• Bush et Sarko comme larrons en foire - Révolte des journalistes bernés

     
     
    Dimanche 12 août 2007

     

    Bonjour,

    Je suis fidèle au poste, comme promis. Et, je le répète, s'il doit rester une seule intellectuelle, refusant de s'agenouiller devant celui que les médias serviles appellent "Super-Sarko", ce sera moi. Debout. Encore et toujours, quoiqu'il arrive.

    Yahoo a repris mon expression : Bush et Sarko, comme "larrons en foire". Au moins je sers à quelque chose ! Bravo Yahoo ! Face à des hommes comme ces deux adorateurs de Mâmon, qui se veulent les maîtres du monde et ne pensent qu'à briser toutes les résistances, je ne plierai pas, je veux être celle qui, encore et toujours, se bat contre l'intolérable. A l'heure du grand conformisme, je veux que souffle le vent de la liberté, celui-là même  qui a forgé un pays comme la France, reposant sur le socle de trois grands principes : liberté, égalité, fraternité. Ce sont des valeurs pour lesquelles on doit se battre. Inlassablement, et quel qu'en soit le coût .

    Autour de deux mets qui sont ce qu'il y  a de plus select en matière de gastronomie américaine, les hot-dogs et les hamburgers ( CECILIA a été bien inspirée de s'y soustraire avec ses enfants ), deux hommes dangeureux pour la démocratie, la justice sociale et la paix dans le monde, viennent de se rencontrer : Un crétin et un homme réputé intelligent -- mais SARKOZY est-il si intelligent pour s'acoquiner chaque fois qu'il le peut avec celui qui fait aujourd'hui la risée de tous ? -- discutent ensemble des affaires de la planète, unis par une même conception de la politique, la gâchette plutôt que la diplomatie, le service des puissants plutôt que du peuple, la répression plutôt que la sagesse... et tout cela, quel symbole ! dans le Maine, "sanctuaire de l'AMERIQUE blanche, très riche, conservatrice"... dixit FR2, "Télé-Sarkozy",  délicieusement audacieuse lorsqu'elle s'éloigne des frontières françaises ! 

    Et puisqu'on parle des MEDIAS,  j'ouvre une parenthèse concernant la couverture de l'actualité récente. Lors de l'enterrement du cardinal Lustiger, on a vu Sarkozy -- l'électorat chrétien, il en a besoin, car sa politique, en matière d'immigration, loin d'être évangélique, s'aliène une partie des croyants sincères -- faire un aller-retour rapide pour se montrer au milieu d'un joli parterre de religieux juifs et chrétiens (tout de même, le cardinal a fait preuve d'un manque de savoir-vivre en mourant pendant les vacances de notre Président bien-aimé !).  Arte n'a pas jugé bon de mentionner la visite éclair de Sarko, FR3 en a dit un simple mot, mais FR2 a fait toute une interview de notre saint homme national, toujours aussi désintéressé. Cette chaîne-là ne manque pas une occasion de faire la propagande de son mentor.

    Et n'allez pas chercher sur "ARRET SUR IMAGES" la moindre analyse de la couverture médiatique ! L'émission déplaisant à M. de Sarkozy - trop indépendante sans doute -, on l'a tout simplement retirée, et elle a été remplacée, cette semaine, par ... une heure sur le corps idéal, "destination beauté". On a la télévision que l'on peut, en "démocratie irréprochable" : Perdez vos kilos, et continuez à encenser super-Sarko ! Et FR2 prépare déjà les esprits aux grandes réformes, très impopulares, de la rentrée. Ainsi, on a pu apprendre que les Français souhaitaient travailler plus longtemps, vive la retraite à 70 ans ! On y aura droit, bientôt, vous verrez ! Et surtout, pas de régimes spéciaux pour les professions pénibles ! Les cadeaux sont seulement pour les privilégés...

    Pendant ce temps, la révolte gronde chez les journalistes, réduits à de simples faire-valoir de la politique néo-conservatrice des grands dirigeants de ce monde. Quand le peuple prendra-t-il le relais ? Il y va de la liberté, de la démocratie ! (voir mon premier article, "appel à la réstance"). Dans les médias régentés par les amis de Sarkozy, chaque mot est au service du Chef et des intérêt du grand capital qu'il représente, ainsi que  pour discréditer chaque jour un peu plus la gauche, au risque d'empêcher l'alternance politique nécessaire à une saine démocratie.

    Revenons à nos deux larrons. Leur vraie source d'inspiration, c'est  Friedman, le célèbre économiste américain. Celui-ci incitait les décideurs à imposer une politique de démantèlement des droits de l'opposition, des aides sociales et des législations de protection des travailleurs, il prônait la suppression des services publics et des revenus minimums, et une politique fiscale au service des plus nantis. 

    Stop, j'arrête, le cyber ferme. On se retrouve bientôt pour la suite ! 

    Je vous embrasse, votre Eva toujours aussi résistante, même quand elle est interrompue... On n'interrompt jamais le souffle de la liberté!

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