• 2 textes pour comprendre ce qui nous attend : La 3e guerre mondiale !

     
     
    Jeudi 1 mai 2008

     

     

     

     

     

     




    Bonjour mes amis,

    J'ai reçu aujourd'hui un commentaire qui m'a renvoyée au texte de
    Robocup que j'avais publié sur le sionisme, en octobre dernier
    http://r-sistons.over-blog.com/article-13053842-6.html 

    En  voulant retrouver les textes de Robocup, je tombe sur ces deux articles que je n'ai pas entièrement lus. Mais j'ai vu, en diagonale, de quoi il s'agissait. Et qui a écrit : Un des meilleurs journalistes d'aujourd'hui,

    Michel Chossudovsky,
     
    rédacteur à
    http://mondialisation.ca,

    site auquel je rends hommage. Il y a des sites résistants, comme celui-ci, ou Voltaire.net, ou l'Aviseur international, ou michelcollon.info, georgestanechy, lagrandeconspiration.org, oulala.net, aspeta, solidariteetprogres, etc etc... je ne peux les citer tous.

    A la fin du 2e texte, on annonce, justement, les guerres du Moyen-Orient, et bien au-delà : contre la Russie et contre la Chine.

    Combat titanesque pour la suprématie - pour la domination du monde et de ses ressources.

    Plus que jamais, le texte de Silvia Cattori que je viens de publier, est d'actualité : De dangereux psychopathes dirigent le monde.. pour sa perte.

    Il est temps de nous réveiller, nous les peuples, et, tous unis (nous avons pour nous le nombre) d'organiser un grand mai 2008 mondial.

    Il y a urgence ! Notre combat est existentiel ... pour la survie de l'espèce humaine. Et pour la civilisation.

    Votre Eva



    http://robocup555.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/10/index.html



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    Réponse :
    Merci.
    Oui, mon objectif est d'aller à l'essentiel. Toujours. Tu as tout compris.
    Bises
    Eva



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    Autre commentaire envoyé par Danièle, il est trop intéressant, je vous le propose :


    "Bonjour. Je crois effectivement à l'objectif des puissances financières mondiales de parvenir à la domination du monde. Je crois qu'elles utilisent toutes les occasions qui surgissent et surtout toutes celles qu'elles provoquent. Je crois que les Etats, les dirigeants politiques et religieux sont utilisés et même manipulés pour mettre en place cette domination d'une ploutocratie mondiale concentrée.

    J'imagine bien que ces Etats, après avoir été utilisés, seront détruits : l'UE en est une démarche exemplaire.

    Mais je pense aussi qu'à terme les Etats-Unis eux-mêmes et Israel subiront le même sort, sans doute d'une manière différente. Il n'y aura plus ni état, ni surtout nations, ni citoyens et, c'est vrai, ils n'hésiteront pas à avoir recours à la guerre, qu'elle soit d'ingérence, de choc des civilisations, due à la famine...

    Les guerres n'ont jamais ruiné la haute-finance qui, au contraire, trouve son bénéfice dans la production d'armement et la rareté des denrées de première nécessité. Le patriotisme n'a jamais existé pour le capital, seuls comptent les profits à n'importe quel prix. Quant aux religions monothéistes, unifiées ou non, elles serviront de "lien social" et éviteront les désordres sociaux. C'est peut-être de la politique-fiction, mais j'ai peur d'avoir raison, peur pour les générations futures.

    Aussi, c'est vrai, face à une telle force, seule détentrice du pouvoir financier, seule à être organisée au niveau mondial (avec la religion catholique), toute résistance est forcément dangereuse, mais elle est vitale pour préserver la condition humaine. Je ne sais plus qui a dit :" C'est ce qui sera organisé sur le plan international qui dominera le monde."

    Aussi, il faut absolument que nous, résistants, nous nous ouvrions vers l'extérieur, que nous poussions les partis politiques "anti-tout libéral", les syndicats de salariés, les jeunes, les retraités, les associations de défense des droits de l'Homme et des droits sociaux, à se reconnaître conscients du danger et à s'unir, au plan national et au plan international. Nous représentons quand même "les peuples", "le nombre", et aussi nos héritages historiques et culturels.

     Courage à nous tous. R-sistons."




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    21.10.2007

    Du Sabbataïsme au Sionisme : d'une guerre à l'autre
     

    Le Sabbataïsme, responsable de la chute du Califat ottoman ? Le sionisme, celle de la civilisation moderne ?
    Le complot juif à l'époque ottomane, mythe ou réalité ?


    L'imaginaire turc, à tort ou à raison, attribue au peuple juif, la dislocation du Califat ottoman. Quels sont les fondements de ces croyances, et comment aurait pu se mettre en place une telle cabale ?
    Comment savoir si cela relève d'une vision fantasmée ou d'un délire collectif, et si non, comment une telle cabale pouvait avoir lieu à une époque où les non- musulmans avaient le statut de ‘'protégés'' ? Ou, est-ce simplement une de ces nombreuses légendes qui traversent les âges pour justifier les défaites et autres humiliations historiques ?

    Mythe ou réalité, quoi qu'il en soit, une convergence d'intérêts et d'objectifs géopolitiques sont visibles à l'aune d'une autre lecture de l'histoire. Un décryptage de l'actualité et son lot de versions officielles sur des évènements comme le 11 septembre (acte déclencheur d'une nouvelle guerre mondiale), permet d'appréhender certaines questions qui remettent en cause les fondements historiques. Ainsi que les mensonges institutionnalisés, afin d'imposer un modele sociétale au nom de la globalisation, qui en fait est instrument juridique et politique dont l'objectif ultime est une concentration du pouvoir politique et financier entre les mains d'une l'élite mondiale autoproclamée.

    Le problème, et de taille, réside dans la difficulté de ne pas tomber à la tentation de la facilité : désigner de facto une communauté, en se disant simplement ‘'les juifs sont responsables de beaucoup de choses, et pourquoi il ne seraient pas aussi à l'origine de la dislocation du Califat ottoman ?''
    C'est une pratique courante, mais sans gloire aucune. Puisque ce comportement est intrinsèquement lié à une malhonnêteté intellectuelle.

    Même si, les accusations souvent portées contre une partie du peuple juif se sont avérées fondées, cela n'est pas une pratique digne, et incompatible avec la réflexion et la volonté de découverte des évidences occultées.

    Il est impératif de chercher à vérifier les tenants et les aboutissants, à qui profite le crime, le contexte historique, afin de ne pas tomber dans l'anachronisme, comme il est souvent reproché par l'élite pensante de cette société.

    Quel peut être l'intérêt d'une telle démarche ?


    Satisfaction personnelle ou volonté d'éclairer des recoins sombres de l'histoire, mettre à jour certains repères historiques, occultés et dénaturés ?

    Tenter de dévoiler la face cachée de l'histoire, revient à prendre le risque de tomber sous le courroux du sionisme international. Faut-il pour autant, taire ce que l'on croit être juste et ne pas dénoncer des pratiques lobbyistes connues de tous et qui mettent en péril l'apparente stabilité sociale du monde ?

    Ne pouvant m'arrêter à ce genre de considération, ma volonté est de démontrer les risques dans l'utilisation de certains axiomes utilisés dans les critiques contre Israël, les USA ou le sionisme. Une critique dénuée de recherche historique, peut se retourner contre son auteur, mais donne l'occasion aux portes voix de la propagande américano sioniste de créditer leurs thèses racistes, en démontant sans peine les lieues communs et les lapalissades, les armes dialectiques de ceux qui luttent à juste titre contre l'impérialisme US.

    Cependant, face à ces manipulateurs, à la rhétorique controuvée et la plume acerbe, qui derrière des façades, sont payés à défendre et parfois sont les zélateurs d'une cause aussi dangereuse que le sionisme, les lieues communs et autres axiomes, sont des armes à double tranchants.

    Le plus inculte d'entres les musulmans, vous dira que - le sionisme est responsable de bien des malheurs de l'humanité depuis des siècles
    -. Certes, j'adhère à cette idée, mais cela ne reste qu'un aphorisme sans valeur, un point de vue. Présenter les choses de manière aussi laconique et lapidaire, fera de vous, un antisémite aux yeux des gardiens de la bien pensée. Mais surtout vous ne convaincrez que vous-même !

    C'est pourquoi, j'ai jugé utile de développer cette hypothèse de complot juif, responsable de la chute du dernier Califat. Laissant ainsi, la communauté musulmane (un milliard cinq cents milles adeptes) sans représentant spirituel et politique depuis presque un siècle.

    Si le monde musulman avait encore un califat, ni les américains, ni Israël, n'auraient pu ainsi humilier, massacrer, les musulmans sous des prétextes fallacieux, que nous connaissons tous
    ?

    Après ces quelques précisions nécessaires pour éviter tout procès d'intention, voyons ensemble si cette thèses de complots juifs à l'origine de la chute des ottomans est plausible, et dans quelle mesure nous pouvons faire un parallèle entre l'histoire et les événements internationaux qui actuellement semblent ourdir un complot dont les motivations parfois évoquées ressemblent étrangement à la période sabbataïste, où une vision eschatologique du monde était imposée aux juifs. Cette vision, vecteur de comportements incohérents, a pu parfois pousser l'humanité à la limite du chaos.

    Depuis des décennies, des individus se croyant chargés d'une mission mystique, un peu à l'instar de Benoît XVI, et d'autre comme Bush, qui pensent être investis par Jésus lui-même, et commettent des crimes pour le salut de l'humanité, disent-ils ?

    Il est certes très délicat d'aborder ce sujets, en particulier, quand il touche de près ou de loin la communauté juive où qu'elle soit. Sans tomber dans les travers de la simple dénonciation crypto antisémite et de l'anachronisme historique, mon objectif est d'essayer de faire un parallèle entre l'histoire et les évènements qui touchent actuellement toute l'humanité, essayer de comprendre les motivations réelles qui se dissimulent derrières toutes les fausses considérations comme l'antisémitisme, la lutte contre le fondamentalisme et le ‘'terrorisme islamique''. Dévoiler la face cachée de certaines pratiques et les accusations iniquement portées à l'encontre d'une religion et de ses pratiquants. Mais plus globalement, dénoncer ceux qui se cachent derrière des façades, qui régurgitent les diatribes et les insultes contre les musulmans et, tous les exclus des sociétés occidentales et les peuples du Sud.

    Tous les peuples qui osent afficher une volonté anti-impérialiste, sont combattus pour des raisons aussi obscures que fallacieuses, ils sont les cibles d'un plan politico médiatique qui tire sa genèse des intrigues de palais d'antan et d'autres conspirations occultes.


    Il y a actuellement une méthode de déstabilisation des régimes réfractaires ou simplement frileux aux exigences de la mondialisation, et chose étonnante, tous les dirigeants qui s'opposent à la globalisation, ou simplement à l'impérialisme US, sont étiquetés et classés dans un même concept. Celui d'un fantasme occidental, une vision fantasmée de l'Islam et de manière récurrente est proposée, imposée à l'opinion mondiale, les sous-entendus sont à peine dissimulés.

    Bien évidemment, le but n'étant pas ici de traiter de la mondialisation et de ses risques, mais de dénoncer ceux qui se cachent derrière, et dévoiler les plans de dominations et de guerres qui y sont inhérents.

    Pourquoi certains chefs d'Etats, à l'instar de Chavez, Ahmadinejad, Castro et d'autres hommes politiques courageux et anti-impérialistes, sont-ils accusés systématiquement d'antisémites et d'antiaméricanisme primaire ?

    Ne pas vouloir un modèle anglo-saxon mène t-il inévitablement vers le terrorisme ?
    A moins que derrière l'impérialisme américain, se dissimule d'autres objectifs moins avouables, des objectifs de gouvernement mondial ?

    L'impérialisme US, après avoir prétexté le danger soviétique, et réussir à le péricliter en fomentant un conflit entre ses deux ennemis le communisme et l'Islam. L'Afghanistan d'abord communiste puis ‘'islamiste'' a sonné le glas de l'URSS sous l'impulsion US. Avec un plan étalé sur plusieurs décennies et le nouvel ennemi de la Liberté (le terrorisme ‘'islamique'' et les Etats du Sud, non alignés) Le gouvernement mondial se concrétise. Les origines de ce plan de gouvernement mondial peuvent s'expliquer avec l'indépendance américaine.

    Pour ne pas être discrédité sans doute, beaucoup de ceux qui dénoncent l'impérialisme US, n'osent faire le parallèle entre cet empire US et un gouvernement mondial dirigeant dans l'ombre et en phase de se dévoiler à tous les peuples. Les moins courageux iront même jusqu'à nier, que l'empire est orienté de manière à préserver les intérêts sionistes par des pratiques lobbyistes qui notoirement connues et acceptées. Quitte pour cela, à faire des guerres qui n'ont aucun intérêt pour les Américains. Les mêmes pratiques sont coutumières et pléthores en Angleterre et France. On pourrait s'amuser à comptabiliser et à analyser les politiques étrangères de ces pays, et le même constat qu'avec l'empire US est aussi visible dans nos latitudes.

    Peut-on être sioniste et être un chef d'Etat, un ministre, un sénateur, un député, un maire, ou simplement occuper des fonctions de représentations publiques et ou médiatique ?

    Il faut croire que cela est compatible, puisque qu'une majorité des hommes politiques en Occident et les élites médiatiques et philosophiques dans les pays qui n'ont pas le niveau de vie occidental sont sionistes. Ils le revendiquent ouvertement pour certains ‘'courageusement'' et de manière insidieuse, en envoyant des signaux d'amitiés et de soutiens à Israël et au sionisme international.

    En France et avant les présidentielles, les Sarkosy, les De villiers (voir ces dernières déclarations à un journal israélien), en son temps il y avait Jospin aussi qui avait fait preuve d'allégeance à cet international sionisme. D'ailleurs les collusions entre trotskisme et sionisme sont bien réelles et les Olivier Besancenot et autres leader d'extrême gauche sont là pour le prouver…

    A l'extrême droite ils ne sont pas en reste, sauf qu'eux dans la théorie affiche un antisémitisme lattant, ce devrait signifier une opposition au sionisme. A contrario, ceux qui se revendiquent fascistes, nationalistes sont les premiers à défendre la cause sioniste. Depuis trop longtemps, on a assimilé l'antisionisme à de l'antisémitisme. Si cela était vrai, comment expliquer alors que des antisémites puissent être des sionistes. Mais surtout, qu'un antisioniste n'est pas fatalement un antisémite ?

    Qu'est-ce donc ce gouvernement mondial ?


    Sous le prétexte de l'urgence d'un nouvel ordre, raison fondamentale de tout conflit mondial. Depuis des siècles, des groupes d'individus ont fomenté des révolutions sanglantes dans le passé et des révolutions de velours ou colorées qui sont de tendance actuelle, des déboulonnages de régimes, des guerres mondiales ont vu le jour pour la réalisation d'un pouvoir politique mondial.

    Mais dans quelle mesure, ce concept de gouvernement mondial est perçu comme la question centrale dans la compréhension de la géopolitique actuelle ?

    A l'instar des Sabbataïstes, les évangéliques protestants, les catholiques, et la quasi-totalité des grandes religions ont un point commun, c'est celui de croire en un jour où un pouvoir unique, rempli de justice et d'équité sera, et avant la fin de l'humanité.

    A l'opposé des religions et particulièrement du monothéismes, il y surtout une perception ésotérique du gouvernement mondial. On peut décliner ces perceptions en une multitude de sectes, de sociétés secrètes, de groupes et les individus qui adhèrent à cette vision plutôt maléfique sont très éclectique ethniquement, mais animés par une vision commune.

    La politique et certains politiciens ainsi que le pouvoir médiatique sont les instruments de cette autre vision messianique et qui oeuvrent pour la réalisation de ce gouvernement mondial.

    Parmi les adeptes du messianisme on trouve les néo-conservateurs US et derrière eux les lobbies sionistes et israéliens, et encore derrière eux, une clique de sociétés secrètes, des francs-maçons et leurs affidés. Et, si on pousse un peu la porte, on retrouve quelques centaines de familles, propriétaire des richesses mondiales et à l'origine du système économique et bancaire actuel et qui est sur son déclin programmé.

    On peut superposer cette stratification du pouvoir à toutes les nations. Ainsi on peut aisément comprendre que les  réels détenteurs du pouvoir ne sont pas les plus visibles.


    Certaines sectes et sociétés secrètes sont aux commandes des marionnettes politiques qui sont placés au pouvoir pour donner l'illusion d'un monde tel qu'il nous ait présenté.


    Chaque époque a son florilège de sociétés plus ou moins secrètes, ou plus exactement des sectes, qui ont toujours opéré à l'ombre du pouvoir
    , et le Califat ottoman aurait été la cible d'une de ces sectes, les Sabbataïstes.

    ‘'Les Sabbataïstes, adeptes de Sabbataï Tsevi et descendants des juifs chassés d'Espagne (terre chrétienne), accueillis par les Ottomans (turcs musulmans), ont depuis leur arrivée sur la terre musulmane, occupé des hautes fonctions administratives. Afin de combattre les Ottomans qu'ils pensaient comme un obstacle à leur plan messianique, la communauté juive de Turquie s'adonna à des pratiques de déstabilisation du pourvoir ottoman. […] Voyant en les Turcs, un frein à la réalisation de leur vision apocalyptique prophétisé par un illuminé, la majorité des juifs accueillis par les ottomans, ont entrepris de détruire le Califat''.

    Propos de M. Kadir Misiroglu (historien et écrivain turc), tenus lors des commémorations du 553 eme anniversaire de la conquête de Constantinople devenu Istambul.

    Il met en cause et de manière sans équivoque les juifs de Turquie dans un article paru dans le Milli Gazete.

    Avant de développer le point de vue de M. Misiroglu, il serait utile de placer cet événement dans son contexte historique, et de détailler au mieux les objectif de ce complot sabbataïstes.

    Qui était Sabbataï Tsevi, quels étaient ses objectifs ?


    Sabbataï est né à Izmir, en Turquie en 1626. Il fut au XVIIe siècle considéré par les Juifs comme le messie. Il est le fondateur de la secte turque des Sabbataïstes ou Dönme (qui veut dire converti). Beaucoup de juifs avaient feint de se convertir à l'Islam, pour, dans un premier temps prouver leur loyauté, puis pour accéder à de très hautes fonctions étatiques dont les motifs sont connus…

    Il est mort en exil à Dulcigno en actuelle Albanie (alors ottomane) en 1676. Tsevi est né dans une famille aisée d'origine espagnole. Fils du négociant Mordechaï, et de sa femme, Clara Tsevi, il avait deux frères: Elie et Joseph. Il a été l'étudiant de Joseph Eskapha, le grand rabbin d'Izmir. A 18 ans, il était déjà considéré comme un grand cabaliste.

    Création et développement du mouvement sabbataïste [1]


    Sabbataï Tsevi se proclama Messie en 1648, à l'âge de 22 ans. Il s'appuyait sur une interprétation contestée du Zohar (un livre de Mystique juive), selon laquelle l'année 1648 devait voir la rédemption du Peuple Juif. En se proclamant Messie, il allait provoquer un schisme profond au sein du judaïsme, entre ceux qui l'accepteraient et ceux qui le refuseraient. Il resta à Smyrne plusieurs années, et sa réputation grandie lentement, jusqu'à ce que ses prétentions messianiques lui fasse subir le <<<, une sorte bannissement de la communauté Juive, qu?on compare parfois à l'excommunication chez les Catholiques.

    En 1651, ou en 1654, selon les auteurs, lui et ses partisans furent bannis de Smyrne. Après quelques années, ils s'installèrent à Constantinople, en 1653 ou 1658. Il y rencontra un prêcheur, Abraham ha-Yakini (un disciple de Joseph di Trani), qui accepta Sabbataï Tsevi comme Messie, et affirma même détenir une ancienne prédiction Hébraïque. Celle-ci annonçait la naissance d'un Messie nommé Shabbethai, fils de Mordecaï Zevi, en l'an 5386 (1626 de l'ère chrétienne).

    Avec cet important soutien, Sabbataï Tsevi s'installa à Salonique, ville de l'empire Ottoman aujourd'hui en Grèce. C'était alors un important centre juif et Kabbaliste, et il y développa une forte propagande centrée sur sa propre Messianité. Après une nouvelle errance mal connue, il s'installa au Caire, en Égypte, et y resta entre 1660 et 1662. Il y gagna à sa cause une personnalité Juive influente et très riche, Raphael Joseph Halabi (“de Alep” en Syrie). Ce dernier mis une partie de sa richesse à sa disposition, lui permettant de développer ses activités.
    En 1663, Sabbataï Tsevi s'installa à Jérusalem, puis revint au Caire, ou il obtint de son mécène des sommes nécessaires pour la communauté de Jérusalem, ce qui semble avoir accrus son prestige. Après son mariage, il revint en Palestine, ou il rencontra Nathan Benjamin Levi, dit Nathan de Gaza, qui devint rapidement son bras droit.

    L'année 1663 est une année de bascule pour l'action de Sabbataï Tsevi. Jusqu'alors leader d'un petit groupe suspect, il obtint à compter de cette année un retentissement croissant à travers le monde juif.

    Une des explications de cette popularité croissante est sans doute l'approche de l'année 1666.
    Chez certains Chrétiens de l'époque, l'année 1666 (666 est le chiffre de la bête dans l'Apocalypse de Saint-Jean) était l'année de l'Apocalypse, ou du moins de grands évènements religieux. Cette idée apocalyptique semble avoir eu une influence sur Sabbataï Tsevi et ses disciples. Sabbataï Tsevi était adepte de sévères mortifications corporelles, comme de fréquents bains dans la mer, même l'hiver, ce qui a sans doute contribué à son prestige comme Messie supposé.

    En 1665, Nathan de Gaza annonça que l'année suivante verrait le début de l'ère messianique et que Sabbataï Tsevi ramènerait les 10 tribus perdues d'Israël en terre sainte. L'exaltation religieuse atteignit son comble dans des masses juives, rêvant d'une libération et d'une vie transfigurée. En 1665, Sabbataï Tsevi fut reçu comme le Messie par les Juifs d'Alep (Syrie), puis de Smyrne, sa ville natale. Son pouvoir sur les masses juives devenait immense(..)

    La conversion à l'islam


    .En 1666, il ‘'accepta'' de se convertir à l'Islam. Il fut mené devant le sultan Mehmet IV, et s'y convertit. Il prit le nom de Aziz Mehmed Efendi. Sabbataï Tsevi eu par la suite une attitude ambiguë, justifiant sa conversion par un ordre divin, mais conservant ses pratiques juives et Kabbalistes qui lui vaudront finalement son exil.

    Le choc à l'annonce de la conversion de Tsevi fut immense, et la déception fut à la hauteur de l'espoir qu'il avait soulevé. Beaucoup attendirent quelques temps, pensant à un bref épisode. Mais progressivement, la plupart de ses fidèles abandonnèrent Sabbataï Tsevi. Il y eut dans les années suivantes des reprises en main par les rabbins à travers les nombreuses communautés touchées par les partisans de Sabbataï Tsevi. Une certaine méfiance à l'égard de la mystique juive, la Kabbale, dont Sabbataï Tsevi était un adepte, se développera. Pourtant la Kabbale ne sera jamais interdite.

    En Turquie, certains décidèrent de rester fidèles à Sabbataï Tsevi et le suivirent dans sa conversion. Ils pratiquent encore une religion officiellement ‘'musulmane'', mais qui est en fait un mélange d'influences juives et musulmanes, avec même certains apports chrétiens. Ce sont les Sabbataïstes ou Dönme.

    Il y a aussi les ‘'alevi'', sectes déviante du chiisme et inspiré par Sabbataï. Les mêmes ‘'alevi'', aujourd'hui sont pour une partie, les militant des mouvements d'extrêmes gauches et autres groupes séparatistes à l'instar du PKK. Et, pour l'autre partie, les fervents défenseurs du kémalisme et de la ‘'laïcité'' à la turque sous couvert de nationalisme turc. Ils sont dans toutes les luttes, quant ils s'agit d'insulter, de jeter l'anathème sur les musulmans pratiquants. Les mouvements de gauche jouent en Turquie le rôle de ceux qui en France, influencent, orientent les débats politiques et occupent à outrances la scène médiatique. Il est tout de même étonnant de retrouver dans un pays considéré comme islamiste, le même plan médiatique qu'en France et en Occident en générale avec les mêmes méthodes. Même si un frein psychologique est imposé à l'opinion, il faut tout de même avoir le courage de dire que la majorité de ces éléments ‘'subversifs'' de la société civile, sont de la même de culture et d'appartenance idéologique où qu'ils soient.

    Qu'est-ce qui peut expliquer les insultes, l'ostracisme de la population pratiquante, humiliations, ségrégation latente, les fausses accusations, les provocations continuelles. Pourtant, ceux qui prennent le temps de regarder et lire de manière critique, ne peuvent qu'arriver à ce constant navrant et désolant : résultat de pratiques propagandistes.

    Une minorité d'individu, ne peut décider de l'avenir de l'humanité. Cette concentration de pouvoir médiatique et politique ne peut être l'apanage d'un peuple, d'une culture, d'une religion ou de n'importe quel ‘'ism''
    .
    En Turquie comme en France, les pyromanes de l'antisémitisme, les propagandistes de l'impérialisme US, les sionistes portes voix d'Israël opèrent en toute quiétude, en occultant tous les sujets importants la mass média sous leur contrôle, ils confisquent la parole à toute une nation avec des prétextes fallacieux, occupent les esprits et influencent les politiques intérieurs et étrangères tout en donnant d'eux, l'image de personnes qui oeuvrent pour la paix mondiale

    Voici un exemple de propagande qu'utilisent certains ‘'turcs'' de confessions ‘'musulmane''. L'élite intellectuelle, industrielle, médiatique et surtout financière de ce pays, pétitionne contre un hypothétique ANTISÉMITISME DANS LES MEDIAS TURCS.

    Pétition d'intellectuels turcs pour une «tolérance zéro face à l'antisémitisme» parue dans le magazine turc Berildim d'octobre 2004.

    Voici les griefs de ces personnalités qui se disent être Turcs et en même tant oeuvrent pour des intérêts étrangers : ‘'L'antisémitisme des médias turcs prend pour cible les Juifs de façon générale, mais aussi les citoyens turcs de la petite communauté juive riche d'environ 20 000 membres. Les articles accusant les Juifs turcs de déloyauté, de traîtrise, de se cacher ou de nourrir de sinistres projets sont de plus en plus fréquents dans la presse turque. Les médias turcs ont récemment accusé les Juifs de laïcisme et d'espionnage contre la Turquie. Cet antisémitisme, dont se repose aussi bien le nationalisme turc que l'Islam radical, devient un sujet croissant de préoccupation pour certains intellectuels turcs.(..)

    Pourquoi donner la liste des signataires ?

    Prouver si besoin en est, que la majorité de ces noms, malgré des consonances turques, appartient à la communauté juive de Turquie. Je suis conscient de la connotation que l'on pourrait imputer à cette présentation de noms et ne me sent pas concerné par de telles considérations.

    Un intellectuel musulman de nationalité suisse, avait en son temps, et avec toute la bonne volonté du monde, voulu mettre en exergue cette prééminence d'intellectuels ethnocentriques, qui se sont accaparés la bien pensée en France. Ceux mis en cause par cette liste, qui somme toute n'avait aucun caractère antisémite, ont initiés une cabale contre Tariq ramadan qui osa mettre le doigt sur un système perfide, qui manipule les esprits des citoyens avec les futilités habituelles de nos programmes télés, volontairement débilisants et abrutissants.
    Toutes ces élites politico médiatiques autoproclamées semblent avoir le même objectif, qui, il y a moins d'un siècle avait sonné le glas du Califat Ottoman au nom d'une croyance mystique ou diabolique, c'est selon les points de vues… ?

    La question qui vient à l'esprit est la suivante : aujourd'hui, les médias occidentaux, voire même ceux de pays dit musulman comme la Turquie (Constitution kémaliste et laïque, mais la population musulmane à plus de 90 %) véhiculent des messages de peurs et de haines, d'antisémitisme (avec son lot de mensonges et d'intox avérées), une sentiment générale d'insécurité, mais dans quel but exactement ?

    Cette clique d'accapareur de parole, qui au nom de toutes les minorités, mais surtout de la majorité silencieuse, occupe et monopolise la scène médiatique et politique. Que ce soit en Turquie ou en France, que cherchent exactement ces personnes. Veulent-ils, comme les Sabbataïstes précipiter l'Heure ?

    Leur objectif visible semble être de détruire tous systèmes et pouvoirs qui pourraient s'opposer à la réalisation de prophéties annoncées par quelques illuminés, et adoptés par une bande aussi illuminée que la clique de néo-cons US et Européens. Certains, à l'instar des évangéliques américains dont Bush, croient fermement à la Venue prochaine de Jésus. Pourtant, ceux qui ont initiés et qui sont à l'origine des déviances millénaristes dans les sectes évangéliques, sont loin de croire en la version chrétienne véhiculée par les Américains. Eux, pourtant, attendent aussi un sauveur, mais celui d'un peuple élu, pour accomplir la suprématie raciale sur l'humanité, disent-ils !

    S'ils voulaient provoquer la violence sociale au sein de tous les peuples (darwinisme social, pogroms et futures guerres urbaines) et les conflits internationaux (en cours et à venir), ils ne s'y prendraient pas autrement !


    En 2006, la Turquie célèbre le 553eme anniversaire de la conquête de Constantinople (Istambul). Cet événement fût l'occasion en Turquie pour quelques historiens de se pencher sur l'histoire ottomane, sa naissance, son déclin, et sa fin. Ainsi, certains historiens, comme Kadir Misiroglu qui n'hésite pas à mettre en cause une partie de la communauté juive de Turquie, et le rôle que ceux-ci auraient joués dans l'éclatement du Califat. L'historien affirme aussi, que Fatih, le sultan qui conquît Constantinople, fut empoisonné par un juif. Comme les trois des quatre grands Califes de l'Islam… ?

    Fatih mourut à Gebze (..)

     Pas de pogroms comme ce fut le cas en Europe.


    Malgré les mensonges médiatiques, le kémalisme et la laïcité version turque qui ont bien travaillé les esprits et inhibés tout sentiment antisémite, les Turcs pensent les juifs comme responsables du déclin ottoman et ne leurs en tiennent pas rigueur et responsables outre mesure.


    Il n'est plus à prouver que l'Occident fut et est toujours plus antisémite que ne l'auront été les musulmans et ne le seront jamais. Pourtant, ce même Occident et la France en tête qui en tête de pont, véhiculent le contraire. Que peut cacher un tel comportement, si ce n'est de vivre ses fantasmes à travers l'autre, l'accuser de ce que l'on peut soi même nourrir comme sentiment ?


    L'historien turc poursuit en dénonçant ouvertement la cabale montée contre le Califat ottoman. ‘'Depuis l'an 4 de l'ère chrétienne, et presque deux milles ans d'errance de son peuple, le journaliste juif, Théodore Herzl avait souhaité le réunir en terre de Palestine. Pour y parvenir, il a employé toute son énergie et ses relations occultes en 1897 pour la finalisation du congrès de Bâle'' affirme Misiroglu et il poursuit ‘' les Rothschild, impliqués dans les trafics d'armes, organisant des groupes de pressions politiques, pratiquant le lobbying, et Herzl cherchant un mécène pour la réalisation de son projet politique, a amené les Rotchschild à financer son projet.''


    La Palestine en échange d'une aide…


    L'historien rappelle que Herzl avec la caution financière des Rothschild et à deux reprises, a rendu visite au sultan Abdulhamit, dirigeant accusé ‘'d'homme malade de l'Europe'' afin de lui proposer une aide financière en échange de la terre de Palestine. Face au refus catégorique du Sultan, malgré le besoin financier dans lequel se trouvait la Turquie ottomane, les sionistes mirent au point un autre plan :

    Utiliser Hitler pour rassembler la diaspora juive en Palestine, en obligent les juifs d'Europe à émigrer en utilisant la stratégie de la peur et des pogroms organisés sous l'égide et la bienveillance des sionistes
    .

    L'historien affirme qu'il a visité les camps de concentration pour étayer ses affirmations, même si cela peut paraître cynique de prime abord, délictuel et du ressort du pénal selon la législation française, je me dois de traduire le contenu des propos de Misiroglu afin de ne pas déformer son développement historique. L'historien insiste sur le fait qu'au final, avec ou sans consentement ottoman, Herzl et les sionistes ont réussi au prix de cinq cent mille victimes juives et non cinq millions dit-il, à réaliser un projet politique qui tire ses fondements dans des théories apocalyptiques et cabalistiques.

    Il faut souligner ici, que les juifs étaient des Ashkénazes. Ces juifs originaires de l'Europe de l'Est, sont à l'origine des khazars, un peuple turkmène qui s'est converti au judaïsme avant le dixième siècle de l'ère chrétienne.
    Selon la croyance juive orthodoxe, la judéité se transmet par le sang et non par la conversion. Et, selon ce dogme juif, les Khazars ne peuvent être considérés comme juifs. Les victimes des nazis étaient des ‘'juifs'' Ashkénazes donc Khazars et génétiquement plus des Turcs que des Juifs. Si cette vérité historique est bien fondée, les sacrifiés au nom du sionisme, seraient des faux juifs ?

    Une théorie qui implique le sionisme international, les met en cause dans la montée du nazisme, que ce soit financièrement ou politiquement, des lobbys sionistes ont été des soutiens au parti nazi.

    Il faut rappeler qu'un appel international avait été lancé par les sionistes, qui sommaient à toute la diaspora juive à s'installer en terre de Palestine. Les obligeant à utiliser leurs richesses personnelles, et à prendre tous les risques en quittant l'Europe qui les a vu naître. Voyant les réticences de ces derniers, les sionistes ont utilisé le fascisme international pour atteindre leur objectif.

    Vous connaissez la suite…

    Aujourd'hui, cette stratégie de la peur est utilisée pour d'autres motifs.

    Il y a tout de même une similitude entre cette période noire de l'Europe antisémite et la politique internationale, initiée et pensée par les néo-cons US et les sionistes qui se cachent derrière cette idéologie, aussi fasciste et raciste qu'avait pu être le nazisme !

    Hitler était une création sioniste et un pantin entre leurs mains, affirme Misiroglu. Cependant, les plans sionistes n'étant pas totalement concrétisés pendant la seconde guerre, toutes les violences et le disfonctionnement dans les relations internationales sont les résultats de la poursuite de ce plan pour la concrétisation finale…

    'Les juifs sans patrie ni Etat, ont gagné en pouvoir politique et social. A l'époque de Orhan Gazi, les médecins des hôpitaux étaient des juifs. Que le beau-père de Sari Selim était aussi un juif'' note l'historien. Et de poursuivre ‘'c'est un juif qui a assassiné (empoisonné) le grand Fatih sultan Muhammed, lui qui fut le commandant dans la conquête de Constantinople, le commandant des croyants.

    En résumé, l'historien turc, met en cause le degré de sincérité des juifs sabbataïstes qu'il estime à plus de cent mille. Et, les soupçonne même d'ourdir un complot semblable à celui responsable de la fin du Califat.

    Il accuse les juifs d'être entre autre à l'origine du mensonge qui fait croire que la vierge Marie puisse être enterrée à Efez, uniquement pour que les chrétiens montrent plus d'intérêt à la Turquie, bien entendu dans le cadre des plans sionistes. Mais surtout pour éloigner les attaches spirituelles des Chrétiens à Jérusalem, conclut Kadir Misiroglu.

    Quelles que soient nos affinités idéologiques, nos croyances spirituelles, nos appartenances culturelles, on ne peut décemment occulter une puissance, plus ou moins occulte. Visible par ses méfaits, invisibles pour ses responsabilités, le sionisme est une organisation mystico politique, tentaculaire, polymorphe qui trompe l'humanité. Le vrai est projeté comme un mensonge, les justes décrits et présentés comme des criminels, les menteurs et manipulateurs comme des vertueux. Les peuples sont montés les uns contres les autres. L'humanité en lutte permanente contre elle-même. Tous ces maux sont-ils des accident de parcours de l'histoire, comme il est plus facile de croire, ou simplement des plans qui de temps à autres, n'aboutissent pas dans leur conception initiale ?
     


    ___________________________________________________________


    APOCALYPSE NOW : THE END

    LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE DE BUSH

    Par Michel Chossudovsky

    « Nous avons un leader en Iran qui a déclaré qu'il souhaite détruire Israël. J'ai alors dit aux gens que si vous êtes intéressés à éviter la Troisième Guerre Mondiale, il semble que vous devriez être intéressés à les empêcher d'acquérir les connaissances nécessaires à la fabrication d'armes nucléaires. Je considère la menace de l'Iran possédant une arme nucléaire très au sérieux ... » (George W. Bush, le 17 octobre 2007)

    « Je crois que. Je crois que (la révolte des passagers du vol 93 détourné le 11 septembre 2001) a été la première contre-attaque de la Troisième Guerre Mondiale. » (George W. Bush, le 6 mai 2006)

    « Cette idée que les États-Unis se prépare à attaquer l'Iran est tout simplement ridicule ... Cela dit, toutes les options sont sur la table. » (George W. Bush, février 2005)

    Nous ne vivons pas dans un monde sain et rationnel où les très importantes décisions prises par le président des États-Unis sont basées sur une compréhension de leurs conséquences possibles.

    Une Troisième Guerre Mondiale n'est plus un scénario hypothétique.


    Pendant la Guerre Froide, la notion de « destruction mutuelle assurée » (MAD en anglais) a été développée. Une compréhension des conséquences dévastatrices d'une guerre nucléaire a largement contribué à éviter le déclenchement de la guerre entre les États-Unis et l'Union Soviétique.

    Aujourd'hui, dans l'après guerre froide, aucun discernement prévaut. Le spectre d'un holocauste nucléaire qui hante le monde depuis un demi-siècle a été relégué au statut de "dommages collatéraux".

    Sous les Néocons, la politique étrangère des États-Unis est fondée sur un agenda diabolique et criminel. La « guerre contre le terrorisme » est un mensonge; l'Iran ne constitue pas une menace pour la sécurité mondiale tel que l'a confirmé un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'Iran ne constitue pas une menace pour Israël.

    Le président des États-Unis est un menteur qui croit ses propres mensonges.


    Bien que les armes nucléaires inexistantes de l'Iran sont censées constituer une menace mortelle et meurtrière, pour leur part les armes nucléaires tactiques « Made in USA » sont décrites dans les documents du Pentagone comme étant « inoffensives pour la population civile environnante. »

    Par une amère ironie, ceux qui décident de l'utilisation d'armes nucléaires croient en leur propre propagande. Une attaque nucléaire préventive contre l'Iran est accueillie comme un véritable engagement humanitaire qui contribue à la sécurité mondiale.

    Et maintenant, le chef de l'État US qui a une compréhension limitée de la géopolitique, et encore moins de la géographie, insinue que si l'Iran ne renonce pas à son programme inexistant d'armes nucléaires, nous pourrions être à contrecœur forcés d'entrer dans un scénario de Troisième Guerre Mondiale. Bush a insinué que, en tant que Commandant en Chef, il pourrait décider de déclencher une guerre contre l'Iran qui pourrait nous conduire à la Troisième Guerre Mondiale.

    « Le Docteur Folamour refait surface. » (1) Dans une logique complètement tordue, la Troisième Guerre Mondiale est présentée par le président des États-Unis comme un moyen de prévenir des dommages collatéraux.

    La guerre serait déclenchée par l'Iran, qui a refusé de se conformer aux « demandes raisonnables » de la « communauté internationale ».

    La réalité est faussée et virée sens dessus dessous. L'Iran est accusé de vouloir commencer la Troisième Guerre Mondiale.

    Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe

    Le Black-out des Médias

    L'opinion publique mondiale a les yeux rivés sur le cataclysme du « réchauffement climatique. » En revanche, la Troisième Guerre Mondiale n'est pas en première page de l'actualité. Nous parlons de la perte de dizaines de milliers de vies: les conséquences de l'agenda militaire des États-Unis qui comprend l'utilisation préventive d'armes nucléaires de manière très concrète, menace l'avenir de l'humanité.

    À l'heure actuelle, les États-Unis et les forces de la coalition incluant l'OTAN et Israël sont dans un état avancé de préparation pour déclencher une attaque contre l'Iran. Les dirigeants de la coalition ont une pleine et entière connaissance qu'une telle action conduira à un scénario de Troisième Guerre Mondiale. Des scénarios d'escalade militaire ont déjà été envisagés et analysés par le Pentagone. Les exercices militaires parrainés par les États-Unis ont même prévu la possibilité d'une intervention de la Russie et la Chine.

    La Troisième Guerre Mondiale a été sur les lèvres des architectes Néocons de la politique étrangère des États-Unis dès les débuts du régime Bush. Elle est contenue dans un document publié en septembre 2000 par le « Project of the New American Century (PNAC) » [Projet pour le nouveau siècle américain].

    Les objectifs déclarés du PNAC impliquent une « longue guerre », une guerre mondiale sans frontières:

    - « défendre la patrie américaine;

    - combattre et de manière décisive remporter de multiples victoires simultanément sur des théâtres de guerres majeures;

    - remplir les fonctions « constabulaires » afin de créer un environnement de sécurité dans les régions critiques;

    - transformer les forces armées US pour exploiter la « révolution dans les affaires militaires. »

    L'ancien Sous-secrétaire à la Défense Paul Wolfowitz, l'ancien Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le vice-président Dick Cheney ont commandé le plan au PNAC avant les élections présidentielles de l'an 2000. Le PNAC esquisse une feuille de route de conquête.

    La doctrine nucléaire préventive figurant dans le « Nuclear Posture Review » est soutenue par le Parti Républicain et les think-tanks conservateurs de Washington.

    George W. Bush est un instrument aux mains de puissants intérêts économiques. Une guerre préventive contre l'Iran reçoit largement l'appui du Congrès des États-Unis, elle est également soutenue par les partenaires et les alliés européens des États-Unis. Les dirigeants républicains ont exprimé leur soutien à un scénario de Troisième Guerre Mondiale préventive. Dans une entrevue de 2006 au moment le plus fort des bombardements israéliens sur le Liban (16 juillet 2007), l'ancien Leader républicain en Chambre Newt Gingrich a reconnu candidement:

    « Nous sommes dans les premières étapes de ce que je décrirais comme la Troisième Guerre Mondiale et, franchement, notre bureaucratie ne répond pas assez vite et nous n'avons pas la bonne attitude. C'est la 58e année de la guerre visant à détruire Israël et, franchement, les Israéliens ont tous les droits d'insister pour que chacun des missiles quitte le sud du Liban, et les États-Unis devrait venir en aide au gouvernement libanais pour avoir la force d'éliminer le Hezbollah en tant que force militaire, non pas comme force politique dans le Parlement, mais comme force militaire dans le sud du Liban. »

    L'administration Bush a adopté une politique de première frappe nucléaire « préventive »
    qui a maintenant reçu l'approbation du Congrès.

    Les armes nucléaires ne sont plus une arme de dernier recours, tel que c'était le cas pendant la Guerre Froide.

    Dans un document confidentiel du Pentagone (Nuclear Posture Review) présenté au Sénat au début de l'année 2002, l'administration Bush a mis en place ce que l'on appelle « des plans éventuels » pour une « première attaque offensive » avec des armes nucléaires, non seulement contre « l'axe du mal » (l'Irak, l'Iran, la Libye, la Syrie et la Corée du Nord), mais aussi contre la Russie et la Chine.

    Traduction de Dany Quirion pour Alter Info

    Article original anglais: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=7116

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