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Bonjour.
Ce blog est en cours de transfert
(long, il a plus de mille articles),
vous ne pouvez donc pas le suivre normalement.
Merci de vous reporter pour l'instant sur over-blog
(qui l'héberge en entier).
Cet article doit figurer en tête de tous les autres
tant que le transfert n'est pas effectué.
Merci de votre compréhension,
votre eva
.
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9 mai 2008
ALTER INFO
Un journal hollandais nous apprend que les Bilderberg se réuniront à Washington du 5 au 8 juin prochain -
Faites circuler l' info dans vos blogs !Un journal hollandais rapporte que le premier ministre des Pays-Bas Jan Peter Balkenende (photo) ainsi que le ministre des Affaires étrangères Maxime Verhagen, sont appelés à assister à la conférence annuelle des Bilderberg à Washington entre le 5 et le 8 juin, confirmant apparemment ainsi que la récente réunion des Bilderberg qui s'est tenue à Athènes en Grèce était simplement une ruse.
Par Paul Joseph Watson
Prison Planet
Vendredi, le 16 mai 2008Tel que nous l'avons signalé mardi, un journal grec affirmait que les Bilderberg s'étaient réunis à Athènes le week-end dernier, mais Jim Tucker et Daniel Estulin qui pourchassent les Bilderberg et qui ont tous deux toujours réussi à déterminer l'emplacement de la réunion des Bilderberg à l'avance pendant des décennies, avaient mis en doute l'exactitude de ce reportage.
Occasionnellement, les Bilderberg tentent de brouiller les pistes aux journalistes d'investigation afin de les diriger sur une mauvaise voie avant la réunion, pour ainsi détourner l'attention loin de l'endroit où leurs intrigues antidémocratiques se dérouleront.
Si le reportage de la presse hollandaise doit être cru, les Bilderberg se réuniront à Chantilly, l'endroit même où s'est tenue leur conférence de 2002. Il y a six ans, l'hôtel Westfields Marriott a été retenu pour servir de lieu à ce brin de causette et il sera probablement sélectionné à nouveau.
Une traduction sommaire du reportage de la presse hollandaise se lit comme suit :
Le premier ministre Jan Peter Balkenende et le ministre des Affaires étrangères Maxime Verhagen seront en visite dans la capitales états-unienne de Washington du 5 au 8 juin.
Le 5 juin, ils seront reçus à la Maison Blanche par le président Bush. Le gouvernement en a fait l'annonce vendredi.
Les thèmes lors de cette rencontre avec Bush porteront sur la situation politique internationale, y compris les développements en Afghanistan, et la coopération économique entre les États-Unis et les Pays-Bas.
Par la suite, Balkenende participera à la réunion annuelle des Bilderberg, qui cette année se tiendra à Chantilly, près de Washington.
Traduit par Dany Quirion pour Alter Info
Source : http://prisonplanet.com/articles/may2008/051608_bilderberg_meet.htm
L'article original en néerlandais : http://www.ad.nl/binnenland/2296788/Balkenende_en_Verhagen_bezoeken_Bush.html
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À :
Envoyé le : Lundi, 19 Mai 2008, 19h09mn 22s
Objet : Le baril de WTI à 127 $ : quels investissements pour en profiter ?
Cher Ami,
(..)
Sylvain Mathon
votre commentaire -
7 mai 2008
Et si le choc pétrolier n'était pas seulement pour augmenter les profits ?
Et s'il s'agissait de favoriser un juteux Krach mondial ?
Et s'il s'agissait de se débarrasser des classes moyennes encombrantes ?
Ce sont elles qui, aujourd'hui, justement, commencent à trinquer....
Curieux, cet article trouvé sur nouvelordremondial...
Prémonitoire !
A comparer avec ce qui se passe aujourd'hui...
J'en profite pour vous présenter Bilderberg et ... ses coulisses !
Je vous annonce que j'ai ajouté, sur le post "l'apathie face aux crimes...",
une ébauche de "Protocole de Toronto",
la lettre d'Arthenice à Sarkozy,
tout savoir contre les machines à voter,
et toutes sortes de liens d'articles à lire,
ainsi que des infos militantes.
Votre Eva
Choc pétrolier - pourquoi ? Essai d'interprétations...
Cette info date de plus de 7 mois,
et qui se réalise sous nos yeux lobotomisé....
http://nouvelordremondial.over-blog.org/article-3831835-6.html#anchorComment
ALTER INFO
200 dollars le baril de pétrole est le plan des Bilderberg pour détruire la classe moyenne
Prison Planet, par Paul Joseph Watson, le 17 septembre 2007
Les élitistes utilisent l'arnaque du pic pétrolier, les remous du marché et la menace de guerre contre l'Iran, pour augmenter les profits et torpiller la classe moyenne
Suivant leur ordre du jour méthodique pour augmenter leurs profits, occasionner un krach économique mondial et torpiller la classe moyenne, les élitistes mondialistes conspirent pour envoyer la référence des prix pétroliers passer avec fracas à travers les 200 dollars le baril, et pour se donner les moyens de parvenir à ce but, ils ne craignent pas d'attaquer l'Iran.
Le prix du pétrole brut est revenu près de son plus haut record aujourd'hui après être monté jeudi au delà du point de référence des 80 dollars.
Il y a maintenant un sérieux débat sur le pétrole qui n'atteindrait pas seulement les 100 dollars, mais le niveau des 200 dollars le baril dans les deux ans à venir.
Le blog de 247wallst.com, qui est affilié à MarketWatch et à The Wall Street Journal du Dow Jones, a reporté un article du week-end admettant la possibilité que le pétrole fasse basculer la référence des 200 dollars, citant des experts de l'industrie qui s'attendent à ce que le niveau des 95 dollars le baril soit dépassé vers la fin de l'année si la récente agitation du marché boursier se poursuit.
Le groupe ultra-secret des Bilderberg, un consortium de puissants courtiers bancaires, des affaires, de la politique, du milieu universitaire et pétroliers, se sont réunis à Munich en Allemagne en mai 2005 quand la référence des prix du pétrole brut étaient autour des 40 dollars le baril.
Lors de la conférence, Henry Kissinger a dit à ses camarades participants que l'élite (sic) avait décidé de s'assurer que les prix pétroliers doublent dans les 12 à 24 mois suivants, ce qui est exactement ce qui est arrivé.
Au cours de leur réunion de 2006 à Ottawa au Canada, les Bilderberg était d'accord pour faire pression pour 105 dollars le baril avant fin 2008. Cette information a été glanée à l'intérieur des Bilderberg de sources qui ont prouvé leur fiabilité dans le passé.
Bien que la déclaration des Bilderberg ne tienne lieu que de palabres et ne formule aucune politique, ils étaient aussi responsables de la décision de retarder l'invasion de l'Irak jusqu'à mars 2003 après que son inauguration ait été initialement prévue vers fin 2002.
Les Bilderberg ont juré d'amener Jose Barroso, président de la commission européenne et membre des Bilderberg, à faire allusion à la « révolution post-industrielle, » ce qui se traduit en termes profanes par un krach économique mondial, une autre grande dépression et la totale élimination de la classe moyenne.
Jose Manuel Barroso, président de la Commission de l'UE
Cela sera accompli par le battage médiatique de la menace de fin du monde du réchauffement global en association avec la promotion du pic pétrolier.
L'arnaque du pic pétrolier a été élaborée par les compagnies pétrolières pour créer une pénurie artificielle et pour faire monter les profits des cartels pétroliers transnationaux. Elle a été initiée la première fois en 1956 par M. King Hubbert de la Shell Oil, qui disait qu'il restait seulement 1.250 millions de barils de brut, un chiffre qui était dépassée fin 2006. Selon les calculs initiaux d'Hubbert, la planète aurait déjà produit sa dernière goutte il y a neuf mois.
En poussant la théorie du pic pétrolier et en la faisant concorder avec la fraude du réchauffement global créé par l'homme, les Bilderberg cherchent à relever le prix du pétrole au point qu'il deviennent insoutenables pour le standard de vie de la classe moyenne et que l'occident soit abaissées au second rang mondial tandis que les gros bonnets élitistes moissonnent les récompenses financières et politiques.
Une attaque militaire contre l'Iran est aussi essentielle aux mondialistes pour donner un sérieux coup de pouce à l'effondrement économique accompagné d'une hausse massive des prix pétroliers. Bernard Kouchner, ministre français des affaires étrangères, a dit hier sur une station de TV française [sur la radio RTL et retransmis par les TV, NDT] que le monde devrait se préparer à la guerre contre l'Iran pendant que la rhétorique autour de la possibilité de conflit est cultivée de manière belliqueuse.
Des experts ont prévu que si une attaque devait survenir, l'Iran cesserait tout de suite ses exportations pétrolières, poussant presque aussitôt le prix du baril bien au delà des 100 dollars, gonflant les prix de l'essence et démarrant une crise énergétique mondiale et la récession.
Original : http://prisonplanet.com/articles/september2007/170907_middle_class.htm
Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info
Notes du traducteur
Sur l'objectif élitiste de faire monter le prix du pétrole
Greg Palast avait signalé sur la foi d'un document officiel que le but de la guerre en Irak servait aussi à tarir l'approvisionnement pétrolier pour faire monter le prix :
http://www.alterinfo.net/ENCORE-le-petrole-Le-rendez-vous-secret-de-Condi-avant-l-invasion_a7558.html
Extrait : Et c'était le plan : relever le plancher des prix pétroliers. J'avais cela en écrit. En 2005, après une bataille de deux ans avec les départements d'état et de la défense, ils ont libéré pour mon équipe de BBC Newsnight les « Options pour une industrie pétrolière irakienne durable. » Il se peut présentement que vous pensez que notre gouvernement ne devrait pas écrire le plan pétrolier d'une autre nation. Eh bien, notre gouvernement ne l'a pas écrit, en dépit du seau du département d'état sur la couverture. En fait, nous avons découvert que ce plan de 323 pages a été rédigé à Houston par des cadres et des consultants en matière d'industrie pétrolière.
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Bilderberg :
Constitution :Il a été constitué en 1952 de manière informelle, et appelé, lors de sa première réunion de constitution en mai 1954, sous le nom de "Bilderberg Group", réunion convoquée sur invitation du prince Bernhard des Pays-Bas à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek en Hollande (d'où son appellation). Sa réunion de constitution regroupait une centaine de banquiers, d'universitaires, de politiciens et de fonctionnaires internationaux. Ses membres s'appellent les Bilderbergers.
Objet officiel:
Construire l'unité occidentale contre l'expansion soviétique.
Fonctionnement secret:
Ses délibérations restent rigoureusement secrètes et ne donnent lieu à aucun compte rendu. La presse en est exclue et d'ailleurs il n'existe dans la salle aucune possibilité d'enregistrement manuel, mécanique, électrique ou électronique.
Instigateurs et participants:
Jusqu'en 1976 la présidence était éxercée par le prince Bernhard de Lippe, ami des industriels les plus puissants comme le notait Philippe Bernert (L'Aurore, 27 Aoüt 1976), qui ajoutait que le prince regroupait ceux-ci "au sein de l'association "Bilderberg", extraordinaire franc-maçonnerie du monde international de affaires", le terme "affaires" devant être pris dans son acceptation la plus large. Le scandale des pots-de-vins de Lockheed et le "mea culpa" du prince Bernhard contraignirent le mari de la reine des Pays-Bas à quitter la présidence du Bilderberg Group; mais l'organisation n'en poursuivit pas moins ses activités, son "patron" véritable n'étant pas le prince, mais le milliardaire David Rockefeller.
Ce financier américain mondialement connu est en effet à l'origine du Bilderberg Group. Son nom figure sur les premières listes de participants, notamment (..) Henry Kissinger, homme d'états américain; Robert Oppenheimer, le père de la bombe d'Hiroshima et de Nagasaki; et Nelson Rockefeller, futur vice-président des USA.
Losqu'il prit la tête du Bilderberg Group, David Rockefeller venait de créer la Trilatérale. Il en est aujourd'hui le chairman pour l'Amérique, tout en présidant le Coucil on Foreign Relations (C.F.R. ou Conseil aux relations étangères), organisme considéré comme le promoteur du Bilderberg Group et de la Trilatérale (mais le CFR ne regroupe que des affiliés américains).
Relations avec les 2 autres groupes secrets:
Les liens qui unissent les trois sociétés secrètes sont si étroits qu'on s'est souvent demandé si lesdites sociétés n'étaient pas les tentacules d'un même monstre...ce qui expliquerait la présence de nombreux affiliés du Bilderberg Group au sein du C.F.R. ou de la Trilatérale.
Nous avons vu que le financier Rockefeller animait les trois organisations. D'autres personnes sont affiliées, en même temps, à deux ou trois de ces sociétés. Par exemple: Georges Bush (CFR, Trilatérale); Henry Kissinger (CFR, Trilatérale, Bilderberg); Robert Baron Edmond de Rothschild (Trilatérale, Bilderberg); Thierry de Montbrial, président de l'Institut Français des Relation Internationales (Trilatérale, Bilderberg); Jean-Claude Casanova (Trilatérale, Bilderberg), homme de confiance de Raymond Barre (Trilatérale) et le dernier en date: Lionel Jospin (Bilderberg); etc.
Influence:
La grande presse a fait le silence sur les révélations de leurs fréquentes réunions secrètes, si bien que le grand public ignore tout des véritables desseins des politiciens et de financiers qui se réunissent, périodiquement, pour déterminer l'avenir du monde et resserrer leur contrôle sur les rouages essentiels des organismes supranationaux.
(.)
Le daily Mirror avait dévoilé, trois semaines plus tôt, le 4 avril exactement, les noms des personnalités qui devaient y participer. Parmi elles, naturellement, le financier David Rockefeller et Henry Kissinger mais aussi, le président Giscard d'estaing (qui n'y est finalement pas allé à cause du grand bruit que le canard enchaîné a fait sur la réunion) . De son côté, la canard Enchaîné indiquait, le 13 avril, que parmi les invités figuraient: Helmut Schmidt; Niarchos, le célèbre armateur grec; Agnelli, le "patron" de Fiat; le Premier ministre britannique; le président de la Chase Manhattan Bank; etc. Coïncidence: la réunion de Torquay précedait de quelques jours seulement deux sommêts de ce mois à Londres, l'un des "grands" de l'économie mondiale et l'autre des membres de l'OTAN.
Que complotent les participants:
Ainsi, en dépit du secret dont le Bilderberg Group entoure ses réunions, celles-ci sont l'objet d'indiscrétions qui, confirmées par les évènements, ont permis de connaître les principaux sujets proposés aux délibérations des Bilderbergers.
Jacques Bordiot résume ainsi, dans son livre "Une main cachée dirige", les principaux sujets proposés au cours de ces dicrètes délibérations:- les problèmes financiers internationaux
- la liberté d'émigration et d'immigration
- la libre circulation des produits sans entraves douanières
- l'union économique internationale
- la constitution d'une force de police internationale avec suppression des armées nationales
- la création d'un Parlement international
- la limitation de la souveraineté de états déléguée à l'ONU ou à tout autre gouvernement supranational
"Cest comme on le voit, le processus vers la constitution d'un Gouvernement mondial", conclut Jacques Bordiot.
D'ailleurs, Paul Warburg, célèbre financier lié au CFR déclara le 17 Février 1950 devant les sénateurs américains: "Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question est de savoir s'il sera créé par conquête ou par consentement".
Les véritables idéologies:
Cette organisation recrute des membres qui adhèrent aux idées précédentes, mais toutes les personnes ne sont pas au courant des idéologies profondes de certains des membres principaux qui font aussi partie des 2 autres sociétés secrètes (Trilatérale et CFR).
Ces membres particuliers et qui sont d'ailleurs les plus puissants font partie de ce que nous appellerons le "cercle intérieur", le "cercle extérieur" étant l'ensemble des hommes de la finance et de la politique qui sont séduits par l'idée de l'instauration d'un gouvernement mondial qui régulera tout (au niveau politique et économique), sans être conscient des véritables motifs qui poussent le "cercle intérieur" à mettre en place un gouvernement mondial (ce sont des "marionnettes" qui sont utilisées par le cercle intérieur parce que ses membres ne peuvent pas tout changer à eux seuls: ainsi le cercle intérieur et le cercle extérieur agissent en concert mais pas pour les mêmes raisons: le cercle extérieur par désir de s'enrichir ou/et par la croyance qu'un gouvernement unique apportera plus de paix et de cohésion qu'une multitude de petits pays; le cercle intérieur dont les membres sont déjà riches et puissants et dont les visées sont toutes autres: elles sont idéologiques). On peut avoir un aperçu des idéologies des membres du "cercle intérieur" dans le document Armes silencieuses pour des guerres sans bruits (armesil.php).
Plus précisément:
Le cercle extérieur est constitué par les membres des conférences, comportant à la fois des affiliés et des invités en vue de recrutement ou de paravent.
Le premier cercle intérieur, dont tous les membres sont des Bilderbergers, est le Steering Committee (Comité de Direction), composé de 24 Européens et de 15 Américains. Ces derniers sont à peu près tous-ou ont été- affiliées au CFR. On y retrouve en effet: George W. Ball, Robert Murphy, David Rockefeller, Arthur Dean, Dean Rusk,etc.
Certains de ses membres font partie d'un second cercle intérieur encore plus fermé, le Bilderberg Advisory Committee (Comité consultatif), dont on sait seulement qu'il comprend des membres européens et américains, ces derniers appartenant tous au CFR, dont le secrétaire général du Bilderberg pour les Etats-Unis, David Rockefeller.
Quel remède?
La brochure de Robert Camman, Les véritables maîtres du monde, dont le succès a obligé Raymond Barre à avouer publiquement (émission "l'heure de vérité" du 4 décembre 1985) qu'il appartenait bien à la trilatérale a mis en garde le Français contre les puissances politico-financières qui tirent les ficelles de nos politiciens. Nul ne peut ignorer aujourd'hui, malgré le mutisme des media apeurés ou complices, que la plupart de nos politiciens sont tenus en laisse par la Trilatérale ou le Bilderberg group.
Tous les noms cités à titre de publicité (auquel nous pouvons ajouter Michel Rocard qui a participé à une des réunions du Bilderberg Group) ne sont pas ceux d'agents des forces occultes. Certaines de ces personnalités (..) ne participent que par aveuglement au plan mondialiste de destruction des patries et d'asservissement des peuples.
Mais nous sommes bien obligés , si elles persévèrent dans leurs erreurs, si elles continuent de pactiser avec l'ennemi et de faciliter sa tâche, de les considérer elles-mêmes comme des adversaires. Un Rocard participant empressé du Bilderberg Group, un Barre affilié influent de la Trilatérale, complices actifs du puissant financier international Rockfeller, seraient impuissants, désarmés, inoffensifs, s'ils n'étaient pas encouragés, épaulés, soutenus, par ces milliers d'honnêtes citoyens de droite ou de gauche qui n'ont pas encore vu le danger qu'ils se représentent. Il est temps de se rendre compte que voter la gauche ou la droite, c'est laisser faire le gouvernement mondial !
Sources
Sentinel News n°3 (octobre-novembre-decembre 1996)
édité par: Groupe sentinelle
8 rue Bertrand de Vogué
51100 REIMS
http://www.conspirovniscience.com/bilder.php
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Le Groupe de Bilderberg a été fondé par en 1954 à l'Hôtel Bilderberg à Osterbeek à l'invitation du Prince Bernhard des Pays-Bas, co-fondateur du Groupe avec David Rockefeller.Le Groupe de Bilderberg est sans doute le plus puissant des réseaux d'influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, des responsables de l'armée ou des services secrets, ainsi que quelques scientifiques et universitaires.
suite http://syti.net
Voir les "Brèves nouvelles des Maitres du Monde" pour les informations sur les réunions 2005 et 2004 du Groupe de Bilderberg.
Listes complètes par pays des membres du Groupe de Bilderberg:
USA, Canada, France, Grande Bretagne, Belgique, Suisse, Hollande, Allemagne, Autriche, Italie, Espagne, Portugal, Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Irlande, Luxembourg, autres paysThe Bilderberg archives Une revue de presse très complète des articles parrus à propos du Groupe de Bilderberg, y compris dans des "grands" quotidiens et magazines. Le site est canadien, et les articles sont en français ou en anglais.
La page à propos du Groupe de Bilderberg sur le site Conspiration.com qui aborde aussi des sujets passionnants comme les recherches du physicien Nikola Tesla
© Syti.net, 2004
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Infiltration dans le Bilderberg 2005
Par Daniel Estulin
CounterPunch — 27 mai 2005
http://questionscritiques.free.fr/Bilderberg/Daniel_Estulin_270505.htm
(..)
Les organes de presse du courant dominant qui se vantent de leurs exploits à mener sans limite des investigations sur des sujets interdits ont été étrangement peu disposés à lever le voile qui cache un événement majeur : la réunion annuelle secrète du Groupe de Bilderberg pour les financiers, industriels et politiciens les plus puissants de la planète.
2005 fut un mauvais cru pour le groupe de Bilderberg et son avenir semble morose. En effet, les efforts herculéens déployés pour garder secrète la réunion de cette année qui s'est tenue à Rottach-Egern [en Allemagne, à 60 km de Munich] ont lamentablement échoué. Et quand le groupe de Bilderberg est ennuyé, c'est le monde libre qui reprend espoir de contenir un peu plus, à l'aube du nouveau millénaire, ces accapareurs de pouvoir.
Bien que le groupe de Bilderberg ait perdu un peu de son éclat passé, une chose est sûre : le secret traditionnel qui entoure ses réunions fait ressembler la franc-maçonnerie à une cour de récréation. Le personnel de l'hôtel (..) doit prêter serment de garder le silence.
Les allées et venues au Bilderberg se déroulent à l'abri d'un black-out publicitaire quasi-total.
Les débats qu'ils engageront cette année — de la décision sur la manière dont le monde doit s'accommoder des relations euro-américaines à la poudrière qu'est le Moyen-Orient, en passant par la guerre d'Irak, l'économie globale et comment empêcher la guerre en Iran — et le consensus auquel ils parviendront influenceront le cours de la civilisation occidentale et l'avenir de toute la planète. Cette réunion se déroule à huis clos dans un secret total, protégée par une phalange de gardes armés.
Quel Etait l'Ordre du Jour du Bilderberg 2005 ?
Après trois années complètes caractérisées par les hostilités et les tensions entre les "Bilderbergers" européens, britanniques et américains, à cause de la guerre en Irak, l'atmosphère de sympathie qui régnait entre eux s'est retournée. Toutefois, ils sont restés unis dans leur objectif à long terme — qu'ils ont réaffirmé — de renforcer le rôle de l'ONU dans le règlement des conflits et des relations planétaires.
Cependant, il est important de comprendre que les Américains ne sont pas plus des "faucons" que les Européens ne sont des "colombes". Les Européens se sont joints au soutien de l'invasion de l'Irak en 1991 orchestrée par le Président Bush père. Et puis, les Européens ont aussi soutenu l'invasion de la Yougoslavie orchestrée par le Président Bill Clinton, apportant l'OTAN dans cette opération. Un sujet qui fut grandement discuté à Rottach-Egern en 2005 fut le concept d'imposer une taxe onusienne prélevée sur l'ensemble des habitants de planète par l'intermédiaire d'une taxe sur le pétrole prélevée directement à la source. En fait, ceci crée un précédent car si elle est mise en application, ce sera la première fois qu'une agence non-gouvernementale (les Nations-Unies) bénéficiera directement d'une taxe sur les citoyens des nations libres et des nations asservies.
Cette proposition du Bilderberg appelle, pour commencer, à une minuscule perception par l'ONU que le consommateur remarquera à peine. Jim Tucker, du magazine Spotlight désormais interdit, a écrit il y a des années "Etablir le principe que l'ONU peut directement taxer les citoyens du monde est important pour le Bilderberg. C'est un autre pas de géant vers un gouvernement mondial. Les Bilderbergers savent que promouvoir publiquement une taxe de l'ONU sur tous les peuples de la Terre provoquerait des réactions d'indignation. Mais ils sont patients; le groupe de Bilderberg a déjà proposé, il y a des années, une taxe mondiale directe. Ils célèbrent aijourd'hui le fait que cela fait désormais partie du débat public et que les gens y font peu attention et ne s'en inquiètent guère."
Le groupe de Bilderberg veut une "harmonisation des taxes" pour que les pays ayant un haut niveau d'imposition puissent concurrencer en matière d'investissements étrangers les nations aux taxes "amicales" — y compris les Etats-Unis. Ils "harmoniseraient" les taxes en obligeant les taux américains et ceux d'autres pays à monter afin que la Suède socialiste, au taux de 58%, puisse être "compétitive".
Les ONG
L'ascension des ONG est un progrès que l'ancien Président Clinton décrit soudainement comme l'une des "choses les plus remarquables depuis la chute du Mur de Berlin". L'ironie, c'est que la déclaration de Clinton fut reprise par le Wall Street Journal — quotidien toujours représenté aux réunions du Bilderberg
Les Bilderbergers ont débattu vigoureusement pour que des militants écologiques non-élus et nommés par leurs soins aient, pour la première fois, une position d'autorité gouvernementale au conseil de direction de l'agence qui contrôle l'utilisation de l'atmosphère, l'espace extra-atmosphèrique, les océans, et, pour des raisons pratiques, la biodiversité. Cette invitation à ce que la "société civile" participe à la gouvernance globale est décrite comme une expansion de la démocratie.
Selon des sources au sein du Bilderberg, le statut de ces ONG serait même encore relevé à l'avenir. Leurs activités comprendraient l'agitation au niveau local, le lobbying au niveau national et la production d'études pour justifier une taxation globale par l'intermédiaire d'organismes de l'ONU tels que le Pacte Mondial [Global Plan] — un des projets favoris du Bilderberg depuis plus de dix ans.
La stratégie pour faire avancer le programme de gouvernement mondial comprend spécifiquement des programmes pour discréditer des personnes et des organisations qui génèrent des "pressions politiques internes" ou des "actions populistes" et qui ne soutiennent pas la nouvelle éthique mondiale. L'objectif ultime, selon ces sources, étant de supprimer la démocratie.
Le programme environnemental des Nations-Unies, ainsi que tous les traités environnementaux placés sous sa juridiction, seraient finalement dirigés par un corps spécial de militants écologistes. Ces derniers seraient choisis uniquement parmi les ONG accréditées par les délégués de l'Assemblée Générale, qui sont eux-mêmes nommés par le Président des Etats-Unis, qui est lui-même contrôlé par le directorat enchevêtré Rockefeller/CFR/Bilderberg. [CFR = Council on Foreign Relations, le conseil aux relations étrangères]. Ce nouveau mécanisme apporterait une voie directe vers les plus hauts niveaux de gouvernance mondiale aux ONG locales, "de terrain", affiliées aux ONG nationales et internationales. Par exemple : The Greater Yellowstone Coalition, un groupe d'ONG affiliées, a récemment adressé une pétition au Comité Mondial du Patrimoine de l'UNESCO pour qu'il intervienne dans les plans d'une société privée qui voulait extraire de l'or dans un terrain privé à proximité du Parc National de Yellowstone. Le Comité de l'UNESCO est intervenu et a immédiatement classé Yellowstone comme "Site du Patrimoine Mondial en Danger". Selon les termes de la Convention du Patrimoine Mondial, les Etats-Unis ont l'obligation de protéger ce parc, même au-delà de ses limites, et jusqu'aux terrains privés si nécessaire.
Les idées qui sont discutées, si elles sont mises en application, auront pour conséquence de placer tous les habitants de la planète dans une sorte de banlieue globale, dirigée par une bureaucratie planétaire, sous l'autorité directe d'une toute petite poignée de personnes nommées. Et nous serions tous surveillés par des milliers de personnes, payées par ces ONG accréditées, avec la certitude qu'elles soutiennent le même système de croyance. Bien sûr, pour beaucoup de personnes, cela est incroyable et inacceptable.
Les Elections en Grande-Bretagne
(..) Les Bilderbergers pensent en fait que Blair est un candidat bien plus sûr pour poursuivre le chemin vers l'intégration européenne que son rival conservateur.
Le Programme des Néoconservateurs
La faction, connue sous le nom de "néoconservateurs" est arrivée à grand renfort. Ce sont eux qui ont déterminé que la sécurité d'Israël devait se faire aux dépends de la sécurité des Etats-Unis et qu'elle devait être au centre de toutes les décisions américaines de politique étrangère.
Le plus voyant parmi ce groupe est l'espion israélien Richard Perle, qui a fait l'objet d'une enquête par le FBI pour espionnage au profit d'Israël. Perle a joué le rôle décisif pour précipiter les Etats-Unis dans la guerre contre l'Irak. Il fut forcé de démissionner le 27 mars 2003 du Conseil Politique de Défense du Pentagone, après que l'on apprit qu'il avait conseillé Goldman Sachs International — participant habituel du Bilderberg — sur la manière dont cette société pouvait profiter de la guerre en Irak.
Un autre personnage néoconservateur disponible était Michael A. Ledeen, un "intellectuel parmi les intellectuels". Ledeen travaille pour l'American Enterprise Institute, un groupe de réflexion fondé en 1943, avec lequel Richard Perle est associé de longue date. L'AEI et la Brookings Institution dirigent le Joint Center for Regulatory Studies [Centre Conjoint d'Etudes Réglementaires] (JCRS) dont le but est de tenir les députés et les organismes de contrôle "pour responsables de leurs décisions en leur fournissant des analyses réfléchies et objectives sur les programmes de réglementation existants ainsi que de nouvelles propositions réglementaires". Le JCRS pousse à l'analyse coûts/bénéfices des réglementations, qui entre dans le cadre de l'objectif ultime de déréglementation de l'AEI (et des Bilderbergers).
Cette année, ces néoconservateurs furent aussi rejoints au Bilderberg par une poignée d'autres anciens décideurs et publicitaires de première importance, basés à Washington et connus pour leurs sympathies pour Israël. Il y avait parmi eux : l'ancien haut-fonctionnaire du Département d'Etat, Richard N. Haas, président du CFR et ancien Secrétaire d'Etat adjoint ("père" de l'accord de Dayton[1]) ; Richard Holbrooke ; Dennis Ross du WINEP [Washington Institute for Near East Policy, l'Institutut de Washington pour la Politique au Proche-Orient] pro-israélien, une ramification du comité israélo-américain aux affaires publiques (l'AIPAC) et de l'institut juif pour les affaires de sécurité nationale (le JINSA) ; ainsi que le tout nouveau président élu de la Banque Mondiale, Paul Wolfowitz.
Dennis Ross, Richard Perle et compagnie meurent d'envie de "faire passer le message" : procéder au nettoyage ethnique d'autant de Palestiniens que possible de la Cisjordanie et de Gaza. Voici ce que déclarait en 1989 l'ancien premier ministre Netanyahou devant des étudiants de l'université Bar-Ilan : "Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine, lorsque l'attention du monde était focalisée sur ce pays, pour procéder à des expulsions massives parmi les Arabes des Territoires". Les résidents de la Communauté Européenne n'avaient peut-être aucune idée sur les intentions des Sionistes vis-à-vis des Palestiniens, mais, en Israël, à mon grand étonnement, le nettoyage ethnique est un sujet populaire de discussion. 50% ou plus des Israéliens pensent que le nettoyage ethnique est une bonne idée. Quand on pense que cela vient d'une nation qui est supposée se souvenir de l'Holocauste ! La réalité dépasse vraiment la fiction !
L'Energie
Un "initié" de l'industrie pétrolière a fait remarquer que la croissance n'est pas possible sans énergie (..) il y a apparemment seulement assez de pétrole pour durer 20 ans. Plus de pétrole signera la fin du système financier mondial. Tout cela a été reconnu par le Wall Street Journal et le Financial Times, deux périodiques qui sont régulièrement présents à la conférence annuelle des Bilderbergers.
En conclusion, attendez-vous à une sévère crise de l'économie mondiale dans les deux prochaines années alors que les Bilderbergers tenteront de protéger les réserves de pétrole restantes en prenant l'argent des mains des gens. Dans une récession ou, au pire, une dépression, les populations seront obligées de diminuer radicalement leurs habitudes de dépenses, assurant ainsi un plus long approvisionnement de pétrole aux riches de ce monde alors qu'ils tenteront de concocter une solution.
(..) Quelqu'un a demandé une estimation des réserves classiques de pétrole accessibles. Le montant cité était d'environ un trillion de barils. Accessoirement, il est intéressant de noter que la planète consomme un milliard de barils tous les 11,5 jours...
La Reine Beatrix de Hollande, l'actionnaire principale de Royal Dutch Shell, est membre à part entière du groupe de Bilderberg. Son père, le prince Bernhard fut l'un des fondateurs du groupe de Bilderberg en 1954 (.) A Rottach-Egern, en mai 2005, les plus hauts dirigeants de l'industrie ont tenté d'imaginer comment cacher au public la vérité sur les réserves de pétrole qui sont en diminution. Que le public prenne connaissance de la diminution des réserves et les actions baisseront, ce qui pourrait détruire les marchés financiers, conduisant ainsi à un effondrement de l'économie mondiale.
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Le Referendum Constitutionnel en France
Le premier jour des rencontres secrètes au Bilderberg 2005 fut dominé par une discussion sur le referendum constitutionnel en France et pour savoir si Chirac pouvait persuader la France de voter OUI le 29 mai. Un vote pour, selon des sources au sein du Bilderberg, mettrait une grosse pression sur Tony Blair pour confier la Grande-Bretagne aux bras ouverts du Nouvel Ordre Mondial par l'intermédiaire de leur propre referendum sur le traite programmé pour 2006.(..) Les Bilderbergers espèrent que Blair et Chirac, qui ont étalé au grand jour, à plusieurs reprises, leur animosité, peuvent travailler ensemble pour leur bénéfice mutuel et leur survie politique. Un autre Bilderberger européen a ajouté que les deux leaders doivent laisser derrière eux et aussi vite que possible toutes leurs anciennes querelles sur des sujets comme l'Irak, la libéralisation de l'économie européenne et l'avenir du rabais que la Grande-Bretagne a reçu de l'UE ; et qu'ils doivent s'atteler à une intégration européenne complète, qui pourrait se désintégrer si le peuple français, souvent "têtu et obstiné" (selon les mots d'un Bilderberger britannique) ne font pas ce qu'il faut. Entendez par là : abandonner leur indépendance pour le "plus grand bien" d'un super Etat fédéral européen !
Un Bilderberger allemand initié a déclaré que le vote français pour le OUI était délicat à cause des "délocalisations. Les emplois en Allemagne et en France s'envolent pour l'Asie et l'Ukraine," (pour profiter d'une main d'œuvre bon marché). [L'Ukraine qui se presse à la porte de l'Union Européenne…] Un politicien allemand a demandé comment Tony Blair allait faire pour demander aux Britanniques d'embrasser la Constitution Européenne lorsque, à cause des délocalisations, la France et l'Allemagne connaissent des taux de chômage de 10% et que la Grande-Bretagne se porte économiquement bien.
Les Américains Hors-la-loi
Une loi aux Etats-Unis, Logan Act, stipule de façon explicite qu'il est criminel pour des hauts-fonctionnaires américains de participer à l'élaboration de politiques publiques avec des citoyens du secteur privé. Bien qu'une de ses sommités manquait au Bilderberg 2005 — l'officiel du Département d'Etat américain, John Bolton, témoignait devant la Commission des Affaires Etrangères du Sénat [américain] — le gouvernement américain était bien représenté (..) James Wolfensohn, président sortant de la Banque Mondiale; et Paul Wolfowitz, Secrétaire d'Etat adjoint et président entrant de la Banque Mondiale. En participant à la réunion du Bilderberg 2005, ces personnes enfreignent les lois fédérales des Etats-Unis.
Auna Telecomunicaciones
Plusieurs Bilderbergers qui se trouvaient au bar avec la Reine Beatrix de Hollande et Donald Graham, le PDG du Washington Post, discutaient de la vente prochaine du géant espagnol des télécommunications et du câble : AUNA. Auna exploite des services de téléphonie fixe (.) L'abondance de crédit bon-marché et les taux d'intérêt bas ont fait d'Auna une cible appétissante pour les investisseurs institutionnels.
(..) Dans le passé, les révélations sur les réunions du Bilderberg ont alerté — des mois avant que les grands médias n'en parlent — sur l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis, les augmentations d'impôts et la chute de Margaret Thatcher en tant que premier-ministre de la Grande-Bretagne.
L'Impasse entre l'Indonésie et la Malaisie
Une confrontation politique et militaire entre ces deux nations dans la mer de Sulawesi riche en pétrole (toutes deux proclament que la région d'Ambalat, riche en pétrole, fait partie de leurs droits territoriaux) fut le sujet d'une discussion très animée entre plusieurs Bilderbergers Américains et Européens lors d'un cocktail d'après-midi. Un Bilderberger Américain agitant son cigare a suggéré d'utiliser l'ONU pour "promouvoir une politique de paix dans la région." En fait, les Bilderbergers qui étaient assis autour de la table du salon s'accordaient pour dire qu'un tel conflit pourrait leur donner une excuse pour mettre dans cette région disputée une garnison de "gardiens de la paix" de l'ONU, et donc assurer leur contrôle ultime sur ce trésor, c'est à dire des réserves pétrolières non exploitées.
La Chine
Les Bilderbergers américains et européens, réalisant l'urgence absolue de s'étendre dans les marchés en développement pour maintenir l'illusion d'une croissance sans fin (..) Les Bilderbergers se sont mis d'accord secrètement sur la nécessité d'obliger les pays pauvres à entrer dans un marché mondialisé pour fournir des biens bon-marché tout en les forçant simultanément à devenir leurs clients. Le désaccord actuel avec la Chine en est un très bon exemple, puisque les Chinois ont inondé les pays occidentaux de marchandises bon-marché, dont les textiles, poussant les prix à la baisse. En échange, les Bilderbergers ont pénétré un marché émergent mûr mais vulnérable au savoir-faire supérieur des occidentaux. Des pays similaires en voie développement acquièrent lentement un meilleur pouvoir d'achat et le monde industrialisé met un pied dans leurs économies intérieures en visant des exportations bon-marché.
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On ne peut rien faire d'autre que de se demander ce qui se passera après que les organisateurs du Bilderberg, Rockefeller, Kissinger, la Reine Beatrix et consorts, auront achevé leur projet de mettre la main sur l'ensemble des biens et des services de la planète.
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Daniel Estulin est un commentateur politique et vit à Madrid. Il est l'auteur de quatre livres traitant de formation en communication.
Traduit de l'anglais par Jean-François GoulonLire aussi l'excellent site http://lagrandeconspiration.org
votre commentaire -
7 mai 2008
http://fr.wikipedia.org
Mes amis,
C'est très grave ! Je vous en ai souvent parlé dans mes différents articles : L' Europe reçoit ses directives de Washington ! Elle n'est pas indépendante, c'est, en quelque sorte, un sous-marin des Etats-Unis !
C'est d'autant plus grave que son fonctionnement n'est pas démocratique : Elle est gouvernée par un collège d'experts ! Et à votre avis, sont-ils indépendants ? Pas du tout, ils dépendent des lobbies (on a vu récemment les conséquences avec les OGM), et ils sont soumis aux directives américaines !
Et à l'OMC, les Européens sont représentés par un commissaire britannique !
Quand on connaît les liens qui unissent les deux pays anglo-saxons, on a compris !
Qu'est-ce que l' Europe ? Un Marché Unique, un libre espace de circulation des marchandises, des capitaux, et acessoirement - on le voit tous les jours - des hommes ! Et cet espace est livré à la concurrence la plus sauvage !
Résultat : Les délocalisations sont encouragées, pour diminuer toujours davantage les coûts salariaux, au bénéfice des entreprises et des actionnaires !
Qui a pris le pouvoir, en France ? Le MEDEF, le grand patronat, qui gouverne contre nos intérêts ! Le politique, je vous l'ai déjà dit, a disparu, nous dépendons de décisions de technocrates, d'experts, de Grands patrons, qui défendent les intérêts du capital au détriment de ceux du travail !
En un mot comme en cent, les individus sont sacrifiés aux intérêts du grand capital, ils sont au service de l'Economie et pire encore, de la Finance ! Ce sont de simples pions que les chefs d'entreprises placent et déplacent à leur gré !
Mes amis, au secours ! Nos emplois vont être sacrifiés ! Ils seront suprimés, les uns après les autres, ils seront délocalisés, et ceux qui seront encore préservés - pour combien de temps encore ? - seront précarisés, soumis à des cadences toujours plus contraignantes, toujours moins bien protégés et toujours plus mal rétribués, au nom de la sacro-sainte concurrence !
L' Europe est une imposture, un véritable tyran, qui va détruire nos vies les unes après les autres !
Il faut en sortir ! C'est encore possible, grâce à un article du Traité de Lisbonne, lisez ! Dans les papiers que je vous propose, on parle aussi d'un nouveau parti attaché à une réelle indépendance, comme le député Dupont-Aignan d'ailleurs souhaite en voir un accéder au pouvoir, le sien !
Ce qui est sûr, c'est que nous avons été bernés par Sarkozy, par l'Europe, par les médias !
C'est intolérable, et il faut réagir !
Je me suis accordée deux jours de plus après avoir vu "les bréviaires de la haine" sur Arte avant de vous envoyer mon papier sur mai 68 - car il s'enrichira des réflexions de cette émission -, mais je tiens à vous envoyer ces articles de http://verites.org (site auquel je suis abonnée) sans tarder, car ils sont décisifs pour comprendre la société qu'on nous prépare !
L' Histoire ne se répète pas, certes. Eh bien, mai 2008 doit être encore plus revendicatif que celui que l'on commémore ! Il y va de notre avenir à tous !
Votre Eva
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L' Europe ? La fin de nos emplois !
L'actualité n'en finit pas de dresser la terrible litanie des fermetures d'usines pour cause de délocalisations : Salomon, Kleber, ArcelorMittal, Ford, Michelin, etc, etc.
Les patrons annoncent des profits exceptionnels pour leurs entreprises et certains d'entre eux s'octroient des rémunérations faramineuses : des salaires de 5.000 à 10.000 euros PAR JOUR ne sont plus rares chez les dirigeants des grandes entreprises françaises. Comme si cela ne suffisait pas, ils s'accordent aussi des augmentations de revenu phénoménales : +40% au cours de la seule année dernière. Selon une enquête comparative très récente, les patrons français sont désormais les mieux payés du monde, juste après les patrons américains.
Tout cela ne les empêche pas d'expliquer sans vergogne à leurs salariés, et notamment à ceux qu'ils licencient, qu'ils ne peuvent plus conserver les usines en France tant que les salaires des Français seront supérieurs à ceux des pays de l'Est de l'Europe… ou à ceux des Chinois et des Indiens.
L'écrasante responsabilité de la construction européenne
Adieu, les promesses "d'harmonisation sociale" ! Maintenant que le nouveau traité de Lisbonne a été ratifié dans le dos des Français, l'UE révèle son vrai visage : celui de la concurrence anti-sociale, doublée d'une concurrence fiscale exacerbée.
C'est d’ailleurs exactement ce que voulait obtenir le président de la Commission européenne, M. BARROSO, dès son entrée en fonction le 21 septembre 2004. Voilà ce qu'il déclarait à l'agence de presse américaine Associated Press :Ainsi, avec notre argent, elle distribue des subventions sous forme de FEDER, de Fonds social européen (FSE) et autres Fonds de cohésion.
Et c'est tout à fait officiellement que nos européistes ont programmé la casse de l'industrie française : voir "La programmation 2007-2013" dont, je cite : "L'objectif n°1 s'adressera en priorité aux nouveaux entrants dans l'Union, à savoir les 10 nouveaux Etats membres intégrés en 2004."
La Commissaire européenne de nationalité polonaise Danuta Hübner doit se réjouir en regardant les actualités françaises. Ses vœux ont été parfaitement exaucés. Une à une, toutes les industries françaises quittent le territoire national. Elle a d'ailleurs tout fait pour cela, puisqu’elle avait déclaré sans ambages, le 9 février 2005, au quotidien français La Tribune et au journal allemand Handelsblatt. qu'il « faut faciliter les délocalisations au sein de l'Europe ».
Ni le gouvernement, ni le Président de la République n'osent révèler que c'est cette politique européenne délibérée qui à la véritable cause des délocalisations (..)
Mais que cherche donc l’Europe ?Contrairement à ce qu’une propagande constante assène au peuple français, la construction européenne n'a nullement pour objectif de bâtir une « Europe puissance ». Tous les cercles du pouvoir bruxellois sont investis par des cabinets de lobbying, les uns proches des très grandes entreprises, dont les alliances et les intérêts sont mondiaux, les autres étant des instruments d’influence des autorités américaines.
En réalité, l’Union européenne a pour finalité d’être l’auxiliaire géostratégique des Etats-Unis et elle a joué un rôle essentiel dans la mise en œuvre de la politique dite de « mondialisation ». Les 27 Etats-membres de l’Union européenne ne prennent pas part aux négociations cruciales qui se tiennent à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), ils s'y font représenter par M. Mandelson, Commissaire britannique, auquel la France confie donc le soin de protéger ses intérêts industriels et commerciaux les plus fondamentaux….
L’objectif de la Commission européenne est de mettre en concurrence, sans aucune protection, les salariés des pays riches d’Europe (France mais aussi Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Pays Bas, etc.), non seulement avec les salariés des pays pauvres d’Europe (les anciens pays de l’est) mais plus globalement avec les salariés du monde entier.Dans quel but ? Pour peser continuellement sur les salaires et les charges sociales afin de rémunérer toujours davantage le capital, pour permettre ainsi de dégager des profits toujours plus élevés pour les actionnaires, et des salaires de plus en plus élevés pour leurs mandants que sont les dirigeants d’entreprise.
Le résultat ? On le constate jour après jour : l’érosion continuelle de notre pouvoir d'achat collectif, la remise en cause, l'un après l’autre, de les acquis sociaux obtenus par nos aïeux au cours des XIXe et XXe siècles, la paupérisation d’une partie croissante de la population, et la destruction, s'il le faut, de toute l'industrie française.Il n'y a qu’une seule vraie solution pour sauver la France et son industrie
Cela fait maintenant une bonne quinzaine d’années que la France assiste à une véritable hémorragie de son industrie, de ses sites industriels, de ses emplois industriels et de son savoir-faire industriel. La France a ainsi perdu plus d’un million d’emplois industriels au cours de cette période.
Les partis politiques qui se succèdent au gouvernement depuis quinze ans (RPR, UDF, UMP, MODEM, Verts, PS) tiennent toujours les mêmes paroles convenues. Lorsqu’ils sont au pouvoir, ils ne parlent que « d’adaptation nécessaire », de « réformes indispensables », de « reconversion vers des métiers à plus haute valeur ajoutée » et « d’accompagnement social » ; lorsqu’ils sont dans l’opposition, ils fustigent le gouvernement en place, en lui reprochant de ne rien faire. Mais aucun de ces partis ne révèle aux Français que les vraies raisons de cette auto-destruction consentie sont à chercher du côté de Bruxelles et de la Commission européenne. C'est pourquoi, derrière leurs paroles lénifiantes, tous ces partis laissent détruire bel et bien notre tissu industriel.
Il n’y a pourtant pas de mystère : si on laisse la Commission européenne décider dans notre dos de mettre en concurrence frontale les 300 millions de salariés riches de l’ouest européen avec les 3 milliards de salariés extrêmement pauvres, de la Chine, de l’Inde, du Pakistan, du Bangla Desh, du Vietnam, de l’Indonésie, etc., TOUTES NOS INDUSTRIES, y compris à terme celles de services et de haute technologie, devront plier bagage. Le revenu moyen d'un salarié français étant environ 15 à 20 fois plus élevé que celui d'un salariré chinois, aucune mesure ne pourra jamais compenser cette phénoménale différence de compétitivité. Même si l'on supprimait toutes nos protections sociales, la Sécurité sociale, les minimums sociaux et les allocations chômage, et même si l'on remontait le départ à la retraite à 70 ans et la durée hebdomadaire de travail à 50 heures, nos industries ne seraient, et de très loin, toujours pas compétitives.
La seule solution, c'est donc que les Français reprennent leur destin en mains, cessent de se faire représenter à l’OMC par la Commission européenne, et imposent un retour à une taxation des produits fabriqués dans des pays dont les salaires sont infimes, et où la protection sociale et la législation environnementale sont quasiment inexistantes.
Ce changement est radical mais il est la seule réponse cohérent et efficace pour empêcher la destruction complète de notre appareil productif.
Ce changement politique majeur implique que la France dénonce les traités européens, en faisant jouer le tout nouvel article 49A du nouveau traité de Lisbonne, qui reconnaît le droit à un Etat de sortir de l’Union et qui fixe d’ailleurs la procédure précise à cette fin.
Les Etats ont le droit de quitter l'Union européenne.
Maintenant, vous avez le choix
D'un côté vous avez tous les partis politiques français, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, des européistes aux « souverainistes » de complaisance, qui se refusent à proposer la sortie de l’Union européenne, qui sont ainsi obligés de cacher la vraie raison du drame que nous vivons, et qui laissent de fait la Commission européenne détruire méticuleusement la France et son industrie.De l’autre côté, il y a maintenant un tout nouveau parti politique, ni extrémiste ni européiste, regroupant des Français de bonne volonté venus de droite et de gauche, qui ont décidé de dire : ASSEZ !
suite à http://www.verites.org/article-19312526.html
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L ' Europe est une dictature !
Le prétendu « mini-traité européen » qui vient d’être signé à Lisbonne, a été conçu en secret et dans le dos des peuples européens, dans le seul but de faire ratifier par la France un texte exactement comparable, sur le fond, à celui que le peuple français souverain a rejeté à 55% des suffrages le 29 mai 2005.
La preuve est ainsi faite que le processus de construction européenne est purement et simplement la mise en place d’une dictature, qui a l’astuce de se cacher. Nonobstant la volonté de banaliser ce coup de force des uns et les silences complices des autres, il s’agit d’une affaire d’une exceptionnelle gravité.
Dans ces conditions, la question n’est certainement pas de discuter des modalités de ratification d’un traité dont le principe même est un déni de démocratie. Que ce soit par voie parlementaire ou référendaire, aucun procédé ne peut plus légitimer ni ce nouveau traité, ni le statu quo, après le vote souverain et définitif du peuple français du 29 mai 2005.La seule question légitime à poser désormais aux Français est de savoir si, oui ou non, nos compatriotes acceptent la mise en place de cette dictature.
C’est le devoir de tous ceux qui respectent les principes démocratiques et le droit international, dont la règle supérieure reste le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, d’exiger dès maintenant la sortie de la France de l’Union européenne.
http://www.verites.org/article-19227260.html
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L ' Europe est aux ordres des USA !
LES ETATS-UNIS DONNENT OUVERTEMENT À LA SLOVÉNIE LEURS DIRECTIVES ÉCRITES SUR LA POLITIQUE À SUIVRE PENDANT LA PRÉSIDENCE DE L’UE
La semaine dernière, le quotidien slovène Dnevnik a eu le courage de publier un véritable scoop : il a osé publier un « document interne » du gouvernement américain dans lequel Washington énumérait au gouvernement slovène des « directives » pour exercer la présidence slovène de l'Union européenne.
Ce document a été remis par le secrétaire d'Etat adjoint américain aux Affaires européennes, Daniel Fried, à M.Mitja Drobnic, directeur politique du ministère slovène des Affaires étrangères, lors d’une réunion de travail à Washington le 24 décembre dernier.
L’administration américaine fixe ainsi les grandes orientations de ce que devait être la présidence exercée par la Slovénie sur l’UE. La « directive » précise notamment dans le domaine de la géopolitique ce qu'il faut faire pour être agréable à Washington. Par exemple :
- la Slovénie doit être « parmi les premiers au sein de l'UE à reconnaître l'indépendance du Kosovo »L’existence des « directives » américaines confirmée par le gouvernement slovène
- il est de la plus haute importance de déployer, dans cette province de Serbie où les Albanais majoritaires réclament l'indépendance, une mission de policiers et de juristes de l'UE, et ceci « malgré les réticences de Moscou et de Belgrade ».
Après cette sensationnelle divulgation dans la presse, le ministère slovène des Affaires étrangères n'a pas nié l'existence de ce document ni contesté son contenu. Il a seulement annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'origine de la fuite et sa publication non-autorisée par la presse.
Mais, la polémique prenant de l’ampleur, le gouvernement slovène s’est résigné à faire payer un lampiste.
Qui ? Eh bien le directeur politique qui était allé à Washington chercher la directive…
Le Premier ministre slovène, M. Janez Jansa, a quant à lui minimisé, dès la parution de l’article, l'impact du document en assurant que son pays n'entendait pas reprendre à son compte les positions américaines pour en faire la politique de l'UE. Il est vrai qu'il pouvait quand même difficilement reconnaître publiquement le contraire. Pourtant, on peut d'ores et déjà remarquer que la Slovénie, en bon petit soldat euratlantiste, vient de ratifier aujourd'hui même le « traité de Lisbonne », étant ainsi le deuxième pays de l’UE après la Hongrie à ratifier ce document chaudement approuvé par Washington.
CONCLUSION : PENDANT CE TEMPS-LA, LE PREMIER MINISTRE FRANÇAIS « RÊVE »
Ces « directives » écrites remises par le Département d’Etat américain au représentant d’un Etat qui exerce la présidence de l’Union européenne montrent à quel point la « construction européenne » est un mot-codé pour désigner ce qui est purement et simplement la vassalisation américaine du continent. Le processus prend d’ailleurs désormais des proportions tellement outrées que l’opinion publique française commence à le comprendre, en dépit du matraquage médiatique incessant dont elle est la victime pour l’empêcher de comprendre qui dirige « l’Europe ».
Comme de juste, les medias français n'ont pas jugé utile d’informer les Français de ce scandale qui a agité la Slovénie au cours des derniers jours.François Fillon préfère continuer à vendre aux Français le bobard éculé qui consiste à nous seriner que l’Europe servirait de contrepoids aux grandes puissances et notamment aux Etats-Unis.
En effet, négligeant de parler à son public des « directives américaines » remises par Washington à la Slovénie pour exercer la présidence de l’UE, le Premier ministre français a décrit aujourd'hui même 30 janvier, devant un colloque de l'UMP le « projet européen » comme « un rêve d'une civilisation originale équilibrant les forces des continents américain, chinois, indien. Une civilisation sachant protéger clairement ses intérêts, mais sachant aussi se faire l'interprète d'un monde mieux équilibré et plus équitable ».
Pauvre M. Fillon !
Il « rêve » et veut endormir les Français, sans se rendre compte à quel point il est pathétique de « rêver » d’une « Europe équilibrant les forces des Etats-Unis » alors qu’elle est au contraire devenue un continent complètement aux ordres de Washington.
http://www.u-p-r.org/ab/index.php?page=article&id=19
http://www.verites.org/article-19226933.html
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FAJARDIE :
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Fajardie est mort. Pour un révolutionnaire comme lui, casser sa pipe un premier mai est un sacré pied de nez.
Fajardie est mort en même temps que Lucien Jeunesse, et depuis quelques heures, les grands médias servent à tour de bras les citations du célèbre présentateur de jeu. Mais citer Fajardie ne leur viendrait évidemment pas à l’idée. Peut-être daigneront-ils commenter rapidement le personnage, puisqu’ils ne savent faire que ça : commenter. Pour mieux faire l’impasse sur les idées, subversives et donc gênantes.Pendant que les mêmes commémorent à leur façon un mai 68 qu’ils travestissent, dénigrent, caricaturent à souhait, il faut lire ou relire ce bouquin au titre sublime, « Jeunes femmes rouges toujours plus belles ». Le mai 68 de Fajardie. Celui des militants obscurs, qui voulaient vraiment la révolution, tandis que les leaders préparaient déjà la suite de leur carrière politique en bradant l’espoir d’un mouvement.
Pendant que les usines ferment et que l’écologie devient libérale et cotée en bourse, il faut lire ou relire « Metaleurop, paroles ouvrières ». Dans ces entretiens avec les salariés licenciés de Noyelles-Godault, Fajardie montre la mondialisation dans ce qu’elle a de plus abject, quand la recherche de profit brise des vies et que tous les arguments sont bons, y compris celui de préserver l’environnement, pour atteindre l’objectif (1).
En 2008, cinq ans après Metaleurop, c’est au tour d’Arcelor-Mittal de se « restructurer » pour aller chercher ailleurs des salaires de misère et la contrainte environnementale la plus légère possible. En attendant bien-sûr le prochain.
Cinq ans après, l’Agence Nationale Pour l’Emploi publie en France une « offre » de niveau bac+2, pour un poste à Pondichéry payé entre 160 et 320 euros par mois. Les journaux parlent de polémique, mais commentent encore une fois sans jamais expliquer qu’au petit jeu de la compétitivité il y aura toujours pire à quelques heures d’avion... Cinq ans après, rien n’a changé, sauf la vitesse à laquelle les libéraux nous conduisent dans le mur.Fajardie a traduit cela mieux que bien des experts, quand il écrivait dans ce livre : « Il ne suffit pas au capitalisme international de bouleverser l’infrastructure économique, ni de modifier à son avantage le mode de production : il veut davantage, s’attaquer à la superstructure, changer l’homme, la société, la vie, le quotidien et les valeurs, tout ce qui tendait à la solidarité, au collectif, au bien commun. »
(1) Lire « Quand l’écologie devient anti-sociale »,
http://abernier.vefblog.net/1.html#Quand_lecologie_devient_antisociale
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-19337895.html (source)
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60 ans de dépossession :
http://www.france-palestine.org/rubrique95.html
Stratégie de paix pour le Proche-Orient
http://www.france-palestine.org/article8880.html
Les régimes arabes modernisent l'autoritarisme
http://www.france-palestine.org/article8859.html
Emergence d'un nouveau Moyen-Orient ? Par J. Fischer
http://www.france-palestine.org/article8856.html
Guerre d'Irak-Guerre d' Iran
http://atlasalternatif.over-blog.com/article-19298141.html
Emeutes de la faim dans le monde
http://atlasalternatif.over-blog.com/article-19298088.html
Dernière mise en ligne sur le site de Manuel de Diéguez :http://www.dieguez-philosophe.com
LETTRES A LA GENERATION DE LA LIBERTE
XXVII - L'or des idoles
(.) Vous n'observerez donc et ne pèserez avec des chances de succès le noyau de tous les mythes religieux du monde - celui qui commande les relations de dépendance du serviteur à l'égard de son maître
(.) Ces prémisses vous aideront à résumer les premiers épisodes du scénario qui conduira la civilisation européenne à la décapitation politique , parce qu'ils vous mettront en mesure de comparer la psychophysiologie de la religion latine avec celle de la religion américaine, puis d'observer que leur théologie respective rend leurs politiques incompatibles entre elles.
suite :
http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation27.htm
La famine mondiale - par Michel Chossudovsky -La famine est le résultat d'un processus de restructuration en « marché libre » de l'économie mondiale qui prend ses assises dans la crise de la dette du début des années 1980.Les conséquences des bombardements sur les installations nucléaires de l'Iran - par Floyd Rudmin -Regardez attentivement les conséquences qu'auraient des bombardements sur les installations nucléaires de l'Iran et ensuite, priez. (voir extraits)Biocarburants et crise alimentaire - par Salim Lamrani -Les émeutes de la faim se sont multipliées à travers le monde suite à la flambée des prix des matières premières alimentaires. La politique des biocarburants est en grande partie responsable de cette hausse des prix.La Chine et les États-Unis: : PsyOp sur les droits de l'homme au Tibet - par Michel Chossudovsky -La question des droits de l'homme est devenue la double page centrale de la désinformation médiatique.
(Extraits conséquences bombardements). Jamais dans toute l'histoire ne s'est produit le bombardement délibéré de centrales nucléaires et d'installations d'enrichissement nucléaire. De telles installations, partout dans le monde, sont exploitées sous de sévères règles de sécurité parce que le rejet de matières radioactives est mortel au moment même où l'événement se produit et longtemps après y avoir été exposé.
Si les États-Unis ou Israël devait bombarder délibérément une centrale nucléaire.. des éléments radioactifs seraient alors rejetés dans l'environnement. Il y aurait d'horribles décès dans la population environnante. 3 millions de décès surviendraient dans les 3 semaines suivant les bombardements des installations nucléaires d'enrichissement près d'Ispahan et la contamination recouvrirait l'Afghanistan, le Pakistan, jusqu'en Inde.
Au cours de la guerre du Golfe de janvier 1991, de nombreux puits de pétrole au Koweït ont été incendiés. Selon le Département d'État américain, « des pluies noires ont été signalées en Turquie et de la neige noire est tombée au pied des montagnes de l'Himalaya. ".. Mais le nuage radioactif pourrait aller vers le nord c'est-à-dire, en Europe. Au cours de l'invasion de l'Irak par les États-Unis qui étaient accompagnés par le Royaume-Uni, l'Australie et d'autres pays en mars 2003, des munitions et des bombes à l'uranium appauvri (U238) ont été utilisées. Il a fallu 9 jours pour que des particules d'uranium provenant de ces armes en Irak atteignent l'Angleterre (..)
Les retombées nucléaires des bombardements sur l'Iran auraient une demi-vie de 700 millions d'années... (..)L'administration Bush et ses conseillers israéliens sont maintenant en train de planifier la contamination de la planète pour 700 millions d'années. Selon la rhétorique des candidats à la présidence John McCain et Hillary Clinton, eux aussi, pensent que c'est une bonne idée. Pour leur part, les médias US semblent applaudir.
Soit les Étatsuniens ne comprennent pas ce qu'ils s'apprêtent à faire ou soit ils se pensent eux-mêmes à l'abri des conséquences. La planète n'est pas si grande. Ce qui se passe quelque part sur le globe fini par se répercuter partout sur le globe. La fumée des puits de pétrole incendiés pendant la guerre du Golfe s'est propagée tout autour de la planète et elle a été détectée en Amérique du Sud...
Retour sur... Le développement du mouvement national avant la Première Intifada - par Julien Salingue - 2008-05-05Les transactions financières internationales sous contrôle américain - par Jean-Claude Paye -Faut-il craindre que la famine ne déclenche une révolte mondiale? - par Heinrich Scholler -Mahmoud Abbas et Salam Fayyad s’occupent de tout : « You can do business in Palestine » - par Julien Salingue -La guerre d'Irak se métamorphose en guerre d'Iran - par Paul Craig Roberts -L'option militaire - par Uri AvneryDu Nil à l'Euphrate : les « victimes d'une carte géographique » - par Felicity ArbuthnotAmérique latine : la démocratie attaquée "Les média étaient notre arme secrète"- par John PilgerCuba soutient la Bolivie face à la manœuvre des séparatistes La balkanisation de la Bolivie et les USA Le devoir d’indignation - par Claude Herdhuin
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C O M M E N T A I R E S : I C I
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4 mai 2008
Distinguer
Résistance et terrorisme.
Les amalgames sont si courants !
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Ahmed_Ounaies.110408.htm
Conférence sur le terrorisme et la résistance en PalestineRésistance nationale et terrorisme
Ahmed A. OunaïesCarthage, 11 avril 2008
Deux thèmes constituent une source de divergence dans le dialogue difficile que le monde arabe cherche à nouer avec l’Occident : la confusion entretenue entre terrorisme et résistance et la nature de la résistance palestinienne. Un effort de clarification conceptuelle s’impose afin de mieux cerner la problématique et d’analyser plus au fond une telle divergence qui mine la politique de partenariat entre l’Union Européenne et les pays arabo méditerranéens, ainsi que l’avenir des relations entre l’Occident et les pays islamiques dans leur ensemble, notamment depuis que l’effet déstabilisateur du 11 septembre expose l’islam à une propagande qui vise à l’assimiler à la violence aveugle et au terrorisme. Il est nécessaire et salutaire de dissiper la confusion, de fonder en toute clarté la légitimité de la résistance palestinienne et de définir les bases communes du dialogue. Mais sans doute convient-il de lever d’abord la confusion entretenue entre islam et violence.
ISLAM ET VIOLENCE.Un mouvement réactionnaire a sévi en Afghanistan et en Algérie au nom de l’islam et commis des violences injustifiables... Il était nécessaire de le réduire et de préserver ces pays contre un mouvement destructeur et rétrograde. Mais il est certainement abusif de rattacher à l’islam ce phénomène essentiellement politique même s’il s’est donné une étiquette religieuse. Il faut comprendre les raisons de son émergence dans ces pays en particulier. On ne saurait vaincre de tels mouvements sans en saisir la genèse et sans approfondir les conditions historiques.
Il faut également reconnaître que, bien avant l’apparition du phénomène dans les sociétés islamiques, des mouvements fanatiques s’étaient manifestés en Israël où prospéraient des mouvements religieux d’extrême droite ainsi que dans la communauté juive aux Etats Unis ayant des prolongements en Israël sous forme de partis politiques extrémistes . Les uns et les autres frappent ceux qu’ils désignent comme étant leurs ennemis aussi impitoyablement que les autres fanatismes apparus dans la longue histoire de l’hindouisme, de la chrétienté et de l’islam.
Sur ce point, il est important de lever une triple confusion qui consiste à réduire aux sociétés islamiques tout le fanatisme qui sévit dans le monde et qui commet des atrocités intolérables, d’autre part à assimiler ce facteur au terrorisme qui, de toute évidence, le dépasse, enfin à pousser la confusion entre terrorisme et résistance nationale. Cette triple confusion témoigne d’une méconnaissance de l’islam, d’une approche superficielle des situations historiques et d’une méthode abusivement réductrice.(..) Les méthodes qu’ils ont utilisées dans la lutte pour le pouvoir en Algérie les ont résolument discrédités dans ces pays mêmes et dans l’ensemble de la communauté arabe et islamique. Les témoignages des repentis sont éloquents : ils admettent leur échec.. Ces mouvements réactionnaires, dogmatiques et anachroniques, sont vaincus.
Il faut se garder de confondre ce type de formation qui visait à gouverner au nom de principes théocratiques, avec des mouvements qui se réclament de l’islam pour une finalité essentiellement réformatrice. Ces mouvements en appellent en effet à l’islam libérateur pour mener un combat total contre la régression sociale et politique. Ils trouvent un terreau favorable dans les sociétés islamiques victimes de l’oppression, de la corruption, de la discrimination et parfois de l’occupation étrangère.(..)En outre, l’élan induit par le retour de l’occupation militaire de l’Afghanistan, par l’extension de l’occupation à l’Irak et par l’ampleur des exactions israéliennes dans les territoires occupés, leur confère un rayonnement supérieur appelé à durcir la solidarité communautaire.
Un effort s’impose pour clarifier les conditions de la réforme politique des sociétés arabes ou islamiques...
TERRORISME ET RESISTANCE.
Si le terrorisme et la résistance font usage de violence, ils s’inscrivent néanmoins dans des contextes politiques et juridiques distincts et obéissent à des définitions radicalement différentes par leur genèse, leur finalité, leur insertion dans le tissu social et politique ainsi que par la nature de leur commandement.
· Le terrorisme est une action offensive pouvant survenir partout et à tout moment ; imprévisible et délocalisé, il s’exerce à froid et se donne les objectifs les plus divers. La résistance est la réaction à l’invasion et à l’occupation étrangère ; elle est prévisible, essentiellement défensive et guidée par un objectif national. La mobilisation pour la résistance n’obéit ni à un calcul d’opportunité ni à une quelconque idéologie, c’est un acte intime qui exprime le devoir naturel de défendre l’intégrité et l’honneur de la nation.· La résistance n’est pas le fait d’un chef, ni d’un parti, ni d’une religion, elle procède de l’âme même du citoyen, en un élan spontané, que le citoyen reçoive l’appel d’un chef ou qu’il ne le reçoive jamais. Le peuple résiste à l’oppression avec ou sans direction politique en place. L’émergence de la direction politique dérive de l’impératif de résistance et non l’inverse. Les directions politiques se constituent et, même décimées, se reconstituent non parce que des chefs en ont décidé mais parce que le peuple, à la base, assume l’impératif de la résistance.
· Le terrorisme recherche et recrute ses agents et ses exécutants. La résistance n’a pas à recruter, elle ne fait que canaliser la mobilisation spontanée des militants dans la base nationale la plus large. L’élan de mobilisation est irrésistible parce que, sous l’occupation, la nation n’existe et ne survit que dans la résistance. Hors la résistance, elle cesse d’être et cesse de représenter une entité pour elle-même et pour les autres nations. La dynamique de la résistance maintient la nation en vie, donne un contenu à la solidarité nationale, ennoblit l’esprit de lutte et investit le militant d’une responsabilité qui dépasse sa personne. Par lui-même, l’esprit de résistance affermit l’espoir. Un jour, grâce à l’abnégation de ses propres enfants, la nation retrouvera la liberté. La résistance maintient cet espoir.
· La résistance est l’expression du droit de légitime défense inhérent à l’existence d’une nation. En réaction à l’occupation, la nation est en droit d’assurer sa légitime défense, de préserver son intégrité et d’opposer une résistance cohérente dans le but de mettre fin à l’occupation. Le terrorisme, expression d’une stratégie d’intimidation et d’une capacité purement destructrice, ne saurait se prévaloir d’un droit quelconque de défense et ne saurait donc jouir d’aucune légitimité.
· La base nationale qui, dans toutes ses composantes, subit l’oppression des forces d’occupation, détermine en dernier ressort le contenu politique de la résistance et lui confère son sens, sa finalité et la reconnaissance nationale et internationale. A l’inverse, le terrorisme dérive de la volonté d’un noyau dirigeant qui détermine et modifie à son gré son programme et ses exigences en fonction de ses calculs ou de son idéologie. Le terrorisme, qu’il soit individuel ou de groupe, peut se prévaloir d’une idéologie ou d’un dogme, mais jamais de l’autorité d’une nation.
· La résistance prévaut tant que sévit l’occupation et cesse avec la fin de l’occupation ; le terrorisme dure autant qu’en décident ses dirigeants et ne disparaît qu’avec la disparition de ses dirigeants.
· Le principe du terrorisme est le calcul. Le principe de la résistance est l’honneur. C’est pour l’honneur que les résistants acceptent le sacrifice suprême, et pour l’honneur que la nation reconnaissante les porte au Panthéon.
Au-delà de la distinction théorique entre les deux notions, deux questions subsistent relativement à la violence contre les civils et au principe du martyr.
LA VIOLENCE CONTRE LES CIVILS
La thèse occidentale présente admet la résistance pourvu qu’elle épargne les civils innocents. Or, dans le contexte de l’occupation, quelle place subsiste pour les valeurs civiles ? L’espace social est totalement absorbé par l’administration militaire. La demeure familiale, la rue, l’école, l’hôpital, le lieu de travail sont à la merci des forces d’occupation qui surgissent en tout lieu, à tout moment, qui arrêtent et emportent quiconque leur semble utile à leurs fins ; les notions d’adulte, d’enfant, de vieillard ne sont plus valides. Dans ce face à face, l’ordre civil n’est plus qu’une fiction. Quelle convention internationale, quel scrupule humaniste ont jamais troublé la besogne des forces d’occupation quant au respect des valeurs civiles ? Où se dresse la limite de l’usage légitime de la force ? Quand le destin des prisonniers ne fait pas mystère, que l’assassinat ciblé, les maisons défoncées, les parents outragés et humiliés devant leurs propres enfants sont l’ordinaire des forces d’occupation, le terrorisme d’Etat submerge l’ordre social.Ce régime tend à abolir la notion même de violation. Les forces d’occupation ne s’embarrassent guère de normes ni de principes, elles affichent la force pure, elles tuent à vue, torturent en bonne conscience et humilient par le fait de la dégradation délibérée de la personne humaine. La démarcation entre civil et militaire relève d’une logique de droit ; la logique et la pratique de l’occupation abolissent le droit. Si l’occupant taxe de terroriste l’acte de résistance sous le prétexte qu’il frappe des civils, une telle prétention ne vise qu’à se donner à bon compte l’apparence d’un ordre de légalité.
Lorsqu’en juillet 2006 la résistance libanaise et la résistance palestinienne avaient conduit des opérations contre des militaires des forces d’occupation et fait prisonniers non pas des civils mais des soldats, l’accusation de terrorisme ne les a guère épargnés pour autant. Dans ces circonstances, le déchaînement des gouvernements et des médias occidentaux trahit le caractère flagrant de l’amalgame. La confusion est encore plus manifeste quand on compare le calme total du front syrien à la vivacité de la résistance sur les fronts libanais et palestinien. A l’égard de la Syrie qui veille à conserver le calme sur le front du Golan, on s’attendrait à la recherche active d’un règlement négocié en vue de l’évacuation du Golan. Or, c’est le Sud Liban en mai 2000 et Gaza en août 2005 qui ont fait l’objet de la décision d’évacuation. L’action violente et persévérante de la résistance était donc payante. Mais au-delà de ces retraits ponctuels, c’est la même politique de harcèlement, de sanctions et de bombardements qui se poursuit sans nuance sur les trois fronts.
Ainsi l’enjeu de la politique occidentale n’est-il pas en fait la protection des civils mais le rejet du droit à la résistance.LA QUESTION DU MARTYRE
Contemplons cet exemple typique, celui du soldat israélien dans son tank ou du pilote israélien dans la cabine du chasseur bombardier ou de l’hélicoptère tueur, assurés l’un et l’autre d’être à l’abri de toute atteinte de la part de la défense palestinienne. Ils ne courent aucun risque, mais les dommages qu’ils provoquent sont incommensurables : ils peuvent bombarder, détruire, tuer à distance puis rejoindre en toute sécurité leur famille dans la conviction du devoir accompli. Est-ce véritablement un fait de guerre ? A quelles normes doit-on rapporter leurs actes ? S’agit-il d’établir la balance des victimes civiles et militaires dans les rangs palestiniens ?Le peuple victime, soumis à l’occupation et confronté à la toute puissance de l’ennemi, est dépourvu de la moindre capacité de défense. Il est en fait éliminé du combat car, dans un tel contexte, il n’y a plus de combat concevable. C’est à partir de ce constat que la victime se donne les ressources de briser l’étau, de percer la cuirasse de l’ennemi et de lui faire subir une partie du mal qu’il inflige. Surprendre et défier l’ennemi, ce n’est pas seulement le vaincre, c’est surtout ébranler son sentiment d’immunité, le ramener à la condition de vulnérabilité à l’égal de sa victime. C’est le ramener à la condition humaine, à l’égal de tous les hommes qui ont en commun l’amour de la vie. Mais il y a plus. Il n’y a pas d’honneur à frapper en lâche. Le militant palestinien qui affronte la mort en sachant qu’il la donne s’impose à lui-même le sort qu’il réserve à l’ennemi. Cette abnégation, on ne l’exige guère des pilotes ni des commandos blindés, comme on ne l’exige pas des tortionnaires. Une telle force d’âme, en effet, n’est pas facile à admettre lorsqu’on croit avoir trouvé dans le terrorisme d’Etat la parade absolue à la résistance du peuple occupé, assiégé et désarmé. Le martyr, au nom de son peuple, s’élève à cette force d’âme. Tant qu’il relève le défi des blindés, des bombardiers et de l’hélicoptère tueur, qu’il ne déserte pas le champ d’honneur et qu’il accepte, en donnant la mort, de mourir pour sa cause, son peuple cesse d’être la victime absolue : le martyre rétablit le combat et les termes du combat. Il n’y a pas de martyre sans une grande cause.
La tragédie du martyre tient à la fois à la force d’âme de la victime et à l’impuissance du bourreau à réduire cette force ultime. Le principe du martyre dépasse le fait de la puissance et donne à sentir la mesure de la transcendance humaine. Dénoncer le martyre, c’est fuir les vraies questions. Ces questions posent le problème des limites de la puissance matérielle et de l’usage indéfini de la force. Poser les limites de la puissance, tel est l’enjeu essentiel de l’ordre international.
Un ordre international mou, sélectif et intermittent est un ordre défaillant qui génère la violence et la contre violence. S’il est vrai qu’un certain ordre international existe, qu’il est fondé sur des principes universels, il ne saurait échapper à l’obligation de qualifier et de sanctionner la violation de ses normes et de dénoncer rigoureusement et sans équivoque les violations des principes et des valeurs qui le fondent. La responsabilité de l’Occident est très lourde dans le pourrissement des conflits qui affligent le Proche Orient, notamment dans les territoires occupés.
Pourquoi le Conseil de Sécurité ne sanctionne-t-il pas l’utilisation de moyens militaires disproportionnés contre un peuple désarmé ?
Pourquoi rejette-t-il la présence d’observateurs internationaux dans les territoires ?
Pourquoi les Etats occidentaux refusent-ils les enquêtes sur les bombardements du camp palestinien de Jenine et sur les massacres répétés de Cana et de Beit Hanoun ?
Pourquoi l’occupation doit-elle durer quarante ans, cinquante ans ?
Au-delà des responsabilités du maintien de la paix et de la sécurité internationale, cette défaillance pose un problème de civilisation.
LES ENSEIGNEMENTS DE L’HISTOIRELe Nord et le Sud de la Méditerranée ont traversé l’expérience de l’occupation, de la résistance et de la libération nationale. Ces épreuves ont forgé la conscience politique des peuples. Au-delà des contextes historiques différents, le contenu humain et la portée de civilisation de ces épreuves sont comparables...
Le précédent européen.
Lorsque les peuples européens subissaient l’occupation, ils étaient soutenus dans leur résistance nationale... De 1940 à 1945, l’Angleterre fournissait l’asile et les moyens de lutte aux dirigeants de la résistance de toute l’Europe occupée.(..)
La résistance palestinienne est réduite au seul front intérieur. Si elle bénéficie de la caution morale et de la reconnaissance politique des Nations Unies, la défaillance du système international et des systèmes régionaux à limiter et à sanctionner les exactions de la puissance occupante et à alléger la charge de la résistance conduit cette résistance à concentrer sur le seul front intérieur la totalité de l’action directe de libération nationale.La stratégie de libération européenne.
Au cours de la deuxième guerre mondiale, aucun camp n’avait épargné les civils. Les bombardements allemands sur Londres et les représailles alliées contre les villes allemandes n’obéissaient à aucun scrupule....du 14 février jusqu'au 17 avril 1945, ces bombardements avaient fait plus de 100.000 victimes, peut-être 140.000. Pour les Alliés en guerre, résistance nationale et offensive militaire sont destinées à briser l’ennemi par tous les moyens. Sur le front asiatique, l’ordre de bombarder Hiroshima à l’arme atomique obéissait à ce même objectif...Face à un ennemi imbu de sa supériorité et qui ignore les lois de la guerre, le choix des Alliés pour une stratégie d’escalade offensive signifie, de toute évidence, la volonté de ruiner son potentiel civil et pas seulement militaire, dans le but de lui infliger des dommages intolérables et de le contraindre à mettre fin au conflit. Telle est la stratégie de libération de toute résistance. L’angélisme que ni les européens sous la résistance ni les alliés en guerre n’avaient jamais endossé pour eux-mêmes, deviendrait-il une exigence quand la résistance est palestinienne ou libanaise ? La résistance représente dans la culture des nations une nécessité historique et un devoir supérieur.
Le facteur temps.
Si les peuples européens n’ont vécu le régime d’occupation que cinq années, nous comprenons ce qu’il en coûte de subir ce régime pendant plus de quarante ans. L’oppression dans la longue durée altère l’équilibre de l’oppresseur et de la victime. Les rapports exacerbés de violence, la violation banalisée des droits et de la dignité de la personne ne contribuent guère à préserver le sens de la mesure, ni les valeurs de la vie civile, ni les normes du droit. Deux peuples, sur deux générations, sont confrontés à la réalité de la domination et du rejet, à la banalisation des provocations les plus odieuses, à la volonté de destruction réciproque.
Le pourrissement de la situation contribue en définitive à la déshumanisation. La responsabilité politique, dans cette dégradation, ne saurait être égale, car s’il suffit de mettre fin à l’occupation pour mettre fin à toute violence, le choix incombe non pas à la victime mais à la puissance occupante.La responsabilité des puissances mondiales n’est pas moindre dans la mesure où elles perpétuent l’immunité de la puissance occupante en dépit de ses violations flagrantes des normes du droit et qu’elles s’abstiennent de qualifier formellement les faits et de dénoncer les infractions significatives aux Conventions de Genève, aux résolutions des Nations Unies, aux jugements de la Cour Internationale de Justice et aux résolutions du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies : la violation répétée et assumée de la légalité internationale, l’ampleur des dommages infligés aux civils dans les territoires occupés, l’annexion et la confiscation de territoires palestiniens, l’assassinat ciblé élevé au rang d’une politique de gouvernement, les bombardements des villes et des camps de réfugiés dans les territoires occupés et dans les pays voisins, l’usage disproportionné des armes et des munitions létales… La dérobade des puissances mondiales est manifeste.
Au lendemain de l’occupation de la France, le général de Gaulle lançait dans son Appel aux Français le 18 juin 1940 : ‘‘La résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas !’’... La permanence de la résistance affirme, aussi longtemps que dure l’occupation, l’expression nationale du peuple palestinien et l’ultime garantie de ses droits.
La dimension coloniale de l’occupation israélienne.
Dans le contexte palestinien, l’occupation n’est pas seulement matérialisée par l’appareil militaire mais aussi par l’expansion massive de la colonisation. Les colons, venus d’ailleurs et installés par la force dans les territoires occupés, jouissent au milieu des indigènes d’un statut privilégié écrasant. Ces colons armés et retranchés au cœur des territoires occupés sont représentatifs de la nature de l’occupation israélienne. Le régime d’occupation aggravé par la dimension coloniale acquiert un caractère expansionniste qui se prolonge dans les stratégies d’expulsion et d’expatriation du peuple palestinien, parfois dans l’assassinat et l’extermination. De ce fait, la résistance nationale acquiert la charge des mouvements de libération propres aux luttes anticoloniales.Un facteur distinct complique le problème colonial israélien comparé au problème des Métropoles coloniales européennes, celui de la continuité géographique des territoires. Les colonies européennes étaient distantes du territoire métropolitain... Ce recul offre aux uns et aux autres la faculté de faire appel à l’arbitrage de l’autorité métropolitaine. Les traditions et les mœurs politiques métropolitaines se distinguent par une pondération et une ouverture démocratique qui contrastent avec le fanatisme et le manichéisme caractéristiques des sociétés coloniales. En Israël, cette faculté de recul n’existe pas dans la mesure où les implantations et les concentrations coloniales prolongent le même territoire et que l’interpénétration des colons, des soldats et des agents de l’administration militaire avec la société israélienne forme une seule et même société coloniale, comparable à la société sud-africaine de l’ère de l’apartheid. La violence inhérente à cette société est ainsi aggravée par l’absence d’un recours modérateur...
LA PORTEE ET LA LEGITIMITE DE LA RESISTANCE PALESTINIENNE
Pour pouvoir qualifier la nature de la violence qui s’exerce dans les territoires occupés, il faut réaliser le caractère discriminatoire de la législation qui privilégie statutairement le colon au détriment de l’indigène. L’inégalité institutionnalisée atteint l’équilibre profond de l’individu et du groupe. Il faut également réaliser l’impact des provocations et des brimades où le zèle des forces d’occupation et l’humeur des colons font loi. Quelle capacité de défense ou de recours peuvent opposer les victimes, individuellement ou collectivement, aux cas d’abus et de violation de leurs droits ? Dans ce tête-à-tête où la présence d’observateurs internationaux est formellement refusée, le déséquilibre est écrasant entre les institutions et les capacités de l’Administration militaire et celles du peuple victime de l’occupation et de la colonisation. Aucune autorité impartiale, ni locale ni internationale, n’existe pour témoigner, ou pour juger et sanctionner les abus commis par les colons, les institutions et l’appareil militaire. C’est à cette violence réelle, dans toutes ses composantes, que répond la résistance nationale palestinienne.
La doctrine de paix.
Pour éliminer les fondements de la violence et instaurer les conditions de la paix, un consensus international existe, fondé sur le respect de la légalité internationale. Les résolutions du Conseil de Sécurité et les Avis de la Cour Internationale de Justice déterminent en dernier ressort les droits du peuple palestinien et les limites indépassables de la puissance occupante. Sur cette base, le Conseil de Sécurité déclare ‘‘que les politiques et les pratiques d’Israël consistant à installer des éléments de sa population et de nouveaux immigrants dans les territoires occupés constituent une violation flagrante de la Convention de Genève’’ et demande à la puissance occupante de ‘‘rapporter ces mesures, démanteler les colonies de peuplement existantes et, en particulier, de cesser d’établir, édifier et planifier des colonies de peuplement dans les territoires occupés en juin 1967, y compris Jérusalem’’ (Résolution 465 du 1er mars 1980).Le 9 juillet 2004, la Cour Internationale de Justice déclare dans son Avis Consultatif : ‘‘L’édification du mur qu’Israël, puissance occupante, est en train de construire .. et le régime qui lui est associé, sont contraires au droit international.’’ Israël est tenu, ajoute la Cour, ‘’de cesser immédiatement les travaux d’édification de ce mur, de démanteler l’ouvrage et d’abroger les actes législatifs et réglementaires qui s’y rapportent.’’ Elle confirme que ‘’les colonies juives en territoire occupé sont contraires au droit international.’’ Or, Israël poursuit l’édification du mur et continue à ce jour de développer les colonies et de les multiplier en usant de violence et de contrainte.
Un lien existe entre l’activité de colonisation, le blocage du règlement négocié et la montée de la résistance. Au cours des négociations de Camp David en juillet 2000, la délégation israélienne tirait argument de l’existence de colonies pour revendiquer la souveraineté sur les territoires correspondants. Au cours des négociations consécutives à la Conférence d’Annapolis, commencées le 12 décembre 2007, la même revendication est reprise à nouveau. Dès lors, et tant qu’aucune autorité ne garantit l’invalidation de la colonisation comme base d’acquisition de territoire, la résistance nationale palestinienne ne saurait se limiter à contester le principe des colonies, elle est acculée à s’attaquer à leur viabilité et à leur sécurité.
Violer délibérément le droit et refuser la paix fondée sur la légalité internationale revient à perpétuer indéfiniment l’occupation. Cette politique n’a d’autre finalité que de contraindre le peuple palestinien par l’intimidation et par la terreur à concéder telles parts de ses droits politiques et territoriaux qu’Israël choisit de spolier.
C’est cette politique de terrorisme d’Etat qui constitue le fond du débat, non la violence qui en est la conséquence.
Quand les décisions du Conseil de Sécurité ne sont pas mises en œuvre, que les mêmes violations sont répétées par la puissance occupante dans l’impunité totale, l’enjeu dépasse le seul peuple victime, c’est le fondement même de la paix et de la sécurité internationales qui est en cause.Le principe de la résistance et l’ordre international.
Juger la violence palestinienne en la dissociant de l’occupation confine à la complicité. Cette attitude est inexplicable quand on la rapporte à l’héroïsme des peuples Européens sous l’occupation, aux actes de la résistance, aux chants des partisans. Les Européens libérés ont élevé des monuments à la gloire de la résistance et pérennisé l’épreuve dans la littérature et dans les arts. Les alliés mûris par la tragédie européenne se sont hâtés d’en prévenir la répétition dans l’ordre politique de l’après-guerre en édifiant un système de paix et de sécurité internationale garanti par les Nations Unies. Ils se sont empressés de hâter la révision des Conventions applicables aux conflits armés et de conclure des Conventions nouvelles (les Conventions de Genève du 12 août 1949 et les Protocoles additionnels) afin de développer et de perfectionner les normes du droit à la lumière des souffrances subies par les victimes du conflit. Or, dans le contexte des territoires arabes occupés, la puissance occupante jouit toujours d’une impunité parfaite, en dépit des violations du droit dénoncées par des résolutions formelles des Nations Unies et de la Cour Internationale de Justice.Quand les puissances mondiales se dérobent à leur obligation de faire respecter la légalité internationale, quand les structures régionales s’abstiennent de tirer les conséquences de cette défaillance, la résistance des peuples opprimés ne saurait ni se dérober ni s’abstenir : elle reste la garantie ultime de la justice, de l’intégrité des valeurs et de la force du droit. Quand le peuple victime de l’agression est résigné, lâche et finalement complice, la loi de la jungle menace. La résistance maintient l’agresseur sous pression et reste la seule force en mesure d’assumer la sanction des abus et de sanctionner le dépassement des limites indépassables. La résistance rappelle, à la face du monde, la limite du tolérable et le sens du juste et de l’injuste. Si elle exige des sacrifices immenses, du moins, à ce prix, contribue-t-elle à préserver au-delà de la dignité de la victime, la défense des valeurs universellement défendables. C’est ainsi que la résistance se substitue aux puissances mondiales défaillantes pour assumer, à sa mesure, une telle obligation.
Au Maghreb, c’est la résistance nationale qui a mené le combat pour la reconquête de la liberté, pour la fin du colonialisme et pour le respect de nos droits et de notre intégrité (..) Aujourd’hui, la résistance palestinienne reste, à la base, la garantie de toutes les garanties, en espérant que les élites israéliennes éclairées lui fassent écho et que la solidarité internationale, en toute responsabilité, soutienne son combat et valide sa légitimité.
Le débat qui nous retient illustre en fait le malaise des Etats collectivement responsables d’un ordre mondial défaillant et qui, à défaut de trancher, préfèrent noyer le débat dans une spéculation indécise sur le thème du terrorisme.
La portée de la résistance transpalestinienne.
Dans le contexte présent du déséquilibre qualitatif des forces, une guerre conventionnelle entre Israël et les pays arabes n’est plus concevable. Pour Israël, l’alliance stratégique avec les Etats Unis et la faculté de bénéficier des technologies avancées de la Révolution des Affaires Militaires lui confèrent une domination militaire presque totale et expliquent sa propension à défier le droit, à oser annexer d’autorité des territoires au détriment de ses voisins et à ignorer les offres de règlement négocié sur la base du droit. Ce même déséquilibre explique l’impuissance des armées arabes à se porter au secours des peuples voisins victimes d’exactions flagrantes.Ce déséquilibre s’aggrave. Le 16 août 2007, un nouvel accord est signé entre Israël et les Etats-Unis pour une aide supplémentaire d’un montant de $30 milliards sur les dix ans à venir (..)
Quelle armée arabe pourrait s’opposer efficacement à une offensive israélienne ? Seul subsiste le recours à l’arme non conventionnelle ou à la résistance populaire.
La guerre du Liban de juillet – août 2006 a illustré la pertinence de la résistance populaire qui avait réussi à défier le surarmement israélien et à empêcher, non pas certes les destructions, mais la victoire de l’armée d’invasion israélienne. Pour l’ensemble des pays voisins d’Israël, ce précédent dicte la nécessité de repenser la doctrine militaire et, à défaut d’induire l’arme non conventionnelle, de revaloriser la stratégie de résistance. Dans ce contexte, la confusion que les Etats occidentaux s’attachent toujours à entretenir entre terrorisme et résistance nationale prend une portée plus vaste et une signification stratégique plus profonde.CONCLUSION
Dissocier la résistance de l’occupation, amalgamer résistance et terrorisme, ignorer le terrorisme d’Etat pratiqué par la puissance occupante sont loin d’être des actes isolés. Ce sont autant de subterfuges qui participent d’une politique plus large qui vise à dénaturer le conflit, à culpabiliser d’autorité le peuple palestinien et à délégitimer sa cause. La désinformation et l’intimidation s’ajoutent aux manœuvres de paralysie du Conseil de Sécurité et de la Cour Internationale de Justice pour mieux isoler le peuple victime de l’occupation et le rendre impuissant à valider ses droits et, a fortiori, à les reconquérir.
Le peuple palestinien, poussé à renoncer à la résistance, serait acculé à se soumettre à l’occupation indéfinie ou à la perte de ses droits politiques et territoriaux. Les mêmes Etats qui le poussent dans cette impasse reconnaissent à Israël le bénéfice de la légitime défense comme si Israël était la victime et le peuple palestinien la puissance occupante.
Comment ne pas voir dans cette inversion et dans l’unité de cette politique la volonté de liquider les droits reconnus du peuple palestinien ?
La force brute n’ayant pu aboutir complètement, le jeu de la confusion et de la spéculation s’efforce ainsi d’achever moralement la victime.
Dans ce jeu, la responsabilité des Etats d’Occident est entière.
Le refus de clarification équivaut en fait au reniement de leur propre tradition juridique, à la négation des principes qui fondent la société démocratique et l’Etat de droit dont ils se réclament et à l’éclipse d’une page héroïque de leur propre histoire. C’est ainsi que la persistance du conflit israélo palestinien pose aujourd’hui un problème de civilisation.Pour toute nation victime de l’occupation, la libération nationale s’impose dans l’absolu et dans la conscience claire de la lutte à mort. Les héros de la libération choisissent la résistance par devoir, non par réalisme : contre l’ennemi triomphant, les chances sont minces (..)
© Ahmed A. Ounaïes – Carthage, 11 avril 2008
Aussi l’effort de clarification conceptuelle, juridique et historique est-il plus qu’un devoir d’intelligibilité, c’est une contribution essentielle à la fin de la violence et à l’avènement de la paix et c’est aussi l’effort indispensable de définition d’une base commune de civilisation.
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Avec le Monde Diplomatique,
9.5.2008. Un entretien d' Ignacio Ramonet
avec le leader palestinien Moustapha BarghoutiPour une résistance de masse
non-violente
contre Israël
C'est personnellement ce que j'ai toujours prôné ! Et si ce rêve devenait enfin réalité grâce à Moustapha Barghouti ? (Eva)Né en 1954 à Jérusalem, Moustapha Barghouti est médecin, formé dans les universités de Moscou, Jérusalem et Stanford. Il est secrétaire général d’Al-Mubadara (Initiative nationale palestinienne, INP), une organisation politique laïque. Il a été ministre de l’information dans le gouvernement palestinien d’union nationale constitué en 2007 après les élections législatives. Il fut aussi, en 2006, candidat à l’élection présidentielle. Il obtint un tiers des voix et se classa en seconde position, derrière le président actuel de l’Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas.
Leader de la principale organisation de Résistance de masse qui s’appuie sur la force de la non-violence, le Dr Barghouti a pour modèle de référence Gandhi, le Père de l’indépendance de l’Inde, obtenue contre les Britanniques au moyen d’une stratégie de non-violence. Au sein d’une société palestinienne malmenée par six décennies de conflits, lasse de la corruption du Fatah et méfiante à l’égard du fondamentalisme religieux du Hamas, le soutien populaire, en particulier des couches laïques, aux thèses d’Al Mubadara se renforce sans cesse.
Le Dr Barghouti compte aussi sur un appui international de plus en plus considérable, comme en témoigne la visite que lui a rendu, à Ramallah, en avril dernier, l’ancien président des Etats-Unis James Carter. Le mouvement pacifiste israélien lui apporte par surcroît son concours et son soutien.
M. Moustapha Barghouti mise sur une société palestinienne édifiée sur les principes d’une démocratie radicale, elle-même enracinée dans les mouvements sociaux et fondée sur les principes d’éthique et de transparence du bon gouvernement et des droits humains. Pour obtenir la pleine souveraineté de son pays, il est partisan d’une lutte déterminée mais pacifique contre l’occupation.
Nous conversons avec lui dans son moderne bureau de Ramallah, en Cisjordanie, d’où l’on aperçoit, à travers de lumineuses baies vitrées, sur le sommet de collines peu éloignées, la construction d’une nouvelle colonie israélienne...
Suite à http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-05-09-Moustapha-Barghouti
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