• Civilisation.... ou barbarie ? Et les propositions d'un journaliste, en exclusivité

     
     
    Vendredi 11 janvier 2008

     

    Un empire américain mondial constitué de bases militaires 

    http://planetenonviolence.org  sur http://aipas.over-blog.org






    Bonjour,

    Dans ses voeux comme dans sa conférence de presse, Sarkozy nous promet une politique de civilisation qui tracera les contours d'une "nouvelle Renaissance", pas moins. Outre le fait qu'il emprunte le concept à Edgar Morin qui n'en demandait pas tant, il se présente en quelque sorte comme le Sauveur de la nation. 

    La civilisation version Sarkozy est une imposture de plus, qui en réalité va nous conduire directement à la barbarie. En avant le naufrage du navire France ! Et pas seulement d'ailleurs, car cette politique s'inscrit en réalité dans un cadre plus large, pré-déterminé. En ce sens, Sarkozy n'en est que l'exécutant, et nous, les futures victimes. 

    La première chose que j'aimerais vous dire, c'est que pour mieux nous berner, l'avocat Sarkozy proclame le contraire de ce qu'il fait, une technique éprouvée ; sa politique, ses pratiques, ses visées, sont en contradiction complète avec son discours.  Un vrai magicien ! 

    Le mot civilisation inclut plusieurs notions, entre autres celles de savoir, de culture, de valeurs humaines ; c'est aussi un art de vivre, de bien vivre, qualitativement, - une forme d'humanisme, finalement, qui conduit à reconnaître en chaque homme un alter-ego. C'est la France des Lumières, de la Culture, des belles Lettres, de l'esprit, des Droits de l'Homme, des valeurs républicaines aussi : Liberté, égalité, fraternité. 

    Et Sarkozy arriva, piétinant allègrement tous ces beaux idéaux . Avec l'élégance qu'on lui connaît, à l'américaine, c'est à dire le raffinement Eurodisney, Star Académie (je n'ai pas dit Académie Française), Mac Donald... Et un style de parvenu qui lui est très particulier, un mélange d'ostentatoire, de vulgarité, de people, de clinquant. De quoi choquer son électorat traditionnel, et les plumes les plus distinguées de la planète (je n'ai pas parlé des françaises, intentionnellement, celles-là se courbent devant le Monarque de pacotille). 

    Nous sommes en plein naufrage de toutes les valeurs, en pleine rupture, oui, le mot convient, mais rupture avec la civilisation, l'humanisme, le bien commun. Désormais, derrière les mots incantatoires et creux, se dessine un bouleversement total de tout ce qui fait l'identité française. On assiste à une remise en cause complète de toutes nos valeurs : Finis le vivre-ensemble, la liberté, la solidarité, la tradition d'accueil, le respect... Et par exemple, les seules solidarités sont désormais financières, ou le social est remplacé par le pénal. Et quel pénal ! 

    Les citoyens sont étroitement contrôlés, et considérés comme des suspects potentiels ; les grévistes sont désignés à la vindicte publique ; les étrangers sont poursuivis impitoyablement, sauf s'ils servent à faire baisser le coût du travail ; les immigrés en situation irrégulière sont chassés, en fonction des quotas décrétés par des technocrates coupés des réalités,  tant pis si derrière il y a des familles séparées, des drames humains effroyables ; les individus sont ravalés au rang de numéros, il s'agit de faire du chiffre, du rendement ; les étrangers sont fichés, exactement  comme les délinquants ; la répression s'accentue pour les petits malfaiteurs, tandis que la délinquance en col blanc bénéficie de l'indulgence ; le caractère arbitraire des arrestations, des détentions, et de la répression, s'accentue. Et à Calais, le rêve d'une Europe terre d'accueil s'est brisé. Les petits, les sans grade, les étrangers n'ont plus leur place. Pas de pitié pour ceux qui ne réussissent pas. Nous sommes en 2008 ! Une nouvelle civilisation émerge, qui fait le tri entre les individus, ceux qui méritent des bons points et les autres. Et qui fait appel aux instincts les plus bas, de rejet, de peur - de l'immigré, du Musulman, du gréviste, de l'autre en général.

    Les critères ont changé, avec la  disparition progressive de l'Etat-Providence, soucieux du bien être de tous les citoyens. Désormais, on met en compétition lers individus les uns avec les autres, on joue sur la


     http://legagcom

     concurrence, on dresse les gens les uns contre les autres, ceux qui se lèvent tôt contre ceux qui se couchent tard, les usagers contre les grévistes, ceux qui travaillent contre les assistés, les Français de souche contre les immigrés ...la liste est longue. 

    De toutes façons, nous sommes en plein Darwinisme social : les plus forts absorbent, ou écrasent,  les plus faibles. C'est la jungle, sauvage, à l'américaine - le modèle de Sarkozy. L'eugénisme social, la sélection des meilleurs, par le mérite, par l'habileté, par le cynisme, mais surtout par l'argent, érigé en valeur suprême. L'humain n'est plus au coeur de la civilisation, du projet de société, mais le veau d'Or, toujours plus luxueux, clinquant, ostentatoire. 

    Travaillons plus pour soi-disant gagner plus. Produisons toujours plus. Consommons toujours plus. L'individu est sacrifié à la logique économique, et l'économique lui-même au financièr. L'humanisme est remplacé par le productivisme, comme le spirituel par le matérialisme. Et ainsi de suite. L'idéal, au final, étant de se passer des travailleurs, en tous cas de réduire l'emploi et les coûts au maximum. Dans cette optique, la science, la technique, le marketing, la technocratie sont d'ailleurs encouragés.  La civilisation occidentale se deshumanise complètement, elle génère des maux toujours plus importants, et son credo de plus en plus libéral, fondé sur l'exploitation et le profit à n'importe quel prix, est amoral - immoral, même. De nouvelles formes d'esclavagisme apparaissent, d'ailleurs, discrètement favorisées par les dirigeants cupides, sans scrupules,  et dévoués aux maîtres du monde. Cela vous étonne ? Et alors, quand les protections sautent,  que la sécurité de l'emploi disparaît, que les travailleurs sont taillables et corvéables à merci, et que la flexibilité et la précarité se généralisent à tous les niveaux, l' humain est sacrifié au profit d'une poignée de requins toujours plus voraces.

    La lobbycratie est favorisée au détriment de l'Etat. Et d'ailleurs celui-ci n'est plus impartial, puisque son chef dépend des faveurs d'amis milliardaires, frôlant le risque de conflits d'intérêts.  En tous cas, la confusion des genres est permanente, entre la vie privée et la vie publique, les intérêts privés et les intérêts généraux, les intérêts financiers et les intérêts privés... Nous sommes loin de l'idéal humaniste. 

    Cette barbarie-là entraîne une disparité croissante entre les individus, les plus pauvres s'appauvrissant toujours davantage, et les plus riches s'enrichissant toujours plus. Et cette tendance, Sarkozy l'accroît délibérement, notamment avec ses cadeaux fiscaux accordés aux plus favorisés ; Il encourage les plus riches à augmenter leur fortune. Quant aux exclus, dans une société de régression sociale, où l'Etat se désolidarise des plus pauvres et les abandonne à leur sort, il ne reste plus que la charité, la compassion. Comme chez l'Oncle Sam ! Or une politique de civilisation se mesure aussi au sort qu'elle réserve aux plus défavorisés des citoyens.
    http://allainjulesblog.blogspot.com





    Dans cette nouvelle France, dans cette société sauvage, dure aux faibles et souriante aux forts, le rôle dévolu au chef d'Etat devient prépondérant, au détriment de la démocratie, de l'équilibre des pouvoirs. Le Présidentialisme s'installe, avec un Président qui gouverne seul, sans consulter le peuple, n'hésitant pas à proclamer "La France, c'est moi !", comme Bush " les Nations Unies, c'est nous ! ". La fascisme n'est pas loin, surtout avec des médias aux ordres, se contentant de répercuter l'information du chef, et de déconsidérer celle de l'Adversaire. 

    Pour conserver un pouvoir de plus en plus personnel, éloigné des préoccupations des citoyens, Sarkozy a des armes à sa disposition :
    les médias complaisants, d'abord, bien sûr, mais aussi la parole - les mots, qu'il manie avec dextérité, des mots qui masquent les maux qui s'abattront sur la société - voyez l'article que j'ai joint, transmis par un ami journaliste, Michel, et les solutions qu'il propose. Les citoyens sont complètement manipulés : La civilisation de Sarkozy est une civilisation des promesses non tenues et du mensonge où, habilement, le réel est travesti et paré de toutes les vertus. Et c'est une société, aussi, où les petits privilèges, des cheminots par exemple, sont montrés du doigt, tandis que les grands sont renforcés.

    Derrière la magie des mots, il y a une politique délibérée de déconstruction de la société, au profit des plus nantis, une véritable redistribution des plus modestes en faveur des plus puissants, dans tous les domaines, même juridiques. Et derrière les "contraintes économiques", il y a des individus, qui sont laissés pour compte. Impitoyablement. C'est exactement le contraire d'une société humaniste, soucieuse d'équilibre, de justice sociale et de l'intérêt général, attentive aux droits de tous, au sort de chacun, à l'égalité des chances, au partage équitable des richesses. Une politique de civilisation préfère le bien commun au luxe d'une minorité, l'intérêt général à l'intérêt particulier, et l'identité nationale aux communautarismes exacerbés.

    La politique brutale et barbare de Sarkozy s'inscrit parfaitement dans la logique actuelle, à l'échelle mondiale, hormis quelques exceptions notables comme celle du Venezuela .Et cette logique est purement financière. D'une façon générale, la mondialisation ultra-libérale, carnassière et prédatrice, est antinomique d'une politique réellement de civilisation. Et elle conduit au choc meutrier des peuples.


    Et c'est parce que ce qui se passe, en France, s'inscrit dans une politique à l'échelle de la planète, que l'orientation de mon blog change, pour aborder de plus en plus des thèmes qui concernent l'ensemble de l'humanité, son avenir, et notre présent à tous. 

    Je n'ai jamais fait de papolâtrie, de surcroît je n'apprécie pas spécialement le conservatisme outrancier de Benoît XVI,  mais je vais lui laisser, exceptionnellement, le mot de la fin, car je le partage entièrement, et il est d'une grande sagesse : " On devrait, dit-il, se comporter comme une grande famille, en partageant les richesses, en désarmant, et en protégeant les ressources naturelles ". 

    Bonne journée, je vous embrasse, votre Eva


    TAGS : Sarkozy, démocratie, mondialisation carnassière et prédatrice, civilisation, libéralisme, humanisme, Benoît XI, Venezuela, répartition richesses, capitalisme, finance, luxe, égalité des chances, cheminots, pape, France, Nations Unies, oncle Sam, Etats-Unis, Bush, République, Dysneyland, Mac Donald, Star Académy, Oncle Sam,...

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    ( Photo du Collectiffsa.over-blog.com À 71 ans, le réalisateur britannique livre une charge implacable contre les excès du libéralisme : le profit à n'importe quel prix )

     

    A titre d'info, voici ce que j'avais écrit récemment au sujet de l'orientation de mon blog :

    UN BLOG POUR DENONCER LE MONDE TEL QUE LES MAITRES DE LA PLANETE le préparent réellement, avec leurs valets les MEDIAS soumis, et avec la complicité active d'hommes comme Bush, Sarkozy, etc..., la domination du monde par les AMERICAINS et ses alliés, l'Ultra-Libéralisme sauvage PREDATEUR et impérialiste, le pillage des ressources naturelles et le mépris de tout ce qui vit - humains, animaux, plantes -, l'américanisation brutale de la société, avec le transfert des plus pauvres vers les plus riches, la casse sociale (et des services publics, du droit du Travail, etc), des guerres d'EXTERMINATION des peuples - des Arabes pour commencer - pour le confort d'une petite minorité, la ROBOTISATION de la société pour éviter le travail humain payant et revendicatif, les communautarismes exacerbés, l'instrumentalisation de la religion pour soumettre les individus au désordre établi, le social remplacé par le pénal, l'ASSERVISSEMENT des peuples par un contrôle généralisé de leurs moindres faits et gestes, la DESINFORMATION complète pour que les citoyens soient dociles face à leurs bourreaux, la disparition de la démocratie au profit d'un TOTALITARISME mondialisé, la fin de la culture et l'abêtissement des citoyens, etc...

    Conclusion: Actuellement, des fous guident les aveugles que nous sommes, alors le BUT DE CE BLOG est d'aider à ouvrir les yeux, pour que l'on puisse résister à l'intolérable que les maîtres du monde nous préparent

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    Article sur la civilisation, de Chahid :

    1best.jpg« Jusqu’à l’âge de onze ans, j’ai cru qu’il y avait des pauvres comme il y avait de l’herbe et des riches comme il y avait des arbres. » Evita PerÒn

     

        Vue d’Occident, la régression de la civilisation, dit-on, a commencé avec Auschwitz. La seconde guerre mondiale et Hiroshima ne sont alors que des conséquences parmi d’autres, effroyables certes, mais «nécessaires». Quand un président américain comme Georges W Bush menace aujourd’hui le monde d’une troisième guerre mondiale et d’autres Hiroshima, c’est qu’il est toujours, comme beaucoup de ses semblables occidentaux, sous anesthésie auschwitzienne. (..)
     

     Si régression de la civilisation il y a, elle a pour prélude ce qu’on appelle communément l’impérialisme, ce « Fardeau de l'homme blanc » comme disait Kipling, grand « prophète de l'impérialisme britannique ».[1] 

        Chaos, massacres, ravages, pillages, asservissement et humiliation sont des centaines d’Auschwitz que les pays du sud ont vécus dans l’impunité juridique, politique, intellectuelle et religieuse des puissants de l’après révolution industrielle.(..)  

          Ni foi ni rêve, ni loi ni trêve. Le désespoir et l’angoisse rongent tout le monde certes, mais il y a désespoir et désespoir. Le désespoir du palestinien, du libanais, de l’irakien, de l’afghan… n’est pas le désespoir de l’étudiant américain auteur de la fusillade de l'Université Virginia Tech , ni le désespoir des vétérans américains des guerres d'Afghanistan et d'Irak qui se suicident par centaines chaque semaine,(..) 

         L’Occident a choisi une nouvelle religion[3], celle de la consommation, les réticents et les « impies » sont taxés d’«intégrisme» ; brûlés, pendus et exterminés ils seront. La nouvelle religion brandit l’inquisition de la « modernité ».  Les honestiores écrasent les humiliores. De l’individualisme au totalitarisme. Quel cauchemar !                 (suite à http://chahids.over-blog.com)



    [1] Remarquez que des hommes comme Nicolas Sarkozy et bien d’autres ne font finalement que régurgiter d’une façon ou d’une autre la pensée de Kipling.  
    [3] Voir le dernier texte d’Aline de Diéguez : Le culte du Veau d'Or et la Mondialisation.


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    commentaire de Chahid ajouté à son article, éloquent :

    « Et j'espère que l'Europe réussira à affronter le déclin économique qui la guette sans pour autant descendre vers l'abîme moral, et qu'elle pourra guider les pays émergents vers un chemin moins sombre que celui dans lequel elle s'est elle-même engagée "

    Nous assistons impuissants, au développement rapide, brutal et vertigineux des conséquences d’une pensée et d’une mécanique sommaires célébrant l’individu et l’individualisme aux dépens du social et de l’humain. Le déclin d’une civilisation commence dès qu’on introduit les relations inhumaines entre gouvernants et gouvernés et dès qu’on donne au pouvoir (politique, économique, culturel…) une fonction de contrainte et d’intimidation illimitée. Nous sommes alors en pleine gouvernance (totalitarisme et fascisme) du « profit avant l’homme » (une expression de Noam Chomsky), le profit devient le seul principe d’action propageant ainsi le désordre et la tyrannie des intérêts égoïstes et des passions aveugles, le simple citoyen, un salarié tôt ou tard, est introduit sans le savoir ( puisque occupé à combler ses soi-disant besoins/illusions) dans un jeu de mécanismes et de dressage (éducatif, médiatique etc.) pour un meilleur rendement et une production intense, en même temps, tortionnaires et ripoux quadrillent les marges de manoeuvre.

    Ce mécanisme ou modèle cauchemardesque (tu as parlé de « néolibéralisme ») très répandu en Occident (Amérique du nord et Union Européenne) est voulu par ces puissants comme modèle et néo-culture pour les pays du sud fortement attachés à leurs propres cultures millénaires et qui refusent aujourd’hui cette « organisation industrielle » occidentale aliénante de la société, d’où mon expression « remonte vers la liberté et la renaissance » ! 

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    Les maux derrière les mots, - de Michel le journaliste


    Depuis plus de 30 ans maintenant, mais le processus tend à se développer
    rapidement depuis quelques années, des maux se développent derrière les
    mots .

    Si on se situe clairement du point de vue de l'émancipation sociale et
    humaine de l'humanité toute entière, sans rester seulement dans un
    cadre national qui impuissante et empêche une compréhension des
    évènements mondiaux, ces mots déformés, trahis, défigurés sont devenus
    une aide véritable aux maux sans cesse croissants qui assaillent
    l'immense majorité des populations du monde.

    Dans cet article, seront étudiés quelques-uns de ces mots et il sera
    montré en quoi ils ne sont que le contraire de ce qui est nécessaire au
    combat émancipateur des peuples et du salariat en particulier.

    Ces mots sont: participation- collaborateurs- éducation- et l'expression
    "plus de justice sociale". On pourrait en citer d'autres, mais restons
    sur les choses essentielles ...

    1)
    Participation contre démocratie, donc décision du peuple pour ses
    propres intérêts

    A l'origine du mot "participation" en France et dans d'autres pays,
    l'Espagne franquiste et le Portugal de la dictature salazariste par
    exemple, il y a la notion d'intêrêt commun entre salariat et patronat.
    En France, le terme a été mis à la mode par le régime gaulliste sous la
    forme de "participation des salariés" au capital des entreprises dont
    ils étaient aussi les travailleurs. L'objectif était de faire en sorte
    que les revendications salariales et autres disparaissent en créant une
    apparente communauté d'intérêts matérielsentre salariés et employeurs.

    Le principe ne fonctionnant pas vraiment, il a été repris ensuite, et
    curieusement,par des partis de gauche, voire même de gauche
    révolutionnaire. Ainsi, on a vu fleurir les forums, colloques, débats,
    conseils de toutes natures dits "participatifs" où on laissait les
    citoyens débattre entre eux de l'application de mesures et/ou
    d'orientations prises ailleurs, mesures fruits elles-mêmes de
    contraintes financières et/ou budgétaires qui encadraient et fixaient
    les limites des discussions.

    Des exemples édifiants furent donnés par le Parti Socialiste en France
    avec ses "débats participatifs" alors que la direction de ce parti
    fixait elle-même et seule les lignes programmatiques d'action
    gouvernementale, mais aussi plus largement dans le monde, par certains
    courants alter-mondialistes, notamment quand ils gérèrent la
    municipalité brésilienne de Porto Alegre, depuis revenue à leurs
    adversaires politiques ou initièrent de gigantesques forums qui ne
    débouchaient sur rien de concret.

    Derrière le mot et ses déclinaisons sous diverses formes se cache en
    fait l'interdiction faite aux citoyens de débattre LIBREMENT de tous les
    faits et décisions qui les concernent, du niveau municipal - les
    citoyens discutent de tout et le Conseil Municipal vote ce que veut le
    maire-au niveau, par exemple, européen, où les vraies décisions
    appliquées sont prises par une Commission Européenne non élue et donc
    contraire à la plus élémentaire démocratie.

    Rappelons ici que la démocratie, la vraie, ce n'est pas la PARTICIPATION
    du peuple aux décisions prises AILLEURS et SANS lui, mais bien le
    POUVOIR du PEUPLE SE GOUVERNANT LUI-MEME POUR LUI-MEME, décidant
    souverainement et sans contrainte de ses choix LIBRES.

    2) Collaborateurs et collaboration: une terminologie nauséabonde

    Il n'aura échappé qu'à peu de citoyens que les années passant, on a
    assisté sans que cela soit discuté vraiment à de curieux changements de
    vocabulaire: voici quelques années, les salariés étaient appelés des
    SALARIES, ou des travailleurs. Aujourd'hui, ils sont devenus dans le
    langage courant des ...collaborateurs, donc des rouages en quelque
    sorte d'une collaboration.

    A l'origine, les termes collaborateurs et collaboration renvoient à
    celles et ceux qui se placèrent du côté de l'occupant nazi pendant la
    période de l'Occupation: juin 1940- fin 1944. C'était un terme marqué
    par l'indignité et l'infâmie.

    Aujourd'hui, y compris curieusement jusque dans certains médias qui se
    disent démocratiques, le terme a pris son enracinement. Les salariés
    sont des collaborateurs. Mais, la collaboration supposant au moins deux
    partenaires en vue d'un intérêt vu comme commun, quelle est l'autre
    partie? La réponse est simple et connue: ce sont les employeurs.

    Donc, suite à l'échec de la participation gaulliste, une autre volonté
    de ne plus considérer les salariés comme tels, avec leurs intérêts
    particuliers et opposés à ceux de l'employeur, émerge bien derrière ce
    vocable. La ligne directrice est la même: associer le salariat au
    patronat.

    Cependant, là aussi, derrière les mots, il y a les maux réels:
    licenciements, harcèlements moraux et/ou sexuels, salaires bloqués et
    insuffisants, charge de travail trop lourde, maladies et dépression,
    suicides en nombre croissant, accidents du travail en hausse pour les
    salariés d'un côté, enrichissement croissant et voyant de employeurs de
    l'autre côté.

    A l'évidence, là comme pendant la période 1940-1944, le mot
    collaborateurs cache une réalité qui n'a rien à voir avec le sens du
    mot. Il essaie, vainement, de
    masquer les vrais processus de plus en
    plus inhumains
    dans les relations de travail et la réalité de la lutte
    sociale entre salariés et employeurs, une lutte qui continue et
    s'exacerbe.

    3) Education contre instruction

    Comme le vocabulaire courant du monde médiatique est passé du terme
    salariés à celui de collaborateurs par petites touches successives, le
    mot "éducation" a remplacé progressivement, presque insensiblement, le
    terme "instruction".

    C'est en effet le régime de Vichy qui essaya de promouvoir le premier le
    terme d'éducation qu'il opposait à l'instruction. En effet, selon ce
    régime particulier, l'éducation doit former les corps et les esprits
    -comme cela était le cas en Allemagne nazie. Eduquer veut dire, cela est
    clair, former une personnalité, lui inculquer des principes donnés par
    l'éducateur, mais cela ne fait pas référence ni au savoir, ni à l'Esprit
    des Lumières, ni encore à l'enseignement de l'esprit critique et
    rationnelle.

    L'éducation tend de par sa nature à former et conformer des esprits
    selon les critères propres de l'éducateur. L'instruction a pour but
    d'apporter le savoir, la raison, l'esprit critique, des capacités de
    réflexion rationnelle à l'enseigné en lui laissant toute latitude pour
    se faire ses propres opinions.

    Il existe là une contradiction manifeste qu'il convient de souligner à
    une période où les mots les plus beaux perdent leur sens réel pour être
    amalgamés, mélangés, assimilés à des concepts très différents, voire
    opposés.

    Eduquer une personne, c'est la conformer à des préceptes imposés.
    L'instruire, c'est lui donner les clés
    de son développement et de son
    épanouissement. Ici se concentre une contradiction essentielle que les
    termes tentent de déformer.

    4) "Plus de justice sociale" contre la justice sociale universelle

    Il est de bon ton dans de nombreux milieux de souhaiter, et les
    politiciens de toutes couleurs sont en première ligne, "plus de justice
    sociale" au peuple quand leur politique réelle, à toutes et tous,
    construit et promeut chômage, précarité, misère, donc l'injustice
    sociale généralisée

    Même celles et ceux qui se réclament officiellement de l'émancipation
    sociale et humaine, à quelques rares exceptions il est vrai, utilisent
    ce lieu commun sans aucun sens "plus de justice sociale" au moment où
    toutes et tous constatent que les faits montrent exactement l'inverse.

    Comment un chômeur, un jeune en situation précaire, un salarié qui peine
    à survivre peut-il considérer une personne qui vient lui parler de "plus de
    justice sociale", quand il se débat dans d'effroyables problèmes
    quotidiens? En posant ainsi la question, on conçoit de suite la réponse
    du citoyen concerné: cette personne parle pour ne rien dire, elle est
    loin de mes problèmes.

    Au-delà du terme qui devient ainsi une sorte de référence morale vidée
    de son vrai sens, cela traduit la difficulté de beaucoup à se déclarer sans 
    ambiguïté  partisan de la justice sociale dans le pays et dans le monde.

    En guise de conclusion pour nourrir une réflexion collective

    Derrière cette difficulté, et toutes celles que cet article met
    sereinement en lumière, se reflète un autre problème, le plus essentiel
    de nos jours: quel programme concret peut permettre de passer
    de cette société qui détruit, piétine et broie chaque jour des vies
    dans tous les pays, à la justice sociale via l'émancipation
    humaine et sociale? Un programme auquel se référer pour indiquer
    la direction, et rassembler la population de plus en plus paupérisée.

    Sans élaboration d'un programme clair et précis, partant des problèmes quotidiens 
    des citoyens, les plus beaux discours avec les meilleures intentions ne serviront à rien.

    Ce qui manque à cette majorité de la population, en France et partout,
    ce n'est pas la conscience de la situation, c'est d'
    un programme qui soit issu des
    aspirations sociales et des besoins élémentaires, et qui permette de se
    regrouper ensemble pour le réaliser par la force unie collective.


    Michel





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    http://eldiablo.over-blog.org
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    MILITER  :     DESINFORMATION - PETITION  CSA

    DEMANDEZ LE LOGO CONTRE LA DESINFORMATION :
     
    " NON A LA MONARCHIE MEDIATIQUE "


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    ACTION OGRES HEBDO : SONDAGES DEHORS ! (..) stop l’intox  CSA !

    samedi 15 décembre 2007

     

     

    Au CSA on ne se soucie pas vraiment des citoyens en ce qui concerne l’intégrité de leur information.

    Outre l’arnaque désormais bien connue que tous les médias ont quasiment les mêmes quelques patrons, tous grands amis de Sarkozy, ce qui en soit est déjà une dictature des cerveaux citoyens, il existe une autre arnaque gigantesque (..) :

    Les sondages, arnaque du siècle ! (..)

    (..) Ecrire au CSA et lui dire :

    SONDAGES DEHORS !

    Aucune garantie de fiabilité, stop l’intox !

    -  AUCUN SONDAGE NE DOIT FAIRE CROIRE QU’IL DONNE "L’AVIS DES FRANCAIS" (..°

    L’opinion publique, c’est nous  tous sur internet  !

    Ecrivez un message par formulaire ici :

    http://www.csa.fr/outils/contact/co...

    (..)  Tapez un pseudo et une fausse adresse email dans le formulaire si vous ne voulez pas leur donner la votre.



    Par courrier :

    Conseil supérieur de l'audiovisuel
    Tour Mirabeau
    39-43, quai André-Citroën
    75739 Paris cedex 15
    Par téléphone/fax :

    Tél.: +33 1 40 58 38 00
    Fax: +33 1 45 79 00 06

     

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    CONTRE-INFOS :       Kadhafi aurait été sauvé par le Mossad !
    sur http://aipas.over-blog.org





     

    (...) Je (le journaliste-écrivain ERIC LAURENT) vis entrer dans la pièce un homme massif et trapu (..) Amit dut lui résumer en hébreu notre conversation car l’homme me demanda d’un ton amusé : « Alors, vous avez vu Kadhafi ? »

     

    « Oui, à plusieurs reprises mais cette fois dans le désert, sous sa tente. Un endroit d’ailleurs difficile à localiser, car tous les panneaux d’indication, sur les routes d’accès, sont camouflés. » En écoutant mes propos, Amit et son ami échangèrent un large sourire ironique, puis l’ancien directeur du Mossad se pencha vers moi.

     

    « Qu’il soit à Tripoli ou sous sa tente, nous sommes toujours en mesure de le localiser. Vous savez… Il marqua un bref silence comme s’il savourait la confidence qu’il allait me faire… à deux reprises, son armée complotait contre lui et se préparait à le renverser. Et il n’était absolument pas au courant. C’est nous qui l’avons alerté et sauvé. Croyez-moi, je sais qu’il ne l’a pas oublié. »

     

    Sources Bakchich  pour la suite, cliquer ici

     

    Posté par Adriana Evangelizt 

    Kadhafi saura peut-être s'en souvenir quand Sarkozy lui demandera son accord pour faire entrer Israël dans son projet Méditerranéen, projet d'ailleurs spécialement conçu pour intégrer Israël. Et la Palestine, elle en fera partie ? Derrière ses barreaux ? 


    Soyons prêts à nous mobiliser pour la Justice, le cas échéant


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    CONTRE-INFOS :

    Le bouclier antimissiles et les armes basées dans l'espace
    >Bouclier anti-missiles, version Nouvelle Europe
    >Le bouclier antimissile US déployé en Europe ?
    >Bouclier antimissiles
    >Bouclier antimissile américain : Poutine menace
    >Le bouclier antimissile de George W. Bush

    http://lagrandeconspiration.org 

     

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    MILITER

     

     

    blog des nouvelles de Gaza, tenu par des gens qui (sur)vivent là-bas,
    http://nouvellesdegaza.over-blog.com/
     

    Lettre ouverte d'un prêtre et d'un député de Gaza au pape

     

    livré publié par deux journalistes qui sont allés sur place et qui nous montrent des photos et nous racontent leur parcours et la vie des gens là-bas, livre magnifique,
    http://www.reporterre.net/gaza/gaza-la-vie-en-cage.html
     

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     ISRAEL : (http://a7fr.com)  

    IL EST TEMPS POUR TOUS DE SIGNER UNE PAIX JUSTE ! (Eva)
      cf voici le témoignage d'un père qui a perdu sa fille dans un attentat :

     

     Attentats terroristes: comment surmonter l'épreuve ?
    par Claire Dana Picard                                   Ecoutez !
    mercredi 2 janvier 2008 - 22:10

     





    Ouri Baruch a perdu sa fille Sarit z"l, jeune mère de famille, dans un attentat terroriste. Il réagit pour nous à l'attaque meurtrière perpétrée vendredi dernier contre deux jeunes soldats de Kiriat Arba et nous explique le travail qu'il effectue au sein de One Family.

     

     

     

      

     

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