 70. Aujourd’hui, McGovern
    fait partie du comité de direction des VIPS (Veteran Intelligence
    Professionals for Sanity) [Les anciens combattants professionnels des
    renseignements pour l’équilibre mental]. Il a contribué à "Imperial
    Crusades", édité par Alexander Cockburn et Jeffrey St. Clair.
    
    Sources Questions critiques
    publié par Adriana Evangelizt
    
    
    

     

    Kouchner et l'operation "Essaim de feu"  déplore le général Fabio Mini




    <http://www.voltairenet.org/article152051.html>

    Préparation de la guerre contre l’Iran
    Opération « essaim de feu »
    par Général Fabio Mini*
    La guerre contre l’Iran est une absurdité, mais à force d’accuser
    Téhéran de fabriquer la bombe et de se préparer à une opération
    préventive, le système finira par la concrétiser, déplore le
    général Fabio Mini. Selon les plans actuels, elle ne sera pas
    comparable aux conflits précédents, mais expérimentera la théorie
    de l’attaque en essaim, remise au goût du jour par les stratéges de
    la Rand Corporation.



    11 octobre 2007

    Depuis
    Rome (Italie)


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